Par Lapid (Lapid) le lundi 04 octobre 2004 - 23h24: |
Date: Mon, 04 Oct 2004 22:50:31 +0200
To: j-clement@arte-tv.com
Subject: La porte du soleil
A M. Jerome Clement
President d’Arte
Monsieur le President,
Malgre les nombreuses interventions pour vous convaincre, arguments a l’appui, de ne pas programmer le documentaire “La porte du soleil” le 7 et 8 octobre sur la chaine franco-allemande Arte, il semble que cette diffusion sera maintenue.
J’espere que les personnes, responsables de cette decision, ont pris en consideration l’impact nefaste, sinon desastreux, sur bon nombre de vos telespectateurs. Ce documentaire ne fera qu’en alimenter leurs fantasmes anti-israeliens et meme anti-juifs. En agissant ainsi vous ne faites que rajouter votre chaine a la liste, helas longue, de certains medias francais dont le cheval de bataille est la diabolisation d’Israel (France 2, TV5, Le Monde, l’AFP, Le Nouvel Observateur, Liberation, l’Humanite etc…) qui est une des sources du regain de l’antisemitisme en France.
Il est certain qu’un tel documentaire n’est en fait qu’un film de propagande, digne de ceux diffuses a une periode peu glorieuse de la France, avec tous ses arguments negationnistes et ses contre-verites (massacres fictifs, « barbarie des juifs soulignee avec la volonte evidente d’effectuer un parallele avec celle des nazis », falsification historique, tentative d’inverser les roles entre bourreaux et victimes, utilisation sans vergogne de la Shoa ( « Kibboutz entoure de barbeles et de miradors ,sorte de camps de concentration ou des femmes palestiniennes sont contraintes de travailler sous la menace de soldats israeliens », « Younes, le heros palestinien, porte un numero tatoue sur le bras « 15 mai 1948 » qu’il s’est grave lui-meme le jour de son expulsion » pour ne citer qu’une partie des ignominies et stratagemes utilises dans cette co-production franco-egyptienne).
« 60 ans apres la Shoa, essayez-vous de vous racheter une conscience a bon compte » ?
Il aura fallu, triste ironie de l’Histoire, que ce soit sous l’initiative d’une chaine franco-allemande (qui est aussi le co-producteur de ce documentaire) qu’une telle diffusion ait lieu !!
Ce qui est, a mon avis, encore plus scandaleux, c’est que ce film ait « ete largement subventionne par le Ministre de la Culture ainsi que le Ministere des Affaires Etrangeres qui en assure de maniere tres officielle la promotion sur son site internet »
Cela ne peut que demontrer le parti-pris de cette politique francaise qui ne fait qu’accentuer la decadence de cette France qui s’offre « corps et ame » aux ennemis d’Israel. Ce documentaire ne fera que les rejouir et les encourager dans leurs actions nefastes, non seulement a l’encontre d’Israel et des juifs, mais aussi de la France et du peuple francais.
Par Albert (Albert) le lundi 04 octobre 2004 - 21h28: |
'...COMA PAR ASPHIXIE...' 1° AVEC L Inspecteur BOULAKIA...AU PTB....
Par Emma (Emma) le lundi 04 octobre 2004 - 19h42: |
Paris-Jérusalem, allers, retours
Les uns restent, d'autres pas. Les juifs de France qui partent faire leur "alya" en Israël n'y vont pas tous pour les mêmes raisons, et tous n'y trouvent pas la même chose. Deux exemples l'attestent.
Har Homa, terminus de la ligne 14. Le bus venu du centre de Jérusalem diffuse une chanson douce des Beatles. Atmosphère apaisante, usagers stoïques : par deux fois, le 11 juin 2003 et le 22 février 2004, la ligne a été la cible d'attentats-suicides, tuant 17 et 8 personnes.
Après un adroit slalom entre deux engins de chantier, le chauffeur dépose ses derniers passagers sur la colline, en face de la ville palestinienne de Bethléem.
