Par Latitesse (Latitesse) le mardi 23 novembre 2004 - 19h10: |
aujourd'hui a 15 h. Rudy Salles, Président du
groupe parlementaire "France Israël" ( 105
députés) a fait une intervention indignée à
l'Assemblée Nationale concernant la chaine
Al Manar et l'attitude du CSA. C'était dans les
questions au Premier Ministre. Le texte de
cette intervention et de la réponse du Ministre
de la Communication va vous être adressée
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 23 novembre 2004 - 18h39: |
Pétition pour demander aux pouvoirs publics de ne plus diffuser Al Manar
Les soussignés expriment leur indignation à l’annonce de la décision prise par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel le vendredi 19 novembre 2004 de conventionner la chaîne de télévision du Hezbollah Al Manar. Cette autorisation permet à Al Manar, diffusée par satellite, d’émettre dans toute l’Europe.
Cette chaîne s’est illustrée en diffusant des programmes racistes ou violemment antisémites, reprenant notamment les fantasmes moyenâgeux de crimes rituels.
Les soussignés demandent aux pouvoirs publics de ne plus autoriser Al Manar à diffuser sur le territoire français.
Pour accéder à la pétition, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.crif.org/index02.php?menu=petition
Signez cette pétition et faites la signer!
Par Francois (Francois) le mardi 23 novembre 2004 - 18h36: |
Résultats de l'élection présidentielle américaine - Des juifs contre Bush
Les trois quarts des juifs américains ont voté contre Bush, remettant de ce fait en question la légitimité de plusieurs organisations qui clament les représenter
Yakov M. Rabkin
Professeur titulaire au département d'histoire de l'Université de Montréal et auteur de l'ouvrage Au nom de la Torah - Une histoire de l'opposition juive au sionisme (Presses de l'Université Laval, 2004)
Il y a peu de pays au monde que le président américain George W. Bush appuie avec autant d'ardeur que l'État d'Israël. En effectuant un revirement majeur de la politique américaine au Moyen-Orient, il devient de plus en plus indulgent quant à la colonisation sioniste de la Cisjordanie et les actions de l'armée israélienne.
Le lobby sioniste aux États-Unis trouve une oreille particulièrement attentive à la Maison-Blanche de Bush. Les milieux évangéliques chrétiens proches de Bush financent des dizaines de colonies israéliennes en terres palestiniennes et sont les partisans les plus intransigeants des extrémistes nationalistes en Israël. Certains Israéliens parlent d'une nouvelle personnalité politique -- «Busharon» -- tant il est devenu difficile de nos jours de distinguer les politiques de Bush de celles de Sharon.
Le petit cercle de néo-conservateurs qui auraient convaincu Bush de déclencher la guerre en Irak comprend des sionistes notoires. Peu avant les élections, Bush, en allant contre l'avis de son propre Département d'État, a signé une loi contre l'antisémitisme qui offre une protection particulière aux droits des juifs dans le monde entier.
Bush n'a probablement pas oublié que Ronald Reagan, un président vénéré par les républicains, avait réussi à bénéficier de 38 % des voix de l'électorat juif, un record depuis le début du XXe siècle pour un candidat du Grand Old Party. On s'attendait à ce que Bush, qui en 2000 n'avait obtenu que 19 % de ce vote, puisse l'égaler cette année. [...]
Or, le 2 novembre dernier 75 % des juifs américains ont voté contre Bush. À titre de comparaison, si le vote des catholiques et des protestants se divisait presque à 50 %, les musulmans ont voté tout comme les juifs -- 76 % contre Bush -- malgré l'opinion souvent exprimée selon laquelle les juifs et les musulmans se trouveraient aux antipodes du spectre politique.
Pourquoi les juifs ont-ils voté ainsi et quelle est la signification de ce vote ?
Otages d'une cause
Les juifs votent pour le Parti démocrate depuis longtemps. La droite politique est traditionnellement xénophobe, souvent antisémite, et les juifs qui luttaient tout au long du siècle dernier pour l'égalité et les droits de l'homme se retrouvaient naturellement du côté gauche du spectre politique.
