Par Emma (Emma) le mardi 23 janvier 2007 - 19h08: |
«Les religions meurtrières» de Elie Barnavi (Extraits)
Extraits ...
Le fondamentalisme révolutionnaire juif est une réalité. Il a mené et mène un combat pour la sauvegarde de la terre d’Israël biblique. Il est à l’origine de l’assassinat d’Yitzhak Rabin et des désordres d’août 2005 au moment du désengagement de la bande de Gaza. Mais l’Etat israélien a eu le dessus et ces groupes minoritaires sont de peu de poids dans les décisions politiques.
Le fondamentalisme révolutionnaire chrétien en France s’est exprimé pour la dernière fois de façon violente au XVIe siècle et la défaite de la Sainte-Ligue catholique devant les troupes d’Henri de Navarre, futur Henri IV, a été son ultime sursaut.
Depuis, le fondamentalisme chrétien est devenu de plus en plus marginal, tandis que s’affirmait la laïcité en France avec la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat (9 décembre 1905).
Le fondamentalisme révolutionnaire musulman est, à l’évidence, le plus nocif, toujours menaçant et ses ambitions sont planétaires : l’instauration d’un califat mondial avec la charia pour tous et le voile pour les femmes.
Les Islamistes militants, héritiers des Frères musulmans, sont nombreux dans le monde arabo-musulman et leur objectif immédiat est de déstabiliser les régimes en place pour les transformer en républiques islamiques. La situation s’est compliquée avec l’enlisement américain en Irak, la montée en puissance du Hezbollah et du Hamas, la volonté affichée de l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.
En Europe ils constituent des réseaux de quelques centaines de membres, néanmoins redoutables comme l’ont montré les attentats de Madrid et de Londres. Certains islamistes vivent comme des poissons dans l’eau au sein de communautés fermées et la réactivation de leurs cellules dormantes frappe un pays occidental au moment choisi pour infléchir sa politique. Des musulmans modérés condamnent ces actions, mais leurs voix sont faiblement perçues.
Que faire ? Les propositions d’Elie Barnavi
L’auteur ne dissimule pas son embarras ...
vis-à-vis des musulmans d’Europe, il propose de miser sur la laïcité et de s’opposer au communautarisme. Il est capital pour Elie Barnavi de défendre « bec et ongles » l’héritage de la civilisation des Lumières contre l’obscurantisme et de le faire partager par les populations issues de nations qui ignorent ce que sont la démocratie et la liberté.
Elie Barnavi nous exhorte à ne pas croire que le règlement des conflits locaux mettra fin au terrorisme international. ....
Qui vivra verra
Par Jpmelloul (Jpmelloul) le mardi 23 janvier 2007 - 17h22: |
... Un peu d'humour par ces grands froids...
Savez-vous comment s'appelle le village censé être le plus froid de France ?
C'est Mouthe (on peut vérifier sur Google)...
D'où l'expression "Beurd taa mouthe"
CQFD
Par Victor (Victor) le mardi 23 janvier 2007 - 15h46: |
Jacques Peyrat : retour à la case départ ?
23/01/07 - - : Politique
La nouvelle a fait grand bruit sur la place niçoise après l’interview donnée à Nice Matin le jeudi 11 janvier par le sénateur maire de Nice, Jacques Peyrat (1), qui a déclaré préférer voter Jean-Marie Le Pen dans le cas d’un second tour des présidentielles qui opposerait le leader du Front national à Ségolène Royal. Dans l'hypothèse d'un duel entre la socialiste Ségolène Royal et le candidat Front national (FN) Jean-Marie le Pen au second tour, Jacques Peyrat avertit: « Je ne voterai jamais socialiste. (...) Jamais pour ceux qui ont soutenu le Vietminh et le FLN ». Le maire de Nice va plus loin: « Toujours je m'engagerai. Et je voterai donc pour le deuxième candidat de droite », précisant à propos du FN: « Je ne vais tout de même pas cracher sur ceux qui appartiennent de près ou de loin à ma famille ».
