Commentaires du 13 Fevrier 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Fevrier 2002: Commentaires du 13 Fevrier 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 14 février 2002 - 02h08:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le mercredi 13 février 2002 - 22h34:

Yèrouchalaièm...?.….Jérusalem..?
Bon…Je m'offre une glace ' Salem' ( LA MARSA)
Parce que tous ces ‘Bouyalèm’ ( instructeurs)
Me donne chaud, … yè Salam.. ( instruction).

Donnons leur la Céleste.
Et gardons la terrestre...!
Le partage me semble équitable.. !
Qu'en pensent nos bons notables..?
Je vais aller de mon pas convenable
Au lit me raconter quelques fables.
Mais avant de quitter ma bonne table
Je donne un coup de fil sur mon portable
A mon cher ami Henri,…l'ami intraitable.


. ALBERT SIMEONI ….à La Force Tranquille


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Janet (Janet) le mercredi 13 février 2002 - 18h14:

Chere Noa,
ce que je n'ai pas aime c'est votre role de mediateur sur un sujet beaucoup trop delicat,sensible et provocateur...Vous pensiez bien faire,Je pense que ce n'etait pas reussi...J n'ai rien dit qui peut vous faire penser que je voulais critiquer certains de nos invites,au contraire,mais vous ne vous etes pas apercue que les pour et contre donnaient toujours les memes arguments,sans fin jusqu'a provoquer chez moi et peut-etre chez d'autres,l'envie de regurgiter..Je vais me repeter..le message n'etait pas a double tranchant mais simplement un sursaut d'ennui contre l'auteur et le responsable et c'etait tres clairement Vous,Noa...si je vous ai offensee meme tres legerement,je m'en excuse,legerement aussi..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 13 février 2002 - 17h39:

Un cow-boy ? (info # 011302/2)

Par Sami El-Soudi © Metula News Agency


Violente altercation avant-hier à Ramallah, entre le Président de l'Autonomie palestinienne, Yasser Arafat et le colonel Jibril Rajoub, le commandant de la sécurité intérieure de l'AP.

Rajoub, qui est bien connu des lecteurs de la Ména, a interpellé Arafat dans les termes suivants :

" - Il faut cesser d'effectuer des arrestations théâtrales de terroristes et les libérer ensuite en cachette.

- Il faut cesser de prôner la lutte contre le terrorisme et le pratiquer en même temps sous le manteau.

- A quoi servent ces stratagèmes, alors que les Américains et les Israéliens savent quasi instantanément que vous bluffez ?

- Il faudrait définir une conduite cohérente ! "

Les remarques du colonel Rajoub ont plongé le raïs dans une colère noire. Ce dernier a sorti son revolver personnel et l'a longuement agité devant le visage de Jibril Rajoub. Yasser Arafat a ensuite levé le bras en vue de gifler l'officier, n'en étant dissuadé que par l'intervention des conseillers qui assistaient à la scène.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 13 février 2002 - 16h59:

Je n'ai pas voulu limiter le debat a Jerusalem mais cela semble le point le plus sensible a en lire les reactions de tous les harissiens confondus.
Je voulais entendre en general les idees de la partie B sur la resolution de ce conflit inextricable.
Visiblement Slim est bien trop gentil et modere pour representer le monde arabe ds sa globalite. Ca n'est pas a lui que l'on devrait s'attaquer.
Nao
PS: Janet, je n'ai pas bien compris le sens de votre message?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 13 février 2002 - 15h30:

Les huissiers ont delivre une assignation en justice a Sara Daniel (la journaliste), Claude Pedriel (President du Conseil d'Administration Nouvel Obs.) et a la societe NOUVEL OBSERVATEUR DU MONDE.

Pour un proces intente en "desinformation exceptionnelle" par la Ligue Internationale contre la Desinformation et les 100 reservistes de Tsahal (qui continuent de cosigner), soit 83 plaintes deposees devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Les plaignants sont representes par plusieurs avocats. Plusieurs membres de la presse francaise et de la presse israelienne ont ete informes, neanmoins, pour tous renseignements, vos connaissances dans le milieu des media sont invitees a contacter Rafi au 00.32.485.562.270 qui leur communiquera les details.

Evidemment, il faut maintenant etre patients car ces procedures sont lentes, a moins que les accuses ne proposent un compromis que nous devrons tous etudier et accepter ou non.

