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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Novembre 2004: Archive jusqu'au 07/novembre/2004-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 07 novembre 2004 - 05h01:

Pujadas, Védrine et les gueules de bois
Incroyablement révélateur.

David Pujadas, le "spiqueur" du 20h00 de France 2 était au micro de Jean-Marc Morandini en ce 5 novembre 2004.

Question: "Ne croyez-vous pas que France 2 a un peu exagéré en forçant le trait de G.W. Bush, en multipliant les reportages caricaturaux le dénigrant et le ridiculisant"?

Réponse: "C'est un vrai problème... Massivement, les Français étaient hostiles à Bush et le faisaient savoir... Nos reportages ne pouvaient pas ne pas refléter ce sentiment..."

Oui, vous avez bien lu: ce n'est plus le traitement de l'information qui forge l'opinion, mais l'inverse! France 2 ne serait plus "la voix de son maître" mais "la voix de son peuple"!

Et David Pujadas voudrait nous faire avaler une telle ânerie qui ressemble à ce genre de phrase toute faite, formatée dans les écoles de marketing: "c'est pour vous, chers téléspectateurs, que nous élaborons nos reportages, pour un journal qui vous ressemble, votre journal !"

Tour d'ivoire

En réalité, David Pujadas tient lieu, en matière de politique étrangère, de valet de chambre à Thierry Thuillier, le chef du département international de la rédaction. Et Thuillier, en dehors d'une antipathie ouverte pour Israël, a une autre passion: l'obsession anti-Bush. Alors, lorsqu'on dispose d'un joujou comme le deuxième journal télévisé du pays, la tentation est grande pour un journaliste sans éthique comme Thuillier, qui l'a déjà prouvé.

Bien au chaud dans sa tour d’ivoire, se sachant couvé et protégé par l’entente tacite avec le pouvoir, Thuillier a pu, à loisir, multiplier les reportages présentant Bush comme un illuminé imbécile, une sorte de prédateur mystique mû par une irrationalité ne pouvant conduire le monde qu’à la catastrophe. Par contraste, l’image de Jacques Chirac devenait celle d’un nobélisable de la Paix, bien loin de celle, internationalement détestée, que le début de son premier septennat lui avait conférée en raison de sa rafale d’essais nucléaires dans le Pacifique. Le couple pouvoir-information alimentait une turbine qui ronronnait à merveille et la douce mélodie seyait bien aux oreilles de nos concitoyens, rassurés par un peu de finesse - même artificielle - dans un monde de brutes.

Unanimisme suspect

Comment s’étonner, dès lors, que les Français se soient réveillés avec la gueule de bois, à l’instar d'un Hubert Védrine, en assistant à la réélection, somme toute confortable, de ce "crétin" de Bush par un peuple de plusieurs centaines de millions d’habitants ?

Comment s’étonner que le même unanimisme qui avait prévalu lors des prémices de la guerre d’Irak se soit encore manifesté, engendrant un vote fictif des Français à 82% en faveur de Kerry ?! Où est le libre arbitre quand l’information, pré-mâchée, est toujours la possession d’une oligarchie qui fait semblant de consulter sa clientèle dans l'émission-alibi qu’est « Le Médiateur »?

Alors, influence de l'opinion sur l'info ou le contraire? Et si, tout simplement, la télévision publique française se contentait de relater les faits, tous les faits, rien que les faits?
C’est peut-être à cela que l’on reconnaîtra une république adulte dans laquelle les citoyens se targuent tant de ne plus être les veaux que de Gaulle voyait en eux.

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe 6 novembre 2004

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 07 novembre 2004 - 05h38:

Bonjour,

Pendant le WW II mon père, William Dehman, a fait des amis avec un homme appelé David Cohen vivant au 13 de la rue Chicly à Tunis.
L'épouse était Yvette.
Ils ont eu 3 enfants? Jose (poliomyélite contractée?), Lidye (Photo),?.

J'ai consulte par ses possessions de temps de guerre, et ai trouvé des lettres et des photographies par hasard.

