Archive jusqu'au 24/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 24/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le lundi 24 janvier 2005 - 07h33:

U.R.F.A.
Union des Rabbins Francophones pour l'Alyah

Président Secrétaire général
Rav Chlomo Aviner Rav Yossef Ben-Shoushan


Tres chers frères chalom!

Ces dernières années, le judaïsme francais est nourri de messages pervers appelant à ne pas monter en Israël.
Il faut savoir que cette position est en contradiction flagrante avec l'avis des sommités rabbiniques de notre génération qui appellent au contraire à l'Alya massive (pour voir documents et film sur notre site, cliquez: http://www.alyah.org/lettre_rabbanim.php ). Pour servir de porte-voix à leur saint appel et ainsi contrecarrer ces messages néfastes, nous avons décidé de mettre en place un comité de rabbins francophones qui diffusera de manière constante le message fort et unanime des Grands d'Israël: "juifs de France, montez en Israël!"
Ce comité aura aussi pour but de servir de phare à nos frères juifs de France dont le désir est de monter en Israël, de répondre à leurs questions et également de les parrainer dans leur integration en Israël.
En parallèle, les rabbins adhérant à l'URFA seront appelés à effectuer des missions en France ou en Israël, afin de promouvoir l'Alyah.

Bivrakha
Yossef Ben-Shoushan
Oz le-Israel
Site Intertnet: www.alyah.org E-Mail: ozleisrael@alyah.org
Harav Tsvi Yehuda 1 Jerusalem 96103 Tel: 972-2-6518099 Fax: 972-2-6536813 Mobile: 972-52-3518199
Notre numero de telephone en France: 01-70367351

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le lundi 24 janvier 2005 - 06h29:

mon cher emile ici a los angeles il a fait un temps radieux.
enjoy the snow.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 24 janvier 2005 - 04h35:

Recit de:

La tempête de neige en Pennsylvanie
du 22 Janvier 2005


Aujourd'hui c'est samedi, je me suis fait le plaisir de téléphoner aux différents membres de ma famille qui se trouvent dans plusieurs pays et à des amis un peu partout. Chacun me raconte sur le temps qu'il fait chez soi. L'un au Texas me dit qu'il venait de faire le "Barbecue" dehors dans son jardin. Puis je téléphone à des amis au nord de la Tunisie, ils me disent qu'il faisait froid cette année chez eux, puis je téléphone à une soeur en Israël, elle me dit qu'elle grelottait tellement il faisait froid.
Bref, je voulais d'abord leur raconter que nous étions sous une tempête de neige qui avait commencé ce matin et qui va durer jusqu'à mardi matin, c'est à dire, samedi, dimanche et lundi. Quand j'ai dit à un ami, à qui je venais de téléphoner, qu'il neigeait ici, il s'exclama et me dit:
- "Oh mon Dieu, je n'ai jamais vu la neige tomber, et encore moins une tempête de neige! Ça doit être formidable!", à quoi je lui répondis:
- "Restez où vous êtes, je vais vous la décrire en regardant par ma fenêtre et je vais vous l'envoyer dans un e-mail". Mon ami tout heureux de lui-même me répondit:
-"Alors je vais vous laisser, avant que la nuit ne tombe."
En effet de ma fenêtre, je voyais d'abord les flocons qui descendaient doucement à un rythme constant et ne semblaient pas vouloir s'arrêter. Les flocons sont très fins. Je disais à ma femme:
-"Tu vois, elle s'annonce bien cette tempête de neige". Puis au fur et à mesure que la neige descendait, les toits se couvraient lentement, comme si une mère étalait ses draps blancs sur les lits. Je continuais:
-"La température a atteint 18 degrés Fahrenheit, ce qui fait moins 8 degrés Celsius. Le vent va atteindre 30 miles par heure ce qui fera du 48 km à l'heure. Donc il fera froid. Normalement des gros flocons ne durent pas longtemps, parfois ils fondent lorsqu'ils touchent à peine le sol, certains restent encore un peu plus longtemps lorsque leurs destinations finales sont en hauteur sur des arbres ou sur des hauts toits. Cette fois-ci nous avons les flocons très fins, ceux-ci ont tendance à durer longtemps et à s'accumuler en formant des montagnes de neige." De temps en temps un souffle de vent qui arrivait du nord-est dérangeait le rhytme bien soigné de la neige qui commenceait à devenir comme un voile avec le fond gris des cieux, il emportait des touffes de neige qui se présentaient sur son chemin, sur les toits, sur les arbres, au-dessus des camions et les emportait pour couvrir des places qui étaient épargnées jusqu'ici par des obstacles. Les enfants sortaient de leurs maisons avec des luges en plastique de différentes formes et couleurs. Ils semblaient bien s'amuser. Ils descendaient les petites collines couvertes de neige. On entendait les voix de ces jeunes qui animent notre quartier de joie et de gaieté. Certaines mamans couraient après les tout petits afin de les protéger. Les enfants ne semblaient pas s'inquièter, ils descendaient ces petites collines pas loin de notre maison à une vitesse vertigineuse. Plus loin, là où les rues s'entrecroisent certains chauffeurs bloqués par la neige essayaient de pousser les voitures en panne. De l'autre côté de la rue on entendait les amateurs de football américain crier:
-"Nous devons les battre, il seront cette fois-ci sur notre terrain et sous le froid". Plus tard je m'étais renseigné contre qui les Aigles (Eagles) de Philadelphie allaient jouer et la réponse était contre l'équipe d'Atlanta. En effet ils auront l'avantage d'être habitués au froid, car il fait chaud à Atlanta.

