Par Mena (Mena) le dimanche 10 octobre 2004 - 04h59: |
Dur d’être un collabo français… (info # 010810/4) [Analyse]
par Guy Millière © Metula News Agency
En suivant les péripéties de la société française, je suis amené à remarquer des choses à la fois inquiétantes et risibles, relevant d’une reconstruction imaginative de l’histoire. Une reconstruction dont la France me semble, malheureusement, coutumière mais qui me donne l’impression de s’accentuer soudain.
Lors de la commémoration du 60ème anniversaire du six juin, il était ainsi impossible de ne pas remarquer le caractère minimaliste et glacé des remerciements adressés par la France à l’Amérique. A en écouter le contenu, il paraissait évident que la France chiraquisée ne devait plus rien à l’empire américain. En une après-midi de cérémonies où on honorait des alliés, lorsque Chirac en a dressé la liste, celle-ci comprenaient la Belgique, la Pologne, le Luxembourg et le Liechtenstein, mais faisait curieusement l’impasse sur la patrie de George Bush. L’étrangeté de cette commémoration rappela à ma mémoire l’image de De Gaulle venant, opportuniste en diable et inspecteur des travaux finis, se faire applaudir à Bayeux, marchant dans les sillons tracés par le sang encore chaud des boys d’Omaha. J’allais encore devoir assister au baiser Chirac-Schroder et à l’allocution prononcée par ces pacsés de l’été.
Le 6 juin marquait, d’après ce qu’on nous avait appris à l’école publique, le début de la libération de la France par les alliés et la résistance et le début de la chute de la dictature nazie en Europe. Mais de la manière dont était fêté le 60ème anniversaire de cette libération, des extraterrestres, ignorants de notre histoire contemporaine, auraient sans doute cru qu’Hitler était le représentant d’un groupuscule marginal, dont les Allemands de 1940 avaient hâte de se débarrasser. Les extraterrestres incultes n’auraient certes pas pu saisir pourquoi, tant de soldats allemands se sont battus plus d’une année encore après le débarquement ni pourquoi, deux mois après le 6 juin, des éléments de la Wehrmacht continuaient à envoyer par milliers les juifs d’Europe centrale à la mort. Tout occupés à sceller officiellement leurs amours, Chirac et Schröder n’avaient visiblement que faire de ce type de détails de l’histoire.
Le 15 août, ce fut le tour de la commémoration du débarquement en Provence et, je dois l’admettre, la France chiraquienne, auto libérée de ses dettes atlantiques, a fait encore plus fort que le 6 juin. Là, plus question du tout des Anglais et des Américains mais de rendre justice au monde musulman. A écouter la radio, à regarder la télévision et à lire la presse, on se serait aisément persuadé que le Sud de la France avait été uniquement libéré par des Tunisiens, des Marocains et des Algériens. Monsieur Bouteflika et ses amis du FLN étaient soudain devenus de grands démocrates et de grands résistants. On a même remis à la ville d’Alger une médaille spéciale de remerciements, sans se soucier le moins du monde de ce qu’Alger en 1944 et Alger aujourd’hui sont des villes qui, démographiquement, socialement, ethniquement et politiquement, n’ont plus rien à voir l’une avec l’autre.
Quelques jours plus tard vint le temps de commémorer la libération de Paris. Ce fut splendide et instructif. J’appris à cette occasion que les Parisiens qui s’étaient soulevés avaient vaincu le nazi tout seuls ou presque. Le triomphe exclusif des communistes des gaullistes, en quelque sorte. Le soulèvement avait pris forme dans la Préfecture de police, car, c’est bien connu historiquement, les policiers français de 39-45 étaient presque unanimement des résistants. La division Leclerc avait ensuite rejoint le cœur de la capitale, frayant le chemin de la gloire pour De Gaulle, encore lui, prompt à affirmer que la France se libérait toute seule.
Pour entendre que les chars de la division Leclerc étaient tous « made in Usa », il m’a fallu attendre le milieu de la nuit. Pour apprendre que c’était des policiers français avaient déporté et gardé les juifs vers Drancy, on avait meilleur temps d’être un insomniaque endurci ou un d’être doté d’une patience extraordinaire. Pensez, huit heures de décalage…
Tout cela relevait déjà de la pitrerie lamentable, du lavage de cerveau et de la goujaterie envers nos authentiques libérateurs. C’est alors, en parallèle à ces célébrations, que prenait corps une tragédie beaucoup plus actuelle : L’enlèvement en Irak de deux journalistes français. D’un seul coup, tandis qu’on célébrait les exploits militaires de De Gaulle, le pays s’est remis, sans crier gare, à pratiquer les façons du maréchal qu’il avait chassé.
Comment, se sont émus des journalistes, des "résistants" islamistes peuvent-ils s’en prendre à des journalistes d’un pays qui a toujours fait preuve de mansuétude et de complaisance vis-à-vis du terrorisme islamique ? Et comment cela pouvait-il se passer en Irak, alors que la France chiraquienne venait de sacrifier à tous ses interdits pour maintenir Saddam Hussein en place et lui donner les moyens de demeurer un danger régional important ? Pensez, notre Président l’avait même doté des moyens de confectionner l’arme atomique ! Comment, surtout, s’en prendre à des journalistes, qui n’avaient fait montre d’aucun écœurement exacerbé face aux agissements de Ben Laden et Zarqawi ?