Les réactions n’ont évidemment pas tardé et le Mouvement des jeunes socialistes azuréens en a même appelé au ministre Christian Estrosi par le biais d’une lettre ouverte demandant au président de l’UMP 06 de réagir vis-à-vis de ces propos « plaçant M. Peyrat en dehors du champ républicain, préférant les partis xénophobes et prônant le rejet de l’autre ». Même réaction de la part de Patrick Allemand, vice-président socialiste de la région PACA, qui dénonce « un passé frontiste sur lequel Jacques Peyrat s’était fait très discret ces dernières années, ce qui pourrait être l’indicateur d’un changement de stratégie. Dans Nice Premium (14 janvier), le député UDF des Alpes Maritimes, Rudy Salles, dit avoir pris connaissance des propos de Mr Peyrat : « Cela ne m’étonne pas. Il n’a jamais d’ailleurs accepté de renier son passé au Front National (jusqu’en 1995). Si Jacques Peyrat avait été un membre de l’UDF, il aurait déjà été écarté, comme en son temps Charles Million. Cette vieille amitié avec ses anciens amis est particulièrement flagrante lors du conseil municipal. On voit très bien qu’il y a de plus en plus de connivence avec le représentant FN. » Rudy Salles ajoute : « Nous sommes dans une situation inédite. C’est la première fois en France qu’un élu UMP déclare sa flamme à un parti d’extrême droite ».
Dans ce même entretien, Rudy Salles souligne l’absence de réaction du parti de Nicolas Sarkozy : « Je suis surpris par ce silence, mais ce n’est pas mon problème. »
La communauté juive condamne les propos de Jacques Peyrat
Les responsables communautaires ont réagi, indique l’hebdomadaire Actualité juive, dans son édition du 18 janvier 2007. Maître Martine Ouaknine, présidente régionale du CRIF, n’est pas « surprise » : « Seuls les gens qui pensaient que Jacques Peyrat avait changé le sont. C’est un homme de convictions. Il prouve qu’il est resté fidèle à ses convictions. Cette déclaration refroidit nettement la qualité des relations cordiales qui avaient pu être établies. »
Joseph Bénichou, ancien Président du Consistoire, qui avait participé en 2005 à un voyage en Israël dans le cadre du nouveau jumelage entre Nice et Netanya pense que « cette équation ne se posera pas » mais se dit « surpris de cette réponse d’autant que Jacques Peyrat appartient à une famille politique, l’UMP ». Enfin, le Grand Rabbin David Shoushana analyse ainsi l’attitude du maire de Nice : « Je crois qu’entre le mal et le pire, Jacques Peyrat choisit, selon lui, le mal. Mais peut-on faire des compromis avec le mal ? Je ne le pense pas ».
Marc Knobel
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=8220&artyd=10
Par Mounia (Mounia) le mardi 23 janvier 2007 - 10h06: |
Abdelwahab Meddeb : "A l'Arabe d'oser entretenir le registre de la question…"
Par: Nathalie Szerman
L'écrivain réformiste Abdelwahab Meddeb est né en Tunisie en 1946 et réside à Paris depuis 1968. Il est professeur de littérature comparée à l'Université Paris X Nanterre et anime l'émission "Cultures d'islam" sur France Culture. Meddeb est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont La Maladie de l'islam, (1) qui a suscité un intérêt mondial et été traduit en anglais, arabe, allemand, italien, portugais, espagnol et turc. L'ouvrage évoque la relation entre Islam et Occident à la lumière de l'histoire et de la pensée islamiques, et analyse la nature de l'islam politique. Il conclut que l'islam est aujourd'hui malade du fondamentalisme musulman.
En septembre 2006, Meddeb publie Contre-prêches (Seuil), inspiré de ses chroniques hebdomadaires diffusées depuis mars 2003 à partir de Tanger par Radio Méditerranée Internationale. Cet ouvrage regroupe 115 chapitres traitant d'une variété de sujets, dont l'islam, l'antisémitisme, le voile, le multiculturalisme et la chute des dictateurs.
