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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Fevrier 2007: Archive jusqu'au 05/février/2007-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le lundi 05 février 2007 - 12h46:

Je rêve quand je lis que des harissiens (c'est à dire moi qui ait parlé de la réaction de mes amis iraniens en exil) s'inquièteraient plus pour les iraniens que pour les israéliens, c'est une façon ridicule de détourner mes propos.

C'est aussi une injure.

L'avertissement de Chirac est clair et s'adresse aux iraniens, c'est l'avertissement d'un chef d'état qui a en main l'arme nucléaire et qui sait que s'il avait le malheur de l'utiliser, Paris serait en cendres.

C'est dire aux iraniens: écoutez ce que dit votre fou d'Ahmedinedjad, il met votre existence même en danger, et ôtez vous de l'esprit l'idée d'adhérer à ses blufs.

Cet Ahmedinedjad est très contesté en Iran en ce moment et vous le savez.

Vos propos sur les tenues de Bernadette Chirac et les "vacances" de Chirac disent assez à quel degré de petit dénigrement vous ramenez une crise politique majeure ou chaque rôle est réparti parmi les chefs d'état.

Que vous détestiez Chirac, que je ne voterai sûrement pas pour lui, s'il se représentait, n'a strictement rien à voir.

Le petit bout de la lorgnette n'est pas ma tasse de thé.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le lundi 05 février 2007 - 09h29:

Hajkloufette,Viviane,Bazooka,
L'iran, la bombe, Chirac, tout cela depend de NOTRE emouna chlema b'Achem,
Lo inoum ve lo ichan chomer Israel.
Laisserait-il faire!!,
Ou est Saddam Hussein qui a envoye ses skuds sur Israel?
Bientot nous feterons pourim,l'Aman de Teheran finira comme tous les autres amanim.
Hag pourim sameah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le lundi 05 février 2007 - 08h31:

Chers amis!
Nous avons besoin de reprendre notre respiration et ne pas rêver jusqu'à l'aube à des personnes "qui tiennent à notre survie".
La section francophone de la WIZO de Netanya dont je fais partie pour l'atelier d'écriture et sa partie théâtre est à la recherche pour sa saison théâtrale de sketchs courts (durée 3 à 4 minutes) et de bon goût pour la mi-mars. Quant à la représentation de fin d'année nous désirons monter des pièces courtes, accessibles aux acteurs en herbe que nous sommes. Dans ce groupe de 12 acteurs la gente masculine est peu représentée : un seul mâle! Il faudra en tenir compte. Connaissez-vous parmi vos relations qui tâtent de la plume, quelque personne dont on pourrait faire connaître l'oeuvre théâtrale. Je rappelle que la WIZO est une société de bienfaisance et qu'elle ne dispose pas de royalties. Tout ce qui se donne ou se fait à la WIZO est mis en place pour aider les plus défavorisés. Mais, enfin, quel bonheur, si votre projet est accepté, de faire jouer une oeuvre auquel on croit. Viviane.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 05 février 2007 - 08h11:

Quel bonheur de voir que nos amis harissiens s inquietent pour leurs amis iraniens . En effet Monsieur Chirac a declare que si l Iran se decidait a lancer une bombe sur Israel ... par exemple !!!Teheran serait efface de la terre en quelques minutes ... Je suis vraiment rassuree ... Pourtant juste une question naive qui m interesse au plus haut point et pour cause ...Que se passerait il en Israel ??? Sommes nous surs qu Israel ait les moyens d arreter ou de devier le cours de cette bombe ... et si ca ratait ??? Comme le dit Viviane ... nous ne serons plus la pour voir le bouquet final ... Il semble que 6 millions de juifs seront de nouveau victimes d une nouvelle shoa ... mais bon Teheran serait efface ... je suis tranquille !!!:(:(:(

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 05 février 2007 - 07h28:

Cacou,

Vu d'Israel, on leve les deux mains quand il s'agit de se plaindre d'Ahmedinedjad: s'il envoie sa bombe c'est forcement sur nous, donc on ne sera plus la pour assister au "bouquet final" sur l'Iran (qu'il soit tire par la France, l'OTAN ou autre, on s'en tape ...).

Moi je ne veux pas rater le feu d'artifices !