Le but est simple: defendre l'honneur de Tsahal.

Toda.
Rafi Yerushalmi.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le mercredi 13 février 2002 - 13h40:

la blague de la journee :

Lu sur YNET , journal israelien YEDIOT ACHRONOT :
Yossi Beilin pense se presenter aux prochaines elections pour devenir premier ministre !


HA HA HA HA HA HA

Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lilo Sion (Pignouf) le mercredi 13 février 2002 - 10h08:

a tous les hommes de bonne foi
Jerusalem est a nous et cela est indeniable,c'est bien le roi david qui l'a construit le premier, cela est indiscutable.
mais quelle est la finalite de notre Temple?
comme il est ecrit dans la thora toutes les nations viendront a soucothe pour y prier D
et cela chaque annee pour etre clair c'est que le temple sera construit pour tous les peuples quand viendra le mechiah si D le veut
et c'est nous le peuple juif qui ont la charge
de nous occuper des services quand tout le monde aura compris cela il ny aura plus d'obstacle poure le reconstruire cela voudra aussi dire que enfin toutes les nations du monde se serons reconcilliees
cordialement lilo

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le mercredi 13 février 2002 - 09h41:

Slim,

au temps du regime jourdanien sur Jerusalem,non seulement que les juifs n'avaient pas acces au Kotel,mais en plus ,le kotel etait devenu la decharge publique.Donc,la possibilite d'acces a toutes les religions comme vous le dites a lieu de nos jours avec Israel comme personne d'autre ne l'ont fait avant.Si parfois l'acces est limite,c'est en regle generale pour des raisons de securite et la limite est une limite d'age et pas de quantite.


Amities
Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 13 février 2002 - 08h10:

LA DIFFERENCE D'AGE

c'est trés beau d'épouser quelqu'un de plus jeune, mais il faut faire trés attention, garder un caractère vif, avoir toujours envie de quelques choses, il faut vivre avec le temps et l'âge de la personne avec qui on partage tout, autrement avec l'âge et le temps qui passe, on s'installe dans la vie quotidienne sans plus, une femme plus jeune c'est beau mais il faut de l'entretien, et la vie sera belle et agréable, j'ai une difference de 10 ans avec mon mari, il est un peu beaucoup casanier et moi j'ai toujours envie de sortir, de voyager de voir des amis, et cela fait beaucoup de contradictions, D....merci on s'aime il y a les enfants et petits enfants, tout cela nous sauvent beaucoup.
pour finir restez jeune et vivez avec le temps, il le faut.

vous serez heureux.

youdit

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 13 février 2002 - 04h38:

Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy

Konop remet les pendules à l'heure

Voici un petit livre - Guy Konopnicki, "La faute des Juifs", Balland - qui, traitant d'Israël, des Palestiniens, du droit légitime des uns à la sécurité, des autres à un Etat souverain, a le très grand mérite de repartir de zéro et de déblayer quelques-unes des idées reçues qui paralysent, sur le sujet, la réflexion.

On y rappelle comment l'actuelle Intifada, par exemple, commença au moment même où Israël, par la voix d'Ehoud Barak, proposa un plan de paix qui, même s'il n'était pas parfait, reconnaissait aux Palestiniens 95 % des territoires et la souveraineté sur une partie de Jérusalem.

On y démontre qu'Israël, cet Etat "sûr de lui et dominateur", parangon de l'"impérialisme", est le premier vainqueur de l'Histoire qui, s'étant emparé de terres à la suite d'une série de guerres où il fut, chaque fois, l'agressé, les a intégralement rendues (hier, à l'Egypte de Sadate) ou a accepté de les rendre (aujourd'hui, aux Palestiniens, négociations de Camp David, puis de Taba).

On y comprend que les Israéliens ne sont pas des saints ; qu'ils peuvent, comme tous les peuples, commettre des erreurs tragiques et qu'ils sont évidemment capables, notamment, de se donner de mauvais leaders ; mais que Sharon, puisque c'est de lui qu'il s'agit et que son nom est en passe de devenir, plus que celui de Castro, de Pinochet ou de tous les seigneurs de la guerre asiatiques ou africains réunis, le symbole planétaire numéro un du crime et de l'infamie -, que Sharon, donc, est, non la cause, mais la conséquence de la guerre qui n'en finit pas.

