Archive jusqu'au 17/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 17/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le lundi 17 janvier 2005 - 15h37:

EXCELLENT CET ARTICLE SUR ACHER MIZRAHI
Col a kavod le Veronique Chemla.
Voila enfin qq chose d'interressant sur Harissa, qui nous replonge dans l'ambiance que nous aimons.
Achem ibarekh autahk. Amin
FELICITATIONS.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 17 janvier 2005 - 12h34:

Bravo à Véronique Chemla pour le document sur Acher Mizrahi (à voir dans la rubrique Accueil).

A travers l'histoire d'un hazan et de sa famille, c'est une partie de l'histoire des Juifs de Tunisie qu'on retrouve.

J'ai reconnu des personnes que j'ai fréquentées.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 17 janvier 2005 - 11h31:

Mais où est passé Albert ?????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 17 janvier 2005 - 09h05:

c:

Excellent. A lire !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le dimanche 16 janvier 2005 - 22h36:

Le directeur d'un hebdomadaire gouvernemental égyptien : L'Association des médecins arabes vient en aide aux guerriers du djihad, mais pas aux victimes du Tsunami

Dans un article de l'hebdomadaire gouvernemental égyptien Akhbar Al-Yawm, le directeur du journal, Ibrahim Saadah, critique la politique de l'Association des médecins arabes, qui apporte son soutien aux guerriers du djihad en Tchétchénie, en Afghanistan, en Irak et en Bosnie, tout en refusant son aide aux victimes du Tsunami, ce dernier étant qualifié de "châtiment d'Allah". Voici des extraits de l'article: [1]


"L'Association des médecins arabes presse les médecins de participer au djihad et d'attenter aux jours des infidèles, plutôt que de secourir les blessés."


"Le Comité de secours d'urgence de l'Association des médecins arabes a publié, dans un journal égyptien, un communiqué avec une photo d'enfant sous laquelle on peut lire: 'l'Irak ne capitulera jamais. L'occupation détruit les habitations et les hôpitaux. Les corps des martyrs jonchent les rues, et il n'y a personne pour les enterrer. Le monde observe ces crimes sans mot dire. Les citoyens irakiens affirment qu'ils obtiendront l'une des deux bonnes choses suivantes: la victoire ou le martyre. (Et vous,) quelle est votre contribution ? Que direz-vous à votre souverain ? La solidarité seule ne suffit pas !'


Bien entendu, le communiqué n'oublie pas de mentionner, pour les donations, un numéro de compte en banque, dépendant de la branche centrale du Caire de la banque islamique Faysal.


Ce communiqué n'a rien de nouveau. Il a été déjà été publié à plusieurs reprises, que ce soit par l'Association des médecins arabes ou l'Union des médecins égyptiens. Je me souviens encore de ces communiqués publiés dans nos journaux égyptiens ou dans les journaux arabes, appelant les musulmans à venir en aide à leurs frères en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie ou ailleurs (…)


A l'époque, nous avions bien accueilli l'initiative de l'Association des médecins arabes, imaginant que son objectif était d'apporter son soutien aux guerriers du djihad et à ceux qui luttent pour libérer la patrie des mains de l'occupant aux (diverses) nationalités. (Nous pensions que ce soutien adopterait) une forme purement médicale, consistant à prendre soin des malades et à sauver la vie des blessés.


Mais par la suite, nous avons été surpris d'apprendre que l'enthousiasme manifesté par l'Association des médecins arabes à envoyer des médecins 'bénévoles' dans ces régions baignées de sang était sans rapport avec la merveilleuse mission que seuls les médecins sont à même d'accomplir, mais servait à pousser (les médecins bénévoles) à se battre, à participer au djihad, à fabriquer des explosifs pour faire sauter des lieux peuplés d' 'infidèles' et de quantités de civils innocents (…)


Peu leur importait le sort de centaines de milliers d'innocents tués (au cours de ces opérations), tant que deux soldats parmi les envahisseurs et les occupants trouvaient la mort ou étaient blessés.