La neige continuait sa descente miraculeuse, en haut, le ciel était entièrement couvert de gros nuages gris, qui normalent me crispent le coeur et assombrissent le paysage vert de notre campagne. Cette fois-ci la neige blanche éclairait non seulement le paysage mais embélissait aussi les allentours. Puis ma femme me demanda:
-"Mais pour qui décris-tu cette tempête!" je lui répondis:
-"Pour toutes les personnes qui me lisent, certaines personnes des pays chauds, d'autres de la côte de l'ouest, d'autres de Tunisie, certains d'Israël, puis nos amis et nos cousins et cousines de France, et sans oublier nos amis d'Italie, puis la famille et les amis d'Allemagne etc." Il est certain que je ne pourrai pas faire couler autant de mots que la tempête fait descendre de flocons. Une richesse incroyable. Ce sont des millions de tonnes d'eau que la nature élève en vapeur pour les transporter à des milliers de kilomètres de distance et ensuite les jeter en forme de neige là ou il est nécéssaire. Voila un système de transport d'eau formidable.
Il commence à faire sombre, de temps en temps le vent fait des tourbillons de neige qui finissent par se dissiper dans toutes les directions. Dehors dans les rue les voitures circulent encore à une cadence paisible comme au jour de la parade. Il n'est pas facile de conduire si on ne sait pas maîtriser sa voiture qui glisse parfois d'un côté et parfois de l'autre, l'art de conduire sur la neige est de ne pas user les freins ni faire des brusques élans. La radio annonce qu'à Philadelphie les rues commencent à être embouteillées par les voitures qui n'avancent pas rapidement, puis on annonce à ceux qui n'ont pas de toît sur leurs têtes d'essayer d'arriver aux abris municipaux en nommant les rues où se trouve chaque abri. Cela me rappelle une aventure sous une tempête de neige pas loin de New York, c'était mon premier batême sous la tempête.
C'était un dimanche, j'avais invité un couple étranger qui venait d'Europe est avait habité New York pour leur court séjour. Le mari avait des rendez-vous et il devait tarder, il m'appela pour me dire que sa femme arriverait avant lui de quelques heures, et lui viendrait plus tard. Il devait nous joindre pour un dîner vers sept heures du soir. Sa femme venait d'arriver à la station de mon village. Ma femme la chercha de la gare, car on annonçait une tempête. Comme nous n'avions pas suivi les nouvelles l'heure de la tempête nous échappa. Le couple invité n'était pas non plus au courant de cette tempête. Une heure plus tard le mari nous téléphona pour nous annoncer son arrivée par le prochain train. La tempête nous surprit avant que le mari n'arrive. Celui-ci s'était trouvé coincé à une distance de 3km de la gare. La tempête faisait rage et au bout de deux heures de temps les rues de notre ville étaient entièrement ensevelies sous le poids de la neige.
Ce jour-là les restaurants avaient ouvert leurs portes pour les personnes qui n'arrivaient pas chez eux. Ils offraient de la nourriture et des boissons à volonté. Notre invité se trouvait dans un de ces restaurants. Il avait passé ainsi toute la nuit avec toutes les personnes qui étaient avec lui dans le train. La femme se trouvait dans notre maison bien à l'abri. Il était impossible de le retrouver, ainsi le temps passa et pas de nouvelles de notre ami. La radio nous disait qu'il ne fallait pas s'aventurer dans les rues car toutes les rues étaient bouchées avec des montagnes de neige qui couvraient les voitures. Il était impossible de circuler et encore plus dangereux la nuit. Nous décidâmes de rester à la maison jusqu'au lendemain. Le matin l'invitée et moi, nous nous habillâmes chaudement et nous voilà entre les montagnes blanches de neige. En effet on ne voyait même plus les voitures, les trottoirs étaient aussi couverts. Nous nous frayâmes petit-à-petit le chemin, nous n'étions pas les seuls. Certains cherchaient les maris, d'autres leurs femmes et quelques parents cherchaient leurs enfants.
Ces scènes me rappelaient les jours des bombardements lorsque notre ville était bombardée par l'aviation allemande. Des Stukas et des Messerchmitt s'étaient accaparés de notre ville et au bout d'une heure les rues étaient ensevelies de pierres des maisons bombardées. Je me disais:
-"Heureusement que ce n'est que de la neige". Après une heure de marche à travers les tas couverts de neige et qui semblait cacher quelque chose, parfois nous passâmes sur des poubelles ensevelies sous le poids de cette matière blanche. Du moins la neige camouflait les ordures des poubelles. La marche était lente car nous devions étre prudents pour ne pas nous blesser. Puis petit-à-petit nous traversâmes des rues et des ruelles toujours couvertes de neige. Certaines rues étaient sales de boue où les buldozers venaient de passer pour dégager l'accès à cetrtaines maisons dont les portes etaient bloquées. Finalement nous arrivâmes au restaurant qu'un policier venait de nous indiquer.
Et voilà nous trouvâmes notre invité tout souriant et qui ne cessait pas de flatter la générosité, l'esprit de secours et l'hospitalié américaines. A quoi je lui répondis:
-"C'est une des raisons qui m'avais fait venir aux Etats Unis".

