Archive jusqu'au 04/février/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Fevrier 2005: Archive jusqu'au 04/février/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 03 février 2005 - 18h46:

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 03 février 2005 - 18h45:

Dieudonné, fils de Le Pen


Dans son Bloc-notes, Bernard-Henri Levy s’insurge contre les diatribes antisémites et homophobes de Dieudonné, qu’il baptise « le fils de Le Pen ». Lors d’une de ses représentations, devant 5000 personnes « chauffées à blanc pour entendre son cri de rage désinhibé », Dieudonné lâche ses « blagues diffamatoires » contre le CRIF et des personnalités juives, huées par le public. Mais ce qui est le plus grave pour le philosophe, c’est l’intervention de « trois témoins de moralité » : Daniel Prévost, Djamel Bourras mais aussi Djamel Debbouze « venu dire que c’est pas sympa de la part de l’ami Dieudo, de s’être ainsi marginalisé et d’avoir laissé les copains seuls se ‘farcir Drucker et Enrico Macias’ mais que bon, il a quand même eu ‘les couilles de dire tout haut ce que nous pensons, nous, tout bas’ ».
Bernard-Henri Levy s’interroge : « Que serait-ce, encore une fois, aurions-nous et aurais-je moi-même ainsi temporisé, combien serions-nous, surtout, à être déjà descendus dans la rue si c’était, non Dieudonné, mais Le Pen qui avait consacré toute une soirée, sur une grande scène, à casser du juif et du pédé ? »

Dieudonné, fils de Le Pen (Le Point)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 03 février 2005 - 18h26:

Un tag antisémite vise la synagogue de Narbonne


L'inscription "JUDE" ("juif" en allemand) tracée à la peinture jaune, accompagnée de l'étoile de David, fait froid dans le dos. Elle rappelle les heures les plus sombres de l'histoire de l'humanité.
C'est pourtant la sinistre surprise qu'ont eu les personnes qui passaient, hier au petit matin, par la rue Droite.

Dans la nuit, un ou des inconnus ont maculé la grille d'entrée d'un vieil immeuble qui abrite, au rez-de-chaussée, la synagogue des juifs de Narbonne.

Maurice Atlan, le président de l'Association cultuelle israélite de Narbonne (ACIN), a rapidement prévenu le commissariat qui a dépêché une équipe de policiers sur place.

Une enquête est ouverte. Des techniciens de l'identification judiciaire ont pris des photos et effectué des relevés. Ensuite, le tag a été effacé par les services techniques de la ville.

Les voisins vont être interrogés ainsi que le responsable du snack situé en face de la synagogue. Leurs témoignages peuvent être précieux. « Ils ont peut-être vu ou entendu quelque chose qui nous permettra d'identifier le ou les auteurs », espère-t-on au commissariat.

« Depuis dix ans que nous sommes installés ici, c'est la première fois que nous avons ce genre de problème. C'est bête ! », a réagi Maurice Atlan. Ajoutant : « Je ne veux pas dramatiser outre mesure mais je ne laisserai pas passer des choses comme ça. Car cela peut dégénérer ». Aussi une plainte a été déposée à l'hôtel-de-police.

Le maire, Michel Moynier, et le sous-préfet, Christian Gueydan, se sont rendus sur place et ont fait part de leur indignation (lire ci- contre).

Aucune menace contre le discret lieu de culte n'a précédé cet acte imbécile. Le tag haineux est peut-être une réaction à la récente commémoration du soixantième anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz ou à la proposition ministérielle de dissoudre des groupes néo-nazis, actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale (lire en page 18).

Le choix de l'allemand et du jaune comme l'étoile que les juifs étaient obligés de porter pendant la seconde guerre mondiale n'est évidemment pas le fait du hasard. Il s'agit de frapper les esprits et de faire peur...


Sid MOKHTARI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 03 février 2005 - 13h58:

Je n aime pas vraiment mettre des cop coll mais ce temoignage est poignant , et tellement vrai .

J’avais une terre…
(temoignage)

Les larmes de ma grand-mere serrant a l’etouffer son fils unique contre elle ; sur la piste, un peu plus loin, un avion impatient de rejoindre Marseille ; ma mere, tant aimee, figee dans l’incomprehension d’une situation qui la depasse : voila sur quelles images j’ai quitte la terre de mes ancetres, puisqu’a ce qu’il parait, mes yeux clairs et mes cheveux blonds prouveraient une tres ancienne filiation avec les tribus berberes judaisees menees par la mythique Kahena.

