Par Albert (Albert) le jeudi 07 octobre 2004 - 17h23: |
Parole d ‘ Honneur.
Paris le 16/09/2004.
Passe le 7/10/2004. ADRA.
Parole verbale donnée,
toujours tenue,
souvent sous l’honneur,
autrefois dans les chaumières
Sans papier, ni signature.
Parole donnée, écrite
Sur des parchemins jaunes et vierges
Aujourd’hui, mais souvent mal respectée.
L’homme évolue.
Sa parole régresse.
L’honneur est foutu.
L’escroc progresse.
Par Albert (Albert) le jeudi 07 octobre 2004 - 16h37: |
‘….Hier, j’étais une belle et entière aubergine.
Le soir, ma maîtresse m’a coupée en deux.
M’a farcie de part et d’autre.
Puis elle m’a introduite entre deux feux
Dans un four bien chaud.
J’ai cuit et au bout de quelques minutes
M’a sortie toute chaude, fumante.
Quelle sort m’a t’elle réservée… ?’
‘….Ma petite aubergine chérie,
Ne te lamente pas trop car là où tu iras
Tu auras moins chaud…. ! Tu n'as pas à en rougir..!'
Par Albert (Albert) le jeudi 07 octobre 2004 - 16h09: |
Tout à l'heure, je vous découvre le haut...
Mhamar.
Par Lucia (Lucia) le jeudi 07 octobre 2004 - 03h58: |
Cher Meyer, j'ai bien aime le detail des Nobel 2004. Comme
dit dans la rubrique Accueil de Harissa "khamsa" sur les
Israeliens et les Americains. N'y a-t-il personne d'autre qui
a recu un Prix cette annee??? de quoi etre fiers. Lucia
Par Lapid (Lapid) le mercredi 06 octobre 2004 - 22h15: |
Une autre idee pour protester contre la diffusion de "Porte du soleil", le faire directement sur le site du CSA (Conseil superieur de l'audiovisuel) a l'adresse suivante :
http://www.csa.fr/outils/contact/contacteznous_formulaire.php
ou simplement cliquer sur
ecrire au CSA
soyez nombreux a reagir et ecrire
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Ci-joint la reponse a mon email de l'assistante parlementaire du vice-president du groupe UMP Claude Goasguen :
Cher Monsieur,
Claude GOASGUEN a bien reçu votre mail et vous en remercie.
J'ai le plaisir de vous informer que Claude GOASGUEN a transmis aujourd'hui
une lettre au Ministre de la culture à ce sujet, dans laquelle il lui fait
part de son étonnement, des inquiétudes et de l'indignation de nombreuses
personnes.
Il est en train de préparer également une question écrite sur ce même sujet,
ainsi qu'une lettre au Président du CSA.
Salutations distinguées.
Sophie BARNIAUD
Assistante parlementaire de
Claude Goasguen,
Ancien Ministre,
Député de Paris,
Vice-président du groupe UMP
tél. : 01.40.63.63.45
fax : 01.40.63.63.53
www.claude-goasguen.org
Par Edmond (Edmond) le mercredi 06 octobre 2004 - 21h40: |
Vers la République anti-Semite
Arte va diffuser jeudi et vendredi prochain le film du réalisateur égyptien Yousry Nasraliah, « Les portes du soleil ». Quelles que soient ses qualités cinématographiques, le jeu des acteurs, les dialogues, la mise en scène, les couleurs, la musique, les décors, les costumes, ce film est une monstruosité antisémite et un faux historique.
http://www.objectif-info.com/Antisem_france/republique_antisemite.htm
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Empêcher la diffusion d'un libelle de haine antijuive sur ARTE
http://www.upjf.org/documents/showthread.php?threadid=8295
de JP
URGENT: UNE IDEE D'ACTION CONTRE LA DIFFUSION DES "PORTES DU SOLEIL" SUR ARTE
Jean-Marc Morandini anime, sur Europe 1, tous les jours du lundi au vendredi de 10h30 à midi, une émission sur la télé au cours de laquelle les gens réagissent à propos des émissions diffusées ou sur le point d'être diffusées.
Pour réagir au sujet du film diffusé par Arte les 7 et 8 octobre (voir PJ), n'hésitons pas à inonder le répondeur de son émission 01 42 32 42 32. Commençons dès aujourd'hui, car s'il reçoit un très grand nombre d'appels, il en parlera forcément dès demain, sélectionnera sans doute quelques appels qui permettront de faire enfin entendre notre voix.
Il est également possible d'appeler au cours de l'émission de vendredi matin au 01 42 32 15 15 pour réagir en direct et passer le message à l'antenne.
