Archive jusqu'au 21/novembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Novembre 2004: Archive jusqu'au 21/novembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 21 novembre 2004 - 16h31:

Le fils du KIF s’appelle KIFON….La sœur…..KIFONNE…OU KIFETTE…Monsieur la DOUDA...

De Temps à autre , un kif vient me surprendre et me rappelle soit un plaisir de BOUCHE dans un situation bien précise, soit un bout de farniente ou d’occupation…

Autrefois je kiffais sur mon métier…Aujourd’hui je kiffe doublement ; la parfum des femmes y est pour qq chose sûrement.

Mais ce n’est pas de cela que je vais vous entretenir mais de plaisir de la….Bouche…
Du plat et oui celui qui régale nos soirée de Pâques……Vous avez deviné puisque vous êtes tous des Hakhamim en culotte reprisée….Allez ne prenez pas la mouche , on pardonne tout au fedleg….C’est mon kif…..

Et bien figurez vous , j’a triplement apprécie la semaine dernière le bon MSOKI fait maison par les doigts de fée de ma chère épouse....Hors-Paques…Hors-Saison mais avec légumes de saison…..Même la fumée était de son temps….d’autant que le temps s’y prêtait pour déguster cette jardinière où les fevettes, les carrées de carotte, de petits pois etc…bref…
cogitaient dans cette COCOTTE MINUTE chère à mon amie MAMILI, grande conseillère dans la MKHALTA…. J J J Ajoutez à cela un bon morceau d’épaule ou de muscle et il y a de quoi kiffer pendant une semaine.

Je suis au régime donc mis aux soupes de légumes d’où l’idée géniale de ma moitié pour satisfaire son autre moitié….Deux louches n’ont pas suffit à me repaître. …Une troisième louche ajoutée en cachette de la surveillante, a fait déborder mon assiette……
Plus deux galettes et j’ai du essuyer le sol par le débordement provoquè…
Mon plat servi, je kiffais encore plus en lorgnant sur le petit écran…Je porte une bonne cuillère remplie à raz le bord là juste entre mes deux lévres…
Je goûtais enfin, en tricot et culotte manche courte, :) :) :) ce délicieux mélange en solitaire, loin de ma compagne, et de la campagne car il était Minuit quand je m’y suis mis.

Un kif de savourer dans sa solitude cette MELASSE moelleuse, fondante, salée à point au point que profitant du sommeil de mon épouse, je versais tout le contenu de LA KASSDRA (marmite) dans mon plat creux, assouvissant ainsi une bonne MITSVAT….Exquis ces petits pois et carotte…..Je ‘ n’irvanais’ quand soudain, le nez dans le plat, ma femme je vis surgir l’ombre féline de mon épouse, elle se leva sans me demander ma permission…..

Comme on dit ‘…Tnè…’ . J’adoptais un profil bas surtout qu’elle me dit….

‘…Tu as laisse un peu pour ta fille…. ? Pour demain… !’

‘…Oui…. !’ Lui dis avec assurance mais remplie de crainte….Elle alla contrôler la bassine de MSOKI…..Elle revint, déçue, en me disant…’…Tu viens de manger 3 kilos de légumes…. !’

Merde quelle salade….. :):) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 21 novembre 2004 - 15h50:

Le Ftileur : Réponses aux questions d’Emile.

Les questions posées par Emile, devraient être au premier chef celles posées, par les USA à son armée, par son peuple qui en est le souverain, et par son président qui en est le représentant, n’est ce pas ainsi que cela devrait se passer dans une nation à la pointe de la Démocratie et de la Civilisation?

Mais comme nous ne sommes pas coutumiers de la dérobade, et comme nous n’avons pas la langue
dans notre poche, nous comportant ainsi en vrais Goulettois, alors nous nous ferons un vrai kif, que de tenter de dégager une amorce d’opinion.

1. Nous n’étions pas “embeded” dans ce fameux commando, et grand bien nous fasse car nous ne
sommes pas des assassins.

2. Les autres Marines eux ne se sont ils pas abstenus de flinguer les autres hommes qui étaient à terre? Montrant ainsi qu’ils ne se considéraient pas comme menacés, la suite des événements l’a bien prouvé.

3. Notre ami Emile pourrait-il nous affirmer qu’une bombe ait été découverte ultérieurement sur le corps de l’homme exécuté?

4. La réaction de désapprobation des citoyens US, suite à la diffusion de ce reportage, et face à un
comportement qui ne peut susciter que la nausée, est elle illégitime ?

5. Cela ne s’est il pas déjà vue que des mosquées, ou même des église se soient au cours de l’histoire transformés en dépôts d’armes et en centres de refuge pour des insurgés? Les exemples historiques sont légion.

6. Convention de Genève, dans son Article 2 elle prévoit ce qui suit :

1) Les personnes qui ne participent pas directement aux hostilités, y compris les membres de forces armées qui ont déposé les armes et les personnes qui ont été mises hors de combat par maladie, blessure, détention, ou pour toute autre cause, seront, en toutes circonstances,traitées avec humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable basée sur la race, la couleur, la religion ou la croyance, le sexe, la naissance ou la fortune, ou tout autre critère analogue.

A cet effet, sont et demeurent prohibés, en tout temps et en tout lieu, à l'égard des personnes
mentionnées ci-dessus :

a) les atteintes portées à la vie et à l'intégrité corporelle, notamment le meurtre sous toutes ses formes, les mutilations, les traitements cruels, tortures et supplices;

b) les prises d'otages;

c) les atteintes à la dignité des personnes, notamment les traitements humiliants et
dégradants;

d) les condamnations prononcées et les exécutions effectuées sans un jugement préalable, rendu par un tribunal régulièrement constitué, assorti des garanties judiciaires reconnues comme indispensables par les peuples civilisés.

Les USA ne sont ils signataires de cette convention ? Si oui, comment alors justifier, Guentanamo, Abou Graïb, et l’exécution sommaire diffusée en directe sur toutes les chaînes de TV US ?

7. Même si des parties ne respectent pas la Convention de Genève, est il pour cela obligatoire de se rabaisser au niveau de ceux qui la foulent au pieds ? Le Tribunal de Nuremberg n’a t il pas accordé un procès équitable aux tortionnaires nazis, organisateurs de la Shoah, sans pour cela avoir recours à des lois d’exceptions, c’est précisément là que se situe la Civilisation, par rapport à la sauvagerie ou à la décadence.

8. Veuillez nous excuser de la longueur de cette ébauche de réponse, et c’est avec un Kif non dissimulé que nous passons la parole, à l’Avocat de la Défense.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le dimanche 21 novembre 2004 - 16h03:

A lire !!

La dénationalisation des juifs de France

Jean-Pierre Bensimon pour le Collectif Paix et Vérité le 21 novembre 2004
Librement reproductible avec mention de la source en cliquant sur le site suivant :

La Denationalisation des juifs de France

On pourrait égrener la chronique des violences antisémites en France et en Europe et conclure que décidément, « il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark ». Un jeune juif pieux, Moshé Itshak Naeha, été inexplicablement tué d’une balle dans la tête jeudi dernier à Anvers dans le quartier orthodoxe par des agresseurs qui ont oublié de lui voler la forte somme d’argent qu’il portait sur lui. En France, en 2003, les Juifs, seulement 1% de la population française, étaient victimes de 72% de la totalité des violences racistes commises dans le pays, selon les statistiques du CNCDH.

Mais il y a des violences d’une autre nature, qui ont pris la forme de messages symboliques puissants, émanant des plus hautes autorités publiques et sociales. Ces messages, qui signifient l’avènement de normes collectives nouvelles, transforment la représentation que se font les Juifs de leur place dans la nation française. Pas à pas on est en train d’aboutir à un véritable phénomène de « dénationalisation » des Juifs, dont on ne peut pas vraiment dire in fine qui, des Juifs ou de la nation française, est le perdant véritable. Limitons-nous aux quatre derniers mois pour illustrer cette tendance. Dans cette période on peut signaler quatre évènements, non violents au premier abord, mais de portée symbolique immense, qui ont eu des effets majeur sur es rapports entre les Juifs et la France.

