Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 15 décembre 2004 - 04h17: |
Ma chère Sibylle, pourquoi êtes vous surprise par les commentaires sur Jacob et Essaü, sachant bien que les juifs en tant que peuple passent leur temps à débattre le passé au lieu d'avancer dans les sphères du présent. Vous savez bien que la bible a été écrite par des hommes.
La vraie bible se transmettait de père en fils et de bouche à oreille et celle-ci contenait les messages spirituels nécessaires à l'existence humaine. Hélas rares sont encore les juifs ou les chrétiens qui continuent à transmettre ces messages qui jusqu'à ce jour font vibrer nos sens et nos âmes encore endormis. Ne vous étonnez pas si ma vue diffère considérablement des interpretations courantes.
Par Email (Email) le mercredi 15 décembre 2004 - 01h49: |
MOUVEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME
Nous avions fait écho en octobre à cette information capitale pour le combat contre le terrorisme : pour la première fois la responsabilité des dignitaires religieux auteurs de FATWAS appelant à l'attentat-suicide et au meurtre était soulevée clairement et leur poursuite devant un tribunal international envisagée.
Nous revenons sur l'initiative de ces intellectuels arabes en publiant ci-dessous les informations diffusées par MEMRI THE MIDDLE EAST MEDIA RESEARCH INSTITUTE
C'est notre responsabilité que de savoir répondre à leur courage et à leur clairvoyance en prenant des initiatives convergentes.
C'est tout le sens du Manifeste "Ensemble Contre la Terreur", en ligne sur notre site
www.mpctasso.org, déjà soutenu par des personnalités comme André Glucksmann, Pascal Bruckner, Serge Klarsfeld, Morad El Hattab, Julien Dray, Ivan Rioufol,
François Zimeray, Michèle Tribalat, Mireille Hadas-Lebel, Jacques Tarnero,
Jacky Mamou, David Ruzié et Patrick Hadjadj , que nous vous appelons à signer, à faire signer, à diffuser massivement auprès de vos amis, collègues et associations.
NEMRI Dépêche spéciale n° 812 / Projet de Réforme
Pour voir ce document en format HTML, visitez :
http://memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=SD81204
Des progressistes arabes adressent une pétition à l’ONU réclamant la création d’un tribunal international pour poursuivre des terroristes
Le 24 octobre 2004, les sites progressistes arabes www.elaph.com et www.metransparent.com publiaient un manifeste rédigé par des progressistes arabes dans lequel ils ont adressé une pétition à l’ONU en vue d’établir un tribunal international qui poursuivrait les terroristes ainsi que les personnes et institutions, en premier lieu des dignitaires religieux, qui encouragent le terrorisme. (1)
Le Dr Shaker Al-Nabulsi, un écrivain et chercheur jordanien fut, début septembre 2004, l’initiateur de cette idée d’adresser une pétition à l’ONU contenant cette requête, en réaction à la fatwa émise par le Sheikh Youssef Al-Qaradhawi – une des hautes figures du mouvement des Frères Musulmans et l’une des plus importantes autorités religieuses des milieux islamistes – qui appela à l’enlèvement et au meurtre des citoyens américains en Irak. (2) Cette idée a été développée et couchée par écrit par Al-Nabulsi, Al-'Afif Al-Akhdhar un intellectuel tunisien et le Dr Jawad Hashem, ancien ministre irakien de la planification.
Vingt quatre heures après la publication du manifeste, celui-ci était signé par près de 2000 personnes dans le monde entier comprenant des intellectuels, des auteurs, des poètes et des journalistes. Les auteurs du manifeste espéraient recueillir 10 000 signatures au bout d’une semaine et présenter cette pétition à l’ONU une fois ce nombre atteint. (3) Voici des extraits de la traduction originale du manifeste en Anglais telle qu’elle a été publiée par les auteurs :
Les Fatwas sont une cause majeure de terrorisme
« Leurs Excellences, le Président et les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU – Son Excellence, le Secrétaire-Général de L’ONU :
Le 8 octobre 2004, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité la Résolution 1566 (2004) condamnant tous les actes terroristes « comme étant l’une des plus graves menaces contre la paix et la sécurité internationales ». En réaffirmant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001 ainsi que ses autres résolutions concernant les menaces que le terrorisme fait peser sur la paix et la sécurité internationales et en rappelant sa résolution 1540 (2004) du 28 avril 2004, la Résolution 1566 décide :
[...] de créer un groupe de travail composé de tous les membres du Conseil, chargé d’examiner et de lui recommander des mesures concrètes à prendre contre les particuliers, groupes et entités participant ou associés à des activités terroristes [...], y compris telles autres procédures qu’il jugerait propres à permettre de les traduire en justice en les poursuivant ou en les extradant, de geler leurs avoirs financiers, d’empêcher leurs déplacements à travers le territoire des États Membres, d’empêcher que leur soient fournis tous types d’armes et de matériel connexe, ainsi que des modalités d’application de ces mesures.
Tandis que vous délibérez en vue de recommander des mesures concrètes à prendre contre les particuliers, groupes et entités participant ou associés à des activités terroristes conformément à la Résolution 1566, nous, les signataires de cette lettre, un groupe de progressistes arabes et musulmans, souhaiterions attirer votre attention sur une source hautement dangereuse de terrorisme. Cette source est constituée des prétendus proclamations religieuses, les fatwas, émises par des psychotiques, membres de [groupes] musulmans dogmatiques encourageant la perpétration d’actes terroristes au nom de et sous la bannière de l’Islam.