De ma fenêtre je voyais la nuit qui venait d'étendre ses voiles sur le ciel gris. Petit à petit l'obscurité remplaçait les flocons de neige que je ne voyais plus par ma fenêtre. J'arrête mon observation en attendant le jour du lendemain..
Le dimanche 23 janvier 2005 je m'étais réveillé vers onze heures du matin. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre, un ciel bleu avec un soleil éblouissant me sourit. Je me débarbouille rapidement pour ne pas perdre la journée. A la cuisine ma femme avait déja préparé un petit déjeuner à la tunisienne. Une salade avec de l'harissa, quelques merguez qu'elle avait fait il y a quelque jours et du grillé. Tout était à mon gré. Après le petit déjeuner je m'installais près de mon ordinateur avec une bonne tasse de café et quelque pistaches. De ma fenêtre le soleil m'éblouissait, je décidai de fermer le rideau. Je lus d'abord les nouvelles du jour. Je parcourus quelques journaux habituels. Puis je regardai par une autre fenêtre, en effet la neige avait atteint plus de 40 cm. Je fis un petit tour dans la neige. Puis, tout deux habillés chaudement comme des nounours nous fîmes un grand tour d'un km et nous voilà de retour à la maison.
Le soleil brillait toute la journée pour nous dire que les informations de la télé étaient dépassées.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 23 janvier 2005 - 20h38:

Evincé de RMC pour avoir refusé la relativisation de la Shoah. Mon détracteur relativiste plébiscité. (info # 012301/5) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency


Jusqu’à une date récente, en supplément de mes activités d’écrivain, de géopolitologue et de professeur d’université en France et aux Etats-Unis, j’exerçais l’activité de chroniqueur sur les ondes d’une grande station de radio française, RMC, pour ne rien vous cacher. Je pouvais m’y exprimer en toute liberté ; j’y travaillais avec des journalistes de qualité, que je persiste à apprécier, tels Alain Marschall et Olivier Truchot. La productrice de l’émission a, elle aussi, toujours fait preuve à notre égard d’une estimable ouverture d’esprit.

Malheureusement, ce qui était une exception dans le paysage médiatique français ne pouvait vraisemblablement durer. Il était inéluctable que ma parole risquait de faire sa trace au milieu de la mésinformation généralisée concernant la politique française, la situation au Proche-Orient et en Irak ou les politiques israélienne et américaine ; il n’était pas concevable, à terme, que quelqu’un puisse remettre régulièrement l’église au milieu du village.

Au fil des émissions, je me suis rapidement aperçu que quelqu’un s’était attribué le rôle de chien de garde, tâche qui consistait à essayer de me fermer la bouche jusqu’au silence final. Un autre chroniqueur, souvent invité en même temps que moi, se mettait systématiquement à aboyer, avec haine et férocité, dès que j’ouvrais les lèvres ; encore aboyait-il beaucoup plus fort, lorsque je prononçais les mots que nul n’a plus le droit de dire en France, sauf en les faisant immédiatement suivre des corollaires démonstratifs du dégoût ou de l’aversion. Ces mots interdits sont "Bush", "Amérique" ou "Israël".

Voici quinze jours, le molosse de la chiourme en question, un dénommé Karim Zéribi, ancien footballeur devenu activiste de la gauche de la gauche, défenseur de la "cause irakienne" (celle des ennemis de la démocratie, des décapiteurs au couteau de boucher) et du porte-avions d’Arafat, a profité d’une intervention durant laquelle je m’exprimais sur le crime absolu et singulier qu’a constitué la Shoah, pour se livrer à un exercice de relativisation de haut vol. Une tentative de banalisation du génocide nazi que je connaissais bien, pour l’avoir vu pratiquer, presque à l’identique, trois jours plus tôt à la télévision, par Dieudonné en personne.

