Par Emma (Emma) le dimanche 30 janvier 2005 - 18h29: |
Le débat sur la laïcité - L'école laïque face à l'héritage juif
William Krief
Montréal, arrondissement Saint-Laurent
De sainte Anne à saint Zotique, tous les saints catholiques balisent le paysage d'un Québec désormais laïque. Personne ne s'en choquerait, et il n'y a pas à s'en choquer. À l'instar de nombreux pays devenus laïques, le Québec offre un visage qui témoigne de son histoire, de ses origines culturelles. Ce visage est simplement sa trace propre sur la terre des Premières Nations.
Loin de moi ici l'idée de critiquer un tel état de fait. Il faut comprendre que la laïcité au Québec est encore toute imprégnée de son passé religieux. Il faut sans doute, pour en avoir conscience, n'être pas chrétien. J'ai entendu à l'occasion des fêtes de fin d'année de nombreux témoignages radiophoniques montrant que Noël était une fête désormais fêtée par tous, donc laïque.
De même, d'autres traits culturels ayant accompagné historiquement la vie catholique ont survécu à ce qu'on pourrait appeler la déchristianisation des institutions et des moeurs pour se retrouver dans ce qu'il est aujourd'hui convenu d'appeler la société laïque. Au point où l'éducation civique laïque fait appel, inconsciemment ou consciemment, à des notions chrétiennes souvent qualifiées par les ci-devant chrétiens d'héritage judéo-chrétien.
Pour les Québécois juifs, cependant, cet héritage n'est le plus souvent presque pas «judéo» et est plutôt perçu comme totalement chrétien : qu'il s'agisse des pratiques alimentaires, de la conception de la famille ou de l'attitude face à ce qu'on appelle communément «la religion», les Juifs -- religieux ou pas -- restent attachés à un faisceau d'attitudes culturelles qui peuvent paraître bizarres à d'autres.
Tenir à son héritage
Il serait regrettable qu'on puisse se demander si les Juifs «ont raison» -- ou pas -- de tenir à cet héritage spécifique auquel ils tiennent quelle que soit leur situation dans le spectre qui s'étend continûment du monde religieux au monde laïque. Le fait de tenir à cet héritage, lequel n'est pas que religieux, bien qu'ancré dans le religieux, suppose sinon un contenu éducatif juif, du moins la possibilité de ne pas exposer les enfants à la dissolution de cet héritage par assimilation.
Il est capital de bien comprendre ce qui distingue les mots «intégration» et «assimilation». Je dis cela parce que j'ai entendu, au sujet du statut des écoles juives, de nombreuses réactions selon lesquelles les «Canadiens juifs résidant au Québec» [...] ne s'intègrent pas, ne seraient pas intégrés, ne feraient pas l'effort de s'intégrer.
Certes, vous ne verrez pas un juif hassidique manger des fèves au lard ou ouvrir son magasin le samedi, autrement dit s'assimiler aux pratiques courantes de la population. Certes, vous verrez le Juif le plus éloigné qui soit de sa religion tenir à la circoncision de ses fils et vous pourrez en déduire, sinon une volonté de pratiquer, du moins une réticence à l'assimilation.
Un Juif non intégré, en revanche, serait celui qui ne reconnaîtrait ni la loi ni les institutions du pays. Et, hormis les délinquants, lesquels peuvent exister dans tout groupe social, les Juifs sont respectueux des institutions comme des lois de leur pays : il serait ridiculement facile d'en faire la démonstration.
Quand on comprend bien cette différence entre «intégration» et «assimilation», on peut s'approcher de ce que, souvent, les nations ont appelé le «problème juif» et que, politiquement, certaines nations appellent aujourd'hui le «problème israélien».
Au sujet d'Israël, il n'est plus rare d'entendre parler d'apartheid, de racisme, de refus obstiné d'un État unique regroupant Juifs et Arabes, etc. Que signifie le fait que concéder le «droit du retour des Palestiniens en Israël» revient à l'élimination de l'État juif, sinon que la disparition des Juifs aurait lieu cette fois par assimilation -- l'autre méthode, savoir la destruction n'ayant pas réussi ?
Mais alors, nous objectera-t-on, les Juifs ont bien survécu dans l'adversité à bien des régimes, à des civilisations même, que craindraient-ils ? Une chose est évidente : il y a longtemps qu'en Europe et ailleurs, le «problème juif» aurait disparu si les Juifs s'étaient d'une manière ou d'une autre assimilés en se libérant de cet héritage auquel ils tiennent. [...] Il convient donc de ne pas dire que les Juifs ne s'intègrent pas : ils ne veulent pas s'assimiler, et la loi les autorise à être ainsi.
De la langue comme de la religion
Après ce long détour, on comprendra mieux pourquoi l'école publique dite laïque ne peut pas répondre au souci de la plupart des parents juifs québécois. Ceux-ci savent qu'en fréquentant une telle école, leurs enfants s'assimileront : leur souhait est donc de pouvoir inscrire leurs enfants à une école publique ne les exposant pas à perdre leur spécificité.
