Par Francois (Francois) le dimanche 09 janvier 2005 - 20h34: |
Humanisme vert
Voila comment un islamiste considère les attaques contre les civils et justifie donc le terrorisme:
L'histoire islamique n'a pas de mot pour "civil" dans le sens occidental. Il s'agit d'un mot occidental. Selon nos lois islamiques de la guerre, on peut être un "combattant", un "non-combattant", or "protégé par un accord". Une personne peut être un combattant même si elle ne porte pas d'arme. En d'autres termes, une personne qui vient pour laver ou cuisiner pour les soldats américains pour leur permettre de combattre - comme les népalais - une telle personne est considérée comme un combattant.
Source: http://www.memritv.org/Transcript.asp?P1=435
Ils définissent donc comme combattants tous ceux qui supportent l'armée d'une manière ou d'une autre. Donc, tout citoyen américain ou israélien est une cible car ses impôts financent l'armée. Ils utilisent le même genre d' "argumentation" pour légitimer les crimes contre les enfants israéliens. Ils prétendent qu'ils tuent de futurs soldats. Selon leur logique, il est donc légitime d'exterminer la population d'un pays ennemi.
Leur propagande victimiste à propos des civils arabes victimes de dégâts collatéraux qu'ils présentent comme des innocents "massacrés" par les américains ou israéliens est donc bidon car selon leurs critères, il s'agit de cibles militaires légitimes.
Par Suggest1 (Suggest1) le dimanche 09 janvier 2005 - 20h19: |
Claudia
Il n’empêche !
Il faut bien se rendre à l’évidence !
Hitler a bien réussi son ‘COUP’ !
Six Millions de juifs disparus :
En Europe ? A ce jour une population d’à Peine un million de juifs.
Dont la majorité 600.000 en France !
Mais dans ces 600.000 un nouvel apport d’environ 300.000 originaires d’Afrique du nord
OUI ! L’Europe est Yudenrhein !
HITLER A BIEN REUSSI SON ‘COUP’ !
Suggest1
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 09 janvier 2005 - 19h29: |
POURQUOI LA SYRIE SE PERMET DE SOUTENIR IMPUNÉMENT LA RÉBELLION EN IRAK
Par Dore Gold, ex ambassadeur d'Israël aux Nations Unies, auteur de la Tour de Babble (jeu de mots en anglais, babble signifiant la confusion du langage comme en hébreu) ou "comment les Nations Unies ont attisé le chaos global"
Publié dans www.townhall.com du 7/01/05.
Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com
Avec tous les regards tournés sur la corruption des fonctionnaires de l'ONU dans le programme "du pétrole contre la nourriture" (du temps de Saddam Hussein), personne n'a remarqué une autre affaire scandaleuse: comment la Syrie, qui a été membre du Conseil de Sécurité en 2002/2003, a décidé qu'elle pouvait continuer à soutenir impunément le terrorisme international et même alimenter la rébellion en cours dans l'Irak occidental. Comment un membre du Conseil peut-il mener une politique aussi dangereuse sans être inquiété? C'est une question sérieuse qui met en lumière le genre de rôle que peut jouer cette organisation dans des régions sensibles pour la sécurité du monde de demain.
Sur le plan historique, l'ONU avait délégué une mission à la Syrie: après la guerre du Golfe en 1991, le secrétaire d'état James Baker avait visité Damas pour s'entretenir avec le père de Bashar, Hafez al Assad, alors président de la Syrie. Il cherchait à organiser ce qui allait devenir la Conférence de Madrid. Les Syriens lui ont juré que l'Onu était le cadre le plus indiqué et même vital pour une conférence de la paix entre Arabes et Israéliens, lui répétant que "l'ONU était la source de légitimité du monde"!
On savait tout cela au quartier général de l'ONU à New York quelques dix années après. C'est pourquoi on espérait que la Syrie s'amenderait et changerait d'attitude vis à vis de la terreur, quand elle a été élue au Conseil de Sécurité pour 2 ans (oct 2001, un mois après les événements du 11 septembre), par plus des 2/3 des membres de l'Assemblée Générale. On a pensé que vu la mission de paix et de sécurité du Conseil, la Syrie n'avait pas d'autre choix que de s'y aligner et de rompre son soutien au Hezbollah et à la douzaine de groupes terroristes qui avaient trouvé un sanctuaire à Damas depuis une vingtaine d'années.
Le scénario de l'ONU n'a pas fonctionné pour la Syrie. Le régime baathiste des Assad continue de défier les résolutions de l'ONU et d'héberger des terroristes, malgré des mises en garde explicites de l'administration Bush depuis déjà quatre ans. La Syrie a aidé Saddam Hussein à contourner les sanctions internationales en permettant au pétrole irakien de transiter illégalement à travers son territoire. Le Hezbollah a carte blanche pour recevoir des armes d'Iran et renforcer son potentiel militaire au Liban du Sud qu'il occupe, en violation des résolutions de l'ONU. 13 000 fusées sont pointées sur le centre d'Israël, créant ainsi une poudrière au Moyen Orient. Au même moment, la Syrie a hébergé des membres d'al Qaeda en 2002, affiliés à Moussab al Zarqawi qui a essayé de déstabiliser le royaume de Jordanie.
Ainsi pendant qu'elle occupait un siège au Conseil de Sécurité, la Syrie en a profité pour mener des actions subversives qui sont allées en s'amplifiant. Le stock d'armes de destruction massive d'Irak reste un mystère, bien que des services secrets aient repéré des convois anormaux passant d'un palais présidentiel irakien vers un palais présidentiel syrien, à la veille de la 2ème guerre d'Irak. Selon David Kay, l'ex-chef du groupe de surveillance en Irak, des composants d'armes de destruction massive ont été transférés en Syrie avant 2003, informations recueillies auprès de prisonniers de haut niveau.
Au lieu de contribuer à la paix au Moyen Orient, la Syrie a délibérément saboté tous les efforts dans ce sens, profitant de son siège à l'Onu.
