Archive jusqu'au 06/décembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Decembre 2004: Archive jusqu'au 06/décembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 06 décembre 2004 - 09h46:

Création d'une zone de libre échange Israël, Egypte et Etats-Unis
JERUSALEM, 6 déc (AFP) © 2004 AFP Israël-Egypte-USA LEAD

Israël, l'Egypte et les Etats-Unis vont signer un accord le 14 décembre sur la création de quatre zones de libre échange, a-t-on annoncé lundi à la présidence du conseil israélien.

Les produits fabriqués dans ces zones situées en Egypte dans la région frontalière par des entreprises égyptiennes et israéliennes pourront pénétrer sur le marché américain sans acquitter de droits de douanes. Ce modèle de coopération a déjà été mis en place entre Israël, la Jordanie et les Etats-Unis, a-t-on ajouté de même source.

Des zones spéciales ont été créées en Jordanie permettant aux entreprises d'exporter vers les Etats-Unis à condition que 35% des produits soient le résultat d'une coopération entre des sociétés israéliennes et jordaniennes, et que la part des composants israéliens sont au minimum de 8%.

"Il s'agit de la plus importante percée économique depuis la signature du traité de paix entre Israël et l'Egypte à la fin des années 70", a affirmé à l'AFP un haut responsable à la présidence du conseil.

L'accord devrait donner une nouvelle impulsion dans les relations commerciales entre Israël et l'Egypte qui s'élèvent actuellement à 44 millions de dollars par an. Selon une estimation du président de l'Association des Industriels israéliens, Oded Tirah, ces échanges stimulés par l'accord de libre échange pourraient atteindre rapidement 70 millions de dollars par an.

Par ailleurs, la compagnie israélienne d'électricité négocie actuellement avec Eastern Mediterranean Gaza, un consortium égyptien un contrat de 2,5 milliards de dollars pour la fourniture sur 15 ans de gaz naturel égyptien à l'Etat hébreu.

"Il ne manque plus que la signature, le contrat pourrait être conclu dans les prochaines semaines", a ajouté le responsable à la présidence du conseil.

Selon lui, ce rapprochement économique se produit à la suite "de la levée d'un certain nombre d'obstacles politiques".

Les relations entre Israël et l'Egypte ont connu un net réchauffement ces derniers jours qui s'est traduit par la libération dimanche d'un Israélien Azzam Azzam, condamné par un tribunal égyptien en 1997, à 15 ans de travaux forcés pour espionnage au profit d'Israël.

Israël, en retour, a libéré six étudiants égyptiens infiltrés récemment sur son territoire et accusés d'avoir planifié des attaques anti-israéliennes.

A la suite de cette opération, le Premier ministre israélien Ariel Sharon et le président égyptien Hosni Moubarak sont convenus de poursuivre plus avant leur coopération "dans l'intérêt des générations à venir" lors d'un entretien téléphonique, a indiqué le bureau de M. Sharon.
proche orient info JUIFS ORIENTAUX AIDEZ LES ACTES EN COURS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 06 décembre 2004 - 09h53:

BFM, la radio de l’information, et
Marc Dumas, chef d’entreprise, présente une émission quotidienne BUSINESS EXPRESSION.

Tita A. Zeïtoun, associée-gérant de Boissière Expertise Audit
Expert comptable, commissaire aux comptes, licenciée en droit

est l’invité de l’émission de ce jour

lundi 6 décembre 2004
de 10 h à 12 h (en direct)
de 14 h à 16 h (rediffusion)

Après une description de son parcours, elle participera à une table ronde où sera évoqué
“le gouvernement d’entreprise”.

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Tita Zeïtoun est l’une des rares femmes à diriger une société d’audit qui détient des mandats dans des sociétés cotées en bourse : Boissière Expertise Audit, qu’elle a créé en 1974. Expert-comptable et commissaire aux comptes, licenciée en droit, elle se taillera une présence reconnue dans un métier hautement masculinisé.


