Archive jusqu'au 02/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 02/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 01 janvier 2005 - 00h42:

A toute ma famille Harissienne je souhaite
Voici une image : mon image

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le vendredi 31 décembre 2004 - 21h55:

Processus de paix, ça se précise

Farouk Khaddoumi: Le but est d´éliminer Israël dans "une deuxième étape"

Le nouveau Chef du Fatah Farouk Khaddoumi à la télévision Iranienne Al Alam : le but est d'éliminer Israël dans "une deuxième étape"

Le nouveau chef de la direction du mouvement Fatah a précisé que les Palestiniens cherchent à remplacer Israël par leur propre état.

Le chef du Fatah Farouk Khaddoumi a dit que la stratégie palestinienne envers Israël était double. Dans une première étape, les Palestiniens accepteraient un état palestinien à côté d'Israël. Dans une deuxième étape, les Palestiniens chercheraient à éliminer l'état Juif.

"À cette étape, il y aura deux états," Khaddoumi l'a dit à la télévision Iranienne Al Alam. "Dans beaucoup d'années, il n'y en aura qu'un."

Khaddoumi, qui se considère comme le ministre des Affaires Etrangères palestinien, a dit qu'il était confiant qu'Israël serait éliminé. Il a dit qu'il s'opposait toujours à l'existence d'Israël et a cité la supériorité numérique arabe par rapport à l'état Juif.

"[Il y a] 300 millions d'Arabes, tandis qu'Israël est seulement dos à la mer," a dit Khaddoumi.

En novembre, Khaddoumi a remplacé Yasser Arafat comme chef du Fatah, comme chef du mouvement palestinien, Khaddoumi a cherché à augmenter ses liens avec l'Iran et la Syrie.

Khaddoumi a dit que sa plate-forme a été approuvée par l'OLP en 1974. Il a dit que la stratégie a été adoptée comme plan par étape qui établirait l'autorité sur n'importe quel territoire obtenu d'Israël, se terminant avec une guerre arabe pour détruire l'état Juif.

[ Jeudi, l'Autorité Palestinienne a lancé les premières élections municipales dans la Rive occidentale et la Bande de Gaza depuis plus de 25 ans. L'Autorité Palestinienne a promis de telles élections depuis 1996.]

Le chef du Fatah a minimisé les pouvoirs des ministres de l'Autorité Palestinienne. Khaddoumi a dit que le Comité Central du Fatah est fiché comme la source d'autorité pour l'Autorité Palestinienne et le Cabinet.

"L'Autorité Palestinienne est une autorité partielle," a dit Khaddoumi. "C'est une administration locale, comme n'importe quelle administration locale dans n'importe quel pays. Nous ne devons pas nous tromper, ces "ministres ne sont effectivement que des ministres."

Source: http://www.a7fr.com/article.php?id=2857

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le vendredi 31 décembre 2004 - 21h53:

Tsunami Relief funds :

Remember that trip you took to Thailand, the Maldives, the Seychelles, India, etc?

Remember that woman who made your bed every day, the bartender who served up cold fruity drinks, the guy who hauled your bags?
All of these folks are really hurting right now. Many of their relatives are missing or dead, their places of employment gone, their houses
destroyed.

I've never been to any of these places but having traveled, I like many of you know that there are people who take care of us when we go to destinations like these. We've all seen them and often they are forgotten when we leave. Even though I've never met these people in Thailand, Sri Lanka, etc, I know who they are.

While international financial support is on the way, it's nowhere near what will be required. This morning the fatality count had passed 115
thousand. The threat of disease is increasing hourly. We need to act, you and me. Govermental aid so far totals only 220 million or so. It
cost more than that to make a few Hollywood action flicks.
This disaster will require BILLIONS. Your help is needed. Here are a few places you can donate online. All are well established orgs with
good track records. Even a five or ten dollar donation helps. What our government provides simply will not be enough.