Depuis 1997, Har Homa accueille un vaste projet immobilier. Officiellement, 1 700 familles y sont déjà installées, près de 5 000 autres sont censées les rejoindre. Le va-et-vient des bulldozers et des camions, conduits par des ouvriers palestiniens, soulève d'épais nuages de poussière. Cette pellicule qui se dépose partout ne gêne pas les époux Zerbib. Au contraire, elle serait plutôt bonne pour le commerce : voilà deux semaines que le couple a ouvert un pressing. "Les débuts sont encourageants", estime Rivka, 44 ans, au milieu des effluves entêtants de produits d'entretien. Ce bon présage renforce Itshak dans ses certitudes. "Notre vie est ici, assure cet homme de 40 ans. Chaque matin, je me lève, je regarde le paysage et je remercie Dieu."
Il y a un peu plus d'un an, Rivka et Itshak s'appelaient encore Joëlle et Laurent. Ils possédaient un restaurant à Nice. Et puis, en 2003, le couple et ses quatre enfants ont accompli leur alya, en hébreu leur "montée" vers Israël.
Selon l'Agence juive, l'organisme qui se charge de faciliter cette migration, 1 700 juifs français sur 600 000 ont ainsi traversé la Méditerranée au cours des huit premiers mois de 2004. "Les nouveaux arrivants vont tous vous dire qu'ils veulent participer à l'aventure de l'Israël moderne. Mais ils vous diront tous aussi qu'ils ne seraient pas arrivés à cette conviction s'ils n'avaient pas senti de manière claire une modification du statut du juif dans la société française", affirme Léon Rozenbaum, président de l'Union des Israéliens olim (immigrants) de France, d'Afrique du Nord et des pays francophones (Unifan), une association qui aide les nouveaux arrivants.
Hébétés au milieu d'une douzaine de valises, les Zerbib débarquent à l'aéroport de Tel-Aviv à minuit, dans la nuit du 7 au 8 juillet 2003. Ils reçoivent aussitôt le teoudat ole, le "carnet de l'immigrant" à la couverture bleue, ainsi qu'un numéro d'identité provisoire. "Les formalités ont duré un quart d'heure et nous étions israéliens, raconte Itshak. Un quart d'heure après deux mille ans d'exil."
A 2 heures du matin, un taxi abandonne les six olim devant le merkaz klita, le "centre d'intégration", à Jérusalem. Le veilleur de nuit les conduit dans un petit appartement. "Nous éprouvions un mélange d'excitation, d'émotion, d'appréhension, de fatigue, se souvient le père. Une nouvelle vie commençait, une aventure." Il faut dire que la famille mûrissait l'idée de ce grand saut depuis treize ans...
Juifs d'origine séfarade, les Zerbib ne sont pas encore mariés lorsqu'ils découvrent Israël, en 1990, à l'occasion de vacances. "Nous sommes tous les deux tombés amoureux du pays",confie Rivka. De retour en France, ils décident de préparer leur alya et se donnent simplement le temps de réunir le viatique. Ils ouvrent un restaurant casher et se laissent emprisonner par le travail. L'idée du départ, pourtant régulièrement évoquée dans le cercle familial, semble s'enliser dans le train-train quotidien. Jusqu'en décembre...
Après huit années d'absence, le couple retourne se reposer en Israël, et reparle de son projet. "Nous avons retrouvé la même force qui nous avait déjà aimantés. C'est comme si on nous avait pris et amenés ici", explique Itshak. Taraudée par un sentiment d'urgence, en six mois, la famille vend le restaurant, contacte l'Agence juive, règle avec elle la paperasse, laisse s'achever l'année scolaire, vend la Toyota, multiplie les dîners d'adieu et décolle pour Israël.