Cette affaire ne montre pas seulement un comportement d'état-voyou de la Syrie, mais ce qui est encore beaucoup plus grave, l'échec de l'organisation de l'Onu. Au lieu de contribuer à modérer la Syrie, l'ONU a obtenu l'inverse: une attitude insolente et défiante, déjà connue du temps de Hafez al Assad.
Le général G W Casey, commandant américain en Irak, a dévoilé en décembre 2004 que l'insurrection irakienne était dirigée par un ancien responsable baathiste d'Irak qui opérait à partir de la Syrie. Le gouvernement provisoire Irakien a confirmé également l'implication des services secrets syriens. De même, lors de la bataille de Fallouja en novembre dernier, les troupes américaines ont découvert des photos de responsables Syriens de haut niveau. Un insurgé fait prisonnier à Najaf a avoué avoir été entraîné dans divers camps syriens. Bref, les empreintes syriennes sont partout où il y a des troubles.
Les facétie syriennes ne semblent pas surprendre sur le plan international, bien que ce pays se trouve encore sur la liste du Département d'État comme un état terroriste.
Si l'Onu est une "source de légitimité internationale", il est normal que l'attitude de la Syrie, "membre éminent" de l'Onu, soit considérée aussi comme légitime, selon la vision particulière et amorale de cette organisation.
On parle de réformer l'Onu, et même de porter les membres du Conseil de Sécurité de 15 à 24. Cette histoire de la Syrie et de son implication directe dans la terreur et dans la déstabilisation du Moyen Orient n'est qu'un rappel cuisant que l'Onu doit changer non seulement dans sa structure, pour pouvoir être crédible et avoir une certaine influence positive. La réforme de l'Onu se situe dans les niveaux acceptables de comportement de ses membres, sinon on va vers la banqueroute. L'Onu des débuts, celle de Roosevelt, est née en 1945 à un moment de grande clarté morale. À cette époque les nouveaux membres devaient déclarer la guerre contre les puissances de l'Axe. Si on ne rétablit pas cette clarté, l'ordre mondial ne pourra être rétabli et inévitablement l'ONU deviendra l'instrument du chaos global.
Note de la traduction: voir la rubrique ONU de www.nuitdorient.com
WHY SYRIA THINKS IT CAN GET AWAY WITH BACKING THE INSURGENCY IN IRAQ
Dore Gold www.townhall.com - January 7, 2005
Dore Gold, former Israeli ambassador to the UN (1997-99), is the author of Tower of Babble: How the United Nations Has Fueled Global Chaos (Crown Forum, 2004).
With all the focus on corruption in the UN’s Oil for Food program, there is yet another scandalous development at the UN, that has been barely noticed: how Syria, which served as a member of the UN Security Council from early 2002 through the end of 2003 decided that it could continue to back international terrorism and even turn itself into the main line of supply for the current insurgency in Western Iraq. How a Security Council member decided that such a dangerous line of policy would not compromise its special UN status raises serious questions about what kind of a role the organization can possibly play in sensitive areas of international security in the future.
For historically the UN had a special role for the Syrians. Just after the 1991 Gulf War, then Secretary of State James Baker visited Damascus to speak with Hafiz al-Assad, the father and predecessor of the current Syrian president, Bashar al-Assad. Baker was trying to organize what would become the Madrid Peace Conference, but kept hearing from the Syrians that UN auspices for proposed Arab-Israeli peace summit was absolutely vital. “The UN” it was repeatedly explained was “the source of international legitimacy.”
This was known at UN headquarters in New York ten years later. For that reason, high-level UN officials were hopeful that Syria would change its behavior on terrorism, when it was elected for a two year term to the UN Security Council in October 2001 (a month after 9/11), by more than a two-thirds majority by the UN General Assembly. Since UN Security Council members were entrusted to safeguard international peace and security, it was then argued, Syria would have no choice but to curtail its support for Hezbullah and a dozen other terrorist groups to which it had given sanctuary for nearly two decades.
This UN scenario for Syria, however didn’t pan out. The regime of Syrian President Bashar al-Assad continued to defy UN resolutions and harbor terrorist groups. Despite explicit warnings from the Bush administration in early 2001, throughout 2002 it helped the regime of Saddam Hussein circumvent UN sanctions and allowed illegal Iraqi oil to be pumped through the Syrian oil pipeline to the Mediterranean. It no longer held Hezbullah on a tight leash but permitted its Iranian backers to reinforce the organization’s military infrastructure, in Syrian-occupied Lebanon, with thousands of Fajr artillery rockets aimed at central Israel, thereby creating a new Middle Eastern powder-keg. At the same time in 2002, Syria hosted terrorist operatives belonging to the al-Qaeda affiliate network of Abu Musab al-Zarqawi, who plotted against the Kingdom of Jordan.
In short, as far as Syria goes, things went from bad to worse precisely during the very same years it sat on the UN Security Council. While the exact whereabouts of Saddam Hussein’s stockpiles of weapons of mass destruction remains a mystery, Western intelligence agencies monitored the movement of large convoys of high-volume trucks from a presidential palace in Iraq to a presidential palace in Syria, on the eve of the 2003 Iraq War. According to former Iraq Survey Group head, David Kay, from US interrogations of former officials in Saddam Hussein’s regime, “components of Saddam’s WMD” went to Syria before the war. From its backing of Saddam’s Iraq to its ongoing occupation of Lebanon and finally to its continued support for international terrorist organizations, Syria hardly safeguarded international peace and security but rather systematically undermined it.
This is not just a story about Syria behaving as a rogue state; it is also a glaring example of the UN system failing. For UN Security Council membership from early 2002 through 2003 did not lead to more moderate Syrian behavior but rather to the exact opposite: a more defiant posture than was even witnessed during the years in which Hafiz al-Assad ruled Syria. And in December 2004, General George W. Casey, Jr., the U.S. commander in Iraq, has disclosed that the Iraqi insurgency was being run by former Iraqi Baath Party officials from Syria, itself. The current Iraqi leadership in Baghdad has suggested the involvement of the Syrian security services in the insurgency, as well. Indeed, US troops uncovered photographs of senior Syrian officials when they stormed insurgent strongholds in Falujah last November. A captured insurgent in Najaf told the Iraqi security authorities that he had gone through training camps in Syria. In short, Syrian fingerprints are all over the insurgency.