Vu l’éthique qui fonde mon travail d’intellectuel, et le sens que je m’atèle à donner à celui-ci, je ne pouvais que réagir. Mal m’en a pris, j’ai enclenché une machine infernale ; je me suis, en quelque sorte, "auto exclu de l’émission", comme on me l’expliquera plus tard.

Dans les heures qui suivirent le débat radiophonique sur l’Holocauste, du fait d’une "décision supérieure", dont j’ignore la source ainsi que la teneur, Zeribi se trouva gratifié d’un avancement aussi édifiant que conséquent. Son temps d’antenne sur RMC passa de trois interventions par semaine à deux heures de présence quotidienne, hors week-ends. Il devint, du même coup, salarié de la station de radio.



Dans la vague de sa nomination, Zeribi souhaita mon éviction, qui, ma foi, intervint fort brutalement. Je me suis trouvé viré, sans droit de recours, pour avoir pointé du doigt une relativisation flagrante du génocide nazi. Quant à mon adversaire relativiste, Zéribi, qui n’est jamais revenu sur ses propos, soit-il mentionné en passant, il se trouvait royalement récompensé pour ses opinions étonnantes.

Si je voulais faire une comparaison entre la "promotion-éviction" que je viens de décrire et l’Europe d’il y a soixante ans et un peu plus, je dirais que, comme dans les années trente en Allemagne, ce n’est pas celui qui frôle l’antisémitisme (ou celui qui plonge carrément dedans) qui est désormais condamnable en France, c’est, semble-t-il, celui qui dénonce le frôlement….

Je ne m’étendrais pas sur cet incident regrettable, si ce qui s’est passé à RMC ne témoignait d’un malaise beaucoup plus étendu et significatif. Dieudonné a, on le sait, récemment joué, dans une salle de cinq mille places archi-comble, la dernière d’un spectacle qui aurait ravi Adolf Hitler. Il y a prononcé les phrases les plus racistement immondes à être prononcées sur une scène française depuis le temps de Pétain et de la rafle du Vel d’Hiv, sans qu’on ne s’en indigne le moins du monde dans les grands médias de mon pays. Djamel Debbouzze a ajouté sa contribution "artistique" à l’œuvre de son camarade en montant sur la scène, afin d’y saluer publiquement le courage de Dieudonné "qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas".

Si Karim Zeribi est certes moins célèbre que les deux tragicomiques, il est vraisemblablement plus dangereux que Dieudonné ou Djamel Debbouzze. En cela que Dieudonné et Djamel sont des amuseurs, des "pitres", alors que Karim Zeribi est quant à lui un activiste, qui suit une stratégie et une tactique, qui ne sont, je vous l’assure, pas plus amusantes l’une que l’autre.

Un activiste qui s’était fait héraut """pacifiste""" de la cause de Saddam Hussein (il affirmera, je sais, qu’il soutenait et continue de soutenir le "peuple irakien" contre l’"impérialisme américain"). Zeribi s’était reconverti, un temps, dans un socialisme très imprégné de la nuance nationaliste de Chevènement et il est le coorganisateur de multiples manifestations anti-américaines et anti-israéliennes. C’est quelqu’un qui raisonne exactement comme Mouloud Aounit, au point de devenir le chef de file d’une autre organisation "citoyenne", au demeurant républicaine et socialiste, qui s’est fixé des objectifs finalement proches de ceux du Mrap. Quelqu’un, encore, (je puis en attester personnellement) qui préfère éliminer ses adversaires plutôt que dialoguer avec eux.



Le personnage est ambitieux et ne dissimule pas son objectif de parvenir à jouer un rôle politique important. Sa présence sur RMC est d’ailleurs ponctuée, sporadiquement, de messages de soutien à sa candidature future à un poste de député à Marseille, dans les quartiers nord, peuplés fortement de Français d’origine maghrébine ; il est du reste probable que Zeribi aspire à davantage qu’à disposer d’un siège à l’Assemblée Nationale. L’éditorialiste de RMC se constitue des réseaux d’influence ; on y croise même des personnes, plus qu’un peu niaises, qui pensent que quelqu’un qui dirige une organisation endossant les textes promulgués par toutes les organisations palestiniennes qui existent en France, est "très bien placé pour lutter contre l’antisémitisme…"

A l’heure même du soixantième anniversaire de la libération d’Auschwitz, une grande radio généraliste française vient (en a-t-elle conscience ?) de donner une tribune journalière à la thèse du relativisme de l’Holocauste hitlérien. De plus, RMC vient d’octroyer un poste d’analyste politique en vue à un activiste anti-américain et anti-israélien déchaîné. Ce mélange des genres – sempiternellement dénoncé par la Ména comme antithétique du rôle d’informateur, activateur des haines communautaires et vecteur des violences racistes - entre activisme politique, officiel et affiché, d’une part et commentaire posé de l’actualité, de l’autre, rappelle des pratiques peu fréquentes dans les démocraties (que l’on retrouve également au fil des billets émétiques de haine et de la simplicité aggravée de Richard Labévière, le chef du service de politique étrangère de Rfi, Ndlr.).

