Archive jusqu'au 03/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 03/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 02 janvier 2005 - 19h31:

Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména (info # 010101/5) [analyse]

© Metula News Agency

De Stéphane Juffa à Métula : Permettez-moi tout d’abord de remercier nos conseillers, hors le Moyen Orient, sans le travail desquels la Ména ne pourrait pas fonctionner. Nous considérons leur apport aussi important que celui des rédacteurs, analystes et autres journalistes qui s’expriment dans notre agence. Je remercie également notre traducteur attitré, au talent confirmé, Llewellyn Brown ainsi que notre administratrice, dévouée et infatigable, Sylvie Tobelem.

Nous saluons, à l’occasion du passage à la nouvelle année, les quelques médias, syndicats et associations français et belges, qui résistent, avec un courage et une moralité exemplaires, à l’épidémie de peste qui saisit la plus grande partie des médias francophones en ces temps difficiles.

Nous exprimons notre respect pour les philosophes, écrivains et journalistes français, qui ont pour noms André Gluksmann, Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Frédéric Encel et quelques autres, qui savent rester debout dans la tempête, incorruptibles, et qui représentent à nos yeux l’esprit vivide de la culture française.

Nous remercions cordialement ces confrères journalistes, ces hauts fonctionnaires ainsi que ces dizaines de relais, éparpillés un peu partout sur la planète et qui nous fournissent, dans l’ombre, les informations fiables qui servent de bases à nos analyses. Ils nous renseignent, souvent au risque de perdre leurs avantages et parfois, au mépris de leur sécurité.

Nous remercions, enfin, les abonnés et lecteurs, professionnels et privés, de notre agence pour leur fidélité ainsi que pour les abonnements qu’ils nous versent et qui, seuls, nous permettent de financer notre travail. En 2004, le taux de lecture moyenne, sur ordinateurs uniquement, de nos articles a atteint le chiffre encourageant de 213'415 lecteurs. Ce chiffre présente un coefficient d’environ 2,7 fois le nombre de nos abonnés.

C’est au nombre de ces lecteurs et à leur qualité que la Metula News Agency doit l’écho indéniable dont nos articles jouissent au sein de la communauté francophone. Que cette audience s’exprime de façon positive ou, le plus souvent, par des critiques rageuses et personnalisées, personne ne fait plus abstraction de la voix de la Ména. La levée de boucliers, très large, que la publication de nos conclusions dans la Controverse de Nétsarim a générée témoigne, au moins, de l’étendue de notre audience et de l’acuité de nos analyses.

Nos articles ne se limitent certes pas à la dénonciation de la mise en scène de France 2, ni, d’ailleurs, aux factums débridés et brillants de notre confrère Ilan Tsadik. Ceux qui entendent réduire notre travail à ces deux seuls aspects sont, généralement, animés d’intentions inavouables. Il suffit, du reste, de consulter nos articles pour s’apercevoir que ce sont les analyses ainsi que les témoignages de terrain qui constituent la part du lion parmi nos publications.

Reste que le dévoilement de la vérité dans l’affaire de Nétsarim demeurera l’une des priorités de notre engagement. Pour ceux qui ne l’auraient toujours pas compris, la symbolique médiatique contenue dans la révélation de cette imposture détermine désormais les limites de l’"Israel bashing". Que nous gagnions cette bataille et tant les médias que les journalistes francophones entendront qu’il existe une limite et une sanction à la diabolisation d’Israël, de ses citoyens et de ses soldats. Que nous la perdions et la propagande anti-israélienne remplacera totalement l’information objective sur les péripéties de ce conflit. L’importance de l’issue de ce bras de fer – et certains syndicats de journalistes français l’ont compris – dépasse même largement le cadre du conflit proche oriental et c’est le fondement, les règles et les méthodes du journalisme qui sont désormais en question.

En 2005, nous aurons à suivre principalement le redémarrage du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, les aléas de l’application de la résolution 1559 au Liban et en Syrie, le processus sensible du désengagement israélien de la bande de Gaza, les problèmes posés par l’armement non conventionnel d’Etats non démocratiques pratiquant le prosélytisme islamique violent, ainsi que la lutte des pays éclairés et en voie de démocratisation contre le terrorisme. A cela, nos correspondants en France et aux Etats-Unis ajouteront leur regard sur la perception de ces faits par les politiques, les médias et les opinions publiques, en Europe et outre-Atlantique.

Il s’agit d’un agenda fourni, selon tous les critères… Soyez cependant persuadés que nos rédacteurs, postés au centre des événements, vous tiendront continuellement au courant de leurs évolutions significatives. Notre appartenance intégrante à cette région, notre indépendance rédactionnelle absolue, nous permettront de vous rapporter les enjeux véritables de ces événements ainsi que leurs péripéties en temps réel. De même, la qualification professionnelle de nos rédacteurs leur permettra de continuer à vous donner une vue prospective des évolutions en cours. Autant d’analyses détaillées, que, pour des raisons inverses aux nôtres, la plupart de nos confrères ne pourront qu’effleurer.

C’est sous des augures de métamorphoses passionnantes, pétries dans un optimisme prudent, mais optimisme tout de même, que s’avance 2005. Je veux, au nom de la famille Ména, souhaiter à nos amis et même à nos contempteurs, une nouvelle année de paix, de qualité, d’espoir et de santé.
De Jean Tsadik à Métula : En 2005, il va falloir se retirer de Gaza ainsi que de certaines implantations du nord de la Cisjordanie. Cela va constituer un test terrible pour la jeune démocratie israélienne, une épreuve d’homogénéité.

Les tensions se faisant jour entre notre société laïque et le courant traditionaliste, fervent du Grand Israël, se marquent de plus en plus à l’approche du retrait.
La cohésion de la communauté dans laquelle je vis constituera donc, et naturellement, mon plus grand souci pour la nouvelle année.