This latest deterioration in Syrian international behavior should not come as a complete surprise. For during those critical years in 2002 and 2003, Syria was promoted to sit on the UN Security Council without any pre-conditions. True Syria had been on the U.S. Department of State’s terrorism list since its inception in the late 1970s. But from the standpoint of the UN, Syria could sit on its most august body without having to modify its behavior in the least. What message did the Syrians internalize from this promotion in their international status? If the UN, from the Syrian standpoint, was the “source of international legitimacy,” then Syrian behavior was viewed in the morally-skewed universe of the UN as legitimate.
Amidst all the talk about UN reform, including the expansion of the UN Security Council from fifteen to twenty-four members, the story of Syria and terrorism is a sharp reminder that for the UN to have any positive influence in the future, its changes cannot be structural alone. The UN must demand minimal standards of behavior of its member states; if not, it risks becoming an entirely bankrupt idea. The original UN of President Roosevelt was born in 1945 in a moment of moral clarity, at which time new members had to declare war on one of the Axis powers. Unless that clarity is restored, the UN will not promote world order, but will inevitably turn into an instrument for global chaos instead.
Par Claudia (Claudia) le dimanche 09 janvier 2005 - 18h33: |
la france n'est pas antisémite clame son président dès qu'une croix gammée appparaît sur tombe ou mur d'école
l'europe n'est pas antisémite clament ses dirigeants, elle n'existe que pour l'union entre les peuples, je ne dis pas l'amour, mais je le pense presque car il ne faut oublier ses fondements comme le suggèrent les princes de l'église
les nations unies, celà existe et fort bien, et leurs statuts n'ont point la marque infâme qui mettrait les juifs à l'index
alors pourquoi tant en parler ?
il est vrai qu'au cours de leur existence le juifs ont souffert quelque peu... ils n'ont pas fait de longues racines là où ils étaient
il leur arrivait de soigner des rois, de conseiller des princes, d'être gens de confiance à qui l'on pouvait dire, remettre, transmettre chose importante et discrète il était aussi dans leurs cordes d'avancer aux états, ou à leurs maîtres, des sommes petites pour boucler un budget
les juifs par nature sont discrèts, et respectueux des lois du pays, on reproche à certains de montrer à leurs doigts bagues ou brillants, trop voyants peut-être, c'est un travers qui me choque aussi,
mais ce n'est pas fondamental
pourquoi donc tant parler de cette chose qui n'existerait pas et contre laquelle il y aurait unanimité...
je crois en savoir la raison et m'en voudrais de la garder pour moi
quand éclata la fin de la guerre, ce fut un immense regret une déception intense dans certains milieux dirigeants de n'avoir terminé le travail...
mais de quoi parlons nous ? de quel travail s'agit-il ?
mais de la destruction systématique du peuple juif...
celà vous fait-il sursauter aujourd'hui de parler ainsi ?
pensez-vous en votre âme et conscience, si vous avez l'une et l'autre, qu'on a pu en cachette brûler 6 millions de juifs, après les avoir asphyxier par des gaz spéciaux, fabriqués sur demande, en pays ennemis bombardés chaque nuit ?
la r.a.f vous connaissez ? les forteresses volantes les avez-vous entendues ? je les entends encore ronronner dans ma tête,
quand elles passaient par temps clair au-dessus de ma tête, très haut au ciel, pour frapper les usines productrices de mort...
mais les camps n'ont jamais été touchés, les voies ferrées sont restées intactes car il ne fallait ralentir leur fonction
et quand après la guerre on créa l'état juif, façon élégante pour les consciences restées pures de dédouaner l'humanité, c'était donner un lieu aux personnes déplacées, rassemblées avant d'être gazées, et qu'un temps trop court n'avait permis d'achever
la mise en place de l'état juif était idée magnifique qui était enfin la solution finale
les arabes attaqueraient en grand nombre avec l'appui d'armes anglaises disséminées et l'encadrement de bons chefs,
et le problème juif, celui de son existence, serait résolu !!!
c'était sans compter sur l'appui du ciel qui ne fait jamais défaut à israel
et aujourd'hui, 60 ans après les camps, on parle négationnisme, révisionnisme, les nations laissent dire alors qu'elles savent, et fort bien
elles veulent reprendre la terre qu'elles ont donné et payer les arabes par avance, pour rayer israel de la carte et les juifs de la planète
ô c'est vrai qu'avec la bouche les nations ne sont pas antisémites ;
mais elles agissent en silence pour supprimer israel
elles n'ont pas appris l'histoire juive;
polarisées par la haine, phagocytées de l'intérieur et fascinées par l'arabe, il est quasiment trop tard pour réagir
les cultures particulières vont disparaître, l'âge d'or de chacune est terminé; en continuant sur leur lancée, ces fleurons de la culture, ces phares de l'humanité, vont bientôt devenir ce que sont devenus...
rome et athènes
ce texte extrait des contes de Pi qui chante est signé de robert gold
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 09 janvier 2005 - 10h28: |
TRABELSI ou TRABELSSI :
Celui qui vient de TRABLESS, (TRIPOLI) LYBIE Actuelle. L’habitant, l’originaire de TRABLESS.
Nom patronymique porté particulièrement en Tunisie par des juifs et des musulmans.
DEBBAH, TABBAH :
Nom patronymique d’origine Araméenne, il indique la profession du sacrificateur de bétes de boucherie, par extension il peut être boucher de métier, nom répandu au Maroc ( Histoire de famille.Toledano) et en Tunisie sous le patronyme DEBBAH.
ANDOULSI, Nom patronymique d’origine espagnole, ethnique d’Andalousie, l’habitant, l’originaire d’Andalousie. Nom peu répandu, porté en Tunisie et en Algérie.
Victor Cohen.
Par Primo (Primo) le dimanche 09 janvier 2005 - 07h24: |
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=337
Par Primo (Primo), le dimanche 09 janvier 2005 -
05h58 :
A : lemaire@ville-asnieressurseine.fr
Exposition Iran
Monsieur le Maire,
La révolte gronde à Téhéran.
