Par Henri (Henri) le mercredi 01 décembre 2004 - 10h48: |
Claudia Chalom,
Igual amir un juif "religieux" a assassine un autre juif.
Est-ce pour cela que tous les juifs "religieux" sont des assassins.
Cette minoritee pense d'une certaine facon, et comme nous somme une super democratie, ces gens ont le droit comme les gens de droite ou de gauche d'exprimer leurs idees.
Chalom et brahka
Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 01 décembre 2004 - 10h25: |
Albert,
À propos de la photo censée représenter un soldat français
devant un ivoirien mort il faut garder la tête froide et savoir
être méfiant.
Il y a tellement de hoax qui courent sur la toile !
Que dit la légende de la photo ?
Qui a pris cette photo ?
Est-ce vraiment un soldat français ?
Moi aussi j'aimerai pouvoir enfoncer la tête de certains
rédacteurs dans leur m....
Mais il faut être sûr de ses sources afin d' éviter des ennuis
à Harissa
amitiés
Par Lapid (Lapid) le mercredi 01 décembre 2004 - 10h27: |
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Par Henri (Henri) le mercredi 01 décembre 2004 - 09h29: |
Cher Emile chalom.
Ton message plein de sagesse m'a fait plaisir.
Rabi maak, ou amr tuil.
Chalom et brahka a tous les harissiens.
Par Claudia (Claudia) le mercredi 01 décembre 2004 - 09h37: |
Bonjour,
Apres avoir vu des juifs religieux prier pour Arafat, j'ai voulu en savoir plus sur leur philosophie.
Ce que j'y ai appris m'a semble tellement invraisemblable que je voudrais la partager avec vous pour me dire ce que vous en pensez.
Par Francois (Francois) le mercredi 01 décembre 2004 - 09h22: |
La Ramallaise
La France accepte La Marseillaise en arabe
Une exception. Le président Jacques Chirac vient d’accepter officiellement l’interprétation, l’enregistrement et la diffusion d’une nouvelle version de La Marseillaise… en arabe.
Source: http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=18818&idc=5
Par Mena (Mena) le mercredi 01 décembre 2004 - 08h52: |
La p. dangereuse (info # 013011/4) [analyse]
par Guy Millière © Metula News Agency
La France, au moment de l’agonie et de la mort d’Arafat, a donné au reste du monde un spectacle pitoyable. « Acte humanitaire » situé dans la droite ligne de la « tradition d’hospitalité » de notre pays, a dit Michel Barnier. « Un ami », a ajouté Jacques Chirac. On aurait aimé qu’au cours des dernières années, l’humanitarisme, l’hospitalité et le sens de l’amitié de la France s’exercent en direction des victimes d’attentats en Israël, de ces civils qui ont perdu des proches dans des conditions atroces, de ces hommes, femmes et enfants, condamnés à survivre mutilés, du fait de la politique de la terreur appliquée aveuglément par l’ami Arafat. La France officielle semble décidément préférer les bourreaux aux suppliciés.
La France qui, on l’a vu au cours des jours qui ont suivi l’arrivée d’Arafat sur son sol, peut aussi ressembler à une contrée maffieuse où se pratiquent l’omerta et la combinazione. Les communiqués médicaux arrangés qui succèdent aux communiqués médicaux arrangés, qu’on oblige d’authentiques et respectables médecins français à prononcer. Quand Arafat fut déclaré officiellement en « coma très profond », on commença à assister au sinistre et grotesque ballet de la veuve et des seconds couteaux, venus se disputer l’héritage et les numéros de comptes en banque. Le cadavre fut ensuite accompagné à l’aéroport avec les « honneurs dus à son rang », ont dit les médias.
