Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 08 décembre 2006 - 06h55: |
Elie Wiesel
Prix Nobel de la Paix
Pascal Bruckner
Prix de l'Académie Française, prix Médicis
André Glucksmann
Philosophe
Gérard Garouste
Peintre
Ezra Suleiman
Université de Princeton
et de nombreux autres intellectuels de tous bords vous appellent au
RASSEMBLEMENT PUBLIC
CONTRE LE DANGER DE LA POLITIQUE IRANIENNE
L'Europe, le dossier iranien et la France
Jeudi 14 décembre 2006
17h - 20h
Institut des Sciences Politiques de Paris
Amphi Boutmy
27 rue Saint Guillaume - 75006 Paris
(M° Saint-Germain des Prés ou Sèvres-Babylone)
entrée libre
Organisé par les signataires de
L'APPEL AUX DIRIGEANTS EUROPEENS
En présence de Elie Wiesel
et Monique Atlan, Paul Audi, Rémi Brague, Pascal Bruckner, Fabrice Chiche, Christian Delacampagne, Roger-Pol Droit, Fréderic Encel, Cynthia Fleury, Erhard Friedberg, Gérard Garouste, André Glucksmann, André Green, Aldo Naouri, François Rachline, Ezra Suleiman, Shmuel Trigano...
Intervention de S.E. François Nicoullaud, ancien Ambassadeur de France à Téhéran, qui viendra nous donner son témoignage
IL EST DECISIF QUE VOUS VENIEZ NOMBREUX
POUR FAIRE ENTENDRE NOTRE APPEL
MERCI DE DIFFUSER LARGEMENT CE MESSAGE
VOUS POUVEZ CONFIRMER VOTRE PRESENCE A L'ADRESSE MAIL:
appelauxdirigeantseuropeens@yahoo.fr
Partenaires: Le Figaro / I-Télé / Le Cercle
--------------------------------
Plus d'informations:
http://www.le-cercle.fr/?page=news&PHPSESSID=c72e8c9cdcc758c5dafe3f83947e1f82
Information in English:
http://www.le-cercle.fr/?page=news&lang=_en
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 08 décembre 2006 - 06h47: |
Merci thon thon pour ta description et ta presentation des hauteurs des echelles en bois.
Tu nous fais rire, disent quelques femmes, gardez-vous de pleurer ! Repond Breitou. A bientot Thon Thon, tu merites ton sandwich avec des capres et de l'harissa et du THON de Sidi Daoud, evidement arose d'huile d'olive et quelques Zeitoun Akhder et des Zeitoun noires.
Bechffa! Saha et Bonne appetit.
Par Meyer (Meyer) le vendredi 08 décembre 2006 - 00h42: |
Par Moshébé (Moshébé) le jeudi 07 décembre 2006 - 23h18: |
b
Par Mena (Mena) le vendredi 08 décembre 2006 - 00h11: |
Le pire ex-président des Etats-Unis a encore frappé (info # 010712/6) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Jimmy Carter a bien mérité, au vu des quatre années de son unique et désastreux mandat, le titre qui lui a été maintes fois décerné : le pire président de l’histoire des Etats-Unis. Il s’est appliqué par la suite à démontrer qu’il est également le pire ex-président de l’histoire de son pays.
Pendant les quatre années de sa présidence, Carter a supervisé une phase de « détente » avec l’Union Soviétique au cours de laquelle l’U.R.S.S. a mis la main, de manière directe ou indirecte, sur l’Angola, l’Ethiopie, le Yémen et le Nicaragua. Les années Carter ont aussi vu s’opérer la rupture des relations diplomatiques entre la République de Chine (Taïwan) et Washington, l’abandon du Canal de Panama par les Etats-Unis, l’invasion de l’Afghanistan, et, en apothéose, le renversement du Shah d’Iran et la création de la République islamique d’Iran, sans laquelle ni le Hezbollah ni le Hamas, ni les morts provoquées par ces organisations n’auraient existé.
Ceux qui voudraient créditer Carter des accords de Camp David et de la paix entre Israël et l’Egypte devraient revoir leurs fiches. Ils y découvriraient que c’est à la suite de la divulgation d’un appel américano-soviétique à une conférence de paix en octobre 1977 – appel dans lequel les Etats-Unis reconnaissaient pour la première fois l’existence de « droits légitimes du peuple palestinien » – qu’Anouar el Sadate décida de prendre l’avion pour Jérusalem et que Begin l’y accueillit. Les « accords » qui ont suivi n’ont été pour Carter qu’une tentative de reprendre en main une situation qui lui avait échappé et dont il n’avait pas voulu : les événements l’ayant dépassé, il a feint d’en être l’organisateur et en a profité pour nouer des liens avec Arafat et sa clique, qu’il n’a cessé, depuis, de vouloir « conseiller ».