JP
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 06 octobre 2004 - 21h30: |
À QUI PROFITE LE CRIME ?
Par Albert Soued, www.chez.com/soued - le 5 octobre 2004
Cette question m'a été posée ingénument par ma voisine lors d'un colloque à Bruxelles sur "l'Europe face au terrorisme- défis et solutions", question à laquelle nous allons essayer de répondre.
Y a-t-il crime d'abord ?
Sous la pression du lobby des pays arabes et islamiques qui compte 53 membres à l'Onu, cette organisation n'a pas réussi à définir les actes de terrorisme comme des actes criminels. Elle a été incapable de qualifier comme crimes les tueries aveugles d'innocents, à la bombe suicide ou à la voiture piégée, malgré le fait que ce processus semble en plein développement mondial et qu'en dehors des morts, il laisse des séquelles traumatiques importantes dans la population visée.
Relayée par les médias arabes et occidentaux, la propagande des responsables terroristes a pour but de "victimiser" les assassins, les présentant auprès de l'opinion publique comme de pauvres opprimés qui se révoltent. Le problème qui n'est pas mince est de rétablir la vérité, en essayant de cerner "ceux qui les ont appauvris et ceux qui les ont opprimés".
Un exemple précis illustrera notre propos. Récemment une amie a rédigé un poème poignant autour d'un adolescent palestinien bardé d'explosifs qui allait se faire sauter et qui s'est fait prendre par un soldat israélien qui a réussi à lui faire enlever sa ceinture, sans dommage. Le poème était dédié au jeune héros d'une image photo qui a fait le tour du monde. Mais qui est en fait le véritable héros? Celui qui allait tuer un grand nombre d'innocents en se suicidant ou celui qui a réussi à obtenir un heureux dénouement, sauvant des dizaines de vies humaines ? Le photographe de presse montrant un jeune homme frêle et apeuré, en train de se dénuder devant un soldat baraqué et armé, ainsi que la poétesse en herbe sont tous les deux des victimes "bien pensantes" de la propagande terroriste et islamiste.
L'arrière plan du tableau de la terreur
Au Moyen Orient deux pays au moins sont en concurrence pour la prééminence idéologique en Islam sunnite, l'Egypte et l'Arabie Saoudite. Considérée comme modérée, l'Egypte a su juguler ses extrémistes, les Frères Musulmans. Contenus dans ce pays, ils se sont répandus partout au Moyen Orient et dans le monde prêchant les doctrines subversives de Sayed al Qoutb et de H'assan el Banna (1).
Le cas de l'Arabie est différent. La doctrine wahabite (2) prônant le retour à l'Islam originel, pur et dur, est née au sein de la famille dirigeante, celle de la tribu al Saou'd (cette doctrine est appelée salafiste, ou celle de la famille fondatrice, au Maghreb), il y a déjà plus de deux siècles. La création d'un état saoudien par les anglais et l'argent du pétrole ont donné à cette doctrine extrémiste l'élan nécessaire et en l'espace d'un demi-siècle, elle a été diffusée par les dizaines de milliers d'institutions créées à travers le monde, mosquées, madrassas (écoles coraniques), centres de soins et dispensaires, centres culturels…De plus l'Arabie Saoudite finance le chômage, la retraite et les œuvres sociales des cadres égyptiens du journalisme, du barreau, des médecins, c'est dire qu'elle contrôle l'intelligentsia d'Egypte.
Voilà les deux principaux courants de pensée et d'activisme islamique qui se sont développés depuis la dislocation de l'empire ottoman en 1917. Leur but est de rétablir un califat, puis de répandre l'Islam dans le monde par la voie du Prophète, le Jihad, la lutte. Vaste ambition et vaste programme.
Psychanalyse du terrorisme
Le terreau arabo-islamique qui donne naissance à des terroristes est fait de sentiments d'humiliation et de frustration.
L'humiliation est le corollaire du double sentiment d'échec collectif et individuel. Sur le plan de la nation arabe, il est vrai que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, seul le Moyen Orient est en régression économique dans le monde, provoquant un immense chômage chronique. Les raisons principales de cet échec ont été recensées par les experts de l'Onu (3), un régime politique autoritaire, souvent une dictatures militaire bafouant les droits de l'homme et faisant fuir vers l'étranger les rares cadres qualifiés, la corruption des élites, l'investissement dans l'armement et des guerres inutiles, le statut inférieur de la femme…L'hostilité des masses qui en découle a été canalisée par leurs dirigeants contre les pays occidentaux, traités de colonialistes ou d'impérialistes, et contre Israël, traité d'usurpateur de terres arabes (4). Étant devenus la source des malheurs arabes, ces pays sont dès lors traités comme des ennemis.
