Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 29 septembre 2004 - 18h19: |
Par Pauline (Pauline) le mercredi 29 septembre 2004 - 18h00: |
Question : Quand est-on obligé de manger dans la Souka ?
Réponse : En dehors d'Erets d'Israël, les deux premiers soirs de Soukot, on doit obligatoirement prendre son repas avec au moins 28 grammes de pain dans la Souka. Certains accomplissent la Mitsva avec 56 grammes de pain (le volume d'un oeuf). Les autres repas, pendant Soukot, manger dans la Souka est facultatif, à condition de ne consommer pas plus de 56 grammes de pain ou de gâteau, ou même d'un plat constitué des cinq céréales (blé, orge etc.) Pour dormir dans la Souka il n'y a pas de différence entre le premier soir et les autres jours. S'il pleut pendant les deux premiers soirs de Soukot, il faut attendre le plus longtemps possible que la pluie cesse pour accomplir la Mitsva comme il faut. Dans le cas contraire, on fait Kidouch, Motsi dans la Souka sans dire la Bénédiction « Léchev Bassouka ». S'il pleut pendant le reste de la fête on peut consommer ses repas en dehors de la Souka.
Hag Sameah et Hatima Tovah
Rav Dov Lumbroso-Roth
Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 29 septembre 2004 - 18h00: |
"la barania"
c'est peu etre une cohen cidence (comme dirait victor) mais a constantine il y a un plat appele
"barrania" (celle du dehors) qui si ma memoire est
bonne un plat campagniard fait surtout de legumes. ya bon barania
bon appetit!
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h57: |
« Nous ne nous rappelons pas une époque où les Arabes chrétiens aient été en plus grand danger qu’aujourd’hui »
Le chroniqueur Madjid Aziza dans le quotidien irakien Al Zaman (le Temps)
Traduction et publication www.Memri.org - N°789 – 26 Septembre 2004
Dans un article du quotidien irakien Al-Zaman (14/9/04), journal publié simultanément à Londres et Bagdad, dont la tradition libérale remonte aux années 40, le chroniqueur Madjid Aziza porte à l’attention des lecteurs le calvaire de la communauté arabe chrétienne dans le monde musulman. Voici quelques extraits:
Les chrétiens natifs de pays arabes fuient leur pays d’origine. Voilà une phrase que l’on entend souvent aujourd’hui et qui est vraie à 100%. Les statistiques montrent qu’un grand nombre d’entre eux ont émigré vers des pays plus sûrs pour eux et leurs enfants, comme les Etats-Unis, le Canada, l’Australie ou [les pays d’] Europe. Ceci est dû au harcèlement des agences gouvernementales d’une part, des groupes extrémistes de l’autre, qu’ils subissent dans ces pays qu’ils peuplent [pourtant] depuis des milliers d’années (…)
Les chrétiens résident sur le territoire que l’on appelle de nos jours [pays arabes] depuis des siècles, cohabitant avec d’autres groupes religieux, notamment avec les musulmans qui ont connu les mêmes malheurs qu’eux. Mais les chrétiens ont perdu ces partenaires pour plusieurs raisons : l’extrémisme religieux [qui s’est répandu] auprès des musulmans, les poussées démographiques d’origine religieuse, la discrimination, la contrainte, l’expulsion individuelle ou collective de chrétiens, les pressions subies par ces derniers alors même qu’ils servaient leurs pays. Les exemples sont nombreux en Palestine, en Irak, au Soudan, au Liban, en Egypte et ailleurs.
Près de 4 millions de chrétiens libanais ont quitté leur pays à cause de pressions [de ce type]. Près d’un demi-million de chrétiens irakiens ont quitté leur pays pour les mêmes raisons (…). La situation ne fait actuellement qu’empirer du fait de la discrimination des extrémistes salafistes. En Palestine, il n’y a pratiquement plus de chrétiens, en raison de la mainmise des extrémistes musulmans sur le problème palestinien et de la marginalisation des chrétiens, ainsi que de l’influence négative d’une Intifada menée par des organisations islamistes. En ce qui concerne les chrétiens d’Egypte, les Coptes, ce qu’ils ont enduré et endurent encore de la part de l’Etat aussi bien que des islamistes suffirait à remplir des livres et des journaux entiers, vu la coercition, la discrimination et la persécution dont ils sont l’objet. Et il serait trop long d’expliquer ce qui arrive en Algérie, en Mauritanie, en Somalie et ailleurs.
La situation est identique dans certains pays non arabes [musulmans]. Dans des pays islamiques comme le Pakistan, l’Indonésie ou le Nigeria, les chrétiens sont [aussi] persécutés. Au Pakistan [certains guides spirituels] islamistes ont émis une fatwa autorisant que l’on tue deux chrétiens pour chaque musulman abattu au cours des offensives américaines en Afghanistan, comme si les Américains représentaient la chrétienté dans le monde. Dans d’autres pays, les chrétiens vivent dans la peur, à l’ombre de menaces, et sont confrontés à un cycle de violence accrue à chaque fois que les Etats-Unis et leurs alliés mènent des opérations militaires contre quelque pays que ce soit.