Après avoir cédé la place à Ronald Reagan (le triomphe que la nullité de Carter a assuré à Reagan est le seul élément positif que j’accepte de relever), Carter s’est fait oublier quelques années. Il est retourné à des activités plus conformes à ses aptitudes intellectuelles, de petits travaux de menuiserie pour des organisations caritatives, entre autres. Il n’en a pas moins rendu visite, en 1984, à Anatoly Dobrynin, ambassadeur de l’Union Soviétique aux Etats-Unis, avec pour but (comme le démontre Peter Schweitzer dans son livre Reagan’s War [1]) de le persuader de financer une campagne contre la réélection du président Reagan.
Sous George Bush père, on ne l’a guère vu ni entendu non plus, si ce n’est en 1990, lorsqu’il s’est employé à faire du lobbying en faveur de Saddam Hussein contre son propre pays, qui cherchait alors à assembler une coalition susceptible de mettre fin à l’occupation du Koweït et aux conséquences stratégiques que celle-ci pouvait avoir dans la région.
Sous Clinton, ce fut vite différent. Carter redevint très actif et servit d’envoyé spécial du président en Amérique latine, en Haïti et en Corée du Nord, où les accords qu’il négocia avec Kim-Il-Sung en octobre 1994 (à l’opposé du mandat que Clinton lui avait confié) contribuèrent à faciliter l’avancée de cette autocratie vers l’arme atomique.
Ces dernières années, sous la présidence de George W. Bush, Carter a fait feu de tout bois. En 2002, il s’est rendu à Cuba pour embrasser Fidel Castro, chanter les louanges du régime dictatorial à la télévision officielle, et ne rien dire des 30’000 prisonniers politiques que l’île comptait alors. Un peu plus tard, il a accepté un Prix Nobel de la paix, quand bien même il était évident que ce Prix était une façon d’insulter l’administration en place à Washington pour le soutien que celle-ci apportait à Israël et pour la guerre que, un an après les attentats du 11 septembre, elle menait contre le terrorisme islamiste.
Régulièrement, par discours ou articles interposés, l’ex-président s’est fait le relais des pires proclamations anti-israéliennes, anti-américaines, anti-occidentales et pro-islamistes, comme pour témoigner aux financiers saoudiens qui ont si généreusement contribué au Carter Center d’Atlanta qu’ils n’avaient pas affaire à un ingrat et qu’ils bénéficieraient d’un retour sur investissement. Tous les détails figurent dans le livre de Steven Hayward, The Real Jimmy Carter [2].
Le livre que Carter vient de publier aux Etats-Unis s’inscrit dans le droit fil de son passé et constitue l’attaque la plus malhonnête, la plus perfide et la plus dommageable subie par Israël depuis longtemps. Quand des propos tels que ceux de Jimmy Carter sont tenus par un islamiste ou par un dirigeant palestinien, il est aisé de faire la part des choses et de les invalider en pointant leur origine. Mais lorsque ces propos sont portés par un ancien président, un homme qui se dit exclusivement mû par des considérations éthiques chrétiennes, un ancien Prix Nobel de la paix, elles apparaissent dotées d’un poids supplémentaire. C’est ce qui rend encore plus nécessaire la dénonciation de l’imposture et de l’usurpation.
Carter président a constamment œuvré contre les intérêts de son pays, tout en prétendant le contraire ; son attitude n’a pas changé depuis qu’il a quitté la présidence. Il n’a pas rencontré un dictateur sur la planète qu’il n’ait apprécié, pour peu que ce dernier fût anti-occidental, de préférence marxiste, empreint de mansuétude envers l’islam radical et si possible antisémite. Brejnev, Khomeiny, Castro et Arafat ne sont que les premiers d’une liste où figurent en bonne place Hafez el-Assad, Ceausescu et Mengistu, le meurtrier de masse éthiopien.
C’est sur cet arrière-fond qu’il faut lire « Palestine, Peace not Apartheid ». Le titre indique déjà l’essentiel ; seules les organisations d’ultra-gauche et les organisations palestiniennes radicales avaient osé, jusque là, comparer Israël au défunt régime sud-africain. Carter reprend la comparaison à son compte et lui procure un vernis de « crédibilité ». Comme le titre (et le passé de Carter) pouvait le laisser supposer, la suite n’est qu’une longue entreprise de falsification de l’histoire et une litanie d’incitations à la haine, où l’ «antisionisme » flirte souvent avec un antisémitisme d’autant plus répugnant qu’il n’ose pas dire son nom. Alan Dershowitz (« The World According to Carter », in The New York Sun du 23 novembre 2006) et Mitchell Bard (« Carter’s Calumny », in Frontpage magazine, livraison du 1er décembre 2006) ont produit un démontage minutieux de cette falsification.