L'humiliation personnelle vient d'un milieu familial où la figure du père est dominante, voire écrasante. La tyrannie du père qui accumule tous les pouvoirs de la famille enlève toute identité à la progéniture, souvent nombreuse et sans écoute. Cette perte d'identité individuelle, associée à des perspectives nationales sombres est propice à la dépendance idéologique. D'autant plus que la religion n'invite pas au libre-arbitre ou à la responsabilité individuelle.
Aujourd'hui on ne peut pas parler d'un arabe de la rue ou d'un palestiniens sans dire qu'il est "humilié". Même le président Bush, lors d'une allocution le 21/9 à l'Onu, a demandé à Israël de cesser d'humilier les Palestiniens, sous prétexte qu'ils attendent trop longtemps aux postes de contrôle ou qu'on commence à fouiller les femmes. Le lendemain de cette adjuration une Palestinienne se fait sauter à Jérusalem et le surlendemain deux terroristes dont une femme se sont fait sauter dans des bus à BeerShevaa' provoquant une vingtaine de morts, des dizaines de blessés et des centaines de traumatisés. Qui humilie qui ?
Quant à elle la frustration est à la fois matérielle et sexuelle.
Devant les écrans de télévision, les masses arabes sentent qu'elles n'ont aucun espoir d'accéder au mieux être atteint par les Occidentaux ou les dragons asiatiques. Le succès du minuscule Israël dans de nombreux domaines, au milieu de la masse arabe, est comme un couteau dans une plaie béante, au lieu d'être un stimulant de progrès. L'incapacité de faire est frustrante.
Sur le plan sexuel, l'homme est élevé dans le mépris de la femme (5). La polygamie des plus riches, la sélection prénatale des garçons qui se développe, l'incapacité de payer la dot laissent les jeunes gens sans chance de trouver une partenaire, vivant sans amour, sans espoir. Les uns sombrent dans l'homosexualité, les autres dans la pureté ici bas et l'illusion d'avoir 72 vierges rien que pour eux dans l'au delà. D'une façon générale, la femme réprimée et violentée, sinon violée, et l'homme n'ayant pas la chance d'assouvir ses désirs sont les victimes de choix des recruteurs de terroristes. Ces candidats au suicide sont tous des bourgeois et leurs recruteurs n'envoient jamais leurs propres enfants au charbon.
Pour illustrer notre propos, nous reprenons ici un entrefilet du journal le Monde de ce jour à propos de l'Afghanistan: "Vedette d'un court-métrage primé au festival du cinéma, organisé par un journal féminin, Soraya 21 ans, n'aura pas vécu assez longtemps pour recevoir et savourer son prix. Elle a été tuée par son mari, il y a 3 jours. Il lui avait pourtant donné l'autorisation de se produire, mais il n'a pas supporté de la voir jouer le rôle d'une femme menacée d'expulsion par sa belle famille, si elle mettait au monde une 4ème fille…et qui se suicide, après avoir accouché d'une fille…"
L'humiliation et la frustration mènent aux solutions extrêmes offertes sur un plateau par les recruteurs du terrorisme islamique. Récemment on nous a montré à la télévision un Palestinien à la morgue devant la dépouille de son frère tué au Jihad, On pouvait s'attendre à ce qu'il pleure ou qu'il soit triste, mais il dit en riant "il nous a fait un cadeau… en partant au paradis".
L'idéologie et les méthodes terroristes
L'idéologie terroriste est révolutionnaire et quasi messianique (6).
D'après l'Islam originel les chrétiens et les juifs sont des infidèles qu'il faut convertir à la vraie foi ou traiter comme des citoyens de seconde zone, payant capitation et soumis à des règles humiliantes. En dehors de cette alternative se trouve la mort par décapitation. Voilà l'explication du sort des otages capturés un peu partout, à la manière des tribus arabes du 7ème siècle: ils doivent choisir entre la conversion, la rançon (vu l'impossibilité provisoire de les transformer en dhimmi) ou la mort.
