Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 29 novembre 2004 - 12h54: |
Le déchaînement contre le concert de l'armée de l'air de Tsahal en France poursuit son chemin.
Après les manifestations de Montpellier, les manifestations et intimidations devant le théâtre du gymnase à Paris, le CAPJO vient de saisir la justice pour tenter d'interdire le concert prévu Lundi 29 novembre 2004 à Paris au théatre du gymnase.
Ne nous laissons pas intimider sinon, dans quelques semaines, il ne pourra plus y avoir d'artistes Israéliens en France, on sera forcé de n'écouter que du RAI .
Donc tous ensemble, réservez et répondez présent à l'appel du KKL pour montrer nos valeurs de Liberté, Egalité et Fraternité et en plus donner du baûme au coeur de cette très belle chorale, qui vient chanter, pas se battre.
Réservation : KKL - 01 42 86 88 88 - mail : info@kkl-france.org
Par Lapid (Lapid) le lundi 29 novembre 2004 - 09h44: |
L'affaire Al-Manar (suite)
Al-Manar : Hollande écrit au CSA
NOUVELOBS.COM | 27.11.04 | 17:58
Le premier secrétaire du PS s'interroge sur "les raisons qui ont conduit" le CSA à autoriser la diffusion en France de la chaîne proche du Hezbollah.
L e premier secrétaire du PS François Hollande a écrit vendredi 26 novembre au CSA pour lui demander "les raisons qui ont conduit" cette instance à autoriser par convention la diffusion en France de la chaîne TV Al Manar, proche du Hezbollah.
Le numéro deux du parti Laurent Fabius et le porte-parole, Julien Dray, s'étaient déjà émus de cette initiative.
Dans une lettre au président du CSA Dominique Baudis, François Hollande se demande "comment imaginer sérieusement que la chaîne du Hezbollah, qui diffuse en boucle durant des heures des clips incitant les enfants à la haine et au martyre, reconsidère de fond en comble des programmes conçus pour relayer une phraséologie incompatible avec les valeurs qui fondent l'Union européenne".
Lire la suite en cliquant sur :
Francois Hollande ecrit au CSA
Par Email (Email) le lundi 29 novembre 2004 - 08h32: |
Queridos hermanos:
Mi nombre es Isaac Menis, vivo en Chile, Sud América y estoy haciendo un trabajo de investigación sobre La Ghriba, para ser presentado en Bnei Brith.
Les pido que me envíen información sobre la invetigación hecha de el Arca de la Alianza y la posibilidad que esté allí, como así mismo, necesito música de la Sinagoga ya que la que está en la página web, no se puede descargar.
Agradecido,
Besos y abrazos para todos.
Isaac .
Par Maurice (Maurice) le lundi 29 novembre 2004 - 08h05: |
Ivan RIOUFOL
[26 novembre 2004]
I slamisme : l'Europe angélique
L'Europe angélique - et singulièrement la France - se laisse berner par les stratèges de l'islam radical. Illustration, vendredi dernier, avec le feu vert donné à Paris par le Conseil supérieur de l'audiovisuel à la chaîne du Hezbollah libanais al-Manar, qui pourra émettre dans les cités. Son agrément à peine obtenu, cette télévision propalestinienne du Parti de Dieu (hazb Allàh), proche des fondamentalistes chiites, s'est félicitée d'avoir «mis en échec les tentatives d'Israël et du lobby sioniste d'empêcher la diffusion de cette chaîne arabe en France et dans l'ensemble de l'Europe».
La décision du CSA n'est pas anodine. Elle confirme l'ambiguïté des liaisons intimes que cherchent à nouer nos «faux gentils» avec le monde islamique, au doux prétexte de favoriser le dialogue entre les cultures. En adoubant cette chaîne confessionnelle, qui s'est fait remarquer en novembre 2003 pour avoir diffusé le feuilleton syrien antisémite «al-Shatat» («L'Exil»), la France «humaniste» rend incohérentes sa vigilance antiraciste et ses dénonciations du communautarisme. Elle fait douter de son désir de faire valoir ses propres valeurs.
A dire vrai, aucun pays européen ne résiste à l'habile pression des fondamentalistes. Quand le théologien Tariq Ramadan, qui prône la réislamisation de sa communauté immigrée, déclare (1) que «les musulmans doivent se considérer comme citoyens à part entière et participer, dans le respect des valeurs qui sont les leurs, à la vie sociale, associative, économique et politique du pays dans lequel ils résident», l'Union européenne, pétrie d'humilité, s'empresse de soutenir cet appel à la désobéissance aux règles des pays d'accueil.