Les chrétiens ont peur de ce qui pourrait leur arriver dans ces pays. La situation est très critique et nécessite d’urgence qu’on lui prête attention. Nous avons du mal à nous rappeler une autre époque où les chrétiens se sont sentis plus en danger qu’aujourd’hui dans ces pays (…)
Par Douda (Douda) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h49: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Soukoth selon Bébert.
“Toutes les plantes sont agitées dans les 6 directions de l’espace : les 4 points cardinaux ( Nord, Sud, Est, Ouest ) et vers le haut et vers le bas pour rendre hommage à l’omniprésence divine.
Le cédrat est sensé représenter le cœur de l’homme, le myrte ses yeux, le saule sa bouche, et la branche de palmier sa colonne vertébrale. “
Cela convient parfaitement à Mr. WNES explication :
W (Whiskey) = West
N (November) = North
E (Echo) = East
S (Sierra) = South
Pour ce qui est des quatre végétaux, ils symbolisent :
Le Cédrat dont le fruit a du parfum et du goût = c’est l’être qui est religieux et bon.
Le Dattier dont le fruit a du goût mais pas de parfum = c’est l’être qui est seulement bon.
La Myrte dont le fruit a du parfum mais pas de goût = c’est l’être qui est seulement religieux.
Le Saule dont le fruit n’a ni goût ni parfum = c’est l’être qui n’est ni bon ni religieux.
Ce qui prouve que chacun a sa place dans le Temple à la Gloire de l’Humanité, ... Bonnes fêtes à Toutes et Tous,
Wnessou El Douda
Par Francois (Francois) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h45: |
Une nouvelle tornade aux States ?
Le Washington Post a fait réaliser un sondage sur l'élection présidentielle américaine qui va en désespérer plus d'un.
Ce sondage, 51% pour George Bush et 45% pour John Kerry, est d'autant plus significatif qu'il a été mené dans les états décisifs pour la victoire. L'Immonde qui s'était réjouit il y a peu du vote féminin pro-Kerry va se mettre en deuil puisque d'après ce sondage George Bush l'emporterait aussi chez les femmes (49% contre 46%).
Cependant, l'élection ayant lieu dans cinq semaines, rien n'est bien entendu joué.
Quoiqu'il en soit, George Bush bénéficie d'une aide inattendue et d'ailleurs involontaire de la diplomatie française sur trois dossiers cruciaux: le Soudan, l'Iran et l'Irak.
Pour involontaire qu'elle soit, cette aide a été en fait suscitée par l'habileté politique de l'administration Bush.
Alors que John Kerry lance de beaux discours sur les joies du multi-latéralisme et l'insondable beauté de la communauté internationale, l'équipe Bush a su discréditer en beauté tous ces beaux concepts.
Concernant le Soudan, alors que les Etats-Unis souhaitaient sanctionner les exterminateurs de noirs, la France a fait échouer la manoeuvre en coulisse. Cette réaction était bien entendu prévisible puisque le Quai d'Orsay avec son complexe de Fachoda a réagi comme il le devait en essayant de marquer des points auprès du régime soudanais au détriment des anglo-saxons.
L'administration américaine a eu ce qu'elle voulait, une démonstration que l'ONU était un organe impuissant et inepte et que la communauté internationale (la France) était composée de défenseurs de leurs intérêts particuliers et non d'autorités morales.
Sur l'Iran, ils ont joué encore plus finement puisqu'ils discréditent l'AIEA, l'ONU et la communauté internationale. Un porte-parole porte-haine des autorités françaises, Charles Lambroschini a affirmé ouvertement dans un de ses éditoriaux récents dans le Figaro Al-Chirakya que la France s'était opposée à la volonté américaine de sanctionner l'Iran uniquement pour empêcher l'équipe Bush de pouvoir aborder les élections en ayant un succès diplomatique dans sa musette. Cette réaction éminement prévisible a eu pour effet de démontrer ouvertement que les solutions de politique étrangère préconisées par John Kerry étaient ineptes et ne permettraient pas de faire face à la menace terroriste. Or, il se trouve que les électeurs américains perçoivent John Kerry comme étant nettement moins qualifié que George Bush pour lutter contre le terrorisme.
Concernant l'Irak, l'axe de l'Intelligence est tombé encore une fois dans le panneau avec la proposition de conférence internationale sur l'Irak. En effet, après avoir présenté cette demande de conférence comme une preuve supplémentaire d'une panique qui gagnerait l'administration Bush face à une situation irakienne dramatique, les autorités françaises ont fait valoir leurs exigences pour accepter la tenue d'une telle conférence:que les américains s'engagent sur une date de retrait.
Cette exigence est étonnante quand on sait que la France a émis l'idée d'une conférence internationale il y a plusieurs mois déjà. A demi-mots, on a pu lire dans la presse française que la France s'opposait à cette conférence afin de ne pas permettre à l'équipe Bush d'afficher un "résultat" de politique étrangère avant les élections.