Michel Barnier, un clone de Villepin auquel on aurait, de surplus, oublié de transférer une partie des neurones, est allé se prosterner devant tous les dictateurs de la région. Il a quémandé le soutien du Hamas, du Hezbollah et d’autres mouvements terroristes. Il a obtenu le soutien explicite d’Arafat : une nuit passée ensemble à la Moukata, voici quelques semaines, ça crée des liens. Même qu’au réveil, les yeux de Barnier luisaient de la lueur inhabituelle des yeux qui ont vu le messie.
Le Ministre de la France s’est même exprimé sur les ondes d’al Manar, le media d’une organisation classée "terroriste" par l’entité politique à laquelle nous appartenons. Il a mandé une délégation du Conseil Français du Culte Musulman négocier en Irak, sous la conduite des membres de l’UOIF, l’émulation française de la confrérie intégriste des Frères Musulmans. Ceux-ci ont expliqué à leurs interlocuteurs, coutumiers du fait, que saigner deux Français comme des cochons un jour de fin de ramadan ne s’imposait pas. Ils ont obtenu des fatwas des imams salafistes en faveur de nos otages. Ils ont même obtenu leur promesse de demander une fatwa en ce sens à Oussama Ben Laden, qu’ils ont appelé, avec respect, « cheikh Ben Laden », comme on a pu le voir dans un reportage de toutes les hontes, programmé sur TF1. Et cela, je veux spécifiquement dire la prosternation d’une grande nation démocrate devant des égorgeurs médiévaux, n’a pas suffi.
Sous Hitler, être un collabo français, c’était plus facile finalement. On dénonçait des juifs. On les envoyait à Auschwitz. On prenait l’uniforme de la milice et quand on entendait les troupes américaines approcher, on jetait sa veste pour s’accrocher une croix de Lorraine sur la chemise.
Aujourd’hui, c’est plus compliqué. Il ne suffit pas de se prosterner devant des ineffables, de leur tenir des discours obséquieux, de trahir Israël, l’Amérique et les valeurs humanistes de l’Occident, on en demande plus. Les journalistes français enlevés, s’ils sont encore en vie et s’ils espèrent le rester, devront boire leur identité jusqu’à la lie et même peut-être davantage. Barnier ne pourra pas se contenter de lécher les bottes islamistes. Il devra manger la boue et montrer en souriant que ça lui plaît. Cela n’évitera pas obligatoirement à nos journalistes de finir avec un crachat au visage et une balle dans la nuque.
Comme me le disait voici peu Walid Phares, un ami libanais maronite, qui aime Israël et qui espère la libération de son pays : les islamistes présents en France comptent sur la lâcheté du gouvernement français pour s’imaginer qu’ils détiennent déjà le pouvoir. Les islamistes radicaux du Proche-Orient veulent tout, absolument tout et tout de suite.
Les dirigeants français qui se prosternent devant ces cannibales ne gagneront pas leur indulgence. Ils gagneront durablement et gravement leur mépris.
Quelques jours avant d’écrire cet article, on a appris la libération des deux otages italiennes. On dit, sans preuves, que le gouvernement italien a donné de l’argent aux ravisseurs. Il vaut mieux ne jamais rien céder en ce domaine, mais si on ne peut pas faire autrement, mieux vaut encore verser de l’argent que caresser des assassins ignobles dans le sens du poil et donner ainsi, sans s’en soucier, un blanc seing à leurs futurs crimes.
Presque au même moment, des gens pas très clean, voire assez sales, garantissaient en vain la libération des deux Français. L’un d’eux est l’un des députés les plus saddamisés de France, Didier Julia, un homme qui était tout à fait prêt à ce que Saddam continue à tuer en paix des milliers de pauvres gens et qu’il puisse s’en prendre à Israel le moment opportun. Le fait que ce genre de personnage siège à l’Assemblée nationale française ne contribue pas au rayonnement de cette institution. L’autre est un homme aux affaires troubles, à qui rien de ce qui est antisémite n’est étranger. Par le passé, il a vendu les pires immondices à Saddam et aujourd’hui, il salue la « résistance » pour la « libération » de l’Irak, meurtres d’enfants compris.
Je ne désespère pas de mon pays. Même si, sous ses dirigeants actuels, de jour en jour, je découvre qu’il peut mieux faire, dès lors qu’il s’agit de mieux faire dans le sordide.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 10 octobre 2004 - 04h55: |
Albert tu sais ce que je fais aux personnes qui me deplaisent? Eh bien je les ignore. On ne peut pas passer la vie a se justifier ou a eclaircir ceux qui ont des idees preconcues.
"MATAHSEBACH" ne la considere pas. Je te garantis que n'importe ce que tu fais tu ne plauiras a tout le monde. Je pense que tu connais cette histoire mais par précaution permets-moi de te la rappeler.