Son renoncement à s'affirmer se lit clairement dans le rapport du groupe des sages créé par Romano Prodi, ex-président de la Commission européenne, auquel Ramadan a été invité à participer. Publié en octobre 2003, ce document sur «Le dialogue entre les peuples et les cultures dans l'espace-euroméditerranéen» fait l'éloge de l'immigration et du «développement d'un islam européen». Au nom du «respect de l'Autre», le texte parle de «mettre fin aux discriminations», de «revisiter l'histoire ensemble» et invite l'Europe à «nourrir son identité de tous les voisinages dont elle est faite».
Ce chapelet de naïvetés simulées, caricatures de la lâcheté des agonisants, invite tacitement les islamistes à poursuivre en Europe leur stratégie de colonisation (ce mot interdit est employé par la courageuse Chahdortt Djavann dans son dernier livre «Que pense Allah de l'Europe ?»). La pacifiste Union européenne, parce qu'elle s'effraye d'un «choc des civilisations», a rendu les armes. Elle recommande à l'École et aux médias, toujours dans ce même texte de capitulation que j'ai sous les yeux, de se mettre au service de cette nouvelle «identité culturelle» qui doit «pénétrer l'ordinaire et le quotidien».
Parmi les suggestions : la promotion de chaînes arabes en Europe. C'est ce que la France vient de faire docilement, en accueillant al-Manar sous la pression d'une diplomatie mielleuse. Autant connaître ce dessous peu glorieux des cartes.
Fuite en avant
Les complaisances de l'Union européenne face à un islam ombrageux - qui l'a déjà conduit à renier ses racines judéo-chrétiennes, à traquer les réflexions dévotes d'un Buttiglione, à espérer l'arrivée de la Turquie - ne procèdent pas d'un clair jugement sur le réveil fondamentaliste.
Par Mena (Mena) le lundi 29 novembre 2004 - 08h12: |
L’après Arafat : Tout est en train de changer (info # 012811/4) [analyse]
par Sami el-Soudi © Metula News Agency
Lorsqu’une situation est simple, ceux qui en font un dessin compliqué sont vraisemblablement poussés par des intérêts néfastes. Ces jours, dans le microcosme de la politique palestinienne, les choses sont on ne peut plus claires : On a, d’un côté, ceux qui sont favorables à la solution des deux Etats séparés pour deux peuples distincts et de l’autre, les partisans de la poursuite de l’Intifada, soit la tentative d’éradiquer le puissant voisin israélien, avec tous les aléas que cela comporte. Il n’existe pas de troisième tendance et tous les Palestiniens que je connais, mais aussi tous les responsables politiques et les éditorialistes s’exprimant à propos notre conflit, en Palestine et ailleurs, se sont rangés derrière l’un des deux courants.
Les tenants du premier de ces courants, ceux que l’on appelle les "pragmatiques", désirent bâtir, le plus rapidement possible, notre Etat en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Un Etat qui vivra en bon entendement avec ses adversaires d’aujourd’hui. Et les pragmatiques savent fort bien quelles sont les corrections nécessaires, à appliquer urbi et orbi, afin que notre société devienne vivable et que les conditions d’un voisinage pacifique puissent prévaloir.
Les circonlocutions ambivalentes n’ont plus cours à la Moukata de Ramallah, elles ont rapidement disparu en même temps que celui qui en était l’expert absolu. L’équipe Abbas, qui jouit d’un soutien majoritaire conséquent au sein de l’OLP, a établi un programme détaillé pour faire bouger les choses. Un programme, enfin ! Elle s’active, cette équipe, à préparer les réformes, à reconstruire des liens stratégiques fiables avec tous les gouvernements et les services étrangers qui pourront l’aider dans sa tâche. Elle renforce son dispositif sécuritaire, fortifie les canaux de commandement et en évince les partisans du "porte-avions", qu’Arafat avait nommés afin de s’assurer que toute initiative en vue de juguler la terreur soit tuée dans l’œuf. Abbas et Qoreï préparent par ailleurs d’arrache-pied un projet en vue d’établir d’authentiques institutions en Palestine, prémices obligées d’un futur Etat. Tout sera prêt, pour qu’au lendemain des élections prévues le 9 janvier, la construction de l’Etat de Palestine débute efficacement.