Chirac a trouve la parade/boutade pour ne pas avoir a faire de la PREVENTION au nom de la France et/ou de l'OTAN, et comme d'hab, c'est les GIs qui font le "sale" boulot.

Et puis surtout, Monsieur Jacques doit bien assurer sa retraite pepere d'homme politique, qu'il va a coup sur agrementer de sejours informels chez ses amis arabes et perses, flanque de Bernadette-toujours-la-toujours-prete, fidele a elle-meme, pimpante et elegante en brushing et djelaba, pour faire couleur locale dans Madame Figaro ...

Aaaaah, la diplomatie a la Francaise !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le lundi 05 février 2007 - 06h29:

Iran nucléaire : le cadet des soucis de Chirac

«Où l’Iran enverrait-il cette bombe ? Sur Israël ? Elle n’aura pas fait 200 mètres dans l’atmosphère que Téhéran sera rasée».

Voilà enfin résumée la pensée profonde du Président Chirac.

A travers cette formulation lapidaire, corrigée pour la forme plus que pour le fond dans un second communiqué, il est possible de décoder son approche de la politique étrangère de la France, cette «politique arabe» qu’il a su si bien marquer de son sceau spécifique depuis quarante ans qu’il est aux «affaires».

Chirac est un «immobiliste». Le remarquable ouvrage de Christophe Boltanski et Éric Aeschimann, «Chirac d’Arabie» (lire), le démontre parfaitement. Il s’oppose en cela à d’autres visions, celle de l’administration Bush, de Tony Blair et même de Nicolas Sarkozy.

Bush a refusé le statu quo au Moyen-Orient. Et certainement pas pour des raisons économiques ou pour mettre la main sur un pétrole irakien qu’il aurait pu, de toute façon, acquérir sans peine auprès d’un régime corrompu. A l’opposé, la France, soutenue par des manifestants bêlants à travers le monde, ne s’était opposée à la guerre d’Irak que pour des raisons économiques.

Quatre ans après, la plupart des commentateurs ont déjà sifflé la fin de la partie et décrivent l’Irak d’aujourd’hui comme la preuve de l’échec total de l’entreprise américaine et comme celle de la clairvoyance du duo Chirac-Villepin de 2003. Or, le Moyen-Orient est toujours aussi mouvant et instable, capable de retournements imprévus. Mais surtout, les dictateurs voisins sont désormais tétanisés à l’idée de subir le sort de leur collègue irakien. Cette donnée constitue un nouveau paramètre, quasiment absent avant 2003, et qui, s’il influe, ne pourra le faire que dans un sens positif pour la démocratie et les libertés des peuples de la région, et la survie d’Israël.

Les résultats sont-ils si négligeables quand on observe le comportement de la Syrie, de la Libye, de l’Egypte ou de l’Arabie saoudite ? Certes, ce n’est pas le Pérou, mais il existe incontestablement, depuis l’intervention américaine en Irak, un frémissement dans ces pays, dans leurs sociétés ainsi que parmi leurs chefs.

L’Iran, lui-même, est en proie à des dissensions politiques internes. L’hétérogénéité du pouvoir y fait qu’Ahmadinejad, le Président illuminé par l’arrivée prochaine du Mahdi, est progressivement isolé par les autres instances du pouvoir. Cela est la conséquence des menaces de sanction qui pèsent sur un Iran qui combinerait l’élaboration d’un programme nucléaire militaire et les déclarations belliqueuses envers l’Occident, voire éradicatrices envers Israël.

Or comment réagit Chirac ? Faisant fi d’une analyse fine du principe de dissuasion, qui n’est pas applicable avec n’importe qui, il envoie à l’Iran le signal que l’Occident ne vit pas cette bombe iranienne comme une menace existentielle, tout au plus comme comportant le risque collatéral de voir Israël atomisé.

Cela est bien peu de choses pour un dirigeant occidental qui ne voit en Israël qu’une parenthèse de l’Histoire.

Cela est bien peu de choses pour quelqu’un qui ne voit dans les Juifs que des Israélites.

Cela est bien peu de choses pour celui qui ne manque pas une occasion de rendre hommage aux Juifs morts.

Nous n’avons malheureusement pas affaire, dans ce cas, à une «bourde» à la Ségolène. Cette déclaration, même si elle a échappé à un dirigeant vieillissant contrôlant mal ses annonces, traduit tout de même très bien ce qui a toujours été la pensée de «Chirac d’Arabie» : un monde figé et immobile, sans le grain de sable israélien, avec les démocraties pour le développement mondial, les dictatures pour les ressources naturelles et les matières premières, et les peuples premiers pour faire joli.