Contre toute évidence, Israël se trouve accusé d’avoir détourné de l’argent donné aux Palestiniens à des fins humanitaires, mais aucun mot sur ce que sont devenues les sommes en réalité saisies par Arafat et sa clique. Israël est accusé d’avoir chassé les Palestiniens de leurs « terres ancestrales » en 1948, mais pas une ligne sur la présence juive, bien plus ancienne que la présence arabe, ou sur les mots d’ordre des dirigeants arabes lors de la promulgation de l’Etat d’Israël. La création de l’OLP en 1964 est présentée comme une conséquence du « détournement par Israël de l’eau de la mer de Galilée pour irriguer le Néguev [une ineptie historique, factuelle et scientifique monumentale. Ndlr], mais on ne lit aucune mention des motifs réels et avérés de la création de l’OLP par la Ligue arabe, en conjonction avec le KGB.
Israël est, au surplus, désigné comme ayant déclenché unilatéralement la guerre des Six jours, comme n’ayant cessé de « voler des terres palestiniennes », comme refusant systématiquement d’ « échanger des terres contre la paix », comme responsable unique de l’échec du processus de paix enclenché à Oslo, alors que les « Palestiniens ont accepté sans équivoque » ce qu’on attendait d’eux. Carter écrit que « les droits humains des Palestiniens doivent être protégés » contre les violations commises par Israël, bien sûr, mais pas la moindre phrase sur les violations de ces mêmes droits par les autorités palestiniennes.
Carter se réjouit de l’impeccable régularité des élections palestiniennes, à commencer par celle qui, en 1996, a vu la victoire de son ami Arafat, candidat unique à l’époque. Il s’indigne de la construction de la barrière de sécurité et y voit un « moyen de confisquer davantage de terres », mais ne souffle mot sur les impératifs de sécurité d’Israël et sur les 850 victimes d’attentats suicide décomptées avant que ne soit décidée la construction de ladite barrière. Il s’offusque aussi de la destruction par Israël des installations nucléaires irakiennes en 1982, mais ne compte pas les intentions bellicistes de Saddam Hussein à l’époque. Carter présente, mensongèrement, enfin, Israël comme « hostile aux Chrétiens » et responsable de « l’exode des chrétiens quittant la terre sainte », mais il néglige de mentionner la raison véritable de cette fuite : les persécutions des chrétiens par les islamistes. Il omet le fait qu’Israël sert concrètement de refuge aux chrétiens persécutés de la région, qui sont 145’000 aujourd’hui dans le pays.
Pour Mitchell Bard, les falsifications sont si outrancières qu’on pourrait imaginer que Carter fait de la fiction, à la différence qu’une fiction a l’avantage de se présenter comme telle. Or à mes yeux, on est en présence de quelque chose de beaucoup plus grave, qui relève de l’incitation à la haine et, sous couvert de « pacifisme », d’incitation à une guerre exterminatrice contre un Etat décrit par Carter comme responsable de tous les maux de la région.
Alan Dershowitz, lui, se demande comment un « homme respectable » a pu signer un livre qui l’est aussi peu. Je me permettrai humblement de conseiller à ce juriste éminent de se pencher davantage sur le véritable personnage, dévoilé dans un article paru dans Harper’s, en 1976, présentant le Carter d’avant la présidence : « Jimmy Carter’s Pathetic Lies » [3], qui pourrait l’amener à établir que l’ouvrage de Jimmy Carter, Palestine Peace not Apartheid, Simon & Schuster Ed., 2006, est à l’image de l’homme.
Je ne doute pas que le livre de Carter sera publié en France et qu’il y rencontrera un écho favorable. Mais seuls se laisseront berner par cette entreprise de propagande nauséabonde ceux qui se sont fait depuis longtemps les complices de ce que Jean-Claude Milner appelait, dans un ouvrage lourd de sens, Les penchants criminels de l’Europe démocratique [4].
Notes :
[1] Peter Schweitzer, « Reagan’s War » (La Guerre de Reagan), Anchor, 2003.
[2] Steven Hayward, « The Real Jimmy Carter » (Le vrai Jimmy Carter), Regnery, 2004.
[3] Steven Brill, « Jimmy Carter’s Pathetic Lies », (Les mensonges pathétiques de Jimmy Carter) Harper’s, mars 1976.
[4] Jean-Claude Milner, « Les penchants criminels de l’Europe démocratique », Verdier, 2003.
