Par Claudia (Claudia) le dimanche 31 décembre 2006 - 20h58:

Jon Stewart (et l'Amérique est prête à se remettre en question)

Le comique a acquis un statut de culte aux Etats-Unis grâce à son humour abrasif qui n'épargne pas l'administration Bush. Il présentera dimanche la cérémonie des Oscars.
PAR MARIA PIA MASCARO


«Je suis prêt à perturber l'Amérique», a répondu du tac au tac Jon Stewart. Mardi dernier, je m'étais rendue à l'enregistrement de son émission pour voir de près le comédien qui présidera la 78e cérémonie des Oscars dimanche prochain. Hourrahs dans le studio.

Quand l'Académie des arts et des sciences du cinéma a annoncé qu'elle avait choisi Jon Stewart pour animer le pince-fesses annuel du tout Hollywood, la nouvelle a fait se dresser plus d'un sourcil aux Etats-Unis. Le quotidien Variety, la bible très sérieuse des coulisses de Hollywood, lui a consacré sa Une: «Jon Stewart est-il vraiment l'homme du moment?» Bonne question, à laquelle je réponds oui.

Car si Jon Stewart, 43 ans, est un quasi-inconnu en Europe, il a acquis un statut culte aux Etats-Unis avec son émission désopilante, le Daily Show, un faux journal d'actualités diffusé quatre soirs par semaine depuis 1999 sur Comedy Central, une chaîne du câble.

Sa popularité, Jon Stewart la doit aussi bien à un humour décapant et caustique qu'à sa propension à prendre pour cible aussi bien les politiciens de tous bords -- avec une préférence pour l'administration Bush -- que les médias. Pas étonnant que ces derniers aient mis du temps à l'admettre: Stewart est désormais une figure incontournable du paysage médiatique américain.

L'ascension de Jon Stewart et de son équipe -- ils sont une dizaine à écrire le show -- commence avec les élections de 2000 et le pataquès de Floride quand les superviseurs électoraux s'échinent à deviner la forme des trous laissés par les machines électorales sur les bulletins de vote pour en déterminer la validité.

Face ce qu'il considère comme l'incapacité de la presse à décrypter un système corrompu, Stewart se déchaîne. Et surprise, les spectateurs (surtout la tranche des 18-34 ans tant convoitée par les publicitaires et qui a depuis longtemps déserté les JT traditionnels) se passionnent pour ce trublion.

Une majorité de ses spectateurs affirme même s'informer prioritairement par le Daily Show. Les médias le prennent de haut, mais les politiciens, acteurs et autres stars en quête de reconnaissance, n'en manquent pas un mot. Ils se pressent au portillon du studio sur la 11e avenue à Manhattan pour participer à l'émission.

John Kerry, le prétendant démocrate à la présidentielle 2004, boude Fox News, mais se précipite chez Jon Stewart. Le démocrate John Edwards lui a donné la primeur de l'annonce de sa candidature. Le pompon est tombé quand Stewart s'est vu décerné deux fois le Peabody, équivalent du Pulitzer pour l'info radio-télévisée, pour sa couverture des élections en 2000 et à nouveau en 2004.

La guerre en Irak allait redonner du matériau en or à son équipe. Exemple d'échange avec son correspondant Steve Colbert (qui sort rarement du studio, même si un fonds bien choisi pourrait donner l'illusion du contraire) sur les armes de destruction de Saddam Hussein.

...

Stewart: Il y aurait des rumeurs disant qu'il n'en aurait pas (des armes).

Colbert: Ce serait un terrible casse-tête pour Saddam. Il faudrait qu'il construise des usines, fabrique des armes, admette qu'il en a et les détruise ensuite. Mais cette hypothèse est impossible, Jon, à moins qu'il ne possèdes des armes, dans ce cas il pourrait les utiliser pour détruire son arsenal d'armes de destruction massive.

Stewart : Je suis confus, nous pensons qu'il a des armes....

Colbert: Jon, ne confondez pas le fait qu'il puisse en avoir, avec la menace posée par le fait que nous pensons qu'il en a. Imaginez ce que Saddam pourrait faire s'il faisait ce que nous imaginons qu'il puisse faire. Franchement c'est inimaginable.