Il n’est pas suffisant pour le Conseil de Sécurité d’adopter des résolutions « condamnant » le terrorisme. Il sera plus efficace d’établir un Tribunal International affilié à l’ONU pour la poursuite de particuliers, de groupes ou d’entités participant, directement ou indirectement, à des activités terroristes comprenant, mais ne se limitant pas, aux fatwas émises par des dignitaires religieux au nom de l’Islam appelant les musulmans à commettre des actes terroristes.
Par ces fatwas tous les terroristes sont morts, ou mourront, intimement convaincus qu’ils entreront immédiatement au paradis. Naturellement, nous n’excluons pas les autres causes amenant à commettre des actes terroristes comme la bombe à retardement de l’explosion démographique qui entraîne l’illettrisme, la pauvreté, le chômage, le retard des systèmes éducatifs, un enseignement religieux réactionnaire et, surtout, vivre sous des systèmes de gouvernement dictatoriaux dans la quasi-totalité des pays arabes. Mais en dépit des causes ci-dessus, certaines fatwas religieuses restent la cause majeure des actes terroristes – des fatwas qui affublent de tels actes terroristes d’une légitimité analogue à celle des principes sacrés de la foi musulmane. »
Des exemples de fatwas
« Nous pouvons vous fournir une liste exhaustive de fatwas encourageant le terrorisme mais les quelques exemples suivants peuvent suffire :
* Lorsque le juge présidant la Cour Egyptienne demanda au Sheikh Mohamed Al-Ghazali (un dirigeant du mouvement égyptien des Frères Musulmans) de donner son opinion à propos du meurtre de Faraj Foda (un intellectuel laïc égyptien) en 1992, son opinion fut : « Le meurtre de Faraj Foda était en fait la mise à exécution d’un châtiment à l’encontre d’un apostat que l’imam (l’Etat) a failli à mettre en œuvre (entreprendre). » Lorsque l’accusé entendit l’opinion d’Al-Ghazali il s’écria : « A présent, je mourrais la conscience tranquille (pour avoir assassiné Mr Foda). »
* Le 13 février 2002, le journal Al-Hayat dont le siège est basé à Londres publia une fatwa émise par le Cheikh saoudien Ali Bin Khodair Al-Khodhari approuvant et accordant son absolution aux actes terroristes du 11 septembre à New York et à Washington. Dans sa fatwa, le Cheikh déclara : « Il est surprenant d’être en deuil pour les victimes [américaines] comme si elles étaient innocentes. Ces victimes peuvent être classées parmi les infidèles américains qui ne méritent pas que nous soyons en deuil pour elles car tout américain, au vu de son lien avec le gouvernement américain, est un combattant ou un soutien financier ou idéologique. Il est légitime de tous les tuer en tant que combattants ou non combattants, qu’il s’agisse de vieillards, de aveugles ou de non-musulmans […]. »
* Le 13 février 2002, le journal Al-Hayat dont le siège est basé à Londres publia également une autre fatwa émise par le Cheikh saoudien Safar Bin Abdulrahman Al-Hawali dans laquelle il décrit les attentats du 11 septembre comme une contrepartie donnée en retour à l’attaque aux missiles des camps d’entraînement d’Al-Qaida par Bill Clinton à la suite de l’attaque terroriste contre l’ambassade américaine de Nairobi au Kénya. Il poursuivit en trouvant des justifications aux attentats contre le World Trade Centre et le Pentagone, décrivant ceux-ci comme des centres de blanchiment d’argent, des refuges de Satan, des cellules d’espionnage et un repaire mafieux.
* La fatwa émise par le Sheikh Yousef Al-Qaradhawi permettant le meurtre de « fœtus » juifs car (selon lui) lorsque les juifs naîtront et grandiront, ils rejoindront les rangs de l’armée israélienne. Par ailleurs, le 3 septembre 2004, (au Synidicat des Jounalistes Egyptiens), Al-Qaradhawi a émis une fatwa pour tuer tous les civils américains travaillant en Irak.
Et le 3 juillet 2004, il a émis une autre fatwa (publié dans Al-Ahram Al-Arabi) autorisant le meurtre d’intellectuels en ce qu’ils sont des apostats, prétendant que l’Islam justifie le meurtre de tels apostats. La fatwa émise par le Tunisien Rashid Al-Ghannoushi dans laquelle il autorise le meurtre de tous les civils en Israël car (selon sa fatwa) « il n’y a pas de civils en Israël. La population – hommes, femmes et enfants – sont des soldats de réserve de l’armée israélienne, pouvant en conséquence être tués. »
« Les fatwas émises par des musulmans extrémistes encouragent la perpétration d’actes terroristes »
« Etant donné qu’il est difficile, voire impossible, de poursuivre ces extrémistes dans leurs pays arabes ou islamiques d’origine, ils continuent d’émettre et de publier leurs fatwas encourageant les actes terroristes pour engendrer un contexte de terreur, et, en raison de l’importance de combattre le terrorisme comme une affaire urgente, nous les signataires de cette lettre, soumettons avec respect à leurs excellences et au groupe de travail créé conformément à l’article 9 de la Résolution 1566 de créer un tribunal International afin de poursuivre tous les terroristes, qu’ils soient des particuliers, des groupes ou des entités, y compris des particuliers qui encouragent le terrorisme par le prononcé de fatwas au nom de la religion. »
Notes:
(1) http://www.elaph.com/elaphweb/Politics/2004/10/17789.htm, 24 octobre 2004.
http://www.metransparent.com/texts/arab_liberals_appeal_to_un_for_int_court_against_terror_fatwas.htm, 24 octobre 2004.