RMC apporte, en confiant des dizaines d’heures de son antenne à Karim Zeribi, son soutien partial à un candidat à un poste de député ; cet activiste bénéficie ainsi d’un tremplin dont ne bénéficieront pas ses futurs adversaires, la station périphérique s’associant ainsi à une pratique là encore peu fréquente dans les sociétés démocratiques occidentales.

Malaise beaucoup plus étendu et significatif, disais-je et c’est là que réside le problème: une situation dans laquelle Dieudonné ou Djamel, tenant des propos infâmes en valeur absolue – comme celui de propager la rumeur selon laquelle les Juifs auraient inventé le virus du Sida pour anéantir les Africains ! - sont admissibles. Mais une situation dans laquelle, dans le même temps, il est impossible d’obtenir des mises au point indispensables, dans les grands médias, relativement à l’affaire al-Durra et au film, ouvertement antisémite, des «Portes du Soleil», comme on peut désormais en produire en France (avec des deniers publics, Ndlr.), en diffuser et même en rediffuser.

Une situation assurément préoccupante… La constater sans rien dire constituerait un pas supplémentaire vers l’acceptation de l’inacceptable et rendrait possibles d’autres affaires du même genre. Une vieille phrase de l’un des pères fondateurs de l’Amérique me revient à l’esprit face à cette situation : "pour que l’oppression triomphe, il suffit que les hommes libres ne fassent rien".

J’espère, quant à moi, que des hommes libres feront quelque chose.

L’avantage qu’ont les totalitaristes, les révisionnistes et les relativistes, sur leurs adversaires, c’est qu’ils s’investissent dans l’action, à tisser leur toile, à avancer, tandis que leurs adversaires manquent d’opiniâtreté. Il faudra absolument que cela change si on ne veut pas que la banalisation du génocide systématique du peuple juif par les nazis, qui avance en Europe, ne prépare subrepticement le terrain à l’acceptation, résignée ou complice, d’un second Holocauste.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 23 janvier 2005 - 18h41:

Inauguration à Paris du Mémorial de la Shoah


PARIS (AP) - Le mur portant les noms des 76.000 juifs déportés de France entre 1942 et 1944 a été inauguré dimanche à Paris, devant le nouveau Mémorial de la Shoah, qui regroupe un musée et un centre de documentation.
Le site, qui est une extension de l'ancien Mémorial du Martyr juif, sera ouvert au public à partir de jeudi, jour du 60e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz.
L'allée qui mène au Mémorial est bordée du Mur des noms, sur lequel sont gravés les noms des 76.000 hommes, femmes et enfants juifs déportés depuis la France. La plupart ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau, les autres dans les camps de Sobibor et de Lublin, entre 1942 et 1944. Seuls 2.500 ont survécu.
Une prière aux morts a été dite lors de la cérémonie, en présence de nombreux survivants de la Shoah (»catastrophe» en hébreu), déportés revenus vivants des camps ou anciens enfants juifs cachés pendant la guerre.
»Nos blessures intimes, ce Mur des noms les garde dans le secret de sa pierre et les livre à ceux qui le longent», a déclaré lors de la cérémonie d'inauguration Simone Veil, elle-même déportée à Auschwitz. «Ces noms sont ceux de vos parents, grands-parents, vos enfants frères et soeurs, comme pour moi ceux de mes parents, de ma soeur et de mon frère, de mes oncle et tante et de leur petit garçon, de tous ceux que nous avons aimés avant d'être assassinés dans des conditions abominables», a-t-elle témoigné.
»Il était important que nous érigions ce mur en France, puisque c'est ici que nous avons été arrêtés, c'est ici que nous avons été discriminés, arrêtés, humiliés, internés avant d'être déportés», a poursuivi la présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
»C'est un grand jour», a ajouté Serge Klarsfeld, qui a contribué par ses recherches à identifier les déportés. Pour lui, le nouveau Mémorial «représente le fait que la Shoah a pris une importance considérable», et qu'elle se trouve aujourd'hui «dans la conscience publique de notre pays au niveau où (elle) doit être».
Le Mémorial de la Shoah, situé dans le quartier parisien du Marais, sera inauguré mardi par Jacques Chirac, qui doit se rendre en Pologne pour les cérémonies de commémoration de la libération d'Auschwitz.
Ce mémorial consacré à la persécution et à l'extermination des juifs par le régime nazi présentera notamment une exposition permanente (gratuite) consacrée à l'histoire des juifs de France pendant la Shoah. Il accueillera aussi le fonds du Centre de documentation juive contemporaine, qui regroupe plus d'un million de documents rassemblés depuis sa création en 1943.
Au sous-sol, les visiteurs pourront également accéder à la crypte où reposent depuis 1957 des cendres de victimes des camps d'extermination et du ghetto de Varsovie. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 23 janvier 2005 - 18h39:

Simon raconte le froid, la faim,
Rescapé à 18 ans du camp d'Auschwitz, libéré par les Russes.