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 4 février 2007

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le lundi 05 février 2007 - 02h06:

P.S. pour Viviane

Quand je parle de mes amis iraniens, je parle de ceux qui sont en exil sur la Côte, juifs, chiites et zoroastriens.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 05 février 2007 - 02h01:

Pour Viviane Définition de la dhimmitude :

"Le mot dhimmitude désigne la situation des populations indigènes chrétiennes et juives s'étant retrouvés sous juridiction islamique du fait de l'expansion de l'islam, quand les territoires conquis par le jihâd furent régis par la loi islamique.

Cette loi, qui confère un statut particulier, celui du dhimmi, à ces populations non- musulmanes, détermina toute l'évolution de leur histoire. Le champ de la dhimmitude comprend l'examen de ce statut juridique, les rapports entre les différents peuples dhimmis répartis dans l'aire islamique, les clivages internes spécifiques à chaque groupe et leurs réactions aux interférences politiques et religieuses d'États étrangers. Or précisément, c'est en Terre sainte, que, à cette époque, se concentrait l'ensemble de ces facteurs qui dans d'autres régions de l'aire islamique, se manifestait dans un contexte moins complexe."

Où vois tu donc une corrélation avec, je te cite : "Les ghettos, les lois de Nuremberg, la conférence de Wansee, les camps de concentration" ?

C'est comme ci tu affirmais que ce sont les musulmans qui ont été les initiateurs de la shoah.

Ca serait plutôt nouveau comme spécialité !

Merci par avance de nous faire connaître tes sources.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 05 février 2007 - 00h24:

Merci Avraham, d'avoir rectifié le terme H'abibti, ce qui prouve au moins, que tu es un linguiste émérite, à défaut d'avoir compris, le sens du message adressé à Tun,,,

En ce sens, comprendra qui veut comprendre, relis encore le message pour TUN, et peut être que tu comprendras enfin.

Merci aussi de reconnaître une compétence dans d'autres matières, mais il faut s'en méfier de cette compétence là, car un compétent dans la matière, ça peut faire des bulles.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le lundi 05 février 2007 - 01h41:

Chère Viviane,

Je n'ai aucune sympathie pour Franco, mais il me semble juste de dire que si l'Espagne avait été l'alliée d' Hitler (ce que Franco a refusé), la France aurait été cernée de toutes parts.

Bien des gens ont pu s'échapper grâce à lui, certains d'entre eux pour rejoindre Londres.

Effectivement, vous ne vous souvenez pas de la phrase exacte, et je ne l'ai pas retrouvée, mais je me souviens au moins du sens: De Gaulle s'attendait après son appel à voir arriver les chefs militaires, les politiques de haut rang, les hauts fonctionnaires, il a , à l'évidence été fortement surpris de ne les voir arriver que s'ils étaient juifs ou communistes, accompagnés de courageux anonymes tout aussi juifs ou communistes.
De Gaulle notait là le patriotisme des juifs.
Et sa phrase était le contraire d'une phrase méprisante.

Vous voulez dire, n'est ce pas que De Gaulle était antisémite? soyez claire.

Je peux, moi, vous dire que mon père et ma mère étaient très content qu'il ait existé.

L'appel du 18 juin et radio Londres les soutenaient quelque peu, voyez vous, parce qu'en France en ce temps là, il ne faisait pas bon vivre.

Quand à Chirac que je ne défends pas non plus, le fait de dire que si Téhéran décidait d'envoyer une bombe sur Israël, Téhéran serait à la minute anéantie: c'était, chère Viviane, une menace très nette contre Téhéran...mes amis iraniens l'ont franchement pris comme cela.

C'est le bonheur et le charme de la double nationalité que de pouvoir critiquer deux pays, moi je ne me permettrais en aucun cas de critiquer le moindre dirigeant israelien, fusse -t'il montré du doigt par ses propres concitoyens comme nous le voyons aujourd'hui.

La dhimitude au sens ou vous l'entendez, c'est l'expression du mépris, n'est ce pas?
Tiendriez vous dans ce sens là Chirac "en dhimitude"?