Il suffit de mentionner à cet égard le médecin égyptien (adjoint de Ben Laden) Ayman Al-Zawahiri qui, présume-t-on, a prêté serment de venir en aide aux malades et aux blessés, mais qui est devenu le terroriste n°2, après le n°, Oussama Ben Laden (…)"


"Je ne suis pas contre la résistance irakienne (…) mais elle n'a pas besoin de non –Irakiens."


"Je comprends que l'Union des médecins égyptiens et l'Association des médecins arabes appellent à la création de convois de médecins et de frères à destination des ruines d'Irak, pour travailler dans des 'hôpitaux' (…) Mais ce que je ne comprends absolument pas, c'est comment l'Association des médecins arabes, contrôlée par les deux médecins égyptiens, le Dr Abd El-Mouniim Abou Al-Futuh, directeur général de l'Association, et le Dr Ahmed Omar, président du Comité de secours d'urgence, aient pu publié un communiqué qui ressemble à une déclaration de djihad, soulignant qu'il n'y a d'autre solution que 'la victoire ou le martyre' (…)"


"J'ai tant espéré que les médecins égyptiens et arabes se comporteraient comme les autres médecins à travers le monde, secourant les victimes du séisme asiatique."


"Il y a quelques jours, un séisme destructeur a frappé un grand nombre de pays asiatiques. Le nombre de tués tourne autour des 100 000, et le nombre de blessés est deux fois plus important. Bien plus grand encore est le nombre des nouveaux réfugiés, qui ont perdu leurs foyers et leurs biens ainsi que la plupart de leurs proches et de leurs connaissances dans cette terrifiante catastrophe, que nous suivons heure après heure.


Comme j'espérais que l'Union des médecins égyptiens, composante de l'Association des docteurs arabes, suive l'exemple des associations de médecins dans la plupart des autres pays, et plus particulièrement de Médecins sans frontières ! Tous se sont empressés d'organiser des convois d'aide humanitaire médicale, dépêchés, les uns à la suite des autres, dans la région de ce terrifiant tremblement de terre, afin d'aider du mieux qu'il pouvaient les blessés et de secourir ceux qui se trouvaient au seuil de la mort, sans faire de distinction entre musulmans, chrétiens, Juifs, bouddhistes et ceux n'appartenant à aucune religion ou groupe ethnique (…)


Les chaînes télévisées à travers le monde diffusaient sans fin les dons de ces anges de miséricorde originaires de tous les pays du monde, qui se sont portés volontaires pour venir en aide aux victimes du séisme destructeur qui a frappé plusieurs pays d'Asien - malgré les dures conditions de vie dans ces pays (…)"


"Le Secrétaire général des médecins arabes: ceci est un châtiment divin répondant à l'oppression des musulmans par les infidèles et les Etats-Unis"


"Aucune mention n'a (toutefois) été faite de l'Union des docteurs égyptiens ou de l'Association des docteurs arabes, en ce qui concerne la collecte de dons, le rappel des médecins partis en djihad pour les transférer dans ces régions frappées par le désastre et les épidémies, afin de contribuer à secourir les blessés et les malades, comme ils l'ont fait et le font encore en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie et en Irak.


Le secrétaire général de l'Association des docteurs arabes, le Dr Abd El-Mouniim Abou Al-Futuh, a justifié cette absence en déclarant que ce séisme était un châtiment divin dû à l'oppression des musulmans par les infidèles, les envahisseurs et les occupants, oppression orchestrée par les Etats-Unis, précisant que nous ne nous intéressons donc pas à ce qui est arrivé ! Le Dr Ahmed Omar, président du Comité de secours d'urgence de l'Association des médecins arabes, a souligné que le secours aux victimes du séisme asiatique ne faisait pas partie des priorités du Comité, déjà occupé à résister aux envahisseurs et aux occupants américains en Irak.


