Par Email (Email) le mercredi 02 février 2005 - 18h49: |
Petite revue de presse d'hier et d'aujourd'hui :
1 - Dépêche AFP à l'URL : http://aolinfo.aol.fr/article.jsp?id=9275423, sur l'interdiction du NPD parti néonazi, representé en Saxe en Allemagne, qui vient de repasser la barre fatidique des 5 millions de chômeurs, comme en 1933, avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir, même si la population allemande est aujourd'hui de 20 millions supérieure en nombre d'habitants.
2 - puis pour mémoire, l'éditorial qu'Elisabeth Schemla signait sur "POI" le 19 janvier 2004, il y a pratiquement un an jour pour jour, exigeant la condamnation de Mohamed Latrèche, président du "Parti des Musulmans de France", et l'interdiction de ce parti. Un an plus tard, M. Latrèche a été relaxé au nom de la "liberté d'expression" - comme Dieudonné M'bala M'bala - et nos officiels peuvent aller se répandre sur tous les forums internationaux en discours grandiloquents sur la lutte contre l'antisémitisme, et la "France n'est pas un pays antisémite".
Tout récemment, M. Dominique Perben, garde des Sceaux, Ministre de la Justice, a demandé l'ouverture d'une "enquête préliminaire" à l'encontre de Jean Marie Le Pen suite à ses propos scandaleux dans l'hebdomadaire "Rivarol", sur l'occupation nazie en France.
Je prends le pari que dans mois d'un an, M. Le Pen soit ne sera pas poursuivi, soit sera relaxé au nom de "la liberté d'expression", ou condamné à une peine si légère qu'elle ne compromettra pas sa carrière politique : c'est un épouvantail tellement utile à la droite et à la gauche, depuis François Mitterrand...
La France n'est pas un pays antisémite ? Non, mais c'est drôlement bien imité par certains...
Simon Pilczer
Par Pauline (Pauline) le mercredi 02 février 2005 - 18h45: |
Koehler assume la responsabilité de la Shoah devant la Knesset
[02 Feb 2005]
JERUSALEM (AFP)
Le président allemand Horst Koehler a assumé mercredi devant le Parlement israélien la responsabilité de son pays dans la Shoah, le génocide des juifs durant la seconde guerre mondiale.
M. Koehler a ouvert son discours en hébreu en remerciant les dirigeants israéliens de l'avoir invité à Jérusalem à l'occasion des quarante ans des relations diplomatiques entre les deux pays.
Toujours en hébreu, devant un auditoire attentif, il s'est dit "très ému de se trouver ici à Jérusalem, à la Knesset".
L'intervention du président, qui s'est poursuivie en allemand, n'a été ponctuée d'aucun incident alors que plusieurs députés israéliens avaient menacé de boycotter son discours.
"Je tiens ici à le souligner: la responsabilité pour la Shoah fait partie de l'identité allemande", a déclaré M. Koehler, dont la visite officielle en Israël a commencé mardi.
C'est pourquoi, a-t-il ajouté, "entre l'Allemagne et Israël, ce qu'on appelle la normalité ne peut exister".
Le Premier ministre Ariel Sharon a de son côté tenu à marquer que "cette visite se passe à l'ombre de la commémoration des 60 ans de la libération du camp d'Auschwitz".
"Le gouffre de sang entre les deux peuples sera ouvert pour toujours sous nos pieds", a affirmé M. Sharon en se félicitant cependant des "relations d'amitiés et de coopération pleines et fertiles".
"La douleur est toujours vivace. Le peuple juif ne se remettra jamais de ce que le peuple allemand à fait au peuple juif", a poursuivi M. Sharon en critiquant "les nouveaux antisémites qui veulent empêcher Israël de se défendre dans ses frontières".