On y voit comment, quelles que soient les responsabilités d'Israël dans le tort fait aux Palestiniens, l'autre faute initiale, celle qui, depuis 1948, empoisonne la région et est à l'origine de ses guerres, tient dans le refus arabe d'admettre l'existence d'un Etat juif, donc de partager la terre avec lui et d'envisager ce compromis territorial, politique, militaire, culturel qui, depuis que le monde est monde, est la seule façon d'éteindre les conflits.

On y observe comment les grands Etats arabes, plutôt que d'intégrer les réfugiés palestiniens de 1948, plutôt que de leur donner un niveau de vie et un statut décents, ont choisi de les confiner dans des camps devenus, avec les années, autant de citadelles d'un nouveau désert des Tartares d'où était censée partir la reconquête future - et on s'y avise que l'Autorité palestinienne elle-même, peut-être pour les mêmes raisons, peut-être parce qu'elle n'ose dire à ces millions de pauvres gens qu'elle leur ment depuis cinquante ans et que c'est ici, en Cisjordanie, à Gaza, qu'ils auront à bâtir leur destin et leur Etat, maintient les camps en l'état et réalise le tour de force de faire d'eux des réfugiés dans leur propre pays.

On y découvre que, de même qu'Israël était, du temps des Soviétiques et de leur soutien aux Etats arabes dits progressistes, le seul Etat de la région où un parti communiste avait pignon sur rue, de même, aujourd'hui, alors que la guerre fait rage, on trouve des mouvements palestiniens qui publient à Jérusalem-Est, c'est-à-dire sous contrôle israélien, des revues interdites à Gaza, sous administration de Yasser Arafat - on y vérifie, autrement dit, qu'Israël reste, malgré la guerre, malgré les bavures, les morts, le bouclage des territoires, la seule démocratie de la région.

Konopnicki nous parle de Durban, cette ville d'Afrique du Sud où toutes les dictatures du monde se sont réunies pour, avec la bénédiction, non seulement des démocraties, mais, hélas, de certaines ONG, s'exempter de leurs propres forfaits, les faire presque oublier et nous dire que rien n'est plus urgent que de lutter contre le vrai, le seul, le plus grand crime de l'époque, assimilable à la traite des Noirs, au racisme, ou même à l'extermination des juifs : le sionisme.

Il nous parle du naufrage de ces ONG qui furent l'avant-garde de l'antitotalitarisme et qui, portant soudain sur leurs épaules toute la bêtise du monde, ânonnant un antisionisme de principe qui fut le cri de ralliement des staliniens, en sont à nous dire que "Saddam est l'avocat des pauvres", que le vrai crime fut moins la destruction des Twin Towers que la présence à Manhattan d'un "centre de la finance mondiale" et que peu importe, pourvu que l'on dénonce Israël, le massacre des Soudanais, Burundais, Angolais et autres Sri-Lankais, les incomptés des guerres oubliées de ce début de XXIe siècle.

L'auteur démontre, au passage, comment la mise en exergue des seuls morts de l'Intifada fonctionne comme un écran cachant que les vrais bourreaux du peuple palestinien ont souvent été ces "alliés", ces "frères", qui, lors même qu'ils brandissaient son drapeau et lui promettaient la reconquête de Nazareth et de Jaffa, déclenchaient les massacres de Septembre noir, puis de Tall al-Zatar au Liban - sans oublier le crime des phalangistes libanais dans les camps de Sabra et Chatila.

Bref, voilà un petit livre vif, lumineux, véhément, que devraient s'empresser de lire tous ceux qui, au Proche-Orient et ailleurs, veulent penser l'après-11 septembre.

© Le Point 08/02/02

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 13 février 2002 - 04h30:

Des perspectives désagréables ! (info # 011202/2)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

On assiste, durant les dernières semaines, à la l'installation d'un gros dispositif militaire américain dans les Etats du Golfe, en face de l'Iran et de l'Iraq. Les Etats-Unis, sous l'impulsion du général Tommy Frank, chef du Central Command de l'armée américaine, ont entrepris d'établir dans la région un centre de commandement et de communication, au moins comparable à ce qu'il était au moment de la Tempête du désert.

De fait, toutes les indications remarquables portent à croire que l'Administration Clinton prépare une opération militaire contre le régime de Saddam Hussein. Dans cette optique, nous savons que la période propice à une intervention, du point de vue météorologique, se situe entre la fin février et la fin mai.