Bien que je n'aie guère d'estime pour le raisonnement de ces guerriers du djihad - le Dr Abd El-Mouniim Abou Al-Futuh et son collègue, le 'guerrier' Dr Ahmed Omar, je voudrais attirer leur attention sur le fait que le nombre de victimes du séisme destructeur dans un Etat comme l'Indonésie s'élève à 80 000 tués, avec un nombre de blessés deux fois plus important. Or l'Indonésie est considérée comme le plus grand pays musulman des cinq continents !"


[1] Akhbar Al-Yawm (Egypte), le 1er janvier 2005


MEMRI.ORG

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 16 janvier 2005 - 20h21:

MANIFESTE

ENSEMBLE CONTRE LA TERREUR

La banalisation des attentats suicides, des prises d'otages, des assassinats de civils, des mises en scènes macabres et humiliantes semble avoir ouvert une ère nouvelle où tout civil est une cible.

L'effroi que l'on éprouve est sans doute trop fort pour être aisément exprimé.

Mais peut-on vraiment combattre ce que l'on ne nomme pas ou que l'on nomme mal :

- quand on en arrive à qualifier de «résistants» des terroristes qui visent des civils et des enfants

- quand les médias parlent d'«exécution» d'otage et non d'assassinat

- quand on justifie le moyen par la fin et qu'on explique l'horreur par le désespoir

- quand la victime est culpabilisée et l'assassin déresponsabilisé

- quand on nous incite à faire des concessions au terrorisme pour être épargnés

- quand le discours officiel énonce deux choses contradictoires : qu'aucune cause ne peut justifier le terrorisme mais que pour le combattre il faut s'attaquer à ses causes

Le développement planétaire du terrorisme et singulièrement du terrorisme suicidaire n'a rien de spontané.

Il y a en amont une propagande intense au service d'une idéologie rétrograde, mortifère et totalitaire: l'islamisme qui prône la conquête, broie l'individu, exalte la haine, le martyre et le meurtre et transforme des humains en armes de destruction massive. Les Musulmans sont les premières victimes de l'islamisme.

Le terrorisme ne traduit pas les maux dont souffre la planète, il ne fait que les aggraver.

Nous refusons d'assortir notre condamnation des actes terroristes d'excuses ou de circonstances atténuantes.

Nous rappelons que de grandes organisations humanitaires ont qualifié les attentats suicides de crimes contre l'humanité.

Nous n'avons pas la naïveté de considérer le conflit israélo-palestinien comme la principale cause du terrorisme islamiste. Le placer au centre de tout contribue à donner une vision déformée de l'état du monde, à détourner des vrais enjeux et à ignorer d'autres drames, comme ceux de l'Afrique, du Rwanda au Darfour.

Nous pensons que la condamnation du terrorisme doit être absolue, universelle et inconditionnelle.

Nous faisons nôtre ce message de Camus : « Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente où le tueur sait d'avance qu'il atteindra la femme et l'enfant. »

Nous estimons urgent d'aider les peuples des pays minés par le terrorisme à le rejeter.

Par-delà nos différences et quels que soient nos options, nos espoirs, nos combats, nous appelons l'opinion à se mobiliser pour exprimer son refus du terrorisme.

Ensemble, nous affirmons qu'aucune cause ne peut justifier le recours à l'attentat suicide, à l'attaque délibérée de non-combattants, à l'attentat visant des civils, à la prise et à l'assassinat d'otages, quelles que soient leurs nationalités.

Nous voulons que soit dénoncée la responsabilité des états qui abritent, financent et protègent des état-majors terroristes.

Nous voulons que les auteurs, commanditaires et défenseurs d'actes terroristes soient jugés et condamnés.