Études supérieures
Diplôme d’Expertise Comptable en 1974
Licence en Droit - option droit des affaires en 1977

Autre fonction
Censeur de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Paris

Sujets préférés
La gouvernance d’entreprise
L’économie et ses incohérence, aujourd’hui en France
Les PME et les PMI en France
L’intérêt de la mondialisation pour la France et les autres pays

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 06 décembre 2004 - 09h36:

c:/

Envoye par Avraham

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 06 décembre 2004 - 09h27:

Des signes politiques étonnants (info # 010512/4) [analyse]

par Sami el-Soudi © Metula News Agency



"Je suis convaincu que si les Palestiniens n'arrivent pas à réaliser une avancée durant l'ère de Monsieur Sharon, il sera difficile de réaliser une quelconque avancée, car il est capable d'oeuvrer pour la paix et de trouver une solution, s'il le veut", a déclaré M. Moubarak à des journalistes égyptiens. Cela se passait quelques heures avant la libération de l’Israélien Azam Azam, aujourd’hui, qui était détenu en Egypte pour espionnage et qui purgeait une peine de 15 ans de travaux forcés. Azam, un Druze du village de M’hrar, pas loin de Métula, avait purgé 8 ans et un mois de sa peine.



A cette occasion, les deux chefs d’Etats se sont longuement entretenus au téléphone et ils se sont promis de mettre leurs énergies en commun, dès après la tenue de nos élections en janvier, afin de faire aboutir le processus de paix dans le différend qui nous oppose aux Israéliens. Et ce ne sont pas que des mots, le chef du renseignement cairote, Omar Suleiman, celui que je tiens pour le plus grand connaisseur arabe des éléments du conflit, a passé la fin de semaine avec Sharon et ses conseillers militaires, à la tête d’une délégation en provenance des bord du Nil. Sharon a assuré ses visiteurs qu’il est prêt à accepter l’envoi d’observateurs étrangers pour superviser la bonne tenue de notre consultation électorale. "Nous ferons ce que le cabinet palestinien nous demandera de faire", a répété le numéro un israélien.



Ca n’est pas sûr du tout que cette mesure soit nécessaire, dans la nouvelle ambiance qui commence à faire son chemin dans la région. Un assistant de Suleiman a ironisé sur nos élections : "Les deux pays musulmans occupés" a-t-il déclaré, "l’Irak et la Palestine, sont les deux seuls dans lesquels se tiendront des élections démocratiques", déclanchant l’hilarité générale. Puis les délégations, dans le climat cordial que l’on imagine, ont convenu d’une rencontre au sommet – la première – Moubarak-Sharon, dès que le nouveau raïs palestinien sera officiellement connu. A l’occasion de cette rencontre, le Président égyptien annoncera le retour de son ambassadeur à Tel Aviv, qu’il avait quittée au début de la seconde Intifada.



C’est fou de constater la vitesse à laquelle la situation se décante, George Bush ajoutant à l’atmosphère favorable, qu’il tenait la création d’un Etat palestinien comme un objectif prioritaire de son second mandat. Et pour une fois, l’optimisme prudent qui va s’amplifiant est le reflet du sentiment de la rue palestinienne. Cette dernière a le réflexe instinctif de se ranger derrière les organisations terroristes, lorsque les Palestiniens ont l’impression d’être dans un cul de sac et derrière l’OLP, lorsqu’ils pensent qu’une solution négociée est envisageable. Et là, un sondage discret mais fiable, commandé par les chefs de l’Autorité Palestinienne et réalisé durant le week-end, a donné 59% d’intentions de votes en faveur de Mahmoud Abbas en Cisjordanie et, c’est encore plus étonnant, 64% dans la bande de Gaza. Voici qui règle l’inconnue Barghouti, qui, avec moins de 15% des intentions de votes ne dispose pas des moyens de venir brouiller les cartes. D’ailleurs, le soutien massif dont bénéficie Mahmoud Abbas à l’intérieur des instances du Fatah à lui aussi de quoi surprendre ; je n’ai, à ce sujet, rencontré aucun responsable politique, ce matin à Ramallah et à Jérusalem, qui ne critiquait pas Marouan Barghouti pour sa décision de se présenter aux élections. Que le directeur du Bureau présidentiel, Al-Tayeb Abd El-Rakhim déclare que "Barghouti s’est auto démis de son appartenance au Fatah, en se présentant contre Mahmoud Abbas", c’est compréhensible. Mais que les membres de la faction politique du Comité suprême de sélection, que le chef Tanzim emprisonné avait lui-même fondée, affirment que "s’ils ont à choisir entre Marouan et le Fatah (entendez Abbas), ils choisiront le Fatah", voilà qui démontre un changement non superficiel des mentalités.



