Par Victoria (Victoria) le vendredi 12 janvier 2007 - 11h15: |
Et si les dinosaures avaient provoqué eux-mêmes leur propre disparition par leurs flatulences ? Voilà une hypothèse que les scientifiques n'ont pas encore envisagée !
Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 11 janvier 2007 - 22h30: |
les flatulences des vaches et des vegetariens augmentent l'effet de serre.
il va faloir installer des pots catalitiques sur ces gentils bovins,et les vegetariens n'ont qu'a bien se tenir.
fini hommous et autres loubias.
les loubiavitchs seront exemptes.
tout ca ,c'est du char a bia?
Par Albert (Albert) le jeudi 11 janvier 2007 - 20h07: |
C'est une CHAR RADE...Tawfiq????
Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 11 janvier 2007 - 18h22: |
UN ETAT SOUVERAIN ARABE PALESTINIEN? AUCUNE CHANCE!
Par Paul Sheehan
Artcile paru dans le Sydney Morning Herald du 1er janvier 2007.
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com
Préambule du traducteur
En dehors de tout préjugé et de toute idée préconçue, ce journaliste, qui doute de la possibilité de créer un état souverain arabe en Palestine et de sa viabilité, oublie de mentionner 2 causes de cet échec. Nous partageons par ailleurs les principales conclusions de son article, sous réserve des notes en fin de traduction.
En 1er lieu, aucun état arabe du Moyen Orient gouverné plus ou moins dictatorialement – et ils le sont tous – ne peut accepter une Palestine démocratique, craignant la contagion. Les Palestiniens arabes l'ont enfin compris et ont élu un gouvernement islamiste pouvant être accepté par les voisins arabes. Mais là l'Occident est réticent à l'accepter, et Israël est totalement opposé du fait que ce nouveau régime totalitaire ne reconnaît pas aux Juifs le droit d'avoir un état souverain au Moyen Orient.
Le 2ème cause est qu'une nation arabe palestinienne est virtuelle, une invention de l'Occident, cette nation se confondant sur le plan ethnique avec ses voisins arabes (Syrie, Egypte, Jordanie, Arabie et même Yémen). Il n’y a jamais eu dans l'Histoire de nation palestinienne autre que Juive, dont la renaissance en 1948 s'est faite sous le nom d'Israël.
Et malgré les efforts d'Arafat de créer cette nation arabe palestinienne, artificiellement, en lieu et place d'Israël, le résultat a été un échec cuisant, comme le reconnaît l'auteur de l'article qui suit. Les tribus arabes de la région sont incapables de former une nation homogène et unie, en dehors de la férule d'un chef autoritaire (cf Saddam Hussein en Irak ou Moubarak en Egypte ou les Al Assad en Syrie) ou de l'ombrelle d'une monarchie islamique (cf Jordanie, Arabie, émirats)
C'est pourquoi l'avenir des arabes de Gaza et de Judée-Samarie réside dans leur rattachement à 2 états voisins, l'Egypte pour ceux de Gaza et la Jordanie pour ceux de Judée-Samarie. A moins qu'ils ne se complaisent dans l'anarchie et le chaos actuel "ad vitam eternam". Ce qui est un avenir pratiquement assuré, puisqu'il est financé et géré par l'Onu, l'Europe et les nations arabes. Elever des gens dans la haine de l'autre, les nourrir, les éduquer, les soigner, les considérer comme des réfugiés jusqu'à la nième génération, c'est "un destin merveilleux" conçu par des nations soi-disant évoluées pour des gens moins évolués, mais consentants.
Albert Soued
Trois jeunes frères, Salam 4 ans, Ahmed 7 ans et Osama, 9 ans ont été abattus à l'extérieur de leur école le matin du 11/12/06. Ils venaient d'arriver en voiture quand ces 3 enfants et leur chauffeur sont morts mitraillés de plusieurs rafales; quatre autres enfants ont été blessés à l'extérieur. C'était une tentative d'assassinat du père des enfants, Bala Ba'lousheh, qui a échoué, car il n'était pas dans le véhicule. L'homme visé est un dirigeant du Fatah, appartenant au service d'information de l'Autorité Palestinienne à Gaza. Les assaillants ont été repérés comme des hommes du Hamas, parti politique rival au pouvoir. Après la fusillade, il y eut des manifestations et dans les 48 heures, un éminent chef du Hamas a été tué en représailles.