Ont déjà signé notamment :

Pascal Bruckner Ecrivain et Philosophe
Julien Dray Porte-parole du Parti Socialiste
Patrick Hadjadj Auteur et Metteur en Scène
Morad El Hattab Ecrivain-Philosophe
Bernard-Israël Feldman Psychanaliste, Victimologue
Claude Goasguen Député de Paris
André Glucksmann Ecrivain et Philosophe
Mireille Hadas-Lebel Professeur des Universités
Liliane Kandel Chercheur
Serge Klarsfeld Avocat
Corinne Lepage Avocate, Ancien Ministre
Dr Jacky Mamou Ancien Président de Médecins du Monde
Guy Millière Ecrivain, Géopolitologue
Ivan Rioufol Journaliste
David Ruzié Professeur Emérite des Universités
Jacques Tarnero Chercheur et Réalisateur
Michèle Tribalat Directrice de Recherche
François Zimeray Avocat, Président de l¹Agglomération de Rouen-Normandie,
Ancien Membre du Parlement Européen

Pour signer le manifeste : http://www.mpctasso.org/index.php
______________________________________________________________________________

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le dimanche 16 janvier 2005 - 19h12:

Président démocratiquement élu

Confirmant ce que l'on soupçonnait, l'élection d'Abou Mazen a été entâchée de graves irrégularités. Pour protester contre ces fraudes, 46 membres du Comité Central Electoral de l'Autorité Palestinienne ont démissionné après avoir été l'objet d'une campagne d'intimidation de la part des ajoints d'Abou Mazen et de ses forces de sécurité.

Le vice-président de ce comité, Ammar Dwaik, révèle que le système "infaillible" de l'ONU censé empêcher le double vote par une encre censée être indélibile ne marche pas car certains électeurs ont réussi à effacer l'encre.

Il donne aussi une autre indication plus intéressante, la prolongation de la durée du scrutin de deux heures a permis à 25 000 électeurs supplémentaires de voter. Comme à l'heure théorique de la fermeture des bureaux de vote, le taux de participation était de 40 à 50%, ces 25 000 électeurs n'ont en aucun pu faire monter le taux de participation à 70%. Les observateurs internationaux, pourtant adeptes du multilatéralisme, ont donc fixé unilatéralement le taux de participation.

Un autre démissionnaire, Baha al-Bakri, révèle que des membres de l'équipe d'Abou Mazen ont fait comprendre aux membres du comité qu'ils iraient chez les vierges beaucoup plus rapidement s'ils refusaient d'étendre illégalement la durée du scrutin. L'objectif de cette extension était d'augmenter le taux de participation et le pourcentage de votes en faveur d'Abou Mazen.

Comme c'était prévisible, les observateurs internationaux ont entériné ces fraudes. L'axe de la bien-pensance prétendument antiraciste proclame donc que les arabes n'ont pas le droit d'avoir de vraies élections s'ils votent mal et pas suffisamment. De fait, le résultat obtenu est à peu près conforme au seuil de vraie légitimité pour Abou Mazen que fixaient les "experts" avant les "élections".

Source: http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1105759234205&p=1101615860782

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 16 janvier 2005 - 19h11:

LE TEMPS EST UNE ARME

Par David Ignatius, journaliste au Washington Post

Article paru dans le Washington Post du 11 janvier 2005

Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com



Ho Chi Minh est l'homme dont l'insurrection a réussi à chasser l'armée américaine du Vietnam il y a 30 ans. Il écrivait "le temps est la condition pour défaire un ennemi". Lui emboîtant le pas, Dang Xuan Khu, son compagnon révolution, disait "Prolonger la guerre est la clé de la victoire. Malgré leur puissance, nous allons tellement les user, qu'ils s'affaibliront et finiront par être vaincus".

En fait, le temps est l'aspect le plus crucial de la guerre en Irak. Le président Bush maintient une position résolue sur le plan public et parle de maintenir le cap. Mais lors des dernières semaines, d'éminents experts militaires et politiques de Washington ont montré leur inquiétude devant le manque de temps des Etats-Unis. Entre certains Républicains du Congrès impatients et des officiers supérieurs, on parle de plus en plus de la possibilité d'une sortie plus rapide d'une guerre qui devient un bourbier.