La jeunesse iranienne, assoiffée de liberté, a besoin de
signaux forts de la part de nos démocraties qui doivent
l'assurer d'un soutien sans faille dans son combat contre la
dictature des mollahs.
Comment comprendrait-elle que des manifestations culturelles
soient organisées dans une municipalité française en
partenariat avec les représentants officiels d'un régime qui
l'opprime et bafoue sans vergogne les Droits de l'Homme ? Un
régime qui pend et lapide quiconque sort du sillage d'un
islam chiite pur et dur. Et pourtant c'est ce que vous vous
apprêtez à faire. L'ironie veut que les artistes qui
alimenteront l'exposition sur l'Iran qui doit se tenir dans
votre ville d'Asnières soient presque tous issus de la
diaspora ayant fui ce régime.
- Le 15 août 2004, Atefeh Rajabi, une jeune fille de 16 ans,
a été exécutée, pendue à une grue, pour « acte incompatible
avec la chasteté ».
- En septembre 2004, Feyz Mohammad, un garçon de 16 ans, a
été condamné à mort.
- En octobre 2004, une enfant de 13 ans, Jila Azadi, a été
condamnée à la mort par lapidation, accusée d'avoir eu des
relations sexuelles avec son frère. Elle vient d'accoucher
en prison. Grâce à la mobilisation internationale - en
France, l'UMP, votre parti, a joint sa voix aux nombreuses
protestations émises - l'exécution a été suspendue pour le
moment.
- Huit enfants mineurs attendent encore dans les couloirs de
la mort leur exécution prochaine.
Démocrates convaincus, ennemis forcenés de tous les
fascismes, les membres de notre association ne peuvent se
faire à cette fatalité qui voudrait que le personnel
politique de nos démocraties noue des liens avec les
dictatures quelles qu'elles soient, sans même un regard pour
les femmes et les hommes qu'elles piétinent.
Jean-Pierre Chemla, vice-président de Primo-Europe
Par Email (Email) le dimanche 09 janvier 2005 - 07h19: |
Bonjour,
Ma copine est de Tunisie et elle s’appelle Trabelsi. Il semblerait qu’elle ait des ascendances juives puisque ses grands parents portaient le nom sépharade (au sens étymologique « espagnol ») d’ANDOULSI, qui a une relation nette avec l’Andalousie, mais en version arabisée.
Serait-il possible de recevoir l’aide efficace des spécialistes de la communauté en généalogie spécifique des Juifs tunisiens afin de retracer ses origines et de prouver et de démontrer sa réelle ascendance juive ? D’où vient le patronyme « Trabelsi » ? Que signifie-t-il ? Quelle est son origine exacte?
Merci de me faire parvenir vos informations et toutes celles qui seraient utiles (sites Internet gratuit, associations spécialisées du Judaïsme tunisien, etc…) en réponse ou bien à l’adresse électronique : kaouther.trabelsi@free.fr
A plaisir de vous lire en retour,
Philippe
Par Email (Email) le dimanche 09 janvier 2005 - 07h17: |
bonjour,
ma grand mere est juive et née en tunisie son nom est Debbah c'est Tunisien non?
merci de repondre
Elsa
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 09 janvier 2005 - 07h15: |
NOS KIFS
le kif c'est ce qui qualifie au mieux le tune... c'est ne prendre que les bonnes choses que la vie nous offre sans se preoccuper du reste
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 09 janvier 2005 - 07h13: |
Avec nos vœux de félicité, de santé et de sérénité….
Ci-après le 49ème numéro de Tsedek-info
Tsedek-info est un bulletin qui paraît tous les 2 mois et qui donne une sélection d'infos courtes en provenance d'Israël, d'ordre technique, économique, sociologique et culturel. Elles s'inscrivent dans la durée. Si vous ne souhaitez plus recevoir ces infos ou d'autres articles, il suffit de vous désinscrire en le signalant par email.
Si vous vous intéressez aux symboles et aux rêves, visitez www.chez.com/soued
Si vous aimez l'art, visitez la galerie www.artmanifesto.com
Si vous vous intéressez à la réflexion politique, allez à www.nuitdorient.com
Si vous voulez interpréter vos rêves, achetez "Vos Rêves et leurs symboles" par
Albert Soued, édité chez J. Grancher (distribution Grancher & Hachette), 356p, 20e
Tsedek-Info d'Israël n° 49 janvier-février 2005
Performances
- Pr. Ruth Arnon de l'Institut Weizmann, vice-présidente de l'Académie israélienne des Sciences a été nommée à la tête de l'Association des Académies des Sciences d'Asie (AASA) et choisie parmi les représentants de 20 académies des sciences du continent - dont la Chine, la Russie, l'Iran, le Kazakhstan, la Corée, le Vietnam et la Mongolie – lors de la 5ème assemblée générale de l'AASA à Dalian en Chine.
- Le journaliste Ouri Dan, correspondant de guerre lors de la guerre de Kippour a reçu un prix prestigieux pour l’ensemble de sa carrière à New-York, où de plus il exposait les photos prises pendant ses reportages.
- Les architectes du cabinet « Kolker Kolker Epstein » qui ont conçu les nouveaux locaux du Ministère des Affaires étrangères à Jérusalem ont reçu le 8ème prix international de l’Association des Architectes Américains qui a caractérisé cette construction comme l’un des dix complexes les plus élégants au monde pour l’année 2004.
- La délégation des "sportifs handicapés" à Athènes a totalisé 13 médailles, 4 d'or, 4 d'argent et 5 de bronze, ce qui la place à la 30ème parmi les 75 nations en compétition.
- Responsable de l'Institut du drainage du Sharon, Nissim Almon et son équipe ont reçu le "Thiess Riverprize", le prestigieux prix international doté par l'Australie et qui récompense les accomplissements en matière d'environnement: l'écosystème très ravagé et pollué de la vallée de la rivière Alexandre, allant de Naplouse à Natanya, a été totalement restauré.