Parallèlement à ces initiatives militaires, on assiste à une intense activité diplomatique, dont l'objectif est d'établir si le dictateur iraquien permettra aux observateurs internationaux de visiter les sites susceptibles d'abriter des armes de destruction massive. Selon nous et pour un bon nombre de collègues analystes, dans le cas où le Président Hussein ne laissera pas ces observateurs faire leur travail, on se dirige probablement vers une confrontation armée. Même dans le cas contraire, la tentation reste vive, à Washington, d'en finir avec la menace permanente constituée par le dictateur bagdadien.

Il faut également ajouter, pour concevoir cette tentation, qu'à la CIA et au FBI, on est désormais persuadé que Saddam Hussein a joué un rôle prépondérant dans l'organisation des assassinats collectifs du 11 septembre. C'est vrai qu'aucune preuve d'ordre juridique n'a pu être produite à ce jour mais c'est également le cas, en ce qui concerne l'éventuelle participation de Bin Laden dans les attaques de septembre. Et ce ne sont pas seulement les indices concordants, qui rendent plausible la participation du dictateur dans ces crimes, qui motivent le gouvernement américain; c'est également et même peut-être surtout, que l'Iraq continue à jouer un rôle éminemment déstabilisant dans la région. Nos amis jordaniens font état en privé, par exemple, d'au moins 90 actes de violence perpétrés par des commandos irakiens ou par des Palestiniens entraînés en Irak, sur le territoire hachémite durant les quatre derniers mois ! C'est encore sans compter les tentatives de déstabilisation et d'agitation politique, que les agents de Saddam provoquent dans les universités, les syndicats et les camps de réfugiés situés en Jordanie. Ceux-ci se chiffrent par centaines !

Dans les pays du Golfe, il ne se passe pas une seule semaine, sans qu'on n'arrête des agents perturbateurs venus de Bagdad.

Ce qui va donc et dans l'immédiat décider du franchissement ou non d'un échelon supplémentaire dans la préparation américaine, c'est le degré de collaboration, ou plutôt de non dérangement, que vont connaître l'envoyé de l'ONU en matière de droits de l'homme, qui se trouve à Bagdad, ainsi que les observateurs, que l'organisation internationale compte dépêcher prochainement en Irak. En matière de raisonnement binaire, certains en Occident se disent que "si on peut s'assurer qu'Hussein ne dispose pas d'armes de destruction massive, on pourra vraisemblablement faire l'économie d'une guerre, en s'accommodant des humeurs du personnage". Ce à quoi des responsables des services américain, anglais et israélien rétorquent virtuellement : "nous disposons de données sérieuses, qui montrent que l'Irak a constitué un arsenal d'armes non conventionnelles. Si Hussein permet aux observateurs d'accomplir leur tâche, cela signifiera qu'il aura renoncé à en faire usage et qu'il ne s'appellera plus Saddam Hussein !"

Dans tous les cas, nous nous baladons sur la lame d'un rasoir et même ceux qui prônent une action armée, ne le font pas de gaîté de cœur. Tous connaissent les pronostics israéliens en la matière, qui prévoient qu'en cas de conflit visant à faire trébucher le régime de Saddam Hussein, il existe un risque patent, pour qu'Israël mais aussi l'Arabie, les Etats du Golfe et la Turquie, soient touchés par des armes meurtrières. Le raisonnement de ceux qui favorisent l'action militaire, consiste à évaluer que le dictateur babylonien va certainement attaquer ses voisins et qu'avec chaque jour qui passe, durant lequel on le laisse fourbir ses armes, les dommages seront plus pénibles.

A Métula, nous pensons simplement au contexte global de la vraie lutte contre le terrorisme et le despotisme. Ceci nous permet de suggérer, que la neutralisation du régime du Président Hussein isolerait les autres Etats problématiques de la région, que son l'Iran et la Syrie. Il deviendrait alors vraisemblable, que ces régimes se plieraient aux exigences occidentales sans combattre et rendraient l'atmosphère du Moyen Orient plus viable, en ouvrant aussi de nouvelles perspectives de développement régional. J'ai rencontré à Londres, voici quelques mois, des représentants de l'opposition iraquienne en exil et il me semble qu'il y a parmi eux des personnes tout à fait sérieuses.