Les commandants américains en Irak ont calculé qu'il fallait 9 ans en moyenne pour venir à bout de toute insurrection (1). Pour eux les Etats-Unis rencontrent des difficultés normales pour moins de deux ans d'insurrection. Si l'Amérique veut maintenir le cap fixé, soit la création d'un seul état irakien, gouverné par des forces nationales plutôt que par des milices sectaires, avec un pouvoir démocratique et la force de la loi, il n'y a pas d'autre choix que de poursuivre l'action.

Mais peut-on atteindre ces nobles objectifs, même après une décennie? En fait on ne peut répondre à cette question bien qu'il y ait place à un certain scepticisme. Supposée stabiliser le pays, la présence américaine est devenue une force de déstabilisation. Plus on ajoute des troupes, plus les Irakiens sont mécontents de l'occupation américaine. Même les Shiites qui sont supposés profiter le plus de l'intervention américaine sont inquiets de la perspective d'une occupation quasi-permanente de leur pays. Ayant pour but d'installer un gouvernement irakien stable, les élections du 30 janvier 2005 semblent devoir exacerber des tensions communautaires, avec la majorité des Shiites votant, les Sunnites restant chez eux.

Y aurait-t-il une alternative à la stratégie adoptée qui satisferait à la fois l'Irak, les Etats-Unis et les alliés régionaux? Voici quelques idées rassemblées au gré des discussions que j'ai eues avec des responsables militaires et des services de renseignement de la coalition.



Réduire l'objectif
Le meilleur espoir d'éviter une guerre civile en Irak est peut-être le désir commun de toutes les factions de voir partir l'armée américaine, et autour de cela elles trouveront un programme commun. Une source proche du Grand Ayatollah Shiite Ali Sistani a dit au quotidien arabe Al Hayat (paraissant à Londres), ce week-end "la part représentant nos frères sunnites dans le prochain gouvernement doit être substantielle, indépendamment des résultats des élections". Il ajouta que "tout nouveau gouvernement devrait commencer par demander le départ des forces étrangères". De même l'Association des érudits musulmans, la plus importante organisation religieuse sunnite a également dit à Al Hayat qu'elle accepterait un gouvernement à majorité shiite s'il négocie un planning de départ de retrait des troupes américaines. Bien que cette alliance entre ces deux factions ait une connotation un peu anti-américaine, elle est un rayon d'espoir sur un fond sinistre.



Vivre avec un partage de facto
Les médias ne cessent de parler des troubles en Irak, mais la plus grande partie du pays au Nord comme au Sud est aujourd'hui stable. Des milliards de $ prévus pour la reconstruction du pays et disponibles ne sont pas encore dépensés. Rien n'empêche de les injecter dans les parties sûres et calmes de l'Irak pour les développer, sans attendre le retour de la paix dans la partie centrale rebelle.



Rendre la vie impossible aux rebelles
Si un accord même frêle peut être atteint entre les chefs religieux sunnites et shiites sur une formule de gouvernement satisfaisant toutes les parties, les autorités ne pourraient pas admettre toute rébellion à cet accord et devraient alors se montrer impitoyables à son égard. Les rebelles devraient parvenir au stade d'avoir peur de sortir de chez eux. Il faudrait une répression si violente, que les troupes américaines ne pourraient l'envisager en aucun cas. Ce serait le travail des "forces spéciales irakiennes", qu'on retrouve dans les autres pays arabes de la région (2). Il faudrait renverser la psychologie de l'intimidation, les rebelles devant avoir peur de perdre la vie.



C'est le moment de se poser des questions sur notre mission en Irak, amis pas encore pour trouver la réponse et l'appliquer. La pire solution est la panique dans la décision.

Il faudrait une analyse claire, sans optimisme démesuré du genre de l'administration Bush, ni un faux pessimisme venant des critiques. Il faut croire dans la volonté du peuple irakien de parvenir un jour à une véritable démocratie. Nous le leur devons moralement. Un débat national dira la meilleure façon d'y parvenir. Mais sans précipitation.