Ce changement gagne même le Hamas, qui se met, par plusieurs de ses représentants officiels, tels Hassan Yussouf et Mahmoud al-Zakhar, à parler de trêve (houdna) de longue durée et reconductible, et qui qualifient le Hamas de "sérieux dans son intention de discuter d’un cessez-le-feu", on aura presque tout vu. Il est vrai que, privées de leurs chefs, exilés, abattus ou faits prisonniers par les Israéliens, comprenant l’effet en tenaille que représente le rapprochement égypto-israélien, certaines de la volonté du prochain Président élu de l’Autorité Palestinienne de les désarmer et de celle de Mohamed Dahlan, si quelqu’un lui en donne le feu vert, d’en faire de la chair à pâté, les organisations terroristes islamistes ne disposent pas d’un choix de carrière très varié. Abbas et Qoreï vont parler de cette situation, demain à Damas, avec le chef du Hamas de l’étranger, Khaled Mashal. Ce qu’ils vont lui proposer consiste à abandonner la lutte armée pour devenir une composante politique représentée dans les prochaines institutions du futur Etat palestinien. Ils amènent dans leurs valises des arguments convaincants, comme cette déclaration officieuse, mais tellement singulière, d’une source militaire israélienne, citée ce matin dans la presse de nos voisins : "Aussi longtemps que le Hamas continue ses activités militaires, nous le traiterons comme une organisation terroriste, cependant, s’il se muait en organisation politique, le tableau pourrait changer". Des assurances allant dans le même sens ont été faites par Sharon aux Egyptiens, ces derniers, jours, ce qui permettra à Moubarak de jouer de son poids (très relatif) sur les "frères" syriens.



Visite cruciale pour Béchar Al-Assad, aussi, que celle de nos dirigeants dans la capitale damascène. Des Syriens qui ne savent plus quelle déclaration émettre afin d’être pris en compte dans la gigantesque négociation qui va s’ouvrir dès l’issue de nos élections. Al-Assad a déjà assuré que son armée allait quitter le Liban et qu’il était prêt à reprendre avec les Israéliens des négociations sans conditions préalables, mais cela n’a pas suffi pour que la Syrie quitte la liste des pays de l’axe du mal. Liste qui devient de plus en plus menaçante pour ceux qui y figurent, au fur et à mesure des progrès américains dans l’écrasement de la rébellion sunnite en Irak.



Le fait, pour la junte syrienne, d’apporter son soutien à l’OLP style Abou Mazen et au processus de paix qui va se rouvrir, de fermer les bureaux des organisations terroristes (palestiniennes, Ndlr.) ainsi que des camps situés sur son territoire ainsi qu’au Liban, pourrait lui procurer un ticket de participation aux négociations et persuader les USA de permettre à Sharon de reprendre le dialogue avec la dynastie Al-Assad. C’est, pour son régime, une question de vie ou de mort à moyen terme.