Je partais donc, justement pour ne pas subir le sort de cette valeureuse, mais o combien malchanceuse, souveraine!
J’etais enfant, mais mon pays, la Tunisie, avait deja imprime en moi sa beaute, son intimite, son influence.

Magnifique Tunisie ! « Ils » m’en ont chassee.

Qui etaient ces « ils », responsables d’une fracture dont nul ne pouvait alors deviner l’importance chez une fillette de huit ans ?
Qui etaient ces « ils » dont l’evocation provoquait en moi des frissons d’horreur, la peur d’inconnus redoutables, ces « ils » qui avaient le pouvoir de faire trembler nos terres personnelles, de destabiliser mes parents, ces piliers de ma force d’enfant ?
Je me souviens de defiles vociferateurs dans les rues de ma ville natale, Beja, en Tunisie, de bras leves dans une menace indefinie, mais pregnante…

Je me souviens de conversations chuchotees dont certains mots m’impressionnaient ; poignards, cachettes, pistolets, prudence, trahison…
Je me souviens de ma famille autour de moi, comme un rempart inattaquable, une protection bienfaisante…
Je me souviens de la Fete des Pigeons, que je trouvais injuste puisque c’etait la fete des garcons, cette curieuse partie de l’humanite…
Je me souviens des broderies, des derboukas enchantees, des pleureuses appointees dans le cimetiere arabe…
Je me souviens des couffins pleins de tout ce que j’aimais, des senteurs orientales dans la cuisine de ma grand-mere…
Je me souviens du bol de sorgho que mes tantes me preparaient avec tendresse, et du pain italien trempe dans l’huile d’olive et l’harissa parfumee que me tendait mon grand-pere…
Je me souviens des bijoux ciseles par mon oncle maternel, dont le tendre regard promettait une vie de douceur tranquille…

« Ils » ont fait pleurer ma mere

« ils » ont casse sa vie, lui ont vole ses reperes, l’ont spoliee de toutes ses evidences.
« Ils » ont prive mon pere d’une vie au milieu des siens, ont saccage sa serenite, ont efface son sourire tranquille, ont eteint son regard.
« Ils » passent leur temps, dans le meilleur des cas, a nous chasser, de millenaire en millenaire, de siecle en siecle.

A nous chasser, ou a tenter de nous exterminer.

Pourquoi ? Parce que nous avons eu le malencontreux privilege d’importer le monotheisme sur cette planete ?
« Ils » veulent nous voler l’espace de vie auquel nous avons droit, nous confisquer l’air de nos poumons, nous denier le droit d’existence.
Vous trouvez que j’y vais un peu fort ? Faudra-t-il que je parle des sanglots de ma mere lorsqu’elle se croyait seule ? Des efforts de mon pere pour soulever des sacs de charbon afin de les livrer a des gens qui ne lui accordaient pas la moindre attention, lui qui porte la sagesse de notre Tradition a fleur de regard ?

Faudra-t-il que je revienne sur les questions stupides qu’on me posait au lycee, ou l’on n’avait jamais vu de « Juive d’Afrique du Nord » avant moi, sur le sentiment tenace et douloureux d’etre etrangere a tous les milieux, a tous les lieux, sur la seule echappatoire qui me restat, l’ecriture ?
Les annees-choc imprimerent leurs felures.

Puis vint le temps de reagir.

Un jour ou j’enviais une de mes camarades qui, refusant les etudes, avait decide de choisir une voie differente, ma mere nous reunit, mon jeune frere et moi, et expliqua : « Mes enfants,nous avons D Nous n’avons pas d’argent a vous laisser, de biens a vous distribuer. Aussi, votre dot, ce seront vos etudes. Choisissez votre voie, mais quelle qu’elle soit, je veux que vous alliez le plus loin, le plus haut, que vous soyez les meilleurs ! Je veux que face aux epreuves, vous ayez la solution, vous sachiez vous en sortir, et surtout je veux que vous vous prepariez un avenir heureux et equilibre, dans ce pays superbe dont vous devrez toujours respecter les lois, et que vous devrez contribuer a enrichir, dans tous les sens du terme. Donc en ce qui te concerne, Yael, pas question d’interrompre tes etudes ! Tu travailles, tu travailles encore, et tu reussis ! Et toi Patrick, meme topo ! Compris ? Jamais nous n’accepterons qu’il en soit autrement ! »

Adieu donc les reves de faineantise. Mais ils n’avaient ete qu’un battement d’aile de papillon un jour de fatigue…
Mon frere est devenu un homme admirable, toujours au service des autres, discret, sensible, excellent dans sa vie professionnelle…
Quant a moi, j’ai aborde les etudes comme on entre en religion ; fervente, inquiete, seduite, attiree…
En meme temps je m’adonnais a mon inalterable et double passion ; l’ecriture, la lecture.
Je ne souffrais plus d’etre differente. Les odeurs, les couleurs, les legendes de mon pays devenaient une richesse prometteuse, un terreau sain et fertile sur lequel construire une vie enthousiaste.
Mes manques, mes cafards, mes solitudes devenaient des tremplins de vie.