Il y sera également question d’espoir, avec la disparition de l’obstacle à la paix qu’était Yasser Arafat. La situation se stabilisera, suite à l’élection de Mahmoud Abbas. D’autres éléments stratégiques vont également influer sur le cours des négociations à s’ouvrir : les victoires des forces de sécurité dans la désorganisation des mouvements terroristes palestiniens et l’achèvement du mur de séparation.

Ces éléments nous rapprochent d’un point abstrus de "terrorisme zéro". Dès lors, au plan tactique, et pour un temps, Israël pourrait voir venir et pour elle et pour les Etats-Unis, la rapidité de l’exécution de la Carte routière dépendra du crédit qu’ils accorderont à l’équipe Abbas. A lui de prendre les bonnes décisions, car l’avenir de la région et celui de nos enfants ne se construira pas QUE sur des victoires militaires.

Bonne année 2005, que j’aborde avec un optimisme certain.
De Sami El-Soudi, près de Jérusalem : Ne vous laissez pas tromper par les propos électoraux de Mahmoud Abbas. Comme Sharon, laissez-le obtenir le soutien de son peuple et analysez ses actes à partir du 10 janvier prochain. Et dès ce moment-là, si son discours et sa politique se trouvent en ligne avec ceux que vous connaissez en Europe et en Amérique, n’hésitez pas à soutenir son action.

Je formule l’espoir qu’Abbas ne butte pas sur la froideur qui avait accueilli les ouvertures d’Ehoud Barak, car ce serait une catastrophe considérable pour la région. Un combat va s’engager, il opposera les Palestiniens laïcs et favorables à la coexistence pacifique de deux Etats dans notre mouchoir de poche, aux islamistes, aux kaddoumistes et autres survivants du porte-avions d’Arafat.

N’oubliez pas que nous sommes au Proche-Orient et que rien n’y est jamais gagné d’avance. Nous, les Palestiniens pragmatiques, avons de plus en plus besoin du soutien total des nations évoluées, y compris des Israéliens pragmatiques. Il faut très vite rendre les Territoires viables, donner des raisons aux gens d’espérer et de croire en l’avenir. Faire en sorte que nous ayons à nouveau quelque chose à perdre et pas uniquement à choisir entre mourir et mourir de ne pas vivre.

Avec la fin du leader dérangé, s’ouvre une nouvelle et authentique fenêtre pour faire la paix. Plus large que la précédente, en 2000 ; qui ne peut se refermer que sous le coup d’actions sanglantes et de malentendus. Nous avons besoin de vous afin d’exclure les malentendus des causes possibles d’un échec.

Soyons prudents, certes, mais sachons différencier prudence et inaction, prudence et inertie, prudence et prétexte pour ne rien faire. Pour la première fois, depuis au moins 4 ans, les Palestiniens et les Israéliens passent un réveillon d’espoir justifié. Et si vous ne l’avez pas remarqué, comme signe du changement qui s’est produit en Palestine, je suis passé de l’opposition réprimée et rejetée à l’expression du courant majoritaire. Entre fromage et dessert, je vous invite à méditer sur la signification de ce changement.

Merci à vous, lecteurs, et longue vie à la Ména, l’espace le plus libre des médias.

De Michaël Béhé, à Beyrouth : En cette fin d'année 2004 le château de cartes biseautées des ombres dirigeantes vacille sur ses fondations de sable...

La situation au Liban ne ressemble pas à celle qui prévalait durant les années écoulées. L’opposition au régime des collaborateurs de Damas ne se limite plus aux Druzes et aux chrétiens ; depuis la rencontre du Bristol, que j’ai contée aux lecteurs de la Ména, l’opposition, c’est presque tous les Libanais. Tous derrière l’idée du retour des Syriens chez eux, selon la résolution du Conseil de Sécurité. Le printemps, à cet égard, sera décisif : Tout pourra y advenir, d’une opération emmenée par les Américains contre la dictature des Al-Assad, jusqu’au recouvrement de notre indépendance sans coup férir.
Le vent de l'espoir souffle à nouveau sur notre pays ; puisse 2005 nous apporter la simple liberté d'être indépendants et souverains, pour reconstruire un Liban démocrate et moderne. Merci à la Ména, ce formidable espace de liberté absolue. Merci à ses lecteurs, à leurs nombreux messages de sympathie, et parmi ceux-ci, les milliers d’abonnés libanais, pour lesquels notre agence est devenue un vecteur d’informations, crédible, essentiel et à jour.

Bonne et heureuse année a tous et à toutes.

De Laurent Murawiec, à Washington : Israël a gagné l'Intifada II ! Justice divine, la mort du micro-Eichmann de Ramallah est venue clore un long chapitre, comme la venue de Sadate à Jérusalem en avait clos un autre. Israël a gagné parce que Sharon a tourné le dos aux doctrinaires qui prenaient leurs désirs pour des réalités, et aux timorés qui craignaient que le ciel ne tombe sur la tête d'Israël. Comme il avait traversé le canal de Suez et surpris l'ennemi là ou il était faible, Sharon a frappé la terreur exterminatrice là ou elle est faible.

L'extermination des cadres terroristes, la barrière de sécurité, et l'extraordinaire capacité de garder le contact avec Bush, ont donné à Israël l'espace de manoeuvre voulu. La victoire, cependant, comme toutes les victoires d'Israël, n'est et ne peut être que tactique: stratégiquement, Israël ne peut transformer en profondeur ses voisins arabes. Les Etats-Unis s'y sont enfin mis, cahin-caha et pas toujours habilement. Mais un premier tyran renversé, et plusieurs autres affaiblis, c’est un bon départ, quelles que soient les scories.

Bienvenue à Bush II et à Sharon Plus. Ce n'est jamais de l'ennemi qu'il faut attendre sa propre victoire, ni sa paix: c'est du camp occidental et de sa capacité à forcer l’adversaire à se résoudre à abandonner ses objectifs. Cela n'exclut pas la négociation, mais cela l'oriente et la commande.

Et pour la MENA, elle a - à la manière de David - saisi l'empire goliathico-bureaucratico-médiatique de Vichy II par les parties sensibles. Bravo pour son travail de fourmi teigneuse, et l'excellence de son travail de renseignement. Il y a des moments où elle jette avec brillance une lumière nette sur la situation. Bonne année aux rédacteurs et aux lecteurs, et, comme on dit en anglais, buvons a la confusion de l'ennemi!