Pour nous, le fait que Damas pourrait cesser d’orchestrer l’opposition à l’Autorité Palestinienne (que les Syriens n’ont jamais reconnue) et cesser de relayer les efforts de Téhéran allant dans le même sens, représenterait une consolidation de nos espoirs en vue d’accéder à un Etat véritable et viable. Un espoir qui s’est aujourd’hui remis à exister.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le lundi 06 décembre 2004 - 03h43:

Retrouvez le Grand Rabbin de France Joseph Haim
Sitruk à l'occasion d'un cours donné à la grande
synagogue de la rue de la Victoire à Paris:

L'Eveil de l'Enfant
partie 1/16 partie 5/16 partie 9/16 partie 13/16
partie 2/16 partie 6/16 partie 10/16 partie 14/16
partie 3/16 partie 7/16 partie 11/16 partie 15/16
partie 4/16 partie 8/16 partie 12/16 partie 16/16

Pour écouter ces conférences, vous devez disposer du
RealPlayer (version 5.0 ou supérieur), téléchargeable
gratuitement sur le site www.real.com.
Dvar Torah vous propose des coffrets regroupant
notamment les cours du Grand Rabbin Sitruk.

Voir un extrait du catalogue

Pour tous renseignements:
Association Dvar Torah
26 chemin de Halage
93800 Epinay sur Seine
tel: +33 1 48 29 65 29
fax: +33 1 48 21 40 12
www.viejuive.com/synagogue/grf


 

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 05 décembre 2004 - 23h00:

La Douda écrit :

« Il serait temps que l’on sorte des schémas habituels, selon lesquels :
- Tous les Israélites seraient Juifs et que tous les Musulmans seraient Arabes.
- Tous les Juifs seraient Israélites et que tous les Arabes seraient Musulmans.»

Comme dans plusieurs de ses écrits, notre ami se trompe sur, au moins, 50% de ce qu’il énonce. Dans les schémas qu’il nous conseille d’abandonner, il se trompe en ce qui concerne son propre peuple, et a raison pour l'autre partie, étant donné :
qu’un Musulman peut être Arabe, Turc, Perse, Indien ou même Chinois,
et qu’un Arabe peut être Musulman ou Chrétien et il y a certains Juifs qui se disent Arabes.

Mais un Juif est toujours un Israélite et vice-versa, à moins de ne plus croire notre vieux Larousse.
Je lui conseille vivement de le feuilleter de temps en temps.
Le mot Juif est utilisé dans des circonstances moins sympathiques que l’Israélite.

Dommage, parce que notre Douda national m’avait fait l’impression d’être assez bien informé.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 décembre 2004 - 22h40:

Enfin je prefere les commemtaires de Douda a ses caricatures, qui me tordent les yeux et la tete a deviner ce qu'elles veulent nous dire. Ses commentaires sont au moins instructifs. Douda continue dans ce chemin au lieu de decortiquer les points sur les Y Y Y. Je t'aime comme ca.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 05 décembre 2004 - 21h55:

Je ne categorise pas suivant les ethnies mais d'apres ce qui en sort de politique .Quand je dis les arabes maintenant je parle suivant ce que se considerent les Hommes Va dire à un Juif ou un Arabe d'origine berbere qu'il n'est pas Juif ou Arabe .Va dire à un Juif Egyptien qu'il ne se sent pas Oriental comme son semblable egyptien musulman La culture transcende l'Ethnie ou la religion quand il n' y a pas danger Mais en cas de danger le Juif Egyptien suit sa defense Israelienne et l'Egyptien fait pareil si son Rais lui dit que l'ennemi est Israelien C'est pourquoi je pense que la paix revenu les affinites anciennes
Oriental vont absorber les differences et les differents peuples d'Orient vont echanger ensemble comme le Breton avec le Bourguignon Quand je parle d'histoire c'est celles de collectivité Nationnale d'un moment X sous tendant un ensemble economique et des population de cet ensemble Les germains Allemands ont bien fait la guerre aux germains français Lorrain.Nous sommes dans une maladie des Etats qui manipulent des ensembles dans le but d'interet ou les individus deversent leur haine leur angoisse et leurs frustrations Donne leur un projet de vie et un espoir tous ces groupes d'Orient destabilises referont des projets d'avenir

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le dimanche 05 décembre 2004 - 22h00:

Les gauchistes frappent encore

Le propagandiste antisioniste Jean-Luc Allouche de Libération Collaboration fait l'apologie du nouveau livre de la gauchiste Idith Zertal.