Leur répondre qu'ils n'ont qu'à les envoyer à l'école privée et à payer pour cela, c'est un peu comme si la loi faisait que l'école publique du Québec était de langue anglaise et qu'il ne fût laissé aux Québécois de souche désirant garder leur spécificité d'autre choix que de créer et de maintenir à leurs frais des écoles privées. [...]
Il est bien évident que la langue n'est pas seulement une matière comme les autres. C'est le véhicule de toutes les pensées, de la culture dans ce qu'elle a de plus diffus et de plus indéfinissable. C'est pourquoi j'ai choisi cette analogie. Mais je l'ai aussi choisie pour tenter d'expliquer qu'il y a un contenu juif qui se trouve pratiquement dissocié de ce qu'on a coutume d'appeler le «religieux» et qui ne peut se résumer à l'enseignement de matières religieuses à option, de même que l'enseignement du français optionnel ne pourrait pas résoudre le problème des Québécois de souche face à l'hypothèse imaginaire d'une école publique anglaise.
Pour conclure, je dirai que les Juifs du Québec aimeraient bien pouvoir envoyer leurs enfants à l'école publique et gratuite. C'est un fait qu'ils ne peuvent pas s'y résoudre. Est-il vraiment impensable qu'il puisse exister une école publique et gratuite dans laquelle ils pourraient envoyer leurs enfants, tout simplement parce qu'elle ne serait pas en rupture totale avec un héritage auquel ils tiennent ? C'est je crois à une telle demande qu'ont voulu accéder les dirigeants actuels. [...]
Par Emma (Emma) le dimanche 30 janvier 2005 - 18h26: |
L’«enfant de tous pays» ne désespère pas
Enrico Macias à propos de l’Algérie : «Je sais que je vais y retourner»
par Rym Chebba
Enrico Macias ne perd pas espoir de venir un jour visiter son pays natal, l’Algérie. A l’issue d’un concert qu’il a donné au Maroc pour la première fois dans son parcours musical, il l’a déclaré aux journalistes. L’enfant de Constantine a manifesté son attachement à ce désir et à «son Algérie» qui, comme il le dit, «le prend toujours aux tripes».
«Je n’ai pas arrêté de sillonner le monde depuis mes débuts fort tourmentés par la séparation, par l’exil et ses souffrances. Mais après l’explosion, vint la grande accalmie. Il n’en demeure pas moins que la nostalgie est toujours vivace», a-t-il martelé lors de la conférence de presse organisée à la veille de son grandiose concert donné jeudi passé.
Le fait, dit-il, qu’il ait été «interdit en Algérie ne remet aucunement en cause ses origines», dont il est fier. «J’ai trop souffert pour me le permettre. Je suis un juif arabe. Et je suis fier de l’être sans pour cela être supérieur aux autres», a-t-il déclaré.
Toutefois, l’«enfant de tous pays» tire les enseignements d’un parcours personnel tumultueux, et «l’exil» lui a inculqué l’amour et la tolérance. Il se proclame porte-parole de l’amour, et ses plus profonds messages on les retrouve dans les Filles de mon pays, les Gens du Nord et Non je n’ai pas oublié, Juif espagnol, le Mendiant de l’amour, L’enfant de l’amour, Deux ailes, trois plumes, Générosité ou encore Je n’ai pas vu mes enfants grandir.
«Echanger l’amour et communier avec les autres est ma mission dans un monde dévasté par tant de haine et de guerres.» «Ce n’est que de la sorte que la violence et les hostilités disparaîtront pour le seul bien des générations à venir.» Enrico Macias se dit, encore une fois, pour la liberté du choix des cultes et rêve toujours de ce monde idéal de paix où cohabiteraient les hommes issus de toutes les confessions.
Pour lui, un artiste est, avant tout, un homme qui véhicule des sentiments et qui tient à rendre son public heureux. Concernant son dernier album Oranges amères qu’il a chanté au Maroc, il n’a pas dérogé à la règle ; composé par son fils, il s’agit aussi «de l’amertume de la nostalgie, bien sûr», explique-t-il.
Sincère, il ne cache pas sa souffrance de ne pouvoir vivre dans son pays natal, l’Algérie. «Dieu m’a tout donné, mais j’ai également des soucis !». Ne baissant pas les bras, il a pris sa plume et a couché sur papier ses souvenirs, sa vie et sa carrière dans un récit bouleversant et authentique, Mon Algérie.
À 66 ans, Enrico Macias est confiant : «Je sais que je vais y retourner, Inchallah !». R. C.
Par Henri (Henri) le dimanche 30 janvier 2005 - 11h44: |
La Douda Chalom,
Le site que tu as indique, confirme bien que les scientifiques sont d'accord pour dire apres beaucoups de contorsions qu'ils ne savent pas ce qui a precede le big-bang ou a toutes les autres theories qui lui ressemblent.
Par contre beaucoups de scientifiques bien plus instruits que moi ont fini par conclure que c'est bien Achem qui a cree le monde.Je ne pourais te dire avec precisions le No special de la revue "D... et la science" ou j'ai lu cela, je vais faire un effort pour rechercher cette revue.