Une lettre de 31/3/54 parle de beaucoup de désespoir et de dénuement.

Je voudrais trouver où ils ont fini vers le haut, et contacte probablement toute famille restante.

Merci -

Peter Dehman

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 07 novembre 2004 - 05h21:

Bonjour ,

Sur le site HARISSA.COM , pour le BOMBOLONI , il y a juste une photo , mais il n 'y a pas la recette

Pourriez-vous intervenir pour qu 'il y ait la recette ?

Cordialement

Gilbert MARZOUK

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 07 novembre 2004 - 04h46:

Un état absolument stable (info # 010611/4) [analyse]

Par Sami El Soudi © Metula News Agency



A la Moukata de Ramallah, on tient Yasser Arafat pour mort depuis mercredi à 09h 30 du matin. Les déclarations effectuées depuis cette date par les petits Pygmalion de l'ex dictateur, "démocratiquement" élu par les citoyens palestiniens, ressemblent d'ailleurs aux divagations auxquelles il nous avait habitué. A les entendre, Leïla Shahid par exemple, on pourrait croire que le raïs s'apprêterait à faire son retour dans notre équipe nationale de football.



Il ne s'agit pas d'une remarque cruelle de ma part mais de la constatation d'une attitude politique qui nous a déjà plongé dans le camp des affabulateurs vicieux et qui nous prive de toute crédibilité au plan international, pour ce que les chancelleries pensent des "dirigeants" palestiniens et de la valeur de ce qu'ils affirment. Et pour ne pas dévier des directives rhétoriques du "Vieux", ils convient de mettre toujours tout ce qui nous arrive sur le compte de ces salauds d'Israéliens. C'est Abou-Rodeinah qui s'y colle, le valet de chambre de Ramallah, qui n'est pas très sûr de retrouver ses appartements lorsqu'il rentrera de Paris. Il fait répéter le message selon lequel : "Les médecins français ne savent pas de quoi souffre le patient de Clamart ?" Il était déjà le seul dirigeant mondial à être mort d'une grippe intestinale au XXIième siècle, suivant le diagnostic du docteur Leïla Shahid; désormais, les Nabil Cha'at, Saëb Erekat et même le revenant Farouk Kaddoumi, sont invités à se demander à haute voix devant les caméras acquises à leur hallucination "s'il s'agit d'un empoisonnement ou d'un virus ?"



Le médecin général des armées françaises, Christian Estripeau, doit être étonné des origines des cancers du système digestif chez les Palestiniens. C'est qu'il est à des lieues de pouvoir comprendre, que lorsque l'un de ces clones clownesques parle publiquement d'empoisonnement, il brandit le spectre d'un empoisonnement d'Arafat… par les Israéliens, dans la plus pure tradition de la Commedia dell'Arte, qui nous a servi, sous Abou Ammar, de succédané à toute forme de politique étrangère construite et intelligente. Pauvre docteur Estripeau, tout de même, que la raison d'Etat chiraquienne oblige à se ridiculiser devant les téléspectateurs du monde entier. Encore a-t-il trouvé la formule ironique "de l'état de santé qui n'a pas évolué", qu'il joue laconiquement sur tous les accords de la gamme. C'est vrai que l'état de santé d'un mort dans un bon réfrigérateur constitue la situation la plus stable et la moins sujette à empirer de toutes les pathologies médicales.



Certes, le roi Chirac force les meilleurs médecins de son armée à donner le change à nos comiques troupiers, jusqu'à omettre de produire un communiqué ce samedi. Du jamais vu pour l'hôte de marque d'un grand hôpital qui se trouverait dans un état "critique". A nouveau, le premier des Français n'hésite pas à ridiculiser sa démocratie afin de servir les intérêts absconds qui l'animent et des centaines de bons médecins et de bons journalistes sont ainsi contraints à participer à un jeu de rôles qui les déshonore. Mais enfin, c'est là le problème des Français, pas l'un des nôtres et nous avons assez à faire à nous mêler de nos oignons.