Par Albert (Albert) le jeudi 07 décembre 2006 - 21h15: |
Point Bourse par Mr_Germain de la banque Filles DEWARNIG.
‘ ….Bonsoir, après une longue absence, le point bourse revient.
Marché intérieur.
Lapid a perdu toutes ses bourses, son portefeuille est vide, il y a long THON qui n’apparaît plus suite au message de Elsa qui n’a pas étè tendre.
Emile Tubiana quelques apparitions timides, sa frilosité par ce THON est compatible avec les sujets THONSIONELS du moment.
Bazooka a la riposte facile, sa valeur loin de décroître se maintient à un niveau miraculeux.
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Cotée à 89 € la demi action.
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Coté à 38 € l’action.
Tawiq revient. Sorti de sa tanière il est au THON niveau. Toujours aussi prince sans rire.
Il mérite une bonne action 48 €.
Maurice en léger retrait. Mais faites lui confiance car les Maurice sont des gens têtues qui ne lâchent pas facilement prise.
Nao femme au foyer pense à nous. La politique et le foyer ne font pas bon ménage.
Je la côte à 56 € car je l’aime bcp malgré ses silences ici.
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Elsa O.
Meyer yoqrosse yedi tah’tou. Un filou qui tire très bien son épingle du jeu.
Intervenant par moment là où l’on attend le moins.
Il joue sur deux fronts. A l’aise. Action 45 €.
Albert tjs avec modestie nous crée des surprises. 5X5 pour son action.
Breitou et Albert kif kif.
Victor bonnes interventions. Cotè à 59 € l’action. Achetez.
Mridèkh ??? Non pardon pas de Mridèkh el chawey.
Moshébè. Poème émotionnel. Hymne a son épouse. Excellent.
Ma femme en a pleuré et on s’est querellé. Elle m’a jeté à la figure un ‘..Tu écris des milliers de poèmes et pas un sur moi... !’ Depuis, je lui ai collé un sur le dos pendant qu’elle dormait.
Braham l’homme du vendredi soir pas la peine d’acheter des fleurs, cueillez les sur ADRA.
Le bouquet vaut 68 €. Au PTB 89 €.
Axelle action en perte de vitesse. Non cotée.
Hajklouflette hésitante mais elle peut créer des surprises. Gardez vos actions.
Sibylle s’est perdue. Un avis de rechercher WANTED 67 € l’action pour la retrouver.
Marché extérieur.
La MENA à la hausse. La plus belle valeur du moment.
123 € l’action.
Ségolène Royal après sa bévue s’est fait admonester par son parti.
Israël lui est venu au secours. Un geste qui ne manque pas d’arrière pensée.
Il a raison, on ne sait jamais vaut mieux l’avoir dans son escarcelle que dans ses selles.
Action 3 € 25.
Ici Mr_Germain Desmond de la BANQUE FILLE DESWARNING.
Par Emma (Emma) le jeudi 07 décembre 2006 - 18h47: |
Nucléaire: Shimon Peres réaffirme la "politique d'ambiguïté" d'Israël
JERUSALEM (AFP) - Israël a réaffirmé jeudi sa "politique d'ambiguïté" nucléaire après que le nouveau secrétaire à la Défense américain Robert Gates a brisé un tabou en incluant publiquement l'Etat hébreu parmi les pays disposant d'un arsenal nucléaire.
"Israël n'a pas à dire ou ne pas dire si nous disposons de l'arme nucléaire, il suffit que l'on craigne que nous la détenons et cette crainte constitue elle-même un élément de dissuasion", a déclaré à la radio publique le vice-Premier ministre Shimon Peres.
"Israël est le seul pays qui est menacé de destruction, Israël ne menace aucun autre Etat. Ces déclarations (de Gates) ne changent rien de fondamental", a ajouté M. Peres, considéré comme le père du programme nucléaire israélien.
Interrogé sur la menace nucléaire iranienne, Robert Gates, désigné pour succéder à Donald Rumsfeld à la tête du Pentagone, a fait figurer Israël parmi les puissances nucléaires de la région.
L'Iran est "entouré de puissances nucléaires, avec le Pakistan à l'est, la Russie au nord, Israël à l'ouest", a déclaré M. Gates mardi, lors d'une audition devant la commission des forces armées du Sénat.
Benjamin Ben Eliezer, ministre travailliste des Infrastructures, membre du cabinet de sécurité, a lui aussi réaffirmé la nécessité pour Israël de poursuivre sa "politique d'ambiguïté". "Je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle Gates a fait ces déclarations, il faut continuer à appliquer cette politique de l'ambiguïté qui n'a que des avantages car elle fait partie de notre force de dissuasion", a-t-il déclaré à la radio publique.