"Qu'Israël puisse vivre dans des frontières internationalement reconnues, libéré de la peur et de la terreur, est une maxime immuable de la politique allemande. Mon pays l'a toujours démontré par des actes, l'Allemagne se tient sans interruption aux côtés d'Israël et de ses habitants", a dit M. Koehler.
"Le terrorisme doit avoir une fin, les attentats kamikazes sont des crimes qui n'ont pas de justification ou d'excuse", a-t-il ajouté.
Il s'est déclaré optimiste quant à l'avènement d'"un Proche-Orient, dans lequel Israël et l'Etat palestinien puissent vivre pacifiquement ensemble, une région dans laquelle personne ne met en question l'existence de l'Etat d'Israël".
Dans la matinée, M. Koehler avait assuré à Sdérot, ville israélienne située à 800 mètres de la bande de Gaza et cible de tirs de roquettes palestiniennes, qu'il était venu dans cette localité exprimé la solidarité des Allemands.
De son côté, le président de la Knesset, Reuven Rivlin, a appelé mercredi l'Allemagne à décréter hors-la-loi les partis néo-nazis allemands niant ou minimisant la Shoah.
"Chaque société ouverte a aussi des ennemis", a estimé M. Koehler dans son discours à la Knesset. "La xénophobie et l'antisémitisme n'ont pas disparu de l'Allemagne. Les comparaisons qui minimisent la Shoah sont un scandale auquel nous devons nous opposer. Nous devons chercher la confrontation politique avec les extrémistes de droite et les antisémites, et nous devons la mener de manière offensive", a-t-il insisté.
Le chef de l'opposition Tommy Lapid, survivant de la Shoah, a rappelé qu'Hitler "rêvait d'un Reich de 1000 ans". "Le peuple juif se rappellera encore dans 1000 ans ce que le peuple allemand lui a fait", a-t-il dit.
Horst Koehler a entamé mardi son voyage de quatre jours à l'occasion des quarante ans de relations diplomatiques entre les deux pays, sept mois après avoir pris les fonctions de chef de l'Etat, un poste essentiellement honorifique, et peu après les commémorations de la libération du camp d'extermination nazi d'Auschwitz
Par Maurice (Maurice) le mercredi 02 février 2005 - 16h34: |
Mardi, 1er fevrier 2005
Un Palestinien arrêté dans l'enquête sur la mort d'une petite fille à Rafah
JERUSALEM (AP) -- Les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté un Palestinien dans le cadre de l'enquête sur la mort d'une petite fille de dix ans dans le camp de réfugiés de Rafah, dans la Bande de Gaza, ont rapporté mardi des médias israéliens. Des responsables de la sécurité palestinienne ont cependant démenti ces informations.
La petite Palestinienne se trouvait devant son école lundi lorsqu'elle a été touchée à la tête par une balle. Les Palestiniens ont déclaré que le coup était parti d'un lieu où se trouvaient les forces israéliennes, mais Tsahal a affirmé que les militaires n'ont pas ouvert le feu dans ce secteur-là.
D'après des responsables israéliens s'exprimant sous couvert de l'anonymat, des Palestiniens qui célébraient leur retour du pèlerinage à la Mecque ont tiré en l'air dans les environs, touchant la petite fille.
Le drame a provoqué des tirs de représailles effectués par des militants palestiniens contre des colonies de peuplement juives, mettant en danger un cessez-le-feu informel. AP POURQUOI LES MEDIAS MENTENT ET LE REPRESENTANTS DE L'ONU??
LA PAIX RISQUE D'EN METTRE AU CHOMAGE ET LE TRAVAIL EST RARE...POUR EUX
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 02 février 2005 - 17h11: |
Merci Henri pour ton aimable accord. La bible est tres belle si nous la prenons comme une piece d'art historique du peuple juif. Helas beaucoup perdent le guide, les phares et le chemin qui sont en eux.
Par Suggest1 (Suggest1) le mercredi 02 février 2005 - 09h51: |
Le grenier de Sarah
http://www.grenierdesarah.org
suggest1
Par Henri (Henri) le mercredi 02 février 2005 - 08h23: |
Emile Chalom,
Richard a raison, et toi aussi tu as raison de choisir ton guide.