Après que la foule rassemblée à Ramallah eut montré son égarement et sa violence, on aurait pu croire que l’incident était clos et qu’une page sinistre de l’histoire contemporaine était tournée. Mais non. Le cadavre d’Arafat s’est révélé tout autant porteur de nuisances qu’Arafat vivant. Et la France a continué à se conduire de façon douteuse. La rumeur moyenâgeuse concernant un « empoisonnement » d’Arafat par Israël a commencé à se disséminer dans le monde arabe et elle est parvenue jusqu’aux oreilles de la presse française qui, bien sûr, a fidèlement rapporté le contenu de cette rumeur…
Alors que dans le reste du monde civilisé on sait qu’Arafat est mort de maladie, on a continué en France à invoquer la déontologie et le « secret médical » afin d’entretenir le doute, comme si on ne savait pas que ne rien dire en ce genre de circonstances équivaut à alimenter les chuchotements ou les prises de parole. Leïla Shahid, la représentante de l’Autorité Palestinienne en France, a ainsi pu donner une conférence de presse au côté du neveu du défunt, et déclarer qu’il n’y avait « pas trace d’un poison connu », mais qu’il existait tant de « poisons inconnus » qu’on ne pouvait rien conclure.
S’ils ne pratiquent pas l’aveuglement volontaire, ceux qui auraient encore douté du camp dans lequel la France s’est placée ont ainsi vraisemblablement vu leurs ultimes doutes se dissiper. Le simple fait que Barnier et Chirac aient aussitôt, hystériquement tôt, parlé de la reprise du « processus de paix » suffirait en soi à montrer que nous ne sommes pas dans un contexte d’ouverture à la paix, mais plutôt dans un contexte de poursuite de la guerre. Et, de fait, il faut regarder cette situation en face.
Les autorités supérieures françaises continuent à penser qu’Israël n’est qu’une parenthèse de l’histoire qui se refermera tôt ou tard. Quelques dirigeants européens partagent cette façon de voir les choses.
Nous sommes, en France et en Europe, dans un contexte où tout se passe, comme l’écrivait voici peu Daniel Pipes, comme si on voulait accoutumer les opinions à l’éventualité d’une seconde shoah qui, cette fois, ne passerait pas par les camps de concentration et les chambres à gaz. Nous sommes ici en un contexte où on a hâte de voir le « processus de p. » reprendre, mais aux fins d’en finir. Ici on « comprend » les dirigeants musulmans qui voient Israël comme une écharde plantée dans leur pied, et on est prêt à contribuer à retirer l’écharde, en pensant, qu’ensuite, la rage islamique se calmera.
La façon dont on pense la situation de l’autre côté de l’Atlantique montre, et c’est une chance pour Israël et pour la raison, que le fossé entre l’ancien monde et le nouveau n’a jamais été aussi profond.
Des journalistes américains ont pu céder quelques instants à une « Arafat-mania » à l’européenne, mais d’autres journalistes n’ont, eux, eu de cesse de rappeler qu’Arafat avait un passé sanglant et qu’il était l’inventeur exclusif de l’hyper terrorisme.
Aucun homme politique américain, où qu’il se place sur l’échiquier politique, ne pourrait se permettre d’oublier que ce qui séparait l’Autorité Palestinienne arafatienne d’Israël est ce qui sépare un régime totalitaire d’une démocratie, et fort peu d’hommes politiques américains songeraient, très simplement, qu’on peut signer des traités et des contrats avec un régime totalitaire, en pensant que celui-ci respectera sa parole.
L’analyse qui prévaut aujourd’hui aux Etats-Unis, et que je partage, est qu’Arafat n’a jamais été autre chose qu’un destructeur, depuis sa jeunesse, passée sous l’ombre intellectuelle des Frères Musulmans et du mufti islamo-nazi Hadj Ali Al Husseini, dans les années soixante, ou, plus tard, lorsque sur les conseils de Nasser et du KGB il a pris la défroque d’un guérillero, leader d’un mouvement de « libération nationale ». Ces écoles l’ont mené, naturellement, à commettre des crimes, ou à les ordonner, dans les années 1970, et jusqu’aux derniers assassinats collectifs, qu’il a organisés après son retour d’exil dans les années 90. L’analyse qui prévaut aux Etats-Unis suit les traces de sang laissées par feu le terroriste, de la déstabilisation de la Jordanie à celle du Liban, de la première à la seconde Intifada, des accords d’Oslo, qui ne furent pour lui qu’un moyen de remettre les pieds au Proche-Orient et d’y reconstituer une entité islamiste et criminelle, en attendant de pouvoir faire pire.