Cette "historienne" qui se plait à décortiquer l'histoire d'Israël pour y traquer le Mal et démontrer combien le sionisme c'est mal a écrit cette fois sur la Shoa.

Ou plutôt elle a écrit sur une prétendue utilisation de la Shoa comme rappel de ce qui arrive lorsque les juifs n'ont pas d'Etat pour se défendre.

L'objectif des gauchistes en contestant cette réalité objective est de saper la volonté de résister des juifs face à l'impérialisme et à la barbarie arabe en leur faisant croire qu'il y aurait un sentiment de volonté arabe de détruire Israël et ses habitants.

L'autre objectif de ces criminels est de convaincre les juifs que la résistance face aux nazis verts est moralement mauvaise et injustifiée. Et qu'en plus, cette résistance est responsable de l'irrédentisme arabe.

Dans le même ordre d'idée, ces manipulateurs ont fait publier par les soi-disant nouveaux historiens, comme Benny Morris, nombre de livres falsifiant grossièrement l'histoire d'Israël afin d'essayer de culpabiliser les juifs, de leur croire qu'ils étaient les mauvais, que les arabes étaient les gentils et que les juifs devaient accepter de se laisser faire par leurs ennemis.

La réponse à apporter à ces racailles gauchistes est claire: il y a, historiquement peu de conflits dans lesquels on peut discerner des bons et des mauvais. Il y a sans conteste la seconde guerre mondiale, l'actuelle guerre américaine contre le terrorisme mais il y a surtout le combat d'Israël contre les nazis verts.

Source: http://www.liberation.fr/page.php?Article=257875

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 05 décembre 2004 - 21h34:

http://membres.lycos.fr/webgeneraction/soutiendieudo.free.fr/plan.html


Vous connaissez???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 05 décembre 2004 - 21h18:

merci wensou pour la mise au point.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 05 décembre 2004 - 20h30:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Amalgame encore,,,

Il serait temps que l’on sorte des schémas habituels, selon lesquels :

- Tous les Israélites seraient Juifs et que tous les Musulmans seraient Arabes.
- Tous les Juifs seraient Israélites et que tous les Arabes seraient Musulmans.

A propos des habitants de la l’Afrique du nord, on entend souvent dire les Arabes et les Juifs, comme si avant les Phéniciens, les Juifs, les Romains, les Byzantins, les Germains, les Arabes, les Turcs, et autres Européens, il n’y avait pas eu des habitants en Afrique du Nord.

Les Arabes et les Juifs de souche, y sont en fait des minorités, seule la propagation des cultures linguistiques et religieuses, et encore avec de notoires différences, par rapport aux origines moyen orientales, y firent souche. Encore ne faut-il pas, ignorer que d’autres langues, telles que l’Amazigh, le Berbère, le Kabyle, Le Schleuh, le Targui, le mzabite...etc..., ont transcendé les siècles, et reviennent en force.

L’ignorance de l’Histoire engendrant la méconnaissance des Peuples, ne peut que retarder
l’émergence de la Paix.

On vie actuellement au travers des propagandes, tellement enfoncés dans la culture de ces
méconnaissances, que cette Paix que chacun dit appeler de ses voeux, pourrait mettre comme en
Europe des siècles à se concrétiser, quand tout le monde sera fatigué de se “foutre sur la gueule”, entraînés en cela par les BouleItik et marchands de canons de tous bords.

Souhaitons seulement que nous ayons tort !

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 05 décembre 2004 - 20h08:

Maurice, c’est gentil de ta part de me rappeler l’histoire. Je ne suis plus hélas à l’école. Quant aux promenades des Arabes et des Turcs, dans certaines de ces promenades les Juifs collaboraient volontairement avec les conquérants, à part cela l’origine des Juifs est bien de la Mésopotamie qui est en réalité la péninsule d’Arabie qui englobe aujourd’hui l’Iraq, Le Kuwait, l’Arabie Saoudite etc.etc. Nous sommes en fait des Arabes qu’on le veuille ou pas.