En attendant je n'ai pas la pretention d'etre plus "haham" que Rachi,et je me contente de sa precieuse aide comme le font TOUS ceux qui etudient aussi bien la Torah et le Talmud dans le monde entier.
Rachi n'est pas un guide, c'est plutot un phare, qui sans lui les bateaux ne trouveraient pas leur chemin.
Chalom et Brahka
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 02 février 2005 - 07h57: |
NOUS VOUS RAPPELONS NOTRE SOIREE SOLIDARITE TSEDEK.
LUNDI 7 MARS A 20 HEURES
PRIX PAR PERSONNE : 15 EUROS
SALLE "FILM 13" - 15 AVENUE HOCHE PARIS 8ème
DISTRIBUTION : ANNE PARILLAUD ET STEPHANE MOYER
NOUS FERONS ACTE DE SOLIDARITE TOUT EN ASSISTANT À LA PROJECTION D’UN FILM ISRAELIEN DEADLINES QUI A ETE PRIME
DEADLINES est un thriller surréaliste, haletant, noir et drôle qui se déroule à Beyrouth pendant la guerre du Liban
Alex RANDAL, jeune journaliste américain, inexpérimenté, débarque à l’improviste à Beyrouth pour couvrir les deux terribles attentats qui ont frappé les bases militaires française et américaine. Randal veut se faire un nom à coup de scoops, et y parvient grâce à une belle photographe aventurière, Julia MULLER, non sans causer quelques dégâts collatéraux.
Renseignements, désinformation, manipulation, amour, ambition, corruption font un suspense habilement conduit dans une étonnante reconstitution de BEYROUTH en ruines.
Le réalisateur, Ludi BOEKEN sera présent.
NOUS COMPTONS SUR VOTRE PRESENCE, LA SALLE A ÉTÉ RÉSERVÉE POUR CETTE SOIRÉE
pour réserver vos places tel à Renée Soued 01 45 34 36 17 ou à Josiane Schecroun 01 42 55 81 79
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 02 février 2005 - 05h30: |
'' On est fier de sentir que la question de savoir si le cinéma israélien a contribué au cinéma mondial ne se pose plus '', a déclaré S.E. Nissim Zvili, ambassadeur d'Israël en France, en inaugurant le 5e Festival du cinéma israélien de Paris (1-8 février). (Guysen.Israël.News)
'' En effet, le cinéma israélien s'est élevé à un niveau international, reconnu dans le monde entier. La société israélienne veut partager ses valeurs, ses rêves. On a le courage de la présenter avec ses difficultés. On n'essaye pas de l'embellir. Pour la première fois depuis très longtemps, les Israéliens et les Palestiniens voient leur avenir avec un optimisme mesuré et réaliste ''.
http://www.isratim.co.il
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 02 février 2005 - 05h06: |
Bienvenue dans le monde de FLO-SCULPTURES
Flo sculptures est heureuse de vous acceuillir sur son site internet.
Florence Scemama, présente l'originalité d'être simultanément un médecin parisien réputé et une artiste authentique. Son oeuvre sculptée témoigne de l'orientation profondément plasticienne de sa personnalité, d'abord préoccupée de parcourir l'expressivité variée des matériaux.
Elle travaille l'argile, le bronze et l'étain.
Flo est née sous l'étoile de l'art et malgré un métier très différent exprime sa sensualité de femme au tavers d'une série de sculptures figuratives représentant des femmes et des couples.
http://www.flo-sculptures.com/
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 02 février 2005 - 03h33: |
Par Emma (Emma) le mardi 01 février 2005 - 20h29: |
La « solution finale »
La Solution finale de la question juive.
La technique, le temps et les catégories de la décision,
par Florent Brayard. Éd. Fayard, 2004. 648 pages, 28 euros.