Arafat a incarné la cause palestinienne. Il a fait exister le peuple palestinien. Il n’a malheureusement fait exister le peuple palestinien que pour en faire l’instrument de sa haine. Il a constitué, en Cisjordanie et à Gaza, une société composée de gens maintenus délibérément dans la misère et soumis à une propagande striée de racisme et d’incitations au meurtre. Il a mis en place des réseaux de corruption et disséminé le culte de la violence.
Quand bien même ses successeurs désirent sincèrement « faire la paix », ils se retrouveront tôt ou tard face à une opposition frénétique et belliciste, qui préférerait être commandée par un Marouan Barghouti, légitimement emprisonné en Israël, que par n’importe qui d’autre. Quand bien même ils choisiront la modération, ils devront compter avec les effets omniprésents d’années de la propagande la plus vicieuse à avoir existé depuis le temps de Goebbels, avec des groupes armés qui pratiquent quotidiennement le culte de la mort et avec des religieux, imprégnés de l’esprit du djihad, qu’incarnent ailleurs Ben Laden ou l’égorgeur palestinien Zarqawi.
La paix, dit-on aux Etats-Unis, ne pourrait passer de l’illusion dangereuse à la réalité que si une grande désintoxication et un grand assainissement de la Cisjordanie et de Gaza étaient menés à bien, que si l’islamisme reculait plus nettement dans le monde arabo-musulman. Vaste programme, assurément.
En attendant que puisse survenir une vraie paix, la France va tenter d’en finir, disais-je.
J’ajouterai que les Etats-Unis ne la laisseront pas faire : parce qu’on y comprend encore la différence entre le bien et le mal et entre la vérité et le mensonge.
Les pseudo pacifistes de service s’agiteront un peu, en Israël et ailleurs, au cours des semaines à venir. La barrière de protection n’en sera pas moins construite jusqu’au bout, non parce qu’elle est juste, mais parce qu’elle est nécessaire et qu’aucun peuple sur la terre n’accepterait la poursuite d’un massacre larvé plus longtemps.
Bush, Président réélu, a reconnu le droit pour Israël de tracer des frontières compatibles avec sa propre sécurité, et c’est ce qu’en toute souveraineté, sans écouter la France et se alliés en Europe, Israël fera. Bush a dit aussi que le « droit au retour » des « réfugiés » ne serait plus sur la table lors des prochaines discussions, et, quoi qu’en disent les Français et ces Européens, le « droit au retour » des « réfugiés » ne sera ainsi plus évoqué.
Bush a dit, en outre, et aucun gouvernement israélien ne pourra déclarer le contraire, que la Cisjordanie et Gaza sont des territoires perdus par la guerre et donc négociables, et pas comme on l’affirme en France, des « territoires palestiniens ». Les juifs installés à Gaza et en Cisjordanie, victimes d’un racisme violent de la part de gens qui voudraient faire de ces territoires les premières terres judenrein, ethniquement pures de juifs sur la planète, devront partir peut-être, mais nombre d’entre eux vivent sur des territoires annexables par Israël, et qui seront annexés par Israël (le racisme « palestinien » a un prix qui doit être payé), quoi qu’on dise en France et ailleurs en Europe.
Ce que deviendront les Arabes de Cisjordanie et de Gaza, après qu’Israël en ait ainsi divorcé et se soit protégé, sera leur affaire.