C'est sur ces quelques thèmes que porte le rapport du MEMRI (en anglais). Consulter le rapport sur: http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA31507
Par Sarel (Sarel) le mardi 23 janvier 2007 - 06h55: |
Mø Cacouboulou vous etes emouvant ce matin
Mon commentaire
L'homme a deux problemes fondamentaux
1 SON ESTOMAC {survivre}cote physique
2 La peur {de tout} cote psychologique
Ils sont attaches un a l'autre
L'homme peut les attenuer{education}
Il ne pourra jamais les resoudre
bien a vous
sarel
Par A_Soued (A_Soued) le lundi 22 janvier 2007 - 20h57: |
COURIR APRES DES CHIMERES
Par Evelyn Gordon, journaliste et chroniqueur dans le Jerusalem Post
Paru au Jerusalem Post le 17 janvier 2007
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
Tous les dirigeants du monde sont en train de se démener pour raviver les négociations Israélo-Palestiniennes. La Chancelière allemande Angela Merkel qui assume la présidence de l'Union Européenne (EU) et du G8 s'emploie à en faire une priorité et elle a persuadé le Président G Bush de ressusciter le Quartet comme premier pas. La secrétaire d'Etat Condoleeza Rice qui vient de terminer une tournée au Moyen Orient a promis de consacrer la majeure partie du temps qui lui reste, soit deux ans, à cette cause. Le président Français J Chirac pousse vers une conférence internationale. Et j'en passe….
Cependant, ce qui reste obscur c'est ce que ces dirigeants espèrent obtenir, étant donné la réalité peu encourageante du terrain du côté Palestinien.
- L'Autorité Palestinienne (AP) est contrôlée par le Hamas qui ne rate pas une occasion publique pour demander l'éradication d'Israël. Les dirigeants occidentaux pensent contourner ce problème en s'adressant au président de l'AP, Mahmoud Abbas, dont la faction, le Fatah, a perdu les élections l'an dernier. C'est comme si en Israël, on s'adressait à l'opposant Yossi Beilin pour négocier au nom d'Israël, ou si en Grande Bretagne, on demandait à David Cameron, chef de l'opposition conservatrice de signer un traité. On peut parvenir à un accord (ou non), il serait sans aucune valeur, car inapplicable.
- même les exigences minimales du Fatah dit "modéré" sont inacceptables pour tout gouvernement israélien. Ainsi par exemple, la semaine dernière, dans un discours important commémorant la fondation du Fatah, Abbas a déclaré que le "droit du retour" des réfugiés palestiniens en Israël était un droit non négociable. Il a rejeté toute tentative de les installer dans d'autres pays. Un politicien important du Fatah, Marwan Barghouti, l'a confirmé aussitôt (NdT de sa geôle israélienne) disant que le minimum que les Palestiniens peuvent accepter est un Etat
dans les frontières d'avant 1967, avec comme capitale Jérusalem, la libération de tous les prisonniers et le retour des réfugiés en Israël.
"Le droit de retour" est un euphémisme pour dire que l'état juif sera éliminé sur le plan démographique, ce que rejette l'Israélien le plus "colombe". Comme tous les dirigeants Palestiniens annoncent à leur public depuis 13 ans que tout accord final inclurait cette clause, aucun d'eux ne peut signer un accord sans cette clause, à moins d'accepter d'être crucifié.
- les luttes intestines violentes entre le Hamas au pouvoir et le Fatah, représenté par le président Abbas, ont miné toute leur crédibilité auprès du peuple. Cette crédibilité était déjà branlante, chaque faction au pouvoir préférant accaparer les "restes" plutôt que de s'occuper du bien être général. Ainsi sous les 2 régimes le système de santé a reçu seulement 7% du budget de l'AP, alors que les services de sécurité abondamment fournis de loyalistes de chaque faction accapparait près du quart du budget.