Thanks,


Doctors Without Borders

http://www.doctorswithoutborders-usa.org/donate/


International Federation of Red Cross and Red Crescent Socities

http://www.ifrc.org/

UNICEF Tsunami Relief Fund

https://www.unicefusa.org/site/apps/ka/sd/donor.asp?c=duLRI8O0H&b=277271&en=hjLTLXODKfKZJ5MIKjJNLXNFKjI5JgMUJmKUIbNNKeL0KmI


Relief International

http://www.ri.org

Operation USA

http://www.opusa.org/

Mercy Corps

http://www.mercycorps.org/splash/

International Medical Corps

http://www.imcworldwide.org/index.shtml

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 31 décembre 2004 - 20h38:

Arlette & André Chemla avec tous leurs meilleurs voeux pour la nouvelle année.

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 31 décembre 2004 - 19h32:

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 31 décembre 2004 - 19h29:

How you can help tsunami victims

Wednesday, December 29, 2004 - In the wake of the enormous devastation caused by the tsunami in Asia, the world Jewish community is pitching in to help. Several Jewish organizations have established funds to provide needed assistance. The RJC encourages your support for these efforts, as well as those by other organizations. For your convenience, below are details on making desperately needed contributions:

Donations to the American Jewish Joint Distribution Committee's tsunami relief efforts may be made by credit card at http://www.jdc.org or by phone at 212-687-6200 ext. 851.

Donations to B'nai B'rith International's Disaster Relief Fund may be made online at http://www.bnaibrith.org or by mail to the B'nai B'rith Disaster Relief Fund at 2020 K St., NW, Seventh Floor, Washington, D.C. 20006.

Donations to the American Jewish Committee Tsunami Fund may be sent to 165 East 56th Street, 8th Floor, New York, NY 10022.

Donations to the American Jewish World Service's relief efforts are being accepted at http://www.ajws.org and by phone at 1-800-889-7146.

Donations also may be sent to Chabad of Thailand, 96 Thanon Rambuttri, Bangkok Thailand 10200, or online at http://www.chabadthailand.com (for U.S. tax deductibility, checks should be made out to American Friends of Chabad of Thailand.)

For an extensive list of other ways to help, go here:
http://www.command-post.org/nk/2_archives/018256.html


Read the Jewish Telegraphic Agency story "Israel, Jewish groups pitch in to help victims of quake, tsunami"
http://www.jta.org/page_view_story.asp?strwebhead=Jews+pitch+in+for+tsunami+victims&intcategoryid=1&SearchOptimize=Jewish+News
for additional news.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 31 décembre 2004 - 19h08:

IDÉES A l'occasion du 800e anniversaire de sa mort, on redécouvre la pensée du philosophe juif, auteur du «Guide des égarés»


Maïmonide, prophète du dialogue des cultures

PAR MAURICE-RUBEN HAYOUN *


Que pouvons-nous retenir aujourd'hui de la pensée de Maïmonide, mort il y a tout juste huit cents ans ? En quoi son approche philosophique de la religion, véritable ancêtre des Lumières de notre époque, peut-elle nous intéresser huit siècles après sa mort ? Par sa vocation mais aussi par son destin, cet homme fut un précurseur du dialogue des cultures. Né en 1138 à Cordoue (Andalousie), réfugié avec sa famille à Fès vers 1165 à la suite de l'invasion de la secte des fanatiques almohades, établi jusqu'à sa mort en 1204 dans le vieux Caire (Fustat) où il achèvera son oeuvre philosophique et théologique, Moïse Maïmonide incarne à nos yeux ce qu'était une vie juive dans l'Europe médiévale.


Contemporain des Croisades, ce courageux réformateur du judaïsme de son temps eut un destin exceptionnel, puisque son approche du judaïsme – dénuée de préjugés et de complaisance – a généré son oeuvre philosophique majeure, le Guide des égarés, dont les penseurs musulmans et chrétiens ultérieurs s'inspirèrent.


Comment qualifier la vocation et la personnalité de ce Juif des Lumières que fut Maïmonide ? En soulignant sa volonté d'éclairer la foi par la raison et de donner une exégèse spirituelle des Ecritures. Et en effet, le Guide des égarés se livre, page après page, à une relecture des traditions religieuses. Son auteur, né juif mais nourri de lettres arabes et de philosophie gréco-musulmane, fut contraint d'abandonner son Andalousie natale et d'émigrer en Egypte. Sa vie durant, il sera à l'intersection de trois cultures : il pensait dans des catégories grecques, écrivait ses oeuvres en arabe et priait en hébreu. Au sein du judaïsme médiéval, c'était la règle et non point l'exception.