La plupart des experts étrangers estiment qu'Israël possède jusqu'à 200 ogives nucléaires pouvant équiper des missiles à longue portée, ce que l'Etat juif a toujours refusé de confirmer ou de démentir.
Shimon Peres avait pourtant lui même révélé en 2001 dans un documentaire diffusé par la télévision israélienne intitulé "la bombe cachée" comment la France avait accepté en 1956 de doter Israël d'une "capacité nucléaire" dans le cadre des négociations secrètes entre les deux pays sur les préparatifs de l'opération de Suez contre l'Egypte. M. Peres était à l'époque directeur général du ministère de la Défense, chargé du programme nucléaire et entretenait des liens au plus haut niveau, avec les responsables politiques et militaires français.
C'est grâce à l'appui de la France, qu'Israël avait pu ensuite ériger la centrale nucléaire de Dimona dans le désert du Neguev (sud d'Israël). Le réacteur est entré en service en 1964, mais ses activités sont restées secrètes. Les Etats-Unis n'en avaient pas été informés avant la fin des années soixante. A cette époque, Israël et Washington ont signé un accord, par lequel les Américains s'engageaient à ne pas faire pression sur le dossier nucléaire tant qu'Israël ne déclarait pas publiquement qu'il détenait la bombe atomique.
L'ancien technicien nucléaire israélien Mordechaï Vanunu avait levé le secret en 1986 en révélant dans un quotidien britannique les activités nucléaires militaires à Dimona avant d'être condamné à 18 ans de prison. Les cinq puissances nucléaires établies (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) sont des membres fondateurs du TNP, entré en vigueur en 1970. Mais Israël ainsi que l'Inde et le Pakistan, n'en sont pas signataires.
Par Meyer (Meyer) le jeudi 07 décembre 2006 - 17h25: |
Bazooka ces discussions ne nous empêcheront jamais de nous régaler avec un complet-thon ou un sandwich tunisien.
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 07 décembre 2006 - 15h55: |
Merci Meyer pour ses infos pleinement documentees.
Le prochain qui m'escagasse sur adra se fera traiter "d'espece de thunide scombride !"
Bazooka / Capitaine Haddock
Par Mena (Mena) le jeudi 07 décembre 2006 - 09h31: |
Bahreïn : réveil de la majorité chiite (info # 010612/6) [Analyse]
Par Masri Feki © Metula News Agency
Chiite duodécimain (comme l’Irak, l’Iran et le Liban) à 70%, l’émirat golfique de Bahreïn est gouverné par la minorité sunnite du pays, composée principalement de citadins, tandis que la population chiite est essentiellement rurale. Bien avant la révolution islamique d’Iran en 1979, Téhéran revendiquait déjà l’émirat en développant le thème de l’iranité des chiites de Bahreïn, qui remonterait à l’époque où la dynastie colonisait l’autre rive du Golfe [1]. Mais aux yeux de la minorité sunnite gouvernante, cette population – pourtant largement majoritaire – est une greffe étrangère et un cheval de Troie séfévide, même si des études sérieuses démontrent que l’origine de cette population remonte en réalité à l’Etat bouyide, si ce n’est à l’Etat ismaélien des Qarmates au IXème siècle [2]. L’annexion de l’île de Bahreïn à l’Empire perse n’a donc fait que renforcer la conversion au chiisme, antérieure à la Perse des Séfévides dans cette région, et non l’amener, comme le prétend l’Iran.
Aujourd’hui encore, le Bahreïn est considéré par Téhéran comme une province iranienne. A l’époque du Shah Pahlavi, l’Iran avait pesé de tout son poids pour empêcher le Bahreïn de rejoindre la Fédération des émirats arabes unis.
Quelle que soit l’origine de cette population chiite, rien ne justifie toutefois son écartement du pouvoir et les persécutions dont elle est victime. Pourtant, ou conséquemment, cette communauté connaît actuellement une situation de fortes agitations sociales et religieuses. Pour tenter de maîtriser ces remous, le Bahreïn s’appuie sur son suzerain saoudien. Mais la répression ne saurait être une solution sur le long terme.