Cette réaction est une belle torpille lancée contre John Kerry dont un des crédos concernant l'Irak est que George Bush aurait commis l'erreur de s'aliéner des "alliés", d'où le fait que les Etats-Unis supportraient seuls le poids de l'Irak à cause des maladresses présidentielles. La réaction française démontre justement qu'il n'y a rien à attendre des "alliés" en question et que quelque soit le président, les USA continueront de supporter seuls ou presque ce poids.
Cette réaction démontre surtout que les "alliés" ont seulement pour but de nuire aux Etats-Unis, qu'ils ne s'intéressent pas à l'Irak et que le nom du président américain n'y changera rien.
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h55: |
TUNES CELEBRES
ACTIONDEFEMME
Promouvoir la présence des femmes dans les conseils d’administration
Le mercredi 29 septembre 2004 de 11 h à 12 h
BFM
la station radiophonique de l'information
dans le cadre de l'émission
Les grands débats de l'entreprise
animée par Marc Dumas, chef d'entreprise, invite des femmes dynamiques, d’influence, de pouvoir, dans les secteurs de l’économie, autour d'une table ronde sur le sujet de
La femme, chef d'entreprise.
Tita A. Zeïtoun,
présidente de l’association, expert-comptable, commissaire aux comptes, licenciée en droit,
interviendra en sa qualité de chef d'entreprise, associée-gérant de Boissière Expertise Audit.
Sur le site vous trouverez des informations sur l’association
www.actiondefemme.fr
Tita Zeïtoun est l’une des rares femmes à diriger un important cabinet d’audit : Boissière Expertise Audit, qu’elle a créé en 1974. Expert-comptable et commissaire aux comptes, licenciée en droit, elle est également une citoyenne investie qui met son expertise professionnelle et son énergie de femme active au service de la collectivité.
Autre fonction
Censeur de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Paris
Sujets préférés
La gouvernance d’entreprise
L’économie et ses incohérences, aujourd’hui en France
Les PME et les PMI en France
L’intérêt de la mondialisation pour la France et les autres pays
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h49: |
Par Mena (Mena) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h46: |
La légalité des attentats-suicides au regard du droit musulman (info # 012909/4) [Analyse]
par Paul Landau © Metula News Agency
Eléments du débat théologico-politique actuel. L’auteur est chercheur, spécialiste des mouvements islamistes. Il est l'auteur de "Tariq Ramadan", à paraître aux éditions du Rocher (janvier 2005).
Le présent article vise à donner un aperçu du débat contemporain sur la question de la légalité des attentats-suicides au regard de l'islam. Il ne prétend pas, bien entendu, cerner tous les aspects de ce sujet important, qui fait actuellement l'objet de controverses au sein du monde musulman. Nous envisagerons principalement la question des victimes « permises » et la distinction fondamentale entre combattants et non-combattants, reconnue par le droit de la guerre musulman classique, et remise en cause par des décisionnaires contemporains.
Les attentats-suicides, qui se sont multipliés depuis une dizaine d'années, d'abord en Israël, puis en Russie, au Cachemire, en Irak et ailleurs, ont suscité de nombreuses questions chez les observateurs occidentaux. Quelle était leur origine ? S'agissait-il d'une pratique ancrée dans la tradition guerrière de l'islam, ou bien d'une nouveauté radicale de l'époque contemporaine ? Mais ces attentats ont également entraîné un vaste débat théologique et politique à l'intérieur du monde musulman, qui est loin d'être clos à ce jour. C'est de ce débat, que nous allons tenter de présenter les éléments essentiels. Nous verrons tout d'abord quelle est la position du droit musulman classique sur la question des victimes permises dans le jihad. Nous examinerons ensuite l'attitude des oulémas et des décisionnaires de l'islam contemporain.
Les attentats-suicides et l'islam
Contrairement à une idée répandue, les attentats-suicides constituent un phénomène relativement nouveau en Islam. Ainsi, remarque David Cook, il n'existe pas d'équivalent dans l'histoire de l'islam de la tradition du « suicide noble » partagée notamment par l'Europe moderne et le Japon, qui expriment une compréhension à l'égard de celui qui met fin à ses jours par désespoir ou par culpabilité [1]. Il existe certes des précédents historiques à la vague actuelle d'attentats-suicides dans l'islam, dont le plus connu est celui des Assassins, cette secte ismaélienne du Moyen Age, qui pratiquait l'assassinat politique de manière organisée [2]. Mais les Assassins ne commettaient pas à proprement parler un acte suicidaire, même s'ils étaient souvent tués au cours de leurs opérations. Par ailleurs, et c'est un point essentiel de la discussion, ils s'attaquaient à des dirigeants politiques, et non pas à des civils. Or, nous allons le voir, la tradition juridique de l'islam établit des distinctions strictes entre les combattants et les populations civiles.
