Par Claudia (Claudia) le vendredi 01 octobre 2004 - 17h40: |
Shirel mène "Les enfants du Soleil" à bon port
MARSEILLE (AP) -- Pari gagné pour la jeune Shirel qui a convaincu mardi soir le public phocéen du spectacle musical "Les enfants du Soleil" présenté au Dôme de Marseille.
Mis en scène par Alexandre Arcady et coécrit par Didier Barbelivien et Cyril Assous, "Les enfants du Soleil" relate le triste épilogue de la guerre d'Algérie à travers le vécu de trois familles rapatriées dont le parcours se déroule en trois tableaux et les mènera du port d'Alger où s'ouvre le spectacle, au bord du "Kairouan" pendant la traversée de la Méditerranée, pour se terminer à Marseille.
Un rôle à valeur de symbole pour la jeune Shirel qui incarne Jenny Atlan. "J'espère que ce spectacle aidera les jeunes -juifs, musulmans et chrétiens- à comprendre ce qui s'est réellement passé à la fin de la guerre d'Algérie et à réapprendre à vivre ensemble", confiait la chanteuse à l'Associated Press lors des répétitions.
Car Shirel se souvient aussi être une déracinée: "Si ma mère est américaine (la chanteuse Jeane Manson, NDR), mes grands-parents paternels étaient d'Algérie et de Tunisie; ils ont eux aussi pris le bateau pour la France dès 1948 et ont aussi habité Marseille". AP
Par Mena (Mena) le vendredi 01 octobre 2004 - 17h40: |
Parce que c’est à un Palestinien de le dire… (info # 010110/4) [Analyse]
par Sami El Soudi © Metula News Agency
Cela fait longtemps qu’il n’y a plus de miracles en terre sainte. Les deux semaines de vacances que je me suis octroyées à (…) [1] avec (…) [1] n’ont été bénéfiques que pour moi. J’avoue que j’étais en train de faire un début de déprime et que j’avais grand besoin de me mélanger à des gens qui vivent "autrement", pour ne pas dire, simplement, "des gens qui vivent". Le contraste est absolument terrible. Là-bas, les personnes s’emploient à leur bonheur et à celui de leurs familles ; ils progressent, ils s’instruisent, ils s’activent à éloigner d’eux et de leurs proches tous les risques de malheurs. Ici, c’est comme si nous appelions sur nos têtes tout ce qui ressemble à la destruction, tout ce qui peut nous garantir que le laboureur et sa faux n’aillent plus voir ailleurs s’il reste des têtes à couper.
Et comme je les jalouse, au point d’avoir même imaginé m’installer là-bas et me vouer à oublier. Mais ça n’est pas si simple, la Palestine n’est pas seulement un pays, elle est aussi en moi. Ca n’est pas un espace géographique sur une carte, c’est aussi chacun de mes organes, de mes souvenirs, de ce qui me compose. C’est cette obligation et cette culpabilité qui me tenaillent et qui m’ont fait chèrement payer chaque minute de ces quelques journées d’oubli.
J’espère que les lecteurs de la Ména ne confondront pas ces quelques lignes avec des propos lénifiants, empruntés à la philosophie à quatre sous, que je déteste. Je me suis retrouvé comme un peintre qui ne peindrait inlassablement qu’un carré d’océan au large et qui chercherait des explications à l’inénarrable, dans la forme et la géométrie des vagues. Ce carré de mer, sans logique et privé de sens, mes amis, c’est mon pays et c’est mon peuple. Je sais bien que, tel le carré de mer, dont je conte les creux et les écumes, la Palestine et les Palestiniens n’ont plus qu’un mérite, qu’une certitude, ceux d’exister.
C’est peu. C’est insuffisant, même. Comment vous parler de ces enfants que j’aime, bien plus que je ne m’aime moi-même, des vieilles femmes qui ressemblent à ma mère et de la terre, de ma terre, alors que trop souvent, mon sang me fait honte, que j’ai besoin de dire pardon tout le temps, en voyant les crimes qui sont commis en mon nom, par ces anthropophages qui prétendent défendre ma cause.