Au nom de tous les miens je devais etre heureuse, moi qui grandissais dans un pays sans dhimmitude.

Je m’y employais activement. Pourtant ce ne fut pas toujours facile ; mes parents avaient beaucoup a faire pour reconstruire notre vie ; mes amies possedaient des points de repere qui ne seraient jamais les miens.

Je n’ai pas eu la chance d’avoir un grenier familial ; les malles de vieux costumes, les livres d’enfance, les photos couleur sanguine, je n’ai jamais connu.
Je n’avais pas d’amie d’enfance, puisque mon enfance s’etait effilochee sous d’autres cieux.
Je n’avais plus de famille, puisqu’elle s’etait par obligation eparpillee sur la planete.

Le soir, dans mon lit, je pleurais en me souvenant de la douceur de mes tantes, tellement languies.
Je pleurais de la tristesse de mes parents ; j’aurais voulu les soulager du poids ecrasant de la solitude subie, de l’incertitude douloureuse…
Mes fetes religieuses n’etaient celebrees qu’autour de la table familiale singuliטrement etroite, alors que les cloches du village s’en donnaient a coeur joie Je n’avais pas de cousins a visiter le dimanche, et j’etais la seule au lycee a aller en etude lorsque toutes mes camarades de classe assistaient au cours de catechisme : ca n’a pas ete faute d’avoir recu mille et une sollicitations de l’aumonier, particulierement proselyte...

Qu’importe ! La joie s’installait ; joie d’exister, promesses d’avenir, enthousiasmes d’adolescente…

J’ai voulu rendre a la France ce qu’elle m’avait donne en protection et en richesse ; je suis devenue enseignante de Litterature. J’ai jubile a exercer ce sacerdoce.

Moi, la petite Juive de Tunisie, j’ai enseigne a des generations les beautes subtiles de la langue franחaise, les finesses poetiques d’ecrivains bouleversants. Et lorsque je n’enseignais pas je lisais, j’ecrivais, ou bien encore je passais des concours ou des examens.
J’ai conscience de l’apport que nous avons constitue pour ce beau pays de France, et je me suis souvent etonnee de ce qu’aucun president de la Republique n’ait encore remercie les Juifs des pays arabes pour leurs contributions multiples, variees et constructives au developpement de notre pays. Ce ne serait que justice.

Ca n’allait pas de soi ; cependant ce fut en general une reussite d’integration. Integration, mais pas assimilation, ce qui aurait ete une catastrophe.

J’ai vecu la vie de tous les adolescents francais, a quelques petits details pres, du genre ; « Non, tu n’iras pas a cette surprise-partie ; chez nous, une fille ne sort de la maison de son pere qu’au bras de son mari ; ne l’oublie pas ! »

Bon… Je faisais avec, ou plutot sans !

Je me suis mariee avec… un rabbin hollandais, qui passait « par chez moi » pour une apres-midi, une belle apres-midi ensoleillee qui vit eclore un des plus immenses coups de foudre de ces dernieres decennies !

Nos enfants ont grandi entre la Hollande, l’Angleterre et la France, ce qui a contribue a leur donner une tournure d’esprit libre et sans a priori.

Mais toujours je revenais vers la France, mon pays adopte, aime, respecte.

C’est encore la France qui me recut et me consola d’une douloureuse separation ; mes promenades le long des rivages mediterraneens, mes peregrinations parisiennes, mes errances angevines m’aiderent a me reconstruire, a me tourner a nouveau vers l’avenir, a retrouver le sourire et la joie de vivre.

Et aujourd’hui, c’est a la France que je dois, depuis plusieurs annaes d’Intifada, mes plus fortes blessures, avec son nouveau laxisme antisemite.
La France qui ne sait plus parler le langage de la justice et de la connaissance, la France qui se ferait veule, amnesique, voire negationniste.
Cette France-la me fait mal a l’ame.