Les débuts à Jérusalem sont consacrés à l'apprentissage de l'hébreu. Cinq heures par jour pendant cinq mois, plus les devoirs. Le régime est sévère, le résultat mitigé. "Les enfants s'en sortent mieux. Nous, nous avons encore beaucoup de mal, il faut trois ans pour arriver à une bonne maîtrise", reconnaît Rivka.
La famille quitte le centre d'intégration après trois mois et s'installe d'abord dans un quartier de Jérusalem. Elle ne s'y plaît pas. Les prix sont prohibitifs. La modicité des loyers attire finalement les Zerbib à Har Homa en octobre 2003. Leur appartement - six pièces et quatre terrasses - leur coûte environ 550 euros par mois. Ils y installent les meubles expédiés de France.
Pendant six mois, le gouvernement octroie aux nouveaux arrivants une aide de 800 euros mensuels. Après, il faut se débrouiller seul. Par exemple en montant sa propre affaire, comme Itshak. "Lorsque le linge était sale, il fallait faire des kilomètres pour trouver un pressing, explique-t-il. Je me suis dis que c'était une idée. Je suis allé voir des Français qui tenaient ce genre de commerce. Ils m'ont expliqué."
L'adaptation à cette nouvelle vie n'est pas toujours facile. Certains émigrants se plaignent parfois de l'accueil des Israéliens de naissance, les sabra ("cactus" en hébreu), ainsi surnommés pour leur prétendue rugosité extérieure et leur tendresse intérieure. La famille Zerbib, elle, assure avoir été bien accueillie. "Nous venons partager le gâteau avec eux, constate Rivka. Ils pourraient nous rejeter. Au lieu de cela, nous n'avons rencontré que des anges."
LA "montée" des Zerbib est largement mue par des motivations religieuses."Traditionaliste" mais pas orthodoxe, le couple estime pouvoir mieux pratiquer sa religion en Terre promise. "En France, ce n'était pas toujours simple de faire shabbat. J'adore la Savoie et la Haute-Savoie, mais allez manger casher là-bas !", remarque Itshak.
La famille n'a pas fui son pays, elle a choisi Israël. Nuance. A l'entendre, le regain d'antisémitisme prêté à la France n'a que peu compté dans sa décision. "Le climat commençait cependant à devenir pesant,concède Itshak. J'ai eu la chair de poule lors d'une manifestation de jeunes beurs à Nice. Ils criaient : "Europe poubelle, les juifs dans votre pays." Je me suis dit que si on pouvait exprimer dans la rue une telle haine, c'est que quelque chose avait changé. Depuis notre installation, ce que j'entends ici sur les actes antisémites en France me conforte simplement dans l'idée que j'ai bien fait de partir."
Har Homa est un quartier de colonisation. Construit dans la zone annexée en 1967, il fait, depuis, l'objet d'une dispute territoriale et de violences répétées. Les Zerbib affirment ne pas être trop affectés par la peur des attentats. Ils évitent cependant de prendre le bus. Itshak et Rivka balaient d'un sourire les questions d'actualité. "Nous ne faisons pas de politique,insiste le mari. Mais je suis las d'entendre qu'il y a six millions d'oppresseurs juifs et un milliard d'opprimés arabes." Quant à Rivka, elle montre volontiers des fouilles qui ont mis au jour un bain de l'époque hébraïque comme témoignage des droits historiques des juifs sur cette terre. Lui s'est inscrit à la mishmar ezrakhi, la "garde civile". Il s'entraîne au tir et part régulièrement effectuer des rondes de nuit. Son fils aîné sait qu'il devra bientôt effectuer ses trois années de service militaire.
Les parents d'Itshak et Rivka, qui étaient réticents au départ de leur descendance, envisagent aujourd'hui de les rejoindre, sitôt à la retraite. Ils passeront au moins six mois de l'année en Israël, afin de se rapprocher de leurs petits-enfants. Ils sont en quête d'un pied-à-terre. Ils ne sont pas les seuls. A Ashdod, au bord de la Méditerranée, le front de mer se bétonne peu à peu. Les panneaux sont écrits en hébreu et en français. Sur l'un d'eux, un slogan : "Se sentir enfin chez soi."