- L'index international de transparence et de mesure de la corruption CPI a classé Israël en 2004 à la 26ème place sur 146 nations, avec une régression de 11 places en 7 ans, la Finlande restant en tête. Les enquêtes sont menées par 12 organismes indépendants, la corruption étant définie comme "l'usage abusif d'un emploi public détourné à des fins personnelles". Voir de plus www.transparency.org/cpi/2004/dnld/media_pack_en.pdf
- Aharon Appelefeld a reçu le prix Médicis étranger pour son ouvrage "Histoire d'une vie"
- Gadi Rothenberg, chercheur en biologie moléculaire a reçu le prix européen Marie Curie 2004
- le Pr Ehoud Shapiro de l'Institut Weizman a reçu la récompense World Technology 2004 de biotechnologie et son nano-ordinateur à base d'ADN est répertorié dans le livre des records Guinness comme "le plus petit ordinateur du monde"
Archéologie
L’archéologue Gaby Barkay a découvert un bloc de pierre avec une inscription dans une des bennes à ordures où le Wakf (autorités religieuses) dépose les gravats lors des excavations sous le Mont du Temple. Datant de l’époque de Yehoash, roi de Judée, cette inscription est rédigée dans une écriture en hébreu ancien, faisant état des vérifications effectuées par le roi Yehoash lui-même, sur le Premier Temple, selon la même terminologie que le Pentateuque ( IIRois – chap 12)
Révélations
- Le saviez-vous? Netline Communication Technologies de Tel Aviv a adapté les "brouillleurs" de l'armée aux fins civiles pour empêcher les portables de sonner, à des moments de recueillement notamment. De dimensions réduites ces brouilleurs sont installés sur les murs des locaux à protéger (lieux de culte, théâtres, …), dans les pays où le "brouillage" est autorisé.
- Le saviez-vous? Le symbole de l'équipe hollandaise de football Ajax est le drapeau israélien, avec la lettre F. Il semblerait qu'avant la 2ème guerre mondiale, quelques joueurs étaient juifs et que, depuis, l'équipe d'Amsterdam subit des quolibets violemment antisémites de la part des hooligans et même des fans des équipes adverses. Alors ne soyez pas étonnés de voir les fans d'Ajax, occupant toujours la tribune F, recouverts d'un énorme drapeau israélien de 50m sur 20m.
- Le saviez-vous? Keren Elezri une ex-pirate informatique reconvertie dans la sécurité a présidé le "congrès international des hackers" en novembre à Tel Aviv.
- Le saviez-vous? Beer Shewaa' est la ville qui a le plus grand nombre de grands maîtres d'échecs au monde par habitant (1 pour 22 875) et depuis 30 ans elle a gagné 17 championnats nationaux.
Défense et sécurité
- En coopération avec ATG (Aviation Technology Group) du Colorado, IAI ( Israel Azircraft Industries Ltd) va développer et construire un avion d'entraînement au combat aérien Javeline AJT (Advanced Jet Trainer), ayant une vitesse maximale de 0,9 mach (env 1000 km/h).
- Sous l'impulsion du Pr Glenn Yako de Los Angeles, 50 entraîneurs ont déjà formé 120 chiens anti-kamikaze pour la police et l'armée, des labradors et des bergers allemands entraînés pour détecter les explosifs et placés dans les arrêts de bus et les gares ferroviaires. Le programme prévoit de former un millier de chiens en 3 ans.
Inventions et découvertes
- Dans leur société Pegasus Technologies Ltd. située dans la zone industrielle Azur de Tel Aviv, Gideon Shenholz et Isaac Zloter ont inventé le "PC Notes Taker", un système qui permet de reproduire sur ordinateur toute inscription manuelle, grâce à la capture et à la lecture d'ultrasons émis par la pointe d'un stylo sur n'importe quelle surface. Un architecte pourra expédier un sketch pris sur le vif par email en image Jpeg, sans besoin de scanner; il en est de même d'un courrier écrit à la main en hébreu ou en chinois. "Mobile NoteTaker" est un produit dérivé qui vaut 150 $ et qui peut stocker jusqu'à 50 pages de notes manuscrites et qui permet de les consulter sur un écran intégré.
- L'équipe autour du Pr Ruth Sperling de l'Université Hébraïque et de son époux Joseph de l'Institut Weizman a réussi à découvrir en trois dimensions, avec un microscope électronique, le mode complexe de transformation du code ADN en instructions pour la fabrication d'une protéine.
Problèmes de société
- Les actes de violences contre des enfants ont augmenté de 414% lors des 4 dernières années. L'association de défense des enfants a indiqué que 699 cas de maltraitance avaient été recensés en 2000, 1165 en 2001, 3277 en 2002 et 3599 en 2003 !
- Le ministère de la Santé a mené une enquête auprès de 6487 élèves du secondaire âgés entre 12/18 ans et a trouvé que 18,5% d'entre eux étaient soit en surpoids, soit obèses (15,4% des Juifs et 22,5% des Arabes, comparés aux 46% des Etats-Unis).
- Adi Neumann a démontré comment en 5 ans et partant du fond de Beer Shewaa' on peut devenir un mannequin en vue, travaillant pour Calvin Klein à New York et couvrant la première de Cosmopolitan Magazine
- Après 4 ans de travail par des équipes spécialisées (70 personnes), dans le cadre de l'IDI, Institut de Démocratie en Israël, le projet de Constitution par consensus est enfin prêt pour adoption par la Knesset, malgré les réticences de certains groupes religieux
- Il y a une gélule qui fait fureur dans les soirées du pays parce que c'est un moyen bon marché (50/60 sheqels) de s'éclater sans trop de risques, la "h'agigat" (contraction entre h'ag=fête et qat). Elle a le même effet que la cocaïne (impression de clarté, accroissement de la libido…), contenant de la poudre de "cathinone", venant du qat, substance aujourd'hui interdite dans le pays, car provoquant des accidents et des risques d'accoutumance.
- La Knesset a adopté une loi doublant les peines pour les délits "ethniques" et une autre interdisant à un auteur de délit criminel de se rapprocher du lieu de résidence de sa victime.