La responsabilité sociale et la compassion que promeut la tradition juive expliquent l'appui que donnent la grande majorité des juifs aux programmes d'aide aux démunis et aux projets d'assurance-maladie dont sont privés des millions d'Américains. Comme ont souvent observé les sociologues, «les juifs gagnent comme les protestants blancs et votent comme les Porto-Ricains». Le rôle important que les juifs ont joué dans la syndicalisation des industries et des services, dans l'émancipation des Noirs américains, dans toute une pléiade de causes progressistes est bien connu et documenté.
Or, depuis une décennie, les fonctionnaires des organisations juives qui prétendent représenter les juifs aux États-Unis ont pris un virage vers la droite sioniste qui les rapproche davantage de la droite chrétienne et du Parti républicain. Ceux qui parlent au nom des juifs sont d'habitude solidaires des politiques israéliennes d'une façon inconditionnelle et donnent l'impression que les juifs le sont également. On associe aux juifs en général l'agressivité pro-israélienne des organisations juives qui se veulent représentatives, ce qui rend les juifs de diaspora «otages» de tout excès de l'armée israélienne à Gaza.
Le vote massif des juifs contre le président en place (parmi les groupes importants, seuls les Noirs ont voté en proportion plus élevée contre Bush) remet en question la légitimité de plusieurs organisations qui clament représenter les juifs américains. Il est clair que ceux qui scandaient «Four more years» devant un Bush heureux et ému le faisaient au nom d'une minorité : au maximum un juif des États-Unis sur quatre. [...] Présenter les juifs américains comme partisans inconditionnels d'Israël, unis dans une loyauté absolue à l'État sioniste, déforme la réalité et sert plutôt à fomenter le sentiment anti-juif.
Valeurs opposées
Les valeurs propres au sionisme et au vécu israélien s'opposent souvent aux valeurs juives qui sont chères aux juifs de diaspora en général et aux juifs américains en particulier.
Israël est un État où un groupe ethnique ou confessionnel est promu à un statut institutionnellement supérieur. Tandis qu'en Israël on parle ouvertement des plans pour «construire un quartier juif ou une colonie juive», ce genre de discrimination ouverte ne trouve plus de place dans les pays où habitent les juifs de diaspora. On peut imaginer la réaction que provoquerait dans tout pays civilisé une tentative de construire un quartier exclusif pour les catholiques ou les protestants.
L'égalité qui est si chère aux juifs américains est sérieusement compromise en Israël : ses citoyens arabes sont discriminés en matière d'éducation, d'emploi et de logement. Les idées plutôt fascistes qui circulent librement au sein même du gouvernement d'Israël, notamment les plans d'expulser les Palestiniens -- la version sioniste de l'épuration ethnique -- choquent profondément la grande majorité des juifs américains dont l'engagement pour les valeurs libérales reste inébranlable. Cela explique le fait que ces sionistes fascisants trouvent un soutien financier et politique surtout chez la droite chrétienne, notamment au sein de la Christian Coalition of America.
Il est encore plus difficile pour les juifs américains d'appuyer les opérations militaires d'Israël qui tuent et blessent des milliers de civils palestiniens, dont des centaines d'enfants. Par ailleurs, la grande majorité des juifs sont contre la guerre en Irak, ce qui montre que les néo-conservateurs dans l'entourage de Bush ne représentent guère les juifs américains.
Il ne faut pas oublier que, en Israël même, l'élection de Bush est loin de faire l'unanimité. Gideon Levy, commentateur du quotidien Haaretz, considère que «les États-Unis ont élu comme président un ennemi d'Israël. Si les quatre prochaines années ressemblent aux quatre premières, le dommage dont souffrira Israël sera irréversible... Un président américain qui donne à Israël la liberté d'agir à son gré dans les territoires occupés n'est pas un ami d'Israël».