Le 12 décembre 1941, Goebbels écrit dans son journal après un discours de Hitler aux cadres supérieurs du parti nazi : « Pour ce qui concerne la question juive, le Führer est résolu à faire table rase. Il a prophétisé aux juifs qu’ils subiraient la destruction s’ils provoquaient encore une guerre mondiale. » Propos repris par Himmler lors d’un hommage à Heydrich, haut dignitaire nazi exécuté par la résistance tchèque en mai 1942 : « Nous devons sans faute avoir achevé la migration du peuple juif en un an ; ensuite, il n’y en aura plus aucun pour errer. Il faut donc à présent que table rase soit faite, totalement. » Hitler, qui faisait porter aux juifs la responsabilité de la défaite allemande, déclarait en janvier 1939 au ministre des Affaires étrangères tchèque : « Les juifs d’ici seront anéantis. Les juifs n’ont pas provoqué le 9 novembre 1918 impunément. Ce jour-là sera vengé. »
Avant la décision d’exterminer la totalité des juifs européens prise dès la fin décembre 1941, selon certains historiens (date de l’entrée en guerre des États-Unis), plusieurs plans auront été successivement envisagés. Avec le souci de garder disponible une main-d’oeuvre qualifiée et peu coûteuse. L’idée est avancée, expérimentée sur les malades mentaux, de la castration par exposition aux rayons X. Puis, il est question d’une déportation totale des juifs européens vers l’Afrique et Madagascar, vite abandonnée en raison des difficultés de transport, puis vers la Sibérie après la conquête de l’Union soviétique. Toutefois, dès l’entrée en guerre dans les territoires occupés de Pologne, puis d’URSS, des commandos se livrent à des massacres dans les ghettos, organisent des pogromes en Ukraine et dans les pays baltes. Les camps d’extermination prendront la relève pour la « solution finale » visant à anéantir tous les juifs en l’espace d’une année (à compter du milieu 1942). Les exécutions par balles seront vite abandonnées. Himmler encouragera les expériences de mort par asphyxie dans des camions. La généralisation du génocide s’effectuera finalement avec l’utilisation du gaz Zyklon B (expérimenté dès septembre 1941 à Auschwitz). On ne saurait résumer les apports de ce livre issu d’une thèse de doctorat d’État, qui décrit avec minutie les étapes de cette abomination. Il convient de signaler l’important appareil de notes avec ses références.
Claude Lecomte
Par Edmond (Edmond) le mardi 01 février 2005 - 18h40: |
Pierre Lefebvre est fils de pasteur ; il est venu en Israël pour la première fois en décembre dernier
Voyage en Israël
Cet automne 2004 aura été clairsemé, de manière plus ou moins rapide, de petites sottises sans importance au sujet d’Israël.
On ne compte plus les cas de désinformations sur nos antennes publiques ou privées, à tel point qu’un téléspectateur normalement constitué finit par s’en lasser.
C’est à croire que le QI d’un journaliste moyen ne dépasse que rarement le chiffre de la température anale dés qu’il est question du Moyen Orient.
Israël, antienne connue, est le coupable idéal.
Trop porteur d’Occident tout en l’ayant fui pour que cet Occident ne lui en garde pas un peu rancune.
Partir loin est déjà de la traîtrise, mais partir loin pour réussir, voilà qui dépasse l’imagination. Nous devons à la vérité de dire que, pour les Juifs du Maghreb, partir fut plus qu’un choix délibéré. C'était plutôt une question de survie, eu égard à l’exquise compréhension toute nimbée de délicatesse dont faisaient preuve à leur endroit les autorités musulmanes de ces pays. Pour ceux d’Europe, l’actualité du moment ne pouvait leur donner grand espoir. Nous étions en 1947.
Mais voilà Israël, pays en pleine guerre, qui réussit magnifiquement bien dans les domaines les plus pointus des sciences humaines et techniques.