Haviv Cohen est agent immobilier. La société pour laquelle il travaille met en vente un programme de 120 appartements. "La moitié a été achetée par des Français", assure-t-il. Depuis trois ans, les touristes habitués à fréquenter cette station balnéaire investissent désormais dans la pierre. Le prix abordable de ces résidences, la baisse du shekel par rapport à l'euro expliquent en partie cet engouement. Mais il y a également l'envie d'aider un pays cher à sortir de la crise et celle de se ménager un havre sur place, "au cas où". "Cet achat massif d'appartements en Israël n'est pas anodin, de même que le fait que 40 000 juifs français soient venus en vacances ici cet été. Clairement, ils viennent voir ce que cela pourrait être. La France devrait se poser des questions", insiste Léon Rozenbaum.
Parmi les migrants, l'Agence juive distingue deux groupes : les enfants de la deuxième génération des rapatriés d'Afrique du Nord et les pratiquants, traditionalistes ou orthodoxes. Si le décompte des arrivées est tenu précisément, les statistiques des retours en France restent en revanche floues.
Marion Kujas émarge dans cette catégorie nimbée de mystère statistique. Dans un café de Paris, cette jeune femme de 29 ans raconte son séjour en Israël, de 1998 à 2002. "Je ne regrette pas ces années là-bas, mais j'ai pris la décision de rentrer", explique-t-elle. La voix est posée, les idées claires. Son retour est tout sauf un constat d'échec. Simplement la fin d'une étape, d'un "passage qui l'a fait évoluer." "Je suis perplexe sur certains départs précipités, poursuit-elle. Il faut être assez préparé."
Fille de commerçants du 16e arrondissement de Paris, la jeune ashkénaze passe son bac dans le prestigieux lycée Janson-de-Sailly avant de se lancer dans des études de droit puis d'archéologie. En dehors de quelques repas de fête, la famille n'est guère pratiquante. Elle n'est pas non plus travaillée par l'idéal sioniste. Les grands-parents, venus de Pologne dans les années 1920, ont été cachés par des Français durant la guerre. Les parents ont réussi dans ce pays. Dans les quartiers bourgeois de la capitale, l'antisémitisme est forcément moins ressenti que dans les banlieues dites "sensibles". Les insultes des jeunes beurs y résonnent de manière lointaine. Un jour, pourtant, Marion décide de partir.
Enfant, elle a passé plusieurs vacances en Israël. "Mon premier souvenir, quand j'avais 8 ou 9 ans, c'est le parfum des fleurs d'oranger, raconte-t-elle. Ce pays me plaisait par sa joie de vivre, son mélange entre Orient et Occident." L'année du bac, elle décide de faire son alya. "C'était une envie adolescente de changer", poursuit-elle. Ses parents s'opposent à ce qu'ils estiment être une foucade, mais s'inclinent quand, licence en poche, la jeune fille réaffirme son ambition.
Marion débarque à Jérusalem en octobre 1998. Elle apprend la langue. "Je me suis sentie vraiment israélienne le jour où j'ai pu m'engueuler avec quelqu'un en hébreu." Elle loue un appartement avec une autre Française, achète un lit, une étagère pour ses livres. "Nous mangions dans des assiettes posées par terre", se souvient-elle. Avec le soutien financier de ses parents, elle suit une formation d'éducatrice spécialisée et trouve un emploi dans un centre pour handicapés. Mais le travail est pénible, les journées à rallonge, le salaire proche du smic local. En août 2000, elle quitte son travail et connaît une période de déprime jusqu'en mai 2001. La jeune fille s'installe ensuite à Tel-Aviv, "plus laïque". Elle trouve un emploi dans une imprimerie. En décembre 2001, son employeur lui propose de renouveler son contrat. "Je ne savais pas si j'avais envie de continuer", poursuit-elle. Suivent deux journées à pleurer, et une décision, irrévocable. "Je me suis dit que j'avais fini ma période en Israël. La vie était dure. Le salaire ne me permettait pas d'avoir la qualité de vie que j'avais en France. Et puis j'avais commencé à répondre aux questions sur les raisons de mon départ." Elle annonce la nouvelle à ses amis. "Ils étaient déçus, mais se sont gardés de me donner leur avis. Ils savaient que ce genre de chose est une démarche personnelle."