Dans le voisinage de l'hôpital, on souffle en coulisses que la raison du retardement de l'annonce officielle du décès d'Arafat aurait pour finalité de permettre à l'Autorité Palestinienne et à Israël de prendre les mesures sécuritaires nécessaires afin de parer à tout débordement. C'est absolument faux, bien sûr. Les Territoires n'ont pas été aussi calmes depuis longtemps et les 100'000 fidèles qui se sont rendus l'autre jour sur l'Esplanade des Mosquées-Mont du Temple (voyez qu'on peut respecter tout le monde sans léser personne Ndlr.) à l'occasion du Ramadan n'ont été à l'origine d'aucun incident.



Il y a deux vraies raisons à la réfrigération prolongée du leader de la cause palestinienne : La première, très prosaïque, vient de ce que l'on se bat à couteaux tirés pour mettre la main, avant l'annonce de son décès, sur l'héritage colossal qu'il a volé à son peuple. A Ramallah, dans l'entourage du tandem Abbas-Qoreï, on articule le chiffre étourdissant de un milliard quatre cents millions de dollars. De quoi assurer le minimum vital de tous les pauvres palestiniens durant plusieurs années. Et dans la Moukata délaissée par ses anciens locataires, on entend aussi récupérer le magot et le transférer aux services du trésor de l'Autorité. Côté Souha, on considère bien entendu que cet argent est de l'argent privé appartenant à la famille du vieil autocrate. Et pour corser le tout, il y aurait des Européens qui se proposeraient de veiller sur les fonds jusqu'à ce que les choses s'éclaircissent.



L'autre vraie cause de retard de l'annonce du décès tient à un problème de type logistique : On n'a aucune idée de ce qu'il faut faire du corps et de qui doit décider de ce qu'il faut en faire. Il s'agit d'une question ardue, puisque Israël ne permettra pas qu'on l'enterre "ni à Jérusalem ni à Abou Dis" (le grand faubourg palestinien de la ville sainte), suivant l'expression du ministre hébreu de la Justice Joseph Lapid, d'après laquelle : "A Jérusalem on enterre les rois juifs, pas les terroristes !"



Devant le refus obstiné de l'ennemi sioniste, on considère deux alternatives : Enterrer Arafat à Ramallah ou à Gaza – au risque de servir de preuve symbolique de la non réalisation des objectifs de vie du défunt, qui voulait être enseveli comme un saint au pied des mosquées d'Al Qudds – ou l'inhumer "temporairement" à Paris, en attendant de libérer Jérusalem. Si la première solution est défaitiste, la seconde est politiquement gênante pour la France, qui a fait savoir "qu'il ne fallait pas trop y compter". Pourtant, devant tant d'indécision, conscient qu'on ne pourrait pas reclure indéfiniment notre mort-vivant à l'hôpital de Percy en remplacement de la Moukata, le Président Chirac pourrait bien être amené, ces prochains jours, à prendre une décision unilatérale et à l'imposer aux Palestiniens.



On compatit à la complexité de l'embrouille, tout en se demandant ce que la France est venue chercher dans ce bourbier oriental ? D'autant que, contrairement aux délires d'Abou Rodeinah quant à l'incapacité de la médecine française à fixer les causes du trépas d'Abou Ammar, les très bons docteurs palestiniens et palestiniens de Jordanie avaient fixé leur diagnostic précis, rigoureux et invariable il y a un an déjà. Même que voici une semaine, ils avaient déterminé que le petit raïs "n'en avait plus que pour quelques jours" et qu'ils avaient demandé assez fort : "Pourquoi lui faire subir le supplice de ce voyage inutile, à la place de le laisser s'éteindre dignement au milieu de son peuple ?"



Ils n'ont pas été entendus et je ne saurais expliquer exactement pourquoi. Un coup d'Abou-Rodeinah et de Cha'ath, avec le soutien de Souha et engendrant le soulagement d'Abou Ala et Abou Mazen, d'être laissés à la tâche monumentale de construire la Palestine, à l'écart de ce mourant décidément très encombrant.