Les mœurs occidentales libérales sont considérées comme décadentes. Ainsi par exemple, le parlement turc était prêt à punir de prison l'adultère, première étape avant le retour à la lapidation d'antan. Un jour j'ai offert un café à un artisan-peintre maghrébin dans un bistrot du coin où sévissait quelques poivrots. Cet homme est sérieux et consciencieux. Se sentant en confiance, il me dit en me montrant les gens éméchés "dès que j'ai amassé un peu d'argent, je reviendrai au bled, je ne laisserai pas vivre mon fils dans cette société décadente et je suis sûr que vous pensez comme moi…"
À moins de détruire l'Occident et de le remplacer par la "oumma", la nation musulmane. Comme l'Occident est décadent, pour le détruire, il suffit de le fragiliser davantage sur le plan psychique et sur le plan économique, et il s'effondrera comme un château de cartes.
La terreur c'est fait pour "terroriser". Quelqu'un qui est terrorisé ou traumatisé est fragilisé et peut adopter le point de vue de l'adversaire. Il n'y a même plus besoin de mettre des bombes dans les avions. Il suffit de téléphoner pour dire qu'il y a une bombe dans l'avion. Répétez cela plusieurs fois par jour dans plusieurs pays et pendant plusieurs mois et vous créez la panique dans les transports. Les terroristes utilisent la démocratie occidentale et la technicité dans les transports et les communications (portables, internet …) en les tournant à leur profit. Petit à petit, un peu partout, en créant des cellules autonomes d'adeptes endoctrinés et entraînés et en les multipliant, ils devraient être capables de détruire les communications occidentales et de là le tourisme et l'économie. Le sabotage des pipe-lines, les guerres civiles du Soudan, du Nigéria et du Caucase ont pour but de créer une pénurie de pétrole et de saper les économies libérales par des crises.
Cette révolution-jihad des terroristes sunnites a comme objectif simultané de déstabiliser progressivement les états arabes et islamiques existants (Jordanie, Arabie, Pakistan, Egypte…) et de s'emparer ainsi du pouvoir. Le Pakistan a déjà un arsenal nucléaire.
La révolution shiite d'Iran (et peut-être demain celle d'Irak) est messianique, l'Islam shiite attendant l'apparition d'un messie qui est caché. En 1979, Khomeini était supposé être un messie. Appelé Mahdi, cet homme providentiel doit transformer le monde, en le détruisant d'abord. Les imams d'Iran s'y préparent en développant des armes de destruction massive et des fusées de très longue portée. Ils sont relayés en Syrie par d'autres Shiites, les Assad alaouites et au Liban par le H'ezbollah, armé jusqu'aux dents de fusées et de missiles de toutes sortes, orientés vers Israël.
La révolution islamique sous forme de jihad est en marche. Réussira-t-on à l'arrêter?
Y a-t-il des solutions au terrorisme ?
Pour venir à bout d'un terrorisme classique à l'européenne (ETA, armée rouge…), il faut des moyens d'information et de noyautage, et du temps. Le succès est pratiquement assuré.
Pour venir à bout d'une révolution de "gens humiliés et frustrés", disséminés dans le monde entier et qui sont manipulés par des dirigeants sans scrupule ou des doctrinaires fanatiques, c'est beaucoup plus délicat. La réponse à la question initiale "à qui profite le crime ?" ne peut pas être claire. Il y a des mouvements en marche sous forme de nébuleuses et n'importe qui peut en prendre la direction à un moment ou à un autre. Nous avons cité des pays candidats.
La solution de l'apaisement ne peut servir qu'à faire gagner du temps à l'adversaire et à leurrer ceux qu'on veut défendre. La recherche des circuits financiers de la terreur et le gel des avoirs sont illusoires car on peut aisément les contourner. Le noyautage et l'infiltration des réseaux est un travail de très longue haleine.
La doctrine du président Bush n'est pas l'endiguement pratiqué vis à vis du communisme par ses prédécesseurs. Sa doctrine est à la fois préventive et offensive. Prévenir en attaquant les foyers dangereux (l'axe du Mal) et en favorisant l'installation de régimes "à velléités démocratiques" ou du moins favorables à l'Occident. Pour cela il faut encourager et financer des mouvements musulmans modérés, formellement opposés à la terreur et au totalitarisme. Encore faut-il trouver des candidats…
Nous ajouterons à cela qu'il faut informer et sensibiliser les populations en Europe des dangers mortels qui les menacent, au lieu de leur démontrer à l'inverse, à travers les médias, que les terroristes sont de "pauvres victimes de l'oppression capitaliste" et que les attentats-suicide sont des actes héroïques de gens désespérés. Ou simplement des "accidents".
Mais il est difficile de faire volte-face ou machine arrière quand on s'est engouffré dans la voie de l'apaisement et de la capitulation. L'affaire des journalistes otages en est l'illustration frappante.
