Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 14 novembre 2004 - 04h38: |
J'ai finalement lu les articles que m'aviez indiqués. Monsieur Citron, je ne parle pas du passé "Eli Fat Mat"
J'ai constaté que les relations entre la Tunisie et Israël ont toujours été conditionnelles. Il y a toujours eu des sous-entendus que les relations entre ces deux pays s'amélioreraient aussitôt qu'Israel améliorerait ses rapports avec les Palestiniens. Puis-je m'attendre maintenant à ce que mon pays de naissance s'entende avec le pays de mes ancêtres durant ma vie, ou faut-il attendre encore une éternité? Ne trouvez-vous pas que ces deux pays devraient justement travailler ensemble pour le bien-être des peuples du Moyen Orient et d'Afrique?
Par Douda (Douda) le dimanche 14 novembre 2004 - 02h24: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Gradouche,
Ne cherche plus dans le dico Ya Si Shafi, La douda connaît bien cette tige verte acidulée avec des fleurs jaunes, la traduction en Français c'est " l'oxalis ", de la famille de l'oseille.
Wnessou El Douda
Wnessou El Douda
Par Douda (Douda) le dimanche 14 novembre 2004 - 02h28: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Dame Lalla,
Point de grief à votre encontre, car au grand jamais vous n'ètes coutumière du fait, on vous aimes comme vous ètes, et surtout ne changez pas.
Pensée amicale,
Wnessou El Douda
Par Slim (Slim) le dimanche 14 novembre 2004 - 00h57: |
* Ce qui est ecrit sur la carte est le suivant: Eid Mabrouk: c'est du Tounsi.
* Eidun Mubarak: Arabe Classique
* Kullu Aamin Wa Antom Bikhair (ou bien Kullu Sanatin Wa Antom Bikhair): Arabe Classique
* Kol Aam Wintouma B'khir. Tounsi (A Sfax, on disaint Kol Aam t'ibkhir)
Par Lalla (Lalla) le dimanche 14 novembre 2004 - 00h08: |
La Douda quand on a mal on se retient de justesse devant tant d'injustice;desolee cependant d'avoir manque a la bienseance!
Par Shalom (Shalom) le samedi 13 novembre 2004 - 23h57: |
C'est M.SHAFI et nonpas SHARI.
Toutes mes excuses.
Nous les appelions "Kouaress" n'est-ce pas?
J'ai plein de souvenirs de ce genre .
A la prochaine.
Shalom
Par Michka (Michka) le dimanche 14 novembre 2004 - 00h01: |
Establishment politique européen hostile au christianisme, R. Buttigli
http://www.libertepolitique.com/pub...cle.php?id=1067
Original anglais : “Of God and Men” (http://opinionjournal.com/extra/?id=110005873)
Version française revue et corrigée par M. Macina.
George W. Bush a conclu son discours de victoire d'élection par God bless America. Il est probable qu'au Parlement européen, le président des États-Unis serait considéré inapte à son travail en raison de ses convictions religieuses. Pire encore pour les législateurs européens, il n'a pas honte d'exprimer ses convictions aussi clairement et aussi publiquement.
Si l'on prend en compte le fait que la réélection victorieuse de M. Bush vient, en partie, de ses positions fermes sur les valeurs de la famille et sur d'autres questions morales, il devient évident que l'Europe et les États-Unis divergent non seulement sur la politique étrangère mais également sur leur vision de la société démocratique et du rapport approprié entre éthique et politique.
Un des pères-fondateurs de l'Amérique, Alexander Hamilton, était convaincu que la politique avait besoin de ces valeurs qu'elle ne pouvait pas produire elles-mêmes, et qu'elle devait s'en remettre à d'autres institutions (principalement les Églises) pour éduquer aux vertus nécessaires à la vie civile. Par conséquent, l'État, qui ne pouvait favoriser une Église en particulier, a dû conserver une attitude positive à l'égard de la religion en général.