I. Jihad et droit de la guerre dans l'islam classique
Le jihad, observe Bat Ye'or, « exprime la sacralisation de la razzia bédouine » [3]. Cette sacralisation, doublée d’une institutionnalisation de la razzia, est soumise à une réglementation détaillée des conditions et des modalités du jihad : c'est-à-dire, au droit musulman élaboré de la guerre [4]. Ce droit de la guerre a été codifié par les théologiens musulmans des différentes écoles de jurisprudence (hanafite, malikite, hanbalite, chafi'ite…). Des règles précises ont ainsi été édictées (et appliquées de manière variable selon les lieux et les époques) concernant les combattants et les non-combattants, les prisonniers, le butin, etc. Les règles fondamentales, applicables aux sujets qui nous concernent, touchent à l'interdiction de tuer les femmes, les enfants et les esclaves, de même qu’à l’interdiction faite au musulman du sacrifice volontaire (attentat-suicide) aux fins de tuer des ennemis. Nous allons voir comment ces règles sont énoncées et justifiées par des théologiens classiques. Dans la seconde partie de notre analyse, nous observerons comment ces règles ont été vidées de leur sens par certains théologiens musulmans contemporains.
La protection des femmes et des enfants dans le droit de la guerre musulman
Le spécialiste du droit musulman, Joseph Schacht, écrit que « le fondement de l'attitude islamique à l'égard des incroyants est la loi de la guerre ; ils doivent être soit convertis, soit soumis, soit tués (à l'exception des femmes, des enfants et des esclaves) » [5]. La protection accordée aux femmes, aux enfants et aux esclaves est étendue par certains auteurs classiques à d'autres catégories. Ainsi, Nawawi, jurisconsulte chafi'ite du treizième siècle, affirme que :
La loi défend de tuer dans la guerre contre les infidèles : des mineurs, des aliénés, des femmes et des hermaphrodites ne s'inclinant point vers le sexe masculin. Mais on peut tuer légalement : des moines, des mercenaires, que les infidèles ont pris dans leur service, des vieillards et des personnes faibles, aveugles ou maladifs, lors même qu'ils n'auraient ni pris part au combat, ni donné des renseignements à l'ennemi [6].
L'énumération faite par Nawawi montre que la protection accordée aux femmes et aux mineurs est la conséquence de leur infériorité juridique selon le droit islamique. De même que le dhimmi [le non musulman vivant en terre d'islam] est protégé par le pacte de sauvegarde de la dhimma [qui signifie « obligation » (de payer la taxe imposée aux non musulmans, Ndlr.)], la femme et l'enfant bénéficient de la protection, en cas de guerre, découlant de leur condition juridique d'infériorité. Par opposition, le harbi - non musulman vivant dans un territoire de guerre (dar al-harb) - ne bénéficie d'aucune protection et son sang et ses biens sont licites pour tout musulman, à moins d'avoir reçu un sauf-conduit temporaire (aman) [7].
Le grand jurisconsulte et théologien Ibn Taimiya (1263-1328), qui est devenu la référence majeure de la mouvance islamiste sunnite contemporaine, introduit une distinction supplémentaire pour déterminer quels sont les ennemis qui peuvent licitement être tués :
Ceux qui, comme les femmes, les enfants, les prêtres, les vieillards, les aveugles, les invalides, etc., ne peuvent être considérés comme « résistants » ou « combattants », ne seront pas tués, selon l'avis généralement admis, à moins qu'ils n'aient effectivement combattu par leurs paroles ou par leurs actes… Nous devons combattre uniquement ceux qui nous combattent, car nous voulons faire triompher la religion de Dieu [8].
Ainsi, les grands décisionnaires de l'islam classique, tant chafi'ite qu'hanbalite, affirment, de manière claire, la distinction cardinale entre combattants et non-combattants, comme un élément central du droit de la guerre. Certains décisionnaires musulmans contemporains ont cependant remis cette distinction en doute, dans leurs fatwas concernant les attentats-suicides.
II. Remise en cause de la protection des non-combattants
Le recours aux attentats-suicides date des années 1980. Il est d'abord le fait de groupes chiites au Liban, lesquels s'attaquent principalement à des cibles militaires. A partir de 1994, le Jihad islamique et le Hamas recourent à leur tour à cette arme, cette fois-ci contre des cibles civiles en Israël et dans les territoires palestiniens autonomes. Leur exemple est imité par les groupes islamistes en Algérie, puis au Cachemire, en Inde et en Tchétchénie. Depuis lors, de nombreux décisionnaires de l'islam contemporains ont été amenés à se prononcer sur la légalité du recours à cette arme au regard du droit musulman.
Un des principaux décisionnaires contemporains à s'être prononcé en faveur du recours aux attentats-suicides est le Cheikh Youssouf Al-Qaradawi. Qaradawi, né en Egypte, a étudié à la célèbre université Al-Azhar du Caire, avant d'être emprisonné à plusieurs reprises pour son activité au sein du mouvement des Frères musulmans. Installé au Qatar depuis 1962, il a été nommé doyen de la faculté de la shari'a islamique de l'université du Qatar en 1977. Il occupe un poste important au sein du « bureau de l'orientation » des Frères musulmans, organe de direction de la structure internationale du mouvement. Animant une des émissions religieuses les plus regardées sur la chaîne qatarie Al-Jazira, il est devenu dans les années 1990 une des références de l'islam sunnite contemporain. Il préside notamment le Conseil européen pour la fatwa et la recherche (C.E.F.R), émanation de la Fédération des organisations islamiques d'Europe, proche des Frères musulmans, dont l'UOIF est la branche française.
