Archive jusqu'au 22/novembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Novembre 2004: Archive jusqu'au 22/novembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sourcesure (Sourcesure) le lundi 22 novembre 2004 - 15h11:

Nous n oublions pas . Il a fait et fera toujours partie de notre histoire . Il a marque tout ceux qui l ont connu vraiment et virtuellement . Ou que tu sois HB , Harissa tout entier ne t oublie pas . Demain nous aurons tous une enorme pensee pour toi qui aurait du etre la pour feter avec nous ton anniversaire . Notre seul reproche , c est que tu nous as quitte trop tot . Que ton souvenir soit beni .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le lundi 22 novembre 2004 - 14h11:

Merci à tous ceux qui ont gardé un si joli et si reel souvenir de Henri Bellicha. C'était un homme rempli d'amour, de finesse, de culture,d'intelligence et de tact. Il aimait sa Tunisie natale, Il vous aimait vous les harissiens, qui sans le connaitre en réalité avez si bien perçu qui il était.
Ayez une pensée pour lui le 23 novembre, c'était son anniversaire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le lundi 22 novembre 2004 - 04h49:

Une raison supplémentaire d’être anti-raciste
Lors d’un match de football « amical » Espagne-Angleterre, le 17 novembre dernier, on a pu assister à des manifestations de racisme débridé tout à fait écœurantes.

Des supporters espagnols crurent bon de siffler systématiquement certains joueurs Anglais, seulement ceux à la peau noire, quand ceux-ci étaient en possession de la balle. Estimant sans doute que le message raciste n’était pas assez clair, les sifflets dérivèrent vite vers l’imitation de cris de singes.

Choqué par un comportement que l’on croyait appartenir à un autre siècle, le ministre britannique des Sports, Richard Caborn, a annoncé qu'il allait saisir la Fédération internationale (FIFA) et l'Union européenne de football (UEFA).

Quelle est la signification d’une attitude aussi détestable dans un monde au discours policé où, finalement, peu de personnes, interrogées individuellement, osent afficher leur racisme ?

Réponse : la loi du nombre.

Plongé dans l’anonymat de la foule, l’homme se révèle somme toute, assez souvent, comme un animal assez veule. Il peut alors donner libre cours à toutes ses pulsions cachées, tous ses sentiments honteux et refoulés, tous ceux qui ont engendré les frustrations qui ont jalonné sa vie.

Le racisme, ou du moins ses manifestations, répond souvent à un tel mécanisme.

Il en est du racisme comme de bien des domaines.

C’est le même effet de foule, celui qui donne un faux sentiment d’impunité, qui permet le lynchage, la lapidation, les défilés réclamant des mises à mort, les exécutions en place publique.

Le même qui existait déjà dans la Rome antique, ou les pouces des spectateurs des arènes indiquaient le sol pour que le meurtre ait lieu sous leurs yeux avides.

Le même qui désigne les Juifs et Israël de tous les malheurs du monde depuis le plein d’essence trop cher jusqu’à la survenue d’attentats dans les gares madrilènes*.

Ces unanimismes suspects anti-israéliens ou anti-américains, où l’on se sent si confortablement installé dans un conformisme douillet, relèvent de la même mécanique psychologique qui transforme de tranquilles spectateurs de football, probablement amènes dans leur vie quotidienne, en de vulgaires soudards racistes.

A Primo-Europe, ce qu’on déteste avant tout, c’est hurler avec les loups, suivre les foules déchaînées qui piétinent l'honneur des nations et celles qui vilipendent des êtres humains pour la couleur de leur peau.

C’est aussi pour ça, qu’à Primo-Europe, on ne peut être qu'anti-racistes.



Jean-Pierre Chemla, 22 novembre 2004 © Primo-Europe

*La première question posée par Jean-Pierre Elkabbach, au sujet des attentats de Madrid du 11 mars 2004, s’adresse Ruth Yaron, porte parole de l armée israélienne, de passage Paris, en uniforme précise Elkabbach: « …et vous vous sentez une part de responsabilité dans ce qui se passe, puisqu il y a peut-être un lien entre tous les actes de terrorisme? »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 22 novembre 2004 - 00h55:

C'est la Silvia qui a interview Menargues... paru sur le site http://www.vigie-media-palestine.org/5silvia.html

Les journalistes intègres ne courent pas les rues
De Silvia Cattori le 16 octobre 2004

www.ism-france.org www.ism-suisse.org

En voilà un qui échappe à la règle. Qui a osé dire la stricte vérité. Qui a osé qualifier Israël « d'Etat raciste ». (2) Tirons-lui notre chapeau.

Il s’appelle Alain Menargues. Il s’agit ici d’un homme qui occupe une position de pouvoir; il est directeur-général adjoint de Radio France Internationale (RFI. Un honnête homme qui a risqué gros) .

Pour avoir dit cette vérité inattaquable Alain Menargues se trouve aujourd’hui attaqué par les siens. Par des confrères qui de toute leur carrière n’ont fait que de colporter des vérités officielles, donc des mensonges.

Pas étonnant si le quai d'Orsay - mensonges et hypocrisie d’Etat obligent - aqualifié d'"inacceptable" ce qu’a affirmé Alain Menargues.

Mais quand les syndicats de journalistes, censés soutenir leurs confrères, réagissent vivement contre les journalistes intègres qui affirment - ici Alain Menargues - qu’Israël est un Etat raciste, celaest incompréhensible.

Le devoir de tout journaliste est de rechercher la vérité. Mais il faut le savoir : « Les journalistes intègres ne sont pas foison» disait Roger de Diesbach il y a quelques jours à laTélévision suisse romande.(2)

Qu’ont-ils fait ces journalistes « peu intègres » qui, aujourd’hui, blâment Alain Menargues, pour informer correctement leurs lecteurs/auditeurs en ce mois d’octobre où quasiment tous les médias ont passé sous silence un des massacres les plus monstrueux perpétrés par Israël ? Un massacre tiré sur des semaines qui a dépassé en horreur le massacre de Jenin en 2002.