De même, alors que le premier ministre israélien Ehoud Olmert acceptait de débloquer 100 millions $ à Abbas pour soulager lé détresse du peuple, les assistants d'Abbas déclarait au New York Times que l'argent serait surtout utilisé "pour renforcer le mouvement Fatah et payer les milices loyales". Ce type de comportement a amené les Palestiniens l'an dernier à chasser le Fatah et il est en train d'entamer la popularité du Hamas.
De toute manière ce manque de crédibilité fait que tout traité acceptable par Israël, signé par un dirigeant palestinien, serait refusé par sa population.
- tout accord final est supposé apporter à Israël un seul bénéfice, la paix. Or depuis que le "processus de paix" a commencé, la terreur s'est amplifiée. Dans les 2,5 ans qui ont suivi les accords d'Oslo de 1993, les terroristes Palestiniens ont tué plus d'Israéliens que lors de la décennie qui a précédé. Lors des 6 dernières années, ils ont tué plus d'Israéliens que pendant le demi-siècle qui a précédé…!
De même, l'évacuation de Gaza en août 2005 a entrainé le lancement de 1200 roquettes sur le territoire méridional d'Israël, à partir de la zone évacuée; ce nombre est à comparer aux 300 roquettes lancées en 2004. Tout cela en dépit d'accords signés dans lesquels les Palestiniens s'engageaient à arrêter la terreur, suivis de nombreux autres accords verbaux de cessez-le-feu. Au cours du dernier cessez-le-feu par exemple, le sud d'Israël a subi des douzaines de missiles.
De plus, même les dirigeants dits "modérés" n'hésitent plus à encourager ces tirs. Lors d'un discours la semaine dernière, Abbas dit aux Palestiniens que "leurs fusils devraient être dirigés contre l'occupation israélienne", (NdT plutôt que contre leurs frères). Il a appuyé également le "document des prisonniers" qui appelle explicitement la poursuite de la terreur contre Israël et il a toujours précisé qu'il n'userait pas de la force pour arrêter le terrorisme contre Israël.
Etant donné la fréquence record de promesses non tenues, l'énorme contrebande d'armes par le Hamas tout autant que le Fatah, l'appel à l'utilisation de ces armes contre Israël par les dirigeants des 2 factions, tout accord à venir entrainerait la même violence et la même terreur. Comme on ne voit aucun indice prouvant le contraire, tout Israélien serait réticent à accepter des concessions territoriales qui mettraient les villes israéliennes sous la menace des missiles et même des tirs de fusils de l'AP. En échange de quoi? De vagues promesses qu'on ne peut contrôler.
Alors raviver des négociations, pour quoi faire? Il n'y a personne à qui parler et rien de quoi parler.
En contraste, un éditorial récent du Jerusalem Post a montré qu'Israël était prêt à signer un traité de paix, malgré les promesses non tenues. A l'opposé des instances palestiniennes qui n'ont jamais préparé leur population à renoncer au "droit au retour", les chefs de tous les partis israéliens pendant les 13 années écoulées ont toujours parlé de "concessions territoriales douloureuses mais nécessaires", même à Jérusalem. Aujourd'hui la majorité des israéliens sont d'accord, alors qu'il y a treize on ne trouvait pas de majorité dans ce sens. De même, alors que les Palestiniens n'ont jamais voulu stopper le terrorisme, Israël a montré sa bonne volonté en évacuant des implantations.
Dans ces conditions raviver des négociations ce n'est pas seulement illusoire mais aussi nuisible, car, en créant l'illusion d'un momentum, la communauté internationale va générer des espoirs et des désillusions, tout en négligeant d'autres voies, plus lentes mais plus adaptées dont l'auteur vous parlera lors d'un prochain article. Il n'y a pas de miracle, que seul un messie peut réaliser.
Il y a des préalables à réaliser plus sérieux que des bavardages sans issue.
PANTING AFTER A PHANTOM
By EVELYN GORDON-jp- Jan. 17, 2007
World leaders are panting to restart Israeli-Palestinian negotiations. German Chancellor Angela Merkel, who assumed the presidency of both the European Union and the G-8 this month, pledged to make this a priority, and immediately persuaded US President George Bush to revive the international Quartet as a first step. US Secretary of State Condoleezza Rice, who was here this week, has vowed to devote substantial time to this issue over the next two years. French President Jacques Chirac is pushing an international conference. And so forth.