Et puisque l’encre est chère, que l’inflation s’en prend aux mots, que les hommes n’accordent plus d’importance à la poésie et qu’ils n’ont plus le temps, permettez que j’aille à l’essentiel. Que je dise, à la face de ceux qui trouvent leur raison de vivre dans la diffusion du mensonge, que je n’ai jamais entendu parler d’une opération militaire qui soit plus légitime que celle entreprise par nos ennemis, ce matin, à Bet Hanoun et à Jabaliya. Croyez qu’il m’en coûte, parce que je sais mieux que vous, que Jabaliya est un camp de réfugiés, comme presque toute la bande de Gaza, d’ailleurs et que mes frères et que des enfants sont, pendant que j’écris ces lignes, en train de payer de leur vie le prix de la logique dont j’ose dire le nom. Et il faut avoir connu la vie de réfugié, la misère d’entre les misères, pour avoir le droit d’en parler. Mais les Israéliens ne sont pas responsables, et la logique non plus. Il me reste la conscience d’écrire ce qui constitue pourtant une vérité évidente. Je vois dans cet exercice déchirant le témoignage nécessaire, qui m’évite de me fondre dans la horde des chacals, qui conserve mes attributs d’être humain. D’être humain palestinien.
Il faut le dire, alors, il faut qu’un Palestinien le dise et le sort veut que ce soit moi : Les tirs de missiles contre la ville juive de Sdérot constituent un double crime contre l’humanité. D’abord contre les habitants de ce lieu, qui ne nous ont jamais lésés de quoi que ce soit, qui se situent à l’extérieur d’un futur Etat de Palestine, selon toutes les discussions jamais menées depuis Oslo. Ensuite, contre tous les Palestiniens qui cherchent une sortie à ce conflit, autre que celle empruntant les chemins du paradis ou de l’enfer.
Evidence et vérité : Les juifs n’étaient pas à Jabaliya, ils n’y seraient toujours pas, si des tueurs issus de mon peuple, et leurs chefs, ne faisaient pas tout ce qu’ils ont le pouvoir de faire afin de forcer littéralement les soldats sionistes à revenir à Gaza. Le gouvernement israélien a décidé, au prix de tumultes politiques majeurs, de quitter prochainement toute la bande de Gaza. Ceux qui lancent des roquettes sur Sdérot et qui y tuent des bébés, ne veulent, à l’évidence, pas qu’ils s’en aillent.
Qu’on ait la décence de ne pas parler en ma présence de "cycles de violence" ou "de vengeance". Ceux qui rapportent ces sornettes veulent que la guerre ne se termine jamais. Quand les dégénérés humanophobes du Hamas déclarent "venger par ces tirs les éliminations de leurs chefs Yacine et Rantissi", ils oublient que les tirs de Quassam avaient débuté au moins deux ans avant leurs morts et que c’était eux, qui en avaient instrumenté l’usage.
Il n’y a pas que le Hamas qui souffre de trous de mémoire, la bande au Vieux aussi. La Moukata de Ramallah fait à nouveau donner toutes ses trompettes pour annoncer un "nouveau génocide" perpétré par les juifs, à l’instar de celui de Jénine, qui n’a jamais eu lieu. Il faut, au contraire, admettre que nous avons la chance d’avoir à faire à un adversaire civilisé. Je devrais écrire "un adversaire unique", dans son degré de civilisation, si je veux représenter un tant soit peu la réalité. Toute autre nation aurait – ou alors j’ai mal lu les livres d’histoire – réagi aux assassinats collectifs et racistes de Sdérot en bombardant Bet Hanoun et Jabaliya à l’artillerie lourde. Toute autre nation que l’Etat hébreu, disposant des moyens militaires des juifs, n’y aurait laissé que des champs de cratères ! Les tueurs du Hamas et des autres hordes terroristes ne doivent ainsi leur survie qu’à l’indulgence de leurs ennemis et à leur engagement moral de sauvegarder les vies des personnes qui ne sont pas impliquées dans ces assassinats. Les Israéliens risquent l’existence de leurs soldats, en les envoyant dans la casbah de Jabaliya, toute étriquée, piégée et minée, tout comme ils risquent celle d’autres habitants de Sdérot, en choisissant ces moyens différenciateurs mais inaptes à éloigner durablement les Quassam des maisons de ceux qu’ils protègent.