La décision de la Cour d'appel administrative sur l’affaire du lycée Montaigne

Le 11 août, la Cour d'appel administrative de Paris confirmait un jugement du tribunal administratif du 1 juin, qui ordonnait la réintégration de deux élèves du lycée Montaigne à Paris, dont l'un avait été exclu pour antisémitisme. Automatiquement, les parents de l’enfant juif, agressé pendant plusieurs mois par les deux « réintégrés », retiraient leur enfant du lycée. Que s’était-il passé ? Deux jeunes arabo-musulmans font d’un enfant juif de leur classe leur souffre douleur avec force de coup et d’injures, dont des injures antisémites, pendant plusieurs mois. Le jeune juif dépérit, songe au suicide, quand une ancienne institutrice rencontrée par hasard, qui le connaît bien, prend la mesure de sa détresse et parvient à lui faire dire pourquoi il en est là. «Deux élèves n’arrêtent pas de me frapper. L’un d’eux m’a traité de sale juif, et ils m’ont dit que tous les juifs avaient été exterminés.» Après deux longs mois d’hésitations, le conseil de discipline du lycée exclut les deux agresseurs récidivistes qui sont immédiatement rescolarisés dans un autre établissement. Leurs parents mobilisent alors la Ligue des Droits de l’Homme et le Mrap, trouvent le concours d’au moins un professeur activiste du lycée, un de ces personnages modernes, très sensible au destin de «l’étranger» même si c’est un agresseur, et très féroce à l’encontre du «chantage à l’antisémitisme». Tout ce petit monde demande l’annulation de la décision d’exclusion.

Deux ordres de juridiction leur donnent successivement raison, les agresseurs réinvestissent le lycée et le jeune juif battu et insulté pour ce qu’il est par sa naissance, quitte la place.

Ce qui a été édicté par ces deux décisions, c’est qu’on a le droit d’humilier, de battre et d’insulter un juif, sans encourir même la sanction d’exclusion scolaire, et que c’est la victime juive qui doit s’éclipser devant les agresseurs. C’est qu’un juif peut être la cible des coups et d’injures antisémites, sans que cela ne justifie de sanctions, et qu’il doit tourner les talons en silence. Ce message dit aux Juifs français qu’ils ne sont pas si français que cela, s’ils sont agressés par des arabo musulmans. Ce message de mise au ban, les Juifs l’ont assurément entendu, même si c’est à des niveaux de conscience cachés ou profonds. Pour l’heure, ils ont voté avec les pieds : les écoles confessionnelles juives ont été assaillies de demandes d’inscription.

Les portes du soleil

Le second évènement est la diffusion du film « Les portes du soleil » par la chaîne Arte, les 7 et 8 octobre, avant son passage dans les salles de cinéma. Ce film comprend plus d’une heure de déchaînement antisémite ou les israéliens, appelés exclusivement « les Juifs » comme dans tout le monde arabe, sont hitlérisés au moyen d’artifices grossiers : kibboutz transmuté en camp de concentration, avec des miradors, numéro écrit sur le bras, tri des vêtements entassés en monticules, réflexions sur « l’organisation des Juifs », meurtres mécaniques du tueurs déshumanisés, au visage invisibles. Les commanditaires du film ne peuvent pas invoquer l’ignorance. Le film est adapté d’un ouvrage d’un écrivain libanais d'Elias Khoury, connu pour son antisionisme obsidional qui tient une rubrique hebdomadaire dans le quotidien palestinien de Londres Al-Quds Al-Arabi Le réalisateur est un cinéaste égyptien militant Yousry Nasrallah qui baigne dans la culture antisémite délirante qui affole ce pays.

Les téléspectateurs français sont ainsi soumis à une propagande anti juive haineuse, à une heure de grande écoute, et ils ne se trompent pas : les records d’audience sont pulvérisés. Ce qu’il faut ajouter, c’est que ce film a été financé par le ministère des Affaires Étrangères, par le ministère de la Culture, par les autres chaînes publiques et par des fonds européens. Les Juifs ont été diffamés et nazifiés au cours d’un exercice de réécriture de l’histoire, et cette opération a reçu onction et argent du sommet de l’État. Guy Millière a raison de déclarer qu’avec « Les portes du soleil » la France tient son film antisémite, comme l’Allemagne avec « Le Juif Suss » de Veit Harlan. Jean Tsadik de la Ména a raison de déceler là « une fracture » et de noter que ce film a « la faculté d’excommunier de l’entente nationale tous les Israélites de France qui refusent de renier leur autre composante nationale. De les placer, les indignes, les méprisables, au ban de la nation et de les soumettre à la vindicte populaire ».

Un nouveau message a été émis et comme le premier, il a été entendu sur plusieurs registres de conscience : on a le droit de proposer au grand public, à une heure de grande écoute, un faux historique violemment antisémite, d’y assimiler les Juifs à des nazis et de recueillir les louanges politiques et artistiques des plus hautes institutions du pays. Aux Juifs français d’accepter l’état de fait et de cuire ou de recuire dans leur jus.

Le traitement accordé à Arafat

Qu’Arafat mourant ait été accueilli en France ne dispose pas à l’euphorie. Son agonie, à bonne distance de la rue palestinienne chauffée a blanc, a sans doute économisé bien des vies. Le problème c’est qu’il n’a pas seulement été accueilli, il a été honoré comme un héros mythique. Les embrassades et les déclarations du président de la république resteront dans les mémoires. Le rapatriement de sa dépouille a donné lieu à un spectacle surprenant ; par la volonté personnelle de Jacques Chirac, la République lui a rendu les honneurs militaires les plus élevés. La marche funèbre de Chopin, la Garde Républicaine en gants blancs, un premier ministre et last but not least la Marseillaise ! Oubliés les soldats français morts dans l’explosion de l’immeuble Drakkar à Beyrouth par les soins des amis chiites du défunt. Oubliée la guerre dévastatrice en Jordanie en 1970. Oubliées les vagues d’attentats, les détournements d’avions, les meurtres de Munich, la guerre de 7 ans du Liban, avec ses 150000 morts et la destruction du seul État arabe multiconfessionnel et démocratique. Oubliés les commandos de la plage de Haïfa, la tuerie de l’école de Maalot qui préfigurait celle de Beslan, l’Achille Lauro et l’assassinat de Léon Klinghoffer, le vieil hémiplégique dont le crime était d’être Juif. Oubliée la violation des accords d’Oslo, la récusation des propositions de Camp David, le déclenchement de l’Intifada armée, les appels aux « Shahids », le millier de morts israéliens, civils pour la plupart.

La France a rendu les plus grands hommages possibles au plus grand terroriste antijuif contemporain.

Le message délivré par le président de la république, c’est qu’on a le droit d’être le plus grand tueur de Juifs depuis Hitler, d’être le plus éminents des architectes du terrorisme contemporain et recevoir quand même les plus grands honneurs militaires que la République française puisse rendre. Il a été, lui aussi, parfaitement entendu par les Juifs français, et il chemine dans leur représentation de leur place en France.