C’est une première dans l’histoire de l’île : le Bahreïn a connu, le 25 novembre dernier, des élections législatives. Avec un taux de participation supérieur à 70%. Les résultats de ce scrutin illustrent une percée de l'opposition chiite, qui rafle 16 des 40 sièges de la chambre. Cette élection intervient dans le cadre de la réforme du système soutenu par le roi, le cheikh Khalifa Ben Salma Al-Khalifa, depuis l’intervention américaine en Irak, et le bouleversement que celle-ci a provoqué dans les pays du Golfe. En effet, depuis l’intervention occidentale en Irak et l’intensification des pressions étrangères sur la région, dans le cadre de l’ambitieux projet de remodelage démocratique de la région par l’Amérique républicaine, de nombreuses réformes ont été réalisées dans le golfe Persique, au grand dam des ayatollahs de Téhéran qui font tout pour leur mettre des bâtons dans les roues. Le Koweït a ainsi autorisé pour la première fois, en juin dernier, les femmes à voter et à se porter candidates. Le Qatar et Oman ont également organisé des élections, et les Emirats arabes unis (EAU) ont annoncé leur intention de le faire. L'Arabie saoudite a tenu un scrutin municipal, dont les femmes étaient cependant exclues.
Conduite par des chiites, l'opposition soupçonne des fraudes dans la préparation du scrutin. Les responsables électoraux qui supervisent ce scrutin ont démenti qu'il y ait eu des irrégularités et affirment que ceux qui mettent en doute sans preuve le bon déroulement des élections seront poursuivis en justice.
Interviewé par le quotidien arabophone londonien Al-Shark Al-Awsat, le roi Al-Khalifa a démenti « les rumeurs entretenues par l’opposition » sur les fraudes électorales. De son côté, le chef de l’opposition démocratique émergeante, le cheikh chiite Aly Salman, qui dirige la Société islamique nationale Al-Wefak, laquelle représente les chiites, a mis en garde le pouvoir contre toute tentative de fraude. « En cas de litige », a-t-il affirmé, « la rue tranchera entre nous ». S'exprimant au moment où il votait, Salman s'est dit « toujours inquiet quant à la transparence de ces élections ». Si ce scrutin était interdit aux observateurs étrangers et marqué par la corruption généralisée, il n'a cependant pas été en mesure de bloquer la voie à l’émancipation politique des chiites.
Se confirme donc le conservatisme dans l'île, l'un des émirats cependant les plus ouverts du Golfe, où s'aggrave, là aussi, la tension entre les sunnites et les chiites. Les chiites, majoritaires, réclament davantage de pouvoir au sein de l'Etat bahreïni et la fin des inégalités et des discriminations dont ils se disent victimes, notamment sur le marché de l'emploi. L’audace de l’opposition est d’autant plus surprenante que l’émirat est gouverné par une monarchie absolue, habituellement peu tolérante vis-à-vis des critiques de l’opposition. Par le passé, ces revendications ont entraîné des troubles, des arrestations et des violents affrontements avec la police. Cette fois, la cour du cheikh se voit obligée de rendre des comptes.
Notes :
[1] François Thual, Géopolitique du chiisme, Seuil, 2002.
[2] Xavier de Panhol, Les Nations du Prophète, Fayard, 1993.
Par Primo (Primo) le jeudi 07 décembre 2006 - 09h27: |
Le Hezbollah persiste et signe
Ségolène Royal a affirmé lundi, avant son départ vers l’Orient compliqué: « il n’est pas question de parler aux dirigeants du Hamas palestinien tant qu’il ne remplit pas les conditions posées par le Quartette et figure sur la liste des organisations terroristes ».Sur ce point, elle a tenu parole.
Quelques heures auparavant, au Liban, parlant du Hezbollah, elle avait martelé : "Personne, personne ne m'empêchera de continuer à dialoguer avec des représentants démocratiquement élus".
Et elle a été servie au delà de ses espérances. Les enregistrements n’étant pas disponibles, personne ne pouvait dire si le député Ali Ammar a bien tenu les propos haineux qu’on lui attribuait. Celui-ci pourtant le confirme, lors d’une interview accordée à Isabelle Dellerba pour le journal Libération (Libération, Mardi 5/12/2006, p.10).
Ali Ammar ne revient sur ses propos tenus vendredi soir devant la candidate socialiste que pour les confirmer et enfoncer un peu plus le clou.
« En ce qui concerne le sujet qui a créé la polémique en France, je lui ai expliqué que nous avions en commun la résistance contre l’occupation nazie…le nazisme contre lequel nous nous battons au Liban est encore plus cruel que celui contre lequel vous vous êtes battus en France ».
Le départ de Ségolène Royal n’a en aucune façon modifié l’attitude de l’opposition pro-syrienne au régime de Siniora. Mis à part les retombées médiatiques en France, ce voyage n’aura servi à rien pour le Liban sinon à conforter les protagonistes dans leurs positions respectives.
C’est justement parce qu’il est inutile que ce voyage sert, à contrario, les intérêts de la candidate socialiste. Quoiqu’il se passe, elle pourra toujours s’en sortir en affirmant qu’elle a fait le maximum dans un minimum de temps.