Bush a dit, qu’en pareil cas, il ne parlerait de toutes façons avec eux que s’ils adoptaient des procédures démocratiques et s’ils renonçaient à la violence et aux incitations à la violence. Dès lors que le Président de la première puissance démocratique du monde adopte ces positions, dès lors que ces positions sont aussi celles des gouvernants israéliens, la France et une certaine Europe peuvent toujours palabrer. La caravane de l’histoire et de la justice passera, d’ailleurs elle est déjà en marche.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 01 décembre 2004 - 06h24: |
Braham, tout d’abord bienvenue de retour dans notre site, tu nous as manqué pour une courte durée, mais heureusement que tu étais près de nos amis. Mon cher Braham, les textes longs et courts sont pour la lecture et pour l’histoire. Ne t’inquiète pas si tu n’es pas parmi les harissiens qui décortiquent chaque mot.
Ya khouya, les discussions servent toujours à celui qui en a besoin. Ce que tu vois n’est qu’une goutte de la marée de Tunes qui lisent et que l’on ne voit pas, ils sont discrets et très gentils, certains sont jeunes et attendent de nous des belles choses et des traces de leurs ancêtres, d’autres sont vieux et respirent à travers certains de nos écrits le parfum des temps passés, pour d’autres encore, c’est même leur lieu saint de réunion, comme le dit Simon Baroukh, que Dieu bénisse sa vieillesse est la rende agréable. Tu vois mon cher frère, nous devons non seulement penser à ceux qui nous critiquent et nous attaquent, mais aussi à nos frères et soeurs qui ont parfois besoin de nos écrits. C’est pourquoi je les aime tous tels qu’ils sont.”Ourass Khouya ouvre bien tes yeux et tu verras ceux qui ne se dévoilent pas et qui sont loins, et à savoir dans quelle contrée de ce monde ils se trouvent et attendent le jour pour un brin de lumière.
Combien de mémoires sont restées isolées et éparpillées à travers le monde comme des âmes perdues dans les ténèbres, mais dont les rayons d'une lumière éblouissante nous parviennent de très loin pour nous dire:
- "Ne m'oubliez pas, je suis aussi Tounsi,, je suis votre frère, je suis votre soeur. Voici les tunes que l’on ne voit pas. Voici les harissiens que je vois.
Pour ceux-là j’aurais toujours la force d’écrire avec joie et amour. C’est l’esprit tune qui te parle. Ne te fais pas de soucis et écris ce que tu veux, je t’aime tel que tu es. Quant à notre soeur Nao, nous l’aimons telle qu’elle est c’est une “felfel” tunisienne, sans elle et sans ceux que tu désignes il n’y aurait pas d’harissa. Comme l’avait dit Haim Nahman Bialik,” Nous sommes devenu un peuple comme tous les peuples”.(parce qu’on y trouve de tout)
Je dirais aujourd’hui à tous ceux qui avaient vécu dans notre pays, quels que soient leurs noms, leurs origines ou leurs religions: “Rappelons-nous les dires de nos mamans qui disaient: peu importe ce que nous faisons, l'essentiel est de le faire avec amour et conscience. Que les écrits soient longs ou court, ils forgeront quand-même nos esprits endormis.”
Mirodirect@aol.com
Par Maurice (Maurice) le mercredi 01 décembre 2004 - 01h01: |
LE FIGARO. - Alors que la mainmise de la Syrie sur le Liban ne fléchit pas, vous semblez optimiste. Pourquoi ?
Michel AOUN. - Parce que l'attitude des Etats-Unis à l'égard du régime de Damas a fondamentalement changé. D'abord, il y a eu le «Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act», adopté par le Congrès américain le 11 novembre 2003, puis signé par le président George W. Bush le 12 décembre. Mes amis et moi avons fait du lobbying auprès du Congrès dès avant le 11 septembre 2001 pour obtenir une telle loi et notre persévérance a payé. La loi prévoit des sanctions pour contraindre la Syrie à ne plus soutenir les groupes terroristes, à respecter la souveraineté du Liban et à s'engager enfin sur la voie de vraies réformes politiques et économiques.