Mars 2002. Marion Kujas rentre à Paris. Et tarde à retrouver sa place. "C'était un sentiment bizarre, j'étais chez moi et pas chez moi, reconnaît-elle. J'étais en décalage total. Je découvrais le "Loft" et la télé-réalité. Je ne comprenais pas. Des expressions en hébreu me venaient, tout un vocabulaire que je ne pouvais plus partager."
La jeune femme tire un bilan lucide de son séjour. "Je n'étais pas prête à faire mon alya, mais je ne regrette surtout pas cette expérience enrichissante." Ses convictions politiques ont évolué pendant ces quatre années. "Quand je suis partie, j'avais des idées très à gauche sur le conflit au Proche-Orient. J'ai changé. Je trouve que les médias français ont une vision faussée qui ne correspond pas à ce que j'ai vécu là-bas. La souffrance des Israéliens, on ne la sent pas." Aujourd'hui, Marion Kujas sait ce qu'elle est : "Une Française attachée à Israël."
Benoît Hopquin
Le Monde
Par Toufiq (Toufiq) le lundi 04 octobre 2004 - 19h31: |
bonjour a tous.
d'un point de vue philosophique ,anthropologique,culturel et humain,wensou a tout a fait raison.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 04 octobre 2004 - 18h55: |
Henri, je ne te dis pas continue a rever mais on ne sait jamais que meme les reves se realisent si la personne qui a ce reve a une foi inebranlable.
"Il faut croire pour bien voir" voici mon proverbe. La foi crait la volonte et la paix.
Par Mena (Mena) le lundi 04 octobre 2004 - 18h44: |
A RFI et au « Monde », les chefs disjonctent, la troupe grogne (info # 010410/4) [Réinformation]
par Luc Rosenzweig, en Haute-Savoie © Metula News Agency
La célébration, si on ose dire, du 4ème anniversaire du déclenchement de la seconde Intifada a donné lieu dans la presse française à une série de dérapages, dont deux sortent de l’ordinaire, hélas si banal, du « Israël bashing [1] » communément pratiqué dans les médias hexagonaux. Personne ne sera, hélas encore, surpris qu’ils aient pour cadre deux fleurons mondialement connus et naguère respectés du paysage médiatique français : Radio France Internationale (RFI) et « Le Monde ». Ce qui, en revanche, est nouveau et intéressant, c’est que les vilenies commises par les hiérarques de ces institutions ont provoqué des remous dans le bas peuple des rédactions qu’ils dirigent. Ils ont, comme on dit dans mes montagnes, tant chargé la mule de marchandise judéophobe que les soutiers de l’information ont trouvé que cette fois-ci, la mesure était comble. Et l’on fait savoir.
Monsieur Alain Ménargues n’est pas un perdreau de l’année dans le monde des journalistes qui font l’honneur au Proche-Orient de s’intéresser à lui. Il fut, pendant plus de dix ans, le correspondant de Radio-France à Beyrouth, où il était comme un poisson dans l’eau dans le monde et le demi-monde de la barbouzerie internationale, qui grouillait, dans les années 80, dans la capitale libanaise. Un correspondant doré sur tranche, d’ailleurs, puisqu’au grand dam de ses collègues moins bien lotis, il touchait d’énormes primes de « risque » à se promener entre le Saint-Georges et les diverses ambassades et antennes des potentats arabes et des groupes terroristes palestiniens, avec qui il était copain comme cochon.