Malgré les critiques actuelles de la droite pour des raisons bien évidemment électoralistes, il faut bien avouer qu’elle ne pourra jamais faire pire que d’attribuer à l’Iran « un rôle stabilisateur » comme l’a fait Douste, l’éternel gaffeur qui s'est révélé pourtant si prompt à faire la leçon à Ségolène.
Il faut se souvenir également que le gouvernement français n’aurait jamais interdit de diffusion Al Manar, la chaîne du Hezbollah, en France sans la mobilisation de plusieurs associations et du média disparu Proche Orient Info.
Et il conviendrait d’admettre que les défilés de ce mouvement dans les rues de Beyrouth comportent tous le salut nazi en signe de ralliement. La droite, comme la gauche, ne pouvait l’ignorer.
Ali Hammar a confirmé la teneur de son discours. Mais il reste improbable que Royal revienne se frotter à cet épineux problème.
Peut-on juste lui suggérer que le verdict des urnes ne confèrera jamais une légitimité pleine et entière. Il en est ainsi du Hamas, certes "légitime" mais irrespectueux des décisions internationales. Fin Septembre, lors d’un meeting à Vitrolles, elle déclarait « Le social et le national marchent ensemble et c'est l'Etat qui est garant de leur alliance". Non que Ségolène puisse être soupçonnée de collusion avec une idéologie tendance « Hezbollo-naziesque ». Ce serait inepte et profondément injuste.
Mais la quête de la popularité entraîne parfois à flirter avec ce qu’il y a de moins lumineux dans l’inconscient français. Accoler les deux mots national et social, de surcroît à Vitrolles, est peut-être du grand art. C’est avant tout maladroit et profondément dangereux.
Israël n’a pas relevé
Beaucoup s’interrogent en France sur les raisons du silence officiel israélien à propos de ces déclarations en particulier et du Hezbollah en général.
Il faut le rapprocher d’un changement d’attitude et de discours de la diplomatie israélienne. Tsipi Livni a donné ses consignes depuis quelques semaines : « Il ne faut plus faire aucun commentaire sur le Hezbollah ». Et, à part un ou deux ministres indisciplinés, vite rappelés à l’ordre, il faut dire que la consigne est relativement suivie en Israël.
C’est que la donne a changé et que l’on assiste à une offensive diplomatique israélienne, le tout dans une relative discrétion, ainsi qu’il sied aux grandes manœuvres diplomatiques.
Premièrement, la venue des démocrates aux USA permet, même si personne ne l’avouera, de faire une pause dans le conflit. Tout le monde attend la prochaine et inévitable inflexion de la politique américaine au Moyen Orient.
Mais il semblerait également qu’Israël soit bien décidé à ne rien faire qui puisse nuire à son image durant le conflit larvé qui s’étend au Liban.
Pour Israël, l’essentiel est désormais d’agir, avec les moyens de pression qui sont les siens, et ils ne sont pas minces, auprès des chancelleries occidentales afin de faire appliquer la résolution 1701. A tout le moins, parvenir à prouver qu’elle est inapplicable sur le terrain.
Lorsque l’ambassadeur israélien fut convoqué au Quai d’Orsay à propos des survols de l’aviation israélienne au dessus des positions de la Finul, chacun s’est cru autorisé à penser que la France tapait du poing sur la table. Il n’en est rien, même si la diplomatie française à tenté de faire avaler cette couleuvre aux médias, il faut le dire, relativement bien disposés à diffuser une certaine version.
Quelques indiscrétions permettent tout de même de penser que l’ambassadeur Shek est venu avec un message clair : « occupez-vous du Hezbollah et de la frontière syro-libanaise, sinon… ». La même chose pour le général israélien venu en France quelques jours plus tôt et qui portait dans sa valise autre chose que ses effets personnels. Avait-il quelques photos compromettantes pour la Finul II et donc, pour le prestige de Chirac ?
Virage à 180 °
Toujours est-il que nous assistons ces derniers jours à une offensive sans précédent en termes diplomatiques contre le Hezbollah, jamais nommément cité bien entendu, et, ce qui n’est pas le moins révélateur, contre la Syrie.
Que le président français s’en prenne à la Syrie n’étonnera personne. La mort d’un ami très généreux - même si Hariri était un personnage hautement corrompu - a tendance à perturber le jugement.
Mais la déclaration franco-allemande sur le Liban de ce jour à Mettlach comporte des termes qui ne peuvent tromper (Lire ci-dessous).
En bref, la Syrie est renvoyée dans ses cordes. C’est un refus catégorique des prétentions territoriales syriennes sur le Liban. Elle devra se soumettre aux enquêtes du tribunal international. Elle doit cesser tout approvisionnement en armes aux forces déstabilisatrices du Liban (comprendre le Hezbollah et ses alliés chrétiens).