Ensuite, il y a eu le vote par le Conseil de sécurité des Nations Unies, en septembre dernier, de la résolution 1559 visant expressément la Syrie dont la France et les Etats-Unis sont à l'origine. Cette résolution demande le départ de «toutes les forces étrangères qui restent» au Liban, exige que «la souveraineté, l'intégrité territoriale, l'unité et l'indépendance politique du Liban soient strictement respectées» et, enfin, réclame «le démantèlement et le désarmement de toutes les milices libanaises et non libanaises», allusion claire au Hezbollah...
Figaro : Et vous pensez que ces belles paroles vont être suivies d'effets ?
M.A. : Je suis confiant. Les sanctions économiques donnent déjà des résultats. La combinaison du «Syria Accountability Act» et de la résolution 1559 nous fournit un parapluie sous lequel le peuple libanais peut déjà s'exprimer plus librement, malgré les interdits du ministère de l'Intérieur. Je crois aux pressions internationales et nous avons besoin de soutiens extérieurs. Toutes proportions gardées, notre situation rappelle un peu celle de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale... D'où le rôle clé des Etats-Unis et l'espoir que nous plaçons dans leur changement de stratégie.
Beaucoup de résolutions de l'ONU restent lettre morte, c'est vrai... Mais quand les grandes puissances veulent en faire appliquer certaines, elles y parviennent ! Je crois surtout que le «Syria Accountability Act» constitue une vraie menace pour le président Bachar el-Assad dont le pouvoir est plus fragile qu'on ne le croit. La société civile gronde en Syrie. On ne l'entend guère car l'opposition est muselée et le pays vit sous une chape de plomb. Mais, comme tout régime dictatorial, celui de Damas peut s'écrouler d'un seul coup.
Figaro : Les Etats-Unis ont-ils réellement intérêt à une déstabilisation de la Syrie ?
M.A. : Si leur projet de grand Moyen-Orient a un sens,bien sûr! Dans le passé, pour des raisons tactiques, ils ont cautionné de façon implicite l'invasion du Liban par les forces syriennes. D'autant que l'armée israélienne, elle, a occupé le Liban-Sud pendant vingt-deux ans... Mais, aujourd'hui, la situation est différente. Irak, conflit israélo-palestinien, Syrie : tout est lié. Et le point de rencontre de toutes les organisations terroristes - Hezbollah, Djihad islamique, Hamas -, c'est la Syrie. Sans résoudre ce problème, rien ne peut avancer.
Figaro : La Syrie est-elle impliquée directement dans des actions terroristes ?
M.A. : La Syrie est un pays terroriste. Je n'en ai pas la preuve formelle en ce qui concerne, par exemple, le rapt de vos deux confrères, mais j'en ai la preuve pour d'autres actions... La liste des assassinats commandités au Liban est longue. La France le sait bien puisqu'elle y a perdu un ambassadeur et un attaché militaire. Depuis trente ans, tous ceux qui s'opposent à la présence syrienne au Liban sont éliminés. La Syrie est un pompier pyromane !
Figaro : C'est-à-dire ?
M.A. : Nous avions des institutions qui fonctionnaient très bien jusqu'à l'intervention syrienne, après la guerre des Six-Jours. La Syrie a alors soutenu et favorisé l'infiltration au Liban de Palestiniens venant de Jordanie. C'est elle qui a déstabilisé le Liban pour avoir le prétexte, ensuite, de le stabiliser !
Figaro : Les Etats-Unis vont-ils agir ?
M.A. : Si le président George W. Bush veut démocratiser la région, le «modèle libanais» peut revivre et servir d'exemple ! Le Liban est le seul pays arabe à avoir eu une expérience démocratique.
Figaro : Mais ce modèle n'a-t-il pas échoué en 1975 avec le début d'une guerre civile qui ne s'est achevée qu'en 1989 avec les accords de Taëf ?