...

Ces faux dialogues de sourds sont la marque de l'émission. Déformer l'information au point d'en faire de l'info.

On comprend pourquoi certains à Hollywood craignent le pire pour la cérémonie de dimanche. On se souvient du tollé qu'avait provoqué Michael Moore en 2003 en affirmant son opposition à la guerre. Car si Hollywood a ses libres penseurs, l'Académie n'aime pas faire des vagues. A moins que le vent ait tourné?

C'est ce que je me plais à penser. Après l'entrée en guerre contre l'Irak et la chappe de plomb qui a pesé sur toute l'Amérique, l'opposition a à nouveau droit de cité. Il n'y a qu'à voir la liste des films nominés, de «Good Night, And Good Luck», de George Clooney, à «Syriana» en passant par «Crash» et le controversé mais huit fois nominé «Brokeback Montain», le ton est à nouveau sinon à la dissidence, au moins à la critique et au questionnement des valeurs sociales et politiques.

-------
Maria Pia Mascaro, journaliste, est la responsable du bureau de Largeur.com à New York.

Par Albert (Albert) le dimanche 31 décembre 2006 - 20h36:

Par Albert (Albert), le dimanche 31 décembre 2006 - 20h35 :
Dans quelques heures,l'annèe 2006 aura vécu.
Nous aborderons alors les premières heures de l'an nouveau.

Je ressens toujours un pincement de coeur à la fin d'une annèe qui s'achève, et aussi une émotion particulière à l'approche de celle qui va entrer en jeu.

Chaque annèe qui passe est marquèe par son sceau particulier de joie, de tristesse, de chagrin, de deuil. Il en est ainsi.

Je suis toujours à me demander qu'est ce que sera demain. Un demain que je souhaite toujours heureux, plein de joie et avec moins de tristesse.

Dans tous les cas, ma mére me dit toujours ' Fiyel el mnih ye ouldi'....Souhaite toujours le meilleur mon fils...!' Donc...

'..... Je vous souhaite tout le bonheur du monde
Aux milliards d'êtres qui se trouvent à la ronde
Albert et Breitou vous tendent la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu’il mène vers des calmes matins.

Jano et Belebou vous souhaitent tout le bonheur du monde
Ils vous tendent la main pour aujourd’hui et pour demain
Que votre soleil éclaircisse l’ombre sans chagrin
Qu’il brille d’amour dans votre quotidien.
Qu’il soit miel et douceur pour cent mille lendemains
Qu’ils soient paisibles et sans trop de chagrin.
Que votre avenir soit toujours serein
Sans l’esquisse d’une angoisse enfin.

Le PTB vous souhaite ses meilleurs vœux
De santé de joie et de bonheur dans vos yeux
Et tous mes souhaits pour l’an nouveau.
Et si cela ne saurait vous suffire
Nous viendrons vous embrasser sur vos cœurs
Puisque l’amour que l’on vous porte est le meilleur.

Refrain.

Une nouvelle année s’offre devant nous
Que tous nos rêves et délires soient au bout
Sûrement pleins de projets et que vos choix
Soient accomplis dans la paix et la joie.
Nous espérons juste que vous prendrez le temps
De profiter de chaque instant que vous offre
Le PTB pour vous emmener sur les voies du rire.
De l’émotion gratuite et du tméniq sans retenue
Faites nous confiance, nous avons bonne conscience.
De vous plaire et distraire chers amis Harissiens
Dans ce monde du virtuel.


A suivre au PTB.

Par Michka (Michka) le dimanche 31 décembre 2006 - 20h40:

Par Maurice (Maurice) le dimanche 31 décembre 2006 - 17h42:

En ce temps de fêtes

L’équipe de MediArabe.info souhaite à tous les lecteurs de Joyeuses fêtes
dimanche 24 décembre 2006 - 19h45, par Mediarabe.info

Nous pensons à tous les peuples qui vivent dans le malheur, dans l’insécurité, dans l’inconfort, dans la peur et le désespoir. A tous, nous souhaitons de bonne fêtes, quelle que soit leur religion ou leur confession. Que leurs souhaits soient réalisés et que l’année 2007 soit une année de prospérité, d’espoir et de paix...