Ce qui est interressant et meme troublant, c'est que dans la cabbale certaines theories observees recement par la science a l'aide de telescopes se trouvant dans l'espace, y sont indiquees avec une tres grande precision, comme par exemple le temps exacte que met la lune a se renouveler.
La cabbale est la face cache de la Thora celle qui revele certains secrets.
Mais avant d'etudier la cabbale,il faut debuter par aprendre la Torah elle meme,car pour aller a l'universite,il faut d'abord apprendre a lire et ecrire.
Par Maurice (Maurice) le dimanche 30 janvier 2005 - 11h12: |
Je ne comprends pas pourquoi l'anglican LIPMAN
parle de Jenine et non de BELFAST dans sa comparaison c'est parce qu'il integre le discours des media Antisemites sans le savoir voila le Mal Pas fort pour un Anglican qui tombe dans les pieges gaucho Islamistes de la manipulation et "ils ne voient pas la nuances" Mon Dieu pardonnent les ils sont AVEUGLES ET SOURDS
Par Email (Email) le dimanche 30 janvier 2005 - 05h34: |
Bonjour,
Voici mon billet de cette semaine sur Radio Judaiques FM
http://www.judaiquesfm.com/
Amities
André Nahum
Les troupes soviétiques qui entrèrent à Auschwitz le 27 janvier 1945, y ont trouvé des amas de cadavres et six à sept mille mourants, totalement décharnés, squelettes encore vivants, abandonnés par leur bourreaux parce que leur état lamentable ne leur permettait pas de prendre part au dernier acte de la terrifiante odyssée d’Auschwitz : la longue marche de la mort.
Il aura fallu des dizaines d’années et la chute de la dictature soviétique en Europe de l’est pour que l’on reconnaisse enfin que ces lieux de mort avaient été conçus avant tout pour éliminer le peuple juif d’Europe et que les victimes étaient dans leur immense majorité juives.
Soixante ans pour que l’ONU et l’Europe prennent la vraie mesure de ce qui s’est passé dans les usines de mort à Auschwitz, Birkenau, Treblinka, Sobibor sous la haute direction de l’Allemagne nazie et la complicité agissante des Quisling, des Laval et des Pétain .
On parle aujourd’hui du devoir de mémoire.
Mais la mémoire est-elle une obligation imposée ou la fonction la plus naturelle de l’homme et la raison d’être de l’Histoire?
Alors qu’un sondage à l’université allemande de Bielefeld montre que 62% des Allemands sont malades de ce “rabachage des crimes allemands contre les juifs”,
le devoir de mémoire, ne devrait-il pas interdire de détourner la réalité de la shoa par la substitution des victimes et des bourreaux comme cela se fait sous nos yeux.
C’est Mark Steyn du journal londonien “Telegraph”, qui nous dit “la shoa semble plus utile ces jours-ci aux non-juifs comme moyen de démontrer que les Israéliens sont les nouveaux nazis et les Palestinienss sont leurs Juifs.... le secretaire general du Conseil Musulman de Grande Bretagne a annoncé que ses membres boycotteraient la commemoration de jeudi, parcequ’elle est raciste, qu’elle exclut toute commemoration de l’holocauste et du génocide en Palestine”.
Un britannique, Anthony Lipmann, fils anglican d’une survivante d’Auschwitz n’hésite pas à déclarer selon le même Mark Steyn :
"Quand je regarderai le 27 janvier le numero tatoué sur le bras de ma mère, je penserai aux crématoires, et aux wagons à bestiaux mais aussi au Darfour, au Rwanda,au Zimbabwe, à Djenine, à Fallouja."
Le voilà l’amalgame insupportable : Auschwitz égale Djenine.
Djenine ? C’est 23 soldats Israeliens et 52 miliciens Palestiniens tués au combat.
Pour Lipmann et ses nombreux congénères ces 52 morts Palestinians pèsent autant dans l’Histoire que les six millions de Juifs assassinés par les nazis.
Le devoir de mémoire, n’impose-t-il pas aussi d’interdire à la propagande antijuive de s’exprimer ouvertement par le biais des journaux, des chaines de radio et de télévisions comme cela se produit régulièrement dans le monde arabe sans susciter aucune réaction de l’Europe.
L’ONU se préoccupe enfin de combattre l’antisémitisme. Il serait souhaitable qu’elle se mette à l’oeuvre tout de suite pour dénoncer l’enseignement de la haine dans les écoles, dans les prèches, et mettre un terme à la déligitimation et à la déshumanisation de l’etat juif dont elle a décidé la création en 1947.
On ne peut se prévaloir du “devoir de mémoire” et prétendre lutter contre l’antisémitisme sans combattre dans le même temps le délire anti-israélien qui s’est emparé d’une partie de la société.
Car dans les faits, on sait très bien que s’acharner contre Israel, seul état juif du monde, c’est aussi s’acharner contre les juifs.