On peut donc légitimement parler d'un dialogue des cultures avant la lettre puisque, comme son contemporain musulman plus âgé Averroès et à l'instar de ses devanciers Al-Farabi, Avicenne et Ibn Tufayl, Maïmonide fut un représentant juif de l'esprit grec. Ceci n'impliquait nullement le moindre affaiblissement de son identité juive, cela renforçait plutôt la dimension universelle de son judaïsme. A ses yeux, le seul problème qui comptait était celui de l'être et de la vérité, laquelle n'est l'apanage exclusif d'aucune nation.


Examinons succinctement comment Maïmonide a préconisé ce dialogue entre son propre judaïsme philosophique, d'une part, et l'hellénisme, l'Islam et le christianisme, d'autre part. Le point de départ de la spéculation maïmonidienne est le suivant : face au désarroi que ressent l'homme religieux, fidèle à sa tradition mais aussi adepte de la recherche philosophique, il convient de donner aux égarés un guide. D'où le titre du livre. Mais au lieu de pratiquer l'autarcie intellectuelle et morale, Maïmonide se tourne vers une pensée polythéiste, certes, mais bien armée au plan intellectuel. Aux Grecs, il emprunte l'instrument syllogistique, et aux Arabes, rien moins que la méthode d'interprétation allégorique de la Bible. Un dialogue entre des croyances ou des systèmes différents présuppose que l'on s'affranchisse de tout fondamentalisme et que l'on bannisse l'exclusivisme religieux.


La reformulation philosophique de la religion juive par l'auteur du Guide des égarés allait dans ce sens et constituait un bon point de départ. Un judaïsme ouvert, conscient des valeurs qu'il incarne mais aussi désireux de s'ouvrir et de pratiquer une exégèse du dialogue. Un judaïsme qui ne réduit pas la portée du Verbe et de la révélation de Dieu à sa seule portée ou convenance. Un judaïsme qui s'occupe autant de ses adeptes que de l'écrasante majorité de l'humanité. Un judaïsme, enfin, instruit de l'exacte nature de son essence et capable de séparer l'essentiel de l'accessoire, le transitoire du permanent.


Maïmonide a pu montrer qu'au-delà de la pratique religieuse simple, il y a un univers qui s'ouvre au regard de ceux qui savent interroger correctement le Verbe divin. Le rapprochement entre deux univers, monothéiste et païen, ne pouvait manquer d'être fécond. Maïmonide découvre alors des affinités idéologiques entre l'univers de la physique aristotélicienne et celui de l'origine biblique de l'univers d'une part, entre la métaphysique et la vision du char d'Ezéchiel, d'autre part.

Quels sont les emprunts de Maïmonide à l'Islam qu'il connaissait bien mieux que le christianisme ? Juif né en terre musulmane, Maïmonide appartient à l'univers socio-culturel et linguistique de l'Islam puisque son apprentissage philosophique s'est fait en langue arabe, auprès de penseurs arabes et sur des textes gréco-arabes. Mais pour préserver son intégrité religieuse et son essence profonde, Maïmonide n'a pas abandonné son identité juive qu'il a voulu enrichir au contact d'autres cultures.


Comment définir la personnalité profonde de Moïse Maïmonide ? Ce fut un homme doté d'une intelligence prismatique et d'un coeur analytique qui cherchait avant tout à mettre sa conscience en accord avec sa raison. Sa préoccupation sur le plan religieux lui ordonnait de voir dans le judaïsme une altérité d'ordre éthique plus que d'ordre rituel. Pour lui, l'homme peut avoir une religion qui ne se confond pas nécessairement avec une exigence dogmatique. La notion d'alliance suffit à remplir cette condition. La question religieuse, la question perpétuelle, celle des premiers principes, était à ses yeux identique à celle des fins dernières : sous ce qui apparaît et fuit de la religion, saisissons-nous ce qui constitue son essence et demeure ?