Parce que, et c'est là tout ce qui m'intéresse, ici on se rend compte de l'étendue des dégâts qu'IL avait causés. Et le plus grand, certes, c'est que la Palestine dont il parlait avait plus les caractéristiques de la cité des Sims que celles d'un Etat en construction. Encore que ce jeu virtuel pour enfants détient l'avantage sur l'architecture d'Arafat d'être logique et conséquent. Au lendemain du départ du Vieux, ceux qui restent s'aperçoivent qu'il exprimait les orientations d'un système qui n'existe pas. Qu'il n'a construit qu'un gigantesque bluff, avec le sang et la misère de nos enfants. Il ne laisse aucune institution en état de fonctionner, aucun appareil ressemblant un tant soit peu à celui d'un Etat. Il nous laisse, au contraire, avec les mouvements terroristes qu'il a instrumentés et qui exigent désormais de faire partie du gouvernement sous la menace de leurs armes. Avec d'innombrables et ambitieux caciques. Avec notre argent, disséminé dans une cinquantaine d'établissements bancaires en dehors de Palestine.



C'est comme s'il avait adopté la célèbre devise de Louis XV : "Après moi le déluge !" ayant mis tout en place, durant des années, pour rendre sa succession impraticable. Oui, sauf que, entre les cratères issus de ses destructions, les deux meilleurs gestionnaires qu'ait connus la cause palestinienne ont pris le pouvoir sans coup férir. Qu'Abbas et Qoreï – enfin doté de réels pouvoirs – s'entendent bien. Qu'ils se partagent efficacement les tâches. Sauf qu'ils ne participent pas à la mascarade de Clamart et qu'ils jouissent de la confiance des adversaires israéliens, des Américains, des Egyptiens et des Jordaniens. Sauf qu'ils sont authentiquement en faveur de la solution des deux Etats pour deux peuples, la seule à pouvoir garantir aux habitants de la région une esquisse d'avenir paisible. Sauf, et c'est là l'essentiel, le plus grand des legs qu'il aura fait à la Palestine: IL est enfin parti !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 07 novembre 2004 - 03h57:

REFLEXION APRES SHABBAT

Tout d’abord “Hazak Veematz’ pour les bonnes réflexions de Monsieur René SEROR dit Kalif .

J’ai lu très attentivement vos “Réflexions avant Shabbat”. Lorsque vous écrivez: “Si je réussis à convaincre un seul juif...” Je vous répondrais, qu’en général si je réussis à convaincre un être humain de ce que je crois, je prends sur moi une énorme responsabilité spirituelle. Qui suis-je pour vouloir et pouvoir convaincre quelqu’un d’autre à suivre mon chemin. Je n’ai pas le droit de priver un être humain de ses propres expérience, dont il a besoin afin de trouver son propre chemin. Nous pouvons aider un être humain seulement si celui-ci nous demande notre aide ou notre avis. Quand nous écrivons, il me semble, c’est pour permettre aux autres de jeter un coup d’oeil sur nos pensées et afin de pouvoir lire les pensées des autres. Par contre si nous sauvons un être humain par notre exemple, nous sauvons un monde.

A mon avis la vérité ne vient pas seulement de nos maîtres mais de ce que nous sentons à l’intérieur de nous-mêmes et surtout de nos propres expériences. Personne n’est en mesure de montrer sa vérité et ses expériences à quiconque. Ceux qui pensent trouver la vérité doivent savoir que cela prend une patience et une persévérance d’ange et une sincérité profonde pour percevoir ne serait-ce qu’un rayon de soleil. Mais la vérité jaillira quand nous l’attendons le moins.

Il n’y a pas qu’un mensonge dans ce monde, car le mensonge a de différentes faces et facettes, qu’elles s’appellent progrès, nationalisme, idéalisme, socialisme, démocrate ou républicain ou autres elles ne dureront pas pour l’éternité. Nous sommes tous hypnotisés par mille et une choses qui s’accaparent de notre perception et de nos pensées. C’est ce qui résulte dans notre “mentalité” - en américain on dit “mind-set”. L’essentiel est d’être encore conscient de ce qui n’est pas “set” et d’être près pour le moment du réveil.