M.A. : Ne commettez pas l'erreur de parler de guerre civile ! Ce ne fut pas une guerre civile, mais une guerre contre un front islamo-progressiste et palestinien importé au Liban ! Ce que la Jordanie a fait lors du fameux
«Septembre noir», le Liban ne l'a pas pu... En fait, le «modèle libanais» dont je parle n'est rien d'autre qu'une modèle de coexistence pacifique entre différentes communautés, une façon de respecter les minorités. A l'heure où l'intégrisme musulman gagne du terrain dans tous les pays du Moyen-Orient, il me paraît plus que jamais utile et nécessaire de réapprendre à cohabiter dans un esprit de tolérance politique et religieuse.
Figaro : Dans l'immédiat, quel est votre programme ?
M.A. : J'invite tous les partis et toutes les forces vives du Liban, ainsi que l'Etat syrien, à participer officiellement à un dialogue ouvert, qui aura lieu dans un pays sûr, pour tenter de parvenir à un accord sur le retrait des quelque 20 000 soldats syriens stationnés au Liban - une issue honorable pour tous. Mais j'appelle aussi l'opposition dans toutes ses composantes à se regrouper si la Syrie et ses partisans déclinent notre offre afin de parer à toutes les éventualités, notamment avant les élections législatives qui doivent se tenir au printemps prochain.
_____________________________________________________________________________
ANALYSE
Paris et Washington, alliés objectifs contre la Syrie
LE MONDE | 12.11.04 | 15h58
On les dit inconciliables sur l'Irak, divergents sur le dossier israélo-palestinien, dissonants sur l'appréhension du risque nucléaire iranien. Sans bruit ni fanfare, pourtant, George W. Bush et Jacques Chirac sont parvenus cet été à se mettre d'accord sur au moins un dossier du Proche-Orient : la Syrie et le Liban. Le 2 septembre, après trois mois de discussions discrètes, la France et les Etats-Unis ont parrainé ensemble au Conseil de sécurité des Nations unies une résolution, la 1559, qui somme la Syrie de desserrer l'étreinte qu'elle exerce depuis maintenant vingt-huit ans sur le pays du Cèdre.
Par Douda (Douda) le mercredi 01 décembre 2004 - 00h02: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Insinuations,,,
Nous pensons que Braham est parfaitement réaliste, d’ailleurs chacun a le loisir de se reconnaître dans son descriptif, Bravo Braham pour cette pensée pleine de sagesse !
Wnessou El Douda
Par Nao (Nao) le mardi 30 novembre 2004 - 20h16: |
Braham: eclaircissez notre lanterne plutot que de nous faire des insinuations insultantes et de nous jetter un: "Mieux encore que dans un roman-photo, on retrouve les mêmes héros : les bons et les méchants, les rigolos et ceux qui ont le-sang-lourd (dam tkil), ceux qui savent se faire aimer et ceux qui aiment se faire détester, les naïfs et les cyniques, les narcissiques et les surgelés qui sont restés figés avec leurs vieilles idéologies. On se demande des fois à quoi servent ces discussions entre sourds, où comme dans la Tour de Babel, tous parlent sans se communiquer."
Qui est qui?
Par Albert (Albert) le mardi 30 novembre 2004 - 20h09: |
LA REFLEXION DU CHICHI A BARAK...AUTREFOIS
'...On ne fait pas de la politique en tuant des enfants...!'
Non Monsieur le Président...! Mais par contre on tue des civils innocents juifs israeliens en les faisant exploser pour défendre une cause.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 30 novembre 2004 - 20h08: |
Quelle merveille de decouvir, notre Nao,dans
Mid-East Eyewitness Speakers
Bravo Nao.
“The Long Journey of a Sephardic Jew:
From Tunisia, to France, Israel & America”
“What I Learned on My Last Visit Home to Anti-Semitic France”
“Growing Up as A Jew in France”
Tue Nov 30 2004
WHO ARE OUR SPEAKERS?