La fibre de la doctrine de Maïmonide était que Dieu sort comme une conclusion nécessaire des termes enchaînés d'un syllogisme. Et l'important est de faire sentir Dieu dans le monde et dans l'homme. Le problème qu'il s'était posé était le suivant : comment tenir la mesure exacte entre la judéité et la modernité de son temps ? Les fruits de ce dialogue existent, même si l'on a quelque peine à les entrevoir aujourd'hui : Le recul de l'intolérance, la suppression du fanatisme, la disparition de l'exclusivisme religieux et, enfin, l'instauration de la paix des consciences. L'émergence d'une culture universelle unifiée, qui s'adresse à tous, en respectant les différentes traditions religieuses. Au fond, le dialogue des cultures insiste sur la fraternité naturelle des hommes et la proximité de leurs aspirations culturelles. C'est la leçon magistrale qu'offre Maïmonide à un Occident qui en a bien besoin.

* Philosophe, écrivain. A lire, La Philosophie juive (Armand Colin, octobre 2004) et Maïmonide (Entrelacs, Sagesses éternelles, janvier 2005)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 31 décembre 2004 - 19h07:

COMMUNIQUE DE PRESSE

« Le B'nai B'rith France appelle à la solidarité en faveur des victimes de l'Asie du Sud »

Le B'nai B'rith France est profondément bouleversé par le séisme et le tsunami qui viennent de frapper douloureusement des dizaines de milliers de familles.

Conscient de l'importance et de l'urgence de venir en aide aux victimes de ce drame, le B'nai B'rith France se mobilise et organise une collecte de fonds pour contribuer à financer les besoins les plus pressants en Asie du Sud.

Envoyez vos dons au plus vite à l'adresse suivante:

B'nai B'rith France
Opération "Solidarité victimes du séisme Asie du Sud"
10 rue Saint Ferdinand
75017 Paris

Cette action s'inscrit dans la tradition caritative et humanitaire du B'nai B'rith France, qui apporte son soutien aux victimes de catastrophes naturelles, d'attentats, ou de tout autre drame qui meurtrit brutalement des personnes et leurs familles.

Edwige ELKAIM
Présidente du B'nai B'rith France
http://www.bnaibrith-france.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 31 décembre 2004 - 15h53:

5 breves de l'ambassade d'Israel a Paris, pour bien finir cette annee civile et bien commencer la prochaine.

Bonne annee 2005.

Démographie israélienne

Yediot Aharonot, 30 décembre et Jerusalem Post, 27 décembre

La population d’Israël s’élève fin 2004 à 6,8 millions d’habitants, dont 76 pour cent de Juifs (5.235.000 personnes) et 20 pour cent d’Arabes (1.337.000 personnes). En 2004, le taux de croissance de la population a été de 1,7 pour cent, le plus bas depuis 1990.

Parmi les nouveaux immigrants, 3000 sont arrivés d'Amérique du Nord en 2004. Le 28 décembre, 200 d’entre eux sont arrivés en Israël, parmi lesquels Irma Haas, 97 ans, et sa petite soeur Hilde Meyer, 94 ans, toutes deux survivantes du camp de Bergen-Belsen et réfugiées aux Pays-Bas à la fin de la guerre.
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Des chercheurs israéliens développent un vaccin contre le SIDA
27 décembre

Le vaccin, développé par une équipe du centre de recherche universitaire de l’hôpital Hadassah de Jérusalem, permet de renforcer significativement le système immunitaire des patients atteint du virus HIV.

Le virus du SIDA peut en effet être tué grâce à un cocktail de médicaments, mais même en l’absence du virus, le système immunitaire demeure défaillant et tue des cellules saines par un effet dit « effet retour auto-immune ». Le vaccin en question vise à enrayer cet effet destructeur, et il constitue un complément dans les multi-thérapies contre le SIDA.

Les recherches ont été menées par la Docteur Rivka Abulafia-Lapid au centre de Biologie humaine dirigé par le Prof. Henri Atlan. Elles ont été faites en association avec le prestigieux Institut Weizmann.

Plus d’information (en anglais) : http://www.israel21c.org/
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Les plus remarquables inventions israéliennes en 2004

A l’occasion de la fin de l’année 2004, le quotidien israélien Maariv a sélectionné une vingtaine de brevets israéliens parmi les plus originaux, créatifs et intéressants développés durant l’année passée. Les inventions recensées ont un potentiel énorme pour le bien-être, le progrès technique, la santé et l’écologie.