Je veux parler du massacre contre le camp de réfugiés de Jabaliya. Un des camps les plus miséreux et malheureux de laplanète. Plus de 100 civils tués. Plus de 500 blessés, dont de nombreux enfants et jeunes adolescents. Sans parler des milliers de sans abris.

Nul n’a pu percevoir la souffrance réelle de la population de Gaza durant ces années. Le Quai d’Orsay et les syndicats des journalistes devraient condamner les journalistes qui nous cachent lavérité sur les crimes commis par l’Etat d’Israël ; un Etat colonial qui amis en place un effrayant système d’apartheid.

Protestons contre le Ministère des Affaires étrangères français qui a jugé vendredi "inacceptables" les propos du journaliste Alain Menargues.Protestons contre ces journalistes complices des crimes de guerre israéliens qui condamnent Alain Menargues !

Rendons hommage au courage d’Alain Menargues en offrant son livre à nos amis.

(1) A l'occasion de la présentation de son livre "Le mur de Sharon » le 6 octobre 2004

(2) Roger de Diesbach, rédacteur en chef du quotidien La liberté, est ce que la Suisse romande possède de plus remarquable en matière de journalisme d’investigation

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 22 novembre 2004 - 00h44:

lu sur http://www.iags.org/saf.html
(institute for Analysis of Global Secrutity)
IT'S TIME TO SET AMERICA FREE

Our Energy and Security Problem

Our energy supply is vulnerable
Our energy supply is extremely vulnerable. A terrorist attack on a major oil facility overseas or in one of the narrow ocean channels through which oil is shipped could have severe impact on our economy. Over the past 30 years, our dependence has cost America countless jobs and dollars.
Our energy demand is financing terror
We are dependent for our energy on regimes that derive their power from oil and use it to fuel terror and spread hatred toward our country and our democracy. On September 11, 2001, we paid the ultimate price. If we do nothing, our dependence, and our vulnerability, will steadily increase.
Our Solution

Moving beyond oil
We believe that a shift from oil is the best guarantor of global security, prosperity, and freedom for generations to come. Through technology we can win the war on terror and shake the yoke of our energy dependence without compromising our way of life.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 22 novembre 2004 - 00h38:

La haine de Menargues pour Israel est feroce. lisez plutot! Il tient vriament a nous faire passer pour des gens du KGB!!!

Alain Ménargues persiste et signe sur un site pro
palestinien www.oulala.net
18 Novembre 2004

Le directeur général adjoint de l’information de Radio France Internationale (RFI), Alain Ménargues, qui avait violemment attaqué
Israël et l’avait qualifié d’Etat raciste, a finalement été contraint de démissionner de son poste. Il règle ses comptes sur un site ouvertement pro-palestinien.

Silvia Cattori: N’avez-vous pas brisé sciemment un tabou en affirmant qu’Israël est un Etat raciste ?
Alain Ménargues: Les textes sont là. Je n’ai rien inventé. L’Etat juif d’Israël est considéré comme juridiquement raciste par les Nations Unies.

S.C. Vous l’avez chèrement payé. Etes-vous atteint ?

A.M. Je suis résolu à me battre contre tous ceux qui accusent injustement des gens honnêtes. Vous savez je m’occupe de longue date de
l’information sur le Moyen Orient. Je sais très bien, pour l’avoir observé de près, comment Israël exerce son contrôle sur l’information. Depuis les années 1970, il existe un service de renseignements militaire. Il y a un département qui s’occupe exclusivement de la presse. Tout
journaliste qui va en Israël est muni d’une carte de presse délivrée par un service de
presse qui dépend de l’armée. C’est donc bien l’armée israélienne qui est chargée, entre autres, de façonner l’image d’Israël dans le
monde. Toutes les ambassades israéliennes ont un service de communication, des diplomates qui sont chargés de veiller à ce que la bonne image d’Israël soit sauvegardée. Dans l’affaire qui me concerne, les ambassades d’Israël à Paris et à
>>> Bruxelles sont intervenues. Elles ont fait pression sur des journalistes par le biais de ce que l’on appelle les agents d’influence ; pour faire dire que je suis antisémite , donc pour me décrédibiliser et dissuader les journalistes de donner un écho à mes propos.

S.C. Cela vous a-t-il été rapporté de bonne source ?

A.M. Oui je peux en apporter la preuve. Il y a des journalistes qui peuvent le confirmer.

S.C. Comment un Etat peut-il intervenir aussi ouvertement?

A.M. C’est ce qui s’appelle, en communication, de la manipulation. Dans mon cas cela s’est fait sur un axe bien précis.
Je représente un cas d’école. Avec mon dernier livre [1] je touche à un point sensible. D’autant que l’image d’Israël se détériore de
>>> plus en plus. Il y a un rapport du Ministère des Affaires étrangères, daté d’août dernier, qui analyse l’image d’Israël. Ce rapport révèle qu’Israël a bel et bien perdu la bataille médiatique mondiale. Qu’Israël risque d’être classé, sous peu, au même rang que l’Afrique du Sud de l’apartheid. Mon livre tombe à pic .

S.C. Pourquoi ce déchaînement contre vous alors que tant de choses ont déjà été écrites dans des médias spécialisés ou sur les sites Internet ?

A.M. Je n’ai pas la réputation de quelqu’un qui transige sur l’exigence d’informer correctement. En ce qui concerne la politique israélienne je suis assez rigoureux dans ce que j’écris. Je parle du droit de l’enfant, de la femme et des abus qu’ils subissent en ce qui concerne Israël comme pour d’autres pays. Israël n’est pas un pays à part. J’en appelle donc simplement
à l’application des résolutions de l’ONU, qu’Israël ignore. Par conséquent, m’éliminer, me chasser du poste de responsabilité qui était le mien, un poste médiatique, c’est pour mes détracteurs faire d’une pierre deux coups. Je prépare un document à ce sujet.

S.C. Donc vous ne baissez pas les bras ?

A.M. Je vais me battre. Je ne vais pas me laisser faire.

S.C. Vous battre pour vous faire réintégrer à RFI ?

A.M. Non, retourner à RFI c’est impossible. Je veux me battre pour que l’on me rende justice.

S.C. Vous avez un projet concret ?