La fatwa du cheikh Qaradawi autorisant les attentats-suicides
Au début de la seconde Intifada, le cheikh Qaradawi rendit une fatwa affirmant que les attentats contre des civils israéliens étaient justifiés par le fait que « chaque citoyen ou citoyenne juif, en Israël, accomplit son service militaire, et est donc un soldat potentiel ». Cette justification est contraire à la distinction évoquée précédemment entre combattants et non-combattants, qu'elle vide de sa substance, en qualifiant de « soldats » tous les habitants d'un territoire ennemi. Le concept de « soldat potentiel », notamment, est en contradiction avec l'avis d'Ibn Taimiya précédemment cité, pour lequel seuls les membres des catégories protégées qui ont effectivement combattu peuvent licitement être tués.
A d'autres occasions, le cheikh Qaradawi a invoqué d'autres arguments pour justifier les attentats-suicides. Il a ainsi expliqué que les attentats-suicides, qu'il désigne quant à lui par l'expression « opérations de martyre », constituent une « forme de résistance à l'occupation » :
Par ces opérations, Allah a compensé la faiblesse des Palestiniens. En effet ils ne disposent pas, contrairement aux sionistes, d'hélicoptères Apache, d'avions, de tanks et de missiles. Allah a compensé leur faiblesse par ces bombes humaines. C'est la justice divine.
Dieu donne au faible une arme d'autodéfense contre laquelle le fort, en raison de son arsenal militaire et nucléaire, ne peut rien. Il y a des décisionnaires qui condamnent ceci et vont jusqu'à affirmer qu'il s'agit d'opérations suicidaires qui ne sont pas autorisées dans l'islam. Nous avons besoin d'une loi religieuse pour clarifier cette question [9].
Remarquons tout d'abord que le cheikh Qaradawi aborde la question d'un point de vue plus politique que juridique. Son argument est celui, maintes fois entendu dans la bouche d'avocats du terrorisme en Occident, selon lequel les attentats seraient l'arme du pauvre… Mais c'est du point de vue de la logique juridique musulmane que l'argumentation de Qaradawi doit être analysée. En attribuant les bombes humaines à la justice divine, il rend superflues toutes les distinctions établies par le droit de la guerre classique, entre victimes permises et victimes interdites (femmes et enfants notamment). L'argument de Qaradawi marque ainsi une régression fondamentale par rapport au droit élaboré par les jurisconsultes de l'islam au cours des siècles.
L'argumentation développée par le Cheikh Qaradawi reprend en fait celle d'autres mouvements et idéologues islamistes. Ainsi, le Hezbollah libanais explique lui aussi que « la société israélienne est entièrement militarisée » et en conclut qu'aucun Israélien « ne peut donc prétendre être un civil ordinaire », ce qui permet même de tolérer que des enfants soient victimes des attentats [10].
La fatwa autorisant les femmes à commettre des attentats-suicides
Plus récemment, une nouvelle fatwa très remarquée du cheikh Qaradawi est allée jusqu'à autoriser les attentats-suicides commis par des femmes palestiniennes, à la suite de l'attentat commis dans la ville israélienne d'Afoula par une étudiante palestinienne âgée de 19 ans, Hiba Daraghmeh. Cette fatwa affirmait ainsi que
La participation de femmes aux opérations martyres menées en Palestine constitue un des actes religieux les plus appréciés, étant donné le statut de territoire occupé de ce pays, et les nombreux actes sacrilèges commis par les Juifs contre les sanctuaires [de l'islam].
Cet acte est une forme de martyre pour la cause d'Allah, et il leur donne droit à la même récompense que les hommes qui meurent pour la cause d'Allah.
Cette obligation a un degré tel qu'une femme doit partir faire le Jihad même sans l'autorisation de son mari, et le fils sans l'autorisation de ses parents [11].
Dans la même fatwa, le cheikh Qaradawi explique encore que les femmes musulmanes peuvent enfreindre les commandements de l'islam en voyageant non accompagnées par un homme de leur famille et sans couvrir leur tête, afin de perpétrer leur attaque. Enfin, Qaradawi examine en détail la question de savoir si l'obligation de garder la tête voilée s'applique à la femme qui va perpétrer un attentat kamikaze…
Lorsque cela est nécessaire, elle peut même retirer son hijab [voile] afin de mener l'opération [suicide], car elle s'apprête à mourir pour la cause d'Allah et non pas à exhiber sa beauté ou à se découvrir la tête [dans un autre but].
Les fatwas du Cheikh Qaradawi justifiant les attentats-suicides opèrent ainsi une double rupture par rapport à la tradition juridique musulmane : en premier lieu, elles annihilent les distinctions établies par le droit de la guerre classique entre combattants et non-combattants, faisant ainsi régresser l'islam au niveau des sociétés archaïques, dans lesquelles la guerre n'est pas du tout codifiée. En second lieu, elles écartent l'application des règles traditionnelles, comme celle qui interdit à une femme de sortir non accompagnée et la tête découverte.