La légalisation de la diffusion d’Al Manar

Il y a quelques mois, le premier ministre s’était dit bouleversé par quelques extraits de Diaspora, un de ces films arabes contemporains ou les Juifs boivent le sang des enfants chrétiens, conspirent pour dominer le monde, avant de se transformer en porcs ou en singes. Il s’agissait disait-il « des images d’Al-Manar insupportables à la vue, brûlantes au cœur, révoltantes à la raison ». On avait même affirmé à Moshé Katsav que les émissions de la télévision de l’organisation terroriste captées dans le pays seraient brouillées. Sur ces fortes paroles, le 19 novembre, quelques mois plus tard, Al Manar recevait l’autorisation d’émettre du CSA, qui lui ouvre tout l’espace télévisuel européen. Il faut dire que le CSA avait été missionné par le Conseil d’État pour explorer l’éventualité d’un conventionnement avec Al Manar, affaire qu’il a rondement menée.

L’autorisation du CSA serait assortie d’un contrôle rigoureux de clauses proscrivant l’incitation « à la haine, à la violence ou à la discrimination pour des raisons de race, de sexe, de religion ou de nationalité ». Le problème, c’est que pour surveiller Al Manar et une quinzaine d’autres chaînes arabes, le CSA dispose en tout et pour tout de deux agents parlant arabe, mais soumis à la règle des 35 heures. C’est dire la valeur des ‘contrôles » à venir.

Al Manar a d’ailleurs fêté l’évènement en diffusant en boucle la nouvelle de l’autorisation, assortie nous dit Proche-Orient.info de clips, où l’on trouve de pacifiques envolées comme

« Jérusalem est à nous les Arabes, ceux qui l'occupent sont exterminés
Exterminés, exterminés. Jérusalem est à nous ! »

ou « Affronte-les avec le feu
Sion l'oppresseur,
Bats-les avec le feu, Sion l'oppresseur »

Al Manar est un instrument de guerre construit par la coalition irano syrienne. Son rôle exclusif est d’entretenir le climat de haine le plus violent possible contre Israël, donc les Juifs, et de répandre un islamisme fondamentaliste qui ferme pour des générations les portes du compromis politique. La France a choisi de lui ouvrir l’espace audio visuel européen, où elle va pouvoir, au prix de quelques bémols en français, répandre la peste de l’antisémitisme et de l’islam de guerre, en français et en arabe. Sa cible principale, sa porte d’entrée, c’est un antisémitisme échevelé, que tout le monde connaît et que l’on a pas les moyens de surveiller, encore moins d’endiguer.

Le message que les juifs français reçoivent ici, c’est qu’on a le droit de faire de l’antisémitisme terroriste son fonds de commerce, et de le diffuser dans l’espace médiatique français avec l’aval de l’instance régulatrice suprême et du Conseil d’État, en acceptant les risques de montée des agressions antisémites et du terrorisme islamiste inhérents à cette décision.

Vers un consensus hostile au peuple juif en France

Les quatre évènements rapportés ici ne doivent rien à l’immigration arabo-musulmane. Ce sont de initiatives ou des décisions qui impliquent les plus hautes sphères de l’appareil d’État, le président de la République, de grands ministères, des instances judiciaires dont une Cour d’ Appel, le Conseil d’État et le CSA. Ces institutions majeures ont envoyé des signes indiscutables qui se résument en une phrase : « on a le droit d’attaquer et de salir impunément le peuple juif en France ».

En sens inverse, le seul signe notable a été le rapport de Jean-Christophe Rufin du 19 octobre, qui établit le lien entre l’antisionisme radical et l’antisémitisme, qu’il dénomme « antisémitisme par procuration ». Jean-Christophe Rufin laissai entendre dans son rapport qu’il était favorable à une pénalisation de l’antisionisme radical. Il y a renoncé quelques jours plus tard dans un article du Monde. Le rapport a été semble-t-il refermé aussitôt paru, et rangé dans les archives sans fond du Ministère de l’Intérieur.

La conséquence de ces orientations politiques, c’est l’établissement d’un consensus dans la diffamation d’Israël et la falsification de l’Histoire contemporaine. Par l’intermédiaire du PAF qui sait comprendre ce que l’on attend de lui, on aboutit à une dégradation supplémentaire de l’image d’Israël et du judaïsme dans les représentations collectives des français, comme l’atteste le sondage BVA du 8 novembre.

Il faut rappeler qu’avant 1940, il n’y avait pas de mouvement de masse antisémite en France, mais que les esprits, les représentations, étaient préparées par les ouvrages de Druon, puis de Maurras. Aussi, à peine mis sur pied, le régime de Vichy a pu trouver les hommes nécessaires pour mettre en œuvre une politique antisémite plus radicale que celle qu’exigeait l’occupant nazi.

Masquées par des discours sonores mais vides qui font office de couverture, les autorités françaises sont en train de réunir les ingrédients d’un milieu passionnément hostile aux Juifs, capable d’accepter ou de trouver des justifications aux pires entreprises à venir.

L’affaire Dreyfus avait prouvé, au début du 20ème siècle qu’il existait en France, par delà les clivages droite-gauche, un puissant parti, de la vérité, de la liberté, de l’antiracisme et des valeurs de la république. Il tarde beaucoup à prendre corps et à se faire entendre aujourd’hui.

A quoi sert-il de se voiler la face et de jouer à l’autruche ? Aujourd’hui, le judaïsme, comme réalité sociale et politique, est profondément déstabilisé en France par des politiques délibérées menées au sommet de l’État français. Ces politiques ne sont pas celles de la France de toute éternité. C’est la volonté d’un groupe d’hommes qui se compte en fait sur les doigts des deux mains, et qui croit promouvoir les intérêts politiques du pays tels qu’il les comprend, en multipliant les concessions aux dictatures arabes du monde entier sur les valeurs essentielles qui fondent le contrat social et la sécurité de notre nation.

Elle pourrait peut être perdre à moyen terme les Juifs de France, un peu comme la révocation de l’Édit de Nantes à la fin du 17me siècle priva la France des Protestants. Forces vives dont la perte devait consacrer le recul relatif du pays face au monde anglo saxon et la fin de son statut de première puissance dans le monde. A l’époque où la fuite des bac plus cinq accompagne l’entrée en force des bac moins cinq, où le décalage technologique s’accuse au détriment de notre pays, où l’identité de la France hésite devant l’irruption de l’Islam conquérant qui n’a que faire de l’intégration, qui a le plus à perdre, des Juifs de France ou de la France, à la dénationalisation rampante de ces derniers ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 21 novembre 2004 - 15h59:

DIMANCHE EN VERS...Bonjour mes chers amis..


LA VIRGULE.

Paris le 6/7/2004.

Passe le 21/11/2004

Je suis comme une virgule
Aucun point ne peut me stopper.
Je batifole, d’une corolle
A l’autre, normal, c’est mon rôle.

Je suis comme une apostrophe
Je vadrouille libre en suspension
Dans l’air de mes grandes illusions
Qui font parties de mes strophes.

Je me pose où je veux
Sans m’interroger sur les pétales
Inconnues que je chatouille
Sans les emporter, ouille… !
J’ai mal soudain.…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 21 novembre 2004 - 15h56:

La langue française est belle...
Prose.

La langue française est belle.
Je dis qu’elle est merveille
Certes, je n’en connais de pareille
J’ai ouvert les yeux sur elle.

Entrée en matière.

On introduit sûrement.
Ca se développe certainement.
On conclut joyeusement.

Libre expression

Je m’exprime
Librement.
Ca ne plait pas à tout le monde
A moi aussi
Naturellement.

Expression retenue.

‘Barra zamar.. !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 21 novembre 2004 - 10h33:

Les rabbins vus pas Le Monde


Rabbins magiques
LE MONDE |

En Israël, on veut croire aux miracles. Inspirés par le judaïsme marocain, les "babas", rabbins qui se disent dotés de pouvoirs surnaturels, attirent des foules ferventes. Le business du tourisme religieux fleurit.
Mécaniquement, le bras se tend et la main ajuste le tir. La petite boîte blanche finit sa course dans un fourneau incandescent. Sans quitter les flammes des yeux, l'homme reproduit le geste, encore et encore : à l'aveugle, il saisit une boîte dans une caisse que porte l'un de ses assistants, tend le bras, ajuste et lance.