A.M. Oui nous sommes en train de mettre sur pied une fondation regroupant 100 journalistes au minimum, qui auront pour tâche de dénoncer tous ceux qui, parce qu’ils critiquent la politique
illégale d’Israël, sont accusés d’antisémitisme, de racisme, de révisionnisme, de négationnisme.

S.C. Des journalistes qui sont à l’intérieur des
rédactions en France ?

A.M. Oui, des journalistes qui ont une renommée
professionnelle en France aussi bien que dans d’autres pays. Le but est que, chaque fois qu’une personne est soupçonnée d’antisémitisme
et décriée comme telle par les médias, son cas soit soumis à examen par notre fondation . S’il s’avère que cette personne est accusée à tort, nous allons intervenir pour exiger que l’on
rétablisse la vérité des faits. Une manière de dire que nous n’acceptons plus la manipulation.

S.C. Pensez-vous intervenir uniquement quand on accuse une personne d’antisémitisme ou dans tous les cas de racisme ?

A.M. Je pars de l’idée qu’il y a, en France, un racisme anti-arabe et un racisme anti-juif latents. Le nier serait malhonnête. A partir de là, il peut y avoir des dérives de l’une ou
l’autre partie. Toutefois, dans la majorité des cas ces accusations sont infondées. On utilise le terme d’antisémitisme, comme dans mon
cas, pour briser des volontés, des carrières ou pour écarter les «gêneurs ». Donc le comité que nous mettons sur pied aura pour tâche de dénoncer les manipulations .
Dès qu’une affaire éclate elle sera immédiatement prise en compte par notre «comité des cent ».

S.C. Quand serez-vous opérationnels ?

A.M. Bientôt. J’espère d’ici décembre 2004.

S.C. Pensez-vous vraiment que les médias vont donner un écho conséquent à votre action ?

A.M. Oui. Je le crois. Je crois en l’honnêteté des gens. Cela fait 30 ans que j’exerce ce métier. Personne parmi mes collègues
n’aurait jamais pu penser, avant que ces attaques contre moi ne se déchaînent, que je
>>> puisse un jour être traité de raciste ou d’antisémite. Ces qualificatifs n’ont rien à voir avec ma carrière et mon souci d’informer. J’ai des amis qui, comme moi, ont travaillé sur le terrain comme correspondants de guerre et sont toujours sur le terrain. Tous ces professionnels qui me connaissent, savent que je dis vrai. Ils ne peuvent que me soutenir.

S.C. Vous ne vous attendiez pas à de telles attaques ?

A.M. Dans mon livre « Le mur de Sharon », page 11, je pressentais ce qui allait m’arriver. Mais pas dans ces proportions. Curieusement, mon livre n’a pas été attaqué. C’est ce que j’ai
déclaré dans une conférence qui a été mis en cause.

S.C. Le fait que vous ayez touché à des questions
religieuses vous a-t-il également desservi ?

A.M. Je travaille en effet sur l’influence des religions dans le monde. En Irak on peut parler des différentes tendances religieuses.
Bush fait entrer le religieux dans toutes ses déclarations. Mais dès que vous dites qu’Israël est ce qu’il est, un Etat théocratique, il
y a une levée de boucliers. J’ai parlé en effet du « Lévitique » , de l’impur et du pur, qui sépare et qui a un lien avec le mur. Pour
moi c’est un élément constitutif. Il a suffit que j’évoque cela sur une radio pour que les choses dégénèrent en un vrai pugilat. Si, au départ, les théoriciens de l’Etat sioniste étaient laïcs, et les religieux avaient condamné le concept même de sionisme, le religieux a pris désormais un poids extrêmement important. Surtout depuis 1987. Toutes les lois passent
par le religieux. Il s’agit au surplus d’une religion qui se considère comme supérieure aux autres. Moi je me sens libre de parler de toutes les religions. Les gens de confession juive parlent eux mêmes de « peuple élu ». Pourquoi
n’aurais-je pas, moi, le droit d’évoquer cette notion de « peuple élu » ?

S.C. En persistant à vous exprimer de la sorte ne
risquez-vous pas d’aggraver votre cas ?

A.M. Ce que vous me suggérez est de me taire, de ne pas me battre. Il y a des gens qui manipulent l’information en France. Le quotidien « Libération » m’a assassiné. Et je devrais me taire ? J’ai commencé ma vie professionnelle au Vietnam. J’ai traversé bien des difficultés. J’ai
> l’habitude de relativiser. Mon affaire n’est rien par rapport à ce qui se passe ailleurs et notamment en Palestine. Je ne suis pas un homme de pouvoir. Dans une interview à un quotidien Belge « Le soir », j’ai dit que ma liberté
d’expression ne valait pas quelques galons sur l’épaule. Je suis un homme libre et j’entends
le rester. Ni les honneurs, ni l’argent, ni la fonction, ne m’empêcheront de dire ce que je veux. Quand j’ai signé mon contrat avec RFI, il y avait une clause de réserve que j’ai fait supprimer. Que je sois tenu à être discret sur les affaires internes c’est normal, mais, pour le reste, on ne peut pas exiger d’un journaliste qu’il se taise.

S.C. Vous a-t-on blessé en vous interdisant de
travailler?

A.M. Blessé n’est pas le mot. Je suis fortement irrité de voir qu’en France, il y a une liberté fondamentale qui est en train de disparaître. Et cela est un fait qui ne peut que m’amener à réagir, à lutter. Dans mon pays, qui est la France, je n’arrive pas à concevoir
> qu’il y ait un terrorisme intellectuel qui contraigne les gens à se taire sous peine d’être complètement broyés. Je suis outré de constater cela. Donc blessé à titre personnel, non. Je savais que cette pression existait. Mais depuis que cela m’est arrivé à moi, j’en mesure toute l’importance.

S.C. Vous référez-vous à ces campagnes destinées à blanchir Israël et à noircir les Arabes musulmans qui déferlent, surtout depuis le
11 septembre ?