Amitiés à tous.

De Luc Rosenzweig, en Haute-Savoie : Aux lecteurs, toujours plus nombreux, de la Mena, j'envoie mes meilleurs voeux pour l'année civile 2005, qui n'aura pas de mal à faire mieux que la précédente dans les domaines qui nous préoccupent.

De grands changements devraient se produire dans cette région du Proche-Orient qui nous est chère, et pour une fois, dans un sens favorable à un apaisement des haines et des tensions.

En tant qu'extrémiste de la paix, de la vérité et de la justice, je maintiendrai, autant qu'il me sera possible, ma vigilance vis à vis de tous ceux qui, en France et en Europe, font du "Israel bashing" leur pain quotidien. Que le destin d'un Ménargues leur serve de leçon !

D’Ilan Tsadik à Métula : Au pied, Taz, grouille-toi un peu, Germaine, on va encore une fois louper la fameuse soupe à l’oignon de Sarah qui ouvre les réveillons de la Ména. Avec une croûte de pain gonflée par-dessus la grosse soupière. Dehors, juste derrière la longue verrière de notre salon, on verra les pointillés jaunes que tracent dans le ciel les rafales de Kalachnikov. Le Hezbollah va encore fêter le Nouvel an occidental à sa manière, par une fantasia de tous ses canons, dirigés, en principe, vers les étoiles.

Nous, on s’en fichera. Comme à notre habitude, on laissera les sales gamins se défouler, on ne fait même plus attention à eux. On pensera plutôt à Michaël Béhé, tout juste à cent bornes au nord, à Fayçal, dans son palais des Mille et une nuits et à Sami El-Soudi, entouré de sa famille et de ses autres amis. On sait qu’ils pensent à nous autant que nous pensons à eux et que leurs chaises vides les attendent toujours autour du banquet de Metula (de même que les rédacteurs européens et américain de l’agence, bien évidemment ! Ndlr.).

Je sais aussi que nombre d’entre vous ont eu à se poser la question existentielle du début de l’hiver : Megève ou Courchevel ? Ca va, je n’ai pas de raison de vous en vouloir, à chacun sa soupe, à chacun ses voisins. Nous, nous sommes des journalistes du Moyen Orient "à plein temps" et à demeure.

Je laisse mes collègues vous parler de philosophie et d’espoir. Moi j’aimerais que ceux qui commentent sans cesse nos articles paient tous leurs abonnements, comme de très normal, que nous puissions continuer à faire du cousu main et mettre les pissent l’encre fachos en face de leurs pâtés.

Je vais laisser passer les jours de 2005, en les prenant les uns après les autres. En remerciant le quotidien d’avoir créé les femmes et les jours de fête de nous les faire belles. Cela dit, si la nouvelle année nous approche de la paix, ce sera une bonne année.

Quelqu’un a-t-il vu le bol avec les croûtons ?

De Guy Millière, à Paris : Mes voeux pour l'année en cours vont, bien sûr, en premier lieu, au peuple d'Israël, à qui je souhaite de vivre dans des conditions de sécurité de plus en plus optimales: je ne compte pas pour cela sur les élections palestiniennes, qui vont permettre le remplacement d'un dictateur en treillis par un dictateur en costume cravate. Je compte davantage sur l’édification de la barrière de sécurité, qui doit continuer à être construite et qui a déjà fait ses preuves, et sur la lucide fermeté de George W. Bush, grand Président des Etats-Unis et grand ami d'Israël. J'espère que l'année qui vient affaiblira les ennemis d'Israël et les ennemis de la décence humaine (ce sont en général les mêmes).

J'espère donc que l'Irak retrouvera peu à peu la paix et que l'initiative pour un Grand Moyen-Orient démocratique de l'administration Bush avance. J'espère que l'Union politique et diplomatique européenne ne verra pas le jour, car ce serait une Union contre les Etats-Unis et contre Israël et j'espère, par conséquent, que les projets néo-gaullistes de la France seront mis en échec.

De Raphaël Lellouche, à Paris : L’année 2004 a été riche en événements et en combats, en paradoxes, en retournements surprenants et en permanences obstinées, à l’échelle du monde comme sur des plans plus modestes. Sur tous les enjeux de la guerre, de la politique, de la communication, la Ména a brillamment et honorablement joué le rôle qui est le sien. Informer, dénoncer l’imposture et le mensonge, éclairer et produire des analyses pour rendre plus intelligible notre histoire présente, complexe et incertaine. Mais les réussites se mêlent inextricablement aux revers, et les limites de nos moyens apparaissent parfois cruellement. Les lumières que l’on gagne s’enlèvent sur de nouvelles obscurités, et nous marquons des points contre des ennemis — ouverts ou masqués — qui, cependant, continuent de progresser, y compris en se nourrissant de nos victoires. Pourtant rien n’est joué, l’histoire est plus que jamais ouverte et irrésolue, et exige plus encore de nos efforts.

Pour 2005, je souhaite que certains événements déclencheurs se traduisent dans des perspectives positives. Ses lignes essentielles sont claires : progrès des forces de liberté, sécurité accrue pour Israël, avancées vers la paix avec les Palestiniens, destruction du terrorisme, et confusion de l’imposture diplomatico-médiatique française.

Avec cela, mes meilleurs vœux privés à tous !

De Fayçal H., relais de la Ména à Amman : Vu d’Amman, le changement d’atmosphère dans la région est tout aussi évident. Les ennemis de la Jordanie, Saddam Hussein et l’ancien président de l’Autorité Palestinienne – dont l’objectif avoué, après l’éradication d’Israël consistait en l’annexion de notre royaume – ont disparu de l’échiquier politique. Les autres, l’Iran et la Syrie, sont sur la défensive. Dans deux contrées de notre voisinage, des élections démocratiques à l’occidentale vont avoir lieu ces prochaines semaines et c’est bien.