What remains obscure, however, is what these leaders hope to accomplish, given the unpromising reality on the Palestinian side:
• The Palestinian Authority is controlled by Hamas, which openly advocates Israel's eradication. World leaders suggest circumventing this problem by dealing instead with PA Chairman Mahmoud Abbas, whose Fatah faction lost last year's elections. That makes about as much sense as having opposition MK Yossi Beilin negotiate a treaty on Israel's behalf, or opposition MP David Cameron negotiate a treaty on Britain's behalf. You might (or might not) reach an agreement, but it will be meaningless, because the signatory has no authority to implement it.
• Even the "moderate" Fatah's self-proclaimed minimum demands are unacceptable to any Israeli government. Just last Thursday, for instance, in a major speech commemorating Fatah's founding, Abbas declared that Palestinian refugees' "right of return" to Israel is "nonnegotiable" and rejected "any attempt to resettle the refugees in other countries." Fatah's most popular politician, Marwan Barghouti, echoed this on Saturday, saying that "the least" Palestinians can accept is a state in the pre-1967 borders, Jerusalem as its capital, freedom for all prisoners and the refugees' return to Israel.
Since the "right of return" is an euphemism for eliminating the Jewish state demographically, even the most dovish Israelis reject it. Yet since Palestinian leaders, including "moderates" like Abbas, have told their publics for 13 years that any final-status deal will include it, no Palestinian leader is currently capable of signing an agreement that does not - his public would crucify him.
• Violent Hamas-Fatah infighting has further undermined both factions' credibility among ordinary Palestinians. And this credibility was already shaky, since both factions, while in power, preferred divvying up the spoils to promoting the general welfare. Under both Fatah and Hamas, for instance, the health system received only 7 percent of the PA's budget, while the security services, which each faction packed with its own loyalists, received 24.3 percent.
Similarly, after Prime Minister Ehud Olmert agreed to release $100 million to Abbas to alleviate humanitarian distress, Abbas aides told The New York Times that the money would mainly be used "to strengthen his Fatah movement and pay salaries to Fatah loyalists." This behavior spurred Palestinians to oust Fatah last year and is now damaging Hamas's popularity. Yet this lack of credibility makes it even less likely that Abbas, or any other Palestinian leader, could sell any agreement acceptable to Israel to his own people.
• Any final-status agreement is supposed to grant Israel one main benefit: peace. Yet in fact, ever since the "peace process" began, Palestinian terror has soared: In the two and a half years following the 1993 Oslo Accords, Palestinian terrorists killed more Israelis than in the entire preceding decade; over the last six years, they killed more Israelis than during the entire preceding half-century.
SIMILARLY, the August 2005 evacuation of the Gaza Strip resulted in some 1,200 rockets being fired at southern Israel from Gaza last year (according to Military Intelligence); this compares to about 300 rocket launches at Israel and the Gaza settlements combined in 2004, the last full year before the pullout. All this occurred despite no fewer than five signed agreements in which the Palestinians pledged to halt terror, plus repeated verbal cease-fire agreements. During the current "cease-fire," for instance, southern Israel has suffered dozens of rocket strikes.
Nor do even "moderate" Palestinian leaders hesitate to encourage this. In last Thursday's speech, for example, Abbas told Palestinians that their "rifles should be directed against the [Israeli] occupation." He has also endorsed the Prisoners' Document, which explicitly calls for continued terrorism against Israel, and has repeatedly said that he will not use force to stop anti-Israel terror.
Given the record of broken promises, the massive arms smuggling by both Hamas and Fatah and the urgings of both factions' leaders that these arms be used against Israel, any future agreement could easily produce a similar wave of anti-Israel terror. Thus, absent concrete evidence to the contrary, many Israelis will be reluctant to agree to major territorial concessions, which would put Israel's largest cities within rocket and even rifle range of the PA, in exchange for yet another unenforceable promise.