Aujourd’hui, en France, on prend pretexte d’une manifestation pour la paix, a laquelle on se rend arme de gourdins, pour poursuivre et tabasser des adolescents juifs ou des sympathisants, car il y en a ; je veux croire qu’il y en a encore !
Aujourd’hui, en France, on confond pernicieusement sionisme et nazisme, on se trompe d’ennemi Devrons-nous a nouveau partir pour eviter le pire ?

Certains s’indignent lorsque je pose cette question. Pourtant, c’est pour avoir repondu non que, dans d’autres temps, des foules ont ete tuees. Des foules juives, auxquelles on refusait le droit d’etre.

Pour ma part, je resterai.

Je veux etre de nouveau fiere de la France, je veux contribuer a effacer l’aveuglement des medias, a retablir la justice, a rappeler inlassablement l’histoire de l’humanite, et en particulier celle du Proche Orient, que soudain tout le monde interprete de travers.

Je veux que mes enfants puissent aller de Lille a Bastia sans qu’on tamponne leurs papiers d’un J rouge et infamant.

J’exagere ? Peut-etre ; en tout cas je l’espere. Mais on a dit cela aussi, dans d’autres temps immondes.

Je veux vivre comme je le ressens ; citoyenne du monde, domiciliee en France, terre de justice et de comprehension.
Je veux qu’on cesse de denier a Israel son droit absolu et imprescriptible a l’existence. C’est en effet le seul pays sur cette planete que l’on souhaite tranquillement rayer de la carte !

Je me battrai pour cela, ici, maintenant et toujours, avec les armes qui sont les miennes, qui ont la couleur de la verite , non celle de la mort.
Je veux etre heureuse en France. Vaste programme ? Nous avons l’habitude des defis.
L’impossible, nous l’avons deja fait, avec ce depart de Tunisie qui nous a dechires, lamines, epuises.

Il nous reste a accomplir le miracle ; detruire les prejuges a notre encontre.

Nous le ferons ; laissez-nous juste un peu de temps, s’il vous plait !

Yael Koenig © Primo Europe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 03 février 2005 - 13h14:

NE TOUCHEZ PAS AU FONDS JUDAICA

Plus que 2 semaines pour profiter tranquillement du Fonds Judaïca ?

Visitez la jolie bibliothèque Temple, vous y découvrirez entre autres, un Fonds Judaïca – le seul de toutes les bibliothèques du réseau de la Ville de Paris – vous trouverez là et seulement là des livres comme celui de Sarfati ; Bard ; Dershowitz ; Glucksmann ; les derniers Trigano ; Sibony ; Milner ; mais aussi des livres polémiques ; des revues : Le Lien ; Les Cahiers du judaïsme... ; ses bibliothécaires sont en train de suggérer pour la énième fois le roman de Liliane Messika...

Un fonds important sur la Shoah ; le judaïsme (Le Talmud) ; l’histoire juive ; Israël ; des biographies ; art ; cuisine ; des romans d’auteurs juifs ou à thèmes juifs, des polars...
Et puis hors fonds : Rioufol, Calvo, Catherine Leuchter...

Tout ceci est empruntable gratuitement
Urgent : Remplissez le cahier des suggestions de vos louanges et idées dès mardi

Une nouvelle responsable qui doit arriver dans 2 semaines veut diluer le fonds le trouvant trop visible et gênant (ça ne vous rappelle rien ? Le café du 8e où certains Juifs ne doivent pas se montrer...). Une fois le fonds dispersé, les lecteurs le verront moins, il lui sera plus facile de le supprimer. D’autant plus que malgré les demandes des responsables précédents et bien qu’il soit cité comme tel (avec erreur d’ailleurs : ils ne citent que le « judaïsme » à savoir la religion) sur les dépliants des bibliothèques de la Ville de Paris, c’est le seul fonds thématique du réseau qui, malgré son ancienneté, n’a jamais obtenu de budget spécifique.

Bibliothèque Temple
Mairie du 3e arr.
Horaires d’ouverture :
Mardi, mercredi, vendredi : 10 h – 19 h
Jeudi: 13 h- 19 h
Samedi : 10h – 13 h

M° Temple, République
NE TOUCHEZ PAS AU FONDS JUDAICA

aidez-nous à le faire vivre

Les gardiens du Temple

suggest1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 03 février 2005 - 12h44:

Israël exclut des négociations politiques au sommet de Charm El-Cheikh
JERUSALEM (AFP),
le 03-02-2005

Israël a exclu de mener des négociations politiques sur la "feuille de route", un plan de paix international, lors du sommet de Charm El-Cheikh en Egypte mardi prochain, a indiqué jeudi à l'AFP un responsable israélien.