Une légère brûlure l'interrompt à peine. De temps à autre, il se masse l'épaule. Une ou deux fois, il se fait éponger le front. A plusieurs reprises, il ouvre une boîte et, à la volée, disperse son contenu dans la foule. Les bras se lèvent pour tenter de récupérer l'aumône. Ces quelques bougies échapperont à la fournaise.

Pendant les quarante-cinq minutes que dure sa performance mystique, le rabbin jette au feu plusieurs dizaines de milliers de petits cierges blancs, adressés aux "justes", tsadikim en hébreu, afin qu'ils intercèdent auprès de Dieu en faveur des personnes présentes. Il est minuit, les abords du cimetière de Nétivot, une ville du désert du Néguev, au sud d'Israël, accueillent l'un des tikouns, une séance de "réparation des âmes" qu'organise tout au long de l'année l'un des rabbins israéliens vivants les plus vénérés, Yaacov Israël Ifergan.

Réputé pour ses dons de voyance, ses diagnostics médicaux fulgurants et ses bénédictions miraculeuses, le rabbin s'est lui-même attribué le surnom de "Rent Gen", "Rayon X" en hébreu.

"Baba (papa en arabe) Ifergan", selon la terminologie héritée du Maroc, dont sa famille est originaire, est un quadragénaire à la barbe brune et fournie. Sanglé dans le costume noir des juifs orthodoxes, il porte lunettes et chapeau noir sur kippa blanche. Les franges du châle de prière, apparentes sous la veste, parachèvent sa tenue. Cette sobriété et son air mi-concentré, mi-arrogant, tranchent avec la mise en scène festive, aux accents exaltés, que tente d'imposer son "chauffeur de salle". "Tapez des mains pour écarter les mauvais esprits", martèle-t-il, entre deux chansons. Autour du périmètre sacré où évolue Baba Ifergan, des centaines de personnes massées derrière les grillages regardent le spectacle, fascinées.

Le lancer de bougies terminé, la tension retombe. Le long discours que le rabbin délivre ensuite d'une voix monocorde tient plus de la logorrhée que de la prière. Il évoque pêle-mêle Abel et Caïn, la circoncision, la Shoah, les écoles talmudiques, les destructions et les miracles à venir. La foule quitte le terrain vague que domine la tombe pyramidale du rabbin Shalom Ifergan, le père de "Rayon X".

Il y a dix ans, la mort de ce sage local, surtout connu pour ses actions caritatives, a donné à son fils l'occasion de se lancer dans un fructueux créneau : le "tourisme" religieux, ou la visite des tombeaux des "justes" par des milliers de juifs pratiquants, convaincus des pouvoirs surnaturels de quelques rabbins élus. Ces pratiques, répandues dans le judaïsme marocain, sont arrivées en Israël dès les années 1950 avec les premiers immigrants d'Afrique du Nord. Mais le phénomène connaît une embellie depuis une trentaine d'années. Le sud du pays, où vit une forte communauté séfarade, a vu fleurir nombre de ces rabbins "miraculeux" qui monnaient leurs dons et leurs bénédictions.

Des tombes de "saints" ou de "prophètes" ont été retrouvées en divers endroits du pays, alors même que le ministère du culte a jugé que ces lieux ne recelaient aucune dépouille mortelle historique.

L'installation en 1953, puis l'inhumation en 1984 de Baba Sali, le premier des babas marocains vénérés de leur vivant en Israël, ont fait de Nétivot la séfarade l'un des centres de ce judaïsme mystique et un lieu de pèlerinage réputé. Baba Ifergan a profité de l'aubaine pour y installer la sépulture de son père, à quelques dizaines de mètres de celle, plus imposante, de l'illustre rabbin.

Officiellement, cette concurrence éhontée ne trouble pas Baba Barouch, l'héritier autoproclamé de Baba Sali, claquemuré dans son complexe à l'architecture mauresque, posé à la lisière de la ville. Des rumeurs malveillantes courent pourtant les rues de Nétivot, accusant l'un et l'autre de mauvaises manières. L'on dit même que les installations de Baba Ifergan ont été détruites à deux reprises par des fidèles de Baba Barouch. Répondant aux questions par l'intermédiaire d'un homme (après tergiversations, Baba Barouch a décrété ne pas pouvoir parler directement à une femme), le rabbin de 63 ans, qui s'exprime en français, affirme avoir capté "80 % à 85 % des pouvoirs de -son- père", un héritage qui le met à l'abri des "charlatans".

Son propre parcours est pourtant sujet à caution et, pour certains érudits, il passe avant tout pour un "bandit". "Son absence de formation religieuse formelle, son orientation politique plutôt laïque, des affaires d'adultère et sa condamnation pour corruption -Barouch Abou Hatzira a purgé une peine de cinq années de prison au début des années 1980- posent des questions pour le moins intrigantes" sur la manière dont il est parvenu à asseoir sa légitimité, remarquent deux professeurs de l'Université hébraïque de Jérusalem, Yoram Bilu et Eyal Ben Ari, dans une étude intitulée "Modernité et charisme dans l'Israël contemporain : le cas de Baba Sali et de Baba Barouch".

"Alors qu'il était sur son lit de mort, mon père m'a béni puis il m'a embrassé sur la bouche, raconte encore Baba Barouch. Peu après, il est mort, et je me suis senti un autre homme. J'ai compris que j'avais hérité de ses pouvoirs." Il fonde alors son aura sur cette croyance mystique de la transmigration des âmes et s'empresse d'inhumer le vieillard de 94 ans à Nétivot, contre la volonté du défunt, qui souhaitait se faire enterrer sur le mont des Oliviers, à Jérusalem. La ferveur que suscite le "saint" reste ainsi à sa portée, et le fils va pouvoir jouir de l'héritage de son père.

Depuis, tous les ans au mois de janvier, la hiloula, qui célèbre l'anniversaire de la mort du rabbin, attire plus de 100 000 personnes sur sa tombe. Et tout au long de l'année des pèlerins viennent s'y recueillir ou solliciter une bénédiction. Faute d'un accès, difficile, au fils, ils s'adressent directement au père. D'autres persistent à vénérer l'ancêtre, au détriment de l'héritier. "J'ai beau respecter Baba Barouch, il n'a pas la hauteur de son père", confie un rabbin venu de la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak, proche de Tel-Aviv. Les femmes lui reprochent en outre ses frasques sexuelles.

Sous la coupole de l'édifice, qui abrite aussi une synagogue et une petite école talmudique, trône le gigantesque tombeau de Baba Sali. Recouvert d'un drap rouge brodé de fils dorés, protégé par un méchant plastique, il agit comme un aimant sur les mains et les bouches des fidèles. Un rideau tendu de chaque côté de la sépulture sépare les hommes des femmes. Livre de prières à la main, ces dernières psalmodient en silence. Toutes les demandes sont autorisées, affirme Baba Barouch, qu'elles concernent la santé, l'amour conjugal, la réussite professionnelle ou la réparation d'accusations diffamatoires. Sur l'aire de pique-nique aménagée autour du tombeau, les barbecues portables crachent leur fumée sur fond de musique religieuse modernisée. Une famille de Ramleh, ville proche de Tel-Aviv, vient prier ici régulièrement depuis dix ans. "Baba Sali a réglé nos disputes à la maison, assure Galit, la mère. Il a aussi soigné ma mère, sans qu'elle ait besoin de prendre des! médicaments. Le principal est d'avoir la foi, sinon cela ne marche pas. Pour moi, Baba Sali est le plus grand, mais d'autres sont plus spécialisés : certains aident à trouver un fiancé." Comme chaque fois, Galit rentrera avec une bouteille d'huile, "qui soigne tout", et des bougies bénites qu'elle allumera "en cas de besoin".