Given all this, it is hard to see what "reviving Israeli-Palestinian negotiations" could accomplish. From Israel's perspective, there is nobody to talk with and nothing to talk about.
In contrast, as The Jerusalem Post noted in Monday's editorial, Israel - despite broken promises on issues ranging from evacuating outposts to removing checkpoints - has proven that on the big issues, it is ready to deal. Unlike Palestinian leaders' refusal to prepare their public for conceding the "right of return," for instance, leaders of every major Israeli party have told their public for 13 years that sweeping territorial concessions, including in Jerusalem, will be necessary; as a result, most Israelis now support such concessions, whereas 13 years ago, a majority opposed them. Similarly, whereas the Palestinians have repeatedly failed to prove their willingness to halt terror, the disengagement conclusively proved Israel's willingness to evacuate settlements.
Under these circumstances, "reviving negotiations" would be not merely pointless, but detrimental - because by trying to create an illusion of momentum, the international community is not only generating expectations that can only be disappointed, it is also neglecting alternative steps that could genuinely help.
These steps, which I will outline next week, would not produce an instant solution; only the messiah could do that. But they would lay necessary groundwork for a solution down the road. And that seems far more productive than mere talk for talk's sake.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 22 janvier 2007 - 18h05: |
La dernière élucubration à De-Villier :
Il faut que la France sorte de l'Euro, avec un franc = un Euro, coup d'accordéon sur une dette mille milliards d'Euro.
Quel économiste ! Il devrait proposer le même remède à l'économie Goulettoise.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 22 janvier 2007 - 18h27: |
Au nom de l’espoir :
Espoir... Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs.
Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits.
Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié.
L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang.
Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes.
Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction.
Notre savoir nous a fait devenir cyniques.
Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop.
Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité.
Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse.
Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu.
Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.
En ce moment même, cette voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.
Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l'humanité.
Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples.
Et tant que des hommes mourront pour elle, la
liberté ne pourra pas périr.
Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, qui enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.
Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.
Vous n’êtes pas des machines.
Vous n’êtes pas des esclaves.
Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur.
Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour.
Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté.
Il est écrit dans l’Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur.
Vous, le peuple, vous avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.
Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.
Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient.
Ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront.
Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.
Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses.
Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance.
Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.
Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !
*********
Hannah, est-ce que tu m'entends ? Où que tu sois, lève les yeux !
Lève les yeux, Hannah ! Les nuages se dissipent ! Le soleil perce !
Nous émergeons des ténèbres pour trouver la lumière !
Nous pénétrons dans un monde nouveau, un monde meilleur, où les hommes domineront leur cupidité, leur haine et leur brutalité.
Lève les yeux, Hannah ! L'âme de l'homme a reçu des ailes et enfin elle commence à voler. Elle vole vers l'arc-en-ciel, vers la lumière de l'espoir.
Lève les yeux, Hannah ! Lève les yeux !
A chacun son commentaire,,,
Par Pauline (Pauline) le lundi 22 janvier 2007 - 18h25: |
La communauté juive au Yémen
La communauté juive yéménite menacée par des intégristes.
Le journal saoudien Al Watan rapporte que les Juifs de la ville de Salem ont été forcés de quitter leur domicile. Ils ont reçu il y a deux semaines un ordre d'organisations islamistes leur donnant 10 jours pour quitter les lieux, sous prétexte de ''collaboration avec les Sionistes''.
La communauté juive a fait appel aux élus locaux qui ont tenté de la dissuader de partir. Les pouvoirs publics ont également publié un décret religieux relatant les bonnes relations entre Juifs et Musulmans au Yémen. Néanmoins, les habitants menacés ont fini par abandonner leurs biens et leurs maisons, se logeant dans des hôtels d'une autre ville. Ils appellent à l'aide le président Ali Abdallah Saleh.
Par Toufiq (Toufiq) le lundi 22 janvier 2007 - 17h37: |
l'abbe pierre vient de fonder une nouvelle communaute.