A.M. Oui. Je crois que cela procède de la manipulation pure au sens de la communication. Israël a pu évoluer, depuis plus d’un demi
siècle, sur une image de victime. Or cette image de victime a commencé à fortement s’effriter.
Surtout depuis 1982, après les massacres de Sabra et Chatila. Depuis ce moment là, les responsables de la propagande israélienne ont été obligés de financer des campagnes pour ne pas perdre ce statut de victime. Pour y arriver, ils ont utilisé toutes les techniques de
communication possibles et imaginables. Exemple: alors qu’en France et aux Etats-Unis en tête,
on interdit aux chaînes télévisées de montrer les cadavres, les cercueils et les enterrements de soldats en cas de conflit, les TV
israéliennes, quand il y a un attentat dans leur pays, font l’inverse. Chaque fois qu’il y
>>> a un attentat en Israël, leur service d’information diffuse en boucle des images de corps déchiquetés , pour choquer et mobiliser l’opinion. C’est la technique de la manipulation par l’image. Les Palestiniens font la même chose. Je ne fais pas de distingo. Mais,
dans le cas d’Israël, ces images de
bus explosés, abondamment diffusées, sont distribuées gratuitement à toutes les chaînes du monde. Donc, alors que chez nous on montre les
cadavres de manière très floue, justement pour amoindrir le choc, en Israël, on vous commente ce choc psychologique.

S.C. Comment procèdent-ils dans les faits ?

A.M. Il y a dans leur mode de communication quelque chose d’extraordinaire. Israël compte, dans chaque ambassade, des chargés de communication qui interviennent systématiquement, à l’aide des agents d’influence. Cela s’est avéré dans mon cas. L’ambassade israélienne intervient auprès des
journalistes pour signaler qu’un tel est antisémite, qu’il faut le faire taire. Ici, en France, l’avocat Goldnagel, [2] est un de ces
agents d’influence qui agissent pour le compte d’Israël. Cet avocat m’a reproché d’avoir parlé du « Lévitique » sur Radio Courtoisie. Or le «
>>> Lévitique » est le quatrième livre de la Torah où il est question de la séparation du pur et de l’impur.
Tora qui fait partie de la Bible . Mais qu’est-ce qui m’empêcherait de parler de la Torah ?

S.C. Mais aller à radio Courtoisie, marquée
politiquement, n’était-ce pas prêter encore plus le flanc à la critique ?

A.M. Il s’agit d’une radio catholique située à l’extrême droite. Or, quand M. Goldnagel m’a accusé, il a omis de dire qu’il s’est lui
même exprimé quatre fois sur radio Courtoisie. Il ne s’est pas gêné de faire des associations du genre « Ménargues parle du «Lévitique» sur une radio d’extrême droite, donc il est d’extrême droite ». Tout cela, qui procède de
> l’amalgame, a pour but précis d’entretenir la confusion. Les choses se sont produites
de la même façon en Belgique, quand je suis allé faire la promotion de mon livre. L’ambassade d’Israël a téléphoné à un journaliste pour
lui dire de ne pas m’interviewer car j’étais « antisémite ». Or, de quoi m’accuse-t-on? Quand je parle du sionisme je me réfère au sionisme
en tant que théorie politique coloniale . Une politique qui veut créer un Etat juif pour les Juifs dans une zone déjà habitée. Dire cela n’est pas une contre vérité.
C’est mslheureusement la vérité .
Le sionisme est né à Bâle dans un contexte
d’expansion coloniale . Le monde a changé de vision par rapport au colonialisme.
Quand Sharon dit que « la guerre d’indépendance de 1948 n’est pas terminée et que chaque mètre de gagné est un gain pour Israël » c’est une
attitude coloniale. Mais quand des gens dénoncent ce genre d’affirmation ils sont vilipendés. Pour moi, Israël est un pays
comme un autre. Je ne vois pas pourquoi on lui réserverait un traitement spécial. Il faut dire ce qui s’y passe. Je le répète. Sur les ondes de cette radio associative, qui a une connotation de droite très marquée, s’expriment toutes sortes de gens. Monsieur Philippe de Saint Robert, qui m’a interrogé pour radio Courtoisie, est un gaulliste de gauche.

S.C. Donc ceux qui se sont déchaînés contre vous, après votre passage à radio Courtoisie, ont participé à une manipulation ?

A.M. Absolument. Manipulation surtout dirigée par un homme comme M.Goldnagel, qui avait été lui-même interviewé maintes fois sur cette radio.Tout le monde peut voir aujourd’hui comment on fait des amalgames pour détruire un homme. M.Goldnagel a fait un amalgame en mettant
>>> dans la même dépêche mon nom, le Lévitique, Gollnish, qui est le numéro deux du Front national, la Shoa. Tout cela avec l’intention
claire de me diffamer et de semer la confusion. Chez les citoyens de confession juive il y a deux mondes. Ceux qui se sentent d’abord
français de religion juive. Et ceux qui se sentent d’abord juifs, israéliens et ensuite français. Ce sont deux mondes totalement
différents. Il faut déterminer lequel a un esprit nationaliste exacerbé et lequel considère sa religion comme une simple religion.
Il y a toute une ambiguïté du message et du langage là autour.
S.C. Pourquoi n’y a-t-il pas plus de journalistes qui disent les choses telles qu’elles sont ?

A.M. Parce que, pour certains, il faut assurer les fins de mois. Il y a beaucoup de journalistes qui partagent la même compréhension
des choses que moi. Mais ils ne sont pas libres. Les patrons de presse ont peur de perdre des abonnés, les recettes de la publicité.

S.C. Dans votre mise à pied, l’attitude de la Société des journalistes n’a-t-elle pas pesé en votre défaveur ?

A.M. Radio France internationale c’est 400 journalistes à Paris, et 300 correspondants dispersés dans le monde. Cette société
>>> de journalistes comprend 15 personnes, dont seulement 3 sont >>> actives. Voici ce qui s’est passé. J’avais lancé une réforme de fond
>>> qui mettait les plus méritants en avant. Cela avait dérangé les habitudes. Il y avait déjà un malaise.

S.C. Donc, certains en ont profité pour prendre leur revanche?
A.M.Dès que j’ai été accusé d’antisémitisme le
mécontentement latent s’est exprimé.