Je parle bien des conquêtes européennes des pays arabes et africains. Il y a des vérités dans la Vulgate arabe. Oui par la concurrence et le management c’est justement ce que les Américains font aujourd’hui en Iraq et ailleurs est justement, de renverser le trend européen dans ces pays. Ce que je veux dire à haute voix, qu’il faut cesser de culpabiliser que les Arabes,nous n’avons aucun intérêt de les diaboliser non plus. Les Israéliens doivent vivre avec eux. Il faut commencer à les aider et à être aidés par les Arabes nous avons besoin aussi d’eux si nous voulons vivre en paix dans ce coin du monde. Aucun peuple n’est innocent y compris le peuple juif.

Je ne voudrais pas comparer qui était plus sauvage que l’autre, les Européens ou les Arabes mais une chose est certaine que l’Europe était encore barbare lorsque les Arabes avaient conquis l’Espagne. Ils avaient apporté les sciences, l’art et la culture aux Européens. Pour le respect des croyants il faudrait laisser le Messie là ou il appartient. Je vous remercie d’avoir tout de même terminé vos remarques avec “Amicalement.”

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 05 décembre 2004 - 19h22:

Avant-propos :



Suite à la publication de la lettre de Charles Enderlin dans le Monde du 23 novembre, le physicien israélien Nahoum Shahaf a demandé à la direction du quotidien parisien, cinq jours plus tard, à bénéficier à son tour d’un droit de réponse, puisqu’il était implicitement mis en cause par le correspondant de France 2 à Jérusalem. Shahaf, dans son message à Jean-Marie Colombani, affirmait, de plus, ce qui m’apparaît comme un axiome de la confrontation des thèses, lors d’un différend ayant lieu dans un espace authentiquement démocratique, à savoir "qu’il se souciait de l’intérêt du public à connaître des informations qui sont contenues dans sa réaction et sans lesquelles il ne pourra certes pas se forger une opinion équilibrée, en connaissance des points de vues des deux partis qui s’opposent sur cette dispute."



Le Monde est-il toujours entravé par les oukases du trotskisme culturel ? Toujours est-il que les lecteurs de ce journal ont été privés de la possibilité de prendre connaissance des arguments – pourtant énoncés dans un style fort civil – du chef de la commission d’enquête sur l’Affaire A-Dura. Jean-Marie Colombani poussant le dédain jusqu’à se passer de répondre à Nahum Shahaf afin de lui signifier les raisons de son choix.



Le physicien s’étant ouvert de ces choses à nos oreilles, c’est avec plaisir que nous diffusons ce jour sur la Ména l’intervention qui était destinée à tout Le Monde.



Le rédacteur en chef





Ma réaction à la lettre de Charles Enderlin (info # 010412/4) [analyse]

par Nahoum Shahaf



Dans son commentaire paru dans la livraison du Monde du 23 courant, Charles Enderlin, le correspondant de France 2 à Jérusalem, la chaîne de télévision qui a diffusé les images de Mohamed A-Dura aux quatre coins de la planète, affirme que Tsahal (l’armée israélienne) n’a jamais formé de commission d’enquête afin d’établir les circonstances de la mort du jeune homme. Cette assertion appelle une réaction de ma part, étant celui qui prétend avoir conduit l’enquête de Tsahal.