BRAVO Enfin des paroles que la ligue Arabe devrait concretiser car il faut etre deux pour la Paix et que le petit Israel a le droit de respirer et qu'un peu de place lui soit permis sans employer toujours la force .C'est le partage de la terre pour etre loin de la Dimmitude qui depuis des siecle etaient la soumission à la Charia .Libre aux musulmans de l'accepter pour eux

Par Maurice (Maurice) le dimanche 31 décembre 2006 - 16h00:

J.A nous aussi les Juifs, les plus vieux habitants avec les berberes les semites Pheniciens et un peu de Romains et de Grecs et de Wisighots sommes les plus vieux habitants de la Tunisie et de l'Orient en general Les Arabes sont arrivés apres et ont converti par le glaive les populations à l'islam en imposant aussi la langue Arabes. les Juifs et Chretiens suivant les gouverneurs etaient Dimmhis Heureux ou spoliés d'Impot.L'independance les peuples minoritaires n'ont plus eu leur place.Les Juifs de Tunisie sont parti surtout en 1962 en Israel et non en 1948 donc ils ont été presents apres l'Independance apres 1955.C'est la place reduite qu'on leur a donné qui afait les departs et quelques violences Nous Juifs Tunisiens Arabophones ne revent que la paix avec nos freres arabes donc c'est la Ligue Arabe avec Israel qui doit,resoudre l'echange de populations entre Israel et etats Arabes pour construire l'Avenir des peuoles et sortir de la Haine pour que chacun se mettent dans la douleur de l'autre Bonne Année à tous les Tunisiens Musulmans Juifs Maltais et Siciliens tous des vieux peuples Mediterraneens

Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 31 décembre 2006 - 08h07:

Alain Azan

Alain Azan a recu les Insignes de Chevalier de la Legion d'Honneur le mercredi 8 novembre a Paris, au Cercle de l'Union Interalliee, remis par Francois Lagrange, President de la Commission des privatisations et Controleur d'Etat.

Promotion du 14 juillet 2007 et publie au Journal officiel de ce jour-la.

Sans doute la belle reussite de Sofinnova Ventures Inc en Californie depuis plus de vingt ans et celle du petit juif tunisien du Kef

Avec toutes mes amities

Par Email (Email) le dimanche 31 décembre 2006 - 07h17:

Très bel hommage à Yad Vashem de mon ami Claude Sitbon aux Juifs de Tunisie disparus pendant la seconde guerre mondiale .

http://www.guysen.tv:80/?vida=1075

Monique

Par Email (Email) le dimanche 31 décembre 2006 - 06h53:

Bonjour,

J'ai fait un tour d'horison sur les reactions suite à la lettre adressée à Mourad par Paulo. J'ai été assez bouleversé par certaines réponses qui fustigeaient cette amitié tissée par des milliers d'année d'histoire commune.
Très jeune ,ma mère me parlait d'un commerçant juif de Nabeul, ,un ami de sa famille.
Il venait à Tazerka ,notre village,avec sa femme et ses enfants lors des mariages et des fêtes de la famille.Elle ne me parlait pas d'un "étranger" mais plutôt d'un Ami.Elle était analphabète .
Jai toujours défendu cette amitié judéo-arabe.
Espérons que les juifs tunisiens aideront à trouver une solution durable au problème israelo-arabe.

J.A

Par Email (Email) le dimanche 31 décembre 2006 - 06h52:

Melha ou bnina

Comme toutes les graines à mucilage, régularisent le transit intestinal surtout chez les constipés ;et en outre chauffées dans l'eau, ces graines moulues sont les constituants de laLEBKHA :: emplatre de zeriat kettene pour soigner les affections respiratoires saisonnières ::sorte de gel mucilage entre deux couches de papier jounal chaleur benefique ; appliquées sur la poitine et sur le dos avant ou apres ou sans pose de ventouses ;;semées ces graines donnent de belles petites fleurs bleues

andré hassid

Par Mena (Mena) le dimanche 31 décembre 2006 - 04h55:

Ne manquez à aucun prix les vœux traditionnels des rédacteurs de la Ména, le 1er janvier au matin. Cette année, ils contiennent des prévisions décapantes !

