Par Francois (Francois) le mercredi 05 janvier 2005 - 20h15: |
BouyguesTelecom reconnaît déjà la "Palestine".
Et ça me préoccupe, parce que j'ai un forfait Bouygues.
Ca fait penser à ce pilote de ligne d'Air France, arrivant en vue de l'aéroport Ben Gourion, en annonçant : "Bienvenue en Palestine".
Ils n'auraient pas pu attendre après les élections du 9 janvier, pour vérifier les intentions de Mahmoud Abbas ?
Que ne ferait pas Bouygues pour être "in", et son patron pour plaire au grand YamamouChichi...
Ce que c'est que le "géomarketing", hum !
BouyguesTelecom reconnaît déjà la "Palestine".
5 janvier 2005
Une des principales compagnies de téléphone GSM en France, BouyguesTelecom du groupe Bouygues, principal actionnaire de la chaîne de télévision Française TF1...) publie la couverture de son réseau sur la "Palestine", apparemment inconscient qu'il n'y a aucune réalité politique à une telle carte.
d'après une mise à jour de http://www.danielpipes.org/blog/37
La page fournit obligeamment une carte de ce pays supposé, montrant des frontières tout à fait précises de la Rive occidentale et de ses composants de la Bande de Gaza et incluant même des implantations Juives (Mizpe Shalem, etc.).
Cette compagnie, ouvrirait-elle la voie pour le gouvernement français.
On peut zoomer sur toutes les parties de la carte où figure en bonne place comme ville "principale" de la Rive Occidentale, Jerusalem (El Quds, Yerushalayim)
Vous trouverrez ci-dessous la copie d'écran de la carte générale, en ouvrant la page web (cliquer ici)1 vous pouvez découvrir les "détails" en zoomant...
Par Mena (Mena) le mercredi 05 janvier 2005 - 20h13: |
"Nous exigeons qu’ils ferment ce robinet" – Richard Armitage - (info # 010501/5) [analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
La mission à Damas du secrétaire d’Etat adjoint américain, Richard Armitage, dimanche dernier, a échoué. Formellement, M. Armitage était venu rappeler au président syrien l’exigence de Washington d’une application à la lettre de la résolution 1559. Encore que l’Administration US ait ajouté des conditions plus strictes au texte de l’ONU : il s’agit maintenant, non seulement d’un retrait complet des forces d’occupation du Liban mais, et Armitage l’a précisé à son hôte, "ce désengagement devrait impérativement se faire de manière pacifique et de façon à ne pas désorganiser le fragile Etat libanais". De plus, la Maison Blanche a fixé une date buttoir au retrait alaouite, en réclamant que les élections législatives, prévues ce printemps au pays des Cèdres, "devraient se tenir dans un cadre libre et démocratique et après le départ des forces étrangères ainsi que de leurs services de renseignement".
On sait que Béchar al-Assad n’a toujours pas donné son accord à l’application de la 1559. Sa diplomatie ainsi que les politiciens libanais à sa botte, tentent, ces dernières semaines, d’accréditer l’idée d’un "retrait important des Syriens". Lors, ce concept, froidement rejeté par ailleurs par la communauté internationale, implique le maintien "d’une présence militaire damascène limitée sur le sol libanais" afin, je cite, "de préserver les intérêts stratégiques" de l’occupant. Pire encore, cette notion envisage le maintien d’un forte cellule du renseignement d’al-Assad dans les faubourgs de Beyrouth. Or ce sont ces services qui constituent aujourd’hui le véritable pouvoir libanais, s’employant à persuader les politiciens indigènes réfractaires d’adopter des attitudes plus conciliantes à l’égard de leur chef, et n’hésitant pas à les éliminer physiquement, lorsqu’ils refusent d’entendre leur raison.
Certes, ces revendications, réitérées dimanche par Armitage, ne sont pas factices, ni quantité négligeable, mais leur rappel ne constituait pas la raison principale du voyage de l’envoyé yankee. Ce dernier est surtout venu signifier au dictateur de Damas qu’il lui incombait de démanteler "immédiatement" les cellules irakiennes basées sur sol syrien, le long de la longue frontière commune entre l’Irak et la Syrie. C’est de ces bases que partent les volontaires arabes pour renforcer les terroristes fanatiques, de ces bases que sont acheminées les armes et les munitions nécessaires aux attentats et singulièrement, dans ces bases, toujours, que sont élaborés les attentats perpétrés dans le nord et l’est de l’Irak et notamment ceux qui ont pour but de saboter les prochaines élections démocratiques.
Armitage ne s’est pas contenté d’explications théoriques, il a également soumis à son interlocuteur des évidences établissant le caractère irréfutable des activités des cellules irakiennes en Syrie, ce afin d’éviter que le jeune despote ne puisse mettre en doute les accusations américaines. Le secrétaire d’Etat adjoint a ainsi pu exprimer la certitude de son gouvernement, de ce que le récent coup de main des rebelles dans la ville kurde irakienne de Mosul – ayant fait 22 morts dans les rangs des soldats américains – avait été planifié et exécuté par des éléments venus des bases syriennes.