Face à eux, les mouvements terroristes, une partie des jeunes du Fatah ainsi que les arafatiens orthodoxes. La surprise consiste à remarquer à quel point l’influence de ces éradicationnistes s’est marginalisée depuis le décès d’Abou Ammar. Sans lui, sans son soutien moral, politique et financier, ces extrémistes ont désormais des allures de tigres en papier, à tel point qu’aucune de ces organisations ne présentera de candidat au verdict des urnes. Mais ça n’est pas tout ce que la mort d’Arafat a généré. Bien entendu, il faut également prendre en compte les arrestations et les éliminations ciblées opérées par l’armée israélienne nuit après nuit ; elles ont littéralement décapité ces organisations et réduit leur marge de manœuvre à presque rien. Mais il y a plus significatif encore : La population semble comme libérée du délire d’Arafat, elle souffle et elle aspire à une paix négociée. La distance entre l’homme de la rue et les éradicationnistes est soudain devenue énorme, si bien que le Hamas, le Jihad et autres FPLP et Tanzim ne trouvent presque plus de candidats au sacrifice, ce qui explique le calme inhabituel qui suit l’enterrement du raïs. Chez les éradicationnistes situés à l’extérieur des frontières c’est carrément la panique, ainsi, l’Iran a multiplié par 10 les primes offertes aux auteurs des assassinats collectifs et aux familles des "martyres" perpétrant des attentats-suicide. Vaine surenchère, le peuple palestinien veut vivre et les surprimes pour empêcher qu’une solution au conflit ne se mette en marche ne tentent plus grand monde.
Autre surprise, le clan des arafatiens se désagrège comme du sucre dans le thé. La plupart d’entre eux ont rejoint Mahmoud Abbas, sans risquer la moindre fausse note. Les autres, une petite minorité, réalise rapidement que la seule doctrine du leader défunt, c’était "suivez-moi partout où je vais et même en enfer" et qu’une fois le leader disparu, il ne reste pas de doctrine à suivre. Moussa Arafat, le neveu, Abou Rodeinah, le concierge perroquet de la Moukata, Cha’at et Erekat démontrent qu’ils n’existaient qu’en reflétant l’image de leur ancien patron ; il ne constituent pas une force politique digne de ce nom, même pas un groupe homogène dans les instances de l’OLP.
En occident, on se fait d’ailleurs une fausse idée de la popularité de Yasser Arafat, les images de ses funérailles étaient en fait trompeuses. Le nombre de personnes qui avaient fait le déplacement de Ramallah, 80'000 environ, était faible, proportionnellement aux obsèques d’autres grands leaders arabes et aux 3 millions de Palestiniens de Cisjordanie. A Naplouse, par exemple, la capitale de l’extrémisme en Cisjordanie, on avait loué 50 autobus afin d’emmener les gens vers la commanderie de Ramallah. On en a rempli 3. On a tenté d’organiser un cortège funéraire simulé mais on dut rapidement abandonner cette idée, il n’y avait personne pour suivre le convoi. Etrangement, il semble que Yasser Arafat était plus populaire à Paris que dans son pays.
Dans l’attente des élections, les contacts entre les cabinets Abbas et Sharon se déroulent dans la discrétion mais, dans la région ça n’est un secret pour personne, le courant passe bien entre les deux hommes. A l’abri des regards, la coopération entre les deux appareils est dense, significative et continue. On travaille à s’accorder sur les conditions de la relance de la Carte Routière. Ce sera annoncé dans les dix minutes suivant la proclamation de l’élection de Mahmoud Abbas et cela concerne la fin de l’incitation à la haine des Israéliens dans les médias palestiniens ainsi que dans nos écoles, la récupération des armes aux mains des groupes terroristes ainsi que des gestes majeurs de la part du gouvernement Sharon. On n’épiloguera pas afin de ne déranger personne.
La coordination entre Jérusalem et Ramallah est bien engagée et on n’aura pas à attendre le 9 janvier pour en voir les signes. Les choses se passent, à la demande de messieurs Abbas et Qoreï, de la manière suivante : 1) Les deux bureaux ont renouvelé leur collaboration sécuritaire ainsi qu’au niveau du renseignement. 2) Le gouvernement israélien est prié de ne "pas faire la cour" au cabinet palestinien de transition et de ne pas "faire preuve d’activisme, même en sa faveur". Mahmoud Abbas a ainsi demandé à Ariel Sharon :"S’il vous plaît, ne nous aidez que lorsque nous vous le demandons spécifiquement et, par exemple, répondez positivement à nos requêtes concernant l’organisation de nos élections".
Si fait ! Non seulement le Premier ministre israélien a-t-il assuré son homologue de son soutien total dans la mise sur pieds de cette consultation, y compris des retraits massifs de ses troupes des zones urbaines et une participation logistique de première importance, encore a-t-il publiquement contredit Sylvan Shalom afin d’accéder à une demande de Abbas. Shalom, le Ministre israélien des Affaires Etrangères, avait annoncé voici quelques jours que les résidents palestiniens de Jérusalem-Est ne pourraient pas participer au scrutin. Le soir même, Abou Mazen appelait Sharon pour se plaindre et le lendemain, le premier des Hébreux annonçait que les affirmations de Sylvan Shalom n’engageaient pas son gouvernement et que les Palestiniens de Jérusalem pourraient voter.