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 30 janvier 2005 - 05h24: |
Bonjour,
félicitations pour harissa.com
Pouvez vous rajouter parienti ou compléter pariente dans la rubrique généalogie
http://www.Parienti.com
L’origine du nom Pariente
Peu de variations pour le patronyme « Pariente », qui se retrouve dans les trois pays du Maghreb : l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, où l’on rencontre aussi des Parienti, des Parienty, voire des Parente ou Parenty.
Pour beaucoup, l’origine serait très simple : espagnole, elle voudrait simplement dire « parent ». Pour d’autres, l’explication est plus sophistiquée ; ils voient dans cette appellation un dérivé de Parietina, ville antique qui se situait dans le Rif, au nord du Maroc. C’est du moins ce que l’on pense traditionnellement dans la ville de Tétouan.
Selon cette même tradition, il existe un document, signé de plusieurs rabbins et certifié en 1815, qui ferait état de l’existence d’un célèbre rav Yaakov Pariente, connu pour sa grande érudition. Il aurait régné, avant la conquête arabe, sur ce même Rif à qui il aurait légué son nom. En effet, Rif serait les initiales de Rabbi Iaacov Pariente (le « p » et le « f » constituant les deux versions d’une même lettre en hébreu).
Le premier Parienti connu, Simouel de son prénom, a des démêlés avec l’Inquisition en 1489. Marrane portugais, il est accusé de vivre comme un Juif à Huesca en Espagne. Peu de temps après, rav Yaakov Pariente est expulsé de ce même pays en 1492. Installé à Fès au Maroc, il est l’auteur de Kinot (lamentations) encore chantées dans certaines synagogues marocaines.
En Tunisie, on signale un Yehouda Pariente vivant à Tunis dès 1606. Retour au Maroc où Yaakov Pariente, originaire de Tétouan et installé à Taza, occupe le poste d’interprète auprès du Sieur de Fréjus, envoyé au Maroc par le royaume de France en 1671 pour resserrer les liens commerciaux entre les deux pays.
A Tanger, c’est encore un Yaakov Pariente qui s’illustre au XVIIIe siècle tant comme dirigeant communautaire que comme commerçant avisé. Son fils, Moshé, fonde en 1840 une banque portant son nom, qui se repliera sur Genève lors de l’indépendance du Maroc
Franck Parienti
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 30 janvier 2005 - 04h59: |
L'ACCUSE
Par Email (Email) le dimanche 30 janvier 2005 - 04h46: |
Attention High School Students:
Study Scholarships to Tunisia
AYUSA, a non-profit global youth exchange organization founded in 1980, is offering 16 full scholarships to participate on the LINC (Linking Individuals, Knowledge, and Culture) Program to Lebanon or Tunisia. The LINC 4-week summer program (students depart on July 6, 2005 and return August 4, 2005) is open to qualified American high school students. Students will live with a host family, engage in community service projects, travel throughout the country, spend time with local youth, and embark on a cultural adventure of a lifetime. No prior language study is required. Included in the scholarship are:
Domestic & International airfare (gateway is Washington , D.C. ) $150 stipend Combined Youth Leadership Training with Tunisian/Lebanese youth in D.C. Pre-Departure Orientation in D.C. Host family stay Community service project Sightseeing International youth dialogues Medical Insurance End of program leadership seminar in host community
For more information on the scholarship,go to the "AYUSA Study abroad" website
If students have additional questions on the LINC program they should contact a Study Abroad advisor via email studyabroad@ayusa.org ,or call:800-727-4540, Ext-543. Students are asked to reference the LINC Program when they call or write.
The scholarship deadline is February 10, 2005.
http://rs6.net/tn.jsp?t=vxvvp8aab.0.l9qtq8aab.9sx6cun6.479&p=http%3A%2F%2Fwww.ayusa.org%2Fstudy_abroad%2Fscholarship_linc
Tunisian Community Center
Gazette Editorial Board
http://www.tunisiancommunity.org
email: gazette@tunisiancommunity.org
phone: 877-TUNISIN
Par Mena (Mena) le dimanche 30 janvier 2005 - 04h44: |
Trop loin ou pas assez 3ème et dernière partie (info # 012901/5) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Un silence pour le moins contestable
Au soir du vendredi 22 octobre 2004, au sortir du visionnage, pour les trois journalistes qui y ont été conviés, il n’est pas question d’émettre des opinions, mais seulement de faire des constatations. Pour Jeambar et Leconte, il s’agit de remarquer que Luc Rosenzweig ne leur avait pas menti, et que la Ména, qui était à l’époque le seul media à décréter que les images de l’assassinat qu’annonçaient Enderlin et Rahma n’existaient pas, avait dit la vérité.
Un contrat moral existait ainsi avant la rencontre à France Télévisions ; nos deux confrères en parlent dans leur article du Figaro : "(…) nous ajoutons que nous sommes prêts à écarter les accusations de Rosenzweig sur la mort de l’enfant si le visionnage de l’ensemble des rushes tournés par Talal Abou Ra(h)ma confirme ce que Charles Enderlin a déclaré à deux reprises au moins, dont à Télérama : « J’ai coupé l’agonie de l’enfant. C’était insupportable… Cela n’aurait rien apporté de plus. »".