Le débat interne au monde musulman
Cette double rupture s'inscrit en fait dans un courant grandissant de justification des attentats-suicides, qui n'est plus limité à la seule mouvance jihadiste, la plus extrémiste, mais gagne progressivement d'autres décisionnaires et autorités religieuses de l'islam contemporain [12].
Le débat interne au monde musulman sur la légalité des attentats-suicides s'est amplifié au cours des dernières années, notamment depuis les attentats du onze septembre aux Etats-Unis. Le grand mufti d'Arabie saoudite, Sheikh Abd Al-Aziz Bin Abdallah, a rendu une fatwa, avant le 11 septembre, condamnant les attentats-suicides : « je n'ai connaissance d'aucune disposition de la loi religieuse concernant le fait de se tuer au milieu des ennemis… Ceci ne fait pas partie du Jihad… Bien que le Coran autorise et demande même de tuer les ennemis, cela doit être fait d'une manière conforme à la Shari'a » [13]. Cette fatwa a suscité une opposition de la part d'autorités religieuses palestiniennes, mais aussi de la part du Cheikh Qaradawi….
Par la suite, le Cheikh Tantawi de l'université Al-Azhar a lui aussi rendu une fatwa sur le sujet, en décembre 2001, condamnant un attentat du Hamas particulièrement meurtrier, qui avait tué 25 civils israéliens. Le cheikh Tantawi avait alors condamné « toute attaque contre des civils innocents », en se référant à la shari'a. Qaradawi s'est opposé à la fatwa du cheikh Tantawi, dans son émission hebdomadaire sur la chaîne Al-Jazira, en répétant son argument selon lequel tous les Israéliens étaient en réalité des soldats et ne pouvaient donc bénéficier de la protection accordée aux civils [14].
Conclusion : la contamination du droit musulman par les conceptions de la mouvance jihadiste
L'exposé succinct que nous présentons ici montre que les attentats-suicides ne sont pas unanimement acceptés au sein du monde musulman. Ils suscitent, au contraire, un vaste débat, à la fois théologique, moral et juridique, qui est loin d'être achevé. Si les arguments ne manquent pas pour s'opposer aux attentats-suicides, en se fondant sur la tradition juridique de l'islam et sur le droit de la guerre musulman classique, il apparaît toutefois que les partisans des attentats-suicides ont de plus en plus d'influence au sein du monde musulman et que la voix de leurs opposants a de plus en plus de mal à se faire entendre.
Dans ce contexte, l'audience grandissante des partisans des attentats, autant que des attentats-suicides, exprime une contamination du droit musulman par les conceptions de la mouvance jihadiste, abolissant toutes les distinctions instaurées par le droit musulman entre combattants et non-combattants, et justifiant les crimes les plus horribles au nom de la nécessité impérieuse du jihad.
L'enjeu de ce débat interne au monde musulman est capital pour l'avenir des sociétés confrontées au terrorisme mais aussi, bien évidemment, pour l'islam lui-même. Les décisionnaires de la mouvance jihadiste jouissent paradoxalement d'une liberté de parole quasi illimitée en Occident, comme le cheikh Youssouf Al-Qaradawi, président du C.E.F.R, lié à l'UOIF. A cet égard, l'attitude de pays comme la France, qui autorisent ou tolèrent la diffusion des fatwas du cheikh Qaradawi, renforce le courant islamiste jihadiste, encourageant pratiquement l'évolution que nous avons décrite. Ces Etats, en connaissance de cause, ou sans saisir la portée dévastatrice de ce genre de laxisme, servent même souvent d’alibi, politique et moral, aux décisionnaires de l'islam favorables aux attentats-suicides et à la suppression de toute distinction dans le choix de leurs victimes.
Notes
[1] Nous empruntons cette idée et d'autres à l'article de David Cook, « Suicide Attacks or "Martyrdom Operations" in Contemporary Jihad Literature », publié sur Internet.
[2] Sur les Assassins, voir B. Lewis, Les Assassins, Terrorisme et politique dans l'Islam médiéval, Complexe 2001.
[3] Bat Ye'or, Juifs et chrétiens sous l'islam, p. 23, Berg International 1994.
[4] Sur le Jihad en général, voir Bat Ye'or, Juifs et Chrétiens sous l'islam, et Les chrétientés d'orient entre Jihad et dhimmitude, Cerf. Nous renvoyons aux ouvrages de Bat Ye'or pour les conséquences de la conquête arabe et du jihad pour les populations conquises. Notre article traite uniquement de l'aspect juridique, et de l'attitude de l'islam envers les victimes civiles.
[5] Joseph Schacht, Introduction au droit musulman, p.111, Maisonneuve et Larose 1999. C'est nous qui soulignons.
[6] Nawawi, Minhadj, III, cité par Bat Ye'or, Juifs et chrétiens sous l'islam, p.27.
[7] Voir J. Schacht, op. cit. p.112.