L’envoyé de Washington a proféré à l’égard de Béchar al-Assad des menaces à peine voilées concernant une intensification des sanctions économiques US contre la Syrie ainsi que, pour la première fois d’une manière aussi directe, l’éventualité de frappes américaines en territoire syrien.
Cette mise en garde se fait l’écho de pressions de plus en plus vives de la part de l’armée et du département de la défense sur le Président Bush afin de détruire les sanctuaires syriens des terroristes saddamo-islamistes ainsi que les structures militaires de ceux qui leur fournissent ces abris. Ces pressions sont soutenues, de manière fort déterminée, par le Premier ministre irakien par intérim, Iyad Allaoui. Dans tous ses rapports en direction de Washington, Allaoui (qui signifie alaouite en arabe, l’histoire est parfois cocasse), affirme le rôle prépondérant des cellules situées en Syrie dans les difficultés rencontrées par son gouvernement et par la coalition. Selon le premier ministre, les assassinats ciblés de personnalités politiques sont organisés en Syrie par des cadres baasistes en fuite, avec l’appui de l’internationale terroriste islamique. A l’en croire, non seulement une victoire décisive contre les terroristes est-elle à exclure tant que les bases syriennes fonctionneront, mais encore, les désordres qui y seront générés autour des élections du 30 janvier risquent-ils de délégitimer le nouveau pouvoir qui sortira des urnes.
Iyad Allaoui, dans ses rapports, ne se contente pas non plus de remarques d’ordre général mais il mentionne, avec force précision, les emplacements des bases irakiennes chez al-Assad, leurs importances respectives, ainsi que les fonctionnalités circonstanciées que remplissent chacune d’icelles dans les activités des cellules antidémocratiques. Ces informations correspondent par ailleurs, semble-t-il, à celles réunies par les différents services de renseignement américains et par leurs homologues israéliens et britanniques.
A ce qu’il semble également, Béchar Al-Assad aurait à nouveau repoussé les accusations US, en les faisant qualifier d’infondées par des fonctionnaires subalternes. La rumeur que Damas essaie de répandre, en réponse à ces imputations, consiste à prétendre que George W. Bush est à la recherche d’un prétexte pour détruire la Syrie ainsi que d’une justification à son incapacité à anéantir ceux que l’on appelle à Damas "les combattants de la liberté".
Quoi qu’il en soit, la tension est encore montée d’un cran à la suite des résultats négatifs de la visite de M. Armitage. A Métula, on ne serait guère surpris d’assister, ces prochains jours, à une attaque américaine ciblée contre les bases terroristes irakiennes en Syrie. En cas de réaction militaire de la junte alaouite, soit aussi d’une tentative de réhabilitation rapide des dispositifs visés, les USA pourraient immédiatement poursuivre par un coup de semonce dirigé contre les infrastructures militaires du dictateur-oculiste de Damas. L’un des points chauds du globe est ainsi devenu la base d’Al Saphir, de fabrication et de lancement d’ogives chimiques et bactériologiques. Ce complexe circulaire, de 5 kilomètres de diamètre, gêne en effet les Etats-Unis et leurs alliés dans la région, et ne manquerait pas de servir de cible de prédilection aux bombes à perforation de l’USAF et de la Navy.
En conclusion, à moins d’une action énergique imminente visant au démantèlement des bases irakiennes établies sur son territoire, Béchar al-Assad s’expose à une opération ciblée de la part des Américains avant le 20 courant. Le succès des élections irakiennes, la construction de la démocratie dans ce pays ainsi que l’écrasement de la rébellion constituent trois raisons qui, chacune même prise indépendamment, justifient du point de vue stratégique le risque envisagé par le département de la défense.
L’une des rares images satellites d’Al Saphir
Légende :
SA2-SAM site = missiles sol-air de protection du site, de fabrication soviétique
Al-Saphir CW plant = Usine de production d’armes chimiques (CW pour Chemical Weapons)
Munition storage = Entrepôts de stockage d’armes de destruction massive
Probable Scud Base = Base probable d’entreposage et de tir des missiles Scud
Tunnel entrance = Entrée principale du tunnel d’accès aux missiles Scud enterrés
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 05 janvier 2005 - 19h12: |
TUNES CELEBRES
Je voudrais juste vous informer que Mr Jacques Saada est maintenant ministre libéral dans le cabinet du premier ministre Paul Martin.
Félicitations pour votre site.
Pierre Bonomo,
Montreal, Canada
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 05 janvier 2005 - 19h10: |
Bonjour,
Voici mon billet de ce matin sur Radio Judaiuques FM
Amities
André Nahum
Le plan d’évacuation de Gaza, voté par le gouvernement et la Knesset, soutenu par les Etats-Unis, l’Europe et la quasi-totalité des nations, se heurte, on le sait à une très forte opposition des mouvements sionistes religieux qui mobilisent toutes leurs forces pour l’empecher d’aboutir allant jusqu’à inciter les militaires à l’insoumission.