S.C. Pourquoi si peu de journalistes sortent-ils du lot ?

A.M. Cela tient à ce qui, dans les médias, correspond au « politiquement correct », et qui est, à dire vrai, l’expression d’une intolérance totale. La France est tombée dans l’intolérance
intellectuelle. Ce qui est extraordinaire est que, quand on regarde la TV, les gens
qui incarnent le « politiquement correct » sont des gens incultes.
Ma grand-mère disait « La culture c’est comme la confiture. Plus on l’étale moins il y en a ». Il est loin le temps où on avait des débats, où les gens s’affrontaient avec des arguments ! Aujourd’hui on ne s’affronte pas. Il n’y a plus de débat de qualité. C’est une pluie continue d’anathèmes ce à quoi l’on assiste sur toutes les chaînes télévisées et dans les médias en général. Le « politiquement correct » ne réfléchit pas, ne lit pas, n’a pas de références. Regardez ce qui est arrivé à Dieudonné qui est un artiste . A-t-il été trop ou pas assez provocateur ? Mais la provocation ne fait-elle pas partie de l’échange d’arguments ? Est-ce qu’il ne faut pas provoquer pour faire réagir ? Le rôle des médias n’est pas celui de condamner. Quand Tariq Ramadan développe une idée, pourquoi l’accabler ? Si l’on n’est pas d’accord avec lui on engage un débat. Mais pas un lynchage. Et si on
l’écoutait ? Ce serait plus constructif que de le noircir et de le rejeter.

S.C. Vous évoquez des figures sur lesquelles les
accusations d’antisémitisme pleuvent en continu. N’est-ce pas ce qui vous attend ?

A.M. Dès que l’on critique Israël on est accusé
d’antisémitisme. A force d’accuser tout le monde on finit par banaliser le terme d’antisémitisme.
>>> Ces excès finiront par se retourner contre l’Etat d’Israël et, malheureusement, contre les citoyens de confession juive qui acceptent tous ces abus . Suite à ce que j’ai subi, j’ai reçu des milliers de mails qui me disaient leur sympathie et aussi leur exaspération. L’intolérance des uns risque de faire le lit d’une flambée de haine sur d’autres. Tout cela doit nous faire réfléchir.

S.C. Cette intolérance est-elle entretenue et
l’antisémitisme exagéré d’après vous ?

A.M. Je ne crois pas à la spontanéité des réactions. Il y a, à l’évidence, une manipulation. Regardez ce qui s’est passé en France ces derniers mois. Il y a eu des actes attribués à l’antisémitisme qui se sont avérés
être des actes organisés par des personnes de confession juive . Il y a un fond
> d’antisémitisme qui s’inscrit dans la tradition chrétienne. Un fond qui est minime .
>>> Or, il est certain qu’à force de mobiliser à tort et à travers toute la société sur le thème de l’antisémitisme on ne peut qu’exaspérer les gens. Nous avons vu ces derniers mois des ministres se déplacer et s’émouvoir au moins quatre fois sur des actes provoqués, contre
eux-mêmes, par des citoyens de confession juive qui se disaient victimes. Il y a eu le cas d’un rabbin qui s’est poignardé, d’une
synagogue incendiée parce qu’un juif ivre y a mis le feu. Et tout le monde s’est agité sans vérifier la véracité des faits .

S.C. Comment en finir avec ces manipulations ?

A.M. Par la raison et la tolérance. Tout un chacun devrait mieux vérifier, mieux faire la part du vrai et du faux et ne condamner que
>>> si il y a lieu de le faire. Mais pas comme cela se fait actuellement où toute la société est mobilisée a priori, autour de
>>> l’antisémitisme. On est sur une pente très dangereuse. Les gens accusent trop vite et les journalistes ne font pas leur travail de
>>> vérification et d’explication. Cela comporte des dangers.

S.C. Donc vous attribuez la responsabilité, d’une part à ceux qui agitent le spectre de l’antisémitisme, et d’autre part à l’ignorance?

A.M. Oui. Et à l’a-culture des journalistes et des faiseurs d’opinion. Je crois qu’il y a volonté de manipulation. Quand Bernard Henri Levy se permet de ferrailler avec des mots pour démontrer qu’être antisioniste cela veut dire être antisémite, c’est un non sens. C’est faux. Est-ce que les anti-gaullistes étaient anti-français ? Les anti-communistes étaient anti-slaves ? Cela agite et confond inutilement.

S.C. Le rapport Ruffin qui enfonce davantage le clou de l’antisémitisme vous a-t-il surpris ?

A.M. Le rapport Ruffin est un scandale. On ne pourra plus avoir le droit de critiquer un seul pays, donc on ne pourra plus penser.
>>> Une chose devrait nous interpeller ici. Le seul pays qui a comme géniteur légal le Conseil de sécurité des Nations Unies c’est Israël. Les
Nations Unies ont voté quantité de résolutions qui n’ont jamais été appliquées. Pourquoi ? Est-ce que cela est tolérable dans un monde qui a besoin de justice et d’équilibre? Il y a là un grand problème.

S.C. Plus je vous écoute plus je vous sens déterminé à réagir. Donc on n’est pas parvenu à vous briser ?

A.M. Ola là-là. Non. J’estime que ce qui m’est arrivé est un accident de parcours. On ne m’a pas brisé. On ne va pas me faire taire. Je vais continuer de m’exprimer pour dire, avec les moyens que j’ai, ce que je vois tout simplement. Si je fais des fautes je suis prêt à accepter toutes les condamnations. Mais mes propos n’ont
>>> jamais été démentis. On m’a condamné parce que j’ai parlé.

S.C. Le vide ne s’est-il pas fait autour de vous ?

A.M. Non, non. Tout au contraire. Il y a énormément de gens qui m’ont rejoint pour me demander de continuer.

S.C. Avez-vous du ressentiment à l’égard de ceux qui vous ont attaqué ?

A.M. Non aucun. Les médias c’est collectif. J’en voudrais éventuellement aux rédacteurs en chef qui laissent diffuser des textes sans en vérifier les termes. Pas aux journalistes. Eux, ils font leur métier comme ils peuvent. S’ils sont manipulés, à eux de savoir quelles sont les limites. Les vrais responsables ce sont les
>>> rédacteurs en chef.