(2) Voir MEMRI Dépêche Spéciale No 794, 6 octobre 2004, « Les réactions à la fatwa du Cheikh Al-Qaradhawi appelant à l’enlèvement et au meurtre de civils américains en Irak. »
(3) http://www.elaph.com/elaphweb/ElaphWriter/2004/10/18190.htm, 24 octobre 2004.
Par Sibylle (Sibylle) le mercredi 15 décembre 2004 - 01h15: |
Je ne vous cacherai pas ma surprise en lisant les commentaires sur Jacob et Esaü, sans vouloir offenser qui que ce soit, ce qui n’est pas de mes habitudes par ailleurs mais je trouve que l’on donne une explication assez restrictive et cloisonnée du texte sacré, et je n’accepte pas l’explication donnée de malédiction, ou de faute de la mère.
Je vois tout simplement les faits d’un autre angle de ce qui a été dit jusqu'à présent, pour cela je commence par le commencement la naissance de Jacob.
Genèse 25-22 :
Les deux enfants se battaient déjà dans le ventre de leur mère bien avant leur naissance, comme il est dit « les enfants se heurtaient dans son sein ».
Je pourrai presque dire les dés sont jetés mais rien n’est fait encore, qui sera le premier à arriver dans le monde des hommes, le plus fort physiquement il en va de soit, donc Esaü.
Par conséquent nous avons un trait de caractère bien confirmé du premier né, la force, et il n’y a aucun doute, par la suite nous apprendrons qu’il était un excellent chasseur.
Jacob, celui qui lutte et qui s’accroche, en sortant du sein de sa mère il tenait déjà son frère par le talon ainsi lui sera attribué son nom celui qui talonne, Jacob est tenace, certes moins fort que son frère physiquement mais courageux, et on apprendra par la suite qu’il sait être patient pour arriver à ses fins.
Remise en cause du droit d’aînesse, ho mon Dieu non, il n’y a aucune malédiction dans les conséquences des actes de Rebecca, elle est intelligente, elle a compris la nécessité de réagir devant l’urgence.
Lorsqu’on vous dit droit d’aînesse que comprend pour vous ce mot ?
Droit d’autorité, de décisions et de pouvoir sur les membres de la famille, de la tribut et au delà du clan si cela s’avère nécessaire
Nous parlons des petits enfants d’Abraham, celui a qui l’éternel fera don de l’alliance, le père de la nation, Issac sera son héritier, et Jacob par la suite recevra l’héritage paternel par la bénédiction de son père.
Pourquoi l’éternel n’aurait t’il pas choisi au préalable Jacob, mais en donnant à ce dernier non pas les moyens parce que se serait tout simplement remettre en cause les lois naturels, non il lui a permis d’user du libre arbitre, en décidant de le laisser se battre contre le près établi à sa naissance.
Alors pour mieux comprendre étudions le caractère des deux frères, Esaü, certes il est fort mais est-ce suffisant, la force ne règle pas tous les problèmes et souvent elle peut en engendrer, croyez vous un seul instant que le destin de cette nation pouvait être mis entre les mains d’un homme qui cède au moindre des désirs de son frère, un homme qui à aucun moment n’a été capable de faire preuve de réflexion, qui n’a pas été capable de reconnaître le pouvoir qu il détenait en étant l’aîné des enfants d’Issac, il a tout simplement vendu ce pourquoi des hommes auraient pu mourir , son droit d’héritage, il a eu beaucoup de chance que ce soit à son frère, il aurait pu tomber sur pire, un ennemi d’Israël.
Un homme sans ambitions, un homme avec une ambition matériel très limité, un homme sûrement pour moi un des éléments dès plus caractéristique de sa personnalité sans spiritualité, il réclame le plat de lentilles parce qu il a faim et il ajoute même à son frère « voici je m’en vais mourir » dans le cas ou celui-ci lui refuserai le plat.
Certaines personnes ne se rendent pas comptes sur le moment présent de ce que la vie peut leur donner de merveille très tôt, ils passent à coté de tant de choses, par inadvertance, par égoïsme, par cupidité, et après ils se plaignent , non je leur répondrai il est trop tard, il faut savoir privilégier le moindre instant, la moindre minute, et lorsque nous avons de la chance d’avoir toute une vie pour le faire et que nous sommes passés à coté, il est trop tard, la conscience vous répondra tu es responsable, vous êtes responsable.