Vous posez la question pourquoi que la Bible est rejetée ? Etc..etc. A mon humble avis, la Bible n’est pas faite pour les débutants ou les jeunes, rappelez-vous qu’au début la Bible n’était pas écrite, elle se transmettait oralement des vieux et des sages aux autres, pour justement servir de guide pour ceux qui ont déjà eu une certaine expérience. La liberté est celle qui ne vient pas de la pensée mais des sources qui jaillissent infiniment dans l’univers et qui traversent toutes les créations visibles et invisibles. Quand nous aurions été saisis par ces rayons que nous appelons l’amour notre âme sera sauvée pour toujours et personne ne pourra plus nous ensorceler avec des mirages et des faux trésors.

Shavua Tov

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 07 novembre 2004 - 02h42:

Ne laissons pas détruire le patrimoine juif , envoyons des pétitions et faites suivre dans tous les sites juifs mondiaux.
Personne n’est encore au courant de cette destruction du quartier juif de Budapest.

Copié/collé la pétition et envoyez la par Email.

A : ovas@chello.hu

Sujet : PETITION POUR L’ARRET IMMEDIAT DE DESTRUCTION DU
QUARTIER JUIF DE BUDAPEST


Je me déclare solidaire du mouvement pour la protection de l’héritage culturel

du quartier juif de Budapest.


Nom :

Profession :

Ville (Pays) :

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 07 novembre 2004 - 02h38:

APPEL A REJOINDRE LE MOUVEMENT POUR LA PROTECTION DU QUARTIER JUIF DE BUDAPEST

Budapest, le 4/10/2004

Cher/e Ami/e,

Nous demandons votre assistance pour une lutte que nous avons commencée à mener pour sauver l’ancien quartier juif de Budapest, qui n’est pas seulement un lieu de mémoire, ni seulement un beau quartier avec une atmosphère unique, mais aussi le domicile et l’environnement naturel d’une communauté juive toujours vivante.
Nous avons donc décidé de cesser d’assister en silence à la démolition, l’une après l’autre, des maisons de ce quartier. A présent, à peu près trente maisons sont en danger immédiat. Etant donné que selon les règles actuelles nous avons le droit, en tant que citoyens hongrois, de demander l’arrêt immédiat de cette destruction insensée, le 2 juin nous avons soumis une pétition à l’Office National du Patrimoine Culturel et à la Mairie de Budapest. Dans cette pétition nous avons souligné le caractère inadmissible de la situation actuelle et réclamé que les deux institutions prennent des mesures immédiates, ce qu’ils sont parfaitement en droit de faire selon les lois en vigueur. Nos discussions préalables avec M. le Maire de Budapest nous semblent indiquer qu’il regarde notre initiative avec sympathie. Quant au Président de l’Office National du Patrimoine Culturel, il s’est avéré qu’il était d’accord avec nous ; il a immédiatement mis le quartier entier sous protection en tant que patrimoine historique. Malheureusement, cette mesure signifie seulement que de nouvelles démolitions ne peuvent pas être entreprises sans l’autorisation préalable de l’Office, mais elle ne peut nullement arrêter celles qui sont en cours.
Nous n’avons donc pas d’autre choix que de continuer notre mouvement en tant qu’organisation de citoyens, exempte de tout parti pris politique, afin d’exercer une pression sociale, aux niveaux national et international, sur ceux qui ont le pouvoir de décider.

Nous déposons donc une pétition et prenons l’initiative d’un mouvement de citoyens pour la protection de l’héritage culturel de Budapest. Jusqu’à aujourd’hui nous avons recueilli presque mille signatures en Hongrie. En même temps, nous demandons à nos amis à l’étranger de signer cette pétition et de nous aider, autant que leurs moyens le permettent, à faire en sorte qu’il soit mis fin à la démolition d’un quartier urbain qui ne constitue pas seulement un élément précieux de l’héritage culturel juif, mais aussi de celui de la Hongrie, de l’Europe et de toute l’humanité.
Si vous décidez de signer cette pétition, nous vous prions de l’envoyer par e-mail, avec votre nom et profession, à l’adresse électronique suivante: ovas@chello.hu . Nous vous demandons également de nous faire connaître les moyens internationaux par lesquels nous pouvons promouvoir la pérennité du quartier juif de Budapest.