Ces derniers jours, le suspens entourait l’éventualité de la candidature aux élections contre Mahmoud Abbas de l’ancien chef des Tanzim, Marouan Barghouti, détenu pour 5 peines de prisons à vie, pour l’assassinat de 5 Israéliens. A nouveau, la Moukata a appelé Sharon, lui demandant de ne pas s’immiscer dans le jeu démocratique en vue de la consultation palestinienne et de laisser Barghouti recevoir des visiteurs afin de faire connaître sa décision. On sait, à la Ména, que le conseil israélien pour la sécurité nationale, sorte d’organe consultatif pour leur Premier ministre sur les questions sécuritaires, s’est opposé à la demande des chefs de l’Autorité. Pourtant Ariel Sharon est passé outre et il a autorisé les visites au centre de détention, près de Beer Sheba, dans lequel le Tanzim est incarcéré. Même Kadoura Farès, l’aide de Barghouti, qui s’est déclaré vendredi soir en faveur de la poursuite de l’Intifada, a pu s’entretenir librement et sans témoins avec son chef de file. Lors de la conférence de presse qu’il tenait, Farès a en outre informé de la décision de Barghouti de ne pas se présenter aux élections et d’apporter son soutien à la candidature de monsieur Abbas. C’est un autre signe de notre nouvelle maturité : On aurait pu laisser voter pour un homme emprisonné et même, qui sait ?, le faire élire. C’aurait sans aucun doute été le choix au temps où la politique palestinienne n’était que propagande. Mais cela n’aurait pas fait libérer Barghouti et le choix d’avoir un président incarcéré, incapable de gérer le destin de notre peuple, a été rejeté par la quasi unanimité des membres des instances du Fatah. Assez de miser sur un avenir très hypothétique à retardement. Nous voulons des actes significatifs maintenant, faire cesser notre sabordement, la misère et l’occupation.
Au plan diplomatique, des voix s’élèvent de la Moukata de Ramallah contre la France et les dispositions pro Souha qu’elle a prises. Le conseiller qui me parle se demande à haute voix pourquoi a-t-on laissé partir Arafat pour un traitement inutile à Paris, alors que les excellents médecins palestiniens et arabes qui entouraient le malade à Ramallah connaissaient parfaitement son état ainsi que le déroulement inéluctable de son mal. On s’est fait avoir, admet le conseiller d’Ahmed Qoreï, si le Vieux était décédé ici, on saurait de quoi il est mort et on aurait pu récupérer une plus grande partie de l’argent qui n’appartient qu’au peuple palestinien. "Et puis", continue mon interlocuteur, "il existe un contraste choquant entre les honneurs que la France a rendus à monsieur Arafat et la tiédeur de son engagement aux côtés des nouveaux dirigeants démocratiques de Palestine. C’est maintenant qu’il faudrait voir Barnier à la Moukata… et même Chirac", conclut le locuteur, "au moment où la Palestine démocratique et la paix ont une chance réelle et qu’elles ont besoin du support symbolique du monde libre. Je crains que Paris ne manque un nouveau rendez-vous crucial".
Et, pour conclure cet article, je vous annonce la prochaine visite de Mahmoud Abbas à Damas. Il y arrivera, fort d’une coordination totale avec la Maison Blanche, en position de force pour exiger de Béchar el-Assad qu’il cesse d’abriter les états-majors des organisations terroristes. Le futur président élu de l’Autorité Palestinienne dira au président de l’oligarchie alaouite, qu’il s’agit d’une exigence de la communauté internationale et d’une condition sine qua none, si Béchar entend éviter les très lourdes sanctions prévues, au Conseil de Sécurité, au printemps.
Les choses ont l’air bien engagées pour une fois. J’ai, à titre très égoïste, le privilège, que je n’avais jamais connu jusqu’à maintenant, d’être gouverné par quelqu’un de respectable, d’honnête, avec lequel je ne me connais pas de divergences de vues fondamentales. Tout ce qui pourrait tout faire rater c’est un attentat contre la personne d’Abou Mazen et croyez-moi que les éradicationnistes, en roue libre, y pensent si fort, que je les entends penser.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 29 novembre 2004 - 07h05: |
Michka, la haine est une maladie qui grandit si on l’entretient et on la combat. Je sais que ce n’est pas facile d’accepter cet argument, mais hélas je l’ai subi sur ma propre peau avec un Allemand et crois-moi je l’ai battu par ma gentillesse et la force de l’amour.