Parce que l’éternel par le fait même de sa naissance,il a permis a Esaü d’accéder à un privilège je dirais divin, mais il a choisi une autre voie, il aurait pu réussir, mais il était déjà trop tard, il a préféré le monde matériel au spirituel, il a cédé sa place , et par la suite il l’a regretté mais c’était déjà trop tard , Jacob avait compris, il était plus fin, plus intelligent, plus proche de Dieu, lorsqu ‘on connaît l’histoire de Jacob , on sait qu’il a du se battre longtemps, il s’est battu même dans ses rêves, pour ceux qui connaissent l’histoire de l’échelle, il n’a pas osé monter jusqu’en haut, mais il ne l’a pas fui non plus, parce que Esaü a pris la fuite en réalité devant les responsabilités qui devaient l’attendre, Jacob lui a fini par grimper jusqu’en haut de l’échelle , il a accepté de faire face , d’affronter les choses essentielles, il se battra aussi avec l’ange toute la nuit il est tenace, courageux, et l’ange lui dira « tu ne t’appelleras plus Jacob mais Israël , parce que tu as lutté et tu as prévalu »
Donc il n’y a pas de règle près établi, il n’y a pas de fatalité, il y a celui qui avance avec courage, qui lutte, qui étudie, qui devra et faire des choix même les plus durs, et se sera celui là que Dieu préférera, aimera, et choisira, comme il l’a fait avec Abraham, Issac et Jacob.
Par Braham (Braham) le mardi 14 décembre 2004 - 23h04: |
Par Braham (Braham) le mardi 14 décembre 2004 - 22h32: |
Par Claudia (Claudia) le mardi 14 décembre 2004 - 22h12: |
L’Europe doute encore de la nécessité d’un état juif
Selon le conseiller à la Sécurité nationale, le général de réserve Guiora Eiland, l’Iran, animé d’une haine religieuse à l’encontre d’Israël, et qui pour cette raison ne le reconnaît pas, a réussi à "exporter" sa révolution aux frontières mêmes de l’état juif. Le Hizbollah, mouvement terroriste qui s’identifie à l’idéologie du régime de Téhéran, n’est pas considéré en Israël à sa juste mesure, aux dire du général Eiland.
Il s’agit à l’en croire d’une menace, non seulement le long de la frontière nord avec le Liban, mais plus encore. Le Hizbollah est très impliqué dans le terrorisme émanant des palestiniens, et peut-être même plus que les organisations palestiniennes elles mêmes, vu le nombre de roquettes et de missiles que le mouvement parvient à fournir. C’est évidemment l’Iran qui soutient les organisations terroristes par son financement. Selon Eiland, le soutien iranien est très effectif, et constitue un danger non moins grand que son ambition de devenir une puissance nucléaire.
S’exprimant à propos de l’Europe, le conseiller à la Sécurité nationale, le général de réserve Guiora Eiland, a indiqué que le conflit israélo-arabe y était considéré comme une menace sécuritaire. D’où l’empressement européen à parvenir à un règlement de ce conflit au plus vite. A tel point, selon Eiland, que "du point de vue des européens, même si Israël doit en payer le prix et renoncer à des intérêts vitaux, c’est un prix qui vaut le coup et pour lequel il est juste d’assurer des pressions." Contrairement à la position américaine, selon laquelle il est important qu’Israël soit fort pour se défendre lui même, le général de réserve Eiland affirme que selon le point de vue européen, "la sécurité d’Israël doit être assurée, mais pas forcément par la seule force militaire d’Israël."
Eiland poursuit et ajoute qu’en Europe se renforce la question de la légitimité d’Israël. "Doit-on défendre l’idée d’un état juif à tout prix ? Et même, l’existence de deux états pour deux peuples est-il quelque chose allant de soi ?", voilà les questions que l’on se pose dans les milieux dirigeants en Europe, selon la présentation faite par le Conseiller à la Sécurité nationale. Eiland souligne enfin que l’état d’Israël y est vu comme émanant d’une identité religieuse et que ce fait même entraîne la remise en question de sa légitimité. On ose même soulever en Europe la possibilité de "vivre ensemble selon d’autres modalités." AY
A7.fr
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 14 décembre 2004 - 21h58: |
La TUNISIE à l’honneur
Le Maltais de Bab el-Khadra
Roman de Claude RIZZO
Vient d’obtenir le prix Maghreb-Afrique Méditerranéenne
PARU AUX EDITIONS MICHEL LAFON
Par Blati (Blati) le mardi 14 décembre 2004 - 21h21: |
Dernière bougie de H'anouka.
Marra âm akhor kif ma y h'ab qalbkom !
Par Maurice (Maurice) le mardi 14 décembre 2004 - 19h16: |
Lu sur Primo Europe
Les Arabes sans les Juifs
Aux racines d’une tragédie
Israël gardien de l’identité arabe mutilée. Israël dépositaire de la mauvaise conscience des peuples arabes. Israël témoignage vivant de la véritable Histoire des pays arabes constamment niée, falsifiée, ignorée.
En voyant le documentaire Les réfugiés du silence de Pierre Rehov sur l’expulsion et la fuite de près d’un million de Juifs sépharades, j’ai mieux compris la tragédie d’une ommunauté qui fut partie intégrante et fondamentale de la société arabe et j’ai par dessus tout découvert l’essence même de la tastrophequi ’estabattue [sur elle] et à partir de laquelle le mythe de la nation arabe ne s’est, jusqu’à présent, jamais remis en question.