A ce jour, 5.000 soldats ont signé une pétition dans laquelle ils affirment qu’ils n’obeiront pas aux ordres de leurs supérieurs pour expulser des juifs de Gaza et du nord de la Samarie.
C’est pourquoi, dimanche dernier, au cours d’une réunion avec les dirigeants du Conseil des localités juives de Judée Samarie et de la bande de Gaza,(Yesha) ,le General Ayalon, Chef d’etat-major de Tsahal a exigé que soit mis fin aux appels à l’insubordination dans l’armée, qu’il considère comme un tremplin vers la fin de l’Etat d’Israël en tant qu’Etat démocratique : “L’insoumission, a-t-il déclaré peut nous mener vers la destruction”.
“ Trop tard, ont répondu ses interlocuteurs , les choses ne sont plus entre nos mains. Les dirigeants spirituels du sionisme religieux ont décrété qu’il ne fallait pas obéir à ces ordres ( d’évacuation) et le phénomène est devenu incontrôlable. ”
Israel se trouve ainsi confronté à une situation extremement grave qui peut avoir des conséquences dramatiques.
Les mânes de Yasser Arafat et de Cheikh Yassine doivent tressaillir de joie car ils n’auraient jamais pu imaginer que des Juifs pouvaient leur offrir sur un plateau d’argent ce qu’ils n’ont pu obtenir par les guerres, l’intifada et les attentats suicides : l’implosion de Tsahal et donc d’Israel.
Est-ce bien cela que souhaitent les leaders spirituels qui prétendent agir pour preserver l’intégrité d’Erets Israel alors que leur action risque de déboucher sur une guerre civile et la destruction pure et simple de l’etat juif ?
Jusqu’à present l’armée avait toujours été tenue à l’ecart des querelles politiques comme dans tous les pays démocratiques. Les choses ont bien changé.
Hier des militaires de gauche refusaien de servir dans les territoires, aujourd’hui la fronde vient de la droite religieuse.
Pour éviter une crise majeure, le Yesha propose un referendum ou de nouvelles élections.
Que va faire Ariel Sharon ?
Mettra-t-il tout de même son projet à execution à la faveur d’un gouvernement d’union nationale dont la gestation semble plutôt longue et difficile, prenant ainsi le risque de creuser davantage le fossé qui divise une société israelienne qui a plus que jamais besoin d’unité ?
Ou se résignera-t-il à recourir aux urnes, soit pour des éléctions anticipées peu souhaitées par les différents partis politiques soit pour un referendum qui a les faveurs des dirigeants du Yesha et qu’avait proposé en son temps Benyamin Nathanyaou ?
Les tout prochains jours nous donneront les premiers élements de reponse, mais il est impossible que la sagesse ne prenne pas le dessus.
Il le faut.
Par Claudia (Claudia) le mercredi 05 janvier 2005 - 19h05: |
Un lycéen exclu pour des propos antisémites à Auschwitz
Un lycéen de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été exclu définitivement de son établissement pour avoir tenu des propos antisémites lors d'un voyage scolaire au camp de concentration nazi d'Auschwitz. L'affaire, dévoilée hier par la proviseur de l'établissement, remonte au 24 novembre dernier. Au cours de la visite du camp, l'élève de première du lycée Jean-Jaurès a déclaré à propos des juifs : «Ils ont bien fait de les brûler.» Cinq autres élèves, qui ont couru dans le camp, fait des batailles de boules de neige et ri devant des photos anthropométriques des déportés, ont également été sanctionnés par le conseil de discipline : renvois temporaires et mesures de réparation.
«Ils auront notamment des entretiens pour assumer la responsabilité de leurs actes», a expliqué la proviseur, qui a reçu les familles après le voyage scolaire. «Ces adolescents ne vivent pas du tout dans un contexte familial d'antisémitisme. On est en train de préparer un travail de réflexion dans le lycée.»
L'élève exclu, qui a été scolarisé dans un autre établissement après le conseil de discipline, a fait appel de son exclusion.
Par Claudia (Claudia) le mercredi 05 janvier 2005 - 19h02: |
Alerte rouge et préventive à la programmation de France 2
Simon Pilczer / desinfos.com
La chaîne nationale France 2 s'apprêterait à programmer une nouvelle projection du film "la Porte du Soleil" ("Bab el Shams"). Forgerie de l'Égyptien Yousry Nasrallah, d'après "l'oeuvre" du Libanais Elias Khoury, déjà projetée par ARTE à la fin de 2004, ce film de fiction assimile la création de l'état d'Israël à une entreprise nazie, et a déjà soulevé une tempête d'indignation dans la communauté juive de France.
Tout le monde se mobilise, donnant de son temps et de son argent, et c'est très légitime, après l'épouvantable déluge qui s'est abattu sur le golfe du Bengale.
Pendant ce temps, France 2, selon une tradition télévisuelle française aujourd'hui solidement établie, prépare sa programmation pour 2005, et ne nous oublie pas.