Il s’agissait certes d’un engagement logique et honorable. Dans l’un de mes articles, d’ailleurs, préalable à la rencontre, je dépassais l’engagement pris par mes collègues, déclarant que si lesdites images existaient, je n’écrirais plus aucun article durant le temps qui me restait à vivre. Reste que ce genre de contrat moral renferme toujours une contrepartie et, dès lors que Leconte et Jeambar affirment que le visionnage des rushes leur a appris que "cette fameuse « agonie » qu’Enderlin affirme avoir coupée au montage, n’existe pas", il n’avaient pas à attendre trois mois pour le faire savoir ; et qui plus est, sous la forme d’une lettre d’opinion éphémère et contradictoire dans les pages d’un quotidien auquel ils ne collaborent pas. Ce n’est pas que j’entende donner des leçons de choses à mes camarades, auxquels je persiste à vouer du respect, mais c’est ce que dicte une analyse sereine de ces événements.
Les enjeux de la controverse de Nétzarim, autant que le devoir de rechercher la vérité, ne sont l’apanage ni de la Ména ni de l’Express. Certes, avant la rencontre, Leconte et Jeambar s’étaient réservé auprès de Rosenzweig "la possibilité de ne rien dire s’il n’y a rien à dire de plus que ce qu’on connaît déjà", mais je viens de démontrer, en les citant littéralement, que ce ne fut pas le cas, puisque le visionnage leur avait enseigné des éléments capitaux pour l’établissement de la vérité. Il est ainsi des moments, pour un journaliste, où il faut savoir sonner le tocsin ; si la profession était un long fleuve tranquille, cela ferait longtemps que nous serions tous gondoliers à Venise. Il est des moments où ne rien dire de ce que l’on sait, équivaut à permettre à une escroquerie de se produire et c’est exactement ce à quoi a servi le trop long silence de Leconte et Jeambar.
Ils étaient venus à France Télévisions chercher deux conclusions et en sont repartis avec quatre (voir le paragraphe à ce propos dans la deuxième partie de mon article, Nda). Nos deux amis avaient d’abord pu observer de leurs yeux, que le témoignage avalisé de l’un des auteurs du reportage, sur lequel repose entièrement la véracité de la thèse de l’assassinat, était un faux exemplaire, et que les affirmations faites à la presse française, par le coauteur, étaient également tout à fait mensongères. Mais de plus, les journalistes chevronnés Jeambar et Leconte auraient dû constater et rendre public l’énorme forfait commis par la plus grande chaîne du service public français de télévision. J’entends par là que des journalistes et des membres de la direction de France 2 avaient eu connaissance, quatre ans durant, en consultant les 27 minutes de rushes qui se trouvaient en leur possession, que les affirmations claironnées par Enderlin et Abou Rahma concernant ce film étaient controuvées. France 2 avait non seulement choisi de couvrir les faussaires par son silence, mais encore s’employa-t-elle avec un zèle tout particulier à obstruer les couloirs menant à l’éclatement de la vérité, en retardant, le plus longtemps possible, l’accès à ces documents filmiques.
Le 22 octobre dernier, Jeambar et Leconte jouirent du rare privilège de consulter ces pièces à conviction si soigneusement gardées, mais ils décidèrent aussitôt de se taire également.
Dans l’embarras, abstiens-toi
Les deux grands témoins de Luc Rosenzweig furent-ils surpris par la taille de l’imposture qu’ils avaient découverte dans le bureau d’Arlette Chabot ? N’avaient-ils pas envisagé que la Ména pouvait avoir raison ? Toujours est-il que, depuis qu’ils eurent pris la décision de ne pas révéler immédiatement ce qu’ils avaient vu chez France Télévisions (ou, plus précisément, tout ce qu’ils n’y avaient pas vu), le jugement de nos deux camarades s’embua. Comme s’ils avaient pris brusquement conscience que leur découverte les plaçait au centre d’un formidable champ de bataille de la guerre des images.
Ils semblent regretter leur sort, chercher à emprunter les voies qui les ramèneraient vers les masses bien pensantes, à rentrer au bercail de la presse parisienne, même s’il ne reluit pas. N’est pas Zola qui veut, il y aussi l’alimentaire… Peut-être Leconte réalisa-t-il que sa maison de production travaille surtout pour Arte, qu’Arte, c’est le pouvoir chiraquien dans sa quintessence et que le pouvoir chiraquien soutient, jusqu’à la déraison, le chantre officieux de sa politique proche-orientale, en la personne de Charles Enderlin ? Quant à Denis Jeambar, il doit prendre en compte le harcèlement furieux des journalistes français, et les pressions provenant des services de persuasion positive de France Télévisions, tantôt conciliants, tantôt menaçants, comme ce fut le cas au Wall Street Journal, aux lendemains de la publication de mon article et de l’édito de Daniel Schwammenthal. C’est encore sans compter les messages plus ou moins discrets en provenance du Quai. A l’Express, il y a pire, s’agissant d’une fronde interne, emmenée par les potes d’Enderlin, Vincent Hugeux et Jacques Attali. Pas sûr qu’un conflit domestique, pour une affaire "qui ne nous touche pas directement", plaise au nouveau patron, le groupe Dassault. Il n’y a décidément que les gens de la Ména à s’être abstenus d’appeler le patron de l’Express pour lui susurrer ce qu’il devait penser. Et c’est affaire de philosophie.