Je pense que si nous sommes certains que nous sommes le Peuple des origines, comme vous le dites, alors faut-il le crier sur les toits? Du reste je ne vois pas à quoi vous vous référez en disant “Peuple des origines”. Vous voulez dire Peuple choisi?
Si comme vous le dites le monde arabe ne traverse aucune crise, dans ce cas je pense aux arabes qui ne sont ni des islamistes et ni des terroristes. Nous avons besoin d’amis plus que des ennemis. Mon papa me disait toujours: “Fais-toi dix amis par jour et ne te fais pas un seul ennemi par an.” Et pourquoi généraliser? Ne croyez-vous pas qu’il y a des bons et des mauvais dans chaque peuple? Si comme vous le dites ils “ instrumentalisent la haine”, qui nous empêche d’instrumentaliser l’amour? C’est le seul moyen à ma connaissance qui peut augmenter la force de l’amour. Seule la force de l’amour est capable de sécher les marécages de la haine.
Je sais que c’est plus facile de le dire que de le faire, mais chaque personne doit faire son propre choix.
Par contre je suis d’accord avec vous qu’en Europe vous êtes sous la dictature du prêt-à-penser. Ici aux Etats Unis nous sommes conscients de ce fait et nous le combattons par différents moyens. Voici une des raisons qui m’avait éloigné du camp de Kerry.
J’apprécie votre apport de langue française dans les commentaires d’harissa et je vous encourage à continuer à nous communiquer vos opinions qui nous ajoutent un brin de clarté sur l’aperçu général de ce qui se passe en Europe.
Hazak Veematz
Par Michka (Michka) le dimanche 28 novembre 2004 - 23h22: |
Emile,
La Haine ne se perd pas dans le vent, elle a besoin de son objet pour exister.
Non, nous n'avons pas toujours raison mais nous representons ce que le monde nous envie, d'être le Peuple des origines.
La Haine est plantée au coeur de l'humain et nait de la négation. Elle se définit comme une rupture de l'empathie, une rupture de l'identification à l'autre, une incapacité de prendre en compte les sentiments de l'autre.
Dur constat que de s'apercevoir qu'il est plus facile de conserver un objet de haine qu'un objet d'amour.
Qui d'autre que le peuple juif a autant cristallisé de haines?
Pour moi le monde arabe ne traverse pas une crise identitaire, il est traversé par des idéologies qui instrumentalisent la haine...
Par Ajm (Ajm) le dimanche 28 novembre 2004 - 21h41: |
Au début, on est petit, on n'a pas de mémoire et on y croit, parce que les autres le disent.
Ensuite on s'interroge, et alors on est tenté de tout rejeter, de ne plus rien croire, d'être raisonnable.
Ensuite, on mûrit, on comprend qu'on ne cesse jamais de croire, qu'on n'est jamais vraiment raisonnable. Et on cherche les croyances justes, qui vont refléter ce qu'on a compris. Certains, alors, changent de religion.
Les plus accros, ensuite, comprennent qu'on peut perfectionner l'héritage des anciens, devenir soi-même prophète, améliorer le monde en créant de la foi. La foi que l'on conçoit dès lors comme l'indispensable guide dans l'obscurité du non-savoir.
La foi, ainsi, est le porteur de lumière, au deux sens du terme.
Et cela montre qu'il y a mieux encore, il y a l'espoir que chacun comprenne le processus entier, c'est-à-dire en même temps la nécessité de croire et l'insanité de l'illusion que, ce faisant, l'on s'impose comme guide.
La prophétie ultime, la chouette petite cité sur la colline, le nouveau temple, ne se réaliseront que lorsque cette compréhension sera la norme. Il me semble.
Alors, lucifer sera juste une autre manière de dire phosphore, ou une marque d'ampoules ou quelque chose d'utile de ce genre, et, à Jérusalem, la verrue lointaine aura été guérie par l'édification du temple de tous les fidèles, monument à la mémoire de tous ceux qui ont su croire du mieux qu'il pouvait et créer la religion qu'ils croyaient sincèrement être la plus sage, la plus éclairée.
Mais ce monument, il faudra qu'il soit nécessaire pour qu'on le bâtisse, c'est-à-dire qu'on puisse craindre d'oublier, qu'on se sente oublier, qu'on sache être sur le point d'oublier – les religions.