[8] Ibn Taimiya, in Henri Laoust, Le Traité de Droit public d'Ibn Taimiya, cité par Bat Ye'or, op. cit. p.28.
[9] Emission hebdomadaire sur Al-Jazira, 25 avril 2004, cité dans MEMRI, Special Report No. 32, 1/9/2004.
[10] Amal Saad-Ghorayeb, Hizbullah : Politics and Religion, Londres 2002, cité sur le site Terrorisme.net.
[11] Fatwa citée dans le Jerusalem Post, 25 mai 2003.
[12] Pour des exemples de fatwas justifiant les attentats-suicides et l'assassinat de civils, femmes et enfants, voir « Le discours de l'islam radical », Dossiers et documents de l'Observatoire du Monde juif, no. 4, mai 2004.
[13] Publié dans Al-Sharq Al-Awsat, 21 avril 2001, cité par MEMRI, « Debating the Religious, Political and Moral Legitimacy of Suicide Bombings », Part I, 2 mai 2001.
[14] Voir Rasha Saad, « Weapons of the weak », Al-Ahram Weekly Online, 13-19 décembre 2001.
Par Emma (Emma) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h41: |
Un texte de la Bible remontant au premier Temple juif authentifié
JERUSALEM (AFP) - Un texte de la Bible remontant à l'époque du premier Temple juif de Jérusalem, au 6e siècle avant JC, a été authentifié par des chercheurs israéliens et américains, a rapporté mercredi le quotidien Haaretz.
Les chercheurs ont rendu compte de leurs travaux la semaine dernière dans une revue scientifique aux Etats-Unis dont le New York Times a récemment fait état.
Ils ont indiqué avoir prouvé grâce à de nouvelles techniques de laboratoire qu'un texte en hébreu ancien extrait du Pentateuque et gravé sur deux amulettes en argent remontait à l'époque du premier Temple, détruit par les Babyloniens en 587 avant l'ère chrétienne.
Selon la tradition juive, les cinq Livres de Moïse ont été remis à ce dernier au Mont Sinaï. La plupart des chercheurs estiment que le Pentateuque est en fait une compilation provenant de quatre sources différentes établie à l'époque du second Temple juif, construit pas le roi Salomon et détruit par les Romains en 70 après JC.
Mais un courant minoritaire de chercheurs considère que cet ouvrage a bel et bien été achevé à l'époque du premier Temple.
Les amulettes en question ont été découvertes en 1979 dans un caveau funéraire à Jérusalem, et le texte qui y est gravé est précisément une bénédiction qui fait toujours partie du rituel réservé aux descendants des Cohen --la tribu des prêtres-- et apparaît au Chapitre 6 des Nombres. La moitié du Pentateuque porte sur les attributions, prérogatives et obligations de ces prêtres.
Les techniques utilisées par les chercheurs ont été expérimentées dans les laboratoires de la NASA (l'Agence spatiale américaine) et permettent de dater avec certitude des vestiges remontant à la fin de la période du premier Temple juif de Jérusalem, aux environs de l'an 600 avant JC.
Selon l'archéologue israélien Gabi Barkaï, qui a découvert les deux objets sur les pentes entourant la Vallée de la Géhenne à Jérusalem, d'autres amulettes similaires ont également été trouvées sur place et l'une d'entre elles porte un verset du Deutéronome.
Un trésor mis au jour dans l'un des caveaux funéraires où se trouvent les restes de 90 personnes d'un antique puissant clan familial de Jérusalem comportait des milliers d'objets précieux, dont des pointes de flèches en fer, bijoux, pierreries, objets en marbre, en ivoire et en divers métaux.
Les principaux objets répertoriés dans ce trésor étaient un sceau portant l'inscrition "paltah", un nom en hébreu ancien, et les deux précieuses amulettes recouvertes de feuilles d'argent.
Par Douda (Douda) le mercredi 29 septembre 2004 - 17h12: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Revue de presse BouleItik HebdRomadaire.
Par Axelle (Axelle) le mardi 28 septembre 2004 - 22h10: |
MON PLUS BEAU YOM KIPPOUR.
C'est la première fois que je fais le Yom Kippour avec mon mari, n'ayant pû le faire avant pour raison de santé.
J'ai prié avec toute une communauté juive de Saint-Quentin dans l'Aisne toute l'après-midi jusqu'à la fin le soir à 20 h30.
Je ne peux vous expliquer pourquoi, mais, jamais, je ne me suis sentie aussi bien. J'ai écouté ce jeune homme réciter la prière avec ferveur et force dans sa voix. C'était très émouvant.
J'étais avec les femmes et je les voyais me sourir très souvent. Nous ne formions plus qu'un.
J'ai compris à ce moment là, que nous étions une très grande famille.
J'ai connu cette communauté grâce au Café des dattes, où j'ai connu un membre de cette communauté qui habite St Quentin. Un Monsieur très charmant et extrêmement gentil.
Mais, j'ai été très profondément émue en entendant à la fin de la journée de prières, le rabbin souffler dans le chofar. J'avais l'impression que Moïse revenait chercher les enfants d'Israël pour les ramener en Terre Sainte d'Israël.