Par Meyer (Meyer) le lundi 22 janvier 2007 - 17h08: |
Lu sur le blog de Pierre Assouline
http://passouline.blog.lemonde.fr/
Un équarisseur des belles Lettres demande grâce
Si j’en juge par les réactions que je reçois régulièrement soit de vive voix soit par courriel, une minorité de lecteurs de “La République des livres” lit également les commentaires publiés à la suite du billet du jour. Certains avouent en avoir été détourné, voire dégoûté, par la violence des échanges, la nature des insultes ou le dérapage général. Il est des cas où l’on ne peut leur donner tort, mais il en est d’autres où ils manquent vraiment quelque chose. Aussi, quand ce sera vraiment le cas, je me permettrais de leur mettre sous les yeux ce qu’ils ont raté. C’est le cas avec cette réaction remarquable d’un lecteur qui signait du pseudonyme de Liber Follicula il y a quelques jours à la suite du billet sur “Les jurés sont les athlètes de la lecture” :
“ Merci M. Passouline, merci trois fois…merci mille fois ! C’est la première fois que je constate qu’un écrivain ose, de manière oblique et ironique il est vrai, s’attaquer à la profusion des livres et des imprimés dans notre civilisation. Lire 600 livres en deux mois, c’est mathématiquement impossible. Ce dont vous n’avez pas (encore ?) parlé, c’est de notre boulot: le pilon. Nous allons combler illico cette lacune pour l’édification de tous les éditeurs, écrivains et lecteurs de la République.
A la “rentrée littéraire”, le tsunami de papier nous submerge . La loi sur les 35 heures nous a beaucoup nui. Ni Ségo ni Sarko n’ont soufflé mot de notre existence. Pas la moindre allusion à notre sort peu enviable. Nous surnageons comme nous pouvons dans la marée blanche du papier. Même le papier hygiénique prend un autre canal que le nôtre et s’auto-détruit sans intervention humaine. A ce rythme, Sisyphe soi-même finirait par faire voler sa pierre en éclats si on lui imposait les contraintes que nous subissons. A peine avons-nous fini le dernier Houellebec qu’arrivent déjà sans crier gare les Goncourt, les Femina et surtout - notre bête noire- les dictionnaires, encyclopédies reliées en 18 volumes et les annuaires téléphoniques. Sans oublier les rapports gouvernementaux qu’on n’est pas censé lire, discrétion oblige. Et les erotica que les “bleus” de l’atelier anéantissent à l’aveugle, un “bandeau de pudeur” sur les yeux. (C’est le règlement de 1890, jamais abrogé, qui nous en fait encore l’obligation). Pendant que nous suons sang et eau, MM. les écrivains, eux, sont à l’honneur partout: Prix Machin, Emission Truc, critiques en-veux-tu-en-voilà dans les hebdos, les quotidiens, entretiens radio, bavardages, querelles, marketing, publicité. Ca palabre, ça roucoule, ça jacasse, ça pérore, ça plastronne urbi et orbi. De nous, il n’est JAMAIS question. Plus vous en faites, plus vous pondez, plus on a de boulot…Dur à suivre votre rythme par les temps qui courent… Grace !
De nous, nul ne se soucie et pourtant, comme les micro-organismes qui digèrent les déchets de nos fumiers de campagne sur lesquels les coqs chantent joyeusement, notre rôle est essentiel: débarrasser la planète de votre redoutable pollution: les “invendus”. Savez vous comment nous oeuvrons pour faire ce que Natura abhorret ? Comment nous produisons le “vacuum” vital sans lequel les auteurs ne sauraient produire de nouveaux livres pour alimenter notre pilon ? Dans nos ateliers souterrains de Barbès, mal éclairés et non ventilés, nous sommes condamnés à inhaler les vapeurs de l’encre encore humide et du brouillard de microparticules de papier, en fait, les déchets de vos oeuvres.