On n'est pas loin de la guerre civile entre les 2 factions rivales qui se disputent le pouvoir. Et cette blessure ouverte fait la une des médias, partout dans le monde, bien que personne ne soit concerné par le sujet, en dehors des protagonistes.
Il faut ramener les choses à leurs dimensions réelles et laisser de côté les préjugés et les idées préconçues sur la question de la Palestine. Laissons de côté les préjugés habituels à l'égard des Juifs ou des Arabes, l'Holocauste et l'antisémitisme arabe, les espoirs et les jugements et regardons en face sur le terrain les résultats de 60 ans de conflit, sans émotion. Il n'y a aucune chance de créer un état arabe souverain et viable en Palestine, pas dans cette génération, pas dans l'avenir.
Depuis la création d'Israël en 1948, à chaque occasion offerte par l'histoire, la rhétorique arabe a pris le dessus sur le pragmatisme. Et le résultat a été l'amoindrissement effectif de la position palestinienne.
En 1948, en gros 700 000 arabes palestiniens –chiffre conteste et inexact –(1) ont écouté les recommandations de leurs frères arabes et ont fui leur maison. Résultat ? La situation des Palestiniens avant 1948 est plus enviable que celle d'aujourd'hui.
En 1967, Israël a été envahi par ses voisins arabes lors de la guerre des Six Jours. Résultat: les Arabes ont perdu le contrôle de Jérusalem-est et les Arabes de Palestine sont passés d'une juridiction souveraine arabe (Egypte pour Gaza, et Jordanie pour la Judée-Samarie) à celle d'un "occupant" Israélien (2).
En 1982, après que les Palestiniens eurent allumé les étincelles de la guerre du Liban, Israël a envahi le Liban et l'armée jordanienne a attaqué l'OLP (organisation de libération de la Palestine). Résultat ? Les Palestiniens ont été anéantis au Liban et en Jordanie et Israël a consolidé sa position en Cisjordanie.
En 1987, la 1ère intifada a commencé sous l'instigation de Yasser Arafat, et les Israéliens ont commencé à subir les attentats-suicide. Cela a duré 5 ans. Résultat ? De nouveau Israël a amélioré ses positions en Cisjordanie où des zones militaires ont été créées.
En 2000, Arafat lance la 2ème intifada en réponse aux dernières offres israéliennes de paix, suite aux accords d'Oslo. Elle dura 6 ans. Résultat ? Aujourd'hui il est impensable que les Palestiniens obtiennent ce qui leur a été offert par Ehoud Barak en 2000, Israël a encerclé Jérusalem par des implantations et a construit un mur de séparation.
En 2006, défendant la cause palestinienne, le Hezbollah libanais a provoqué Israël et déclenché une guerre, pendant que les factions du Hamas au pouvoir lançaient des roquettes et des missiles sur Israël à partir de Gaza évacué par les Israéliens. Résultat ? 175 Israélien tués par le Hezbollah et plus de 1500 Libanais tués, le Hezbollah ayant perdu son contrôle militaire sur le Liban-sud, et ses positions stratégiques (3). En Cisjordanie, la barrière de sécurité devient encore plus efficace, avec un contrôle plus contraignant, arrêtant les attentats-suicide mais empiétant sur des zones arabes. D'après Betselem, centre d'information sur les droits de l'homme, en 2006 1065 Palestiniens et 23 Israéliens ont été tués (4).