Le 27 janvier 1945, l'armée russe libère le camp d'Auschwitz. Sur les 9 millions de Juifs que compte l'Europe au début de la Seconde Guerre mondiale, près de six millions ont été exterminés. Auschwitz-Birkenau : 1,3 de déportés. 1,1 million de morts dont 960 000 juifs.Stéphane Geufroi.



«Je n'arrête pas ». A l'heure où il s'installe face aux collégiens de Thomas-d'Aquin de Flers, Simon Igel fait ses comptes. Cette année, il sera intervenu quinze fois dans les écoles de l'Orne. On se l'arrache, ce petit homme monté sur ressorts, au sourire désarmant surligné d'une fine moustache. On veut l'entendre partout en ce mois de janvier 2005. Il y a soixante ans, l'armée soviétique entrait à Auschwitz. Et le monde, éberlué, écoeuré, ouvrait les yeux. Simon Igel pesait une plume. Il avait 18 ans.

Il en a soixante de plus. Il a une mémoire d'enfance, une mémoire d'éléphant. Une mémoire à vif : « Tout ce qu'il y a dans ma tête pèse lourd. Mes parents et mes deux frères sont morts là-bas. Je n'ai jamais fait mon deuil. Je n'ai pas pardonné. J'ai seulement changé. Il y a trente ans, je parlais des boches, aujourd'hui, des nazis. J'ai simplement évolué avec le monde ».

Les gamins auxquels il parle debout, sans notes, avec les mots ordinaires d'un homme simple ont l'âge qu'il avait quand il a débarqué du train, a accompli les 300 mètres qui séparaient le convoi du camp numéro 3 d'Auschwitz : « Il y avait deux colonnes. J'ai rejoint celle de gauche qui comptait 340 déportés. Que sont devenus les 660 autres à droite ? J'ai eu la chance de répondre au SS en allemand. Il m'a dit : « Tu pourrais faire un garçon de course ». Pendant deux ans, il a tutoyé la frontière qui sépare la survie de la mort. Du camp, il ne dit pas tout à ses jeunes auditeurs : « A quoi servirait le déballage des atrocités ? Je ne suis pas là pour remuer mon histoire mais pour faire comprendre que tout commence par de la ségrégation. A quoi ça servirait la haine ? Moi, je sais où ça mène. Je préfère dire qu'il neigeait et qu'il pleuvait des coups sur des gens que l'on avait montrés du doigt quelques années avant. Mon travail consiste à leur expliquer que tout commence avec des insultes que l'on entend dans la rue d'une oreille distraite. Enfant, j'ai été traité de sale juif, sale étranger. A Flers, aujourd'hui, il y a des gamins qui se font traiter de sale bougnoule. Quand j'entends ça, on m'insulte, moi le petit juif ».

« Je ressemble à leur grand-père »

Il parle. Il raconte le froid, la faim, le manque de tout, le sens de rien. Il montre son avant bras gauche tatoué du numéro 157085. Et sa veste rayée grise et blanche, râpée par les ans. Il évoque les rares moments de bien être, à l'abri du temps glacial, à l'hôpital du camp : « Je rangeais les cadavres comme des fagots de bois. A la pause, je m'asseyais sur le tas des morts et je mangeais mon bout de pain en me disant que j'étais bien, que j'avais de la veine ». Dans la salle, on entend les mouches voler. Ainsi donc c'était cela Auschwitz : un orphelin trouvant un peu de chaleur sur une montagne de viande froide.

Simon Igel n'a pas toujours été aussi loquace : « Longtemps, je n'en ai pas parlé aux miens. Avant de me souvenir, j'avais à faire ma vie. Et puis, c'est revenu par le biais des copains. Les réunions des anciens déportés sont tout sauf tristes. On rigole beaucoup, même des pires moments. Je me demande même si ceux qui s'en sont sortis n'étaient pas les plus optimistes. L'optimisme, c'est de la lucidité. Je suis retourné là-bas en 1998. Depuis, j'y vais tous les ans. Et je parle. Je suis le dernier rescapé d'Auschwitz dans l'Orne. On m'écoute. J'ai même l'impression que les jeunes m'écoutent de mieux en mieux. Pourquoi ? Je ressemble à leur grand-père sans doute. Et puis, la Shoah est enseignée aujourd'hui. Ils savent déjà quand j'arrive. Au fond, je vide un peu mon sac et je ne fais pas de leçon de morale. Si ce n'est un truc : je viens d'un monde où l'on a nié que tous les hommes étaient faits de la même chose : de la chair, des os et du sang. Ces enfants qui sont devant moi, j'aimerais qu'ils repartent dans la vie avec l'idée que le mot liberté est un mot grandiose. Et que la liberté c'est autrui ».