Morts ou vivants, ces rabbins jouent le rôle d'intercesseurs. "Car nous ne pouvons pas nous adresser directement à Dieu", répètent les pèlerins. Une tradition que certains font remonter à Moïse, premier "intermédiaire" entre Dieu et les hommes. Mais l'utilisation des morts est en contradiction avec une certaine tradition judaïque. "Dans le Talmud de Jérusalem, explique l'écrivain et rabbin ashkénaze Jacquot Grünewald, les croyants vont au cimetière pour prendre conscience de la fragilité de la condition humaine, pas pour demander aux morts d'intercéder en leur faveur auprès de Dieu. Dans le monde hassidique, seul le rabbin -vivant- est un intercesseur."

L'adoration de "saints" dans une religion qui ne connaît pas la procédure de canonisation du catholicisme et qui, théoriquement, exclut l'idolâtrie, peut aussi surprendre. "L'emplacement de la tombe de Moïse est resté mystérieux afin d'éviter les pèlerinages, relève encore M. Grünewald. Le seul exemple de prosternation sur une tombe apparaît lorsque Moïse envoie douze espions reconnaître la Terre promise ; l'un d'eux va se prosterner sur la tombe des Patriarches, à Hébron. Et, durant des siècles, seuls trois lieux de pèlerinage étaient fréquentés : Hébron, le tombeau de Rachel à Bethléem et celui de Shimon Bar Yohaï, l'auteur présumé du Zohar -le livre de la mystique juive-, au IIe siècle, à Méron. Ensuite, des visites sur les tombes de mystiques dans la ville de Safed se sont multipliées. Mais ce que l'on observe aujourd'hui revêt un caractère irrationnel", conclut le spécialiste du Talmud.

Baba Barouch, qui se réclame d'une lignée remontant "au rabbin Schmuel, enterré à Damasau XVe siècle", n'ignore rien de la croyance qui accorde une grande importance au "mérite du père", censé retomber de manière presque automatique sur les fils. Cela explique que la famille Abou Hatzira ait produit de nombreux rabbins à travers tout le pays, chacun pouvant se prévaloir de "la lignée".

Mais ces "babas" modernes parient aussi sur leurs dons prétendument miraculeux pour attirer une clientèle désorientée. Le monde rabbinique traditionnel reste plutôt méfiant envers ces phénomènes. "Dans le Talmud, les rabbins miraculeux sont des gens modestes qui cachent leurs dons, tout le contraire de ce que l'on voit aujourd'hui", décrypte encore M. Grünewald.

Dès sa jeunesse, au Maroc, Baba Sali était réputé pour ses pouvoirs exceptionnels. "Il faisait tomber la pluie pour avoir de bonnes moissons", raconte la légende. Un jeune homme de Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, assure pour sa part avoir été "soulevé par Baba Sali et transporté au-dessus des nuages pour voir Eretz Israël". "Il voulait me montrer la Terre sainte et me convaincre de respecter le shabbat. Depuis, j'attends chaque fin de semaine avec impatience, et j'ai convaincu la moitié de ma ville de respecter le shabbat." "Baba Ifergan, lui, a guéri un aveugle", affirme sans ciller Sagit, une jeune vendeuse de vêtements de Nétivot venue assister au tikoun. ""Rent Gen" lui a tourné autour plusieurs fois et, à la fin, il voyait."

Une de ses amies assure qu'il a guéri une plaie profonde en y "déposant de la cendre". Sagit elle-même s'en est remise à Baba Ifergan, car il est "vraiment bon pour les problèmes médicaux". "Mon père a un cancer, nous lui avons demandé s'il fallait l'opérer. Le rabbin a dit non, nous ne l'avons pas fait." La jeune croyante le consulte régulièrement, "comme un psy".

A l'image de Sagit, les fidèles sont majoritairement issus des milieux populaires. Mais les "babas" attirent aussi des hommes d'affaires, des sportifs ou des politiciens, qui alimentent le fructueux marché du "conseil divin". Baba Barouch a beau proclamer : "On soigne les gens parce qu'on les aime, mais on ne leur demande rien", les bénédictions ont un prix. Le fisc israélien s'est penché sur les revenus des "babas" les plus en vue : un pactole évalué à plusieurs milliards de shekels, que le ministère des finances aimerait pouvoir taxer.

Aux abords des tombes et lors des tikouns, la dimension commerciale de l'entreprise saute aux yeux. Les bouteilles d'huile ou d'arak, les bougies, les porte-clés, le tout à l'effigie des rabbins, s'enlèvent comme des petits pains. "Rent Gen" a même instauré un système de prélèvements bancaires. Une médaille bénite et la promesse d'accéder aux prières rédigées à la va-vite sur un formulaire type coûtent 20 euros par mois, pendant dix mois. Dans l'euphorie du tikoun, ses assistants font signer les fidèles à la chaîne. Des sacs en velours qui renferment "la clé de la réussite et du bonheur" s'arrachent pour 10 euros.

Les amulettes politiques sont désormais interdites, mais, jusqu'à récemment, le parti religieux Shass s'appuyait sur l'influence de Baba Barouch pour distribuer ces "kits" bénits, efficaces à condition de "bien" voter. Car les "marabouts" à la mode juive ne détestent pas frayer avec le milieu politique israélien. Baba Ifergan a dernièrement assisté à la bar-mitsva du fils de Benyamin Nétanyahou, le ministre des finances. "Sharon me doit tout", assure, énigmatique, son concurrent. En janvier, lors de sa prochaine apparition publique, Baba Barouch, grandi par les mânes de son père, pourrait, une fois encore, recevoir la visite d'hommes politiques de tous bords.

Stéphanie Le Bars

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 21 novembre 2004 - 09h06:

American Christians
to prevent 'Eurabia'?
Geopolitical expert Jack Wheeler sees missionaries rescuing Europe
Posted: November 19, 2004
1:00 a.m. Eastern
© 2004 WorldNetDaily.com
Dr. Jack Wheeler, whose death-defying adventures span the globe and whose achievements have inspired wide-ranging acclaim, has presented an intriguing scenario of social transformation in Old Europe: American missionaries flooding the continent to return it to its Christian roots and purge a growing anti-Semitism.

On his unique intelligence website, To the Point, Wheeler discusses the history of anti-Semitism in Europe – a continent he says is now more influenced by the Islam practiced by immigrants than by Christianity.


Writes Wheeler: "European hatred of Jews is an ancient hate, and periodically erupts from the darkness of men's souls into the light of history. Today in Europe – particularly France – another eruption has begun. It will get worse unless it is fought and opposed.

"It is getting worse because Jews are the Europeans' perennial scapegoat for cultural failure. Old Europe now faces demographic doom because its native inhabitants refuse to have children, and economic doom because they would rather go on vacation than work. You know how bad it is when Consumer Reports currently ranks Mercedes and BMW as the most poorly made of the world's luxury cars.

"To rescue Old Europe economically and demographically, to exorcize its Jew-hatred, it needs to be rescued culturally. There is only one way to do that, and only one group of folks to do it: American Christians."

Available only to subscribers of To the Point, Wheeler's piece, entitled "Saving the heathen," goes on to explain that in the 20th century, the United States has rescued Europe three times – via two world wars and the Cold War.

"Once again, in the first decade of the 21st century, America has to rescue Europe from itself – because to do so is to rescue Western Civilization," Wheeler writes.

To read what group Wheeler sees Americans joining hands with to accomplish the rescue of Europe, subscribe to his To the Point intelligence website and read his entire article.

Prime-time intelligence analysis

Besides writing for To the Point, Wheeler heads the Freedom Research Foundation, which currently is working on what he calls the Free Iran Project. The project applies "Reagan Doctrine strategies toward the liberation of Iran," he explained.