D'un autre côté, il existe plusieurs organisations juives qui oeuvrent pour la tolérance, la paix et l'égalité au Moyen-Orient. Le Rabbin Michael Lerner, rédacteur de la revue Tikkun (Réparation) et fondateur d'un mouvement spirituel du même nom, proclame haut et fort que ce qui caractérise les juifs est leur allégeance aux valeurs du judaïsme, lequel désapprouve chauvinisme et violence. Lerner, comme beaucoup de juifs libéraux, s'oppose à l'occupation israélienne des territoires palestiniens et insiste, dans une analyse préélectorale, sur le fait que les pacifistes juifs et non pas les faucons sionistes constituent la tendance dominante chez les juifs américains.
Le vote juif en 2004 semble confirmer cette analyse. [...] Il faut alors parler de «l'État sioniste» et du «lobby sioniste» plutôt que de «l'État juif» ou du «lobby juif», d'autant plus que les sionistes chrétiens sont devenus de loin plus nombreux que les juifs de conviction sioniste.
Rappelons que lorsque, à la fin du XIXe siècle, les sionistes ont appelé les juifs à se rassembler en Palestine dans le but d'y former «une nation nouvelle», cette idée radicale a rebuté la grande majorité des juifs, tant laïcs que pratiquants, qui rejettent comme absurde le concept sioniste de la nation, un pastiche tardif du nationalisme européen du XIXe siècle. L'histoire de l'opposition juive au sionisme montre à quel point le sionisme constitue une rupture dans la tradition juive, voire sa négation.
Le vote juif américain illustre bien ce conflit entre les valeurs juives et la logique du nationalisme sioniste. On peut alors comprendre pourquoi une des organisations juives opposées à la politique d'Israël s'appelle «Not in My Name» et pourquoi, dans les manifestations juives contre le sionisme, des juifs hassidiques proclament en toutes lettres : «We are Americans - not Israelis !».
Par Shalom (Shalom) le mardi 23 novembre 2004 - 18h25: |
D'apres Reuters:
Abbas réaffirme les revendications sur le "droit au retour"
[2004-11-23 16:50]
RAMALLAH, Cisjordanie (Reuters) - Considéré comme candidat probable et favori à la succession de Yasser Arafat à la tête de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a réaffirmé mardi les prétentions palestiniennes au "droit au retour" dans l'Etat juif des réfugiés déplacés par la guerre israélo-arabe de 1948.
On est pas sortie de l'auberge. Blanc bonnet/Bonnet blanc.
Shalom
Par Albert (Albert) le mardi 23 novembre 2004 - 17h20: |
'...Du fond de son beau pays, la voix du pieux HENRI m'est parvenue, belle, sereine conforme à son esprit car dans la torah il est dit...
'...Aime ton prochain comme toi même..!'
Il n'est pas dit '...Tu n'aimeras pas l'impie..!'
'...I taouel amrèq meghir douni..!
Que ta vie soit longue sans malheur...Amen
Albert NEGRO SPIRIT.
Par Henri (Henri) le mardi 23 novembre 2004 - 15h57: |
La prière de l’impie a t’elle autant de valeur à tes yeux, que celle du pieux ????
Certainement.
Le pere aime tous ses enfants.
Et peut-etre meme qu'Il tendra plus son oreille vers "l'impie" car c'est aussi son enfant.
Par Albert (Albert) le mardi 23 novembre 2004 - 16h50: |
De son pays lointain, sa voix s’est tue ici, personne ne se rappelle de cette femme qui est venue un soir crier sa douleur.
Qu’est elle devenue… ? Son silence est immense, sans doute que, lasse de hurler, elle a préféré s’en remettre entre les mains de D IEU.
Elle vit sa solitude avec comme seule compagne sa foi et son espérance.
Elle attend avec amour, comme une bonne épouse juive, que vienne son mari.
Elle attend ce coup de fil qui l’a fait tant espérer et qui lui annoncera la fin de son calvaire..
‘….You can to come for your husband… ! It his free.. !’
Excusez mon anglais, vous le comprendrez.
Comme je comprends surtout sa douleur quotidienne et sa souffrance qu’elle tait par dignité. Aujourd’hui.