S.C. Ce qui vous est arrivé ne vous a-t-il pas rendu pessimiste ?

A.M. Pas du tout. Il va y avoir inévitablement une évolution des choses. Certes, tout est mis en œuvre par Israël pour empêcher les gens de savoir ce qui se passe . C’est ce que font les ambassades israéliennes et leurs agents de communication ou d’influence: empêcher la base de savoir et de réagir auprès de leurs dirigeants. On ne peut pas mentir tout le
>>> temps. Israël a perdu la bataille médiatique. Israël ne peut plus se faire
>>> passer pour la victime. Israël est l’agresseur. Les gens ne vont pas tarder à comprendre qui sont les meurtriers. Malgré tous les moyens engagés pour étouffer la vérité, les récits des témoins finiront par sortir.
>>> Je suis convaincu que les hommes politiques, en Europe, finiront par etre poussés par leur base. Ils seront obligés de prendre des
>>> décisions le jour où les gens se mettront réellement à bouger. En démocratie, tant que les gens ne bougent pas le pouvoir ne bouge pas.

S.C. Comment est-il est possible d’exercer un tel pouvoir sur les rédactions et sur une aussi longue durée ?

A.M. En faisant ce qu’ils ont fait jusqu’ici : des campagnes médiatiques basées sur le mensonge. Ils y mettent les moyens et ils
>>> ont l’argent pour le faire.

S.C. Avez-vous un exemple ?

A.M. Il y a une personne qui rédige une dépêche qui accuse un tel d’ « antisémitisme ». Cette dépêche est reprise par des journalistes qui ne vérifient pas d’où cette information vient.
>>> C’est aussi simple que cela. Il y a bien évidemment des sujets qui reçoivent un écho particulier.

S.C. Mais ces dépêches, fruit d’une manipulation, d’où partent-elles ?

A.M. Il y a une organisation non gouvernementale qui s’appelle "Avocat sans frontières ». Créée par M.Goldnagel cette ONG est une sorte
de leurre, car il existe déjà en France une autre ONG appelée « Avocats sans frontières de France ». Quand M.Goldnagel envoie une dépêche au nom d’« Avocats sans frontières » le journaliste ne va pas vérifier qui il y a derrière cette ONG. Donc l’appellation donnée par M.Goldnagel prête à confusion. M.Goldnagel a attaqué tout le monde d’antisémitisme. Daniel Mermet, Pascal Boniface, et tant d’autres.
>>> Tous les médias ont abondamment parlé des accusations qu’il avait proférées, mais quand M.Goldnagel a perdu les procès qu’il a engagés contre eux, les médias n’en ont pas fait état. Voilà comment les choses se passent.

S.C. Voyez-vous une évolution possible dans la manière d’informer?

A.M. Si tout le monde disait ce qu’il sait, le vrai, nous n’en serions pas là. Si tous les journalistes faisaient vraiment leur travail honnêtement, nous pourrions arrêter le flot de mensonges qui déferle sur tout ce qui touche au monde arabe. Ce qui est rassurant c’est que les lecteurs et auditeurs sont plus intelligents et
>>> cultivés que ceux qui les informent . Je découvre cela avec bonheur dans des rencontres et des mails que je reçois.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 21 novembre 2004 - 20h42:

Excusez-moi de ne pas répondre aux questions de Douda. Je les trouve du reste très logiques et intéressantes. La seule raison de ne pas répondre, je trouve que ces questions ont été commenté mainte fois dans les media du monde. J'espère avoir le plaisir de débattre un sujet qui peut aussi intéresser et faire contribuer certains de nos collègue d'harissa

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 21 novembre 2004 - 20h18:

Objet : Conf. du Grand Rabbin de France J.H. Sitruk - Lundi 22 Novembre 2004.

L'association Mayane vous invite nombreux à la conférence de

Monsieur le Grand Rabbin de France Joseph Haïm Sitruk,

qu'il donnera avec l'aide de D'., le lundi 22 Novembre 2004 à 20h30

à la Grande Synagogue de la Victoire.

Comptant sur votre présence et sur votre fidélité.

SYNAGOGUE DE LA VICTOIRE - 44, rue Victoire - 75009 Paris.

M° : ND de Lorette.

Entrée libre. Info 06 15 10 30 16.

(Message à diffuser très largement. Merci)

PS : Six CD de cours du Grand Rabbin ont été gravés. Possibilité de se les procurer au cours de cette soirée.

N° 1 « Une alliance éternelle »

N° 2 « Israël : sa spiritualité »

N° 3 « Faut-il faire son aliya ».

N° 4 « Hommage au Rav Shakh : Un siècle de Torah ».

N° 5 « Israël et ses voisins ».

N° 6 « Le beau et le vrai ».

N° 7 « La reconnaissance » (Conférence du Grand Rabbin après son séjour à l'hôpital).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 21 novembre 2004 - 18h40:

Yad Vashem met en ligne sa banque de données sur les victimes juives de l'Holocauste



JERUSALEM (AP) - Yad Vashem, le musée de l'holocauste, lance lundi un site Web qui donnera accès aux usagers d'Internet à des informations biographiques sur quelque trois millions de juifs victimes des nazis et de leurs collaborateurs. Soit la base de données la plus importante disponible sur ce thème.
Le site a numérisé le travail de recherches et de compilation d'informations sur les victimes de l'holocauste effectués au Centre de Yad Vashem pendant cinquante ans.
»Yad Vashem s'est donné pour tâche de retrouver les noms des victimes juives et de préserver leur mémoire. C'est le devoir moral du peuple juif, notre manière de rendre hommage aux victimes», peut-on lire dans un message d'introduction sur ce site Web.
Il y a dix ans, 1.500 personnes ont commencé à travailler pour informatiser les informations rassemblées, explique Esti Yaari, responsable de la presse à Yad Vashem. Avant de passer un an à mettre ces données sur Internet, tout en effectuant de nouvelles recherches. A terme, Yad Vashem, qui poursuit ce travail de fourmi, compte avoir obtenu des données biographiques sur la totalité des six millions de juifs victimes du nazisme.
A près de trois millions d'exemplaires, ce sont donc plusieurs informations modestes mais cruciales qui s'égrènent comme une terrible litanie: lieu de naissance, statut familial, nom de jeune fille, lieu du décès. AP