The website is global, Wheeler says, "but we really focus on issues people are really interested in … key areas of geo-strategic and national security import for the United States."

'Religion without a future'

Wheeler said Islam is also a focus of To the Point, including "the nature of Islam and the problems Islam faces – with regard to us and with regard to its own future."

"Quite frankly," he said, "there are a lot of extinct religions in the history pages, and Islam is going to become extinct unless it's reformed.

"When you start blowing yourself up, when you get that kind of insane desperation, you're history," he said. "This is a religion without a future unless it reforms."

On his site, Wheeler includes a subscription article comparing the Aztecs with Arabs: "Both the Arabs and the Aztecs invented a religion of jihad as a rationale to justify their imperialist empires. …"

"War – Holy War – became the purpose of the Aztec state. All soldiers in the Aztec army were holy warriors, warriors of the gods. Peace was dangerous. No war meant no prisoners to sacrifice, no food for the gods, which risked the destruction of mankind and the universe itself. The only way to avoid cosmic disaster was for the Aztecs to accept the burden fate had given them and wage perpetual war for the salvation of humanity.

"All in all, a pretty clever rationalization for a monstrous imperialist tyranny, wouldn't you say? Sounds like they were taking religion-inventing lessons from the Arabs."

Adventure in his blood

Wheeler, who holds a doctorate in Philosophy, has always been drawn by the thrill and accomplishment of adventure. He became the youngest Eagle Scout in history at age 12 before becoming the youngest person to climb the Matterhorn in Switzerland at age 14.

"People collect things," Wheeler explains. "They collect stamps, or coins, or porcelain. At 14, I decided what I wanted was to collect extraordinary experiences. You could lose your stamps or coins, but you can never lose what you have done with your life."

Wheeler swam the Hellespont like Leander in Greek mythology, was adopted into a tribe of Amazon headhunters and successfully hunted a man-eating tiger in South Vietnam while still in high school.

"My intellectual adventures began when I read Ayn Rand, Ludwig von Mises and Aristotle, inspiring me to get a Ph.D. in Philosophy," he said. "I explored Africa, the Gobi, Mongolia, Central Asia, Tibet, the Himalayas, the Andes, Borneo and the South Pacific, discovered lost tribes in New Guinea and the Kalahari, took elephants over the Alps in Hannibal's footsteps, skydived onto the North Pole, roused anti-Marxist guerrillas from Angola to Afghanistan and helped get rid of the Soviet Union."

Forty years after Wheeler's historic climb of the Matterhorn, he ascended the mountain again, this time with his 14-year-old eldest son, Brandon.

Wheeler completes his column entitled "What life is all about" this way:

"No lion, sitting underneath an acacia tree in the Serengeti, asks himself, 'What does it mean to be a lion? What is the purpose of my existence?' A lion has no choice but to unselfconsciously follow his genetic program. But human beings have to figure out how and why to survive, they have to choose a rationale that gives purpose and meaning for their lives. My choice has been to try and make my life, and now the life of my son, a thrilling adventure."

Wheeler has worn many labels throughout his decades as an adventurer and geopolitical expert. The Wall Street Journal called him "the originator of the Reagan Doctrine." The Washington Post called him "The Indiana Jones of the Right," and Izvestiya, the organ of the Soviet Communist Party, called him an "ideological gangster."

Wheeler says his site offers readers "mind-stretching pro-America insights on our lives, our politics and our world."

Rep. Dana Rohrabacher, R-Calif., sums up Wheeler's extraordinary life:

"Jack Wheeler is just about the most interesting man I know. As a professional adventurer, he has discovered lost tribes and led expeditions to every corner of the globe. As a geopolitical strategist, he created the Reagan Doctrine, which led to the demise of the Soviet Union. He is a brilliantly original thinker and deeply perceptive analyst of world events. I value his counsel and friendship."

Here's how Wheeler describes his online resource:

"To The Point intends to be both the world's most accurate and insightful geopolitical intelligence service, and a pro-America, pro-capitalist, pro-Western Civilization intellectual ammunition service for defenders of liberty.

"Our goal is for our subscribers to look upon To The Point as an oasis of reason and insight. Our subscribers are becoming the most highly informed people in America."

Subscribe to Dr. Jack Wheeler's To the Point.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 21 novembre 2004 - 08h06:

Bonsoir,

J'ai trouvé votre site et peut-être pouvez vous m'aider
Je recherche une personne qui s'appelle Meïa Nataf que mon frère (qui a aujourd'hui 72 ans) a bien connue à Lille à une époque très difficile, on va dire les années 1940, mon frère avait à l'époque entre 8 et 12 ans et Meïa aussi.
Avec l'exode nous sommes partis dans le sud ouest et beaucoup de gens se sont perdus de vue, pour les raisons que vous savez.
Comment faire pour rechercher ?

Merci d'avance
r.delplanque@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 21 novembre 2004 - 07h56:

40ème Colloque des intellectuels Juifs de langue française : Penser et bâtir la Paix au Proche-Orient


Le 40ème colloque des intellectuels juifs de langue française dont le thème cette année est « Penser et bâtir la Paix au Proche-Orient » se tiendra les 4, 5 et 6 décembre 2004 au Centre Chaillot Galliera, 28 avenue Georges V, 75008 Paris.
Historiens, philosophes, psychanalystes, avocats et professeurs, français et israéliens, participeront à ce colloque, enrichit cette année de la présence d’éminentes personnalités religieuses. Parmi elles, le Rabbin Gilles Bernheim, le père Emile Shoufani, Denis Charbit, Alexandre Adler, David Grossman et Bernard Kouchner.
Vous pouvez obtenir le programme de cette rencontre importante, organisée par le Congrès Juif Mondial, au secrétariat des colloques, en téléphonant au 01 43 59 94 63 du lundi au jeudi de 11h à 17h30 et le vendredi de 11h à 15h.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le dimanche 21 novembre 2004 - 05h20:

Ce n'est pas souvent que nous sommes amenés à diffuser un texte du journal Libération. Celui de Daniel Schneidermann, dans ce quotidien d'aujourd'hui, nous paraît digne d'être retenu. Après l'attentat de Madrid, le meurtre de Théo Vangogh, les jeunes femmes brûlées vives, lapidées et égorgées (toutes de culture musulmane) combien de crimes faudra-t-il encore pour prendre la mesure de l'ordre que veulent faire régner, en Europe même, les tenants d'un intégrisme islamiste, au mépris de la grande majorité des musulmanes et des musulmans qui veulent vivre leur foi dans le respect des valeurs républicaines de liberté et de démocratie ?



Demain , au plus tard dimanche, nous difuserons les appels d'associations féministes à l'occasion de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes.



En document joint, un texte de Farouk Mansouri et Hélène Michélini, à propos d'un article de Khalfa paru dans Libération

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Médiatiques
Van Gogh, un meurtre en travers de la gorge

Par Daniel SCHNEIDERMANN

vendredi 19 novembre 2004 – Libération

Encore aujourd'hui, quelque chose reste en travers de la gorge, dans le meurtre du cinéaste néerlandais Theo Van Gogh. Et plus précisément, dans cette étrange discrétion française qui l'a jusqu'ici entouré. Certes, la concurrence est rude dans l'actualité internationale. La mort d'Arafat, la crise en Côte-d'Ivoire, l'Irak embrasé nous sollicitent à bon droit. Mais tout de même. Nous nous enflammons pour ou contre Dieudonné, pour ou contre le voile islamique, demain pour ou contre les coups de canif à la loi de 1905. Mais sur le meurtre de Van Gogh, qui nous parle exactement de la même chose, pas d'émotion, pas d'indignation, pas d'effroi. Comme si cela n'avait rien à voir, et que l'on pouvait conserver ce meurtre en sourdine, dans les profondeurs de l'actualité, comme un fait divers qui ne nous concernerait en rien. Il est vrai que cela se passe dans un pays lointain et méconnu, les Pays-Bas. C'est loin, les Pays-Bas. Pas autant que Paris de Clermont-Ferrand, certes, mais si peu médiatique, aussi ! Les rues d'Amsterdam ou de La Haye sont tellement moins télégéniques que celles de Ramallah ou de Gaza. Les furieux qui y vont la nuit, en représailles, incendier les mosquées ne jouent pas les préludes devant les caméras.