J’ai perçu de manière lumineuse comment la tragédie des Juifs et la catastrophe des arabes sont les deux faces d’une même pièce. en chassant les Juifs des rivages méridionaux et orientaux de la Méditerranée où ils avaient leurs racines bien des siècles avant leur arabisation et leur islamisation, les Arabes ont en fait inauguré un processus létal de mutilation de leur propre identité et de poliation de leur propre histoire. En perdant leurs Juifs, les Arabes ont perdu leurs propres racines et ont fini par se perdre eux-mêmes.
Comme il est souvent advenu au cours de l’Histoire, les Juifs ont été les premières victimes de l’intolérance. Mais, à leur tour, tous les autres ont ponctuellement été touchés, comme dans le cas spécifique des chrétiens et d’autres minorités religieuses, puis les musulmans hétérodoxes et laïcs, pour arriver enfin aux musulmans qui ne correspondaient pas exactement au schéma idéologique des extrémistes nationalistes ou islamistes.
Il n'existe pas un seul cas dans cette époque sombre de notre histoire contemporaine, où les pays arabes acceptent de dénoncer l'exode massif des chrétiens, des minorités ethnico-religieuses, des musulmans éclairés et des musulmans communs, pendant que les musulmans tout court* sont devenus les principales victimes du terrorisme de la matrice islamique.
Au fond du «mal» arabe se trouve la crise d’identité, que ni le panarabisme de Nasser et du Baas, ni le panislamisme des wahhabites saoudiens, des Frères musulmans, de Khomeiny et de BinLaden n’ont su résoudre. Une crise d’identité contagieuse qui s’est également diffusée parmi les communautés arabes et musulmanes occidentales.
Je me souviens des termes dans lesquels le texte arabe de l’éducation civique, enseigné dans les écoles publiques et privées en Egypte, définissait l’identité arabe vers le milieu des années soixante: «Les Arabes sont une Nation liée par l’unité de la race, du sang, de l’histoire, de la géographie, de la religion et du destin».
Il s’agissait d’une falsification de la réalité historique -faite de pluralité ethnico-confessionnelle- et d’une imposture idéologique dans le but d'anihiler toute différence, en élaborant la théorie d’une race unique, imbriquée dans une Nation arabe fantomatique, soumise à un leadership indiscutable.
Une approche inspirée de la doctrine de la pureté et de la suprématie raciales des nazis et des fascistes, avec lesquelles les leaders de l’idéologie panarabe et panislamique sympathisaient. Dès lors, dans ce contexte manichéen, Israël est précipité comme un corps étranger à rejeter, un cancer, produit de l’impérialisme américain, fait pour diviser et soumettre le monde arabe.
La réalité historique veut que les peuples méridionaux, bien qu’ayant été arabisés et islamisés à partir du septième siècle, ont continué à maintenir une identité spécifique qui reflète leurs racines autochtones et ethniques millénaires, autant que linguistiques, culturelles, religieuses et nationales. Les Berbères par exemple, qui constituent la moitié de la population du Maroc, et le tiers de celle de l’Algérie, ont peu, sinon rien, en commun avec les tribus bédouines arabes qui composent le noyau de la société en Arabie saoudite et en Jordanie. Quand l’Egypte fut écartée de la Ligue arabe en 1979 pour avoir signé le traité de paix avec Israël, le Président Sadate a redonné à ’identité égyptienne sa dimension pharaonique,s’opposant avec fierté au théorème de l’arabicité.
Il s’agit d’une manifestation isolée mais significative de la volonté de récupérer sa propre identité autochtone, à l’enseigne de l’honnêteté>> historique et de l’affranchissement politique, en isant «assez »au mensonge et à la démagogie régnantes.
Avant la projection des Réfugiés du silence, dans la salle des congrès de la Province de Milan, sur l’initiative du Keren Hayesod, un monsieur d'environ soixante dix ans s’est approché de moi et m’a dit –dans un parfait dialecte égyptien-: «Je suis un Juif d’Alexandrie. Je suis allé récemment en Tunisie et en Algérie. Je dois dire que les gens n’y sont pas comme nous. Ils n’ont pas cette ironie qui distingue les Egyptiens des autres». Je lui répondis en souriant que les Egyptiens aiment se définir comme «le peuple des plaisanteries», pour leur capacité à rire de tout, y compris d’eux-mêmes. Et c'est bien ce «nous», comprenez «nous Egyptiens» qui m'a frappé: même si nous sommes tous deux citoyens italiens, lui Juif et moi Musulman.
Et cela a rappelé à mon souvenir le fait qu’au lendemain de la défaite des armées arabes en 1967, je découvris tout à fait par hasard que la jeune fille dont j’étais amoureux –nous avions tous deux quinze ans- était Juive. Pour moi, elle était une jeune fille arabe comme les autres.
Mais pour la police qui m’a soumis à un interrogatoire serré, elle était une «espionne israélienne» et moi, j'étais soupçonné de complicité.
Les réfugiés du silence sont en réalité un témoignage de l’antisémitisme et>> des pogroms envers les Juifs au Moyen Orient qui précédèrent la naissance d’Israël, ainsi que l’avènement de l’idéologie panarabe et panislamique. [Ils nous apprennent] Que la haine et la violence à l’encontre des Juifs peuvent avoir une origine idéologique dans l’interprétation fanatique et sortie de son contexte du Coran et de la vie du prophète Mahomet.