Ici, en France, un président muni de son sonotone déclare vouloir relancer la recherche en dotant son vieux pays d’une agence de l’Innovation. A l’écoute de cette nouvelle fracassante, les gars de l’Anvar (Agence Française pour l'Innovation) ont procédé illico à une distribution gratuite de puissants anxiolytiques.
Israël, pays où chaque panneau routier est en trois langues, l’hébreu, l’arabe et l’anglais. Bien sûr, il y a encore quelques panneaux signalétiques en hébreu seulement mais aux abords de l’aéroport Ben Gourion. Ce fait scandaleux a été relevé par la presse Française qui ignore probablement que cet aéroport a été ouvert il y a seulement un mois et demi et que l’égalité d’accès à l’information est une obligation en Israël.
Dans quelques semaines, les panneaux seront en trois langues. (Les billets de la monnaie en cours obéissent déjà à cette règle peu commune dans nos contrées donneuses de leçons)
Ce ne sont pas les services français de la Direction Départementale de l'Equipement qui nous contrediront sur ce point : il faut un peu de temps pour que tout soit au point lorsqu’on construit un nouvel aéroport. Disons simplement qu’Israël a apporté beaucoup de soins à cette lumineuse réalisation, plus de soins apparemment que les Français à une certaine aérogare - juste inaugurée - de Roissy qui s’est effondrée sous le poids conjugué du béton et – c’est la rumeur - de l’incompétence de ses réalisateurs.
Le caractère trilingue des panneaux de signalisation disparaît comme par enchantement lorsque vous passez en territoire palestinien. Là, il n’y a plus que l’arabe, l’anglais étant réservé aux fastueux panneaux de publicité qui défigurent le paysage, comme dans n’importe quelle zone commerciale de province.
Bien sûr, il sera loisible aux grincheux d’arguer du fait que, lorsqu’on a si peu de moyens, lorsqu’on vit sous l’oppression quotidienne de troupes d’occupation et des colons, lorsque les infrastructures sont à ce point dévastées, il est cynique de s’appesantir sur les panneaux routiers. Peut être ! Dont acte. Et réservons un avis définitif sur la question lorsque la Paix sera revenue.
Certes, les visites successives de Jéricho, Bethléem et de quelques villes de Cisjordanie laissent apparaître quelques traces de vie précaire, de misère absolue.
Mais il apparaîtra au plus aveugle des observateurs et pour peu qu’il soit un peu curieux, que ces villes sont constellées d’antennes paraboliques, de demeures splendides et nombreuses, et, la nuit, le théâtre de scènes bien étonnantes.
Les voitures customisées conduites par des jeunes en casquette et sans keffieh, d’où sortent les mêmes musiques techno que l’on entend depuis nos banlieues jusque dans le Larzac, lors de ces rave parties qui permettent à José Bové de ressortir pour un temps de l’anonymat.
Ces quartiers de Bethléem, de Jéricho dont les magasins regorgent d’électroménager de grande marque, de produits de beauté fort dispendieux, de salons de coiffure "in" et branchés, de bars ou l’on oublie un peu l’Islam et ses recommandations le temps d’une soirée.
Ces images, le public français n’y aura jamais accès. Les cameramen palestiniens n’ont bien entendu aucun intérêt médiatique à les montrer. Ils sont trop occupés à monter des saynètes amusantes du genre « pince-mi et pince-moi sont dans un brancard. Lequel en descendra le plus vite ? ».
Quant aux journalistes occidentaux, celui qui a fréquenté un peu un de leur chatoyant repaire, l’hôtel "American Colony", peut vous dire qu’ils préfèrent se défoncer l’entendement devant leur Picon bière plutôt que de courir le risque de faire 30 Km sur une autoroute pour aller voir la réalité du terrain.
L’un d’entre eux a avoué n’avoir pas mis les pieds à Jéricho depuis 3 ans.