Selon le plus récent numéro de l'hebdomadaire "Actualités Juives" (information transmise par mon ami Alex F.), la chaîne nationale France 2 s'apprête à programmer une nouvelle projection du film "la Porte du Soleil" ("Bab el Shams"). Forgerie de l'Égyptien Yousry Nasrallah, d'après "l'oeuvre" du Libanais Elias Khoury, déjà projetée par ARTE à la fin de 2004, ce film de fiction assimile la création de l'état d'Israël à une entreprise nazie, et a déjà soulevé une tempête d'indignation dans la communauté juive de France.
La date retenue par France 2 serait le 30 janvier 2005, soit 3 jours après la commémoration du 60ème anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau : moultes officiels européens comptent s'y rendre, pour célébrer sans doute la grande "réconciliation des Européens"... Sur le dos des Juifs ? ? ?
Si tel était le cas, ce n'est pas du prix Goebbels de la désinformation qu'il faudrait gratifier France 2, mais du "prix Lebon" (verlan de Nobel) de l'ignominie et du mauvais goût.
Cette information doit évidemment être vérifiée auprès de France 2, avant de déclencher une mobilisation efficace, et massive.
Si cette information s'avérait exacte - voici les coordonnées mail de l'hebdomadaire "Actualités juives"- mailto:a-j-presse@actuj.com- un plan d'action et de communication devra être mis en place, aussi bien par nos associations représentatives, que par les particuliers concernés.
Si l'on en croit Jean-Claude Milner ("Les penchanrts criminels de l'Europe démocratiques") la mauvaise conscience européenne aurait soldé ses comptes avec le Peuple juif deux générations après l'holocauste, et l'UE verrait sans inquiétude la disparition de l'état d'Israël.
L'opération "Porte du Soleil" programmée par France 2 - rappelons que la production du film a bénéficié du très important soutien financier des ministères français des Affaires étrangères, et de la Culture et de la Communication - viendrait ainsi s'inscrire dans un programme de filmographie ("Route 181", déjà passée sur nos antennes ; "Djénine, Djénine", et "Intervention divine") destinée à construire une mythologie palestinienne inscrite en creux dans les oeuvres inspirées de la Shoah, et transmettant aux générations futures une "pseudo-vérité historique" filmée, donc porteuse d'enseignement falsifié, puisque l'image est et restera le vecteur d'information engravée dans les esprits malléables de la jeunesse.
Je vous envoie également pour votre édification, en document joint (pour les lecteurs d'Arouts Sheva: voir dans cette rubrique désinformation), la délibération des 28 / 29 avril 2003 du conseil de la ville de Paris, attribuant a posteriori une subvention de 25.000 euros pour un "festival du film Palestine-Israël". Comme le fait remarquer M. Jacques Yves Bohbot, dans ce festival qui s'était déjà tenu, se côtayaient 10 films palestiniens de propagande palestinienne, et 10 films israéliens anti-israéliens : la réponse de M. Christophe Girard vaut son pesant de tartufferie.
A toutes fins utiles, en cadeau pour ce début d'année civile 2005 qui s'annonçait sous des auspices pacifiques au Proche-Orient, n'était le quai d'Orsay qui tient absolument à y mettre son grain de sel, voire carrément la m...., je vous adresse ci-dessous une liste de mails de la presse française, écrite et audio-visuelle... ainsi que de la presse internationale pour que nul n'en ignore.
N'hésitez pas à faire part de votre indignation aux journalistes de vos médias favoris : nos protestations conjointes et le CRIFont fait reculer le gouvernement français sur l'autorisation de diffusion donnée par le CSA sur ordre de l'Elysée via le Conseil d'Etat à Al Manar. Cette interdiction a même réveillé les autorités américaines qui la laissaient opérer aux USA, et le quai d'Orsay s'est trouvé tout faraud de cette initiative qu'il n'avait pas eue.
Nous parviendrons bien à faire déprogrammer cette forgerie, comme une petite troupe de 15 "Primotes" (adhérents de l'association PRIMO, site web = www.primo-europe.org ) est parvenue le 1er avril 2002 à faire interdire la programmation pour le soir même de la forgerie "Djénine, Djénine", avec la simple participation d'un huissier de justice.
Nos amis journalistes sont toujours très sensibles à vos petits mots affectueux, et réactions à l'actualité : ils sont souvent seuls pour donner à l'information, le sens et la coloration que leur rédaction en chef, et l'AFP, donc le quai d'Orsay, leur a ordonnés d'imprimer.
Vous pensiez qu'après le Tsunami, la paix allait enfin advenir ? Erreur : la Paix est un combat perpétuel !
Bonne année 2005 !
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 05 janvier 2005 - 16h04: |
Maurice, Vous avez bien traduit l'article de Daniel Pipe,
Voici un bon article de William Safire qui traite presque du meme sujet et plus, a lire et traduire.