Les éléments nécessaires à une paix juste et durable se mettent en place les uns après les autres et invitent à un optimisme modéré.

Mon plus gros souci se déplace vers nos cousins d’Arabie Saoudite, où, par la faute de services de sécurité infiltrés jusqu’à leur tête par les courants salafistes, les attentats islamiques se multiplient. Le régime des successeurs d’Ibn Saoud va trembler en 2005 mais il ne peut pas s’écrouler, grâce à ses puits de pétrole et à l’intérêt occidental qu’ils génèrent.

Avec mes meilleurs vœux aux lecteurs de la Ména pour la nouvelle année.

De Guy Senbel, à Nataniya : Et voila, une année de plus vient de s’écouler, bien noire, bien sale et monstrueuse sur la fin.

Comme la majorité de l’humanité, le ‘’Tsunami‘’ m’a sidéré et j’ai beaucoup de mal à trouver les mots justes pour qualifier l’instant. Un comble pour cette agence…
Mais l’optimisme forcené qui nous anime fait qu’une fois encore je vous promet que très prochainement, Ilan ne s’occupera plus que de ‘’foot ‘’, son père ‘’d’Histoire’’ (celle avec un grand ‘’H‘’) et Stéphane de voyages exotiques.

Allez, je vous donne le dernier scoop de l’année, le Stéphane Juffa est un grand pilote. Il sait tout faire. Les essais, la voltige, les réglages d’un avion et même la ligne régulière en qualité de commandant de bord, c’est la raison pour laquelle la rubrique tourisme et aventure lui appartiendra pour toujours. Mes autres confrères s’occuperont de toutes sortes de rubriques utiles ou joyeuses, mais plus de politique ni de polémique car enfin, la colombe de la paix se sera posée sur l’arbre de la raison, qui se trouve quelque part à Jérusalem.

Je remercie Stéphane d’avoir daigné donner un espace à l’autre grande agence de presse francophone du moyen orient que j’ai l’honneur de représenter. Au cours de l’année écoulée, de rudes empoignades éditoriales ont été échangées entres les acteurs de nos deux agences mais comme vous le lisez, ce sujet, au moins, se sera bien terminé cette année. Qu’il serve d’exemple...

Ceci posé, attendez vous en 2005, à de sacrées joutes journalistiques entre nos rédacteurs respectifs. Celles-ci, de toutes façons, vous enrichiront...

Mais en attendant, tous se joignent à moi pour vous souhaiter une année toute en santé, en prospérité en réussite et surtout en Paix.

De Jérôme Coursade, à Jérusalem : Les otages français sont revenus et je m’en réjouis sincèrement. Reste l’ardoise sûrement salée qu’a coûté cette libération et pour commencer, les paroles de compromission de la diplomatie et des médias français à l’égard des égorgeurs de l’islam.

Ceux qui haïssent ce que nous sommes, au point de décapiter des innocents à l’aide d’un couteau de cuisine et de filmer leur supplice à la vidéo.

Rien n’est solutionné, et au-delà des disputes intestines et inintéressantes au sein du pouvoir français, le malaise perdure, entier. Malbrunot et Chesnot sont de retour. L’aspect humanitaire, le plus important, certes, a connu un aboutissement heureux. Reste aux médias français à se poser les questions de fond, avant l’implosion définitive. Qui fait l’information ? Dans quelles conditions ?

Où se trouve la limite entre l’expression d’une opinion et la relation d’un événement d’actualité et à partir de quel acte journalistique participe-t-on à un conflit et cesse-t-on d’en être un témoin supposément impartial ?

Une autre question encore, que l’action de la Ména a ramenée dans la lumière : Comment se fait-il que tous les médias français puissent adopter la même ligne éditoriale, proférer les mêmes insanités, subjectiver à l’unisson de prétendus adversaires, éviter absolument le débat au fond, boycotter l’expression de leurs opposants, sur une affaire sur laquelle ils ont indubitablement tort ?

En secouant bien fort le cocotier au sujet de l’affaire Al-Doura, la Ména est en train de rendre le plus extraordinaire des services à la démocratie française. C’est un journaliste français de carrière qui vous le dit.

Meilleure année à tous !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 02 janvier 2005 - 13h45:

Arabs - Christian and Moslem -

who support the State of Israel

,http://www.arabsforisrael.com/pages/1/index.htm}
Le site pour les arabes pour la Paix

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 02 janvier 2005 - 11h09:

Sur Adra d’aujourd’hui (par Email) a été réédité un message que j'ai publié il y a quelques mois, à propos de l'antique Synagogue de Hammam-Lif, mais signé par Madeleine Dechaumont.

Le lecteur intéressé peut encore trouver ce message, accompagné de photos de certaines mosaiques, sur la page d'Acceuil de ce site.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 02 janvier 2005 - 09h51:

A tous les gens du monde…
Par Jean Lévy pour Guysen Israël News
30 décembre 2004 / 20:48


L’année qui se termine sera comme un refrain,
En espérant toujours de meilleurs lendemains.
On a cru très longtemps au miracle divin,
De voir un jour les hommes se tendre enfin la main.


Le cycle des violences et des intolérances
A, une fois de plus engendré des souffrances.
Des guerres, il y en a eu, il y en a encore,
Qui répandent le mal et meurtrissent les corps.

Devant tant de misère et autant d’inconscience,
J’exhorte les gens du monde à bien prendre conscience
Que notre Humanité est entrain de sombrer,
Et d’engendrer encore des apprentis sorciers.

Je lance un cri d’espoir pour la nouvelle année.
Que chacun d’entre nous se sente concerné
Pour faire un petit pas de plus vers son prochain
Et apporter sa pierre pour construire demain.

Si chacun d’entre nous, si chacun d’entre vous
Se rend compte, quelque part que son destin se joue,
S’il veut voir ses enfants jouir de Liberté,
Ce ne sera possible que s’il y a la Paix.