"Ce sommet sera l'occasion de proclamations, ce qui est important, mais il n'y aura pas de négociations politiques sur la feuille de route, car c'est encore prématuré", a affirmé ce responsable à la présidence du conseil, qui a requis l'anonymat.

Le président Hosni Moubarak a invité le Premier ministre israélien Ariel Sharon, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ainsi qu'Abdallah II de Jordanie à un sommet à Charm El-Cheikh.

"Il faut d'abord que les Palestiniens respectent leurs engagements inclus dans la feuille de route. Ils ne peuvent pas se contenter de déclarations ou du déploiement de policiers sur le terrain. Il faut qu'ils commencent vraiment à démanteler les organisations terroristes", a ajouté ce responsable.

Il faisait allusion au déploiement la semaine dernière de quelque 4.000 policiers palestiniens dans la bande de Gaza. "Tout cela ne suffit pas et il n'aura pas de raccourci, Israël ne commencera les discussions sur les frontières de la future entité palestinienne, sur Jérusalem, sur les réfugiés palestiniens ou sur l'eau uniquement lorsque les Palestiniens auront prouvé qu'ils luttent contre le terrorisme et les incitations à la violence", a souligné ce responsable.

La Feuille de route, élaborée par le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, Russie et Onu), prévoit la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza en 2005.

Au préalable, les Palestiniens sont censés arrêter les violences et Israël geler la colonisation. Ce plan est resté jusqu'à présent lettre morte.

Le responsable a toutefois affirmé qu'Israël est prêt à faire des "gestes de bonne volonté" en vue du sommet "en transmettant graduellement le contrôle de cinq villes de Cisjordanie aux Palestiniens, en libérant des prisonniers et en s'engageant à cesser les poursuites contre les Palestiniens recherchés qui renonceront au terrorisme".

Le ministre des Affaires étrangères, Sylvan Shalom a également souligné à la radio publique qu'un cessez-le-feu négocié actuellement par le président de l'Autorité palestinienne et des groupes radicaux palestiniens ne contentera pas Israël.

"S'il n'y a qu'un cessez-le-feu cela va leur donner le temps de reconstituer leurs infrastructures, leurs laboratoires pour la fabrication d'armes ce qui leur permettra ensuite de choisir le moment approprié pour faire exploser le processus de paix", a ajouté M. Shalom.


© AFP.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 02 février 2005 - 22h40:

LES ELECTIONS IRAKIENNES SYMBOLISENT LA DEFAITE STRATEGIQUE DU TERRORISME EN IRAK



Par EUROPEAN STRATEGIC INTELLIGENCE AND SECURITY CENTER (ESISC)

Article paru le 31 janvier 2005.



Abou Moussab al-Zarkaoui en avait fait une question de principe : on ne voterait pas en Irak, ou alors, les élections seraient transformées en « bain de sang ». Son message avait été largement diffusé par les canaux habituels : Mafkarat Al Islam (le « Bulletin » de la « Résistance Nationale Irakienne »), divers médias arabes et quelques relais dans l’anémique extrême gauche européenne. Dans un message attribué à Oussama Ben Laden, on a même pu entendre le chef d’Al Qaïda déclarer que « Celui qui participe aux élections […en Irak et en Palestine...] commet l’apostasie contre Allah » . Au-delà de la situation propre de l’Irak, il s’agit en fait d’une position de principe des islamistes qui, on le sait, estime que la démocratie est « illicite » puisque toute légitimité vient de Dieu et du Coran et non des hommes.

Le 30 janvier, le monde entier a pu constater les faits : au moins 60% des électeurs se sont présentés dans les bureaux de vote pour y remplir leur devoir citoyen et déterminer ce que sera l’avenir de leur pays.

Quant au « bain de sang » : le terrorisme a fait, ce 30 janvier, 35 morts (sans compter neuf kamikazes) et des dizaines de blessés. Bien trop, évidemment, mais à peine plus que le bilan d’un jour « normal » en Irak depuis quelques mois

Les résultats de ces élections – qui seront connus dans quelques jours – sont une chose. Le fait qu’elles aient pu se tenir malgré les menaces et la violence et répondre aux critères internationaux généralement admis en est une autre, nettement plus importante : l’Histoire dira sans doute un jour que c’est ce 30 janvier que l’Irak a entamé son retour à la normalité. Mais si la tenue des élections est une défaite pour le terrorisme, force est de reconnaître qu’elle envoie des signaux contradictoires.