Notes
(1) voir www.nuitdorient.com/n11.htm , www.nuitdorient.com/n1112.htm , www.nuitdorient.com/n226.htm
(2) voir www.nuitdorient.com/n231.htm , www.nuitdorient.com/n226.htm , www.nuitdorient.com/n2317.htm
(3) voir www.nuitdorient.com/n2210.htm
(4) le territoire israélien couvre une superficie de 21 000km2, soit les 4 millièmes des 22 nations arabes réunies.
(5) voir www.nuitdorient.com/n23i3.htm , www.nuitdorient.com/n1111.htm
(6) lire "La révolution des messies" – Albert Soued - (Harmattan 2000)
Par Albert (Albert) le mercredi 06 octobre 2004 - 21h27: |
HAZAK OU BAROUKH...
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 06 octobre 2004 - 20h47: |
Traditions de Souccoth, 2ème partie
Si la première partie de Souccoth ne m’avait pas laissé beaucoup de souvenirs spécifiques des traditions tunisiennes, la deuxième partie est au contraire assez riche et mérite une visite.
Le dernier jour de H’ol-Hamoé’d (les jours.. ‘non-fériés’, entre les 2 fêtes sacrées de Souccoth), c’est le soir de Hoshéa’na Rabba. C’est la Nbitta, où on veille toute la nuit à prier à la Synagogue. On disait que ce soir là, Dieu fermait le ‘Livre de la vie’ qu’Il avait ouvert la veille de Rosh Hashanna, pour ne le rouvrir que dans un an. Il fallait Lui adresser nos dernières sollicitations de meilleurs vœux et de pardon pour l’année qui débute.
Pour nous les adolescents, c’était plutôt un défi de veiller toute la nuit et de tenir bon jusqu'à la fin de la prière du lendemain. On essayait de passer cette nuit à faire la tournée des Synagogues du quartier.
Tout en participant aux ‘lectures’ traditionnelles, on dégustait des gâteaux et du café dans chaque synagogue visitée. En chemin, entre ces lieux de prière, nous tenions un peu compagnie aux boulangers ou bien, nous bavardions avec les marchands de beignets arabes. Ils se levaient très tôt pour préparer leur pâte et chauffer les fours pour la journée du lendemain. A l’aube, on finissait notre prière dans la grande synagogue de la Hafsia, je me rappelle la cérémonie des H’avattot, cette tradition où l’on se tapait (délicatement) sur le dos avec les branches de Arava. A la fin nous prenions ces branches avec nous, pour en faire ‘profiter’ ceux qui n’étaient pas venus à la synagogue, des passants et surtout nos mamans qui étaient rentrées à la maison, à l’aube pour préparer les plats de la fête de Simh’at Thora.
Si je me souviens bien de la Nbitta, dans la Capitale de mon adolescence, c’est plutôt le Sud de mon enfance qui revient pour me rappeler la fête de Simh’at Thora.
Ce soir là, on sortait tous les Sepher Thora hors des Heikhalot pour célébrer la lecture du dernier chapitre de la Thora en dansant. On fêtait en même temps celle du premier chapitre pour marquer qu’il n’y aurait pas de discontinuité ni relâche. Toute fin est aussi un début.
Nous admirions les grands, qui dansaient aisément avec ce lourd ‘coffret’ qui contient les rouleaux de la Thora. Il était couronné de Rimonim dorés et habillé de velours brodé. On nous prenait sur les épaules pour entrer dans la ronde des danseurs.. Cette ronde se répétait avec des interruptions, pour des prières et des chants, Sept Fois autour de la Teiva. C’étaient les Sheva-Hakaffot. Les femmes lançaient des sucreries et nous vaporisaient de parfums. Elles tenaient en main un bocal à long goulot (en argent ciselé et percé d’un petit trou au bout) qui contenait de l’eau de Cologne, du Ma-Zhar ou du Ma-Ouard. D’un geste généreux, elles dispersaient des gouttelettes parfumées, par-dessus de la tête des gens, en direction du Sepher Thora.
Le lendemain c’était la grande journée des ‘petits’, nous étions appelés, un à un, à ‘monter à la Thora’ (et sur un petit escabeau) pour lire, la première fois en public, quelques versets du Rouleau Sacré. Ces moments marquaient la fin de plusieurs semaines de préparations au Kettab avec le Rebbi local. Etant donné que personne ne savait quelle partie (3 versets) de la Parasha allait lui être achetée (aux enchères) par le papa, et que le Rouleau était écrit sans voyelles et sans séparation des mots, on devait apprendre toute la Parasha par cœur. Pour la fierté de la famille on devait savoir chanter sa ‘partition’ sans fautes, avec tous les Taa’mim et bien sur avec notre belle voix aiguë d’avant la puberté. Ce qui nous valait la bénédiction du papa et les baisers de la maman. Quelle joie et quelle fierté pour tout le monde! Aujourd’hui, j’ai une pensée tendre et un peu coupable envers toutes nos sœurs, et pour ce qu’elles devaient penser ce jour là de tous ces males, grands et petits.