La Ména, où pendant ce temps, les choses étaient claires. Nous n’avons, en effet, à aucun moment envisagé que le visionnage à France 2 fût destiné à accroître la culture générale de ses participants ou à nourrir leur curiosité personnelle. Le but de cette rencontre avait été défini autrement entre les journalistes : il s’agissait, sans le moindre doute, d’effectuer des constatations, capitales dans le dessein de rapprocher le public de la vérité de Nétzarim.
Mauvais camarades
Durant le moment qui se crée immédiatement après la séance de projection du 22 octobre, il y a lieu pour un journaliste d’affirmer, comme je le fis dans les pages de la Ména, qu’"à partir de ce soir, l'affaire A-Dura, en tant que péripétie factuelle de l'Intifada n'existe plus".
Ce qui me porte à cette constatation, c’est qu’il vient d’être démontré que France 2 ne dispose pas du moindre élément qui pourrait établir, non pas qu’il y ait eu assassinat de Mohamed par l’armée israélienne, mais même qu’il se soit produit le moindre incident qui rappelât un tel événement. Evidemment, cette situation prévaut aujourd’hui encore : pas d’images de l’événement – des soldats qui tirent et tuent l’enfant –, pas de témoins oculaires, les personnes présentes sur les lieux affirment n’avoir rien vu, et les deux seuls champions de l’événement-qui-n’a-pas-eu-lieu, pris en flagrant délit de faux témoignage !
Ce qu’il reste à faire à Arlette Chabot (qui n’était pas en charge de l’information lors du non-événement, pas plus que durant les quatre années qui l’ont suivi et qui, jusqu’à ce moment de l’affaire, s’est effectivement comportée de façon correcte), c’est de prendre courageusement l’antenne, à 20 heures, et de présenter les excuses de la chaîne aux téléspectateurs, aux personnes lésées – les Israéliens et leur armée -, aux proches des victimes que le faux reportage a engendrées, et d’expliquer que France 2 a diffusé la mise en scène d’un acte de guerre et qu’elle savait, depuis sa retransmission, que celui qui avait réalisé cette fiction l’avait décrite dans un faux témoignage notarié. Que, pour des raisons qui restent à établir, la chaîne publique avait couvert l’imposture durant quatre longues années.
Il s’agissait d’une tâche pénible - du jamais vu dans le PAF ! - mais d’un acte qui était à la fois salutaire et incontournable, tout autre forme d’agissement plongeant FR2 dans une situation d’escroquerie intellectuelle largement plus dommageable.
Ce n’est pourtant pas le choix que fait la télé publique… Comme le gouvernement de l’époque de Dreyfus, qui, "par peur du danger de guerre", avait fait fabriquer un bordereau secret par Esterhazy, le coupable-même du crime contre la France, afin d’accabler un soldat juif innocent et de justifier la campagne antisémite qui ravageait la France, Arlette Chabot charge le faussaire (mais en quelle langue ?) et fauteur de guerre Abou Rahma de la même besogne.
C’est fait à la hâte : Rahma s’empresse d’aller filmer son acteur fétiche, Jamal A-Dura, afin de présenter les cicatrices de son corps, censées prouver qu’il a véritablement été blessé lors du non-événement de Nétzarim. Dans le même temps, le temps nécessaire au tournage du "bordereau", Jeambar et Leconte gardent stoïquement un silence inexplicable sur les rushes que France Télévisions leur a présentés. En l’espace de quelques jours, les nouvelles images sont prêtes, réalisées avec l’argent de la redevance dans le but premier, quoique très privé pour une chaîne de TV publique, de récupérer la conviction du rédac-chef de l’Express, à moins – on ne dispose pas du luxe d’éliminer cette hypothèse – de lui fournir un alibi pour ne pas dévoiler le pot aux roses.
Dès réception du "bordereau" à Paris, Chabot invite Jeambar et Leconte à venir voir cette pièce à conviction faite maison. Mais elle insiste afin que les deux collègues ne convient pas Rosenzweig à cette nouvelle projection. Ce dernier n’a pourtant pas commis le moindre impair, il n’a fait que rapporter la vérité que toutes les personnes présentes – y compris le personnel de France 2 – avaient vue et constatée lors du premier visionnage.