Avec nos meilleurs voeux,

Les initiateurs du mouvement: Katalin Gyarfas, professeur; Istvan Javor, producteur de films; Gyorgy Konrad, écrivain; Janos Ladanyi, sociologue; Judit Lakner, historienne; Peter Marinov, économiste; Anna Perczel, architecte; Gyorgy Szego, architecte.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shafi (Shafi) le dimanche 07 novembre 2004 - 00h36:

Vendredi soir, on nous avait montré à la télévision, des adeptes du groupement "Neturei Karta" devant les grilles de l'hôpital Percy.
Tous les journalistes présents se sont rués pour profiter des commentaires de ces sujets à papillotes.
Nous avons appris la raison de cette présence, par le fait qu'ils étaient venus prier pour le rétablissement d'Arafat.
Bien que ne connaissant pas assez la religion israélite, je voudrais que l'on m'éclaire.
1-Est-il autorisé de se laisser filmer pendant shabbat ?
2-Comment ces braves sujets se sont-ils déplacés, à pied, à cheval ou en voiture ?
3-Où ont-ils passé la nuit ?
4-Que leur a-ton donné pour être les acteurs de cette mascarade ?
5-Etaient-ils vraiment juifs et adeptes de "Neturei Karta" ?
6-N'était-ce pas Dieudonné, en mal de cachet, qui s'est prêté à ce simulacre ?
De nos jours, il est facile de se déguiser, de se grimer.
Souvenons-nous du film de Gérard Oury, avec Louis de Funès, "Rabbi Jacob"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shafi (Shafi) le samedi 06 novembre 2004 - 23h49:

Vers la fin du contentieux concernant les obsèques de Arafat.
On annonce que la famille du Président de l'Autorité palestinienne, possède une parcelle de terrain de 12 m2 sur le mont des oliviers.
Un accord aurait été trouvé pour que le corps de Arafat y soit enterré.
Pour éviter toute contestation, un mausolée y sera érigé, il sera déclaré monument historique, sous la responsabilité de l'Organisation des Nations-Unies.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 06 novembre 2004 - 23h38:

Madame ARAFAT,

N'autorisera l'enterrement de la dépouille de son mari que si celui ci lui souffle les codes de ses coffres.

A mourrir de rire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 06 novembre 2004 - 23h23:

En tant que BON GOULETTOIS, nos méres nous faisaient à l'époque s ce qu'on appelle BOURGHA KHAROUA....Une purge amère que nous ingurgitions avec force de grimaces afin de couper court à nos constipations.

En FRANCE, la BOURGHA KHAROUE a prit l'aspect d'une PILLULE AMERE car la VICTOIRE DE FLUSS ( Busch( ???) a donne une telle constipation à nos compatriotes journalistes de tous bords qu'il va falloir commander des HNAYEQ ( des poires de lavements ) aux AMERICAINS.

Il y a pénurie ici de ce ' fruit'.

Who are you my dear friend...???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 06 novembre 2004 - 23h13:

‘…Nous la cour siégeant en séance extraordinaire, au nom de D IEU tout puissant, sur le cas de LA DOUDA, et sur plainte du plaignant déclarons ce qui suit…..’

‘…Qu’en l’occurrence la maladie dont souffre, s’il y a maladie, ne correspond pas à un symptôme dit physiquement SKYZOFRENE ou BIPOLAIRE, comme on voudrait l’insinuer mais plutôt à un état contradictoire. Or tout tune qu’il soit Goulettois ou autre se reconnaît dans cet situation dite de NON ACCEPTATION OU NON PARATAGEES des avis qui lui semblent déraisonnables ou poussées à l’extrême.