Et s'il y a un messie dans cette histoire, alors il faudra qu'il apparaisse dans la conscience de chacun, ou du plus grand nombre. C'est simplement ce qu'on appelle la conscience, justement, je parie (enfin non). Quand des consciences en nombre suffisant, ou en proportion suffisante, auront pu se libérer à la fois des images et des rancoeurs, ce sera fait. Ça aura explosé, et tout sera calme.
Mais d'ici là, il y a du travail. Attendre le messie, (.....). L'appeler à venir, c'est sacrilège. Il faut préparer le terrain, c'est tout. C'est du travail. Et au final, ce ne sera pas le paradis, ce sera juste la survie. Mais c'est peut-être encore mieux, après tout.
texte modifié le 28 novembre 2004.
Par Maurice (Maurice) le dimanche 28 novembre 2004 - 21h14: |
Dimanche, 28 novembre 2004
Une musulmane canadienne pourfend l'islam
«Nous sommes en crise et nous entraînons le monde entier avec nous.» Tel est le cri d'alarme que lance la musulmane canadienne Irshad Manji, sous la forme d'une ardente lettre ouverte à ses coreligionnaires et à l'Occident. Ce dernier, croit-elle, se laisse endormir par l'idée de multiculturalisme et est trop tolérant face à une religion aux tentations totalitaires.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 28 novembre 2004 - 20h56: |
Beber l'histoire de ta maman est formidable. Rabbi Iayechha lik ou lina. Mais dent pour dent et oeil pour oeil, non ca va pas? Tu te rends compte, d'avoir tout autour de soi de bornes et des sans les dents. Rabbi Ikhalik Lina.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 28 novembre 2004 - 20h39: |
Quelle belle question Michka a posée. Isaïe a toujours était mon préféré.
Allons-nous confronter la haine avec la haine, ou allons-nous laisser la haine se perdre dans le vent?
Oui, la vigilance est nécessaire, mais la meilleure vigilance est lorsqu’elle se fait discrètement, sans bruit, comme la charité et la prière. Pourquoi ne pas nous regarder dans le miroir? Avons-nous toujours raison? Sommes-nous vraiment l’idéal parmi les cultures? Sommes-nous les justes? Avons-nous regardé autour de nous, le niveau de vie, de culture des autres peuples? N’essayons-nous pas de les contrarier? Ne créons-nous pas une jalousie?
Déjà entre nous, nous avons parfois du mal à nous entendre. Nous devons nous poser la question: “Est-ce qu’il y a des dieux pour chaque peuple?” Pourquoi nous attachons-nous toujours aux prophéties (hazon) de nos ancêtres? Ne sommes-nous pas en mesure de créer notre propre prophétie, notre propre idéal? Dieu avait-il créé nos ancêtres avec d’autres ingrédients que nous? Je ne pense pas.
Qu’avons-nous fait pour alléger le sort de nos voisins, ou même de nos ennemis? Il n’y a pas que la gloire dans la vie, il n’y a pas que les prix Nobel. Un juste pauvre en vaut cent riches. En effet c’est la question qui a toujours existé. La richesse de l’un, la pauvreté de l’autre, la connaissance de l’un, l’ignorance de l’autre. C’est dans la nature humaine de vouloir émerger mieux que les autres. Même si demain tous les peuples amélioreraient leur situation économique, certains traits négatifs seront toujours là..
Laissons à chacun sa croyance et son mode de vie et tout le monde trouvera sa place. “Lo Behayel Velo Becoah.” Ce n’est pas avec la bravoure ni avec la force que ces problèmes seront résolus. Ce n’est pas dans nos jours que nous verrons s’établir l’égalité et la justice entre les hommes.
Le monde arabe passe seul une énorme crise d’identité, culturelle et économique. Si nous nous sentons vraiment une élite de ce monde, donc c’est à nous d’aider à ce que ces crises soient surmontées d’une façon paisible. Isaïe disait bien: ”Hoy Maguié Bayet bebayet, Sade Be Sade Yakrivou, Vehouchavtem Levadkhem Bekerev Haaretz” Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, qui joignent champ à champ, jusqu’à ne plus laisser de place, et demeurer seuls habitants au milieu du pays. La culture actuelle ne reflète-t-elle pas ces avertissements ? Plus de considération, plus de bon voisinage et plus d’amour. .
Par Douda (Douda) le dimanche 28 novembre 2004 - 19h59: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Désertion !
Emile nous a fait part de sa déception vis à vis du fait constaté que des Harissiens célèbres ont déserté le site. Mais déserter ADRA c’est pas déserter Harissa, en fait ces désertions n’étaient elles pas quelque part programmées avec la création de ADRA, une section qui selon certains d’entre nous se devait de devenir infiniment BouleItisée.