Mexico R.M.
Par Albert (Albert) le mardi 23 novembre 2004 - 15h16: |
‘….D IEU… !
La prière de l’impie a t’elle autant de valeur à tes yeux, que celle du pieux ????
Où dois-je porter l’habit noir du religieux pour voir ma requête parvenir à tes saintes oreilles.. ??
Le meurtri a t’il droit au réconfort et le blessé dans son âme peut il encore espérer… ?
Dois-je me nourrir du doute qui m’assaille… ? D IEU…. !’
Le crépuscule sera bientôt à notre chevet,
précèdent l’ombre noir qui chasse les âmes chancelantes.
Son sourd écho galope déjà dans le firmament.
Désert ou cimetière semé de sépultures,
l’auberge des vivants ( beit haim) qui renferme l’éternité, nous attend.
Les cantiques d’....ABRAHAM...ABRAHAM....!
Par Breitou (Breitou) le mardi 23 novembre 2004 - 14h57: |
AGENCE GOULETTOISE SHARON/BREITOU TRIC TRAC.
Par ALBERT NEGRO SPIRIT.
Le modeste appartement de mon père…..
4 Rue Pasteur, la Goulette Casino.
Loin de ressembler à la Petite Maison dans la Prairie, ce feuilleton bien connu, le petit appartement loué en 1945 par mon père n’avait ni de grandes baies vitrées donnant sur une pelouse, encore moins un hall d’entrée carrelle de marbre de Carrare avec ascenseur luxueux ; il avait juste un balcon qui donnait sur la rue Hamouda Pacha. Dernier étage qui en comptait deux. A droite en montant la volèe d'escaliers avec rampe vétuste et ébrèchèe, et au fond de couloir .
Ce n’était pas une maison individuelle avec jardin, espace vert et véranda où les parfums des fleurs s’introduisaient par les grandes portes vitrées.
Il n’était pas non plus, ce mas perdu dans la campagne, entouré de près verts où les chants des oiseaux matinaux venaient perturbés le doux murmure d’une rivière allongée entre deux berges bordés de saules pleureurs ou rieurs.
Il n’était pas non plus surmonté d’un paratonnerre, ni d’un coq gaulois ou goulettois en fer rouillé qui indiquait la direction des vents. Il n’était pas ouvert à ceux là.
Point de grande cheminée qui vomit la fumée sortie d’un âtre bien chaud.
Point de piscine au fond carrelle de mosaïque romaine dans laquelle la fresque d’un D ieu mytho grec aurait trouvé refuge.
L’appartement de mon père se trouvait à la Goulette, un patelin coincé, un point sur la carte dans mon pays que J’AIME.
Juste deux chambres ORDINAIRES, petit cuisine, dohkana, wc 1 M2.
Nous y vivions chaudement ORDINAIREMENT.
Il faisait bon d’être entouré par les siens sans que la télé ne vienne perturber notre ambiance familiale, et l’odeur de la ‘ Gnaouiyè, de la bsal ou loubia ou du couscous ‘ qui régnaient en maître à l’instar de ces beaux appartements qui sentaient la Naphtaline et la lavande.
Dans ces appartements où l’on parlait sur un ton feutré.
Point d’horloge aux murs encore moins de canari mécanique siffleur, élevé et éduqué par ses oiseleurs que sont ces maîtres GRANES, sorti d’un coup de baguette magique pour leur rappeler l’heure du dîner ou du déjeuner ou alors le moment de jouer du piano ou du violon lorsque ce n’était pas l’heure de la broderie.
Ma grand-mère MEIHA z’al, ne jouait pas du piano encore moins de la ZOKRA ou du violoncelle, elle ne savait que repriser ou alors rouler des petites pattes dites HLALEM qu’elle jetait sur un tamis retourné près du SEKHEN.
Nous n’avions pas de tableaux de maîtres, ni de cadres représentants des scènes de chasse à COURRE…Juste la radiographie des poumons de mon père qu’il aimait regarder chaque soir avec extase.
La maison de mon père….Comme elle me manque… !