Dans les loisirs que lui laissait son activité radiophonique, il arrondissait ses fins de mois par quelques activités lucratives dans le domaine de la publicité et du transport maritime. Syndicaliste FO, tendance RPR barbouzarde et saddamite, il fut récupéré par le très juppéiste Jean-Paul Cluzel, président de RFI et en est devenu tout récemment le directeur de l’information. Il est donc le chef de chorale de cette « Voix de la France », financée à 100% par le Quai d’Orsay, donc par le contribuable.
Alain Ménargues était jeudi 30 Septembre dans les studios de LCI pour faire la réclame de son livre tout chaud sorti du four s’intitulant « Le Mur de Sharon ». Pas besoin d’un dessin pour expliquer que ce bouquin, consacré à la clôture de sécurité, est un pamphlet israélophobe de la même veine que son factum précédent, où il prétendait que des unités israéliennes ont mis la main à la pâte et au couteau pour prêter main forte aux phalangistes libanais massacrant les Palestiniens à Sabra et Chatila.
Monsieur Ménargues a tranquillement affirmé sur LCI qu’Israël est « un Etat raciste », ce qui a provoqué une réaction offusquée de la société des journalistes de RFI, qui estime que « ces propos à l’emporte-pièce ne sont d’aucune aide pour comprendre cette région et (qu’) ils nuisent à la crédibilité de RFI ». Tous ceux qui écoutent régulièrement cette antenne conviendront que la rédaction de RFI n’est pas un nid de sionistes militants et que la ligne éditoriale de cette radio relative au conflit du Proche-Orient est plus celle du « Monde diplomatique » que celle du « Jerusalem Post ».
Cette motion de défiance envers Alain Ménargues est donc un événement exceptionnel dans l’histoire de cette institution, et devrait, en bonne logique, avoir des conséquences sur la carrière de ce dernier. Mais peut-on encore parler de logique dans un pays où le Pied nickelé Didier Julia et le benêt des Alpes Michel Barnier, tous deux membres de l’Union pour une Majorité Populaire (UMP), se font des croches pieds sur le tapis irakien ? Il y a fort à parier que la « rue arabe » du Quai d’Orsay, dont Ménargues est un proche comme l’autre « vedette » de la station, l’ami d’Arafat Richard Labévière, fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son poulain radiophonique.
Au « Monde », chacun sait que la page « débats » est l’enfant chéri du directeur de la rédaction Edwy Plenel, qui en a fait un instrument d’accroissement de sa « surface » médiatique, et de clientélisme intellectuel sans rivage. Gérée au quotidien par Michel Kajman, dont les velléités de résistance à la « furia pléneliana » se traduisent par des colères, d’autant plus violentes qu’elles sont brèves et suivies d’un repentir piteux, qu’elles ont servi, entre autres, à faire monter en puissance le meilleur ami de Plénel, l’inénarrable Dominique de Villepin.
Dans l’édition du 28 septembre, fait exceptionnel, il y a un démarrage, en « une », d’un article de la page « Débats » ; celui d’un article de Freddy Raphaël, professeur à Strasbourg, dont la notoriété honorable mais modeste, ne justifie en rien qu’on lui fasse cet honneur. Il permettait seulement à Kajman et Plenel de faire un titre choc, piqué au détour d’un raisonnement de Raphaël : Le « négationnisme » d’Ariel Sharon. On a bien lu : il ne suffit pas de stigmatiser régulièrement le Premier ministre d’Israël comme massacreur impitoyable de Palestiniens sans défense, il faut en plus lui coller l’étiquette infamante de faurissonien négateur de la Shoah. Car ceux, ils sont nombreux, qui n’auront lu que le titre du papier de Raphaël, avant de passer à la seule page intéressante de ce grand journal, le Carnet du jour, ne sauront pas, qu’en fait, Raphaël s’en prend seulement à l’appel de Sharon invitant les Juifs de France à faire leur alya [1]…
Ayant malencontreusement évoqué « l’entreprise négationniste » d’Ariel Sharon pour lui reprocher de passer à la trappe les belles paroles philosémites de Chirac au Chambon sur Lignon, le professeur alsacien donnait à Plénel le prétexte idéal pour donner libre cours à sa folie anti-israélienne. On notera l’hypocrisie des guillemets, ce parapluie des faux-culs, enserrant le gros mot « négationnisme ».