- On compte 50 000 avortements par an dont 40% seulement sont autorisés. D'après l'association Efrat et ses 3000 volontaires, convaincre une femme de ne pas avorter ne coûterait que 1000 $, alors qu'on dépense des milliards pour prévenir les accidents de la route (500 morts/an) ou les attentats (250 morts/an entre 2000 et 2004). Aucune des 16 000 femmes "convaincues" de ne pas avorter n'a exprimé le moindre regret. Il faut savoir par ailleurs, que longue et difficile, une adoption coûte 75 000$. Efrat propose de créer un fonds alimenté par des parents stériles cherchant à adopter des enfants pour compenser des mères qui n'auraient pas les moyens matériels et humains d'élever les enfants conçus et qui accepteraient de ne pas avorter.
Environnement
- Pr Jay Finneberg et son équipe de l'Université Hébraïque, Institut de physique Racah ont réussi à localiser les "ondes silencieuses" qui précèdent de quelques heures ou de quelques jours tout tremblement de terre majeur, et que certains animaux perçoivent. Un tremblement de terre est le résultat du frottement entre deux plaques tectoniques, le long d'une faille. Les sismographes analysent deux types d'ondes, soniques et supersoniques provenant du choc résultant de ce contact. Or on a découvert que ces ondes étaient précédées par une série d'ondes dites "silencieuses" dont la lecture permettra de prédire à l'avance l'occurrence d'un tremblement de terre dévastateur.
- Avec une centaine de loups, le Golan est la région du monde où il y a le plus de loups au km2. Le reste du pays n'en manque pas, car on compte quelques centaines de loups qui se sont développés depuis que l'Autorité des Parcs et la Préservation de la Nature a voulu rétablir ces prédateurs du haut de l'échelle, pour préserver l'écosystème. Néanmoins, du fait de la proximité des zones d'élevage, de la prolifération des zones de décharge et d'un gibier non chassé (gazelles, ibex…), la nourriture est abondante et les louves ont des portées de 8 au lieu de 4. Les autorités ont autorisé l'abattage de loups, soit une quarantaine l'an dernier.
Économie et coopération
- Mashav, le Centre de Coopération du Ministère des Affaires étrangères, a développé trois projets importants en Jordanie, une bergerie et une unité de production de lait dans le Sud, un rucher dans le Nord et une unité de soins intensifs dans un grand hôpital d’Amman.
- Israël est classé 19ème des pays "compétitifs en affaires", selon le "Rapport sur la compétitivité mondiale 2004-2005" du Forum Economique de Davos, obtenu après consultation de plus de 8 700 dirigeants d'entreprises dans 104 pays (la Finlande conserve sa première place qu'elle occupe pour la troisième fois en quatre ans)
- L'appauvrissement des plus pauvres se poursuit et 1,42 millions de personnes se trouvent sous le seuil de pauvreté, soit un revenu mensuel de 1736 sh pour une personne et 5207 sh pour une famille de cinq. 31% des enfants israéliens se situent sous ces seuils.
Santé
- Lors d'une surdité subite appelée "Sudden Hearing Loss" (SHL) où on se retrouve au réveil sourd d'une ou des deux oreilles, dans 2 cas sur 3 on retrouve l'ouïe perdue dans la journée. Pour les autres cas de cette surdité inexplicable, une équipe de chercheurs de la Faculté de Médecine du Technion de Haifa sous la direction de Dr. Henry Z. Yoachims a découvert que la vitamine E, qui agit comme anti-oxydant, contribuait à restaurer l'ouïe.
- Pr Lior Gepstein et son équipe du Technion de Haifa, en coopération avec le Centre médical Rambam, ont mis au pont un "pacemaker" biologique, tiré de cellules-souches d'embryons. L'expérimentation a été faite avec succès sur 13 cœurs de porcs.
- Pr Rimona Margalit et son équipe ont découvert que l'antidépresseur Prozac avait une influence positive sur les tumeurs malignes résistant à la chimiothérapie, à des doses faibles qui n'entraînent pas d'effet secondaire.
Infrastructures
L'architecture du nouveau terminal 3 de l'aéroport Ben Gourion a privilégié le prestige, l'esthétique et le commerce (énormes surfaces d'achat et de parking) au détriment du "temps" et du confort des passagers qui sont obligés de parcourir de longues distances dans tous les sens. Le plan-masse n'a pas tenu compte de l'échec de Roissy1, construit autour d'une structure circulaire avec des rayons qui partent du centre.
Culture
- Alex Orrelle de Raa'nana est l'un des dessinateurs-concepteurs du dessin animé "the Incredibles" de Pixar, animant les héros "Elastic Girl", Mr Incredibles, Dash et Violet.
- La chaîne TV2 propose depuis le 23 novembre un Reality Show de Keshet "the Ambassador" qui a pour but de sélectionner le futur directeur de la communication pour un an de "Israel at Heart", organisme privé basé à New York qui cherche à améliorer les relations d'Israël avec l'étranger. 5000 candidats ont été interviewés et 7 hommes et 7 femmes entre 24 et 32 ans, venant d'horizons les plus divers ont été choisis pour défendre dans le show le point de vue du pays face aux nations.
- Lors des années 80/90, les films primés à l'étranger décrivaient les travers de la société israélienne en la dénigrant. Depuis quelques années, on assiste à un renouveau du cinéma israélien dont 6 films ont raflé une vingtaine de prix internationaux en 2004, films décrivant avec une rare émotion et beaucoup de bon sens des tranches de vie de la société, les orthodoxes (Ussizpin, les Invités dans la Souccah), les implantations (Médorot Hashevet, les feux de camp, qui suit Hahesder du brillant Joseph Cedar), la communauté druze (a'roussa hasourit, la fiancée syrienne), les communautés indienne et marocaine (Sof hao'lam smola, au bout du monde à gauche, les bas-fonds de Tel Aviv (Or,Trésor). On peut s'étonner qu'un si petit pays ait une production cinématographique aussi prestigieuse.
Internet
Pour avoir de la musique en continu faîtes www.bnaibrithradio.org et la télévision israélienne chez vous faîtes www.theisraelinetwork.com
source: Jerusalem Post, Jerusalem Report & Haaretz contribution: Albert SOUED
Par Email (Email) le dimanche 09 janvier 2005 - 05h46: |
Ivan Rioufol !