François SIMON.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 23 janvier 2005 - 13h59:

Zarqaoui déclare la guerre aux élections en Irak (internet)
DUBAI, 23 jan (AFP) © 2005 AFP Irak-élections-chiites-Zarqaoui LEAD

L'islamiste jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui, lié à Al-Qaïda, a déclaré "une guerre farouche" aux élections en Irak destinées selon lui à donner le pouvoir aux chiites, dans un enregistrement audio qui lui est attribué et diffusé dimanche par des sites islamistes à une semaine du scrutin.

Les élections du 30 janvier sont "un piège abominable, destiné à assurer aux Rafidha (appellation péjorative des chiites) le contrôle des rouages du pouvoir" en Irak et "nous avons déclaré une guerre farouche à ce processus ignoble", a annoncé la voix attribuée à Zarqaoui. )
Israel subit le contre coup de cette lutte et c'est en partie les freins à la paix et sert de chantage.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 23 janvier 2005 - 11h56:

" Email (Email) le dimanche 23 janvier 2005 - 07h49:

Tunisie: découverte d'un "élément chimique extraterrestre" "

L'affirmation selon laquelle l'iridium serait uniquement extraterrestre est complètement absurde.

L'iridium est un élément chimique bien connu sur notre planète depuis plus de deux siècles. Il a été découvert au début du 19ème siècle et nommé en 1803 selon le grec "iris" qui veut dire arc-en-ciel.

Le reste de l'article, sur l'origine météoritique de la couche d'iridium découverte près de la ville du Kef en Tunisie, est exact.

On peut avoir davantage de détails sur l'impact d'un astéroïde sur la Terre il y a environ 80 millions d'années avec ses retombées d'iridium

http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Histoire/Evolution/Articles/limiteKT.html#cosmique

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 23 janvier 2005 - 10h33:

"Perles media-tics" entendues/vues sur France 3 et la 5eme.
Il y a en aura surement d'autres ...

France 3:
Veridique. Entendu au journal du soir de France 3 de vendredi 21/01/2005 de 23h15:

"Pour celebrer le 60 éme anniversaire de la liberation des camps, nous irons a Cracovie en Pologne, une ville qui renait aujourdhui et plus
particulièrement son quartier juif, mais SANS les juifs" (sic !!)


La Cinquieme:
Le journaliste qui annoncait l'emission sur La 5, 16:05 : Auschwitz, le monde savait-il?
a dit :
"de De Gaulle, Churchill... à Ben Gourion, tout le monde savait !!!"

De plus en plus fort !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le dimanche 23 janvier 2005 - 10h30:

Bravo Emile,

Vous avez tout a fait raison en ce qui concerne l'Arabisation des Tunisiens qui etaient avant tout berberes.

Peu apres l'arrivee des armees Arabes venues conquerir l'Afrique du nord, les habitants des contrees conquises furent contraintes de se convertir a l'Islam bes-seif (par force).

Mais aussi, ils furent contraints petit a petit de dire qu'ils avaient du sang Arabe pour obtenir des faveurs de l'occupant Arabe. Et du coup ils y crurent et pactiserent a un tel point qu'ils se croient tous Arabes aujourd'hui alors qu'il n'y a pas pu y avoir plus de 5% d'Arabes (natifs d'Arabie Saoudite).

Un peu comme les Juifs Algeriens qui ont ete naturalises par le decret Cremieux et qui de toujours s'identifient aux Francais.

Richard

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 23 janvier 2005 - 07h52:

Extraits d'un excellent article de Richard liscia sur le "Quotidien du medecin" du 21 janvier 2005

Andre Nahum

ON A RÉUSSI A RETOURNER AUSCHWITZ CONTRE LES DESCENDANTS DE SES VICTIMES

Bien entendu, la plupart des Français juifs s'efforcent de rester « heureux comme Dieu en France », et ne comparent guère leurs préoccupations d'aujourd'hui au malheur d'autrefois. Mais ils croyaient vraiment qu'ils étaient vaccinés ; ils croyaient qu'après la Shoah, après Auschwitz, la honte du monde les laisserait en paix. Ils se trompaient : jamais le discours antisémite n'a été aussi répandu (et pas seulement dans les milieux propalestiniens).
Les Français juifs assistent, incrédules, à une étrange dichotomie dans la conscience nationale : chaque fois qu'il est question du
« devoir de mémoire », les journalistes français sont d'excellents élèves : ils rendent une copie impeccable avec narrations sublimes, trémolos dans la voix, colère antinazie qui suinte de tous leurs pores. Pour les Juifs morts, il n'y a aucune limite à la compassion française ; pour les Juifs vivants, que l'on blesse tous les jours par des commentaires assassins sur Israël, non seulement l'approche est hostile, mais elle est justifiée avec arrogance : d'abord, la presse est libre ; ensuite, la liberté implique que l'on critique Israël et son gouvernement au même titre que n'importe quel pays et n'importe quel gouvernement. Une fois drapés dans ces principes inattaquables, certains journalistes, en général les plus ignorants, n'hésitent pas à plonger dans le plus cynique, le plus grossier, des partis-pris ; comme celui qui dirigeait une radio nationale mais n'a pas hésité à publier un livre bourré de calomnies, d'erreurs historiques et de mensonges dont il n'a même pas la paternité puisqu'il les a empruntés à des sites Internet.