:

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 02 janvier 2005 - 04h31:

UNE PREMIÈRE, UN SITE PALESTINIEN POUR ISRAËL
http://www.arabsforisrael.com



Par Michael Freund, journaliste,

Article paru dans le Jerusalem Post du 27 décembre 2004

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com



"Dans les années 50, j'étais une gamine qui a grandi dans le territoire de Gaza, contrôlé à l'époque par l'Egypte". Nonie Darwish se souvient comment on lui a appris à haïr les Juifs depuis sa tendre enfance. "On m'a toujours dit de ne pas accepter les bonbons proposés par les étrangers, car c'était peut-être un Juif qui essayait de m'empoisonner" se rappelle-t-elle. "On nous répétait sans cesse que les Juifs étaient des démons, le mal, les ennemis de Dieu".

Aujourd'hui après plus d'un demi-siècle, Darwish a abandonné les schémas dans lesquels elle a été élevée; elle est devenue un défenseur actif d'Israël qui s'exprime à haute voix. Récemment elle a lancé un site web www.arabsforisrael.com et a commencé à faire des conférences à travers les Etats-Unis sur la nécessité de soutenir Israël et sa survie.

"J'ai mis du temps à réaliser qu'Israël ne constituait en aucune manière une menace pour le monde arabe, mais bien au contraire, Israël est un atout dans la région" dit-elle au Jerusalem Post, "Quand je suis partie aux Etats-Unis en 1978, c'est un Juif qui m'a procuré mon premier boulot et toute sa famille m'a beaucoup aidée".

Ce sont ses contacts avec des Juifs américains qui lui ont appris à devenir plus humaine et à repenser tous les clichés qu'on lui avait inculqués depuis son enfance! Ce sentiment humain s'est encore renforcé quand l'hôpital Hadassah de Jérusalem a sauvé la vie de son frère, mais ce sont les événements du 11/09/01 qui ont été le vrai tournant, car elle avait alors réalisé pleinement la réalité du Moyen Orient. "La raison essentielle du soutien à Israël a commencé ce jour là, car j'avais enfin compris que ce pays était la victime du terrorisme arabe tout au long de son histoire. Ma propre culture était responsable de ces événements indicibles de New York et du Pentagone !"

Nonie Darwish a alors commencé à parler, ne pouvant rester muette devant ces vagues de terreur qui étaient en train de détruire le tissu moral de la société musulmane.



Son message a deux objectifs, faire cesser les pressions sur Israël, et pousser à la réforme du monde arabe, comme moyen de développer un Moyen Orient libre et diversifié.

"Certains disent que l'Amérique doit faire pression sur Israël pour parvenir à la paix, mais moi je dis que le monde doit au contraire faire pression sur tous les pays arabes pour parvenir à cette paix!" dit Darwish, ajoutant que les Palestiniens devraient mettre fin à leur terrorisme.

Elle affirme qu'"Israël est un excellent prétexte qui convient aux chefs arabes pour détourner les critiques internes sur leur incompétence et leur corruption. Ce petit jeu de se servir de ce pays comme excuse aux problèmes locaux doit cesser; il faut démystifier cette situation. Le monde arabe a un besoin imminent de réformes démocratiques, et si elles n'ont pas lieu, nous allons à la catastrophe!"

Mue par l'urgence, Nonie Darwish a sillonné les Etats-Unis s'adressant à des audiences les plus diverses, y compris les campus universitaires. Elle a visité Israël et a pris part au sommet annuel de Jérusalem. Elle parvient à toucher un auditoire de plus en plus large et grâce à son site qui contient des articles et autres rubriques en anglais et en arabe, elle a réussi à devenir rapidement un véhicule pour les arabes musulmans et chrétiens modérés qui ne parviennent pas à s'exprimer par ailleurs. "Il y a beaucoup de Juifs et d'Israéliens qui expriment librement leur compassion et leur soutien aux Palestiniens. Il est grand temps que nous, Arabes, exprimions en retour notre compassion et notre soutien" dit-elle sur son site.

Elle a bien sûr été attaquée sur son site, mais elle est heureuse car les approbations et les félicitations d'arabes et de musulmans dépassent largement en nombre les mails hostiles.

"Nous sommes encore peu nombreux mais nous nous développons" dit-elle, ajoutant "Tant pis si certains ne sont pas contents de notre action". Elle insiste pour dire que ses critiques ne visent pas l'Islam et que celui-ci n'est pas intrinsèquement antisémite. "C'est un phénomène plutôt culturel et non pas religieux; il appartient aux Musulmans qui pratiquent et enseignent la religion qu'ils chérissent, de l'interpréter et de l'élever vers l'esprit de tolérance"

Elle est confiante qu'un jour le monde arabe mettra un terme à sa querelle avec l'état Juif, mais elle est moins optimiste quant à la menace croissante du fondamentalisme islamiste en Occident. "La plus grande erreur de jugement que font les Occidentaux, c'est de croire que leur culture et la démocratie sont indestructibles, sous-estimant les forces du Mal et de la terreur. Pourtant en fin de compte de nombreux Musulmans ne cherchent qu'une chose, islamiser l'Amérique et l'Occident, coûte que coûte!"





Gazan launches ArabsforIsrael.com Web site
By MICHAEL FREUND- jpost Dec. 27, 2004


As a child growing up in Egyptian-controlled Gaza in the 1950s, Nonie Darwish remembers how she was taught to hate Jews from a very young age.

"I was told not to take any candy from strangers since it could be a Jew trying to poison me," she recalls. "We were told Jews were devils and evil and the enemies of God."

Now, nearly five decades later, Darwish has discarded the views with which she was raised, and become a vocal activist on Israel's behalf. She recently launched a Web site, ArabsforIsrael.com, and has begun lecturing across the US about the need to stand behind Israel and support its existence.

"It took me many years to realize that Israel is not a threat to the Arab world and is actually an asset in the area," Darwish told The Jerusalem Post. "When I moved to America in 1978 my first job was given to me by a Jewish man. Both he and his parents were very kind to me."

Additional contacts with Jews in the US, who Darwish says taught her "to be a humanitarian," led her to begin to rethink all that she had been taught as a child.