Superlatif, indépassable, bien informé,
ayant le courage de ses idées,
exprimées avec pondération.
Meilleurs Voeux de Santé et d'audience pour 2005.
Simon Pilczer
Le bloc-notes d'Ivan Rioufol
à l'URL : http://www.lefigaro.fr/debats/20050107.FIG0168.html
(également en document joint : Bloc notes Rioufol 070105.doc)
irioufol@lefigaro.fr
[07 janvier 2005]
Référendum : les raisons d'un non
2005 pourrait bien être l'année du divorce entre le peuple et ses élites. Et l'Europe risque d'en faire les frais. En effet, il est faux d'affirmer, comme l'assurent les professionnels du trompe-l'oeil, qu'il n'y a aucun lien entre la Constitution soumise à référendum au printemps et l'adhésion ultérieure de la Turquie à l'Union. Ces deux éléments concourent au même projet communautaire. Jacques Chirac a demandé que la consultation sur le traité ne soit «altérée ou détournée par aucune autre considération». Mais dire oui vaudra acquiescement d'une déculturation programmée de l'Europe.
Les temps changent. L'opinion s'extrait lentement de la machine à décerveler entretenue par la bien-pensance, qui interdit de contester le multiculturalisme et dénonce comme xénophobes ceux qui s'inquiètent de la préservation de l'identité occidentale. Aujourd'hui, même des figures socialistes comme Robert Badinter ou Laurent Fabius disent de manière policée ce que la France murmure : ce serait affaiblir l'Europe que d'y faire entrer soixante-dix millions supplémentaires de musulmans, au prétexte fumeux de lutter contre le choc des cultures.
Or, la Constitution est tournée vers cette perspective. Comme le rappelle Philippe de Villiers dans un livre cinglant (1), la référence aux racines chrétiennes a été ôtée du préambule du traité pour ne pas froisser les Turcs. Et la loi interdisant le voile serait inconstitutionnelle au regard du projet de charte des droits fondamentaux qui précise : «Toute personne (…) a la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.»
En réalité, c'est la politique de l'Union qui a consolidé le choix d'un rapprochement avec le monde arabo-musulman, au détriment de son atlantisme. Et Jacques Chirac a été l'un des plus convaincus par cette option, allant jusqu'à soutenir que «les racines de l'Europe sont autant musulmanes que chrétiennes». La Constitution, qui s'engage à respecter les minorités et les diversités culturelles et religieuses, renonce de ce fait à intégrer l'islam dans le modèle européen et à consolider une communauté de destin. Ce n'est pas rien. Or jamais les citoyens n'ont été informés de leur sort, mijoté dans la confidentialité des sommets. Le bouleversement de leur avenir a été décidé par des dirigeants pressés d'accompagner la pression migratoire pour feindre de la maîtriser. Il est stupéfiant d'apprendre, comme le révèle une note de juillet 2004 de Franz Fischler, commissaire européen à l'Agriculture, que la Commission n'a examiné «aucun rapport approfondi sur les conséquences possibles d'une adhésion de la Turquie à l'UE et sur la Turquie elle-même».
La Constitution, lue dans la perspective d'une adhésion de la Turquie – souhaitée par les députés européens mais aussi par les Etats-Unis –, se prête à ce pari farfelu visant, au nom du pacifisme et du respect de l'autre, à laisser islamiser en catimini une Europe laïque. Il reste six mois aux partisans du oui pour convaincre que cette interprétation est inexacte.
Le choc des idées
Ce n'est pas choisir le «repli» au détriment de «l'ouverture» – argument avancé par Jacques Chirac lors de ses voeux télévisés – que de se dire réticent à ce projet de Constitution qui s'enorgueillit d'être une passoire plutôt qu'un bouclier. Ce n'est pas en dévalorisant le contradicteur qu'un débat serein s'organisera. D'autant que l'opinion publique ne se contentera vraisemblablement plus des vieux trucs consistant à déclarer réactionnaire, demeuré et infréquentable celui qui refuse de se soumettre d'emblée à la pensée dominante ou aux décisions prises par ses experts inspirés.
Ce terrorisme intellectuel est déjà repris par les gardes-chiourmes du discours officiel, qui vantent les bienfaits d'une Europe culturellement métissée et économiquement libre-échangiste et qui réécrivent l'histoire idyllique des invasions ottomanes. Cela fait trente ans que la république des bons sentiments se détourne des réalités dérangeantes, de peur d'avoir à porter des jugements offensant son angélisme. Mais la sanction des faits se profile. Elle impose à présent aux hommes politiques et aux médias de parler sans fausse pudeur, en laissant le Front national à ses outrances.
Dans ce contexte, le temps qui nous sépare du référendum, annoncé «avant l'été», va être une occasion de vérifier si notre démocratie peut retrouver ses réflexes vitaux, en renonçant au lynchage ou à la relégation des récalcitrants. Alors que la liberté d'expression est de plus en plus soumise à l'intolérance du politiquement correct, il est urgent de redécouvrir les bienfaits du choc des idées. Seuls ceux qui craignent la fragilité de leurs arguments peuvent redouter cette confrontation.
Réflexe antiaméricain
Arrive un moment où les jugements automatiques deviennent risibles. Ainsi de l'antiaméricanisme qu'il est convenu, en France, de porter en sautoir si l'on veut être applaudi. Immédiatement après la tragédie qui a frappé les pays riverains de l'océan Indien, les Etats-Unis ont été critiqués pour n'avoir pas suffisamment débloqué d'argent. Puis ils l'ont été pour en avoir recueilli trop. Accusés alors par les uns de vouloir diriger une «coalition» au nez de l'ONU, ils ont été soupçonnés par les autres de chercher au contraire les bonnes grâces de la communauté internationale. Passons…
Curieusement, pas un commentateur ne s'est étonné de la très modeste mobilisation des pays arabo-musulmans, dont certains savent distribuer des fonds quand il s'agit de financer al-Qaida. Cela alors même que l'Indonésie, durement frappée, est avec ses 220 millions d'habitants le plus important pays musulman au monde. Certes, les riches pays pétroliers comme l'Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis ou le Koweït, ont débloqué quelques dizaines de millions de dollars au total. Mais la somme reste dérisoire à côté de l'incroyable générosité venue de l'ensemble des pays occidentaux.