Pour en savoir plus sur ces inventions : Site de l'Ambassade d'Israël en France:
http://paris1.mfa.gov.il
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Une Palestinienne ouvre un site web pro-israélien
Jerusalem Post, 29 décembre

Ayant grandi dans le Gaza des années 50, Nonie Darwish se souvient de son enfance et de son éducation antijuive. « On m'a toujours dit de ne pas accepter les bonbons proposés par les étrangers car c'était peut-être un Juif qui essayait de m'empoisonner » se rappelle-t-elle. « On nous répétait que les Juifs étaient des démons et que le diable était l'ennemi de Dieu ».

Aujourd'hui et près de 50 ans plus tard, Nonie Darwish a ouvert les yeux sur la réalité, elle est devenue une partisane bruyante qui plaide en faveur d'Israël. Elle a d'ailleurs créé un site internet, « Arabs for Israel », et parcourt désormais les Etats-Unis, allant d'une conférence à l'autre, et tentant de faire comprendre au monde l'importance de soutenir l'Etat d'Israël. « Il m'a fallu de longues années pour réaliser que l'Etat d'Israël n'était pas l'ennemi du monde arabe mais au contraire un avantage pour la région » déclare-t-elle au Jerusalem Post.
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Les pommes de la discorde
Maariv, 25 décembre

Le Ministre de la Défense Shaul Mofaz a autorisé les agriculteurs druzes du Golan à exporter quelque 15.000 tonnes de pommes vers la Syrie. Après avoir constaté que la demande était essentiellement de nature humanitaire et économique, le Ministère de la défense a décidé de permettre cet échange avec un pays ennemi. Des marchands druzes du côté syrien avaient déjà déclaré qu’ils étaient intéressés par l’achat de pommes du Golan.
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Shabbath Shalom.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le vendredi 31 décembre 2004 - 10h45:

Le député de l’Union Nationale, Zvi Hendel, a expliqué de son côté qu’il fallait d’abord faire voter les Israéliens qui vivent à l’étranger. « J’estime à plus d’un million le nombre d’Israéliens vivant à l’extérieur du pays et la plupart d’entre eux se situent à droite », a-t-il affirmé.
Je pense que seul cette position est valable le vote des juifs "religion"de diaspora est absurde et je m'etonne que les responsables Israeliens ne font pas la difference.Pourquoi alors ne pas faire voter tous les Americains pour leur pays d'origine il y a 1000ans et pourquoi pas .tous les Australiens aussi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 31 décembre 2004 - 09h46:

Le droit de vote pour les Juifs de diaspora

Un groupe de députés opposés au plan Sharon a proposé une solution originale pour régler le problème démographique par rapport aux Palestiniens. Les parlementaires préconisent de permettre aux Juifs de diaspora de voter lors des élections israéliennes. D’autres initiatives de ce type ont déjà été repoussées mais des députés du Parti National Religieux (PNR) et du l’Union Nationale (UN) ont décidé de refaire une tentative.

Eliezer Cohen (UN) a indiqué qu’il avait récemment contacté un député du Likoud, Guidon Saar pour relancer cette proposition révolutionnaire. En outre, le rabbin de Bet-El, Zalman Melamed a mentionné cette initiative mercredi lors du cinquième congrès du judaïsme orthodoxe à Jérusalem. Lors d’une session intitulée « la lutte contre le plan de retrait », le rabbin Melamed a déclaré : « Il y a 12 millions de Juifs dans le monde, l’Etat d’Israël doit être l’Etat de tous les Juifs du monde. Donner aux Juifs de la diaspora le droit de vote renforcera leur attachement à la terre d’Israël et cela résoudra aussi le problème démographique ».

Le député de l’Union Nationale, Zvi Hendel, a expliqué de son côté qu’il fallait d’abord faire voter les Israéliens qui vivent à l’étranger. « J’estime à plus d’un million le nombre d’Israéliens vivant à l’extérieur du pays et la plupart d’entre eux se situent à droite », a-t-il affirmé.

Ouri Ariel, un autre député de l’Union Nationale, a précisé que le but était d’impliquer un maximum de Juifs dans le processus démocratique : « C’est le meilleur moyen de lutter pour préserver une majorité de Juifs en Israël sans pour autant opter pour une solution à deux Etats ».