January 5, 2005
OP-ED COLUMNIST
Two Internal Splits
By WILLIAM SAFIRE
WASHINGTON — A global coalition of the giving - bolstered by American military ships and choppers that are able to deliver needed relief to sick and starving tsunami victims - rightly dominates the news. In Asia, the cataclysm's aftermath pulls even warring factions together.
Not in the Middle East. Palestinians and Israelis must first resolve their internal battles before they can begin to make peace with each other.
In Gaza, the leading candidate to replace Yasir Arafat in Sunday's election, Mahmoud Abbas, known as Abu Mazen, has embraced the radical Arabs who want not peace but conquest. These terrorists are firing rockets and mortars at nearby Israeli civilians in the hopes of making Ariel Sharon's planned withdrawal of settlers appear to be a surrender to the warriors of Hamas.
When Israeli defenders returned fire this week, Abu Mazen called all Arab casualties "martyrs who were killed today by the shells of the Zionist enemy." He hopes to win extremists' votes by adopting their hate-filled rhetoric as well as Arafat's platform of a "right of return" of Arabs to overwhelm Israel.
Sharon hopes this is campaign oratory to increase the expected majority for Abu Mazen. But the Palestinian, by appeasing his fiercest faction of die-hards, is playing with fire. To reach a settlement, he will have to make compromises that these warring radicals totally reject - which, if they refuse and rebel, would mean Palestinian civil war.
The Israeli internal split is not about the usual parliamentary politics. At the moment, Sharon's Likud-Labor majority needs a few religious-party votes that will be determined by a 95-year-old rabbi. If that is not obtained by the usual method (a U.S. metaphor of political pork is not applicable in this context), then Sharon will go to elections to demonstrate the will of the Israeli people.
The split in Israel goes to the nature of the Jewish state. Ultras among the rabbinate talk of advising Israeli soldiers to refuse to obey orders to eject settlers who refuse relocation from Gaza.
Civil disobedience, with acceptance of its consequences in law, is legitimate in a democracy; military disobedience to legal orders is beyond the pale.
Were it not for the Israeli Defense Forces acting loyally under discipline, rabbis - with the right to worship in synagogues and to dissent in the public square - would be the first to be driven into the sea by the Arab extremists now being pandered to by Abu Mazen.
If there is to be a settlement, both Arabs and Jews must assert majority rule, which means that soldiers follow the orders of elected officials. I have no doubt that Arik Sharon, with Shimon Peres at his side, will do that. I wish I could be as sure about Abu Mazen.
Sharon is hopeful. "In the past, I have shaken hands with Abu Mazen, and with him I can talk," he told me the other night. "I would never shake Arafat's hand."
He is also confident that he can carry out his disengagement during or after an election, if one is needed - provided his counterpart on the Palestinian side makes certain that the thousands of Israelis making this painful exodus are allowed to leave in peace. I take that to mean he expects Abu Mazen to restrain his armed extremists by any means necessary.
Egyptians under President Hosni Mubarak are now proving helpful, Sharon said: "I managed to convince them to release an Israeli they held in prison for eight years for nothing, and that changed the atmosphere - stopped the smuggling of antitank weapons into Gaza." But what motivated Mubarak? "They are the most important country in the Arab world, and want to be recognized as a major factor." Is that all? "They want to strengthen their relationship with the United States."
What if, with Egypt's help, Abu Mazen is able to co-opt and pacify the Palestinian jihadists? And on the Israeli side, what if the other internal battle is resolved, and the settlers accept reality? Wouldn't a negotiated disengagement then resuscitate the road map?
The optimistic Sharon looked beyond the Arab-Israeli impasse to what he considers the threat to his nation's existence: "There is an 'axis of terror.' It runs through Syria and Hezbollah, which has 13,000 rockets deployed in Lebanon, to Iran. And Iran's nuclear missile program is today the greatest danger not just to Israel, but to the world."
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Par Meyer (Meyer) le mercredi 05 janvier 2005 - 15h50: |
Le Vatican et les Juifs.
J'avais signalé (Meyer (Meyer), le jeudi 30 décembre 2004 - 11h16 ) deux articles traitant du même sujet, l'original en italien (29/12/2004)
http://www.corriere.it/Primo_Piano/Cronache/2004/12_Dicembre/28/papa-roncalli.shtml
et le commentaire en anglais(30/12/2004)
http://www.haaretzdaily.com/hasen/spages/520912.html
qui sont tous deux beaucoup moins critiques que la dépêche AFP vis-à-vis du nonce apostolique à Paris, Giovanni Roncalli, futur pape Jean XXIII.
On y apprend que Roncalli n'a pas appliqué les directives de Pie XII et a favorisé le départ d'enfants juifs vers Israel.
Jean XXIII a pris des mesures concrètes pour modifier le catéchisme qui traitait auparavant les Juifs de "perfides" et de déicides".
Par Maurice (Maurice) le mercredi 05 janvier 2005 - 14h49: |
Nous pouvons lire que le «premier ministre» Abbas se présentera aux élections de dimanche pour succéder à Yasser Arafat au poste de «président» de la «Palestine».