This feeling was later reinforced after her brother's life was saved by the Hadassah-University Hospital in Jerusalem.

The turning point, though, came with the September 11, 2001, terrorist attacks on the World Trade Center and the Pentagon, which was when Darwish says she at last developed a fuller grasp of the realities of the region.

"The most crucial reason for me to support Israel was 9/11. That was when I realized that Israel was the victim of Arab terrorism for all its history," she says. "My culture of origin was responsible for this unspeakable terror in New York and the Pentagon."

In the wake of the attacks, Darwish began to speak out, saying that she could no longer be silent while "terrorism is destroying the moral fabric of Muslim society."

Her message is twofold: stop pressuring Israel, and push for reform of the Arab world as a means of developing a freer and more diverse Middle East.

"Some say that America needs to pressure Israel to achieve peace, but I say the world needs to pressure all the Arab countries to pressure the Palestinians to achieve peace," Darwish says, adding that the Palestinians "have to end terrorism."

Israel, she asserts, is a convenient pretext that Arab leaders use to deflect domestic criticism directed at their corruption and misrule. "The game of using Israel as an excuse for their internal problems has to end and be exposed for what it is."

The Arab world desperately needs democratic reform, she says, because if change does not come soon, "the alternative will be devastating to all."

Driven by a sense of urgency, Darwish has traveled across the US, addressing a wide variety of audiences, including on college campuses. She also recently paid a visit to Israel to take part in the annual Jerusalem Summit.

As she reaches out to a growing number of people, her Web site, which contains articles and other material in both English and Arabic, has rapidly started to serve as a platform for pro-Israel Christian and Muslim Arabs to communicate their views.

"There are many Jews and Israelis who freely express compassion and support for the Palestinians," the Web site says. "It is time that we Arabs express reciprocal compassion and support."

While Darwish has been the target of some hostile mail as a result of her activities, she says that after launching the site she received numerous supportive e-mails from like-minded Arabs and Muslims.

"We are still few, but growing in numbers," she says, adding, "If some Muslims and Arabs do not like it, then so be it." She is careful to emphasize that her criticism is not aimed at Islam, nor does she think that anti-Semitism is intrinsic to its worldview.

"I truly believe that anti-Semitism is more of a cultural phenomenon in the Arab world rather than a religious phenomenon. It is up to Muslims who practice and teach the religion they claim to love and cherish, to elevate it and interpret it in the spirit of tolerance."

Though she is confident that the Arab world will eventually come to terms with the existence of a Jewish state, she is less sanguine about the growing danger posed to the West by Islamic fundamentalism.

"The greatest misconception of the West is that their culture and democracy is indestructible and that the forces of terror and evil are not all that significant, but the bottom line is that many Muslims have their eyes set to Islamize America and the West and will not let go even after 9/11."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 02 janvier 2005 - 06h37:

Chers amis sympathisants de Connec’Sion,

Cette année 2004 qui s’achève a été une année de transition pour Israël et le monde Juif.

Avec la disparition d’ARAFAT et les nouvelles ouvertures, on sent se profiler une possibilité de négociations. Ira-t-on cette fois, en sortant de Gaza, vers une réelle Paix ? tout au moins une non-belligérance réelle, sans attentats kamikazes ?

On constate en France une évolution des esprits, enfin dirait-on ou trop tard diraient d’autres. Mais les attaques antisémites semblent baisser, les chiffres en attestent. AL MANAR a été un pitoyable aller – retour de ce qui se fait de pire dans la politique : une realpolitik basée sur des critères économico politiques et non sur la morale.

Et cette année 2004 pour Connec’Sion ? Là aussi, une année de transition avec un passage de témoin à la Présidence.

En effet, depuis Juin 2004, Denis KTORZA m’a succédé au titre de Président de Connec’Sion jusqu'aux prochaines élections qui seront planifiées dans les prochaines semaines, votre serviteur en devenant le premier Président d’Honneur.

Toute personne à jour de sa cotisation annuelle pourra participer à ces élections, en tant qu'électeur et/ou candidat.

Cependant, l’équipe dirigeante a changé de membres, mais pas d’objectif : contribuer au développement du networking personnel et professionnel entre informaticiens juifs de France et du reste du monde, principalement Israël bien sûr.

Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer :
- le 4/02/04, LA H@INE.NET, Racisme et antisémitisme sur Internet avec Marc KNOBEL, Président de l'association "J'accuse", et Maître Stéphane LILTI
- le 27/04/2004, La high-tech israélienne, du militaire au civil, avec Daniel ROUACH, professeur au TECHNION et à l’ESCP-EAP
- le 13/05/04, Concilier vie familiale et vie professionnelle avec le Rav Yehia Benchetrit,
- le 14/06/04 – Roger CUKIERMAN – Etre Juif de France en 2004.

Nous avons voulu mélanger notre amour d’Israël et du peuple Juif, notre sionisme et notre métier en vous proposant diverses activités comme les conférences citées. Vous en avez demandé, nous en aurons d’autres en 2005.

Nous avons été sollicités par nombre d’entreprises israéliennes et françaises, afin de leur permettre de présenter des produits et services des deux cotés de la Méditerranée.

Nous avons pu en rencontrer certaines en Novembre, dans le cadre du voyage "Mission Technologique 2004" où nous étions partie prenante avec l’Ambassade d’Israël, la CCFI et l’AUJF.

Nous avons aussi été contactés par de nombreuses personnes en recherche d’emploi. Nous avons alors essayé de faire jouer notre réseau relationnel, et cela a produit certains effets, hélas trop limités en cette conjoncture économique difficile.