Sur le Net:
http://www.yadvashem.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 21 novembre 2004 - 18h31:

«Éducation par le meurtre» en Hollande
par Daniel Pipes
New York Sun

Version originale anglaise: [Theo van Gogh and] "Education By Murder" in Holland

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

L'«éducation par le meurtre» désigne le lent et douloureux éveil des gens au problème de l'islam radical. Il fallut 3000 morts pour réveiller les Américains, ou du moins la moitié d'entre eux constituée par les conservateurs. De même, il fallut les centaines de victimes de l'explosion de Bali pour réveiller les Australiens; il fallut l'attentat de Madrid pour les Espagnols et les atrocités de Beslan pour les Russes. Douze travailleurs décapités en Irak firent réagir les Népalais.

Mais il a suffit d'un mort pour réveiller de nombreux Hollandais. En fait, ce seul meurtre horrible a probablement alarmé plus efficacement les Pays-Bas que les attentats du 11 septembre n'ont éveillé les Américains.

La raison de ce phénomène réside dans l'identité de la victime et dans la nature du crime. Il s'agissait de Theo van Gogh, 47 ans, un libertaire radical notoire, cinéaste, producteur de télévision, animateur de causeries télévisées, chroniqueur de la presse quotidienne et personnage dérangeant à de nombreux égards, qui jouissait de l'aura procurée par sa parenté avec l'un des plus célèbres artistes hollandais, Vincent van Gogh. Au cours des dernières années, Theo attira l'attention par ses critiques de l'Islam, notamment dans un livre de 2003 (Allah Knows Best) et un film de 2004 (Submission).

Il a été assassiné à 8 heures 40, le matin du 2 novembre, dans sa ville natale d'Amsterdam, alors qu'il se rendait à son travail à bicyclette, le long d'une rue très fréquentée. Sous les coups de feu répétés, Van Gogh implora son assassin: «Ne fais pas ça. Ne fais pas ça. Pitié. Pitié!» Puis, le tueur planta un couteau dans sa poitrine et lui trancha la gorge avec une autre lame, décapitant presque sa victime.

L'assassin présumé, Mohammed Bouyeri, 26 ans, double national marocain et hollandais né aux Pays-Bas, laissa une lettre de cinq pages, rédigée en hollandais et en arabe, qu'il fixa sur la dépouille de Van Gogh à l'aide d'un couteau. Dans ce message, il brandit la menace du djihad contre l'Occident en général («Je sais, pour sûr, que toi, ô Europe, seras détruite») et contre cinq éminentes personnalités politiques hollandaises en particulier.

Les enquêteurs comprirent vite que l'assassin était un islamiste, qu'ils connaissaient bien et qu'ils avaient même suivi jusque deux semaines auparavant. Ils le situèrent également au sein du réseau «Hofstadgroep» et l'inculpèrent, avec six de ses associés, de «participation à une conspiration terroriste». De plus, les autorités affirmèrent que les personnes en question pourraient entretenir des liens avec les groupes terroristes Takfir wal-Hijra et Al-Qaida.

Le fait qu'un critique de l'Islam non musulman ait été la victime d'un meurtre rituel pour avoir exprimé son opinion de manière artistique est sans précédent, non seulement en Hollande mais partout en Occident. Le sentiment de dégoût qui s'empara alors des Hollandais ébranla la profonde autosatisfaction de cette société, peut-être la plus tolérante du monde actuel. Rita Verdonk, ministre néerlandaise de l'Immigration et l'une des cinq personnes menacées, regretta publiquement l'ignorance prolongée de la présence de l'Islam radical dans le pays. «Nous avons prétendu trop longtemps avoir une société multiculturelle où chacun pourrait simplement trouver les siens. Nous avons été trop naïfs en pensant que les gens pourraient simplement coexister dans la société.»

Jozias van Aartsen, chef du groupe parlementaire du parti VVD, alla plus loin, avertissant que «le djihad est arrivé aux Pays-Bas, et un petit groupe de terroristes djihadistes tentent maintenant d'attaquer les principes de notre pays. (…) Ces gens ne veulent pas changer notre société, ils veulent la détruire.»

Le lendemain du meurtre, 20 000 manifestants se réunirent pour dénoncer le crime, et 30 personnes furent arrêtées pour incitation à la haine contre des Musulmans. Le ministre de l'Intérieur Johan Remkes annonça qu'il ne pouvait pas exclure l'apparition de troubles. «Le climat est sérieusement tendu.» Les événements des deux semaines qui suivirent lui donnèrent raison: plus de vingt incendies criminels ou attentats à la bombe et contre-attaques sur des mosquées, des églises et autres institutions et de nombreux descentes de police massives répandirent dans le pays un air de guerre civile en miniature.

L'attitude des Hollandais envers les Musulmans s'est durcie immédiatement et profondément. Un sondage révéla que 40% de la population ne souhaitait plus que la communauté musulmane, forte de près d'un million d'habitants, se sente chez elle aux Pays-Bas. Et un nombre double des personnes interrogées se déclarèrent favorables à l'instauration d'une politique plus sévère envers les immigrants.

De Telegraaf, un quotidien de premier plan, publia un éditorial inimaginable avant le meurtre de Van Gogh, appelant à «une très large répression des fanatiques extrémistes musulmans». Même les politiciens de gauche admirent la nécessité de dire «certaines vérités désagréables» sur l'immigration en insistant sur la criminalité disproportionnée des Musulmans.

Le terrorisme islamiste de l'Occident est contreproductif car il éveille les masses endormies. En un mot, le djihad génère la croisade. Un ennemi islamiste plus rusé choisirait d'imposer sa vision totalitariste par des mesures d'intimidation mafieuses plutôt que par des actes de violence éclatants.