Que ce soit Arafat ou les décideurs de Damas et de Téhéran, qui commandent directement au lancement des missiles, cette engeance ne veut ni de retrait israélien de Gaza ni de paix. Il n’est pas nécessaire d’être Jean Tsadik pour s’en apercevoir, il suffit d’observer ce qui se passe sur le terrain depuis quatre ans. A la suite de leur opération Rempart, les Israéliens avaient effectivement entrepris une manœuvre de retrait total de toutes nos agglomérations en Cisjordanie. Les criminels de Palestine, avec le terroriste de la Moukata à leur tête, avaient alors déclenché une vague générale d’assassinats collectifs, depuis les trois premières villes libérées, afin de mettre fin à cette opération, qui pouvait effectivement mener à une solution de compromis.
Maintenant, ils font la même chose dans le nord de Gaza. Ils font revenir les tanks à l’étoile de David, qui les avaient quittées depuis longtemps, dans nos rues et dans nos villes. Ils tentent de renforcer l’extrême droite israélienne, en donnant du sens à l’argument : "le seul discours que ces gens comprennent (nous), c’est celui du canon". Les tueurs lâches de civils israéliens et fossoyeurs de mon peuple oeuvrent pour la guerre perpétuelle, pour la sha’hada collective. Dans ce but, ils ne veulent en aucun cas que l’ennemi se retire de Gaza dans l’ordre et la négociation. "Si ça marche à Gaza, ça pourrait marcher aussi en Cisjordanie", se disent-ils "et c’est l’autoroute" (le terme est d’eux, je les ai souvent entendus le prononcer) "vers la solution des deux Etats distincts pour deux peuples distincts", à laquelle ils préfèrent nettement l’Armagedon islamique.
Moi pas. Je parle au nom de cette solution, parce que c’est la seule qui soit applicable. Parce que je veux que les enfants vivent, que mes enfants et ceux de Juffa vivent. Parce que la mort n’est pas une solution pour des êtres humains sensés. Parce qu’il existe des Palestiniens sensés, avec lesquels ils peuvent discuter et que je suis de ceux-là.
Notes :
[1] Sami, vieux camarade, pour ta sécurité, je ne peux même pas te laisser dire où tu as passé tes vacances ni avec qui. C’est dur, mais ça viendra ! S.J.
Par Email (Email) le vendredi 01 octobre 2004 - 05h28: |
Les mardis de Primo
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www.primo-europe.org
"Le lieu le plus sombre est toujours sous la lampe"
Proverbe chinois
Primo-Europe vous convie à une conférence dans le cadre des "Mardis de Primo"
Mardi 19 octobre 2004 à 20h30 précises
La responsabilité des médias dans la montée de l'antisémitisme en France :
constat, perspectives, et propositions
Avec la participation de
MM Ivan Levaï et Ivan Rioufol
Exposés des intervenants suivis d'un débat avec le public
Modérateur: Simon Pilczer
Grande salle du Centre Communautaire
119, rue La Fayette 75010 PARIS
Métro: Poissonnière
Tel : 01 53 20 52 52
PAF: 10 euros (Etudiants 5 euros)
Par Braham (Braham) le jeudi 30 septembre 2004 - 22h59: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 30 septembre 2004 - 20h37: |
Veille de fete et fete endeuillees en Israel ... Je regrette les jeux de mots meme anodins sur les kassam ... deux enfants en sont morts hier c est deja assez grave . Pour un condense d infos vous etes invites aau Boukha Bar
http://harissa.com/boukhabar/read.php?f=36&i=171&t=171
Par Albert (Albert) le jeudi 30 septembre 2004 - 19h59: |
Emile..
'...Par les raquettes quassam..!'
On n'est pas loin de la diplomatie du PING PONG..