Zvi Hendel et le rabbin Melamed ont tous deux évoqué le cas de nombreux pays occidentaux dont les citoyens vivant à l’étranger ont le droit de vote dans leur pays d’origine. «Bibi (Benyamin Nétanyaou) veut qu’Israël devienne les Etats-Unis. Alors pourquoi ne pas imiter leur législation sur le droit de vote ? », ont-ils demandé.

Vieux serpent de mer de la politique israélienne, le problème démographique est un des arguments majeurs de la gauche et d’une partie de la droite pour justifier la création d’un Etat palestinien. En effet, à l’intérieur des frontières israéliennes, Judée-Samarie et Gaza inclues, le nombre d’Arabes devrait bientôt dépasser celui des Juifs. Mais la plupart des études démographiques récentes ont été démenties et, contre toutes les prévisions, la population juive est toujours restée majoritaire sur sa terre.

Arutz Sheva

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 31 décembre 2004 - 01h54:

Salut, mon capitaine (info # 013012/4) [analyse]
par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Le petit cimetière de la ville de Naharia, à l’extrême nord-ouest d’Israël. Hier. A quelques mètres, derrière le rabbin qui fait son homélie, la Méditerranée, qui siffle sa peine et qui recouvre la nombreuse assistance de sa brise froide et salée. Ils se retrouvent enfin, pour un baiser éternel, mon ami Hanania et la mer. Comme les vieux amants qu’ils étaient et qui ne se quittaient jamais pour plus de quelques jours.



C’est ici, certes, qu’il devait reposer, Hanania Peretz, dans le sable d’une plage. Mais personne ne l’appelait Hanania, en fait, tous l’appelaient Peretz, jusqu’à sa femme et ses enfants ; nombreux sont ceux qui ont découvert son prénom à l’occasion de sa dernière croisière.



Vous n’entendrez vraisemblablement pas parler de Peretz ailleurs qu’à la Ména, non que ce que mon ami nous laisse ne le justifiât pas, mais parce qu’il avait volontiers cédé aux ambitieux, la vocation de se disputer une place dans la lumière. Peretz était un humble, un discret ; cela dit, sa carte de visite était chargée. C’était un exégète et le plus averti des historiens du Maroc qu’il m’ait été donné de rencontrer, un capitaine au long cours à l’expérience consommée, professeur à l’école navale, un collectionneur de livres anciens, un cabaliste aux connaissances exceptionnelles, un armateur et un lieutenant-colonel de la Marine et des services de renseignements.



Cela faisait vingt-cinq ans qu’il avait cessé de naviguer afin de fonder sa société d’affrètement maritime. Encore était-ce avec un autre capitaine de la marine marchande, Shaul Leibowitz et encore était-ce à cinquante mètres de la Grande bleue qu’ils s’étaient mis les pieds au sec. Dans ce quartier de Bat Galim (La fille des vagues) à Haïfa, qui est une poésie à lui seul. Construit par la colonie allemande protestante de Palestine et situé en plein centre de la grande ville, il reste comme un oasis inexplicable, une sorte de cul-de-sac à l’écart du tumulte. Des maisons sobres et solides, carrées, toutes taillées dans la même pierre, s’y organisent au fil de longues avenues fleuries qui mènent toutes à la mer. Et c’est dans l’une d’elle, dans un appartement haut de plafond, la porte perpétuellement ouverte, qu’ils avaient logé leur Clipper Shipping. Peretz le Marocain et Leibowitz, le Polonais. On y passait, en un pas de porte, de Lodz à Casablanca et en cela, c’était tout Israël en condensé.



Mais il n’y avait jamais un mot plus fort qu’un autre dans cette Israël là et en trente ans d’amitié, je n’ai jamais vu Peretz en colère. Il était du genre, en voie de disparition, dont le mot valait toutes les garanties du monde. Comme dans la chanson de Serge Lama, quand j’avais mal dedans mon être, je venais passer une heure ou deux chez lui. Alors le temps suspendait effectivement son vol, quelle qu’ait pu être l’activité que je venais interrompre. Il me montrait un livre, l’objet de sa dernière trouvaille, et m’en lisait quelques pages. Il me parlait de l’exception de Mogador, cette ville du Maroc, dont les habitants parlaient anglais et que le monarque avait chargée de toutes les tâches commerçantes du royaume. A la différence de nombreux originaires du Maroc, non seulement Peretz était-il fier de sa marocanité, mais encore connaissait-il parfaitement sa culture, son histoire et ses traditions. Il était un Marocain riche et devant sa plénitude, le visiteur se sentait humble à son tour, devenait curieux, posait des questions.