Pardonnez-moi mais l'expression premier ministre, selon l'Encyclopedia Britannica, signifie «chef de la branche exécutive du gouvernement, dans les États dotés d'un système parlementaire». Et malgré les dizaines de milliers de références faites à M. Abbas au titre de premier ministre, il ne répond d'aucune manière à cette définition.
Oh, et il y a aussi le fait qu'il n'existe en fait aucun pays nommé Palestine. Les cartes géographiques arabes le font figurer à la place d'Israël. L'ONU reconnaît son existence, à l'instar de certains opérateurs de télécommunications – Bouigues Telecom et Bell Canada par exemple. Néanmoins, ce pays n'existe pas.
On peut voir dans les utilisations abusives de ces termes autant de symptômes de l'irréalisme qui caractérise l'effort de guerre arabe palestinien depuis 1948. Mais elles constituent aussi un élément central de la promotion de la cause arabe palestinienne (une manière civilisée de parler de «la destruction d'Israël»).
À une époque où la lutte pour conquérir l'opinion publique rivalise d'importance avec les affrontements militaires, le succès des Arabes palestiniens à imposer les expressions de leur choix leur a apporté un soutien décisif auprès de politiciens, de chroniqueurs, d'universitaires, de manifestants et d'activistes d'ONG. Globalement, la participation de ces nombreux auxiliaires permet de maintenir en vie l'effort arabe palestinien.
Dans un conflit de longue haleine lié à une situation statique sur le terrain, l'opinion publique revêt une importance toute particulière. Car les mots reflètent les idées, et les idées motivent les gens. Les armes, en elles-mêmes, sont inertes; aujourd'hui, ce sont les idées qui suggèrent aux gens de prendre les armes ou de sacrifier leur vie. Le logiciel guide le matériel.
Israël est gagnant sur le terrain de la nomenclature géographique de base. L'État est connu en anglais sous le nom d'Israël, et non d'entité sioniste. Sa capitale est nommée Jérusalem, et non Al-Qods. De même, le Mont du Temple et le Mur occidental sont des qualificatifs beaucoup plus répandus que Al-Haram ash-Sharif ou Al-Buraq. La barrière de séparation est plus souvent appelée une clôture de sécurité (empêchant l'intrusion des terroristes palestiniens) qu'un mur de séparation (rappelant celui de Berlin) [NdT: en français, la deuxième de ces expressions a pris le dessus sur la première].
À d'autres égards, cependant, les tournures de langage des Arabes palestiniens dominent dans l'expression anglo-saxonne, ce qui les aident dans la guerre de l'opinion publique.
Le terme de collaborateur désigne une personne qui coopère avec l'ennemi, à l'image des «collabos» français et norvégiens qui trahirent leur pays en aidant les Nazis. Or ce terme (plutôt que celui d'informateur, de taupe ou d'agent) est utilisé systématiquement pour décrire les Arabes palestiniens fournissant des informations à Israël.
Le statut de réfugié s'applique normalement à une personne «craignant avec raison d'être persécutée (…), [et qui] se trouve hors du pays dont elle a la nationalité (…)» mais pas aux descendants de cette personne. Dans le cas des Arabes palestiniens, pourtant, les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants des réfugiés méritent également le statut de réfugié. Un démographe estime que plus de 95% des prétendus réfugiés arabes palestiniens n'ont jamais fui de nulle part. Malgré cela, le terme continue d'être utilisé, impliquant que des millions d'Arabes palestiniens ont le droit de s'installer en Israël.
Un settlement est défini comme étant une petite communauté ou implantation de peuplement dans une nouvelle région. Mais, bien que quelques-unes des villes juives de Cisjordanie et de Gaza comptent des dizaines de milliers de résidents et existent depuis près de quarante ans, elles sont presque universellement qualifiées de settlements, terme qui évoque fortement la notion de colonie.
La désignation de territoires occupés implique qu'un État palestinien existait déjà en 1967, lorsque Israël s'empara de la Cisjordanie et de Gaza. Mais ce n'était pas le cas. Légalement, ces territoires sont donc disputés, et non occupés.
Le cycle de la violence, une expression adoptée par le président Bush («le cycle de la violence doit être interrompu pour permettre le début du processus de paix»), sous-entend une équivalence morale entre le fait de tuer des civils israéliens et celui d'abattre des terroristes arabes palestiniens. C'est confondre le pyromane avec le pompier.
La camp de la paix en Israël, une expression dérivée des habitudes de langage de Lénine, fait référence aux membres de la gauche qui pensent que l'apaisement d'ennemis mortels est la seule manière de mettre un terme aux agressions palestiniennes. Ceux qui favorisent d'autres approches (telles que la dissuasion) constituent par conséquent le «camp de la guerre». En fait, tous les Israéliens sont dans le «camp de la paix» en ce sens que tous souhaitent être débarrassés du conflit; aucun d'entre eux n'aspire à tuer des Arabes palestiniens, à occuper le Caire ou à détruire la Syrie.