L’affirmation de Monsieur Enderlin est certes intéressante mais il me semble qu’il ait oublié la conférence de presse du général Samia et du porte-parole de l’armée israélienne, consacrée spécifiquement à cette enquête. Il me semble, en particulier, que Charles Enderlin a oublié qu’il y participait. Il est peut-être temps qu’il recouvre la mémoire, peut-être en se rappelant la dispute qui l’a opposé au conférencier, qui reprochait au correspondant de France 2 de "refuser de transmettre aux enquêteurs tous les documents qu’il tenait en sa possession, faute d’en recevoir l’injonction par l’entremise d’un tribunal". C’est probablement parmi les images non encore remises que se trouvent les prises "insupportables de l’agonie de l’enfant" ? Il devient de plus en plus difficile, pour ceux qui suivent les péripéties de cette affaire, de comprendre les raisons qui amènent la chaîne française à dissimuler les évidences ainsi que de faire un tri dans le flot des explications contradictoires données par Charles Enderlin, comme on pourra s’en persuader par la suite.



Dans sa dernière intervention dans le Monde, Enderlin admet bien le rôle symbolique des images de Mohamed A-Dura dans l’Intifada palestinienne ; il tient toutefois à préciser que ces images ne constituent pas le ferment de la révolte palestinienne. Le grand reporter du service public devrait cependant savoir, mieux que quiconque d’autre, que son avis n’est pas partagé par le député arabe israélien Ahmed Tibi, soit encore par les diverses organisations des Arabes d’Israël. Dans le film "Le Rêve brisé", issu du travail d’Enderlin lui-même, Tibi affirme en effet : "Nous avons vu les images de l’enfant A-Dura puis nous sommes sortis manifester" (le lendemain matin, 12 morts). Le rôle prépondérant du documentaire de France 2 dans l’origine des "émeutes d’octobre" figure également en bonne place dans les conclusions de la commission d’enquête gouvernementale dirigée par le juge Orr, réunie afin d’extraire les responsabilités de ces événements tragiques. Pour trancher sur la question du rôle du documentaire de France 2 sur l’éclatement de l’Intifada à proprement dit, on devrait consulter le Rapport Mitchell. Ce rapport, rédigé en mai 2001 par un comité euro-américain, conclut que "ce reportage fut l’un des événements qui ont mis le feu à l’Intifada".



D’après le commentaire de Charles Enderlin, il apparaîtrait également qu’un autre officier israélien, le général, aujourd’hui en réserve, Giora Eiland, aurait reconnu de façon conclusive la responsabilité de Tsahal dans la mort de l’enfant. Il importe à ce sujet de faire preuve de précision : Le général Eiland a confirmé à mon oreille, pas plus tard qu’hier soir, en réponses aux allégations de Charles Enderlin, qu’au moment des faits, il a effectivement cru à l’authenticité des images et ainsi, qu’il a considéré l’éventualité selon laquelle l’enfant aurait pu être atteint par des projectiles israéliens lors d’un échange de tirs. Eiland a considéré cette éventualité mais il ne l’a jamais présentée comme une certitude. C’est exactement le constat de cet état d’âme que le général Eiland avait fait aux représentants de la presse israélienne et étrangère, deux jours après l’événement. Plusieurs mois plus tard, lors d’une conférence qu’il donnait à l’université de Tel Aviv, Giora Eiland était suffisamment honnête pour reconnaître l’inanité de son premier constat précipité. Aujourd’hui, ne citer que ledit constat initial, en le présentant comme un bilan conclusif, tout en taisant les conclusions les plus récentes de la personne citée, voici qui me semble procéder d’une méthode journalistique dont le moins que l’on puisse dire d’elle c’est qu’elle est surprenante.



Charles Enderlin a menacé, dans une lettre adressée au bureau du Premier ministre Sharon, de porter plainte en diffamation contre Monsieur Daniel Seaman, le chef de l’office gouvernemental de presse israélien, ainsi que contre son assistant et porte-parole (d’Ariel Sharon, Ndlr.), le docteur Ra’anan Gissin. Il leur reprochait de soutenir ma version des faits. Désormais, il faut bien considérer cette lettre, selon les dires des intéressés eux-mêmes, comme ayant été porteuse d’une intimidation non réalisée, d’une menace en l’air et Charles Enderlin gagnerait en cohérence à expliquer cet acte manqué.