INTRODUCING OUR SPEAKERS
AT YOUR SERVICE
* Brigitte Gabriel * Tashbih Sayyed * Nonie Darwish * Peter Probst * Dr Dov Peretz Elkins
* Gina Waldman * Gina Ross * Avi Davis * Dr Nadav Morag * Dr Khaleel Mohammed * Bat YeOr * Amichai Magen * Isabelle Miller * Dr Ahmed Mansour * Dr Abdullah Hamid * Speaker 16 * Speaker 17
Isabelle Miller
ANTI-SEMITISM
OVERTAKES HER HOME IN FRANCE
Hailing from France, where she was born to a traditional Sephardic-Tunisian Jewish family, Isabelle was educated in French schools and graduated the Sorbonne in the Faculty of Law. Admitted to the French, Israeli, and American bar, she lived in Israel for 4 years and now is an American citizen. She reflects the concerns of her family and the 650,000 Jews in France -- the fourth largest Jewish community in the world -- who are all deeply apprehensive about the rapidly developing violent strain of anti-Semitism proliferating dangerously throughout France and much of Europe.
Some 6-7 million Muslims now reside in France and are making Jews very uneasy about their future in the country that promised them liberty, egalitarianism and fraternity ever since the French Revolution. The Muslims are angry, radicalized, and marginalized, yet they continue to gain enormous political power. Today France’s Jews are disillusioned, worried and see little hope of remaining much longer in France.
Anti-Semitism Turning Violent in France
According to Isabelle, a profound anti-Semitism is part of the cultural European environment in which Jews do not enjoy full respect for their religious rights and identity. Since the beginning of the Palestinian Intifada over three years ago, thousands of explosive anti-Semitic and anti-Israeli acts continue to frighten and plague French Jewry. “Many of my friends and relatives are planning on moving to Israel or elsewhere”, said Isabelle. France, in her opinion, is symptomatic of most of Europe -- which is a rude awakening just 60 years after the Holocaust.”
Isabelle recounts growing up as a Jew in Paris, attending public schools, and being warned by her parents not to disclose her Jewish identity to non-Jews because of the fear of anti-Semitic reprisals. In those days it was something lurking in the background and was rarely violent, contrary to what has developed today. “I can never forget the day, when I was a teenager, when we found out that our Gentile neighbors had sued us. The reason? Their complaint was that we were singing too loud during our Passover Seder. I remember how devasted my mother was. She never overcame it.”
More times than she can recall, Isabelle heard the verbal insult, “Too bad Hitler did not kill you all” from her very own neighbors. That was a chilling experience. Her grandfather used to tell her that “they (the French) do not like us,” and would often warn her during her childhood that she should not assume that she would be able to live out her whole life in France, words that were regrettably prophetic.
Her Attraction to Israel & America
Although Isabelle enjoys the beauty of the French language, literature and culture, she never really felt at home in France. “My birth in Paris seems merely a coincidence of history”, she said. With this background, Israel was a natural attraction, which she visited every summer and developed a strong commitment to the people, the land and to Hebrew, which she eventually mastered.
As a law student at the Sorbonne, she became active in Zionist activities, and upon graduation she moved to Jerusalem, practicing law there for four years and enjoying life there. Out of a strong desire to explore other legal systems, she enrolled in Temple University School of Law in Philadelphia, eventually graduating with honors and with the degree of Master of Law.
Isabelle now lives permanently in the U.S., having married and begun her family at the same time as she became an American citizen in 2003. She proudly dedicated her American citizenship to her now deceased grandparents. “This was one of the happiest days of my life. It was quite symbolic” she said. “My grandparents never could have believed that one of our family would live here in this great land. For them America always represented freedom -- and it was American GI’s who saved them from the devastating Nazi occupation of North Africa. They would be so very happy to know that I am here.”
The tragic events of 9/11 have definitely changed the way that Isabelle views the world. She is doing everything she can to alert the public to the danger of radical Islam that threatens the western world. She is also active in defending Israel against media bias. Her parents still live in Paris, and like most of the Jews of France are looking for alternatives.
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 30 novembre 2004 - 19h40: |
Albert,
Pas pige qu'y a un pugilat ...
Heureusement: Al Manar qui pue, git la !
P.S. Merci d'avoir poste la photo de Time Magazine, j'avais pas encore eu le temps de le faire.