Peretz ne parlait jamais de lui, pas plus qu’il n’essayait de vous submerger de son étendu savoir et c’est à force de beaucoup d’obstination, que j’avais fini par découvrir son itinéraire. Il était arrivé d’Afrique seul, à l’âge de treize ans et s’était trouvé ballotté d’institution en institution. Il s’était construit aussi seul, défiant les uns après les autres les barrages multiples qui se dressaient alors sur le parcours d’un adolescent séfarade, sans attaches dans le pays et sans fortune.



De ce que je sais de sa contribution à la défense de son pays, des milliers d’Israéliens lui doivent simplement leur sécurité. Ce, même si la quasi-totalité des gens qui l’ont croisé ignoraient jusqu’à son appartenance à Tsahal. Peretz alliait cependant la connaissance des ports dans tous les océans à un esprit analytique hors du commun. Il était l’un des piliers de l’Etat hébreu, un incorruptible, une tête, l’un de ses hommes essentiels. Et lorsque, pour la Ména, je lui posais une question d’ordre stratégique ou tactique, il n’y répondait jamais mais la réponse était dans son regard, sans qu’il fut possible de se tromper en l’interprétant. Les rares fois où je lui ai demandé un service, il ne répondait pas non plus. Les Israéliens et surtout les officiers, vous promettent monts et merveilles, des résultats immédiats, souvent en se moquant un peu de la trivialité de votre requête ; le genre : "C’est tout ce dont tu as besoin, moi colonel Popeye, je vais t’arranger cela en deux coups de cuillère à pot. Toi simple civil, mais moi Popeye". Parfois, ils passent un coup de fil à un collègue, en face de vous, pour vous faire comprendre qu’ils appartiennent à la confrérie de l’élite mais il est rare que vous obteniez, en fin de compte, quoi que ce soit. Peretz ne promettait rien mais quelques jours plus tard, il vous expliquait comment faire pour obtenir ce que vous vouliez et cela fonctionnait toujours. Rarement, il me disait : "il ne faut pas toucher à ça, même si je le savais, je ne te le dirais pas et même si je te le disais, tu ne l’écrirais pas". La dernière fois que j’ai eu droit à cette réponse de Normand, ce fut lorsque je lui demandai la nationalité du sous-marin qui s’était brièvement introduit dans nos eaux territoriales. C’était la dernière fois que nous nous sommes parlés.



Depuis, il a subi cette maudite rupture d’anévrisme, en fin d’un repas familial, dans sa maison de Naharia. A soixante-trois ans. Depuis, ce pays et moi souffrons d’un immense trou dans la région du cœur. Nous aurons tous deux du mal à être nous-mêmes, sans Peretz.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 30 décembre 2004 - 22h57:

Claudia, on peut de la meme facon s'interroger sur chaque religion. Les evangelistes americains ne sont pas les seuls. Je peux aussi dire les seculaires ont aussi une valeur morale differente discutable. Du reste Jesus n'a rien a avoir dans les elections. En consequence il est ni gagnant ni perdant.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le jeudi 30 décembre 2004 - 21h39:

Une question que tout le monde se pose : La chirurgie esthétique est elle permise ?


La chirurgie esthétique



Nos Sages se demandent dans le Talmud (1) si l’on a le droit de porter atteinte à son propre corps. Certains pensent qu’aucune interdiction n’empêche l’homme de se blesser. Rabbi El‘azar Haqefar est d’avis qu’il est défendu de se faire des blessures. Il apporte pour preuve la condamnation du nazir contenue dans la Tora qui l’appelle un « pécheur ». Or, dit-il, si celui qui s’abstient totalement de boire du vin est appelé pécheur, à plus forte raison en est-il de celui qui porte des blessures à son propre corps. Maïmonide (2) suit l’opinion de rabbi El‘azar Haqefar.