Personne n'aime la barrière de sécurité en Israël. Khaled Abou Toameh journaliste au Jerusalem Post dit "Ce mur est une tragédie, une mauvaise chose, résultat direct de l'intifada d'Arafat. Il sera le mur de lamentations pour les 2 côtés et je ne suis pas du tout optimiste!" (5)
J Carter est un critique visible de ce mur qu'il décrit ainsi dans son dernier livre "Palestine, paix sans apartheid": "Un énorme mur de prison est en cours d'achèvement, il serpente à travers ce qui reste de Palestine, pour offrir plus de terres aux implantations israéliennes. Il est plus oppressif que ce que les Noirs ont enduré comme apartheid en Afrique du Sud" (6)
Comparez cette communauté encerclée à ce qu'elle était il y a 20 ans, avant les intifadas. La main d'oeuvre palestinienne était intégrée à l'économie israélienne, se déplaçant librement en Israël. Il y avait un système éducatif et de santé décent, les universités et les services du gouvernement fonctionnaient, la corruption était minimale, et l'espérance de vie était passée de 47 sous gestion arabe à 68! Puis vinrent le Fatah et Arafat. Abou Toameh parle du Fatah "C'est la mafia, responsable de toute l'anarchie en Cisjordanie, c'est un monstre!" Il n'en pense pas moins du Hamas, bien qu'il soit moins corrompu plus compétent et plus pragmatique. Il pense que l'Occident s'est trompé en finançant le Fatah et en lui faisant confiance; la transition vers le Hamas a aussi été mal gérée.
"Du côté musulman vis-à-vis d'Israël, le message a toujours été Non! Non! et Non! Ils citent toujours le Coran "Dieu est du côté des patients…"
Et qu'est ce que la Cisjordanie aujourd'hui? 6 villes arabes, 2 camps de réfugiés 150 villages, une série de cantons sans base économique. Et Gaza? Une horreur!"
Et Israël? Malgré toutes les guerres imposées par les pays arabes, la terreur qui dure depuis toujours et les menaces d'annihilation, et malgré les nombreuses divisions internes, Israël est devenue une nation économiquement musclée, avec plus 7 millions d'habitants et un PNB supérieur à tous ses voisins, y compris l'Arabie Saoudite. La population juive est passée de 600 000 à 5,3 millions, avec un taux de natalité supérieur à celui de l'Europe. Israël a le taux le plus élevé au monde d'ingénieurs per capita et le high tech le plus développé.
Israël ne peut pas se permettre un missile tiré sur un avion décollant de l'aéroport de Ben Gourion, un des plus modernes au monde. 60 ans de "Non!" arabe a mis fin à tout espoir d'état arabe palestinien. Ce pion a été sacrifié sur un plus large échiquier.
Notes
(1) on compte 650 000 réfugiés entre 1948 et 1967
(2) en 1948, 5 armées arabes avaient envahi aussi le nouvel état d'Israël. La Judée –Samarie fait partie de la patrie retrouvée, de la Terre d'Israël, dans le Judaïsme traditionnel.
(3) le Hezbollah a reconstitué à ce jour son potentiel militaire, grâce aux fournitures Iraniennes et à la Syrie
(4) la plupart des Palestiniens tués sont des terroristes ou leurs chefs, les Israéliens sont des victimes de la terreur
(5) la barrière de sécurité est opaque (un mur) sur un faible pourcentage de son parcours (moins de 5%)
(6) Jimmy Carter est un anti-israélien notoire, car impliqué dans des affaires dans les pays arabes
A sovereign Palestine? No chance
Paul Sheehan puts away prejudices and preconceptions to consider the viability of a Palestinian state
The Sydney Morning Herald - January 1, 2007
Three young brothers, Salam, 4, Ahmed, 7, and Osama, 9, were gunned down outside their school on the morning of December 11. They had just arrived by car when they and the driver died in a wild spray of gunfire. Four other schoolboys who happened to be nearby were wounded.
It was an assassination attempt, and it failed. The target was the boys' father, Bala Ba'lousheh, but he wasn't in the car. He was a senior Fatah official with the Palestinian Authority's intelligence service in Gaza City, and his would-be assassins were almost certainly from Hamas, the rival Palestinian political party which won power in last year's election. After the shootings, demonstrations erupted in the West Bank and Gaza. Within 48 hours, a prominent Hamas leader was shot to death in the Gaza Strip.
The level of conflict between the Palestinian parties simmers just below the level of civil war, even as the spoils keep shrinking. The open wound inspires strong reactions among millions of people around the world with no direct stake in the problem.
For the sake of reality, let's put aside whatever views and prejudices you may hold on the Palestinian question. Put aside any animosity about grasping Jews or murderous Arabs. Put aside the Holocaust, and Muslim anti-Semitism. Put aside hopes and judgements. Simply look at what has happened on the ground. Stripped of all emotion and prejudice, right and wrong, one reality becomes clear: there is no chance of a sovereign, autonomous Palestinian state. Not within our lifetimes. No chance. None.