Il fallait donc s’y attendre, qu’une fois la pompe amorcée, quelques idées refoulées par des années de silence et de replis sur sois, quelques textes de propagande placées au bon moment et au bon endroit, par des agences de presses plus ou moins célèbres, ont suffit par déchaîner les passions, de quelques uns qui se qualifient de “passionarias”, et les verses et controverses ont fait le reste.
Alors pourquoi s’étonner de ces désertions ? de la part d’anciens, et de nouveaux que l’on s’empresse de chasser quand il nous apportent un peu de l’air frais de notre jeunesse, au delà de la Grand Bleue.
Ceux qui n’interviennent plus, avaient une toute autre conception du site, ils ont sans doute d’autres objectifs dans la vie que de voire ADRA se transformer en arène pour combats de gladiateurs, ou en tribune ou s’exacerbe une propagande qui, ne les concerne pas.
Mais en n’intervenant plus, ils doivent être conscients, que sur ADRA ils laissent le champ libre aux gladiateurs ! Est ce là que résident leur responsabilité.
Culpa nostra es ! A nous également qui nous sommes fait prendre au piège, mais que voulez vous, on est ainsi faits que quand on nous parle BouleItik, on empoigne BouleItik à bras le corps, et notre réponse devient BouleItik, surtout quand notre but avoué est de tourner BouleItik en bourrique.
Mais qui vivra verra, en attendant que ceux qui sont partis reviennent,
Bien à Vous Toutes et Tous.
Wnessou El Douda
Par Michka (Michka) le dimanche 28 novembre 2004 - 19h40: |
D ieu a voulu que je parle à quatre ans. C'est lui qui commande.
Tu t'es bien rattrapé depuis.... Et je voudrais te rassurer, tu ne parles pas tout seul. Emile dit que ce sont des monologues. Je ne suis pas d'accord. Vous etes tous lus et vous existez au sein de cette grande famille d'harissa.
Ce matin encore je disais que nous avions une chance extraordinaire de communiquer alors que chacun d'entre nous vit aux antipodes. Sans cet outil, comment aurions-nous fait pour nous connaitre et nous reconnaitre?
Et ce lien, personne ne peut l'altérer.
'...Ne plus rire, ne plus sortir, pleurer, vivre dans l'angoisse perpetuelle en pensant que demain on va venir m'égorger..?
Et bien, Albert, il n'en est pas question. Oublies-tu que nous sommes le Peuple de la vie qui questionne, qui doute de tout, qui critique, qui coupe les cheveux en quatre....Qui vit quoi !!!
Par Albert (Albert) le dimanche 28 novembre 2004 - 19h27: |
ES SKETCHS D' ALBERT (BEBERT)
PAR SIMEONI
22/01/2000
Ma maman est une femme d’exception. Elle a le chic de ne jamais se décourager, de répéter souvent la même chose, d’être tenace, d’avoir toujours raison comme les mamans tunisiennes. C’est une femme de tête qui ne s’avoue jamais vaincue et qui dit toujours la vérité même s’il elle affabule... elle a fini par décourager plus d’un ......voilà un’passouk’ sur ......
‘MA MAMAN ‘
-Allô . !........Bébèrt.....?’
-Oui maman......
-C’est maman !
-Oui maman… ! je reconnais ta voix après 55 ans ...!
-Yaiche ouldi....jétni ouarkà séfrèh mèl Préfecture.....
(Cher fils ....j’ai reçu un imprimé jaune .....)
-Mél Préfecture .?... pourquoi...?
-Tu sais....j’ai fais une demande de naturalisation française...j’ai oublié de te le dire il y a 4 ans .....
-Et pourquoi...tu veux être française à ......76 ans ?
-Il parait -d’après Fortunée la sœur de.....ouallià mé yétch yandi môkh...(pauvre de moi ,je n’ai plus de mémoire) tu la connaaais..... ? c’est la fille de Camille ....qui avait son frère bijoutier au souk de Tunis ......son père c’est François le mari de Zairà ......omma c’est Touirà.....
-Bon .....tu ne vas pas me citer toute leur généalogie à ces gens là....
Elle s’énerve et lève la voix….
-Qui sait qui te parles de géologie.... ? je te parle de Fortunée la sœur de...
-Bon ....qu’est ce qu’elle a celle là ..?
-C’est pour te dire qu’elle a beaucoup d’avantages depuis qu’elle est devenue française ...
-Quels avantages a t’elle maman.. ?