A la sortie de la Synagogue, j'ai pû parler et rencontrer des personnes adorables et d'une extrême gentillesse. Je me suis, d'ailleurs, à cette occasion fait deux nouvelles amies. Dont une dame vivant toute seule dans la région et s'appelant Rachel. Nous allons nous revoir et nous nous sommes embrassées avec une très grande tendresse.
J'ai même eu droit par un Monsieur originaire de Tunisie à un très bon verre de citronnade tune. A cette occasion, mon mari m'a appris que sa grand-mère paternelle est originaire de Tunis.
Je garderais un merveilleux souvenir de ce Yom Kippour. J'ai trouvé une grande famille, celle de tous les enfants d'Israël. Soyez tous et toutes bénis par l'Eternel.
En ce qui me concerne, toute ma tendresse, mon amitié et mon soutien sont et resteront à jamais pour ce peuple d'Israël, pays si cher à mon coeur.
Axelle
Par Bekhor (Bekhor) le mardi 28 septembre 2004 - 21h58: |
LA BARANIA,
C’est un plat traditionnel Juif Espagnol, qui est passé par l’Italie, après le renvoi des juifs d’Espagne en juillet 1493, puis est arrivé en Tunisie par l’intermédiaire des juifs de Livourne.
L’Italie, un des premiers pays d’Europe à commencer à émanciper ses juifs, cette action s’est faite région par région ; la procédure d’émancipation a pris beaucoup de temps à s’établir sur toute l’Italie.
Beaucoup de juifs de Livourne ayant obtenus leurs passeports Italiens en cours d’émancipation de la région, décidèrent d’aller en Tunisie, pays pas très loin de là, considéré comme un pays de cocagne et de liberté à l’époque, tandis qu’en Italie la misère et les guerres des
« trois nations » (tre nazioni) faisaient rage.
La famille Soria qui porte le nom de la ville de Soria en Espagne, s’est retrouvée bannie de ce pays, après l’expulsion des juifs d’Espagne pendant l’inquisition.
Plus tard, on la retrouve à Livourne en Italie, puis beaucoup plus tard, au début du 17eme siècle, la famille Soria s’installe en Tunisie avec l’arrivée massive des juifs livournais.
Leurs coreligionnaires juifs "TOUENSA" (locaux)qui étaient là en Tunisie bien avant eux, appelèrent les juifs livournais les « BARRANI » « les étrangers », puis plus tard, on les appela « LES GRANA »
« Gorni » allusion aux « Grana » mot dérivant du mot « Gueurn»
« piment piquant », insinuant que ces nouveaux arrivants étaient orgueilleux, arrogants, méprisants et redoutables en affaire.
En effet ces juifs venus d’Europe se sentaient plus modernes que les juifs locaux, qui eux, étaient intégrés et imprégnés de traditions arabes et berbères, ils étaient habillés d’habits arabes, ils parlaient uniquement l’arabe et beaucoup moins l’hébreu ancien.
Ces nouveaux venus constatant cette évidence qui ne leurs plaisaient pas, pratiquèrent des leurs installation une scission intercommunautaire, ils avaient leurs rabbins, leurs synagogues et même leurs cimetières, ils ne voulaient surtout pas se mélanger aux juifs locaux, et interdisaient totalement les mariages « mixtes » entre juifs locaux et juifs grana.
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Mon arrière grand-mère maternelle ZAL, née SORIA, fut une des premières femmes GRANA, à braver cet interdit et à accepter de se marier avec un juifs local de la famille KRIEF.
Ce mariage était un sacrilège, mais c’était devenu l’exception qui confirme la règle.
Une des filles de cette union en l’occurrence ma grand mère maternelle, qui étaient une des premières jeune fille a être a moitié grana, suivit l’exemple de sa mère et épousa mon grand père le rabbin HAI ZEITOUN, ZAL, de la communauté des "touensa" à l’époque grand rabbin de Sax et Cheikh des juifs de cette même ville, décoré du NISHAM IFTIKAR.
Etant petit à l’age de dix ou onze ans, je traînais derrière les jupes de ma grand-mère, j’adorais les odeurs de cuisines par gourmandise et par curiosité, je demandais souvent à ma
Grand-mère qui parlait couramment l’Italien, l’arabe et le français comment s’appelait tel ou tel plat ?
C’est la, pour la première fois que j’entendis le nom du plat dit la « BARANIA » qui veut dire l’étrangère.
Elle me raconta, qu’en vérité ce plat s’appelle la « BERANDJENAS », mais que sa mère, qui était appelée par la famille Krief la « Barania » avait concocter après Kippour ce plat de tradition juive a sa belle famille, cette dernière trouvant ce plat bon et original, l’adoptèrent et le baptisèrent la « BARANIA » mot ressemblant beaucoup au nom original du plat la « BERANDJENAS » en Judéo-sépharado-espagnol.
Victor Cohen.
Par Toufiq (Toufiq) le mardi 28 septembre 2004 - 21h10: |
lest taulards fetent soukkoth a longueur de temps ,puisque ils sont toujour en ....cabane...
happy hollydays a tous...