Alors nos projets 2005 ? - Développer un projet ambitieux d’aide à la recherche d’emploi en France et en Israël. Il sera basé sur les techniques de Bilan de Compétence et de Techniques de Recherche d’Emploi. Avec un réseau étendu de contacts en France et en Israël, nous souhaitons vous accompagner dans votre projet,
- Modifier en profondeur notre site www.connec-sion.com pour faciliter la lecture, la navigation et l’insertion d’annonces
- Modifier notre newsletter E-SRAEL, reçue par 7500 lecteurs afin de l’adapter à nos objectifs

Mais notre projet ne peut être mené à bon port que si nous avons des ressources, humaines, logistiques et financières. Une association de bénévoles ne peut se développer et réaliser ses objectifs qu’avec votre soutien actif. Nous vous invitons donc à nous rejoindre, à assister à nos réunions de travail, et à adhérer à Connec’Sion.

Chers amis et collègues,
En mon nom et celui du Bureau de Connec’Sion, nous vous souhaitons une bonne année civile 2005 !!!

Meilleurs vœux de santé, bonheur et succès pour vous et les vôtres.

Bernard MUSICANT

Président d’Honneur de Connec’Sion

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 02 janvier 2005 - 06h33:

Parmi les témoignages de la présence Juive en Tunisie antique je voudrai dire quelques mots sur la synagogue de Hammam Lif (Naro). Elle a été découverte au début du Protectorat (en 1883). On la situe à l’époque byzantine (VI e siècle).

Il nous reste une douzaine de panneaux de mosaïques de cette synagogue qui se trouvent au Brooklyn Muséum à New York. Trois autres mosaïques se trouvent au Musée du Bardo à Tunis, elles contiennent des inscriptions en Latin. Deux contiennent le mot SYNAGOGA et une autre indique l’endroit où on pose les ‘livres sacrés’ (Heikhal).

De l’importance du lieu on peut lire dans les premiers rapports (1910) : « les chambres qui étaient pavées de mosaïques et 13 autres chambres de cet édifice qui devait être assez vaste. »

Une étude de cette synagogue a été présentée au Colloque de Bath sur l’Etude de la

cordialement
Madeleine DECHAUMONT


Mosaïque Antique par Dr Jean-Pierre Darmon, que je salue ici. Il est né, a étudié et enseigné quelques années à l’Université de Tunis dans les années 60’s. Il a présidé jusqu'à l’année passée l’AIEMA (Association Internationale pour l’Etude de la Mosaïque Antique, dont je suis membre depuis plus de vingt ans) à Paris.

Je joins ici la photo de 2 de ces panneaux et quelques lignes prises du texte de sa conférence donnée à Bath, Grande Bretagne en 1987, où il se présente d’ailleurs comme ‘fils du pays’.

Sur une des photos on voit la Menora.

Je joins aussi le site qui résume le CV de J-P Darmon ainsi que celui de l’AIEMA où l’on trouvera, peut être, d’autres références sur la Synagogue de Hammam Lif et des mosaïques de Tunisie.

http://www.archeo.ens.fr/aiema/CVJPdarmon.html
http://www.archeo.ens.fr/aiema/Aiema/aiemaengl.html

En cas d’insuccès, je me ferai un plaisir d’envoyer, perso par Email, à quiconque le désire, d’autres photos ou chapitres de cette conférence, pris sur ma copie du livre de ce Colloque.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 02 janvier 2005 - 00h03:

http://www.bbc.co.uk/science/horizon/2000/mega_tsunami_transcript.shtml


À lire également, en anglais, la transcription de l'émission de radio où intervient le professeur McGuire (BBC).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le samedi 01 janvier 2005 - 23h56:

Je ne veux surtout pas vous alerter en ce début d'année mais l'article qui suit confirme un reportage que j'ai vu il y a quelques temps annonçant un mega tsunami partant des Canaries...


http://fr.news.yahoo.com/041230/295/478he.html

Tsunami : au tour des Canaries ?

Tandis que le nombre de victimes en Asie du sud-est n'en finit pas de progresser et que les premières répliques risquent de créer d'une heure à l'autre un nouveau tsunami dans la région (lire par ailleurs), des études récentes nous rappellent qu'une catastrophe du même type pourrait avoir lieu au coeur de l'océan Atlantique et engendrer des dégats considérablement plus importants, sinistrant une zone côtière allant du nord du Canada au Brésil, et touchant de plein fouet le littoral marocain et européen.

C'est le très populaire blog anglophone Slashdot qui l'évoque ce mercredi, générant naturellement une cascade de réactions. Ce post fait un lien vers un article vers le site Science & Nature de la BBC d'octobre 2000, Mega-tsunami: Wave of Destruction (Mega-tsunami: vague de destruction), dans lequel une catastrophe d'une ampleur dramatique est décrite à partir de l'effondrement partiel d'un volcan situé sur l'une des îles Canaries, au large du Sahara occidental. Cet article repose lui-même sur les travaux du professeur Bill McGuire, et son livre Apocalypse: a Natural History of Global Disasters, et développe l'information déjà diffusée par la BBC : Action urged over giant wave threat. Cette première enquête rapporte l'avertissement lancé par des experts en géologie de l'University College de Londres au gouvernement anglais au sujet d'une "gigantesque vague qui pourrait détruire de nombreuses communautés côtières". Ils évoquent "l'effondrement d'un volcan aux Canaries (qui) pourrait envoyer un mur d'eau de plusieurs centaines de mètres de haut qui balaierait par-delà de l'Atlantique", mais aussi pouvant "submerger une grande partie de la côte occidentale de l'Angleterre."

Scénario catastrophe

Les experts insistent sur le fait que ce drame pourrait ne pas avoir lieu pendant des millénaires, mais, comme le rappelle le docteur Simon Day, du Centre de recherche Benfield Greig Hazard, l'état actuel du volcan Cumbre Vieja sur l'île de La Palma est tellement instable qu'il pourrait tout simplement "s'effondrer durant une éruption" et enverrait "un demi-million de milliard (half a trillion) de tonnes de roche s'écraser dans la mer d'un seul coup". Une modélisation informatique démontre qu'un tel événement créerait invariablement ce qu'on nomme un mega-tsunami, provoquant une vague initiale de 650 mètres, qui se déplacerait dans l'océan à la vitesse vertigineuse de 720 kilomètres par heure.