En plus des problèmes "externes" liés à la perception de l'action du tyran de Bagdad et à ses comportements politiques prochains, on assiste également à une confrontation des stratégies à l'intérieur de l'Administration américaine. Bien que ce soient les tenants de la ligne dure qui ont la main, le secrétaire d'Etat Colin Powell n'a certes pas dit son dernier mot et il entend toujours favoriser les options politiques et diplomatiques à celles qui passent par le champ de Mars. Il y a même une sorte d'alliance internationale des diplomates, qui est en train de se créer et qui associe Shimon Pérès, Joshke Fischer et dans une certaine mesure, Tony Blair aux initiatives de Powell.

En face, Donald Rumsfeld, le ministre de la défense, Condoleezza Rice et Dick Cheney semblent avoir définitivement opté pour la manière forte et ils disposent du soutien, momentané pour le moins, du Président Bush. Pour ce courant "militaire", il est évident que l'anéantissement des régimes malveillants et menaçants constitue la priorité des priorités. Ils entendent, de plus, ne compter que sur des initiatives américaines, qui n'intégreront que les alliés historiques des USA, que sont l'Angleterre et Israël.

Ceux qui ont cru que le premier ministre Ariel Sharon était venu à Washington pour palabrer sur l'avenir de Yasser Arafat se sont à nouveau faits prendre. A la Maison Blanche et à Jérusalem on a arrêté une conduite commune depuis longtemps et ce sujet ne méritait pas une nouvelle rencontre. Pour les Américains et les Israéliens, Arafat est très bien à Ramallah et ne constitue pas pour l'instant un partenaire "privilégié" pour une "vraie" initiative en vue d'une solution politique. Les deux alliés sont également convenus d'encourager le leader palestinien à combattre sérieusement le terrorisme et de lui laisser une porte entrouverte, au cas où il s'y déciderait. Dans l'entre-temps, il est évident que les USA permettent à Israël de continuer à riposter aux attaques terroristes de façon pondérée et de multiplier les contacts politiques avec les autres responsables de l'Autorité palestinienne, au nez et à la barbe irritée du raïs.

La plus grande portion des entretiens entre Bush et Sharon a porté sur la coordination des principes stratégiques, en vue d'éventuels développements militaires. Au reste, ils ont traité exactement des sujets abordés dans cet article et il semble assurément qu'ils continuent à bien se comprendre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 13 février 2002 - 02h50:

Mes chers amis, un débat sur Jérusalem sur notre site me paraît, comme des membres d'une famille qui se déchirent entre eux, juste pour se donner des raisons. Mais cette famille est loin hélas de la réalité. A mon avis, la vérité est dans celui qui la sent et la vit, heure après heure et jour après jour. Etre juif n'a jamais été facile dans toutes les époques, c'est du reste le sort de tous les petits peuples et encore plus si ces peuples vivent avec une culture vielle de 3 ou 4000 années. Les Juifs savaient lire et écrire lorsque les Européens vivaient comme les peuplades sauvages d'aujourd'hui. Evidemment que presque toutes les religions veulent s'approprier de Jérusalem, puisque ce qu'ils ont actuellement comme capitale spirituelle ne les satisfait pas et puisque ces religions dérivent de la religion juive. Le ‘malheur' des Juifs c'est d'avoir découvert certaines parties de la vérité sublime. Voici pourquoi tous veulent Jérusalem. En ayant le contrôle sur Jérusalem ils croivent pouvoir s'acquérir de ces certaines vérités. Hélas ils croient que les vérités s'acquièrent par la force, la malice ou le mensonge. La vérité est là devant nous, en nous, et toujours prête à se donner à ceux qui savent la mériter. Laissons notre site tel que Jaco l'avait conçu au départ, soit pour préserver l'héritage judéo-tunisien et laissons JERUSALEM, le vrai, selon son nom en hébreu - Yerouchalaïm, qui veut dire l'héritage de D' pour ceux qui savent le mériter là ou ils se trouvent par la force de l'amour de l'action positive et de la joie

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 13 février 2002 - 01h18:

Hi, contacting you through harissa.com --

Do you know if there is any central organizing body for the Jewish community in Jerba, i.e. a Jewish Community Center or the like? I’m looking for a contact with a Community spokesperson, official or unofficial, who would be willing to give a TV interview about the history and culture of the Community. Any ideas?