Cela se terminait comme la veille, par les 7 rondes parfumées des ‘Sheva-Hakaffot’.
Pour certaines familles c’était aussi la fête des grands, la fête des H’atannim (mariés) d’un jour. Ceux qui avaient la chance de monter à la Thora pour la lecture du dernier chapitre, étaient appelés H’attan Bérakha, et ceux qui ont en reçu le premier chapitre étaient les H’attan Béréshitt. Ces heureux élus (qui avaient payé assez cher pour acheter ce privilège) invitaient le public de leur synagogue pour une célébration bien arrosée, après la prière. Les mets étaient prêts, depuis la veille à la maison et le candidat était connu d’avance, malgré le jeu du suspense de la vente aux enchères traditionnelles.
Avraham Bar-Shay (Benattia)
absf@netvision.net.il
Par Albert (Albert) le mercredi 06 octobre 2004 - 20h33: |
Paroles et mots en l’air.
Paris le 16/09/2004.
Passè le 6/10/2004.
Les mots que l’on se dit.
Les paroles qui blessent.
Les mots que l’on se confie.
Les paroles qui rassurent.
Les opinions qu’on partage
Et qui parfois nous divisent.
Promesses que l’on se fait
Aux coins d’un oreiller.
Rien que pour se dire, ‘je t’aime’
En pensant à l’autre.
Paroles, mots qui tombent souvent en désuète,
Vides de sens
A l’ombre de mon saule ennui.
Il ne reste plus qu’à espérer
Ou même à rêver que parfois
Le silence est beaucoup mieux
Que des confidences qu’on enterre
Sous le caveau du mensonge.
Ballout.
Par Albert (Albert) le mercredi 06 octobre 2004 - 20h28: |
ADHESION DE LA TURQUIE.
'...OUMEN YE DEKHLOU...OUEHNE NE KHERJOU...!'
'...Eux ils rentrent et nous nous sortons...'
Par Mena (Mena) le mercredi 06 octobre 2004 - 20h01: |
Plus jamais ! (1ère de 2 parties) (info # 010610/4) [Analyse]
par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Discerner, discerner et s’employer à faire la part des choses. Tous les actes de racisme et d’antisémitisme ne se ressemblent pas, ils diffèrent à la fois par leur violence et par la représentativité de leurs auteurs. Discerner encore, pour ne pas sombrer dans la banalisation du dol racial, dans l’accoutumance, qui accorderait la victoire aux racistes. Ne pas tomber dans l’amalgame, je veux dire, en aucun cas, ne répondre à la haine dirigée contre un groupe d’individus, en vertu de ses origines, de sa nationalité ou de sa foi – le racisme – par une contre haine dirigée contre un groupe d’individus pour les mêmes raisons.
Information : Témoigner, d’abord, avec rigueur puis essayer de comprendre pour aider les autres à pénétrer ce qui leur semble inaccessible. Et pour nous aider, nous les informateurs, se rappeler qu’il n’est aucun événement qui se produise sans raison.
Observer l’écrivain Alain Soral, demandant à cinq millions de juifs gazés de faire leur autocritique, c’est préoccupant. Sylvain Cypel, qui psychanalyse son complexe de Portnoy en imputant, imaginairement, au peuple dont il est issu la manie d’espionner ses amis. Préoccupant. Tout comme Edgar Nahum, dit Morin, attribuant, globalement, à ce même peuple des caractères ataviques démoniaques. Et l’Obs, qui montre les cadavres ensanglantés de Palestiniens, en affirmant, tout en sachant parfaitement qu’il transgresse la vérité, qu’ils ont été tués "par un obus tiré d’un char israélien". Cet "Israel bashing", comme l’appelle Rosenzweig, est hautement dommageable, en cela qu’il conditionne pour les siècles des siècles la haine du public, construite de toutes pièces sur un tissu de mensonges, absolus et dirigés, contre la nation d’Israël.