Not only won't there be a sovereign Palestinian state, there can't be.
It's no longer viable. At every historic juncture since Israel was created in 1948, rhetoric has taken precedence over pragmatism in the Arab world. As a result, every one of these historic junctions has resulted, without exception, in material defeat for the Palestinians.
In 1948, roughly 700,000 Palestinian Arabs - the number remains contested and inexact - heeded calls from the Arab world and fled their homes in the newly proclaimed Israel. The result? The Palestinian position of 1948 now looks infinitely superior to the Palestinian position of today.
In 1967, Israel was invaded by its Arab neighbours in the Six Day War. The result? The Arabs lost control of the holy city of Jerusalem and the Palestinians went from Arab rule to Israeli control.
In 1982, after the Palestinians sparked a civil war in Lebanon, Israel invaded Lebanon and Jordan's army attacked the Palestine Liberation Organisation. The result? The Palestinians were crushed in Lebanon and Jordan and Israel fortified its position in the West Bank.
In 1987, the first Palestinian intifada began at the instigation of PLO leader Yasser Arafat, and suicide bombings came to Israeli life. It lasted almost five years. The result? Israel again fortified and expanded its positions and the West Bank was divided into military-controlled subdivisions.
In 2000, Arafat launched the second intifada, his response to Israel's final offer in the Oslo peace accords. It lasted six years. The result? What the Palestinians were offered in 2000 is now impossible today, because Israel has since encircled Jerusalem with settlements housing 100,000 Jewish settlers. And Israel began building the Wall.
In 2006, Hezbollah attacked Israel, in the cause of Palestine, and Hamas and other militant elements fired rockets into Israel from the Gaza Strip, as political opposition was Islamicised. The result? Some 175 Israelis were killed by Hezbollah, for which Lebanon paid with more than 1500 dead, and Hezbollah lost its military control of southern Lebanon. It thus lost its strategic forward position for no strategic gain.
In the West Bank, the dividing fence and wall became a reality, effectively halting suicide bombings but also annexing more sections of the West Bank. Israeli military control became more intense. According to B'Tselem, the Israeli Information Centre for Human Rights in the Occupied Territories, 1065 Palestinians were killed by Israeli security forces in 2006, while 23 Israelis were killed by Palestinians.
Everyone I spoke to while visiting Israel recently hates the wall. One prominent Palestinian moderate, Khaled Abu Toameh, who once worked for the PLO and now writes for The Jerusalem Post, told me in Jerusalem: "The wall is a tragedy. The wall is bad. It is the direct result of Yasser Arafat's intifada. It will become the wailing wall for both sides. I'm not optimistic. Not at all."
A conspicuous critic of the wall is the former US president Jimmy Carter, who, in his new book, Palestine: Peace Not Apartheid, writes: "An enormous imprisonment wall is now under construction, snaking through what is left of Palestine to encompass more and more land for Israeli settlers. In many ways, it is more oppressive than what blacks lived under in South Africa during apartheid."
Compare this fenced-off community of today with 20 years ago, before the intifadas. The Palestinian workforce was integrated into the Israeli economy, with relatively free movement into Israel. Education and health systems were built, universities opened, local governments were functioning, corruption was minimal, and life expectancy had soared from 47 under Arab rule to 68. Then came Yasser Arafat and Fatah.
"Fatah is the mafia," Abu Toameh told me. "It is responsible for most of the anarchy on the West Bank. Fatah is a monster." Nor does he think much of Hamas, though he thinks it is much less corrupt, much more competent, and more pragmatic. He believes the West erred shockingly in trusting and subsiding Fatah and has now mishandled the transition to Hamas.
"But on the Muslim side, the message has always been 'No', and 'No', and 'No'. They quote the Koran: God is on the side of the patient . . .
"And what is the West Bank now? It is six Arab cities, two refugee camps, 150 villages. A series of cantons, with no economic base. And Gaza? An awful place."
And Israel? Through all the wars, terrorist bombings and threats of annihilation, and despite intense internal divisions, Israel has grown into a muscular economy of almost 7 million, with a per capita gross domestic product far higher than any Arab neighbours, including Saudi Arabia. The Jewish population has grown from 600,000 to 5.3 million, with a birthrate higher than those in Western Europe. Per capita, Israel has the most engineers and the most high-tech economy in the world.