Pour les moins doués en géographie, Jéricho est à 28 kilomètres de Jérusalem, Ramallah à seulement 15 km. Et puis, à Ramallah, ils y sont reçus avec beaucoup d’égards, ce qui reste flatteur, même pour un vieux journaliste sur le retour.
Israël, pays où ils reviennent, les juifs, comme chez eux…
Ils font comme s’ils étaient chez eux, ces colons qui font rien qu’à mugir dans leurs campagnes. Ils creusent, ils construisent, ils construisent, ils creusent.
Ceux qui décidément répugnent à ces tâches physiques sont chercheurs dans les hôpitaux et trouvent des vaccins, des soins et des procédés palliatifs que le monde entier, le vieux monde, leur envie.
Leur taux de Prix Nobel par habitant frise l’indécence. Ils améliorent les conditions de vie de la planète entière avec leur savoir-faire.
Les paysans du désert, ce désert d’une solitude aux effroyables hurlements dont parle la Bible, plantent des vignes, des villages.
Ils plantent aussi des certitudes, dont celle, la plus belle, de ne rien devoir à personne.
Mieux, ils exportent leurs productions tout en consommant un minimum d’eau et varient leurs plantations au gré de la demande mondiale. Ils s’adaptent, rapidement et sans dépendre en rien d’une Politique Agricole Commune qui transforme ici nos paysans en simples robots d’une administration aveugle et lointaine.
Quand ils s’ennuient, ils créent en plein désert des parcs aux multiples essences exotiques et y amènent les animaux sauvages pour les habiter.
Puis, au détour d’un de leurs chantiers, ils trouvent parfois les traces d’une civilisation ancienne, vieille de 2.500 ans....la leur.
Ils retrouvent leur langue, leur foi, leurs lieux de culte dans les pierres 1000 fois piétinées par des bédouins distraits.
C’est tout de même une première dans l’histoire humaine : un peuple colonisateur trouve, dans le pays qu’il a envahi, des traces de sa propre histoire datant de 2.500 ans.
Curieux, non ?
Comme si une expédition du Louvre trouvait, en Mélanésie, en Guyane, voire en Algérie, des traces de présence française vieille de 1.000 ans.
Mais non, cela ne se peut point. Au moment ou Jérusalem irradiait le monde d’une morale juive encore en exercice « tu ne tueras point », Paris, Rome et Berlin n’étaient encore que des marécages infectés et grouillants.
Venir en Israël pour un non juif, c’est aller à la rencontre d’un monde nouveau, neuf, "sûr de lui et dominateur"…car il faut être dominateur pour faire du désert un verger…il faut un peu dominer les circonstances de la vie pour, sitôt échappé des fours crématoires, créer une nation à partir de rien, en butte à l’hostilité permanente d’une quinzaine de pays qui ont tous – tous - juré votre extermination.
Il faut être un peu dominateur, c'est-à-dire, lutter contre soi-même surtout (le vrai sens du mot « Djihad ») pour ne pas uniquement dépendre de la solidarité internationale. Il faut savoir relever la tête et ne pas accepter sans broncher qu’un despote vous pille et vous ruine durant tant d’années tout en rejetant la faute sur l’ennemi « sioniste».
Israël sûr de lui ? Comment ne pas l’être ? Cette fierté lui a été refusée par notre Occident si chrétien, si bon, refusée par l’Orient musulman pour qui il n’était toujours qu’un "dhimmi" (soumis).
Maintenant qu’Israël est libre, ne comptez pas sur lui pour vous faire cadeau de cette liberté.
Et ne comptez pas sur un non-juif pour accepter qu’elle lui soit un jour, un seul jour, refusée.
Par Claudia (Claudia) le mardi 01 février 2005 - 18h33: |
Koehler en Israël promet de "tout faire" pour lutter contre l'antisémitisme
Le président allemand Horst Koehler, qui a entamé mardi une visite d'Etat de quatre jours en Israël, a promis de "tout faire" pour lutter contre l'antisémitisme.