Splendide solidarité
Il restera des traces de cette solidarité, même si la compétition apparue entre Etats ou sociétés privées a pu être interprétée comme une générosité tonitruante en quête de notoriété. Il y a d'abord eu, spontanément de la part des démocraties fêtant le Nouvel An et pratiquant ces lieux touristiques où sont morts de très nombreux Occidentaux, un besoin de venir en aide à une population victime de la nature. Au Sri Lanka meurtri, même les Tamouls semblent disposés à oublier leur guerre contre le gouvernement cinghalais. La douleur commune rapproche les frères humains.
Oui, la catastrophe asiatique donne aussi à l'Occident l'occasion de montrer ses vertus. Et alors ? Il n'y a pas de raison d'en rougir. Le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, qui participe depuis hier au sommet de Jakarta (Indonésie), a raison d'avouer que les 350 millions de dollars promis par les Etats-Unis vont «donner au monde musulman et au reste du monde l'occasion de prendre la mesure de la générosité américaine et d'apprécier les valeurs américaines en action». La France, également, a choisi ce drame pour relancer son idée – d'ailleurs discutable sur le principe – de «taxe humanitaire».
Le monde entier, et singulièrement les musulmans touchés par les tsunamis, regarde les démocraties à l'oeuvre. Elles envoient leurs volontaires, leurs humanitaires, leurs ministres mais aussi leurs soldats, leurs porte-avions, leurs hélicoptères. Elles sont l'honneur d'une humanité à qui l'on enseigne que l'Occident serait la cause des maux des pays les plus pauvres. En réalité, elles n'ont rien à se faire pardonner, sinon d'avoir fait preuve de la réussite de leur modèle. Mais, si les esprits chagrins veulent voir une contrition dans cette splendide mobilisation, why not !
L'urgence du sursaut
La France parviendra-t-elle en 2005 à se sortir du déclin économique que seuls quelques myopes se refusent encore à voir ? Après Nicolas Baverez décrivant le «coma de l'économie française», après Michel Camdessus mettant en garde contre le «processus de décrochage», voici Jean-Louis Beffa expliquant, mercredi matin sur Europe 1 : «La France a une industrie qui s'affaiblit dans la haute technologie. Nous vivons sur les grands programmes du passé.» Mais, cette fois, à peine le président de Saint-Gobain avait-il remis son rapport, commandé le 30 septembre par Jacques Chirac, que ce dernier reprenait le jour même les principales conclusions de son travail, en annonçant la création au printemps d'une Agence pour l'innovation industrielle.
Se féliciter de cette promptitude du chef de l'Etat, qui espère favoriser dans les dix ans une dizaine de grands projets, en ayant notamment à l'esprit «la voiture propre, la pile à combustible, l'énergie solaire, les usines non polluantes en CO2, les réseaux à très haut débit sécurisés et les nouveaux traitements contre les maladies infectieuses ou neurodégénératives». Cette réactivité épatante en dit beaucoup sur la prise de conscience de l'urgence d'un sursaut.
Mais la France reste encore pantouflarde dans ses réformes. Sa prudence apparaît avec d'autant plus d'évidence que l'Allemagne du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder vient d'appliquer au 1er janvier la loi mettant fin à l'Etat providence pour les chômeurs de longue durée. Ils vont voir désormais leurs avantages sociaux remis en cause s'ils ne font pas l'effort de retrouver un travail. Le courage politique de Schröder a eu raison des prophéties annonçant sa chute. Exemple à suivre.
Former les maîtres
Un mot sur le témoignage d'Alain Bentolila, professeur à Paris-V, paru dans Le Figaro de lundi et décrivant le processus de dévalorisation qui a atteint la profession d'instituteur (dire : «professeur des écoles»). Bentolila révèle comment l'école produit l'échec scolaire, en ne se préoccupant plus de la formation des maîtres eux-mêmes, qui n'ont plus aucune expérience de terrain. Confirmation de ce diagnostic par un lecteur, Edmond Neirinck, qui assure que le problème est identique pour les professeurs chargés de l'enseignement professionnel, qui n'ont plus aucune pratique de la vie en entreprise. Ce déclin de l'école, qui en parle ainsi ?
(1) Les Turqueries du grand Mamamouchi, Albin Michel.
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 09 janvier 2005 - 06h10: |
"Every Time…"
From: Kindness: Making a Difference in People's Lives: Formulas, stories, and insights
By Zelig Pliskin
Printed with Permission of Shaar Press
Every time you act kindly, the world has more kindness.
Every time you are compassionate, the world has more compassion.
Every time you smile to someone, the world is a more cheerful place.
Every time you help transform someone’s worry into serenity, the world is a more serene place.
Every time you calm someone who is angry, the world is a more pleasant place.
Every time you give money to charity, the world is a more charitable place.
Every time you encourage someone to do something for others, you are creating a partner to make a better world.
Some people spend way too much time complaining about the awful state the world is in. There is too much aggression and violence. There is too little kindness and compassion.! There is too much anger and depression and too little serenity and joy.
If someone complains and complains, the world is still full of whatever it is the person is complaining about and now more complaining has been added. Conversely, if someone spreads compassion and kindness, the world improves. The ripple effect can spread these positive qualities. A little positive action is more beneficial than a mountain full of complaints.
Every time you visit someone who is ill, you are making the world a kinder place to live in.
Every time you comfort a mourner, you are making the world a kinder place to live in.
Every time you judge someone favorably, you are making the world a kinder place to live in.
Every time you lend one of your possessions to someone, you are making the world a kinder place to live in.
Every time you help a stranger find his way, you are making the world a kinder place to live in.
What comes out from all of this is that there is no su! ch thing as an insignificant kind act. Because every time you do an act of kindness you are elevating the world we live in.
Par Email (Email) le dimanche 09 janvier 2005 - 06h11: |
Bonjour,
Pourqoui n avez-vous pas cite la Javanaise de tunis et d israel le roi du chocolat
ce me surprend beaucoup
Julia Cohen