Sa pensée étant SOUVERAINE et LIBRE, elle ne peut se conformer ni se conforter, à la masse de ceux qui veulent penser de la même façon.

On ne peut être autrui sans être soi même.

Les allégations sur le diagnostic concernant le sujet tendent à faire paraître des propos tendancieux.

Ce serait là faire injure à sa personnalité.

Dans ce cas de figure et tout en déniant à quiconque le droit de prédire ou de prévoir sans consultation réelle, le sujet, il est de notre devoir de respecter, ceux qui viennent ici pour nous donner leur avis même s’il ne correspond à nos opinions.

Si tel est le cas, les sujets dissertés ici, ne serons qu’insipides et n’ont aucune valeur s’ils ne devaient pas être CONTREDITS.

L’équilibre des interventions n’en sera que rompu. Et nous serons nous, en tant qu’internautes, des MOUTONS PANURGES qui disons OUI à chaque interventions bonnes ou mauvaises pour faire plaisir à celui ou à celle là .

LE RESPECT DE LA PERSONNALITE est impératif.

La liberté d’expression, en invoquant telle ou telle maladie , que nous connaissons aura à en souffrir.

Que ses propos ne plaisent pas envers et contre tous, ne regardent que le prévenu.
Aux autres de réagir dans la conformité des règles de bienséance et du droit des personnes libres de pensées à disserter sans altérer leur moral en sous entendant des remèdes dont ils n’en ont en cure.

Nous conseillons à la DOUDA , cependant de faire une CURE MARINE PACIFIQUE A LA GOULETTE. Là où il est né. LE HAMAM LUI FERA DU BIEN.

Nous la cour, en toute bonne conscience, déclarons le PREVENU ‘SAINT D ESPRIT’.

En foi de quoi lui nous lui délivrons une attestation en bonne et due forme pour la SECUL.

Fait à PARIS EN L’AN CHIRAQUIENNE 2004. En ce jour du 6/11/2004.

RM.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le samedi 06 novembre 2004 - 23h12:

A mourir de rire........... Albert tu vas te délecter...........Excusez-moi pour ce message un peu personnel mais pas trop


Valeurs Actuelles n° 3545 paru le 5 Novembre 2004

La lettre de Rastignac


La surprise d’Amérique




" Le vidame d’Ussel ne dissimule à personne la piètre estime dans laquelle il tient Flush fils… "

Et dire, mon cousin, qu’il est des peuples assez malheureux pour ne pas connaître les bienfaits de l’élection et qui, par conséquent, ignorent par quelles guerres intestines, au prix de quels sacrifices à la Brutus, les régimes d’aujourd’hui se donnent un chef ! Spectacle majestueux auquel ne peut se comparer que celui d’un accouchement : mêmes efforts, mêmes déchirements, même triomphe !
J’écris ces lignes, vous l’avez compris, alors que le monde entier a les yeux fixés sur l’Amérique. La victoire de Flush fils vient tout juste d’être proclamée : son avance était telle que l’on voyait mal comment les avocats de son adversaire, en dépit du génie proprement américain pour la chicane et l’argutie, auraient pu inverser la donne.
Dieu sait pourtant qu’en France, les journalistes et tous ceux qui dans les salons et les antichambres font profession de parler de tout, se sont donné du mal pour aider à la victoire de Kelly. Depuis trois mois, pas une gazette, pas un rendez-vous lucarnier, pas une réception un peu parisienne sans que le malheureux Flush ne soit voué aux gémonies. À entendre ceux qui se prétendent la fleur des pois, l’homme était un pelé, un galeux, un triste sire unanimement honni. Il n’avait rien compris à rien, ni à la guerre, ni à la diplomatie, ni à l’économie. Évidemment, il allait récolter dans les urnes les dividendes amers de son échec au gouvernement…