Les Arabes ont peut-être pris du retard sur Israël en termes de revenu par habitant et d'armement moderne, mais ils mènent largement sur le champ de bataille sémantique. Qui aurait cru, il y a un siècle, que les Juifs feraient de meilleurs soldats et les Arabes de meilleurs publicistes?
[ NDLR : il s'agit de la traduction en français de l'article de Daniel Pipes signalé dans ADRA par "Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 05 janvier 2005 - 04h35"
http://www.frontpagemag.com/Articles/Printable.asp?ID=16519 ]
Par Maurice (Maurice) le mercredi 05 janvier 2005 - 13h51: |
Enfants juifs baptisés sous l'Occupation: interrogations sur XXIII
AFP | 05.01.05 | 12h13
Jean XXIII, resté dans l'Histoire comme le pape de la modernité et de l'ouverture aux Juifs, a été à son tour écorné mercredi par une polémique sur les enfants juifs baptisés sous l'Occupation en France.Un extrait des Archives de l'Eglise de France, obtenu par le quotidien italien Corriere della Sera et publié fin décembre, a fait apparaître que le Vatican avait recommandé en 1946 d'éviter de restituer les petits convertis à leurs familles si leur éducation catholique n'était pas garantie par la suite.Le document est une note en français, datée du 20 octobre 1946 et destinée aux évêques de France, qui fera partie de l'appareil critique d'un ouvrage d'histoire à paraître à la fin de l'année 2005, deuxième tome d'une série en six volumes sur les journaux personnels et agendas de Jean XXIII.Attribué à Pie XII, ce texte peu glorieux pour l'Eglise serait en fait de la main même du futur Jean XXII, Giuseppe Roncalli, alors nonce apostolique en France, a affirmé au Corriere della Sera mercredi le père Gumpel, rapporteur pour le procès en béatification du pape Pie XII.Il en veut pour preuve que le texte est en français et il affirme que le futur Jean XXIII partageait totalement les directives reçues du Vatican et était même "plus traditionnaliste que Pie XII".La béatification de Pie XII s'annonce controversée en raison de l'attitude adoptée face au nazisme par ce souverain pontife, qui régna de 1939 à 1958.L'historien français Etienne Fouilloux, qui a supervisé l'édition du premier tome de la série déjà paru, a pour sa part affirmé que le journal de Jean XIII ne mentionnait rien à ce sujet.Et le père Jean Dujardin, ancien secrétaire du Comité épiscopal pour les relations avec le judaïsme, cité par le quotidien français La Croix, a pour sa part pris la défense de Jean XXIII en estimant que le texte n'était pas une instruction, mais "une réponse à une question posée". Jean XXII aurait simplement résumé la consigne romaine, sans la transmettre véritablement.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 05 janvier 2005 - 04h35: |
La meilleure formulation que j'ai vu jusqu'a ce jour:
A lire:
"Arabs may have fallen behind Israel in per capita income and advanced weaponry, but they lead by far on the semantic battlefield. Who, a century back, would have imagined Jews making the better soldiers and Arabs the better publicists?"
Extrait de l'article:Arab Victories in the Language War
Daniel Pipes (www.DanielPipes.org) is director of the Middle East Forum and author of Miniatures (Transaction Publishers
http://www.frontpagemag.com/Articles/Printable.asp?ID=16519
Par Richard_S (Richard_S) le mardi 04 janvier 2005 - 18h52: |
LES NUAGES COMMENCENT A S'ACCUMULER SUR LE CIEL BLEU LAISSE APRES LA MORT D'ARAFAT
Mahmoud Abbas qualifie Israël d'"ennemi sioniste"
KHAN YOUNES, Bande de Gaza (AP) - Mahmoud Abbas, candidat à la présidentielle palestinienne, a qualifié mardi l'Etat d'Israël d'"ennemi sioniste", durcissant sensiblement sa rhétorique de campagne à l'approche du scrutin de dimanche prochain.
Le président par intérim de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) s'exprimait devant des milliers de partisans à Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza. Quelques heures auparavant, sept Palestiniens avaient été tués par des tirs de char israélien à Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza.
"Nous sommes vers vous aujourd'hui, tandis que nous prions pour les âmes de nos martyrs qui ont été tués aujourd'hui par les obus de l'ennemi sioniste à Beit Lahiya", a lancé Mahmoud Abbas à la foule.
Lors d'un autre meeting, lundi à Gaza, le candidat du Fatah a estimé que les réfugiés palestiniens déplacés après la création d'Israël devaient être autorisés à rentrer chez eux.
Crédité de 65% des intentions de vote par un récent sondage, Mahmoud Abbas est le grand favori pour succéder à Yasser Arafat, décédé le 11 novembre dernier. AP
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 04 janvier 2005 - 19h09: |
Réunis à Bruxelles, cent rabbins et imams condamnent le terrorisme "au nom de Dieu"
LE MONDE
Bruxelles de nos envoyés spéciaux
Cent imams et rabbins : sous un titre accrocheur, un congrès réunissant à parité quelques-unes des plus hautes autorités du judaïsme et de l'islam dans le monde se tient jusqu'au jeudi 6 janvier à Bruxelles.