Mais si les islamistes poursuivent leur terrorisme manifeste, la dure réponse hollandaise deviendra la règle partout.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 21 novembre 2004 - 18h26:

E mail à une Amie Vivant Ailleurs…


Ma chère Jane…Z’al….

Evoquer votre souvenir n’est pas interdit car vous reposez dans la MAISON DES VIVANTS.

Ne dit on pas aussi ‘ …Elli khèllè el khlifè mé metch.. ??’ Celui qui laisse une descendance n’est pas mort…. ?’ Cette maxime vient à mon secours d’autant plus que vous avez laisse de grands et beaux enfants, pour perpétuer votre souvenir et moi de temps à autre, votre mémoire.

Je vous l’avoue, je ne m’explique pas cette soudaine envie de vous rappeler , certainement ce clique d’il y a deux semaines qui m’a fait ouvrir nos correspondances et toutes vos confidences. J’ai tout imprimé et j’en ai eu pour dix pages recto verso….45 messages privés et je ne sais combien de coups de fil qui ont pris le relais de nos écrits.

Je publierai tout ça qu and le moment sera venu. Et si je suis encore là.

Ma chère amie,

‘…Heureux sont les immortels, seuls les mortels sont à plaindre… !’ Me disait un jour un croque mort qui soulevait la jambe d’un défunt pour le dégager de ses gaz. Son entrée au paradis, devait ce faire sans ces derniers.

‘..Ebqi ââl hai, el miyet yaiche fel déniè el haq… !’

(Pleure sur les vivants, le défunt vit dans le monde de la justice.. !’)

Ajoutait il durant son opération de pureté.

‘….C’était un ghoul ( un ogre ) de son vivant…Téwè béch i toua’lou’lou saqeï’ … !’
Sous entendu à présent qu’il est mort, il va devenir sans défaut car le bonhomme était connu pour être un trouble fête, une mauvaise langue qui faisait fi de la morale.

‘..Chey mei doum… !’ Ais-je répondu..…
( Rien ne dure)


Par contre vous, vous êtes partie sans que vos jambes s’allongent car votre franchise interdisait cet allongement …Votre stature était restée telle quelle.
D’autant plus que vous avez un flair imparable.

Merci....Chère Jane… !’

Je reviendrais pour vous parler.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 21 novembre 2004 - 18h01:

Suite à l’article de Madame ASSFOURA bléchi Jouéneh…( sans ailes)
Je voudrais apporter ma contribution ; son article est très beau.

Je doutais du personnage.
Curieux comme tout un chacun, je cherchais surtout, qui pouvait se cacher derrière l’artiste au pinceau d’or. Je rongeais mon frein pour le découvrir et surtout découvrir le créateur de BREITOU en short, avec une tire-boulette à la main et à la plage draguant la mer…ET LES JOLIES FILLES….Je bisais même une fille dont le faciès ne me disait rien. Bref, elle était belle malgré tout.

Je l’ai su le jour où il décéda. Je n’ai donc pas pu le remercier pour ces œuvres de son vivant à mon grand regret. On m’a caché l’homme/ artiste/ philosophe jusqu’à son départ.

Seul un artiste de talent pouvait me dessiner naïvement avec autant de délicatesse et de vérité car l’homme connaissait parfaitement MA VILLE…LA GOULETTE QUE J AIME…

Mr HENRI BELLICHA, z’al , alias RAPHAEL, n’avait pas seulement l’art de manier la gouache ou le fusain, il était aussi un homme plein de sagesse .
Pétri d de pur judèo arabe, il dialoguait aisément au chat avec ce parler. Et nous en avons retenu son MDB, (‘ met Bel dahq ) sa création.

La peinture, tout comme presque tous les arts, requiêt une grande sensibilité car l’homme amoureux de sa passion, son art, ne peut que l’être.

HENRI BELLICHA z’al faisait partie de cette race ancienne de bons juifs qui ne s’éteint jamais.

Nous en reparlerons.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le dimanche 21 novembre 2004 - 16h47:

L'affaire Mohamed Al Dura (suite)

Question écrite du député UMP des Bouches du Rhône Roland Blum


Reportage censé montrer l’assassinat d’un enfant palestinien par des militaires israéliens sous le regard du père.

Question de M. Roland Blum à M. le Ministre de la Culture et de la Communication 8 novembre 2004

Monsieur Roland BLUM attire l’attention de M. le Ministre de la Culture et de la Communication sur la polémique mettant en cause la chaîne nationale de télévision France 2 au sujet d’images largement diffusées dans le monde depuis 2001 et dont l’authenticité ainsi que l’interprétation sont contestées.
Il s’agit du reportage, fait par un reporter palestinien de la chaîne publique, qui se serait ensuite rétracté, et du correspondant permanent de la chaîne en Israël, censé montrer l’assassinat d’un enfant palestinien par des militaires israéliens sous le regard du père.
Ce reportage pourrait s’avérer être une mise en scène au sujet de laquelle le Président Directeur Général de France Télévision et la directrice de l’information de France 2 auraient été sollicités pour fournir des explications sur une éventuelle imposture médiatique.
Il lui demande de bien vouloir lui préciser si les faits qui ont été rapportés par la chaîne publique sont exacts, et dans le cas contraire, de lui faire connaître les résultats de l’enquête qu’il n’aura pas manqué de prescrire.

Roland BLUM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le dimanche 21 novembre 2004 - 16h38:

L'affaire Al-Dura (suite)

A l'Assemblée nationale (Paris), Roland Blum, député (UMP), a déposé le 8 novembre une question écrite à Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Communication, '' relative à des images ... dont l'authenticité ainsi que l'interprétation sont contestées ''. (Guysen.Israël.News)
'' Il s'agit du reportage, fait par un reporter palestinien de [France 2], qui se serait ensuite rétracté, et du correspondant permanent de la chaîne en Israël, censé montrer l'assassinat d'un enfant palestinien par des militaires israéliens, sous le regard du père... [M. Blum] lui demande de bien vouloir lui préciser si les faits qui ont été rapportés par la chaîne publique sont exacts, et dans le cas contraire, de lui faire connaître les résultats de l'enquête qu'il n'aura pas manquée de prescrire ''.