Fait troublant, les deux grands témoins se plient sans rechigner au dictat de Chabot. Ils sont fort mauvais camarades ; Rosenzweig, placé devant le même dilemme n’aurait jamais accepté ces conditions. C’est qu’en principe, lorsque qu’on montre un pan de vérité, on voudrait que tout le monde le voie, surtout ceux qui sont difficiles à convaincre. Que craignait alors la directrice de l’info de FR2 en excluant notre collaborateur de la première de ses séances d’"information" à huis clos ? Que Luc hurle ? Qu’il la morde ? Ou simplement qu’il amène aux personnes présentes les éléments contradictoires permettant d’évaluer sérieusement le poids du "bordereau", dans la recherche de la solution à l’énigme de Nétzarim ?
Sur la foi d’un nouveau film du même escroc
Où est soudain passé le sens critique, d’ordinaire affûté, du tandem Jeambar-Leconte, pour affirmer, sans cependant fournir aucun élément informatif : "France 2, entre-temps, d’ailleurs, nous a présenté des éléments sérieux qui réfutent la thèse de la mise en scène de la mort de l’enfant".
Encore heureux qu’ils n’aient pas écrit : "(…) des éléments sérieux, présentés par un reporter sérieux et intègre (…)", car leur naïveté subite nous aurait arraché un sourire. Car enfin, ils parlent d’un élément fabriqué, a posteriori, par un reporter qu’ils viennent, quelques jours plus tôt, de saisir la main dans le sac, à inonder la planète d’un faux témoignage ayant alimenté la haine et la guerre au Proche-Orient ! Jeambar et Leconte, qui, avec Rosenzweig, Chabot et le personnel de la chaîne publique, viennent de constater que le film-preuve de 27 minutes fourni par Talal Abou Rahma, non seulement ne contenait pas les images de l’incident qu’il avait annoncées, mais contenait, à la place, d’autres mises en scènes d’"horreurs israéliennes" que Rahma avait très complaisamment filmées. Dans un raisonnement que nous qualifierons de "pour le moins approximatif et arrêté en pleine élaboration", les deux confrères ne se demandent pas : "pourquoi faudrait-il considérer la saynète "Mohamed" authentique alors qu’elle est enceinte sur la pellicule, entre des fictions reconnues comme telles par les gens de FR2 eux-mêmes ?" Ils ne se demandent pas non plus – et tout aussi étrangement – : "comment peut-on accorder du crédit à une nouvelle pièce, filmée sur commande, par un cameraman sans scrupules, qui vient de flouer le monde et de mettre en scène des fictions de propagande guerrière ?"
Je connais des journalistes plus conséquents qui, sachant ce que savaient Leconte et Jeambar, auraient assurément refusé de se prêter à un nouveau visionnage tourné par un tel énergumène et dans les conditions d’exclusion de témoins et de chronologie frustrée dans la présentation des preuves, que traversait l’affaire.
Quant à l’explication au fond de l’affaire du "bordereau", je remets mes éminents confrères, devenus à la fois si prompts et si bonnes pâtes à s’être fait une nouvelle conviction – et de l’avoir, cette fois-ci, rendue publique…- aux bons soins de Jeune Afrique. Jacques Bertoin et Farid Alilat, dans un article très documenté sur l’affaire ["L'horreur manipulée ?"], leur y expliquent des choses très simples : Rahma a effectivement filmé des cicatrices authentiques sur le corps de Jamal. L’emplacement de ces cicatrices correspond effectivement au descriptif des blessures qu’avaient établi les docteurs Saka et Al-Tawil en 2000 (ceux-là mêmes qui témoignent que Mohamed A-Dura leur a été amené, mort, avant 13 heures le 30 septembre, alors que, selon Enderlin, sur le reportage de France 2, l’événement commence à 15 heures !). Ces cicatrices proviennent cependant de blessures vieilles de seize ans et non de quatre… S’ils n’avaient pas endossé l’exclusion de Rosenzweig, le Haut Savoyard aurait pu l’expliquer et si Jeambar-Leconte avaient honnêtement voulu s’approcher de la vérité, quitte à mettre à jour "l’état actuel de leur connaissance du dossier", ils ne se seraient certainement pas privés de l’opportunité qui leur était donnée de confronter le contenu du "bordereau" avec les preuves accablantes collectées par la Metula News Agency.
La Ména, contrairement à ce qu’ils affirment sur leur papier dans le Figaro, n’a rien "affirmé très vite" dans cette affaire. En réalité, ce n’est que le 17 septembre 2002, soit deux ans après les faits, que nous publions, très prudemment, le premier document résultant de notre enquête ; il s’agit de l’interview du chef de la commission d’enquête de l’armée israélienne sur l’affaire de Nétzarim, le physicien Nahum Shahaf. Ah ! quand l’approximation prend l’homme, elle le tient bien…
Incontestablement, de - très – mauvais camarades
Casser du sucre sur le dos d’Enderlin qui, on le sent bien, ne va pas terminer sa carrière à la télévision publique, reprocher à Rosenzweig et à la Ména des erreurs qu’ils n’ont pas commises, tout en célébrant les mérites de la directrice de France 2, on voit bien que Jeambar a cessé de prendre des risques éditoriaux inconsidérés dans cette controverse et qu’il cherche à retrouver sa place au Musée Grévin, fût-ce au prix de quelques compromis. Jeambar apprend à bien se tenir.