Notes de la traduction

(1) il a fallu 4 ans pour venir presque à bout des attentats-suicide en Israël; pour en finir avec les roquettes, les obus et d'éventuels missiles, ce délai ne peut être que plus court, car aucun pays ne peut accepter très longtemps ce petit jeu dangereux.

(2) le journaliste suppose que l'Irak fasse une halte dans son cheminement vers la démocratie et procède comme ses voisins arabes à l'encontre de leurs opposants.



TIME IS A WEAPON



By David Ignatius - davidignatius@washpost.com

Washington Post Tuesday, January 11, 2005;



"Time is the condition to be won to defeat the enemy," wrote Ho Chi Minh, the man whose insurgency drove U.S. forces from Vietnam 30 years ago. "To protract the war is the key to victory," agreed his revolutionary colleague Dang Xuan Khu. "We shall weary and discourage them in such a way that, strong as they are, they will become weak and meet defeat."

Time is now the crucial variable in the war in Iraq. President Bush maintains a resolute public stance, and talks about staying the course. But over the past few weeks, prominent military and political experts in Washington have become increasingly worried that the United States is running out of time. There is growing discussion, among impatient Republicans on Capitol Hill and senior military officers, about whether America needs to look for a quicker exit strategy from a war that is going badly.

U.S. commanders in Iraq reckon that, based on historical evidence, it takes about nine years to defeat the average insurgency. The United States may be encountering difficulties today, but commanders caution that we are less than two years into the process. If the United States wants to maintain the same goals it started with -- a single Iraqi state, ruled by national security forces rather than sectarian militias, with democratic government and rule of law -- there is no choice but to press on.

Are those noble goals achievable, even over a decade? That's an impossible question to answer, but there's certainly some reason for skepticism. The American presence, which was meant to stabilize Iraq, has also become a force for destabilization. The more troops we add, the more unhappy Iraqis become at U.S. occupation. Even the Shiites, who stand to benefit most from America's presence, are worried about the prospect of a semi-permanent U.S. occupation. And the Jan. 30 elections, which were intended to install a stable Iraqi government, now seem as likely to exacerbate sectarian tensions -- with Shiites voting in large numbers and Sunnis staying home.

Is there an alternative strategy that would serve the interests of the United States, Iraq and regional allies? Here are some thoughts, gathered from recent discussions with coalition military and intelligence officers:

• Reduce the U.S. target. Iraq's best hope for avoiding a civil war may be the fact that nearly all Iraqis are united in wanting the U.S. occupation to end -- and are reaching out to find some common ground. A source close to Shiite Grand Ayatollah Ali Sistani told the Arabic daily Al Hayat last weekend: "The representation of our Sunni brethren in the coming government must be effective, regardless of the results of the elections." He added that a new government "might demand that the occupying powers leave Iraq." Similarly, the leading Sunni clerical organization, the Association of Muslim Scholars, told Al Hayat that it would accept a Shiite government as long as it negotiated a firm deadline for the withdrawal of U.S. troops. Even if such a Shiite-Sunni alliance had an anti-American tone, it would be a glimmer of hope in an otherwise bleak landscape.

• Live with de facto partition. For all of the difficulties in the war, much of northern and southern Iraq is stable today. Right now, the United States can be pumping billions of dollars in unspent reconstruction money into any part of the country that's able make good use of it. It may take years to end the chaos in central Iraq, but that shouldn't stop progress elsewhere.

• Make it deadly to be an insurgent. If a fledging agreement can be reached between Shiite and Sunni religious leaders on a formula for self-government, the Iraqi authorities must be ruthless in destroying opposition to that accord. Insurgents must wake up each morning afraid that they will die. This sort of dirty war isn't one I would like to see American forces fighting; it's one for Iraqi special forces. It will be a brutal fight, but it's the same one authorities in Saudi Arabia, Egypt, Jordan and Syria must fight every day against jihadists there. Somehow, the psychology of intimidation in Iraq has to be reversed, so that it's the insurgents who fear for their lives.