Mais les réactions internes de journalistes du Monde à la dernière folie de Plenel. Mais l’éditorial éclairé "Mystification" de Denis Jeambar, dans la dernière livraison de l’Express et la révolte de journalistes sans grades de RFI face aux égarements d’Alain Ménargues. Mais cette réaction d’intelligence, peut-être un peu encouragée par notre travail, de confrères français, qui ne sont ni antisémites ni anti-israéliens, et qui ne veulent plus cautionner d’aucune manière le vertige antijuif. La résolution de ces gens est remarquable ; leur insoumission à la marée brune déferlante constitue les exceptions qui entretiennent l’espoir.
Puis il y a ce qu’il faut commencer d’appeler le dysfonctionnement de la justice tricolore et du Ministère de la justice. On entre, avec le verdict de Nanterre – ne tenant aucun compte du libellé de la plainte – blanchissant Morin et Plenel d’un acte public d’antisémitisme caractérisé et mettant les plaignants à l’amende, de plein pied dans le domaine de l’inacceptable. Ca n’est plus ici l’affaire de particuliers, fussent-ils connus du public, c’est le début de l’effritement du mur de séparation républicain, censé protéger la société contre les excès qui la menacent. C’est aussi le cas, impliquant directement le garde des sceaux, décrit par les juristes Calvo et Calvo dans leur ouvrage "Le dossier Arafat" ; cas dans lequel la justice, multipliant les mesures arbitraires et discriminatoires, tarde à entendre les plaintes de Français juifs et décharge, a priori, Yasser Arafat des crimes de sang dont les victimes l’accusent. Qu’y faire, ces dysfonctionnements nous rappellent, à chacune de leurs manifestations, que pour la justice française, le capitaine juif Alfred Dreyfus est toujours, cent ans après les faits, coupable du crime de trahison au profit de l’Allemagne ? Bénéficiaire d’une grâce présidentielle, réhabilité mais judiciairement coupable.
Ensuite, il y a les actes d’antisémitisme officiels et semi-officiels. Ceux qui explicitent, comme la Ména l’a toujours soutenu, le rôle prépondérant de l’Etat français dans l’actuelle épidémie de peste antisémite. Là, il faut bien parler d’une chaîne de mesures, d’une dynamique homogène de la haine. Ainsi, l’agence de presse officielle AFP, qui édicte, dans une circulaire interne [1], que "le terme de colon peut ainsi être utilisé lors d’une attaque palestinienne contre une colonie." Qu’"il n’y en a pas d’autre qui soit satisfaisant, tant en français qu’en anglais". Quid "d’habitant d’implantation" et de "settler", demande la Ména ? La directive de l’AFP proscrit toutefois, avec un certain retard lourd de sens, l’emploi du terme "bébé colon", ajoutant, presque mot pour mot, l’explication fournie à l’époque par notre agence.
Un kamikaze palestinien ne tue pas "18 personnes dans un bus bondé". La formule aussi "est à proscrire", définit le commissariat politique dans ses directives. "Il faut lui préférer" - la formule passive, ça n’est pas le Palestinien qui tue, c’est l’attentat - "un attentat suicide a tué 18 personnes (…)".
Et qu’est-ce qui fait que les Français n’entendent parler que de la mort d’activistes palestiniens, autrement dit de civils palestiniens partisans d’une doctrine politique ? Que les chefs activistes appartiennent à la branche militaire [2] d’un mouvement radical palestinien, autant de violations de la langue française et des règles élémentaires de notre métier – lancer des Quassam à l’aveugle, sur une population civile procède-t-il d’une action militaire ? - au seul profit de la sauvegarde de l’image de personnes armées s’attaquant systématiquement à des civils juifs ? Bien, c’est que les dépêches de l’officine de propagande du Quai d’Orsay – après ces révélations, on ne peut décemment dénommer l’AFP une agence de presse et ses fonctionnaires aux ordres, des journalistes – proscrit également l’usage des termes "terrorisme, terroristes" et même "extrémistes" pour définir des actes de Palestiniens. Curiosité de la circulaire, ses auteurs mentionnent que "Yasser Arafat a lui-même utilisé le qualificatif de "terroriste" (même sur la note, c’est entre guillemets, on n’est jamais trop précautionneux, Ndlr.) pour les attaques menées contre des populations civiles à l’intérieur d’Israël".
Arafat peut dire terroriste, parlant de Palestiniens mais pas l’AFP.