Encore que les deux compères auraient pu, sans grandes pertes pour leur renommée, épargner à leurs lecteurs les éloges quant à la sincérité et au courage d’Arlette Chabot dans la recherche de la vérité. Certains fidèles de l’Express risquent de mal s’accommoder de ce que sa première plume flagorne ainsi celle qui n’hésite pas à ressortir la sémantique "seconde guerre mondiale", pour qualifier en public de négationnistes les gens de la Ména. Et de révisionniste, la journaliste française Véronique Chemla, en la menaçant de poursuites judiciaires, pour avoir demandé à Chabot "comment elle expliquait qu’on vît à l’hôpital Shifa le "genou éclaté" de Jamal pisser le sang tant et plus, alors que sur les images de FR2, son blue-jeans n’est même pas froissé ?".
Quant au choix par Leconte de la formule de "tintamarre orchestré par la Ména", elle m’a fait un instant songer à cette forme de journalisme hybride, du poing levé – par ankylose – et du ruban vert planté dans le cul, que l’on peut voir ces jours dans le Monde et qui l’entraîne vers les profondeurs desquelles on ne remonte pas. Que Daniel n’en prenne pas ombrage, cela n’a effectivement traversé mon esprit que l’espace d’un flash, sachant qu’il arrive à tout le monde d’écrire des bêtises. Pour autant, il ne faudrait pas qu’avec son compagnon, Leconte tentât de rendre admissible leur concert de silence face à la plus grande escroquerie médiatique de tous les temps, en reprochant aux journalistes de la Ména de bien faire son métier ! Tout le monde gagnerait au contraire du temps, si Jeambar et Leconte s’attachaient plutôt à citer, dans notre argumentaire sur la controverse de Nétzarim, les éléments qu’ils peuvent contester. J’assure nos lecteurs qu’il n’y aurait rien à lire dans un tel inventaire.
Et puis, et puis, lorsque, comme eux, on reconnaît l’essentialité symbolique qu’il y a à établir la vérité dans ce différend, que l’on affirme que la paix des banlieues peut en dépendre, la capacité des peuples du Proche-Orient à se réconcilier ; lorsque l’on déclare qu’un correspondant principal de la télévision d’Etat a menti, que ses mobiles suscitent des interrogations fondamentales ; lorsqu’on accorde à ces choses autant d’énergie et un article collectif expatrié dans le Figaro et que tout ce que Jeambar et Leconte savent, absolument tout ce qu’ils savent de cette affaire, ils l’ont lu dans la Ména, ce n’est pas en se déchargeant de leur impotence sur leur source de connaissances qu’ils la compensent correctement.
Des perce-brouillard ou des attire-brouillard ?
L’article du patron de l’Express et du grand reporter valait un commentaire détaillé, en cela qu’il nous a permis de faire une mise à jour appliquée de l’état de compréhension de la controverse par les medias français. Jeambar et Leconte sont, à cet effet, un excellent baromètre. Leur article lui-même confirme un certain nombre d’éléments que nous avions déjà donnés ; leur contribution restant cependant appréciable. Quant à savoir si elle fait avancer le dévoilement de la vérité, je me garderai de le conclure. Pour y contribuer efficacement, il eût fallu une enquête crâne et indépendante de dix pages dans l’Express. A rêver d’attitudes idéales, elle eût été encore plus opérante, si elle était parue au bon moment : avant le visionnage ou tout de suite après. Je ne puis dire si leur article a contribué à lever l’opacité sur cette affaire, dont ils se plaignent, ou s’il participe, au contraire, à la maintenir en place ? Ce que l’on peut cependant affirmer sans risque, c’est qu’au rythme où ils enquêtent, la controverse de Nétzarim pourrait encore avoir de longues années à polluer l’atmosphère. Sauf que la démonstration de la vérité a été faite par d’autres, en leur absence remarquée, et qu’elle les précède, loin devant, sur leur horizon.
La petite histoire retiendra de Jeambar et Leconte, que dans cette affaire, ils sont décidément allés trop loin. Ou pas assez ?
Par Meyer (Meyer) le dimanche 30 janvier 2005 - 01h11: |
http://www.haaretzdaily.com/
Sun., January 30, 2005 Shvat 20, 5765
00:38 Author, satirist and Israel Prize laureate Efraim Kishon dies of heart attack in Switzerland, aged 81 (Haaretz)
Par Shira (Shira) le dimanche 30 janvier 2005 - 00h15: |
Le Ministre Israelien des Affaires Etrangeres, M. Sylvain Shalom, s'est casse deux cotes en descendant la passerelle recouverte de givre de son avion. Il s'est quand meme acquitte de tous ses rendez-vous et du diner officiel a Davos avant de se rendre a l'hopital. Refoua shlema!
Par Michka (Michka) le samedi 29 janvier 2005 - 12h30: |
LOS MUESTROS N°57
Par Braham (Braham) le vendredi 28 janvier 2005 - 20h30: |