Emile, je trouve le plafond de la CHEUKA de notre artiste AVRAHAM, très belle...Ce n'est qu'une partie...
Par Albert (Albert) le jeudi 30 septembre 2004 - 19h45: |
LES MEMOIRES D UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
L'ENFANT DE LA GOULETTE.
Suite de nos fêtes religieuses……
A l'approche des fêtes juives, le Mohamed BEN AISSA, le 'déplumeur' 'Reïïèch) de poules et coqs de Kippour, est ce qu'on appelle chez nous 'Un travailleur selon saison et circonstance' en clair
-'Arracheur de plume à Kippour'
-' Vendeur de roseaux et branches de palmier ' en automne
-'Badigeonneur à Pâques' au Printemps.
-'Equarrisseur de poisson au marché de la Goulette' en été.
-
Rappelle toi mon cher fillleul……..
LETTRE A DAVID……. II
( SOUCCOTH)
'LA CHEUKKE'.
Mon cher filleul, Souccoth , à l'approche de l'automne était très pittoresque. Les balcons, cours terrasses seront les supports et témoins de ces abris au toit recouverts de branchage, puis enveloppés, tout autour
de drap blanc, cachant à la vue des autochtones l'intérieur de la cabane.
Mon père dés le lendemain matin, s'affairait autour d'un squelette de roseaux, de branches de palmiers et de petits madriers de bois à monter notre CHEUKKE.
Il y mettait une telle ardeur et un tel goût à l'embellir que nous étions obligés de l'aider tant nous voulions participer à sa construction. Son œuvre provisoire de la semaine. ( La fête ne dure que 8 jours)
Nous nous attelions ensuite à piquer les fruits et les légumes, en leur tête, par un fil de fer ou une 'fourchinè' ( épingle à cheveux) que nous retournions à leur extrémité et cela afin de les suspendre aux branchages sous l'œil vigilant de mon papa. La pose de la veilleuse venait en dernier bien au centre de la cabane.
L'odeur des fèves et de la 'Pkäila' venait titiller nos narines. Le soir venu, nous goûtions , après la prière d'usage à ce merveilleux ragoût à la sauce noire dans lequel étaient éparpilles les haricots et la 'Jelda' ( peau ), dés fois un morceau de ' babouss ' ( queue de vache )(Cher à notre ami HAI) relevait ce met.
Quel kif……..
VOL SUR UNE SAISON D'AUTOMNE…
Un long 'Cheeeeeeeeeeeeeee' , ce bruit de' traînage' dans la rue nous avertissait de l'approche de la fête des cabanes. LA CHEUKKA.
Ma maman se chargeait souvent de l'achat des roseaux et des branches de palmiers qui vont former l'ossature, la colonne vertébrale, provisoire pour la construction de la cabane, soit sur le balcon, soit dans la cour ou dans la terrasse pour ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre. Nous, c'était au balcon.
Ben Aissa, celui du haut, a planté son fond de commerce, sans enseigne, dans un coin sur la rue. Sa marchandise, roseaux branches, est adossée sur un mur, côté trottoir, bien étalée afin qu'elle tape à l'œil.
Ni prix ni facture, la vente se fait à la tête du client et selon sa situation.
Un petit aide, souvent son fils, lui prête main forte. Service après vente.
Passe ma mère……
'Yè madame YAHIE, aandi sèlïïa bèïïè…..!'
'……………………, j'ai une bonne marchandise…!'
(Pour la came que c'est….)
Ma mère….'Daar fièm chwïïe jiddin….?'
(Ils me paraissent un peu malingres…)
Lui….'Ourrass oulleddeti….! Mèjjèllou frèchk…!'
(Sur la tête de mes enfants…!Ils sont encore frais….!')
( Et chaud…comme s'ils sortaient du four..)
Ma mère…..' Kaddaish èl jridè oul kasba….?'
(Combien la branche de palmier et le roseau…..?')
Lui……….' Chô…! Ïdêïïe kôllom majrouhin…!Jebtèm mèl Salambo…!'
(Regarde ….! Mes mains sont encore blessées…!Je les ai ramenés de Salâmbo….)