Somalie : les mots justes pour le dire (info # 012912/6) [Analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency

Bien heureux qui peut comprendre les enjeux des furieux combats qui se déroulent actuellement en Somalie. En principe, nous ne devrions rien avoir à vous en dire, étant géographiquement distants de cette région et n’ayant personne sur place. Mais les dépêches des autres agences ainsi que les analyses tronquées des quelques confrères à s’être intéressés à cette guerre nous amènent à déroger aux principes de notre agence.

En effet, on vous parle volontiers des "forces d’intervention" éthiopiennes, de celles du "gouvernement transitoire", qui affrontent l’armée de "l’Union des Tribunaux Islamiques" (UTI). Mais les événements de Somalie sont répercutés sans la clé nécessaire à leur lecture. Ajoutant à la confusion, l’AFP, de même que ses revendeurs, ne manquent pas de mentionner, dans chacune de leurs interventions, que, "d’après le gouvernement américain", des volontaires fondamentalistes islamistes d’Al-Quaëda "se battraient" dans les rangs de l’Union des Tribunaux Islamiques. Or c’est un fait avéré depuis longtemps, que des miliciens provenant d’au moins dix pays font le coup de feu aux côtés des islamistes, poursuivant le dessein de l’islamisation de la planète. De plus, les islamistes reçoivent un soutien financier et logistique important en provenance des mêmes sources, dont l’Arabie Saoudite. Et ils ne se soucient guère des finasseries des media tricolores, s’auto-imposant de déformer la réalité pour convenir aux critères de leur politiquement correct. En plus de ces volontaires, on trouve parmi ces combattants des soldats réguliers de l’armée érythréenne. Tous battent ce matin en retraite, en ordre dispersé, vers le port de Kismyao, au Sud, dans le sillage du cheikh Charif Ahmed, leader des UTI, en fuite.

Submergés lors de deux affrontements principaux, plus tôt dans la semaine, les fondamentalistes déposent leurs armes, troquent leurs uniformes pour des habits civils, et visent la fuite par la mer. Mogadiscio, la capitale, est tombée sans coup férir en l’espace d’un seul jour de pression. 90 % du territoire somalien a été récupéré par les militaires légalistes et leurs alliés d’Addis-Abeba, qui coursent les fuyards. Au moins 2'500 d’entre eux ont perdu la vie lors des confrontations, et plus de 10'000 sont blessés.

Voilà pour les faits, brièvement synthétisés. Mais que fait l’armée éthiopienne sur le sol somalien ? Pourquoi son 1er ministre, M. Mélès Zénaoui, a-t-il parlé de cette invasion en termes de légitime défense ? Pourquoi M. Zénaoui a-t-il avancé que les intérêts vitaux de son pays étaient en jeu ? Et, surtout, pourquoi avait-il absolument raison, sans que ne pèse sur ses affirmations l’ombre d’un doute sensé ?

La voici la clé qui n’est pas bonne à faire entendre : la campagne de Somalie constitue une guerre de religion entre l’expansionnisme islamique et la chrétienté. Plus précisément encore, la péripétie d’un appétit hégémonique qui enflamme le Moyen-Orient, l’Orient et l’Afrique. Qui massacre les chrétiens au Soudan voisin, qui a contraint 50 % des Palestiniens chrétiens à l’exil, sous les mauvais traitements de Yasser Arafat, du Hamas et du Djihad, de même que 35 % de ceux du Liban, pour n’évoquer que de ces trois autres cas.

Or l’Ethiopie [du grec Aithiopia "visage brûlé", littéralement : la patrie des visages brûlés] compte une fine majorité de chrétiens orthodoxes, affiliés à l’Eglise d’Ethiopie, elle-même une conjugaison de l’Eglise copte d’Egypte. Les musulmans représentent 40 % des habitants de ce pays et les animistes, le 10 % restant.