This is a moment for searching questions about the Iraq mission -- but not yet for final answers. The worst outcome would be a panicky rush to decision. What's needed is clear analysis -- without the false optimism too often heard from the Bush administration or the false pessimism of its critics. Keeping faith with the Iraqi people is a moral obligation for the United States. How best to do that should be a subject of national debate -- and America should take the time to get it right.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 16 janvier 2005 - 19h13:

Lundi 17 Janvier à 21 H 05
Je recevrai à mon émission
"L'Etoile et le Jasmin"
Sur Radio Judaiques Fm , 94.8 Paris et région et sur internet:
www.judaiques fm.com

M. Joseph Macé-Scaron
Directeur du Figaro Magazine
pour son livre

"L'Homme Libéré"
Editions PLON

++++

Andre Nahum

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 16 janvier 2005 - 19h05:

Les activistes palestiniens prêts à s'opposer à Mahmoud Abbas


GAZA (AFP) - Les activistes palestiniens affûtent leurs armes en vue d'un éventuel conflit ouvert avec le nouveau président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui a condamné la "militarisation de l'Intifada".

Durant sa prestation de serment samedi, M. Abbas s'est déclaré décidé à obtenir un cessez-le-feu avec Israël pour sortir du cercle de la violence "qui empêche le retour au calme nécessaire à la reprise sérieuse et crédible du processus de paix".

M. Abbas est toutefois soumis aux énormes pressions d'Israël qui l'engage à lutter contre les groupes armés comme ceux qui ont revendiqué la responsabilité d'un attentat suicide qui a coûté jeudi la vie à six Israéliens au point de passage de Karni entre la bande de Gaza et Israël.

Le dirigeant palestinien doit rencontrer mercredi dans la bande de Gaza les chefs des mouvements radicaux Hamas et Jihad islamique pour les convaincre d'accepter un cessez-le-feu avec Israël, qu'ils ont pour l'heure refusé.

"Nous le (Abbas) combattrons ne serait-ce que s'il songe à briser notre résistance et à aider (le Premier ministre israélien Ariel) Sharon", a affirmé Abou Hafsa, un chef de la branche armée du Hamas qui se terre dans une maison de Gaza.

Durant sa campagne électorale, M. Abbas, considéré comme un modéré, a plusieurs fois dénoncé les tirs de roquettes des activistes de Gaza contre le territoire israélien qui, selon lui, contribuent à attiser les violences.

"La lutte ne cessera jamais", affirme Abou Hafsa, la trentaine, au chômage, qui a rallié à 14 ans les Brigades Ezzedine Al-Qassam.

Les militants critiquent durement les attaques de M. Abbas contre les tirs de roquettes qu'ils considèrent comme l'une des armes les plus efficaces de la résistance.

Ils mettent d'ailleurs à l'actif de ces tirs, la plus grande victoire, selon eux, de la lutte palestinienne: le plan de retrait israélien de Gaza prévu pour 2005.

"Ce sera notre plus grande victoire, et elle ne sera pas la dernière. Elle a renforcé notre ambition de libérer d'autres secteurs", dit Abou Hafsa.

Israël est parvenu à endiguer les attaques suicide mais semble impuissant à stopper les tirs de roquettes, au moyen desquels les activistes s'exposent moins que dans une attaque où ils ont peu de chance de s'en sortir vivants.

"Ceux qui veulent la liberté doivent faire des sacrifices. L'Algérie, l'Egypte et le Vietnam n'ont pas été libérés par la négociation mais par les armes", dit un membre des Brigades Abou al-Rich (relevant du Fatah), en sirotant son café sur le front de mer délabré de Gaza.

Il doit à un tireur embusqué israélien d'avoir perdu un oeil, à l'âge de 10 ans, sur le chemin de l'école.