Le professeur McGuire et le docteur Doug Masson du Centre océanographique de Southampton, pondèrent toutefois : "il pourrait y avoir cinq éruptions avant que le volcan ne s'effondre", "ces effondrements peuvent faire des grosses vagues, mais certainement pas à l'échelle qui a été annoncée".

Mais le centre de recherche Benfield Hazard n'est pas aussi réservé sur la question. Selon un communiqué de presse présent sur leur site, Why the only certainly about the La Palma tsunami is that it WILL happen ("Pourquoi la seule certitude au sujet du tsunami de La Palma, c'est qu'il VA se produire") (http://www.benfieldhrc.org/SiteRoot/in_the_news/press_cuttings/Insurance%20Day/why_the_only_certainty.htm), La Palma est désormais "instable par nature", et une nouvelle éruption (du Cumbre Vieja) engloutirait la moitié de l'île et la vague engendrée "dévasterait le littoral oriental des États-Unis entièrement".

Simon Day a entamé une cartographie de La Palma en 1994. Ses recherches ont permis de découvrir progressivement des douzaines de conduits volcaniques formés durant plusieurs centaines de milliers d'années par l'action de diverses éruptions. Les différents résultats de ces recherches conduisent à la même conclusion : la moitié occidentale du volcan s'est graduellement séparée de la partie orientale (notamment lors de l'éruption de 1949, comme l'indique l'encyclopédie en ligne Wikipedia, lorsque le volcan a glissé de 4 mètres vers la mer, comme le précise l'article du journaliste indépendant Gwyenne Dyer), ajouté au fait qu'en étant chauffée par le magma remontant à la surface, l'eau joue un rôle important de pression sur la roche. Le docteur Day prévient d'ailleurs qu'il existe "une possibilité que l'effondrement puisse plus ou moins survenir au cours du siècle à cause du réchauffement global (de la planète)", entraînant "500 billions de tonnes de rocher directement dans l'océan".

Une vague de 650 mètres de haut

Travaillant de concert avec l'Institut Fédéral suisse de technologie de Zurich pour déterminer l'impact d'un tel événement, le docteur Day évoque une catastrophe qui serait malheureusement bien pire que le drame déjà colossal qui vient de frapper l'Asie du sud-est. Une première modélisation en laboratoire a permis de reconstituer l'effondrement. Les résultats sont incroyables : la roche, en plongeant dans l'océan, pourrait créer une vague de 650 mètres de haut dans la réalité. Day reconnait que "les modélisations reposent toujours sur des incertitudes", mais que ces 650 mètres sont "une estimation prudente", ce qui laisse à penser que les différentes projections pourraient avoir fourni des données plus importantes encore, certaines prédisant "1 à 3 kilomètres", qui perdraient sans aucun doute de la force dans la traversée de l'Atlantique, mais "mesureraient encore plusieurs dizaines de mètres en frappant les États-Unis".

"La question, c'est quand ?"

"La dernière éruption a eu lieu en 1971 et il est possible que les suivantes ne frappent que dans les décennies... ou les siècles à venir." La probabilité d'un tsunami géant dans la prochaine centaine d'année est estimée toutefois par le docteur Day à 5%. Et il restera alors à New-York et aux autres villes de la côte est des États-Unis une chance de se préserver : "les volcans n'entrent pas en éruption sans prévenir", dit McGuire. Mais, comme le rappelle Gwynne Dyer : "les désastres naturels qui affectent la planète entière, que les scientifiques appellent Global Geophysical Events (gee-gees en raccourci), sont au nombre de deux : ceux pour lesquels vous pouvez faire quelque chose, et ceux pour lesquels vous ne pouvez pas. Quand les gouvernements sont confrontés aux premiers, ils peuvent y répondre assez sensiblement."

À lire également, en anglais, la transcription de l'émission de radio où intervient le professeur McGuire (BBC).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le samedi 01 janvier 2005 - 21h19:

Joel, je partage vos pensees.Mais a nouveau comme vous le dites, il ne represente que lui meme. Mais toute cette vieille generation ne restera pas. Avant les elections ils veulent montrer a leur peuple qu'ils sont des anciens dures. Mais ils savent tres bien qu'Israel est la pour rester malgre leur haine. Le sort de ce sauvage sera certainement meilleur que celui de son oncle. Soyez tranquille, Israel ne va pas attendre sa deuxieme phase.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le samedi 01 janvier 2005 - 16h44:

Haifa 010105

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Joël (Joël) le samedi 01 janvier 2005 - 16h12:

Réponse pour François (message du 31/12/04

François

Quand tu te réfères à un speech télévisé d'un responsable politique palestinien s'adressant à une audience iranienne,il faut préciser d'abord que cela n'engage que lui.
J'aimerais lui répondre qu'il aurait intérêt à rectifier son chiffre de 300 millions d'arabes ce qui démontre totalement une pensée utopique de sa part,sachant que par exemple le Maghreb est berbère est non arabe.
De plus les arabes ne sont pas tous solidaires de la cause palestinienne,du moins tel qu'envisager par les extrémistes.
D'une autre part, du côté Israëlien tous n'ont pas la même optique quand à la solution du problème.
La nature de l'état hébreux lui même est en discussion,laïc ou religieux.
De plus en plus de voix dans les pays du Maghreb,par exemle,s'élèvent pour dénoncer la politique hypocrite de leur gouvernement qui faignent un embargo contre l'état hébreux quand tout le monde sait que les affaires vont bon train.Ces voix disent seulement de rendre tout simplement officiel ce qui est officieux et tout le monde ce portera beaucoup mieux.
Khaddoumi ferait mieux de nous rayer déffinitivement de ça liste et de dispenser des discours plus réaliste.

Joël

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le samedi 01 janvier 2005 - 07h17:

Nous connaisson bien Kadoumi,
en tunisien on dit:

"BAHBAR" NASSER A DIT LA MEME CHOSE.

On dit aussi:

Celui qui creuse un trou il le creuse a sa taille.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le samedi 01 janvier 2005 - 02h04:

bonne annee a tous.
paix,sante,bonheur et prosperite.
toufiq,nandinee et les enfants.