L'initiative vient de la fondation laïque Hommes de parole. Elle est inédite : nouer un dialogue entre deux religions associées dans le même discrédit, en raison de la violence extrémiste au Proche-Orient, était un "rêve", une "utopie", mots qui revenaient le plus souvent, lundi, lors de son ouverture.
De fait, cette rencontre "de barbu à barbu" - comme a dit avec humour un orateur - tenait du miracle. Soumise à de fortes pressions politiques, annoncée à deux reprises en juin 2004 et janvier 2005 à Ifrane au Maroc, elle avait été reportée, avant d'être déplacée précipitamment dans la capitale belge. L'obstination des promoteurs, soutenus par la monarchie marocaine et les autorités belges (qui assurent la sécurité du rassemblement), a fini par payer.
Conscients de la dégradation de l'image de la religion, liée aux fondamentalismes, les responsables juifs et musulmans veulent donner à Bruxelles un coup d'arrêt à l'"instrumentalisation" du nom de Dieu à des fins de violence politique. D'entrée, Alain Michel, président d'Hommes de parole, a pressé ses invités de "délégitimer et mettre hors la loi toutes les violences commises au nom de Dieu et de la religion". Et d'agir pour combattre "l'ignorance de l'autre, génératrice de la haine et du rejet". Prêtant le geste à la parole, dans un ballet de kippas et de turbans, l'ancien grand rabbin d'Israël, Bakshi Doron, et cheikh Talal Sedir, imam d'Hébron et ministre palestinien des affaires religieuses, se sont donné l'accolade. Dénonçant les attentats-suicides en Israël, le grand rabbin a stigmatisé "des actes qui n'ont rien à voir avec la religion", rappelé que la protection de la vie était la loi la plus sacrée des trois monothéismes et conclu sur l'urgence d'arrêter ces "guerres de religion". A aucun moment il n'a mis l'islam en cause.
"ÉVITONS LA NAÏVETÉ"
Sur le même ton, le ministre palestinien a expliqué l'échec des plans de paix au Proche-Orient par l'aveuglement des responsables politiques sur le sort d'"une Terre sainte souillée du sang de ses populations" que juifs, chrétiens et musulmans ont en partage. Lui aussi a désavoué les actes de terrorisme commis pour des motifs religieux : "Les seuls qui se réjouissent de la mort d'un enfant israélien sont ceux qui ignorent tout de la parole de Dieu", a souligné Talal Sedir, très applaudi.
D'autres rabbins et imams se sont succédé pour dénoncer les amalgames politico-religieux, les interprétations fondamentalistes de la Torah et du Coran, les appels à la haine raciste, antisémitisme d'un côté, islamophobie de l'autre. Pour René-Samuel Sirat, ancien grand rabbin de France, il est temps de créer un Etat palestinien à côté d'un Etat juif, "car c'est de la paix de Jérusalem que viendra la paix du monde".
De son côté, le rabbin de Norvège, Michaël Melchior, initiateur d'un processus interconfessionnel de paix à Alexandrie (Egypte) après les attentats du 11 Septembre, est aussi venu demander à Bruxelles de faire cesser les "manipulations" sur le thème de la "sainteté" de la terre.
Cet enthousiasme est celui de tous les commencements, mais de telles rencontres ne touchent souvent que des personnalités déjà convaincues de leur utilité. Au nom d'un œcuménisme bon teint, les aspérités sont gommées. "Evitons la naïveté", a averti Albert Dupont, ministre belge de l'intégration.
Reste que ce genre d'initiative répond à l'impatience de l'opinion devant l'apparent mutisme des autorités religieuses. Elle peut créer "une dynamique de l'espoir", comme dit le professeur français Ady Steg, président de l'Alliance israélite mondiale.
Centre spirituel de l'islam sunnite, l'université Al-Azhar du Caire soutient cet "esprit de Bruxelles", de même que des personnalités d'Indonésie (comme l'ancien président Wahid) ou du Sri Lanka, venues témoigner de l'ampleur d'une catastrophe naturelle dans leurs pays qui, pour tout le congrès, rend plus absurdes les morts dus à la main et à l'intolérance de l'homme dans les conflits politico-religieux.
Jean-Pierre Stroobants et Henri Tincq
Par Marco (Marco) le mardi 04 janvier 2005 - 18h48: |
A tous les nostalgiques de Pif Gadget.
Si comme moi vous étiez nostalgiques de cette BD, achetez le numéro de décembre (ou plutôt non ne l'achetez pas) cela vous passera trés vite.
On y lit un hommage à Arafat, présenté comme un libérateur d'un peuple opprimé. On y voit aussi dans une BD un jeune de banlieu déclarant : " l'Irak, la Palestine et le Tibet, c'est pareil".
Quand je lisais Pif il y a 30 ans... je savais déjà que c'était "produit" et distribué par les communistes. Mais le contenu n'était pas orienté politique et il n'y avait pas de prosélytisme.
Autres temps autres moeurs, ça a changé...