Horst Koehler entame ce voyage à l'occasion des quarante ans de relations diplomatiques entre les deux pays, sept mois après avoir pris les fonctions de chef de l'Etat, un poste essentiellement honorifique, et peu après les commémorations de la libération du camp d'extermination nazi d'Auschwitz (Pologne).
"L'Allemagne fera tout pour combattre l'antisémitisme", a déclaré le président allemand peu après avoir été accueilli avec les honneurs militaires par son homologue Moshe Katzav.
Dans cette allocution, le président, âgé de 61 ans, issu du camp conservateur, a également souligné "la responsabilité morale particulière" de l'Allemagne à l'égard d'Israël -un leitmotiv d'après-guerre dans la politique de la jeune République fédérale- et insisté sur "l'espoir" d'une paix au Proche-Orient.
"Les relations entre nos deux pays seront toujours particulières. Les Allemands auront toujours une responsabilité particulière à l'égard d'Israël et de son peuple", a-t-il ajouté.
Le président Katsav s'est de son côté félicité des bonnes relations entre les deux pays. "L'Allemagne, en cette année 2005, est une amie véritable de l'Etat d'Israël", a déclaré M. Katsav en recevant son homologue allemand.
"Aujourd'hui, la visite du président Koehler permettra d'assurer encore 40 années de bonnes relations", a ajouté le chef de l'Etat israélien.
Le chef de l'Etat allemand devait déposer une gerbe dans l'après-midi sur la tombe de l'ancien Premier ministre travailliste assassiné Yitzhak Rabin, puis se rendre au Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste.
Après un entretien avec le Premier ministre Ariel Sharon, le président allemand devait être l'hôte d'un banquet donné en son honneur par le chef de l'Etat israélien. Il doit s'exprimer mercredi devant la Knesset.
M. Koehler, qui a représenté la semaine dernière son pays à Auschwitz pourrait se heurter au boycott de députés israéliens qui veulent s'absenter s'il prononce son discours en allemand devant la Knesset.
Concernant la reprise du dialogue entre Israël et les Palestiniens, M. Katsav a estimé qu'il y avait une "occasion en or" de faire avancer le processus de paix au Proche-Orient.
M. Koehler a pour sa part souligné que "le monde entier, en particulier l'Europe, devait contribuer à une conclusion réussie du processus de paix, et il va sans dire que l'Allemagne fera tout son possible pour aider à la réalisation de la paix".
Réagissant à la controverse en cours en Israël, la présidence allemande a estimé qu'il était "d'une pure évidence" que le discours prononcé mercredi par Horst Koehler le soit dans sa langue maternelle, une langue souvent encore associée au nazisme en Israël.
Des députés israéliens avaient annoncé à la mi-janvier vouloir boycotter ce discours.
"Tant que vivront parmi nous des rescapés de la Shoah, il n'est pas convenable que la langue allemande soit entendue du haut de la tribune de la Knesset", a déclaré de son côté le ministre israélien de la Santé, Danny Naveh, du Likoud, la formation du Premier ministre israélien Ariel Sharon, cité par le quotidien Maariv.
"Il me serait impossible d'entendre le son de cette langue dans l'enceinte du parlement du peuple juif. Qu'il fasse son discours en anglais", a renchéri le député Hemi Doron, du Shinouï (centre), dont le grand-père a été l'un des six millions de juifs ayant péri dans la Shoah.
Il y a cinq ans déjà, de nombreux députés israéliens avaient quitté la Knesset quand le prédécesseur de M. Koehler, Johannes Rau, un social-démocrate, s'était exprimé en allemand.
A la fin mai, M. Katzav effectuera à son tour une visite en Allemagne, pour célébrer le début des relations diplomatiques entre les deux pays le 12 mai 1965, soit vingt ans après la fin de la Seconde guerre mondiale.