Le 30 janvier a marqué, en Irak, l’échec de la terreur islamiste en tant que stratégie, c’est incontestable : les terroristes ont une capacité de nuisance réelle, ils peuvent tuer et mutiler, ils ont les moyens de commettre des massacres, ils sont capables de prendre en otage la communauté sunnite et de freiner son intégration dans le nouvel Irak, mais ils ne peuvent s’opposer durablement à la mutation vers la démocratie entamée au printemps 2003 avec le renversement de Saddam Hussein. Et il a été démontré ce 30 janvier, parfois de manière très émouvante – on pense à ces parents emmenant, malgré le danger, leurs enfants aux bureaux de vote « pour qu’ils sachent un jour qu’ils étaient là lorsque les Irakiens ont pu voter librement pour la première fois » – que le peuple irakien, au moins dans ses deux composantes majoritaires chiite et kurde, a fait le choix de la démocratie parlementaire.

Du point de vue tactique, on ajoutera que les quelques attentats qui ont endeuillé l’Irak ont surtout démontré un amateurisme certain : même pour le plus obtus des tueurs, sacrifier 9 « martyrs » pour tuer 35 personnes peut difficilement passer pour un éclatant succès militaire.

Reste un signal inquiétant : il y avait, dimanche, deux Irak. Un Irak majoritaire qui a fait le choix de la normalisation et prouvé que, malgré le terrorisme, celle-ci est en marche, et un Irak minoritaire, sunnite, qui a refusé de jouer le jeu. Par peur ou par choix – et sans doute y a-t-il un peu des deux -, cet Irak sunnite s’est, on l’espère provisoirement, exclu du processus démocratique. Il y a des leçons à en tirer. On peut comprendre les peurs des Sunnites qui ont dirigé le pays sans partage durant plusieurs décennies et sont, maintenant « marginalisés » puisque comptés pour ce qu’ils sont : une minorité obligée de partager le pouvoir. Mais en appelant à se retirer du processus électoral, nombre de dirigeants politiques et religieux sunnites ont fait preuve de la plus grande des irresponsabilités puisqu’ils entretiennent sciemment l’idée qu’une autre voie que celle de la démocratie est possible, voire souhaitable.

Si la communauté sunnite veut retrouver en Irak la place qui est la sienne, elle doit payer le prix, et ce prix est triple :

- accepter son statut de minorité ;

- accepter de jouer le jeu de la démocratie ;

- isoler et dénoncer le terrorisme qui jouit encore de trop de sympathies voire de complicités au sein de cette communauté.

Force est de reconnaître qu’à l’heure actuelle, aucune de ces trois conditions n‘est remplie. Il serait temps pour les Sunnites de se rendre compte que la voie qu’ils ont empruntée conduit à l’impasse. Il est temps pour eux de revenir à la raison et de se détourner des mauvais guides qui leur font croire soit qu’ils pourront restaurer le pouvoir du Baath sunnite, soit instaurer un Etat islamique. Ces deux options sont pareillement impossibles et ne peuvent conduire, à terme, qu’à la sécession et à la guerre civile.

Les élections, en tous les cas, permettront de doter l’Irak d’un gouvernement légal incontestable puisqu’il reflétera le choix de la majorité des citoyens. Lorsque ce gouvernement légal fera appel à l’aide de la communauté internationale pour reconstruire le pays, cette communauté – et aux premiers chefs l’ONU et l’Europe – ne pourra plus opposer le scepticisme et la mauvaise volonté qui étaient de mise face aux demandes des dirigeants de la coalition militaire qui a libéré l’Irak de la dictature.

Mais il sera clair aussi que ceux qui s’opposeront par les armes à cette incontestable légalité perdront tout droit – en admettant qu‘ils l’aient jamais eu – à se faire reconnaître comme une quelconque «Résistance nationale », que ce soit par les médias arabes, par l’extrême gauche ou par les milieux « anti-guerre » que l’on a entendu ces deux dernières années condamner chaque mouvement de la coalition mais jamais les atrocités commises par les islamistes et leurs alliés baathistes à Faludja et ailleurs. Ces « combattants » devront enfin être reconnus pour ce qu’ils sont et ont toujours été : des terroristes et des criminels.

Il reste que les semaines et les mois à venir verront sans doute la violence augmenter : contre les Chiites et les Kurdes bien entendu, mais aussi contre les autorités légales, les forces de la coalition et les pays et organisations internationales qui aideront l’Irak à progresser. Ce terrorisme peut être mortel mais il est condamné à terme et ne doit pas décourager les efforts.