Ce serait bien entendu une erreur de généraliser. De ne pas tenir compte du fait que pendant de longues périodes, la convivialité fut possible entre les Juifs, Chrétiens et Musulmans au Moyen Orient, même au moment où en Europe, l’Inquisition catholique réprimait les Juifs, puis l’Holocauste nazi tentait de les exterminer. De la même manière, on ne peut ignorer la responsabilité d’Israël, indissociable de celle des leaders arabes, dans l'émergence du drame de millions de réfugiés palestiniens et de la question en suspens d’une patrie pour les Palestiniens.
Reste le fait que de ces millions de Juifs, qui firent partie intégrante de la population arabe jusqu’en 1945, il n’en reste que cinq mille... Les Juifs arabes chassés ou qui ont dû fuir précipitamment sont devenus partie intégrante de la population israélienne. Ils continuent à représenter le symbole d’une injustice humaine et d’une histoire tragique.
Mais par-dessus tout, ils donnent la mesure de la catastrophe identitaire et civile des Arabes.
C’est pourquoi, en reconnaissant les torts commis envers les Juifs arabes -comme l’imprévisible leader Libyen Kadhafi l’a fait récemment- en redécouvrant de manière objective leur propre passé et leurs propres racines millénaires, en retrouvant leur propre identité qui fut historiquement plurielle et tolérante, en se réconciliant totalement et sincèrement avec eux-mêmes, les Arabes pourront s’affranchir de l’obscurantisme idéologique qui les a rabaissés au niveau de développement humain le plus bas et a transformé la région dans laquelle ils vivent en l’endroit le plus problématique et le plus conflictuel du monde.
article original Par Magdi Allam © Corriere della Sera
traduction française Albert Capino © PRIMO-Europe
* en Français dans le texte
"Les Réfugiés du Silence" disponible en DVD ou cassette VHS dans la collection "Contre-Champs" sur commande chez votre marchand de journaux habituel; voir aussi sur le sujet: "Y voir plus clair"
Par A_Soued (A_Soued) le mardi 14 décembre 2004 - 18h49: |
DU FUSIL AUX URNES
Par Amir Taheri, écrivain iranien et journaliste, rédacteur en chef de Politique Internationale à Paris.
Article paru dans le Jerusalem Post
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued
Les Arabes commencent à l'appeler "le spectacle de la démocratie", sans savoir comment réagir. Certains espèrent qu'il disparaîtra de lui-même, tandis que d'autres réservent leur jugement jusqu'à plus ample information. Pourtant ils sont nombreux, ceux qui couvrent cette nouvelle politique américaine sous une avalanche de quolibets cyniques.
Nous parlons évidemment du plan Bush de démocratisation du Moyen Orient. Bush a lancé l'idée lors d'un discours à Washington en juin 2002. Un an plus tard, il a donné un contenu à Londres et en juin dernier, lors du sommet du G8 à Sea Island- Georgia, il a présenté un plan plus structuré. Au mois de décembre ce plan sera examiné lors d'une rencontre du G8 à Rabat, rassemblant les ministres des finances et des affaires étrangères, avec leurs partenaires arabes. Selon l'agenda, le but de cette conférence est d'"examiner les moyens de consolider les engagements au Moyen Orient et en Afrique du Nord, en vue d'un développement commun fructueux et d'un renforcement harmonieux du processus de réforme politique, économique et sociale". Ceci est bien entendu libellé en langage diplomatique.
Ce que le président Bush a en tête est plus concret. Partant du fait que cette région est la seule pratiquement en dehors du mouvement général de développement et de démocratie qu'on constate depuis la fin de la guerre froide et que c'est dans cette région que le terrorisme international bénéficie non seulement d'une base populaire, mais aussi de la sympathie et du soutien des élites dirigeantes, le président Bush fait le lien entre ces deux phénomènes et il considère que la démocratisation progressive de la région fait partie de la guerre contre la terreur.
Lors des élections présidentielles américaines, le candidat démocrate J Kerry s'est moqué de l'idée que la guerre contre la terreur puisse se terminer par une victoire définitive. Selon lui le maximum qu'on puisse obtenir est la réduction de la terreur dans les limites d'une nuisance acceptable, comme la prostitution, la drogue ou la mafia. Cependant le président Bush offre une alternative permettant de mesurer le succès ou l'échec de la lutte conter la terreur, celle du niveau d'extension de la démocratie.
Si à la fin de son 2ème mandat, il y a plus de démocraties dans la région, il pourra revendiquer une certaine victoire. Sinon il devra admettre son échec.
Le président Bush a choisi ainsi une stratégie à haut risque, parce que la démocratie a des ennemis bien ancrés au Moyen Orient: les élites qui gouvernent craignent de perdre leur pouvoir acquis d'un façon illégitime, ainsi que leurs privilèges; en suite il y a une série d'opposants dont l'anti-américanisme est le leitmotiv politique (1). Nous avons vu avec quelle férocité les islamistes ont essayé d'empêcher les élections présidentielles et parlementaires en Algérie, dans les années 90. Les seules élections qu'ils acceptaient avaient comme principe de base "un homme, un vote, une seule fois" et leur sinistre slogan était "min al sandouk ilal sandouk", de l'urne au cercueil. Ils ont assassiné des milliers d'électeurs, de candidats et d'élus, en les égorgeant dans la plupart des cas.