N'empêche. Il faut être attentif à ce qui s'y passe. Il ne faut pas laisser les Pays-Bas sortir de notre champ de vision.

Quelque chose, donc, reste en travers de la gorge. Et a fortiori si la piste du juge Garzon s'étayait, c'est-à-dire s'il se confirmait que l'assassinat fut le fait d'un groupe de terroristes islamistes, déjà présumé impliqué dans les attentats de Casablanca. Si ce meurtre ne passe pas, c'est d'abord en raison du patronyme de la victime, évidemment, qui fait résonner en nous un étrange et obsédant «c'est Van Gogh qu'on assassine». Mais pas seulement. Des mots n'ont pas été prononcés. Des débats n'ont pas été tenus. Nous devons davantage à ce Coluche batave qu'un sobre ensevelissement de fin de journal. Et il suffit pour s'en convaincre de voir les images des provocations télévisées de Van Gogh. Car Theo était d'abord un provocateur de télé. Dans une soirée où se trouvent des responsables politiques néerlandais, il exhibe une créature noire sculpturale, qu'il présente comme sa femme. «Je l'ai fait exciser, c'est beaucoup mieux», explique-t-il à différents invités interloqués. Dans un autre sketch, armé d'un énorme couteau de boucher, il fait mine de militer pour le remboursement de l'excision par la Sécurité sociale. Et surtout, dans le court métrage Soumission diffusé en août dernier, il montrait longuement une femme au visage dissimulé sous un voile noir, le corps nu sous un voile transparent, couverte d'ecchymoses et de tatouages de versets du Coran. Erotisme, violence, blasphème : malgré les apparences, la cible de ces entartages filmiques ne semblait pourtant pas tant les violences faites aux femmes au nom de l'islam que le consentement bien-pensant qui les excuse, au nom sans doute d'une certaine tolérance néerlandaise.

Mais peu importe, au fond, la cible exacte de ces images. Si on les avait découvertes par hasard, du vivant de Van Gogh, on aurait pu en disputer. On aurait pu discuter gravement des limites du mauvais goût, du respect des croyances, comme on en discute en France à l'occasion d'une affaire Dieudonné. Qui le rieur a-t-il voulu blesser, ou tuer ? En avait-il le droit ? On aurait pu se demander pourquoi tant de haine contre la communauté musulmane. Dire que Van Gogh tapait à côté, ou tapait trop fort, ou n'évitait pas toujours le risque de l'islamophobie. Admettre que des croyants, oui, aient pu se sentir agressés. Dénoncer, à juste titre, l'insupportable risque d'amalgame entre l'islam et la pratique de l'excision.

Mais voilà. Ces images, nous les découvrons après le meurtre de leur auteur. Et ce cadavre en pleine rue, ce sinistre «fini de rire» que proclame le poignard, s'interpose entre elles et nous. Il nous rappelle une priorité évidente : le caractère absolu, indispensable, de la liberté d'expression. Ce luxe incroyable, en France, de pouvoir discuter sans fin des limites du rire, à l'occasion d'un sketch des Guignols, ou d'une provocation de Dieudonné, ce luxe peut nous être retiré net, en même temps que son objet. Oui, la liberté de tout dire est notre bien le plus précieux. C'est cette liberté qui nous cimente. Oui, on a envie de prononcer et d'entendre des mots simples. Pas touche au rire. Pas touche au droit aux dérapages. Pas touche au droit au n'importe quoi. Peut-être Van Gogh a-t-il vraiment voulu frapper où cela faisait le plus mal. Peut-être l'a-t-il fait méchamment, injustement, aveuglément. Mais en se souvenant que Van Gogh a été poignardé pour cela, en pleine rue, on n'a envie que d'une chose : se regrouper autour de ces provocateurs. Oui, la provocation, même de mauvais goût, doit être chérie comme un trésor.

Oui, l'enjeu de ce meurtre est mondial. Oui, c'est une guerre qui se mène là, une autre guerre, la guerre du rire, du rire grossier, du rire injuste, du rire blasphématoire, mais du rire irremplaçable. Oui, il faut chérir nos Voltaire, aujourd'hui plus que jamais. Oui, l'héritage des Lumières, alors que partout le ciel s'assombrit, de Washington à Bagdad, et de Rome à Islamabad, est plus moderne que jamais. L'Europe, au moins, doit rester cette parenthèse enchantée où tout est permis avec des images et des mots. Pas avec des poignards.

Tousensemble

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 21 novembre 2004 - 04h05:

Tant qu’on a la santé (info # 012011/4) [Analyse]
par Nahum Shahaf, physicien, ex-chef de la commission d’enquête de l’armée israélienne sur l’affaire A-Dura © Metula News Agency

Le rédacteur en chef de la Ména m’a demandé de produire certains éléments de l’analyse médicale des blessures de Jamal A-Dura qui n’ont pas été montrés à ce jour, et qui démontrent que le père de Mohamed A-Dura, n’a pas été blessé lors de l’incident du 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim.

Un bref résumé des faits pour commencer

Des années avant les événements de septembre 2000, Jamal A-Dura avait été blessé par des Palestiniens et hospitalisé à l’hôpital Tel Hashomer en Israël, où son dossier médical est toujours conservé. L’armée israélienne affirme que Jamal était un trafiquant de drogue. Lors de l’un de mes entretiens téléphoniques avec lui, en ma qualité de chef de la commission d’enquête ad hoc de Tsahal enquêtant sur cette affaire, Jamal a rejeté les accusations qui lui sont imputées et a prétendu que les Palestiniens s’en sont pris à lui parce qu’il refusait de participer à une contrebande d’armes à partir d’Israël.

Jamal, qui parle un hébreu très correct, a travaillé chez le patron israélien d’une entreprise de génie civil, Moshé Tammam, durant presque 15 années consécutives, ce, à l’exclusion des 8 mois d’interruption qui ont suivi sa blessure du fait des Palestiniens. En connaissance de ce qui précède, il n’est pas évident de saisir les motifs permettant à France 2 de conclure que les blessures et leurs cicatrices présentes sur le corps de Jamal auraient été causées lors de l’incident de Netzarim.

Nous possédons quant à nous de nombreuses informations médicales à propos des blessures de Jamal ; la consultation des dossiers médicaux s’avérant cependant presque inutile dans le cadre de cet article, tant les évidences sont visibles sur les images distribuées par la chaîne de télévision du service public français ainsi que sur les témoignages que nous avons recueillis.

Jamal m’a ainsi affirmé, lors d’une conversation dûment enregistrée, que le 30 septembre 2000, il a été atteint par deux projectiles au bras droit, pendant qu’il faisait des signes de la main droite en direction des soldats israéliens, leur demandant de cesser leurs tirs. Selon Jamal, une balle l’a blessé sous l’épaule en "pelant" le muscle, et l’autre a atterri plus bas, broyant littéralement son coude. "Mon bras fut paralysé instantanément", précise la victime.

Sur ce point, au moins, Jamal dirait apparemment la vérité, son témoignage correspondant à ceux des médecins qui l’ont soigné à l’hôpital Shifa de Gaza, dont le Dr. Djiouma Zaka, qui m’a personnellement confirmé ce diagnostic. Pourtant, sur les images de France 2, le père fait un large usage de son bras "paralysé" afin de ramener l’enfant dans la proximité du mur et de l’y maintenir.