« L'alibi ».
Qu'un tel imposteur ait eu droit de cité est déjà un phénomène social ou politique inquiétant ; que tout cela se produise soixante ans après Auschwitz, désormais présenté non plus comme la quintessence de la Shoah mais comme l'alibi de la « barbarie sioniste » ; que les 4 500 victimes palestiniennes de l'intifada (1 000 victimes israéliennes) soient mises en rapport avec Auschwitz, comme l'a fait un prix Nobel de littérature à propos de la bataille de Jénine ;
qu'Auschwitz soit tout simplement retourné contre les descendants de ses victimes, contre des Français à part entière comparés - tous les jours et dans d'innombrables propos ou écrits - aux bourreaux nazis, est consternant, scandaleux et inacceptable.
Inacceptable signifie qu'aucun homme, aucune femme susceptible de s'exprimer par la voix ou par la plume ne peut l'accepter s'il ou elle a le sens de l'honneur. Et qu'il ou elle va combattre sans relâche des comportements identiques à ceux de l'Allemagne de 1933, avec l'espoir d'interdire une dérive dont on connaît les conséquences.
Prononcées par des intellectuels libanais ou égyptiens qui n'ont aucun scrupule ou amour-propre, les mensonges alimentent la haine et, très vite, le crime ; prononcées par des gens portés aux nues et récompensés pour leur humanisme, les amalgames exposent un dévoiement tragique de l'intelligence, accompagné d'une faute dont les dommages sont irréparable : rien n'est plus tenace que la mauvaise réputation faite à une catégorie de citoyens par un
intellectuel encensé. Ceux qui ont revêtu leur habit de chercheur, d'écrivain ou de philosophe pour se livrer à cet hallali contre Israël, parfois en enrôlant quelques Juifs de France poussés à la confusion par leur quête désespérée d'impartialité et, hélas, de bonne réputation, ont fait à l'immense majorité des Français juifs, leurs compatriotes, un mal tout à la fois profond, violent et inexplicable.
Ce que, malgré leur culture et leur savoir, ils n'ont pas perçu, c'est que, par leur propre excès, ils participent à la plus sombre et la plus venimeuse des
campagnes racistes. On ne pardonnera pas leur aveuglement : il leur suffirait de compter les coups, les calomnies, les mots de haine. Ils ont commis une faute ; et maintenant ils ne veulent même pas reconnaître leur responsabilité dans le torrent de haine antisémite.


RICHARD LISCIA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 23 janvier 2005 - 07h49:

Tunisie: découverte d'un "élément chimique extraterrestre"

LE KEF, Tunisie (AP) - Des géologues tunisiens et étrangers ont découvert récemment une couche d'iridium, d'une épaisseur de deux centimètres, sur le site géologique de Hammam Mellègue, une localité située dans la région du Kef, à 200km au nord-ouest de Tunis. Une découverte qui confirme, selon eux, la thèse selon laquelle la Terre aurait été percutée par un astéroïde il y a plus de 80 millions d'années.

En effet, cette couche serait d'origine "extraterrestre", car l'iridium retrouvé est un élément chimique inexistant sur Terre. Selon plusieurs géologues et autres scientifiques cités par l'agence tunisienne de presse TAP, il s'agirait d'un "stratotype unique au monde et répertorié par les scientifiques comme étant une couche de référence".

De nombreux ossements et fossiles d'animaux, en particulier d'ammonites, ont été retrouvés sur ce site que les autorités régionales s'emploient à entretenir et à rendre accessible. L'ammonite est un mollusque céphalopode fossile très abondant dans les terres secondaires. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 23 janvier 2005 - 06h06:

Message d'amitié sur richard halimi, peintre Tunisien à paris

bonjour,

j'attire votre attention sur un grand peintre tunisien de renommée internationale qui ose mettre dans sa palette:l'harissa,la tfina,les briks, psal loubia, nikitouche, la qpayla et tout le reste: c'est absolument génial! Voilà un artiste juif tunisien qui mérite d'être mentionné parmi les Grands, j'ai nommé: Richard Halimi.