Thanks,

Valerie Hamilton

vallica@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Janet (Janet) le mardi 12 février 2002 - 23h36:

Chere NAO
Je suis obligee de faire une reflexion a propos dela journee au site Harissa Je suis peut-etre la seule mais cette conversation,la meme tout le temps repetee avec les memes arguments,c'etait terriblement ennuyeux...J'ai quitte le site un grand nombre de fois ,pensant que les participants auraient l'idee d'arreter mais en vain...Je ne vous critique pas d'essayer d'etre le Defenseur,mais je voulais juste vous rappeler que lorsque l'on est un groupe..on veille a diversifier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par GOOSTE (Gooste) le mardi 12 février 2002 - 23h00:

Ben Debba
Israel a choisit JERUSALEM comme capital .LORSQUE CETTE VILLE ETAIT SOUS CONTROLE ISLAMIQUE , il n'etait pas possible pour ,les religieux juifs d'aller prier .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le mardi 12 février 2002 - 22h00:

Nao:

Le fait qu'il ya des contactes entre les pays arabes et Israel, que ce soit mediatise ou derriere les portes veut dire que les pays arabes ne veulent pas aneantir Israel. Les guerres du passe se sont produite avant ma naissance, donc je ne peux pas en parler. Les groupe comme Hezbullah et Hamas sont des groupes, mais ne sont pas des pays et des regimes qui gouvernent un pays complet. En parlant de destruction, les arabes se sont entretues bien plus qu'avec les Israeliens (Le Liban est un excellent exemple, la Syrie, L'iraq, le Yemen,L'algerie). En plus et en toute franchise, aucune armee ne voudra se deplace longtemps pour aller defendre une cause qui n'est meme pas la sienne.

Hamas est un groupe fondamentaliste mais qui se trouve a Gaza et le west Bank. Hizbollah, se trouve au sud liban, une region longuement sous occupation Israelienne, et se sont ces groupent qui s'en prennent aux Israeliens. As-tu entendu parler de groupes Tunisiens ou Marrocains s'implanter en Israel/West Bank? D'ailleurs avons nous des groupe de toutes les facons?

Ce que je sais, c'est que la misere n'angendrera que la misere et cette misere est presente sous forme economique, social, et intellectuelle.Les Palestiniens sont clairement divises en 2 camps, un camps d'elites et d'intellectuels, et un camps de pauvre et de gens miserables qui vivent dans le camps.

En tout cas, ce debat peu durer une annee, mais ceci est ma petite contribution. Je souhaite a tous la paix. Point final.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 12 février 2002 - 21h15:

Slim,

Je suis ravie de ta reponse car elle est sage. Mais si tout le monde pensait comme toi, on aurait deja abouti a la paix! Or il n'en est rien. Il est clair que le monde arabe est tres divers/eclectique mais il est qd meme soude/cimente tres fortement par les principes de l'islam. Bien sur les musulmans du Bangladesh se foutent d"Israel. Geographiquement c'est trop loin pr eux. Ca ne les atteints pas.
Le gros probleme reste le bloc des pays du Proche et Moyen Orient qui eux voient depuis toujours tres mal ce petit pays au milieu d'eux! Cette idee leur parait insupportable. Pourquoi? je voudrais bien le savoir. On ne leur a pas vole leur petrole (Israel en avait tres peu ds le Sinai et ca ete rendu l'Egypte pour la paix), on ne leur a pas vole leurs cultures agricoles (En 1948 Israel etait une terre aride et sur laquelle les gens/nomades qui y habitaient n'avaient jamais rien plante). Ca n'est pas a cause du probleme palestinien car en 1948 ce probleme n'existait pas. Le concept de peuple palestinien n'etait meme pas a l'etat d'ebauche. Et pourtant les pays arabes se sont empresses de se jetter sur nous et de nous attaquer.
Ce qui nous derange nous les juifs c'est qu'on a le sentiment tres net que le monde arabe (au sens Proche et Moyen Orient) veut notre destruction.
Et on n'entends pas de voix rassurantes en provenance de ce monde, ni par la voie diplomatique, ni par la voie politique, ni par la voie mediatique, ni par la voie intellectuelle. Pas une seule pour exprimer la voix de la raison ???
Si ta prediction est qu'ils ne se lanceront pas ds une guerre contre Israel, que comptent-ils faire? continuer les menaces, les attaques par le biais du Hezbollah et du Hamas et pourrir la vie quotidienne des Israeliens??
Si c'est ca les perspectives ne sont pas tres gaies.
Nao

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 13 février 2002 - 03h21:

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