En 1996, lors d'une élection dans la Mitidja au sud d'Alger, une urne a été bourrée des parties du corps dépecé du candidat…
On peut voir la frayeur qui s'empare des islamistes quand on parle d'élections libres, partout dans le monde arabo-islamique, notamment en Irak et en territoire autonome palestinien. Et l'on voit sur les murs des villes du triangle sunnite en Irak les mêmes slogans qu'on a vus en Algérie. Voici un communiqué de la coalition islamique d'Irak "le devoir sacré des vrais croyants est d'empêcher toute élection en utilisant tous les moyens nécessaires".
Les despotes et les islamistes craignent des élections libres comme Dracula craint la lumière. C'est la raison pour laquelle, il n'y a aucune une possibilité de progrès dans cette région des ténèbres jusqu'à ce qu'on puisse reconnaître qu'un moyen légitime de faire participer le peuple au processus de décision, à tous les niveaux, est celui des élections libres non truquées.
Aujourd'hui, même les éléments réactionnaires de la société, qui considéraient jusqu'ici que les élections étaient une invention judéo-chrétienne pour diviser les musulmans, sont prêts à les accepter, du moins du bout des lèvres. Malgré qu'elles ne soient pas tout à fait libres et transparentes, des élections ont lieu dans des pays comme Oman, les émirats, Qatar, Bahrein, Koweit, Tunisie, Jordanie, Algérie, Maroc. Le mois dernier l'Afghanistan a tenu ses premières élections libres, quoique non parfaites. Elles ont eu néanmoins un retentissement important et les gens se demandent "si les Afghans ont pu les faire, pourquoi pas nous ?"
En janvier 2005, ce sera le tour des Palestiniens et des Irakiens. Les résultats de ces élections détermineront le programme de démocratisation de la région. Un succès notamment en Irak, centre du monde arabe, enverra un signal fort aux régimes despotiques de Syrie et d'Iran. Un succès dans les territoires autonomes sera un symbole important pour tout le Moyen Orient, car la cause palestinienne a été adoptée comme emblème de leur propre lutte par les arabo-musulmans qui ont considéré l'attentat-suicide et la décapitation comme les seuls moyens de la faire progresser. Transformer la Palestine d'une cause abstraite en une société vivante qui peut poursuivre ses objectifs par des moyens politiques serait une avancée dans la défaite des forces antidémocratiques de toute la région.
D'ici à 4 ans si les ténèbres peuvent s'éclaircir un peu, le président Bush pourra se retirer confiant qu'il a a gagné au moins la première manche de la guerre contre la terreur.
(1) dans un autre article daté du 2 décembre 2004, Amir Taheri décrit son parcours du monde musulman lors du mois de Ramadan. Il a constaté que les gens du peuple étaient moins beaucoup moins antisémites que les élites et que le sujet Israël ne les préoccupaient pas outre mesure. Par contre le seul sujet dont les élites peuvent débattre librement est celui du conflit israélo-palestinien (bouc émissaire oblige) et elles s'en donnent à cœur joie. Il précise notamment qu'Arafat était largement détesté par ces élites arabes, jusqu'au jour où le président français lui a rendu un hommage appuyé; alors ces élites ne pouvaient pas faire moins que lui…
Par Emma (Emma) le mardi 14 décembre 2004 - 18h43: |
Pourquoi Nicolas Sarkozy est-il populaire au sein de la communauté juive
Par Libération
« Depuis le début de sa carrière, l'ancien maire de Neuilly « travaille » avec un soin tout particulier ses relations avec la communauté juive. Il a célébré des dizaines de mariages civils de couples juifs et n'a jamais raté une fête de la synagogue de Neuilly, sa ville, qui abrite une importante communauté, explique « Libération » de ce mardi.
"Son face-à-face télévisé avec l'intellectuel musulman Tariq Ramadan a conforté son statut de « star chez les juifs », comme dit Patrick Gaubert, président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et député européen UMP. Qui ajoute : « Il connaît toutes les fêtes et les rites de la religion sur le bout des doigts. Il s'adresse de façon exceptionnelle, pour un non-juif, à une communauté qui aime qu'on l'aime. Il a donné le sentiment aux gens qu'il était le seul à faire quelque chose pour eux, le seul qui puisse nous sauver de l'antisémitisme ambiant. »
Son passage à l'Intérieur va encore lui permettre de renforcer ses liens avec les juifs pour mieux les convertir au sarkozysme. Dès son installation, il explique, les yeux dans les yeux, à Chirac qu'« il ne faut pas être trop intelligent avec les actes antisémites en cherchant des explications, mais qu'il faut être sévère ». Les principaux lobbies juifs américains le portent au pinacle, tel David Harris, le directeur de l'AJC, qui le présente comme « un homme de charisme, de vision, de courage, de dynamisme ». Les dirigeants israéliens voient en lui un futur chef d'Etat et, surtout, un homme susceptible de mettre fin au dogme gaulliste de « la politique arabe de la France ». « Il n'a pas la politique étrangère de la France à son passif, comme d'autres dirigeants qui portent comme une croix les mauvaises relations avec Israël », souligne Roger Cukierman, président du Crif. »
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 14 décembre 2004 - 17h57: |
Les premices d'un miracle, pour la 7e bougie de Hanouka.