C’est un premier miracle et pas des moindres.

Jamal portait ce jour-là un T-Shirt clair. Le bras soi disant mortifiée est en évidence. Deux balles sectionnant le muscle et déchiquetant le coude, auraient, du moins sur la base des connaissances universelles de la médecine lésionnelle, impérativement causé un jet de sang qui maculerait immanquablement le bras de Jamal A-Dura ainsi que sa chemise claire. Sur le reportage de France 2, cependant, pas une goutte de sang et aucune trace de blessure.

D’après A-Dura père et ses médecins, le premier cité a été atteint par des projectiles multiples, de même que Mohamed ; au nombre de 12 en tout. Dans ces conditions et sur la base de la résolution des images produites par la chaîne française et compte tenu de la faible distance aux sujets, dans le cadre d’un événement véridique, des traces de sang seraient inévitablement visibles sur le mur situé juste derrière eux, au sol et sur la chemise de Jamal.

Comme tous les spécialistes en balistique lésionnelle et les médecins ayant analysé les images de France 2, j’ai par ailleurs, moi aussi, grand peine à imaginer un homme dont le corps est pénétré par 8 à 9 balles de fusil-mitrailleur et qui ne s’écroule pas immédiatement (voir la photo ci-dessous).

Pour eux comme pour moi, il s’agit soit de science-fiction, soit d’un dessin animé, soit encore, et c’est plus prosaïquement le cas, d’une grotesque mise en scène.

Une mise en scène dont les complications vont croissant, au fur et à mesure qu’elle se heurte aux pratiques médicales. Sur les images de Jamal dans les hôpitaux de Gaza et d’Aman, que je produis ci-dessous, on le voit portant un plâtre qui recouvre tout son bras droit, à l’exception de ses doigts. Si le bras n’a été atteint que dans sa partie supérieure, pourquoi lui faire alors un plâtre qui ne s’arrête qu’aux phalanges ?

Et surtout : Si Jamal a été blessé à l’épaule et au coude, comment se fait-il que le plâtre soit couvert de sang dans la région du poignet, dans ce qui ne peut logiquement être interprété que comme une tentative élaborée afin de tromper le public ?

Et puis, en admettant que le père ait été blessé à l’avant-bras, et même dans la région de la main, de surcroît, selon ces photographies (mais ce qui ne figure sur aucun diagnostic, Ndlr), les médecins de Gaza et d’Aman auraient posé et maintenu un plâtre sur des blessures ouvertes, sanguinolentes, avec atteinte osseuse majeure (coude broyé). Il suffit dès lors de demander à n’importe quel médecin son avis sur une pratique aussi insensée. Tout commentaire de ma part est superflu, c’est à prétendre que des praticiens arabes auraient voulu tuer Jamal A-Dura en provoquant chez lui une ostéomyélite (une infection osseuse hématogène, Ndlr).

Un autre prodige survient alors que Jamal, est toujours aux soins intensifs. Il est interviewé à l’hôpital, d’après le témoignage de Talal Abou Rahma de France 2. Cette entrevue a lieu le lendemain matin suivant les événements. C’est une autre des raretés de cette fable, venant de la part d’un homme transpercé de 8 à 9 balles à haute vélocité, qui, d’après tous les critères, se trouvait en condition critique juste une demi journée auparavant.

Un petit exercice

Faisons maintenant, si vous le voulez bien, un petit exercice mental : Admettons – cela fait partie des hypothèses de l’exercice – que Jamal et le médecin aient été les sujets d’un oubli collectif ou qu’ils se soient trompés, et que Jamal ait bien été blessé à la main et peut-être aussi à l’avant-bras ; supposons, de plus, que les médecins n’aient pas porté toute l’attention nécessaire à recoudre les blessures laissées par les balles, peut-être en raison du nombre important de blessés à soigner ce jour-là, (de sources palestiniennes diverses, le nombre de blessés au carrefour de Netzarim, ce 30 septembre, varie entre 150 et 300 selon la source. La fourchette donnée par ces sources à propos du nombre de morts n’est pas plus précise : entre 2 et 30) qui expliquerait les quantités importantes de sang qui recouvrent le plâtre dans la région de la main de Jamal.

Où donc, si et quand même on admet toutes ces incongruités médicales en chaîne, disparaît le sang de toutes ces blessures ouvertes, qui percent l’épaisseur considérable du plâtre, sur le tristement fameux reportage de France 2 ?

On est en fait en présence d’une solution binaire à ce petit exercice : Soit la raison pour laquelle on ne voit pas de flaques de sang sur le reportage provient du fait que les 8 à 9 blessures par balles ne sont – il s’agit assurément d’un phénomène surnaturel - pas sanglantes, soit les blessures, qui saignent encore abondamment après avoir été opérées, soignées et recousues, auraient dû être à la source d’un véritable bain de sang devant l’objectif d’Abou Rahma sur le carrefour de Netzarim.

Qu’il se soit agi de blessures en haut, en.bas ou à la main, chez France 2, on ne me semble pas particulièrement doué, ne serait-ce que pour résoudre les problèmes du premier degré. Voilà qui ne manque pas de m’hébéter.

Jamal tombé d’un brancard ?

C’est la seule réponse logique que je trouve à l’énigme médicale suivante de ce bien curieux traitement. Voyez plutôt : la photo qui précède a été prise à l’hôpital Shifa, à Gaza, où Jamal a été initialement soigné. Il est photographié, le buste entièrement dénudé jusqu’à la région pubienne, sans la moindre trace de blessure. Dans l’hôpital militaire jordanien, quelques jours plus tard, le buste de Jamal est enceint dans un bandage serré qui le prend jusqu’au cou. Je dois confesser que, dans les hôpitaux que je connais, on est admis blessé et on ressort vaillant. Jamal A-Dura a eu droit, quant à lui, à un traitement à l’envers. L’imagination de certains ne connaît décidément aucune limite…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 21 novembre 2004 - 01h18:

Puisque Douda pose une question, pour pouvoir répondre il faut savoir un peu plus et poser quelques questions à Douda.

Est-ce que Douda peut nous dire si ce blessé est un terroriste ou un civil ?

Comment le soldat américain pourrait-il savoir ce que ce blessé est en effet?

Comment ce soldat aurait pu savoir si le blessé n’avait pas sur lui une bombe qui aurait pu exploser comme l’ont fait d’autres Irakiens dans des mosquées?

Depuis quand les mosquées sont-elles des dépots d’armes et des centres de refuge pour les insurgents armés comme c’était le cas à Fallouja?

Est-ce que la convention de Genève protège-elle aussi les insurgents et les terroristes.?

Est-ce que Douda sait si les insurgents appliquent ces règles pour la guerre et les combats?

Quand Douda aura répondu à ces questions, cet harissien se fera le plaisir de défendre celui qui est innocent

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le samedi 20 novembre 2004 - 22h41:

Lire au lieu de ’ ..Il aurait pu s’éloigner...!'
'...Ils auraient pu....! '
Milles excuses...Mr le Webmaster..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 20 novembre 2004 - 22h38:

Les jurons les plus snobs...

'...BAGNERES DE BIGORRE...!'
'...PUVIS DE CHAVANNES..!'
'...TEILHARD DE CHARDIN..!'

Je les retenus et je vais m'en servir. '...Grand sabre de Bois..'

Piquès de chez Mr Pierre ENKELL dans son dictionnaire des MOTS MAL ELEVES ET JURONS ACADEMIQUES......Il y en a plus de 750....Plus les miens en judéo ca va faire 5321.....Jurons que je vais publier au fil mes ans....GULP ..GASP....!