Il ne fallait pas compter sur la société des rédacteurs du « Monde », majoritairement contrôlée par les fidèles d’Edwy Plénel, pour sortir un communiqué semblable à celui de RFI, alors que le dérapage journalistique est tout aussi grave, sinon plus que celui de Ménargues. Néanmoins, de manière plus feutrée, mais tout aussi nette, on a pu enregistrer du côté de la rue Claude Bernard quelques signes de désapprobation de cette ignominie journalistique, qui ont amené, les jours suivants, à publier deux « contre points de vue », qui mettent explicitement en cause cette manipulation dégueulasse. On dit, à Paris, qu’Edwy Plénel est plus proche de la sortie que de l’augmentation, en raison principalement des résultats catastrophiques de sa gestion rédactionnelle du « quotidien de référence ». Ce n’est pas une raison pour passer ses nerfs sur le pauvre Arik.
Notes de la rédaction:
[1] "Israel bashing" : En anglais frapper su Israël, le dénigrement systématique de l’Etat d’Israël, largement pratiqué dans une grande partie des médias français.
[2] Alya : Terme israélien, littéralement de l’hébreu montée, signifiant l’émigration des juifs vers Israël.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 04 octobre 2004 - 18h39: |
Chere Deesse de la beaute (Aphrodite) voici mon adresse electronique.
mirodirect@aol.com
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 04 octobre 2004 - 18h33: |
Mon cher Douda, merci pour ta clarirfication, mais puisque le gouvernement s'est declare appartenir au monde Arabe comment peut-on le contredire."Eli Yaamel Bidou Maikidou"
Par Aphrodite (Aphrodite) le lundi 04 octobre 2004 - 15h40: |
Bonjour,
svp je cherche a entrée en contacte avec Emile Tubiana.
g lu un de ses poemes sur ce site, et je voudrai avoir son autorisation pour le copié et le mettre sur un site, ainsi je pourrai le partagé avec mes amis.
merci d'avance.
aphrodite.
venus_1252004@yahoo.fr
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 04 octobre 2004 - 17h44: |
Slim, Allah Iozek, Kima azitni. Barakalah OuFik
Khouk,La graine d'Ifrika.
Par Slim (Slim) le lundi 04 octobre 2004 - 14h18: |
Ya Khouna l'Aziz Emile:
je suis d'accord avec toi, car personellement, je connais des histoires comme celles que nous a racontes Annie Boukris. Si je les connais, c'est par ce que ma famille en Tunisie m'en a parle. Le chercheur Washingtonien a pu avoir des entrevue avec seulement tres peu de personnes. Il faut dire aussi que souvent, quand une personne aide une autre ou bien lui sauve la vie, ce n'est pas pour en parler plus tard. Ceux qui aident sans aucune arriere pensee le font par humanisme et amour, et non pas pour en parler au monde entier apres. a mon avis, Mr. Sotloff aura enormement de peine a recueillir plains de temoignages, car souvent ceux qui ont ete temoins de ces evenements et qui a l'epoque etaient adultes, ne sont souvent plus parmi nous, et s'ils n'avaient pas parler de ces evenements, alors, ces histoires seront enterres avec eux. \
Pour notre ami La Douda, je suis d'accord mon cher, Ihoudi walla Mislim, ettounsi dima Tounsi, que cela plaise aux autre ou non. Kaskaslou Yirjaa l'Aslou
Par Bekhor (Bekhor) le lundi 04 octobre 2004 - 14h04: |
Cher Suggest1,
Tu as raison d'invoquer ton intellection et de soulever que l'actuelle ville de Livourne s'appelait dans l'antiquité "LIGORNO" puis plus tard son nom s'est transformé en Livorno.