Untold damage would be done to this economy if one anti-aircraft missile, fired from the West Bank, brought down an airliner flying out of the futuristic new Ben Gurion International Airport. Israel can't afford to let this happen.
Sixty years of years of "No" has put an end to a sovereign Palestinian state, indefinitely. This pawn has been sacrificed in a much larger game.
Par Pauline (Pauline) le jeudi 11 janvier 2007 - 18h17: |
Marie-Anne Matard-Bonucci : le cauchemar des juifs d'Italie
LE MONDE DES LIVRES
C'est l'une des pages les plus sombres de l'histoire du fascisme italien. Ce n'est pourtant pas la mieux connue. Notamment en France, où l'on cite souvent en exemple la protection dont bénéficièrent les juifs dans la zone occupée par les Italiens entre novembre 1942 et septembre 1943, cette période où l'on vit des carabiniers empêchant des policiers français d'arrêter des juifs pour les livrer aux Allemands. Mais on oublie parfois que ce qui fut une réalité en France et dans les autres pays occupés par l'Italie (Yougoslavie, Grèce) ne l'était pas de l'autre côté des Alpes, où les juifs étaient traités comme des parias.
Longtemps délaissée par les historiens, la politique antisémite conduite par le régime fasciste à partir de 1938 fait l'objet, depuis une quinzaine d'années, de relectures iconoclastes. C'est tout le mérite du passionnant ouvrage de Marie-Anne Matard-Bonucci que d'offrir enfin au public français une synthèse de ces travaux, enrichie de recherches inédites dans les archives italiennes. Les conclusions sont sans appel. Elles remettent en cause l'idée d'une législation imposée par l'Allemagne nazie, appliquée avec indulgence et rejetée en bloc par un peuple soi-disant immunisé contre l'antisémitisme.
Pour les juifs d'Italie, 1938 marque bien le début d'une véritable descente aux enfers. Fasciné par la capacité qu'ont les nazis de mobiliser les masses, Mussolini, au pouvoir depuis seize ans, cherche à "donner un nouvel élan à la révolution fasciste". Après la conquête de l'Ethiopie en 1935 et la participation à la guerre d'Espagne, à partir de l'année suivante, le Duce mise désormais sur l'antisémitisme pour "relancer la machine totalitaire". Et fait "du" juif le "négatif de l'homme nouveau italien" que le fascisme se promet de façonner (1). La surprise est d'autant plus vive que le dictateur s'est toujours gardé de fustiger une communauté loyale, dont 20 % des membres adhèrent au parti, soit trois fois plus que la moyenne des Italiens.
En quelques mois, environ 50 000 individus sont ainsi mis au ban de la société. Les juifs naturalisés après 1919, déchus de leur nationalité, subissent le même sort que leurs coreligionnaires étrangers, sommés de quitter le pays dans les six mois. Les juifs italiens ne sont guère mieux lotis, sauf quelques milliers d'entre eux, anciens combattants, membres historiques du parti fasciste ou chanceux réussissant à obtenir des passe-droits de la part de fonctionnaires corruptibles. Toutes les administrations sont épurées. Avec une célérité particulière dans l'éducation nationale où, dès la rentrée, élèves et professeurs juifs sont mis à l'écart. La saignée est très nette à l'Université, où près d'un professeur sur dix perd son poste.
Aucun secteur n'est épargné. L'exercice des professions libérales est encadré et certains métiers - banque, assurance, notariat - sont carrément interdits aux juifs, qui perdent au passage le droit de diriger des entreprises de plus de cent salariés. Logique totalitaire oblige, l'Etat s'immisce dans la vie privée en interdisant les mariages entre juifs et non-juifs. Le fantasme d'une Italie où toute présence juive aurait disparu conduit enfin à la "déjudaïsation" de noms de rues, à l'élimination des juifs des annuaires téléphoniques et à la disparition de leurs avis de mariage et de décès sur les murs des villes et dans la presse.