Ma mère……' Ah…..! Mellè rhèllin….?' ( Ah….! Ils sont chers alors…!)
Lui…………' Lè….! Lè…..! Li kenti El kasba ( yèraïïa fi karrak)
1OO millimes ( 1 francs) wèl jriddè 100 millimes jeddèh….'
(Non….! Non….! Pour toi le roseau 100 millimes et la branche de palmier 100 millimes…!')
Ma mère…..' Lââm i fèt ….Aând Mohamed Jriddè…! Chrittèm 80 millimes…!'
(L'an passé ….Chez Mohamed LA BRANCHE( son surnom) je les ai achetés 80 millimes…!)
Lui……' Wéllè frèz lédièn…!.Okssom bèl lèh….! Ourass ouliddèti.!.
Winibbi Mohamed….! Elli oukken mouch enti mè taïïach hèttè mellimes…..Kaddech thab…..?'
( Sur celui qui a partagé les religions( D ieu)….! Sur D ieu….! Sur la tête de mes enfants….! Sur le prophète MOHAMED….! Que si ce n'est pas à cause de toi ( genre je te prends en considération) je n'abaisserai pas d'un centimes').
Ma mère…..' En hab 10 jridèt ou 10 ksab….!'
(Je veux 10 branches….et 10 roseaux….!')
Ben Aissa donne des instructions à son rejeton….
'…Rèkhè jèmlèh…..! Chouffè kââb bèïïn…!'
( Sors les lui….! Sers lui de bonnes pièces…)
Ma mère……' Mè kotlich ….Kââdaish….?'
( 'Tu ne pas encore dis ….Combien…..?')
Lui……..' Ji ti li fais pour 95 millimes l'une…..! Ca fi tous 1D 900…!'
( soit environ 18 francs 1956)
Ma mère……' Bon….! Je vais faire un tour et je reviens….!'
L'autre sentant la vente lui échappée….
'Bon……! Hèyè ji ti li fais pour 1D800 …! Alli mabrouk …!'
Ma mère se sentant gênée accepte….
Le jeune va ficeler les branches et roseaux et les traîner derrière lui soulevant une poussière comme je ne vous dis pas…Et ma mère derrière qui le suit comme derrière un enterrement de luxe.
Le jeune fera trois' allers et retours' et ma mère va suivre …La confiance régnait à cette époque entre juifs et arabes….
Une fois sa came à la maison, elle reprend le chemin du marché pour acheter les assortiments, fruits et légumes qui serviront à la décoration de la cabane.
Quelques mètres plus loin, ma mère est abordée par HAMADI KASBA ( Roseau son surnom)…Un autre vendeur en 'Branches palmiers et roseaux….'
'Yè Hayè…..! Une branche et un roseau pour 150 millimes ……!' ( Soit les 20 pièces pour 1D 500)
Ma mère vient de perdre OD 300 en 15 mètres…..
50 mètres plus loin……Elle tombe sur RAZGALLAH ' Chèniè' ( La branche, c'est son surnom)
'Yè Hayè……….Zouz jriddèt ou kasba ( yèraïïa fi sormok) pour li somme de 200 millimes ( soit le tout
pour 1D400 ' ( 20 divisé par 7 égale trois multiplié par 200 égale 1D 400 millimes..)
Ma mère en 75 mètres a perdu la coquette sommes de 0D 400 millimes.
Elle s'arrête un instant et …..lève les yeux au ciel….
'Cho yè Ben AISSA…..! Mou enti sraktni…..! En sallah rabby i bââtlèk hajè èlli thir fiè….!'
( Regarde …………….! Toi qui m'a vole…..! Je te souhaite quelque chose qui te donneras des difficultés))
Genre une grave maladie. Ma mère vient de le maudire d'un cancer.
Moi aujourd'hui…..' Yè BEN AISSA mou enti srakt ômmi , il y a 45 ans, èl youm kbert ou en kôllok Yèrram fi zaktèk èl yachrin ksab ou jriddèt mtâ ommi….Amin…..'