Le livre est en effet une marchandise aussi périssable que la langouste de Famagusta, le foie gras de canard au naturel ou le tamagoshi usé. Il s’agit de s’en débarrasser le plus rapidement et le plus hygiéniquement possible. Autrefois, on transformait la maculature en carton d’emballage. Mais les écolos ont interdit cette pratique nocive à Gaïa. C’est interdit de fumer partout. Y a des catalyseurs et des filtres à particules sur les bagnoles diesel mais pour nous: Rien ! Tout est encore fait à la main. Du pilon garanti “Made in France”. Et c’est nous, modestes et obscurs équarisseurs-éboueurs des Belles Lettres qui nous tapons le sale boulot: le dépiautage de tous les invendus. Des bouquins encore neufs, pas lus-pas vendus 3 mois seulement après leur sortie de presse. Un scandale intellectuel et écologique de grande envergure qu’aucun politicien n’a intégré dans son programme !
Dépiauter du Gallimard, du Julliard, le dernier roman de machintruc, c’est facile: on déchire le bandeau rouge, puis on écartèle la couverture et on attaque la phase la plus fastidieuse du boulot: l’arrachage page par page de l’ouvrage, de la première à la dernière. Chaque année, ils inventent de nouvelles colles plus adhésives au point où il faut attaquer parfois le bouquin au cutter ! Sans parler de ces engeances de vipère que sont ces p….d’agrafes. Une arrivée de brochés en poche ne nous fait pas peur mais ce sont les reliés qui font problème. Et la législation pléthorique de Matignon: tout en A4 120 grammes/mètre carré: une torture pour nos pauvres mains calleuses. Du solide ces lois …aussitôt promulguées, aussitôt oubliées… Depuis 3 mois, à la suite d’une grève d’avertissement, ils ont fini par nous doter de gants ad hoc pour nous protéger les mains: le papier, comme les saillies de la pensée, est très coupant. Sans parler des champignons microscopiques, de la “peste du papier” , des odeurs d’amoniac, de sufphure de plomb, de relents de zinc émanant des encres indélébiles. L’alpha bouffant passe encore mais les purs velins et le papier Bible de la Pléäide sont les plus résistants. (Et je ne parle pas des couvertures plastifiées: une calamité !!!)
Et dire qu’on produit des Home Cinemas et des Prius écolo à la chaîne, sans intervention humaine. Tout est robotisé dans ces usines japonaise alors que nous, à Barbès, on se les gèle dans notre sous-sol en s’intoxiquant à la poussière de papier et d’encre. (Parfois, j’en peux plus et je lis à la dérobée, sans en avoir l’air, le premier paragraphe de la dernière page que je viens d’arracher. Piètre digression… Et encore, faut pas se faire coincer par le contremaître parce que toute lecture est assimiléee à une faute professionnelle. J’ai failli me faire saquer en laisser traîner mon oeil sur un passage de votre Lutetia. Ca me distrait un peu, ces micro-lectures clandestines mais on est fouillé à la sortie. Pas question donc d’emporter une seule page arrachée aux milliers de livres pilonnés par nos soins chaque jour.) C’est pas une vie ça, vous avouerez ? Quant aux cameras de TV, on n’en a jamais vu débarquer dans notre Pilon Central pour montrer et rendre hommage à une profession totalement négligée, oubliée.
Nous, les soutiers, en avons marre.
Pourriez-vous, Monsieur Assouline, venir constater de vos propres yeux, le caractère fort ingrat de notre métier ? Vous serez bien reçu. Y a des bleus de travail à l’entrée de l’atelier pour protéger votre costard de toute salissure. On vous fera passer pour un nouveau pilonneur et vous pourrez vous essayer à notre art. En attendant votre visite, auriez-vous l’obligeance d’ intercéder auprès de vos confrères pour qu’ils aient une pensée pour nous et produisent MOINS et MIEUX ? Merci d’avance, de tout coeur. Et sachez que nos destinées sont étroitement liées:
Plus vous vendez, moins nous souffrons.
L.F.
PS: Si vous croisez M. Sarko, pourriez-vous lui dire que s’il a un karcher de trop dans sa remise, nous pourrions en faire bon usage à l’atelier ? Merci de votre obligeance et de votre bravitude à nous rejoindre en soute. ”