"Nous lançons quotidiennement des attaques au mortier et à la roquette contre les colonies (de Gaza) et Israël et nous planifions des attaques au moment où je vous parle", dit-il, considérant comme prématurée l'éventualité d'un cessez-le-feu.

Les groupes armés se sont multipliés au cours de l'Intifada et il sera très difficile de les convaincre de déposer les armes bien que le Hamas et les Brigades Abou al-Rich, en 2003, aient accepté une trêve de sept semaines négociée par M. Abbas.

"Le Hamas ne songe pas sérieusement aujourd'hui à un cessez-le-feu, en revanche nous n'hésiterons pas à accepter une trêve, si cela est dans l'intérêt des Palestiniens", dit Abou Hafsa qui considère M. Abbas comme "pro-israélien".

Pour ces combattants, la résistance est un mode de vie. Abou Hafsa dit combattre en premier lieu pour l'islam et, en second lieu, pour la Palestine. Si la paix devait survenir, il irait, dit-il, poursuivre sa guerre en Afghanistan.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 16 janvier 2005 - 18h13:

BABA EMILE,
Continue s'il te plait, car j'ai ressentie exactement la même chose que toi quand j'ai revu ma ville natale, mais ta description est presque fidèle a ce que "moi" j'ai ressenti.

Pourquoi presque fidèle?
Parce que à Sfax il y avait les odeurs qui avaient réveiller ma mémoire olfactive.

Les odeurs de l'iode à l'approche de la mer.

Les grasses odeurs d'huiles d'olives et de grignons d’olives à l'approche des moulins a huiles d'olives.

Les odeurs multiples des épices en ville arabe derrière les remparts au marché aux épices.

Les odeurs des fruits et légumes frais qui s'étaient perdus de ma mémoire olfactives depuis belle lurette. (la plupart des fruits et légumes de Tunisie sont encore sans insecticides et sans hormones on pourrait dire 100% biologiques)

Enfin, les odeurs du cuir dans les rues qui sont aussi dans les quartiers des tanneries, des cordonniers artisanaux des boutiques de chaussures qui sont les uns derrière les autres.

Les odeurs de torréfactions de café qui se font dans les boutiques de marchands de cafés en vrac.

Et j'en passe car toutes ces odeurs de mon enfance que j’avais complètement oubliés, je les ai retrouvés intactes, avec une agréable sensation de bonheur à Sfax en 2004.

Voila Cher Emile ce que j'avais à rajouté sur ton délicieux récit que j'ai délecté goulûment.

Continu à nous faire partager tes souvenirs et aussi a nous faire rêver.

V. Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shira (Shira) le dimanche 16 janvier 2005 - 13h49:

Merci Emile pour votre description. Il me semble bien que c'est ce que je ressentirai quand je me rendrai a nouveau, pour la premiere fois depuis 1967, au "pays", malheureusement, je ne sais pas encore pour quand.

Bint el-bled

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 16 janvier 2005 - 13h27:

Monsieur le Rabbin Tudors,

Vous faites fausse route

Je n'ai de haine contre personne. Je suis prêt à
dialoguer.

Malheureusement,on retrouve l' affabulation de demsky, dans un bon nombre de forums islamistes ayant pignon sur rue en France même.

Il faut être intellectuellement dérangé pour croire, ou faire croire qu 'Israël est responsable du tsunami.

Et je n'ai fait que reprendre les attendus du jugement condamnant un prédicateur sulfureux et dangereux :

" Les juges ont ajouté que, « par ses discours, T....R... peut porter une responsabilité, peut-être morale, en faisant naître dans certains esprits..... une vocation terroriste ou en en confortant d’autres dans leur résolution à suivre une telle ligne de conduite ».

Voilà c'est tout et je vous pardonne pour cet égarement .

Mais il faut vous réveiller Rabbin Tudors, le monde est dangereux, et les juifs ne se laissent plus mener à l'abattoir.

Chabouâ tov