(Hè Ben…….Toi qui a volé ma mère il y a 45 ans, aujourd'hui j'ai grandi et je te dis qu'ils soient dans ton c…….Les 20 pièces de roseaux et de branches….Amen
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 30 septembre 2004 - 05h52: |
Avraham, je ne suis pas d'accord avec la decoration de ta soucca dans le site. Les gouts et les couleurs ne se discutent pas.
La notre etait differente est plus belle. A la rigueur je prefere une soucca gabessienne que celle-ci. Khouk Emile qui te souhaite un hag sameah, mais helas 2 enfants de tues par les raquettes quassam. Comme il a dit le maire Koch il faut leur donner un carpet bombing pour qu'ils arretent ces conneries, Sharon devrait declarer qu'il n'y aurait plus d'evacuation de Gaza mais plutot le contraire.
Par Djlachem (Djlachem) le jeudi 30 septembre 2004 - 01h00: |
A ma connaissance, les messages de "E mail" ne proviennent pas d'un internaute précis mais correspondent aux mails de toute sorte reçus par le webmaster et replaçés dans Adra sous cette dénomination.
Jaco nous le confirmera sans doute.
Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 29 septembre 2004 - 23h09: |
mon cher victor,effectivemenent la connection constantine tunis est tout a fait vraie.
par exemple je trouve le parler tune tout a fait similaire au parler constantinois.
bonnes fetes.
Par Albert (Albert) le mercredi 29 septembre 2004 - 22h14: |
Voila ça peut toujours servir...
C'est le moment de vérifier vos PV s’il vous arrive d’en « gagner » un !
Regardez bien le PV ci-dessous, il y a une erreur d'impression, les sommes sont indiquées sans aucune monnaie, le sigle € ayant été oublié à l'Imprimerie Nationale, ce qui rend anormal le PV.
Il suffit de le renvoyer au commissariat avec une lettre explicative et le PV sera détruit pour vice de forme. En ce moment ces carnets sont utilisés sur Paris, la proche banlieue Ouest et quelques villes de province. Mais il existe un gros stock. Cela concerne plusieurs millions de souches.
Faites circuler l'info, vérifiez et si vous avez « gagné » le bon ticket ...
Ne payez pas et retournez le dit PV qui devrait être annulé pour vice de forme.
Diffuser largement ce mail !
NB/JE NE PEUX PAS INSERER LA SOUCHE MAIS L INFO EST EXACT....
Par Email (Email) le mercredi 29 septembre 2004 - 20h14: |
Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 29 septembre 2004 - 18h57: |
Monsieur Toufiq,
« BARANIA = BERANDJENAS »
Ce n'est pas du tout, une coïncidence.
Tu devrais savoir, depuis le temps que tu fricotes avec les juifs, que les juifs de Constantine sont trés, trés, trés proches des juifs tunes.
En premier lieu, le culte, les taamim, (les airs), les rites à la synagogue à Constantine est pratiquement le même que dans toute la Tunisie, ce qui n'est pas le cas avec d'autres villes d'Algérie ou du Maroc.
Deuxièmement, beaucoup de juifs de Tunisie s'établirent à Constantine au XVIIIeme siècle et au début du XIXeme siècle.
Les échanges commerciaux et culturels entre les juifs de Tunis et de Constantine étaient très étroits et il y eu beaucoup d’alliances maritales entre les familles de Tunisie et de Constantine.
Fait des recherches et tu constatera que les coïncidences sont rares.
Par Email (Email) le mercredi 29 septembre 2004 - 18h51: |
L’Arabe et le Juif
Dialogue de guerre de Hamid Barrada et Guy Sitbon (*)
En fait de dialogue de guerre, ce livre à trois voix, puisque Philippe Gaillard, ancien rédacteur en chef de Jeune Afrique, tente d’y tenir le rôle ingrat de Monsieur Loyal, est un véritable dialogue de sourds. Entre Hamid Barrada, lui aussi ancien rédacteur en chef de Jeune Afrique, directeur de Maghreb-Orient à TV 5 et Guy Sitbon, Juif tunisien, ancien communiste, journaliste et écrivain, lui aussi lié à Jeune Afrique, tous deux réputés « hommes de gauche », on aurait pu s’attendre à un débat courtois bien que serré. On assiste à une volée de diatribes et d’anathèmes. Si l’ancien condamné à mort marocain n’a pas beaucoup évolué, il est certain que Guy Sitbon, lui, s’est très fortement rapproché d’Israël et adopte des positions que certains pourront qualifier de droitières. Étonnant.