Jean-Jacques Rousseau pensait, au contraire, que l'État avait besoin d'une sorte de religion civile qui lui soit propre, et que les Églises existantes devaient se soumettre à cette religion civile en intégrant ses commandements dans leur théologie. Beaucoup d'érudits voient dans cette idée de Rousseau le principe générateur du totalitarisme. La tradition de Rousseau et des Jacobins a survécu en Europe sous des formes moins virulentes que celles d'un passé qui n'est pas si lointain, mais elle fait encore partie du paysage politique et idéologique européen.
***
Cependant, ces différentes approches philosophiques de la religion et de la politique ne nous livrent pas toute la vérité. Dans les années 1960, tant l'Europe que les États-Unis ont vécu une période culturelle qui dépréciait les valeurs traditionnelles et voulait préparer la jeune génération à des lendemains où la responsabilité individuelle, le dévouement et d'autres vertus du passé ne seraient plus nécessaires. Dans ce monde, personne n'aurait plus besoin de convictions morales. Ce serait un monde aux ressources sans limites. Personne n'aurait besoin de peiner pour gagner son pain.
Malheureusement, ces lendemains ne sont pas advenus. Ce qui se produit, par contre, c'est l'effondrement du communisme. Nous habitons toujours un monde dans lequel nos ressources sont limitées, nous devons travailler dur pour en avoir notre part, nous avons besoin du soutien d'une famille et nous avons besoin des vieilles vertus traditionnelles, qu'on avait trop facilement répudiées. Les Américains ont pris conscience de cette situation plus tôt que les Européens. C'est une autre explication de la différence entre les deux rives de l'Atlantique. Mais nous pouvons également nous attendre à un changement d'attitudes en Europe, dans un laps de temps comparativement court. Notre économie laborieuse et notre société vieillissante ne peuvent survivre et se moderniser que si nous revenons à certaines des valeurs du passé - et parmi elles, l'éthique consistant à travailler dur et à protéger nos pères et mères.
Il est difficile d'accepter cela en Europe, parce que nos intellectuels ont toujours été convaincus que la modernité entraîne avec elle l'extinction de la foi religieuse. Maintenant, l'Amérique, le pays le plus avancé du monde, nous montre que la religion peut être et est, de fait, un élément fondamental d'une société libre et d'une économie moderne.
Rocco Buttiglione *
© Wall Street Journal pour l'original anglais , et Liberté Politique.com pour la version française.
Mis en ligne le 13 novembre 2004 sur le site http://www.upjf.org.
Par Shafi (Shafi) le dimanche 14 novembre 2004 - 00h00: |
Bravo Monsieur Shalom !
Vous vous souvenez du mot "Sania" qui veut dire verger.
Vos souvenirs en arabe sont encore vivaces.
Par Shafi (Shafi) le samedi 13 novembre 2004 - 23h46: |
H'azak, Monsieur Shalom !
C'est beau quand on évoque des souvenirs.
En effet, ces "frig ellouz" avaient souvent le cœur très tendre, mais paradoxalement, c'était de l'écorce dont nous raffolions.
Je me souviens également de ces tiges jaunes, très acidulées, qui poussaient principalement le long des voies ferrées, que l'on appelait "Gradouches".
Ce mot n'existe pas dans le dictionnaire.
Par Bekhor (Bekhor) le samedi 13 novembre 2004 - 23h43: |
MERCI ALBERT,
La prochaine fois je passerais par "la Goulette HALK EL OUED" pour t'enlever el OUAKHSH (nostalgie).
Merci pour le compliment.
Par Shalom (Shalom) le samedi 13 novembre 2004 - 23h24: |
M. SHARI
Oui, je me souvient du « Frig el louze », cette amande encore verte dont nous mangions en entier, sauf paradoxalement l’amande elle-même qui etait encore à l’etat gelatineux. Etant Arianais, je me souviens des petits arabes qui venaient des « Chaniettes » (vergers) pour nous vendre ces amandes dont on rafollait. Elles se vendaient en mesure. La mesure etait une boite de conserve.
L’epoque de la cueillette de ces amandes etait à la fin d’Avril. Nos mères les utilisaient aussi pour le MSOKI de pessah.