Suite des aveux en forme de contradictions contenus sur ce document à usage, en principe, interne, l’AFP admet explicitement que : "(…) les organisations palestiniennes à l’origine de ces attentats (le Hamas et les brigades Al-Aqsa) [3] ont été ajoutées par l’Union européenne à sa liste des organisations terroristes et qu’elles figurent aussi sur la liste américaine". Si, pour l’Union Européenne, ces organisations sont bel et bien terroristes, pour l’agence officielle d’un Etat qui en fait partie, elles demeurent des "mouvements radicaux [4] palestiniens" et ses membres, des activistes, des activistes armés (c’est une nouveauté, ce sont des gardiens d’immeubles munis de Kalachnikov, en quelque sorte !) et des militants, quelle que soit l’action terroriste à laquelle elles se livrent. Pour couper court à toute interprétation confuse, l’agence d’information française a pré-établi par cette directive que le Hamas, les Tanzim, le Jihad ne peuvent en aucun cas, jamais donc, être qualifiés par elle d’organisations terroristes, dussent-ils faire s’écraser un 747 rempli de matières radioactives au cœur de Tel Aviv.
Les dépêches, issues de ces directives pour le moins scabreuses, sont tenues pour paroles d’évangile dans toutes les rédactions de France. Elles sont reportées sans susciter le moindre regard critique. Elles sont défendues par toute une caste de ramassent-crottes, comme si c’était au pays français lui-même, que des "Américano-sionistes" imaginaires voulaient s’en prendre.
Notes :
[1] Il s’agit d’une circulaire interne de l’AFP, dont le texte intégral sera publié et commenté dans un ouvrage écrit par des journalistes de la Ména. Sortie prévue : Printemps-été 2005.
[2] Militaire : Qui concerne l’armée, la guerre (Larousse).
[3] du Fatah de Yasser Arafat, ainsi que les Tanzim, le FPLP et bien entendu, le Jihad islamique, oublie de mentionner l’Agence France Presse, même lorsqu’elle ne parle qu’à elle-même.
[4] Mouvements radicaux palestiniens : Mouvements concernant la nature profonde des Palestiniens (Larousse).
Par Meyer (Meyer) le mercredi 06 octobre 2004 - 13h13: |
Le Nobel de chimie 2004 à deux Israéliens et un Américain
AFP | 06.10.04 | 12h41
Le prix Nobel de chimie 2004 a été attribué mercredi aux Israéliens Aaron Ciechanover et Avram Hershko et à l'Américain Irwin Rose pour leurs travaux sur la dégradation des protéines.Les trois chercheurs ont été récompensés pour avoir découvert, au début des années 80 "l'un des processus cycliques les plus importants de la cellule, c'est-à-dire la dégradation des protéines", a motivé l'Académie royale des sciences de Suède dans son communiqué.La science s'était intéressée jusqu'ici principalement à la synthèse des protéines, domaine de recherche récompensé par cinq Nobel.Le processus de dégradation des protéines "gouverne" notamment la division des cellules, la réparation de l'ADN, le contrôle qualité des nouvelles protéines et une grande partie du système immunitaire, a indiqué en substance l'Académie.Le processus de dégradation n'est pas aveugle mais a lieu de façon très contrôlée faisant que, à tout moment, les protéines ciblées "se voient coller une étiquette moléculaire" s'apparentant à un "baiser de la mort", indique le communiqué.Une protéine marquée par cette "étiquette", appelée ubiquitine, sera destinée à être détruite dans un "broyeurs à déchets", le protéasome.Aaron Ciechanover, 57 ans, est professeur de biochimie et directeur du Rappaport Family Institute de Haïfa, où travaille également son collègue israélien Avram Hershko, 67 ans, né en Hongrie.Le lauréat américain, Irwin Rose, 78 ans, est spécialiste de physiologie et de biophysique à l'université de californie à Irvine.Le prix, doté de 10.000 couronnes suédoises (1,1 M EUR) sera remis aux lauréats, comme les autres Nobel, le 10 décembre.Le Nobel de chimie 2003 avait été attribué aux Américains Peter Agre et Roderick MacKinnon pour leurs découvertes sur le transport de l'eau et des sels dans les cellules du corps humain.Le prix Nobel de médecine 2004 a été attribué lundi conjointement aux Américains Richard Axel et Linda B. Buck pour avoir percé les mystères de l'odorat.Le prix Nobel de physique a été attribué mardi aux Américains David J. Gross, H. David Politzer et Frank Wilczek pour leurs travaux sur la vie des quarks, particule fondamentale au coeur de l'atome.Le prix Nobel de littérature sera attribué jeudi et celui de la paix vendredi. Le prix d'économie clôturera la saison Nobel lundi prochain.
Par Haver (Haver) le mercredi 06 octobre 2004 - 12h02: |
A l'attention de M. JUNES
A votre arrivée à Sousse, vous pourrez contacter le responsable de la communauté M. ATTIA Abraham au n° de téléphone suivant : 73 22 65 63
Bon Voyage et Bon séjour.