Par Douda (Douda) le mardi 23 novembre 2004 - 13h15: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : La grande réconciliation entre Primo et la Douda?
On sait bien que réconciliation n’a pas lieu d’être, étant donné que brouille entre nous ne fut jamais initiée!
Les seules petites fâcheries que nous nous soyons permises à travers nos caricatures, sont plutôt autant de dérisions vis à vis de nous mêmes, et nous le confessons aussi volontiers, un peu au dépends de ceux qui les prennent au premier degré, ce qui n’est pas le cas de tous fort heureusement.
Quand il existe des désaccords, ça n’est pas par désire d’offense personnalisé, mais plutôt par différence de point de vue exprimé crûment, (En Langue Goulettoise parfois choquante, on l’admet)vis à vis de méthodes et de discours, qui peuvent se révéler être parfois choquants, également.
L’admettre c’est plonger là, aux racines mêmes de l'Esprit de Démocratie.
Mais comme le dit si bien Djelachem..., il arrive qu'on se retrouve sur l'essentiel..., autrement on ne serait pas des Tunes.
Et c’est précisément ça l’Essentiel !
Salut, et bonne continuation,
Wnessou El Douda
Par Lapid (Lapid) le mardi 23 novembre 2004 - 11h47: |
Chalom Haver ! Rafoul nous a quitte
Site Aroutz 7 - Rafaël Eytan est mort par noyade
10:32 23 Novembre 2004
Le port d’Ashdod vient d’être le théâtre d’un nouveau drame ce mardi matin en rapport probablement avec la terrible tempête qui s’est abattue sur le pays. L’ancien chef d’état-major de Tsahal et ancien ministre Rafaël Eytan – dit Rafoul – a été emporté par une vague violente alors qu’il circulait sur le brise-lames du port.
Aussitôt sa disparition constatée, la police a donné l’alerte. Un hélicoptère de l’armée de l’air et des plongeurs de la marine ont été dépêchés.
Au bout d’une heure de recherches les plongeurs, qui ont œuvré dans une mer déchaînée, ont retrouvé un corps sans vie, mais ont tout tenté pour le réanimer pendant une demi-heure. Une équipe du Maguen David Adom a constaté le décès. Rafaël Eytan avait 75 ans. Son corps a été transporté dans une base de la marine.
Cette figure de la vie politique avait été à la tête de Tsahal pendant 11 ans. Ces deux dernières années, il dirigeait le bureau de développement du port d’Ashdod dont l’activité principale était la construction de brise-vagues dans la nouvelle enceinte portuaire. Il était en quelque sorte l’homme de liaison entre les autorités portuaires et la société chargée de la construction des brise-vagues. Eytan a été emporté par une vague alors qu’il effectuait une visite sur l’un d’eux.
Le porte-parole du port d’Ashdod, Igal Ben Zikri, a témoigné : «Vers 7h15 du matin, la société Ashtrom qui construit le brise-vagues dans le port nous a téléphoné pour nous signaler que Rafaël Eytan s’était rendu dans sa direction via une base de la marine et que le contact avait été perdu avec lui. Sa voiture a été retrouvée avec son téléphone portable à l’intérieur. L’alarme a aussitôt été donnée».
« Chaque matin, il venait constater si le travail progressait, rapporte un employé. Il avait dû vouloir se rendre compte des dégâts provoqués par la tempête ». Une thèse reprise par Amos Ron, le directeur des autorités portuaires.
Rafaël Eytan, né en 1921, s’était enrôlé dans le Palmakh à l’âge de 16 ans. Il avait été gravement blessé à la tête lors de la guerre d’Indépendance en 1948. Sa vaillance lui a valu d’être nommé commandant adjoint d’une division sans même avoir suivi de cours d’officiers. Après une interruption pendant laquelle il est revenu à ses premières amours, le travail de la terre, il a été incorporé à nouveau en 1951 dans les rangs de Tsahal, montant régulièrement en grade. Les guerres successives d’Israël lui auront laissé quelques cicatrices, conséquences de plusieurs blessures, et surtout prouvé son courage de combattant et ses talents de commandant.