Comme on peut l’imaginer, l’équilibre communautaire de l’ex-Abyssinie est fragile. Ce d’autant plus que cette fédération de 72 millions d’âmes est découpée en huit Etats, largement indépendants, et que l’un d’eux, le plus étendu, s’appelle l’Etat de Somalia. Situé tout au long de la Somalie, il est majoritairement peuplé par la même ethnie qu’elle, les Somalis, qui professent la même religion : l’islam. Lors, cet équilibre tient en place depuis des siècles, tant que personne n’essaie de le détruire dans le but d’imposer par la force une religion proéminente. Dans un environnement régional subissant une forte poussée islamiste, l’Ethiopie bigarrée, si elle n’était pas intervenue pour stopper ce mouvement, risquait fortement de se trouver rapidement submergée. Les infiltrations d’armes et de miliciens avaient d’ailleurs déjà érodé l’Etat éthiopien de Somalia…

A propos de la diversité communautaire éthiopienne, on peut ici mentionner que c’est dans ce pays qu’a existé le dernier Etat juif, depuis celui de Salomon et jusqu’à la création de l’Etat d’Israël. Le royaume juif des Agoués dura 1’300 ans, des environs de 320 de l’ère chrétienne, jusqu’en 1616, lorsqu’il fut défait et intégré de force dans l’empire abyssin. Ce fut le 1er empire abyssin à posséder une capitale permanente. Les Juifs, les Falachas [émigrés, en langue guèze], qui avaient créé la rayonnante ville de Gondar, sous le règne de Yakub Zara, en 1456, se virent confisquer leurs terres. Ils devinrent ainsi la plus pauvre communauté d’Ethiopie, soumise de surcroît à un antisémitisme féroce, notamment de la part de l’Eglise, et leur nombre passa de 500'000 à 30'000 vers 1950. Au moment de sa chute, comme en témoigne le cardinal arménien Hovannes, qui la visita à cette époque, Gondar était la seconde plus grande ville du globe. Elle comptait 60'000 citoyens et était "deux fois plus grande qu’Istanbul".

En dépit de mille aléas, Gondar, que j’ai visitée, demeure la ville la plus développée de la confédération éthiopienne, truffée littéralement de palais et de vestiges de l’époque juive. Elle dispose d’un aéroport international et héberge la plus importante faculté de médecine d’Ethiopie, avec son hôpital universitaire. La grande majorité des gens avec lesquels j’ai devisé se réclament des Agoués et prétendent avoir été convertis par la force au christianisme. Nombre d’entre eux, près de 40'000, on fait la demande d’émigrer vers Israël. Si ce robinet d’immigration s’ouvrait, estime-t-on à Addis, les postulants pour un visa pourraient devenir dix fois aussi nombreux. Une perspective qui effraie également Jérusalem, qui accepte ces conversos ou semi-conversos au rythme de 250 mensuellement, donnant préférence à ceux dont la famille proche n’a jamais quitté le judaïsme.

Les vestiges, le poids de l’histoire

Au XVIème , la capitale de cet Etat juif était la seconde plus grande ville de la planète

Israël a toujours entretenu des relations spéciales avec l’Ethiopie et continue de soutenir discrètement ses militaires et de leur fournir des armes et des conseils. La Grande-Bretagne aussi, de même que les Etats-Unis, confortent les initiatives d’Addis-Abeba. Cette semaine, ces deux membres permanents du Conseil de Sécurité ont rejeté des propositions arabes et en provenance de l’Union Africaine, visant à imposer un cessez-le-feu de l’ONU. Visant surtout à sauver les conquérant islamistes de l’anéantissement.

Sur le plan international et régional, la victoire des musulmans modérés et de leurs alliés éthiopiens constitue un événement de la plus grande importance. Il s’agit en effet d’un sérieux coup de frein donné à l’expansion hégémoniste islamiste et d’une brèche dans son dogme, qui voulait que "la marche en avant, portée par la volonté des peuples, soit irrésistible". A Mogadiscio, à ce qu’on me rapporte, les habitants danseraient au contraire de joie d’avoir été débarrassés de ces fanatiques.