Le Tour (3) rapporte l’avis de Rama qui s’oppose à Maïmonide en affirmant qu’il n’y a aucune interdiction faite à l’homme de se blesser. Le rav Betsalel Ashkénazi (4) apporte une preuve pour soutenir l’opinion de Rama à travers ce que nous raconte le Talmud à propos de rav ‘Hisda. Celui-ci marchait dans les ronces et disait : « Telle plante contient des vertus médicinales, et telle autre n’en contient pas. » Et la Guemara de préciser qu’il soulevait le pan de ses vêtements afin de ne point les abîmer. Nous pouvons facilement déduire de cette attitude de Rav ‘Hisda qu’il est interdit de détériorer ses affaires matérielles, mais qu’il n’est nullement défendu d’en faire autant pour son corps. (Ce raisonnement est quelque peu étonnant : comment les vêtements de l’homme peuvent-ils mériter plus de respect que son propre corps ?)

Le Choul‘han ‘aroukh (5) suit l’opinion de Maïmonide. Les Tossafoth (6) écrivent que cette interdiction s’applique même dans le cas où l’on se trouverait en présence d’une nécessité de se blesser. Rav Ovadia Yossef (7) estime cependant qu’une chirurgie esthétique dont la personne tire un profit à long terme est autorisée, d’autant plus que l’opération est effectuée sous anesthésie générale et que le patient ne ressent aucune douleur. A plus forte raison, considère-t-il, si son apparence physique la gêne beaucoup et s’il n’ose pas sortir tel quel dans la rue. Il va sans dire que si une telle intervention permet à quelqu’un de trouver plus facilement un conjoint, elle est pleinement autorisée, conclut-il. Même pour une femme mariée, cette pratique n’est pas à interdire puisque cela lui permet de s’embellir pour son mari, dit encore le rav Ovadia Yossef. Ajoutons à cela que certains décisionnaires n’interdisent de se blesser que dans le cas où l’on s’enlaidit, l’interdiction ressemblant à celle de perdre et de détériorer ses biens. Par conséquent la chirurgie esthétique, lorsqu’elle n’est pratiquée qu’à des fins d’embellissement, n’est pas à interdire. On n’aura cependant le droit d’y procéder que si tout danger est écarté, aucun risque ne devant être pris même pour s’embellir.

Le Cha‘arei tsédeq, quant à lui, défend même au médecin de pratiquer une telle opération. La Tora n’a autorisé à pratiquer la médecine, estime-t-il, que pour guérir une maladie, et non pour ôter un défaut quelconque. Le Tsits Eliézèr (8) suit cet avis et interdit toute chirurgie esthétique. En effet, explique-t-il, l’homme n’a pas le droit de refuser l’œuvre divine. Cette remarque n’est certes pas à retenir lorsqu’il n’y a pas de rejet et de refus de l’œuvre divine mais seulement son amélioration. Mais elle conserve toute sa valeur si le patient cherche à transformer complètement son corps et son apparence (9).

Le ‘Helqath Ya‘aqov (10) partage l’avis de ceux qui autorisent en considération du fait que, si la Tora a permis la médecine pour guérir, à plus forte raison la permet-elle lorsqu’il s’agit pour le sujet de se mieux sentir dans son corps. N’apparentons pas cette pratique à une blessure mais bien à une guérison, explique le Michné Halakhoth (11). Rav Moché Feinstein (12) autorise également la chirurgie esthétique, et telle est apparemment l’opinion de la majorité des décisionnaires (9).



Rav Imanouel MERGUI (Nice).



(1) Baba Qama 91B

(2) ’Hovèl ou-maziq 5-1

(3) ‘Hochèn michpat 420

(4) Chita Méqoubétseth Baba Qama 91b

(5)‘Hochèn michpat 420-31

(6) Baba Qama 91b

(7) Yabi‘a ‘omèr, 8ème vol. ‘Hochèn michpat 12

(8) Vol. 11-41

(9) Encyclopédie Halakha et Refoua 4ème vol.

(10) 3-11

(11) 4-246

(12) ‘Hochèn michpat 2-66


Chabath Chalom


Rav Dov Lumbroso-Roth



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