Mardi soir encore, le spectacle de l’étrange lucarne était proprement ahurissant ! En début de soirée, alors que la rumeur d’Amérique donnait Kelly gagnant, ce n’étaient qu’embrassades et sourires de contentement. De Christine Michonneau au plus grand roi de la sonde, c’était à qui vous prouverait par a + b que Flush était voué à l’échec de toute éternité. Et puis, à mesure que les nouvelles changeaient, on a vu les mines s’allonger. Au début, nos amis ne voulurent pas croire à un malheur si éclatant ; c’était une rumeur, une combinaison malhonnête, il fallait attendre la suite des événements… Mais au petit matin, on dut se résoudre à admettre l’atroce vérité : le vin de Champagne allait devoir rester au frais.
Au Château, je puis vous assurer que l’humeur n’est pas non plus à la fête. Parce que tel est son devoir, M. d’Ussel fera bonne figure, mais en vérité, s’il confesse une sincère amitié pour Flush père, qui ne manque jamais de lui rendre visite au Château quand il est de passage à Paris, le vidame ne dissimule à personne la piètre estime dans laquelle il tient son fils.
On me dit que M. d’Ussel raconte ainsi à qui veut l’entendre que Flush junior ne marche dans les couloirs des congrès diplomatiques qu’entouré d’une armée de conseillers qui veillent sur lui comme sur du lait posé sur le feu. Tente-t-on de l’attirer dans l’embrasure d’une fenêtre pour avoir avec lui une conversation particulière ? Les conseillers font cercle à trois pas. Lui pose-t-on une question ? Comme par miracle, une paperole jaillit de la poche d’un des conseillers qui la lui tend avec empressement. Flush, ironise le vidame, n’a plus alors qu’à en ânonner le contenu.
Je sais bien que le grand Lavater, qui a inventé l’art de lire sur les visages, dirait sans doute que les petits yeux de Flush ne sont pas le présage d’une profonde intelligence, mais, en vérité, le futur maître du plus puissant État du monde est-il si sot qu’on veut bien le dire ? Je ne prétends pas le connaître assez pour trancher, mais il me semble que si sa première victoire n’a pas suffi à battre en brèche les certitudes de ses détracteurs, la seconde devrait peut-être les inciter à s’interroger.

Dans les salons parisiens, le ton veut en effet que l’on se gausse des Américains, que l’on brocarde cette nation de pilgrims qui confient leurs destinées à des âmes simples, élevées entre la boutique et le Temple, parmi les boîtes de haricots secs et les meubles en pitchpin. Leurs présidents ? Des boursiers philanthropes, des pasteurs buveurs d’eau, d’inoffensifs patriciens… Tout le contraire, en somme, de nos hommes politiques à nous, savants comme toute la Sorbonne, cultivés comme la bibliothèque d’Alexandrie, doués au plus haut point de ruse, de profondeur et de génie…
Vous avez comme moi entendu mille fois ce refrain. Mais, à la vérité, les petits prodiges qui nous gouvernent ont-ils tant de motifs pour l’entonner ? Prenez un autre Américain : l’ancien président James Buchanan, ce comédien qui s’était fait une spécialité d’incarner au théâtre les garçons vachers. Assurément, il eût été bien incapable de prétendre au prix d’économie politique. Dans la vie publique comme dans sa vie privée, il ne professait que trois certitudes, mais en toutes circonstances et sans désemparer : " Dieu protège l’Amérique " ; " Il faut baisser les impôts " ; " Le socialisme, c’est l’ennemi. " Pour tout le reste, il s’en remettait à ses conseillers. Ce n’est certes pas un bagage philosophique d’une grande subtilité, mais qui prétendra que l’Amérique s’en soit mal trouvée ?
Eugène de Rastignac

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shafi (Shafi) le samedi 06 novembre 2004 - 22h32:

Le dossier médical de la Douda, présenté au vu et au su de tout le monde, est complètement virtuel.
J'approuve totalement sa réaction, cette divulgation tombe sous le coup de la loi.
Aussi, je propose, pour un prompt rétablissement et une totale guérison, de la transférer à la succursale de la Manouba, qui a été érigée à Salambô.
L'air y est plus vivifiant ; les relents de friture et de cuisine grasse, étant totalement absents.