Voila pour les FRIG el LOUZE.
Shalom
Par Albert (Albert) le samedi 13 novembre 2004 - 23h22: |
Une amie m'envoie ceci....
Chère Janine Ayant lu votre article ou vous mentionniez : En Corse, la présence juive remonte à la fin du 19° siècle; il y a quelque 200 juifs sur l'Ile, à Bastia et Ajaccio.La seule synagogue se trouve à Bastia. Je souhaitais vous apporter quelques précisions : La présence juive en Corse remonte à plusieurs centaines d'années et peut-être 1300 ans. Savez vous que la seule région de France ou il n'y a eu strictement aucune dénonciation, ni aucune déportation pour origine juive, c'est la Corse. Ce n'était pas évident pour un pays de 200 000 habitants occupé par 80 000 fascistes entre 1940 et 1943. La période d'immigration juive la plus importante se situe entre les années 1750 et 1769. A cette époque est née la première république constitutionnelle et démocratique en Europe. Le leader de l'époque Pascal Paoli a fait venir en Corse de très nombreux juifs (entre 5000 et 10000) installés dans le nord de l'Italie (Gènes, Milan, Turin) pour redonner à l'île une vitalité perdue par 400 ans d'occupation génoise. La plupart d'entre eux avaient une origine plus nordique (Allemagne, Autriche, Pologne), et leurs noms, à consonnance germanique n'étaient pas évidents à prononcer pour des latinisants. Les habitants de l'île, comme beaucoup de régions méditerranéennes, avaient et ont encore pour habitude de donner des surnoms à tout le monde et en l'occurrence à ces nouveaux arrivants aux noms imprononçables. Ils se sont souvent retrouvés affublés du surnom de "Rossu". Rossu signifie littéralement la couleur ROUGE mais surtout désigne les rouquins : "u Rossu". Le mot Rossu au singulier donne Rossi au pluriel. Hors ce nom est porté par plus de 5% de la population (Tino Rossi, José Rossi, Jean Michel Rossi). En réalité c'est plus de 25% de la population qualifiée de "corse" qui aurait des origines juives. Il suffit de lire les états civils : Giaccobi, Simeoni, Costantini pour comprendre assez facilement l'origine de leur nom. De plus, ces nouveaux arrivants de l'époque, débarquant dans une contrée de culture catholique mais sans noblesse de sang, sans respect aveugle pour les puissants (Clergé, Etat, Armée), se sont très vite assimilés en apportant leurs connaissances, leur culture et quelques moyens matériels. La Corse n'a jamais connu de pogroms et le problème millénaire des juifs rejetés dans toute l'Europe par une église toute puissante étaient compris et admis par une population ayant subi une injustice de nature différente mais aux conséquence similaires depuis plus 1000 ans. Ce qui est certain, c'est que l'assimilation n'a jamais été subie, mais a toujours été rapide. Cela tient peut-être au caractère spécifique de l'île. A la différence du peuple Juif qui puise sa cohésion et ses racines dans l'histoire et une terre originelle que la plupart n'habitent pas, le peuple Corse a toujours été généré par la terre sur laquelle il vit : c'est la Corse qui produit des corses. En remontant dans le temps, aux alentours de l'an 800, une importante immigration venue originellement d'Egypte est arrivée dans le sud de la Corse. Hors, une bonne partie de ces populations parlaient et écrivaient l'hébreu ! On retrouve dans quelques très vieilles églises de villages de la montagne corse des documents rédigés en hébreu (Asco par exemple), à coté de documents plus récents rédigés en latin. L'implantation de ces arrivants s'est située dans la région d'un village dénommé Levie. Durant plusieurs centaines d'années il ont essaimé un peu partout en Corse et dans les années 1200-1300 une nouvelle doctrine religieuse fortement anti catholique s'est développée dans le sud et le centre de la Corse : les Giovannali. Cette doctrine basée sur les écrits amenés plusieurs siècles auparavant remettait en cause la légitimité et les textes fondamentaux de l'Eglise. Le Pape a donc traité le sujet en