Bizarrement, il n’est plus question de « guerre du Liban » cet été. Le terme « affrontements » lui a été préféré. Une guerre doit être suivie d’un cessez-le-feu. Des affrontements, eux, peuvent éclater désormais sans justifier l’intervention immédiate d’une force internationale. Le mot est moins contraignant. Gageons que le Hezbollah et son allié syrien auront reçu le message clairement et nettement.
Enfin, la Syrie est appelée à un « changement de comportement», terme qui peut, éventuellement, suggérer l’idée que la France et l’Allemagne ne serait pas fâchées d’un changement de régime à Damas.
Kofi Annan s’y met lui aussi
Il faut ajouter l’appel pressant à Kofi Annan pour que soit procédé au désarmement rapide des milices au pays du Cèdre. Annan avait anticipé les reproches qui lui sont, dans cette déclaration, publiquement adressés.
Dans un rapport de huit pages publié il y a 3 jours et destiné au Conseil de sécurité, Annan souligne "les insuffisances notoires" de l'équipement, de la formation et de la coordination des quatre services gouvernementaux libanais responsables de la surveillance des frontières.
"Il est évident qu'une assistance bilatérale est nécessaire pour aider le gouvernement à améliorer la sécurisation des frontières", explique Annan dans le rapport. Il indique qu'il a été informé de la persistance d'un trafic d'armes à la frontière libano-syrienne.
Le Hezbollah devient isolé sur la scène internationale. Rajoutons à cela la volonté ferme du gouvernement israélien de maintenir le cessez-le-feu malgré les roquettes envoyées sur Sdérot depuis la « trêve » par les groupes islamistes.
Le silence d'Israël sur le Liban n'est bien entendu que médiatique. Tsipi Livni revient en France. Cette visite n'est pas due au hasard. Tout se trame en coulisse en une gigantesque partie de poker menteur. La Syrie et le Hezbollah n'ont pas les cartes en mains.
Les récentes crises internationales montrent hélas que ce n'est pas là qu'ils sont les moins dangereux.
Pierre Lefebvre © Primo Europe, 5 Décembre 2006
Déclaration franco-allemande sur le Liban à Mettlach, le mardi 5 décembre 2006.
La France et l'Allemagne réaffirment leur attachement à un Liban uni, souverain, indépendant et démocratique dont la communauté internationale, par sa résolution 1559, a rappelé l'exigence. Ce pays doit pouvoir exercer sa souveraineté dans ses frontières internationalement reconnues et sous l'autorité exclusive de son gouvernement.
A ce titre, la France et l'Allemagne expriment leur soutien déterminé au gouvernement légitime du Liban présidé par M. Siniora. Il est le produit d'élections libres, transparentes et équitables tenues en conformité avec la Constitution libanaise. Le Parlement libanais lui a marqué et lui maintient sa confiance. Il est l'interlocuteur de la communauté internationale.
La France et l'Allemagne appellent toutes les parties libanaises à la responsabilité, afin qu'elles retrouvent rapidement le chemin du dialogue, seul à même d'apporter des solutions aux problèmes dans le respect des institutions démocratiques du pays.
La France et l'Allemagne souhaitent la pleine mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 1595 instituant une commission internationale pour enquêter sur l'assassinat de M. Hariri. Elles considèrent que l'établissement d'un tribunal international est nécessaire à la punition des coupables.
Les deux pays, qui sont engagés ensemble dans la FINUL, souhaitent également la pleine mise en oeuvre de la résolution 1701 afin d'arriver à un cessez le feu durable et à une solution de long terme des problèmes qui ont rendu possibles les affrontements de l'été dernier. Dans cette perspective, ils soutiennent les propositions faites par le secrétaire général des Nations unies et appellent toutes les parties concernées à coopérer pleinement avec lui. Ils encouragent le secrétaire général à présenter dans les plus brefs délais les propositions annoncées dans la résolution 1701, point 10, concernant le désarmement et la délimitation des frontières internationales.
La France et l'Allemagne appellent à la cessation de toutes les ingérences extérieures dans les affaires du Liban. S'agissant de la Syrie, elles souhaitent que ce pays s'abstienne d'apporter son soutien aux forces qui recherchent la déstabilisation du Liban et de la région, et établisse avec le Liban une relation égalitaire et respectueuse de la souveraineté de chacun.
Conscientes que la Syrie a aussi de légitimes intérêts, ils lui demandent de contribuer à créer les conditions d'une paix juste et globale. C'est par un changement de comportement que la Syrie peut espérer retrouver avec la communauté internationale, et en particulier les pays de l'Union européenne, les relations normales auxquelles elle aspire.