C’est tout à fait vrai.
Mais cela ne change en rien mon récit sur la "BARANIA".
Car le nom de Livorno date depuis plusieurs siècles, bien avant l'arrivée massive des livournais en Ifriqiya (Tunisie)
Secondo on ne dit pas en judéo arabe "LIGUORNI", mais "Gueurni" grande nuance.
Donc, respectons nos grands-mères, qui elles savaient un peu plus que nous, et étaient beaucoup plus concernées que nous.
De mémoire de ma grand-mère c'était « la version », ne nous faisons pas des faussaires de l'histoire
Mais venant de ta part, « affirmer sûrement » que ce que je dis est faux est une grave erreur, te connaissant et connaissant ta franchise je met cet égarement sur le compte de ta spontanéité.
Contrairement à toi, je ne dis pas, que ce que tu insinue est faux, ta version n’est pas du tout impossible, mais il faudrait être sur que ta variante est la bonne. (Cela, c’est une autre paire de manche), espérons savoir un jour la version réelle.
En tous cas, merci quand même d'avoir soulever cette énigme.
Victor Cohen.
Par Douda (Douda) le lundi 04 octobre 2004 - 11h46: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Qui est Qui ? En Tunisie ...,
Cher Emile et Cher Slim,
Permetez un léger désaccord de la part de votre serviteur, car il est des lieux communs auxquels il semble nécessaire de tordre le coup, car ils sont réducteurs, si ce n’est preuve d’un manque de culture.
Certains on pris les mauvaises habitudes de qualifier du terme “Arabes”, ceux de confession
Musulmane, et de “Juifs” ceux de confession Israélite, alors que ce sont avant tout des Tunisiens qui furent au cours des siécles, influencés par de nombreuses cultures : Phénicienne, Hébraïque, Romaine, Germanique, Byzantine, Arabe, Turque, Italienne, Française ... etc ...,
La Religion ne désignant pas spécifiquement un seul peuple, mais un ensemble de peuples.
Non chers amis, vouloir réduire les Tunes au terme d’Arabe ou de Juif, c’est quelque part faire fie de toutes les richesses culturelles accumulées, ainsi que d’une inclination naturelle chez les Tunes, à une ouverture totale vers, l’exterieur et le monde des échanges.
Si 5% des Tunes ont des ancêtres Arabes, 14% ont des ancêtres Ottomans, pour ce qui est des Hébreux
par rapport aux israélites, et du reste, on ne sait pas !
Toutes les nations ont connu des alternances d’obscurantisme et de lumières, commandées par la
BouleItik du moment, mais nous ne devons pas nous plaindre, car chez les Tunes, les periodes de
lumière ont de loin dépassé celles de ténèbres, autrement Tynes ne serait plus “Le pays où il fait bon de vivre”.
Voilà pour ce qui est de la sémantique.
De bonnes Fêtes, une bonne Santé, ...et..., de bons Kifs...,
Wnessou El Douda
Par Suggest1 (Suggest1) le lundi 04 octobre 2004 - 10h20: |
Bekhor écrit ???
« Leurs coreligionnaires juifs "TOUENSA" (locaux) qui étaient là en Tunisie bien avant eux, appelèrent les juifs livournais les « BARRANI » « les étrangers », puis plus tard, on les appela « LES GRANA » « Gorni » allusion aux« Grana » mot dérivant du mot « Gueurn» « piment piquant », insinuant que ces nouveaux arrivants étaient orgueilleux, arrogants, méprisants et redoutables en affaire ».
Non ,FAUX ...! , " GUEURNI " vient de Ligueurn nom ancien de Livourne. Voir certains atlas surtout anglais.
D'où Ligueurni qui vient de Livourne puis Gueurni...!
Suggest1