Par Braham (Braham) le dimanche 10 octobre 2004 - 01h19: |
J’ai vu les 2 parties du film ‘La porte du soleil’, jusqu'à la fin, malgré la répulsion.
Le moins sympathique de la soirée était le rouquin qui porte le nom Juif de Cohen-Band…qui a dirigé le débat dans lequel un des participants était l’auteur même du livre sur lequel était basé le film. Tout le monde était d’accord sur le rôle attribué aux Israéliens et sur le sort des pauvres palestiniens.
Le plus incroyable de l’histoire est comment ce village Dir-El-Assad, d’où tous les héros de ce film ont été expatriés, est peuplé de tqnt de dizaines de milliers d’habitants arabes, tombés du ciel peut être.
Voici en quelques mots ce qui a pu passer par la tête,
Arteutonique...arterreur... artéchec
Artextrémiste...artécoeurant...arteffendi
Artesclave...artenglué...artenvenimé
Artépuisé...artéchoué....artégaré
arterroriste...artencrouté...arténébreux
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 10 octobre 2004 - 03h29: |
Albert tu sais ce que je fais aux personnes qui me deplaisent? Eh bien je les ignore. On ne peut pas passer la vie a se justifier ou a eclaircir ceux qui ont des idees preconcues.
"MATASEBACH" ne la considere pas.
Par Albert (Albert) le samedi 09 octobre 2004 - 23h41: |
Les speedfears que vous appelliez des COUCOUS, je crois....
Par Albert (Albert) le samedi 09 octobre 2004 - 23h39: |
Emile, j'avais lu un livre sur la guerre d'indépendance d'Israël.
Mes souvenirs sont vagues mais je te crois bien sur, tu étais partie prenante à cette époque.
Rappelle à cette vieille porcelaine de Chine de l'époque YANG...MARTINE MONVILLE, qui vient nous faire un numéro d'opéra à quatre sous, qui a commencè lors du partage ....EN 48....? Et qui a imposè les guerres par la suite... Et tout le reste...?
Qui a imposè les inti fedè à cette fada...DE M.M ( ehme) ! Ignorante d'histoire....???
Cette gauchiste par nature...
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 09 octobre 2004 - 22h58: |
Albert on avait aussi quelques Speedfires anglais. Dont un se trouve toujours la comme souvenir il appartient a Weisman. Si tu veux encore savoir on avait quatre "canons Napoleon" de montagne et demontable dont les pieces on les portait sur le dos. Et pendant la guerre on le mettait sur une jeep et l'on tirait vers la Jordanie puis on changeait de position de sort que les jordaniens avait cru que nous avions des canons tout le long de la frontiere. Evidemment qu'on avait des Pipers en tissus. Mais pas de chars ni des tourelles. Ca te va?
Par Maxiton (Maxiton) le samedi 09 octobre 2004 - 19h34: |
pertie civile contre "ARTE " je suis partant.
Par Albert (Albert) le samedi 09 octobre 2004 - 20h29: |
Et pas d'avion EMILE, juste un PIPER....D'occasion...
Par Albert (Albert) le samedi 09 octobre 2004 - 20h27: |
BRAVO LA DOUDA ....TU AS REINTEGRE LE CAMP DES JUIFS...lol ...
Par Douda (Douda) le samedi 09 octobre 2004 - 15h56: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Le film sur Arte,
Volontairement nous ne mentionnerons pas son titre...,
Dans le premier épisode, les massacres sont présentés comme perpétrés par..., nous citons selon le film, “ l’armée des Juifs”, le propos antisémite de la part des producteurs du film, de même que la calomnie, la désinformation, sont donc caractérisés, et à ce stade déjà suffisants pour être passible d’une action en justice, les preuves sont dans le film même.
Il y a également co-responsabilité, de la part d’Arte et de l’autorité de tutelle, qui peuvent être poursuivis devant des juridictions adéquates, pour avoir apporté leur soutient, en diffusant le film.
Les harissiens et leurs relations juridiques, peuvent se constituer en association, afin de se porter :“partie civile” dans cette action.
Un dossier de plus à développer...,
Wnessou El Douda
Par Benzarti (Benzarti) le samedi 09 octobre 2004 - 11h00: |
Ma parole vous faites trop de chichis pour un film!!!!
Et oui,I'm back!!
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 09 octobre 2004 - 02h38: |
Lapid Bravo pour ta reponse a Martine Monville
HAZAK VEEMATZ
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 09 octobre 2004 - 02h25: |
Martine Monville ecrit entre autres:
Un grand MERCI à ARTE qui a eu le courage de montrer sans parti pris la réalité qui fait mal à voir.
Madame vous oubliez que les temoins sont encore vivants.
Ce n' est qu' en acceptant cette réalité que nous pourrons aller vers la PAIX.
Madame, le peuple juif avait deja accepte la realite du holocaust.
Et la PAIX, il me semble, du moins je l' espère, est le souhait le plus cher de TOUS.
Il y aura la paix si les etres cessnt de mentir et d'accepter le mensonge.