Le Conseil d'Etat interdit à Eutelsat de continuer à diffuser Al-Manar en France
LE MONDE | 14.12.04 | 15h12
L'opérateur de satellite dispose d'un délai de quarante-huit heures pour ôter de ses canaux les émissions de la chaîne du Hezbollah libanais qu'il reprend d'Arabsat.
Statuant en référé, lundi 13 décembre, le Conseil d'Etat a sommé l'opérateur de satellite Eutelsat de cesser sous quarante-huit heures la diffusion en France d'Al-Manar, la chaîne du parti chiite intégriste Hezbollah diffusée par Arabsat. Une astreinte de 5 000 euros par jour en cas de retard pèse aussi sur l'opérateur satellitaire.
Cette ordonnance fait suite à la demande du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui reproche à Al-Manar d'avoir diffusé des propos antisémites sur son antenne (Le Monde du 13 décembre).
Dans son ordonnance, le Conseil d'Etat souligne qu'est "avérée l'incapacité de la société Lebanese Communication Group à mettre en conformité sa ligne éditoriale avec nos exigences légales comme avec ses engagements conventionnels" et que "la réitération des atteintes" à la loi "rend désormais urgent qu'il soit mis fin à la diffusion de cette chaîne".
Sitôt l'ordonnance connue, le PDG d'Eutelsat, Giuliano Berretta, a indiqué qu'il mettait "tout en oeuvre" pour appliquer la décision. Toutefois, pour des raisons techniques, l'opération devrait prendre entre 12 heures et 24 heures. De son côté, le CSA a "pris acte" de la décision du Conseil d'Etat. A la suite de la procédure engagée, le conseil de l'audiovisuel recevra les représentants d'Al-Manar vendredi 17 décembre.
En France, la décision du Conseil d'Etat a suscité de nombreuses réactions. Le ministre de la culture et de la communication Renaud Donnedieu de Vabres s'est déclaré "très fier que la France déclare comme interdits de séjour des propos racistes". Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et le Consistoire central ont aussi exprimé leur satisfaction. "Le Conseil d'Etat a pris en compte les nombreuses mises en garde du CRIF sur le caractère antisémite d'Al-Manar télévision, qui fait l'apologie du terrorisme, qui dénie les droits de l'homme et qui peut entraîner des troubles de l'ordre public", écrit le CRIF, dans un communiqué.
De son côté, la direction d'Al-Manar a dénoncé, lundi soir, la décision du Conseil d'Etat en la qualifiant "d'atteinte à la liberté d'expression" et de "dangereux précédent". "Le maintien de l'interdiction constitue un déni des principes depuis toujours prônés par la France et un dangereux précédent dans l'attitude de la France à l'égard des médias arabes", écrivent les responsables de la chaîne dans un communiqué. Ils soulignent que l'ordonnance du Conseil d'Etat stipule qu'une révision de la décision était possible "à la demande de l'opérateur de satellite Eutelsat ou du CSA". "Le CSA est devant ses responsabilités juridiques et il doit respecter l'accord conclu tout récemment avec Al-Manar", ajoutent-ils.
Reste à savoir si la décision sera applicable. Inaccessible sur le câble et les bouquets satellites (CanalSatellite et TPS), Al-Manar pourra toujours être captée via un autre opérateur satellite qui émet sur une partie de l'Europe. Il suffira alors au téléspectateur d'orienter correctement sa parabole et d'adapter son décodeur. Ou alors de se connecter sur le site web de la chaîne où sont diffusés des extraits de la plupart des programmes.
Daniel Psenny
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 15.12.04
Par Braham (Braham) le mardi 14 décembre 2004 - 13h52: |
Emile ya khouya
Je me rappelle tres bien de ce char allemand. Les parents nous disaient "qu'il a ete stoppe, par le saint "El-Maa'rabi", quand il a voulu ecraser les grosses pierres qui couvraient la tombe.
Mais durant mes recentes visites en Tunisie le Lieu etait ferme et je ne sais pas ce qui est arrive a ce tank.
Merci pour les belles paroles que tu adresses a tous tes amis, meme a ceux qui te fachent des fois.
Continue de nous faire lire de tes recits, de tes souvenirs qui sont aussi les notres.
A'd Mea vee'ssrim.
Par Francois (Francois) le mardi 14 décembre 2004 - 08h01: |
Menaces voilées
Le Premier Ministre Turc Erdogan menace l'Europe d'une vague de terrorisme islamique si son pays n'est pas admis dans l'Union Européenne:
RECEP TAYYIP ERDOGAN, the Turkish Prime Minister, has told European Union leaders that they will pay a heavy price in continued and escalating violence from Islamic extremists if the EU rejects Turkey as a member and confirms itself as a Christian club.
“Accepting a country that has brought together Islam and democracy will bring about harmony between civilisations. If, on the other hand, it is not welcomed, the world will have to put up with the present situation,” he said, referring to terrorism by such groups as al-Qaeda — whose local affiliates hit Turkey last year, bombing the British consulate and three other targets in Istanbul.
“That is the very clear and present danger and it is all around us today. There is nothing we can do if the EU feels that it can live with being simply a Christian club . . . but if these countries burn their bridges with the rest of the world, history will not forgive them.”
Source: 3-1401625%2C00.html,http://www.timesonline.co.uk/article/0,,3-1401625,00.html