Lors de la guerre de Kippour en 1973, il commandait un bataillon contre l’armée syrienne qui a participé à la conquête du Golan. Peu après la fin des combats, il a été nommé général.
En 1978, il est devenu chef d’état-major de Tsahal.
Rafoul a vécu une tragédie personnelle en 1981 lorsque son fils Yoram a trouvé la mort lors d’une entraînement militaire.
En 1983, il a quitté l’armée pour embrasser une carrière politique. En 1984, il a été élu député de Tsomet, formation dont il a par la suite pris les commandes. En 1990, Tsomet a rejoint la coalition et Rafaël Eytan est devenu ministre de l’Agriculture. Il s’était présenté aux élections de 1999 pour le poste de Premier ministre. Après son échec, il s’est consacré au monde des affaires. HA
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 23 novembre 2004 - 05h34: |
Albert Memmi quitte le Mrap
NOUVELOBS.COM | 22.11.04 | 16:31
L'écrivain d'origine tunisienne, qui a collaboré pendant plusieurs dizaines d'années avec le mouvement, en dénonce les "dérives actuelles".
Par Djlachem (Djlachem) le mardi 23 novembre 2004 - 01h04: |
La grande réconciliation entre Primo et la Douda?
Allez savoir...
Comme quoi, quand on est en désaccord sur presque tout, il arrive qu'on se retrouve sur l'essentiel...
Par Lapid (Lapid) le lundi 22 novembre 2004 - 22h11: |
Al-Manar : Roger Cukierman demande des explications à Dominique Baudis
Date : 22-11-2004
Monsieur le Président,
La décision du CSA de conventionner la chaîne du Hezbollah Al Manar déconsidère votre institution.
Il y a tant d’incohérences dans cette décision qu’on ne peut, me semble-t-il, l’expliquer que par une soumission du CSA à des pressions venues de pays qui parrainent le Hezbollah : le Liban qui l’héberge, la Syrie, puissance occupante et l’Iran qui finance et arme le Hezbollah.
Il est incohérent que vous ayez en juillet 2004 demandé au Conseil d’Etat l’interdiction d’Al Manar, et que vous la conventionniez en novembre 2004.
Il est incohérent que vous ayez refusé en 2004, la chaîne kurde Média TV pour cause de risques d’atteintes à l’ordre public, alors que le risque kurde en France paraît bien marginal au regard du potentiel terroriste du Hezbollah.
Il est incohérent que vous ne respectiez pas votre mission qui est de vous appuyer sur le dossier du passé pour prendre des décisions, et non sur les seules promesses concernant l’avenir.
Imaginez qu’une organisation pornographique ou mafieuse vous demande le conventionnement. L’accepteriez vous si elle promet qu’à l’avenir elle cessera ses activités passées ?
Il est incohérent que vous alliez à l’encontre de la politique des pouvoirs publics de lutte contre l’antisémitisme en permettant à une télévision d’atteindre des millions de foyers français avec des films rappelant les accusations mensongères de meurtres rituels avec des images que le Premier ministre a qualifié « d’images insupportables à la vue, brûlantes au cœur et révoltantes à la raison ».
Il est incohérent que vous conventionniez Al Manar en vous appuyant sur des attendus qui justifieraient une décision contraire : « Un clip musical, le 10 octobre, met quant à lui en scène des enfants à des fins de propagande politique, ce qu’exclut l’article 2-4 de la convention».
Pour toutes ces raisons, nous vous demandons formellement, en vous appuyant sur vos propres attendus, de saisir le procureur de la République, de revoir votre décision d’autorisation ou de saisir le Conseil d’Etat afin qu’il retire votre autorisation du 19 novembre 2004.
Bien entendu, nous donnerons le plus large écho à la présente lettre en espérant que la pression de l’opinion publique française l’emportera, que l’éthique prévaudra sur les pseudos raisons d’état, et que le CSA reviendra à résipiscence.
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Roger Cukierman
Président