Sévérité des lois, rapidité de leur exécution : "Le fascisme brûl(e) les étapes, accomplissant en cinq mois ce que (l'Allemagne) avait opéré en cinq ans", remarque l'historienne, qui souligne le peu de résistances que suscite l'adoption de cette politique. Modèle de duplicité, Victor-Emmanuel III se dit solidaire des juifs tout en ratifiant les nouvelles lois. Et Pie XI, qui vient pourtant de condamner, en 1937, le racisme hitlérien dans l'encyclique Mit brennender Sorge (Avec une brûlante inquiétude), se laisse convaincre de ne pas protester publiquement.
Les réactions du pape et du roi sont à l'image de celles du pays. Certes, l'Italie ne connaîtra guère de flambées de violence contre les juifs. Et, malgré les subsides de l'Etat, l'audience des pamphlets et des revues rédigés par le "petit lobby des idéologues antisémites" demeurera confidentielle. Mais les protestations resteront isolées. L'heure est plutôt à une froide indifférence, une insidieuse "mithridatisation" de l'opinion qui pousse les fonctionnaires, par devoir plus que par conviction, à s'acquitter docilement de leur nouvelle mission. Et à ne regimber que pour le surcroît de travail généré pour l'occasion...
Après l'entrée en guerre de l'Italie, en juin 1940, la fraternité d'armes avec l'Allemagne fait de tout juif un suspect en puissance. Assignations à résidence et internements se multiplient. Le vrai tournant n'interviendra cependant qu'à l'automne 1943 quand les Allemands ramèneront Mussolini au pouvoir un mois et demi après sa déposition. Désormais repliés à Salo, au bord du lac de Garde, les derniers fascistes participent aux spoliations et aux rafles. Au total, près de 8 000 juifs d'Italie périssent dans le cadre de la "solution finale".
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L'ITALIE FASCISTE ET LA PERSÉCUTION DES JUIFS de Marie-Anne Matard-Bonucci. Perrin, 600 p., 24,50 €.
(1) Voir L'Homme nouveau dans l'Europe fasciste (1922-1945), sous la direction de Marie-Anne Matard-Bonucci et Pierre Milza, Fayard, 2004.
Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 11 janvier 2007 - 16h50: |
quel etait l'etat de la couche d'ozone au temps des chars a boeufs?
Par Victoria (Victoria) le jeudi 11 janvier 2007 - 15h23: |
Gros dilemmes pour les écolos :
On savait déjà que les pets de vaches posent un grave problème pour la couche d'ozone. Donc doit-on empêcher les vaches de péter pour respecter l'environnement ? (il paraît qu'on cherche un vaccin pour çà !...) ou respecter le droit des vaches ?
Or voilà qu'il paraît que les gros chiens présentent le même inconvénient...
Mieux : les végétariens aussi, et même les bébés...
Je plains les écolos. Quel casse-tête !
Je suis très très inquiète pour la planète !
Heureusement il y a le fenouil (cru) ! OUF ! Ya qu'a obliger les gens à en manger. Je sens que je vais proposer à Ségolène de mettre le fenouil-citoyen à son programme...
http://culinotests.fr/news/remede-anti-pet
Par Mounia (Mounia) le mercredi 10 janvier 2007 - 18h55: |
Tunisie: les récents affrontements sanglants provoqués par des salafistes, selon la presse tunisienne
TUNIS (AP) - Le groupe armé qui a été récemment mis hors d'état de nuire par les forces de sécurité tunisiennes après des accrochages sanglants est de plus en plus présenté comme appartenant à la mouvance salafiste, selon les détails rapportés par la presse tunisienne.
Le gouvernement ne donne lui aucune indication sur la nature des activités du groupe ni sur l'identité de ses membres qu'il se borne à qualifier de "dangereux criminels", près d'une semaine après la fin des affrontements qui ont fait 12 morts parmi les membres du groupe, selon un bilan officiel. Quinze personnes ont été arrêtées.
Le journal "Achourouk" avance que le chef du groupe fait partie des victimes. Il s'agit, selon ce quotidien privé proche du pouvoir, de Lassaâd Sassi, un Tunisien âgé de 37 ans.
Présenté par d'autres sources comme ancien agent de sécurité qui s'est porté volontaire pour combattre avec les salafistes en Afghanistan et en Algérie, il aurait succombé à ses blessures après avoir été capturé le 3 janvier.
Citant des "sources bien informées", le journal fait également état de la mort de l'adjoint du chef du groupe, Rabiâ Bacha, un étudiant de 22 ans originaire de la localité de Soliman. Située à moins de 40km au sud de Tunis, cette localité a été le théâtre d'affrontements meurtriers.