Le 30 janvier, c’est la moitié du chemin, sans doute, qui a été faite. C’est peu et c’est à la fois énorme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 02 février 2005 - 21h34:

Si vous n'avez pas entendu cet entretien sur Radio J (FM 94.8) entre 12 h et 12 h 30 ce jour,

Le 1er février 2005, Denis Jeambar, rédacteur en chef de l'Express, et
Daniel Leconte sont interviewés sur RCJ (94.8 Mhz).

Ecoutez l'intégralité de cette interview ...:

http://www.radiorcj.info/ftp/fichiers/jenbar_leconte1fev.asx

Charles Enderlin va avoir du mal à continuer de nous mener en bateau.
Et la direction de l'Information de France 2 devrait commencer de réfléchir aux excuses qu'elle doit aux publics français et international.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 02 février 2005 - 21h24:

Jeambar et Leconte à la Laurel et Hardy ! (info # 010202/5) [réinformation]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency



Oyez, oyez, belles dames et gentilles cousines ! Le peuple de France a eu l’occasion d’ouïr les conclusions de l’"enquête" dûment diligentée par les journalistes Jeambar Denis et Leconte Daniel sur la controverse de Nétzarim. La controverse, qui, j’insiste pour rappeler de quoi il en retourne, renferme, plus que vraisemblablement, les secrets de fabrication de la plus grande imposture audiovisuelle de tous les temps.



Oyez, les moutons, si vous aviez la main preste, vous avez pu lire les notes et les états d’âme de ces messieurs, le 25 janvier dernier dans les pages du Figaro réservées aux rédacteurs itinérants. Parce que si vous avez consulté ces pages furtives le lendemain, leur lettre n’y était plus et les lecteurs non-bioniques que vous êtes, resteront ainsi sur leur ignorance.



Quoique, séance de rattrapage hertzienne hier midi ; Jeambar et Leconte ont pensé à vous, les retardataires. Sur TF1 ? FR2 (hi hi !) ? CNN ? Europe 1 ? Frantz Info ?



- Nenni, les ruminants, nenni ! Sur RCJ, la radio de la communauté juive du vaillant Shlomo Malka, qui partage sa fréquence parisienne avec trois autres stations coreligionnaires.



Bref, le directeur de l’Express a trouvé l’art et la manière de se faire écouter de tous. Enfin, des Juifs de la capitale qui font la pause de midi et des aficionados du Figaro, je voulais dire. Court, discret, tardif et très allégé – au point de prendre souvent l’air – voilà le style "convaincant" d’un grand patron de presse.



Quant au contenu de l’émission : pas sûr du tout que Charles Enderlin aurait adressé ses chaleureux remerciements à Jeambar et Leconte, s’il avait taillé sa bavette, sur le Figaro aussi, après la diffusion de l’interview bien emballée par Malka. Ils lui en ont tant donné pour son grade, que c’en fut pathétique.



Pas au point de verser une larme sur le commentateur de la mise en scène de Nétzarim, qui mérite amplement les critiques qu’il reçoit. Mais je tiens à vous le dire franchement, les Laurel et Hardy, dans leur rôle de soi-disant journalistes intègres, soi-disant au-dessus de la mêlée, il y en a aussi ras le bol…



On leur avait juste demandé, après trois ans et demi d’enquête quotidienne, d’aller voir s’il y avait un assassinat d’enfant et des images de son agonie dans les rushes que France 2 refusait de nous montrer. Et les voilà qui prétendent maintenant "que ce sont eux qui ont enquêté le plus sérieusement sur cette affaire". Ah ! la grande rigolade. Enquête mes fesses, m’entends-tu bien, Germaine ? Nibe !



Ilan de vous assurer qu’à part regarder des films à France Télévisions, et d’y réfléchir un peu et assez mal, Jeambar et Leconte n’ont strictement rien à voir avec la controverse de Nétzarim. Tout ce qu’ils savent, ils l’ont entendu de notre camarade Rosenzweig, qui, lui, a longuement, lors de voyages en Israël et dans la bande de Gaza, consulté les preuves amassées par la Ména. Leconte et Jeambar n’ont pas mis les pieds dans la région depuis qu’ils ont entendu parler de l’enquête de la Ména par Rosenzweig. Quant à prétendre dans un micro, qu’ils "sont allés au point où ils peuvent dire un certain nombre de choses", je vous dis moi qu’ils sont surtout allés nulle part et qu’eux aussi, ils se moquent du monde qui les écoute.