James Fallows, éditorialiste du périodique américain The Atlantic monthly et lauréat du Prix de la presse américaine en 2003, après avoir disséqué les conclusions de l’enquête a fait part de sa conviction dans un long compte-rendu publié en mai 2003, sous le titre "Qui a tué l’enfant ?" (Who killed the boy ?). Fallows y affirme notamment que "si l’enfant a été tué, il ne l’a certes pas été par des tirs provenant du côté israélien". Suite à la publication de cet article, j’ai eu l’occasion de rencontrer Charles Enderlin pour une interview contradictoire de la TV israélienne – la chaîne 10, lors de l’émission des journalistes Yaron London et Kirschenbaum - . J’y ai exposé quelques unes des évidences permettant de conclure que le reportage procède d’une mise en scène. Parmi icelles, un enfant "mort" qui change plusieurs fois de postures et surtout, le geste de la "deuxième prise" du caméraman – que tout le monde peut voir en passant le reportage de France 2 au ralenti – qui signifie pour les cameramen de terrain qu’il s’agit de la seconde prise d’une fiction que l’on met en scène.



Enderlin a alors prétendu que mes affirmations étaient "mensongères", ajoutant que des plaintes avaient été déposées en France contre ceux qui exprimaient des affirmations semblables à la mienne. Cette autre remarque qui s’avéra inexacte à l’époque. En réponse à une question de l’animateur, j’ai suggéré publiquement à Charles Enderlin de porter plainte à mon encontre, en temps que source de cette affirmation. La logique voudrait, en effet, qu’une action judiciaire soit intentée contre le responsable des conclusions de l’enquête ; le fait d’intenter une telle action au fond prouverait, à tout le moins, l’assurance de France 2 quant à l’authenticité de l’événement. L’animateur de l’émission, de même que le public, ne parvinrent pas à saisir les raisons qui firent que le reporter français rejeta ma proposition.



Dans un article de la Ména datant d’une semaine, j’ai présenté des images ainsi que des témoignages qui établissent que Jamal (le père) n’a pas été blessé à Netzarim lors de l’incident ayant soi disant coûté la vie à l’enfant et que les plaies sanguinolentes présentées à l’hôpital dataient de la fin de l’Intifada précédente. Par exemple, malgré les déclarations palestiniennes faisant état des 12 balles ayant atteint l’enfant et le père, sur les images en gros plan de France 2, il est impossible de distinguer les multiples traces de sang qui auraient dû se voir sur le bras et la chemise de Jamal ainsi que sur le mur sur lequel ils étaient adossés. Jamal A-Dura a cependant admis, lors de l’une de mes interviews dûment enregistrées, qu’il avait été blessé lors de l’Intifada précédente et qu’il avait été soigné dans l’hôpital israélien de Tel Hashomer. La question, soulevée par le reporter, visant à déterminer si Jamal a été blessé lors de l’Intifada précédente (88-89) par des Palestiniens du fait qu’il se livrait à un trafic de drogue – comme l’affirme l’armée israélienne – ou, comme il l’affirme pour sa part, parce qu’il refusait de transporter des armes, ne me paraît pas prédominante dans la recherche de la vérité. Il est, par contre, difficile de comprendre pourquoi Enderlin fait-il l’impasse sur ce témoignage de Jamal A-Dura, de même que les raisons qui poussent France 2 à diffuser les images des blessures de Jamal, sans préciser la période à laquelle elles lui ont été infligées ?



De toute façon, il importe de se féliciter de la proposition de Jamal A-Dura de se soumettre volontairement à l’examen d’un tribunal objectif, de la même façon que je me propose d’y détailler les éléments obtenus lors de l’enquête. Afin de ne pas faire traîner l’analyse des questions essentielles durant quatre années supplémentaires, il serait sage de considérer sans plus attendre la proposition de Jamal. Il ne reste qu’à espérer que tant Charles Enderlin que le caméraman Talal Abou Rahma seront prêts à se soumettre à l’examen de leur reportage dans un cadre similaire.