-Elle a sa carte Paris santé...sa carte d’handicapée ....sa carte vermeille....sa carte orange....sa carte d’identité....sa carte de Sécu ....son R.m.i. .....son HLM......un cadeau à Noël par la mairie.....une femme de ménage.....
-C’est tout ce qu’elle a maman....?
-Lèh (non) ....ou le Centre d’Aide Social Juif . ....y yainouè (on l’aide).... ! oudini oullét labèch yalliè....(je t’assure elle est devenue bien)
-Mais maman....tout ça tu peux l’avoir si tu fais les démarches en temps que tunisienne ...il te suffit de remplir un dossier ....!
-Ah bon...! ils ne vont pas me demander des indiscrétions....!
-Eh ! oui.....ils vont te demander tes revenus…tes charges ....tes loyers en tant que propriétaire....
-Ouallà babaaahh wèllèh rkadètou ! (pauvre mon père et son sommeil) qôlli méllà béch y reychouni kiffe él djèjjà ?
(dis moi alors qu’ils vont me déplumer ..)
-Si tu veux être française il faut que tu découvres ton derrière....comme les français...sinon...
-Tu te moques de moi .... ? Bébert...je suis ta mère.... !
-Je sais maman....il vaut mieux que tu saches à quoi t’en tenir!
-Alors qu’est ce que je fais ?
-Ecoute maman à 76 ans ....qu’est ce que tu as besoin de toutes ces tracasseries !que tu sois française ou pas !
-....Ouken rabbi yatani él yamor twil bléchi marde....je pourrai aller faire des cures ‘gratos’ jakoujji ou neymèl chouià ‘tassalotèrapie ‘.
--(Si D.ieu me donne la santé sans maladie........... jacuzzi et un peu de thalassothérapie ).
-Maman.... ! les cures ‘gratos’ même les françaises ne les obtiennent pas sauf si elles touchent le R.M.I. c’est pour les situations modeste ! Ce n’est pas ton cas ......et puis c’est thalassothérapie
-Je ne leur dirai pas tout ça...'tasse à l'eau ' oullà thalasso....c’est tous des salauds ...une veuve comme moi.....
-Tu veux leur cacher la vérité...?.
-Et après ....ouken i fikkou.....nébkillem....(s’ils s’aperçoivent je pleure)...qu’est ce qui vont me faire .. !.une vieille comme moi... ?
-Ca peut te coûter cher..!
-Avec qui tu es toi....avec eux ou avec moi....?...Donnes moi un conseil. ?
-Restes à ta place ....et n’écoutes pas Fortunée qui à son frère bijoutier et sa soeur....rab....ma.(un juron) qui veut te mettre dans la merde....
-Bon ...je t’écoute...
Elle raccroche.
5 minutes plus tard...Drrrriiiillllig.
-C’est maman... !’
-Oui maman....
-Juste un conseil.. sur l’imprimé vert... !’
-Il a changé de couleur l’imprimé en cinq minutes ou c’est un caméléon que tu as entre les mains, il est vert ou jaune...?.
-Oualliya rhéblouni (ils m’ont embrouillés)....sur la feuille jaune....il y a marqué “Indiquer la personne qui vous a pris en charge lors de votre entrée en France “;
-Qui t’a pris en charge en 1988...?
-C’est Sauveur à ....Marseille.... !
-Alors vas à Marseille... ?
-Oualliya...ma martou (avec sa femme)....élli mé téhmélnich.?(qui ne peut pas me voir)...bon ..bon...je crois que je vais laisser tomber cette histoire.....
Elle raccroche.
5 minutes plus tard...Ddddrrrriiillliiig.
-Bébèrt....c’est maman...
-Oui maman... !
-Juste une question....oukén némchi chouff Martine Aubry..?.(si j’allais voir Martine Aubry.)
-Ta voisiiiiiine...?
-Qu’elle voisine...? la ministre ta baba....bèche tyarèk yallia....(la ministre de mon père....pour qu’elle m’aide)
-Tu crois qu’elle n’a rien à faire celle là pour s’occuper de toi.....une vieille ...c’est qui elle? ta soeur ou bien ta tante .....Louijjè...!
-Elle raccroche sur mon nez ...
5 minutes plus tard....
-Allô ! Bébert ...tu sais toi .... ! on ne peut pas parler avec toi....tu es un mauvais fils...
Elle m’appellera 8 fois pour la même chose... Que D.ieu bénisse ma mère. Je l’aime...pour toutes les emmerdes délicieuses qu’elle me fait entendre....presque tous les jours et cela depuis que je suis marié.....
J’en ai encore d’autres sur ma maman chérie. Plus tard.
J'arrette OURASS EL DJE'JE MTA EMILE...