L’engagement pro-palestinien d’Hamid Barrada est sans ambages. Son opinion, basée entre autres sur les travaux de Michel Warschawski, qu’il cite souvent tout comme il se réfère à Eyal Sivan et Michel Khleifi, ou encore Jean Daniel, est faite « Dans le conflit israélo-arabe, les Palestiniens sont plus que jamais des victimes ». Et comme son ancien ami a changé, qu’il est « devenu juif comme Sharon », il lui a fallu se replier sur sa propre tribu, « devenir arabe comme je ne l’ai jamais été, comme un militant du Hamas ».
Dès lors, le ton est lancé, dans une spirale ascendante de violence verbale.
Sitbon : « D’allié des Palestiniens que j’étais, je suis devenu, je peux le dire, leur ennemi en voyant que masse des Palestiniens et des Arabes soutenait frénétiquement une guerre criminelle et suicidaire ».
Sitbon encore : « Que fait Sharon ? Ce que j’aurais fait, ce que tu aurais fait, ce que n’importe qui aurait fait à sa place : il se bat contre une agression interne appuyée par le terrorisme ».
Sitbon toujours : « Je dis que le menteur, je le connais, c’est le Palestinien, c’est l’Arabe. »
Barrada, en écho : « Le refus arabe, les Israéliens en ont besoin pour faire oublier leur expansionnisme. Ils ne veulent rien donner, par conséquent, ils disent que les Arabes refusent. C’est une ruse de guerre qui ne trompe plus personne ».
Ou encore : « Le Palestinien dont la maison est bombardée ou rasée par un bulldozer voit qui en face ? Un nazi, c’est-à-dire le comble de l’ennemi ». Et, en bouquet : « J’ai l’impression que beaucoup de Juifs sont contents de la puissance d’Israël. Ils ne sont plus, Dieu merci, des victimes, mais ils sont des profiteurs de guerre. Ce ne sont pas les Juifs de la Shoah, ce sont les Juifs de Sharon ».
Face à un discours de mauvaise foi et parfois, par provocation, peut-être, Sitbon pousse incontestablement le bouchon un peu loin : « Aux yeux de millions de gens, vous apparaissez comme la plaie du monde…Devenez comme tout le monde, pas la plaie de l’humanité ». Et d’ailleurs, « C’est très difficile de parler avec un Arabe. D’abord, il vous coupe toujours et il monopolise la parole, ensuite il ne vous écoute pas forcément ». Après avoir vanté les mérites de la colonisation française en Afrique du Nord, Guy Sitbon, pour qui, « L’arabisme est agressif comme l’islamisme » ajoute, péremptoire : « La civilisation arabe est morte » et remarque : « Le monde arabe n’a pas donné à la culture universelle une seule figure de génie depuis Ibn Khadoun au XIVème siècle ».
Après avoir, arguments à l’appui, démontré que le monde arabo-musulman, après avoir expurgé les Juifs de ses pays, fait de même avec les chrétiens, donnant aux villes arabes un côté uniforme inquiétant : « Des Arabes, des Arabes, rien que des Arabes », Sitbon lance une dernière pique à un Barrada qui n’en peut mais : « Tous les Arabes ne sont pas des terroristes, mais tous les terroristes sont arabes ».
Finalement, l’élément le plus original de l’ouvrage est la techouva de Guy Sitbon qui n’hésite pas à conclure : « Je suis heureux de t’en avoir convaincu ». Et l’autre : « Ah bon… ». Fin.
Un livre intéressant mais un débat qui n’ouvre aucune perspective.
Jean-Pierre Allali
(*) Éditions Plon. Avril 2004. 276 pages. 18,50€