Selon ce journal, "l'intensité des échanges de tirs et les armes utilisées, dont des fusils-mitrailleurs et des lance-roquettes de type RPG, indiquent que les membres du groupe étaient rodés au maniement de ces armes". Les forces de sécurité appuyées par un char, ont dû recourir aux armes lourdes pour venir à bout des fugitifs retranchés dans une maison en construction, après une traque qui a duré onze jours.
Selon "Tunis-Hebdo", les éléments du groupe "s'entraînaient au maniement des armes dans un triangle situé entre les monts de Hammam-Lif, la région de Grombalia et celle de Soliman", non loin de la capitale. Ils "comptaient, paraît-il, s'en prendre à des sites touristiques et économiques du pays, particulièrement du côté (des stations balnéaires) de Hammamet et de Sousse", ajoute cet hebdomadaire.
"Nous voulons la vérité" a réclamé quant à lui l'hebdomadaire "Akhbar Al Joumhouriya".
Tout en proclamant leur refus de la violence comme moyen d'action politique, des associations dont la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) et le parti démocratique progressiste (PDP/opposition), ont déploré "verrouillage médiatique" observé par les autorités. AP
Par Richard_S (Richard_S) le mercredi 10 janvier 2007 - 01h39: |
Iran Attention : Les Israeliens arrivent, les Israeliens arrivent
Image recue ce jour et que je voulais partager avec vous.
Par Victor (Victor) le mardi 09 janvier 2007 - 22h57: |
Un drone géant israélien pour contrer la menace iranienne
ARNAUD DE LA GRANGE.
Publié le 09 janvier
ON A COUTUME de définir les drones comme des « avions sans pilote » mais ici, il faudrait mieux parler d'avion sans équipage. Israël développe le plus grand drone au monde, notamment pour lutter contre la menace des missiles balistiques, a affirmé hier un responsable israélien sous couvert d'anonymat. L'engin, baptisé Eitan et construit par l'entreprise d'État Israel Aircraft Industries, aurait une envergure de quelque 35 mètres, similaire à celle d'un Boeing 737. Il pourrait remplir des missions à grande distance et haute altitude.
Double mission
Il s'agirait donc d'un drone de type Hale (High Altitude Longue Endurance), dont seuls, pour le moment, les États-Unis ont la maîtrise. D'une envergure de près de 30 mètres, le drone américain Global Hawk peut voler à 20 000 mètres pendant une trentaine d'heures. Il a été testé en Afghanistan, où l'un d'entre eux s'est écrasé accidentellement, ainsi qu'en Irak.
Appareil de « surveillance stratégique », il emporte radars et capteurs optroniques, mais pas d'armement. Selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, le drone Eitan, lui, serait doté de munitions permettant d'intercepter des missiles de longue portée au moment de leur lancement. Une caractéristique qui suscite l'interrogation des experts. « Ces drones doivent être très légers, pour consommer le moins possible, et la double mission d'observation et de tir n'est pas aisée, explique l'un d'eux. Un système à deux composantes, l'une pour la détection et l'autre pour la destruction, est plus plausible ». Derrière ce programme israélien, se profile la menace iranienne. « Cela fait longtemps que les Israéliens imaginent toutes sortes de systèmes pour se protéger de cette menace balistique, confie la même source, et l'idée d'utiliser des drones pour la surveillance des départs de missiles a fait son chemin ».
Nouveau signal
Les Israéliens sont en pointe sur la fabrication et l'emploi des drones. Et si la campagne israélienne au Liban l'été dernier a eu le succès relatif que l'on connaît, l'emploi intensif des drones à cette occasion est un des points qui a le plus impressionné les experts occidentaux. Il est difficile de savoir si Eitan en est au stade de l'expérimentation ou d'un programme plus avancé. En aéronautique, des années séparent souvent le premier vol du stade opérationnel. Une chose est sûre, il s'agit là d'un nouveau signal, destiné à montrer qu'Israël ne reste pas passif devant l'activisme nucléaire de Téhéran.
http://www.lefigaro.fr/international/20070109.FIG000000186_un_drone_geant_israelien_pour_contrer_la_menace_iranienne.html