envoyant une armada pourchasser les hérétiques à coup de sabres et de bûchers. La résistance des populations a duré plus de cinquante ans et finalement les derniers Giovannali sont mort brûlés vers l'an 1350 sur la place du village de Ghisoni. Bien sûr, les écrits ont été détruits et les quelques traces restantes ont du être préservées au fond de vieilles églises par un clergé moins obscurantiste. Il faut aussi signaler l'implantation en Corse de nombreux juifs originaires de la région de Naples dans les années 1500-1530 (entre 500 et 1000). Ceux-ci se sont installés dans les montagnes du centre de la Corse pour fuir certainement une persécution locale. Mais à l'inverse des juifs du nord de l'Italie, ceux-ci portaient des noms à consonnance italienne et l'un des noms les plus courants de la région du Fiumorbu est Costantini, nom que l'on retrouve fréquemment à Naples et à New York. Par contre, pourquoi y-a-t-il si peu de synagogues en Corse ? L'explication suivante que m'a donné un ami d'origine juive par son père et corse par sa mère me semble plausible : Il n'y a jamais eu de persécutions contre les juifs en Corse de la part des populations, donc pas de besoin de protéger une identité menacée par un comportement xénophobe. Les habitants de l'île ont toujours eu à mener des combats contre des envahisseurs ou des occupants arrivant les armes à la main (Romains, Byzantins,Carolingiens, Pisans, moines soldats, Génois, Aragonais, Maures, Marocains, Barbaresques, Français, Italiens, Allemands). Dans ces conditions l'ensemble de la population faisait front pour défendre simplement la terre où elle vivait. L'inexistence d'une noblesse locale (le droit divin d'un être humain n'a jamais été admis en Corse), la circonspection vis à vis de la religion ( Le curé s'occupe des âmes et des morts, il n'a pas a se méler de la vie des vivants), le droit de chacun à vivre et à être respecté (les femmes ont eu le droit de vote aux conseils des villages en 1343) . Toutes ces valeurs présentes majoritairement dans une population du moyen age ont accéléré une intégration complète et rapide des arrivants. L'identité insulaire et la communauté de destin s'est imposée naturellement en supplantant l'identité originelle. J'espère ne pas trop vous avoir lassée avec mes explications, mais il est toujours intéressant d'apporter certaines informations très peu répandues. Le cas de la Corse est intéressant car c'est le seul exemple en Europe ou l'implantation juive a été très importante (proportionnellement) sans jamais déclencher de persécutions, ni de rejet des populations. Cependant, il faut reconnaître que la faiblesse globale du nombre d'habitants (260 000 en 1999) et la faible densité de l'île (30 habitants au km²) n'ont permis à aucune communauté - y compris juive - d'atteindre une masse critique suffisante pour maintenir son identité d'origine. Cordialement Jean Charles Guerrini.
Avec son autorisation.
Par Albert (Albert) le samedi 13 novembre 2004 - 23h18: |
Hai,
Je trouve tes photos trés belles.
Tu nous fais sentir des parfums oubliès.
Continue à nous enchanter.
Merci.
Passe par Béjà si tu retournes à Tunis.
Par Shafi (Shafi) le samedi 13 novembre 2004 - 22h28: |
Madame Douda !
Je vous prends à témoin, nos connaissances sur Salambô et ses environs se complètent.
Vous ne me semblez plus habiter la Tunisie, vos photos en vol en témoignent.
À moins que ce soit le survol de Âin Draham.
Il me vient à la mémoire des goûts qui sont restés au tréfonds de chacun de nous.
Vous souvenez-vous de ces amandes vertes, en primeur, que nous mangions sur la route de l'école ?
On les dégustait avec la peau, qui avait en plus de sa tendresse, un goût acidulé.
Je ne connais pas leur nom en français, sinon "Amandes vertes."
En arabe, les amandes vertes classiques, se nomment "Louz akhdhar".
Et celles dont je me remémore le souvenir, s'appellent "Frig ellouz".
Est-ce que cela évoque des souvenirs chez les Harissiens ?