C’est fort de conclure une "enquête" en déclarant à RCJ qu’Enderlin n’était pas à Nétzarim le jour du tournage de "Surprise sur prise" ; qu’il n’avait aucun élément pour prétendre que les soldats avaient tiré sur l’enfant, qu’Enderlin mentait en affirmant détenir la scène de l’agonie de Mohamed et en déclarant que, le 30 septembre 2000, Abou Rahma avait tourné 24 minutes (en vérité 27 !) de mises en scène de monstruosités israéliennes. Très fort, sauf que cela fait deux ans et demi que cela a été écrit et démontré noir sur blanc par la Ména et quatre ans par le chef de la commission d’enquête de Tsahal, Nahoum Shahaf.



Qui est-ce donc qui trompe ses lecteurs ?



De plus, Shlomo Malka s’égare, lorsqu’il croit sincèrement que Laurel et Hardy vont "reprendre leur enquête", qu’ils n’ont jamais commencée. D’ailleurs, Jeambar répond, chaque fois que Malka le questionne sur ce sujet : "pourquoi pas ?" et "rien ne nous empêche de reprendre notre enquête". Le souci de Jeambar et Leconte, cela échappe au directeur de RCJ, c’est comment clore l’affaire – et Juffa dans sa dernière démonstration magistrale a démontré leurs mobiles -, pas comment accéder à la vérité ; d’ailleurs, ils n’ont strictement rien entrepris afin de dévoiler la vérité ; dont ils tentent, mais en vain je vous l’assure, de freiner désormais l’échéance.



Charles Enderlin est un méchant pion dans le hideux exercice de diabolisation des Israéliens auquel se livrent les medias français, mais encore ne faut-il pas essayer de transformer un pion en soupape de surpression et le muer en bouc émissaire inutile. Pas plus tard qu’hier, France 2, la loyale et la transparente, affirmait sur son site de nouvelles "qu’une écolière palestinienne de 10 ans a été tuée lundi par des tirs de soldats israéliens près de son école à Rafah", ignorant copieusement le démenti formel de l’armée israélienne. Quelques heures plus tard, la police palestinienne annonçait "avoir arrêté l'homme qui a accidentellement tué lundi une fillette palestinienne de dix ans. L'homme, un Palestinien, avait tiré en l'air en signe de joie au retour de fidèles revenant d'un pèlerinage à la Mecque".



Voilà le problème qui presse, le bubon pesteux qu’il faut crever d’extrême urgence ; Enderlin, c’est déjà presque du passé. Leconte, d’ailleurs, a très justement identifié l’abcès incontournable représenté par le reportage de FR2 à Netzarim. Il a défini que ce reportage correspondait à ce que l’opinion française voulait entendre, précisant que ce genre de sujet était "convoqué" pour répondre à cette attente. Oui, mais il a énoncé cette vérité aux seuls Français qui la connaissent déjà, les Juifs de France… Ilan de vous rappeler que cette situation irrespirable n’a pas toujours régné et que ce sont les medias tricolores qui ont forgé l’image des Israéliens monstrueux, sous l’œil complaisant de leurs autorités.



Les auditeurs de RCJ ont également eu droit à une prestation absurde, qu’Ionesco n’aurait certes pas reniée, d’un Jeambar tentant maladroitement d’expliquer pourquoi il avait fait état de ses conclusions dans la page "invités" du Figaro et pas dans l’Express. On aurait dit du Enderlin… Il voulait faire un travail de journaliste, pas de directeur d’une publication. Ceux qui pensaient avoir lu des éditoriaux du journaliste Denis Jeambar dans l’Express l’auront pris pour un autre. Un homonyme, probablement. "Difficile de clore l’enquête dans mon journal, déplacé d’utiliser l’Express pour cette raison-là", et pourquoi donc, Stan ? Ne serait-ce pas afin d’éviter que vos collègues, pour lesquels le peu de vérité que vous osez dire est déjà beaucoup trop, ne foutent le feu à votre place ? Je cherche une autre vérité qui tînt sur ses deux jambes. Je n’en trouve pas.



Quant à reprendre à leur compte les "explications" délirantes d’Arlette Chabot à propos de la Ména, qui se bornerait à mettre en évidence les éléments de contradiction existant dans les présentations des faits proposées par Enderlin et par les Palestiniens - de nous appeler "conspirationnistes" - sans fournir les preuves qu’il s’agit d’une mise en scène, les deux "enquêteurs" font dans la tarte à la crème. A croire qu’ils ont adopté la plupart des conclusions hyper circonstanciées de notre enquête juste par ouï-dire.



Et Jeambar, de nous inviter à lui remettre les "éléments" de preuves en notre possession ? Qu’on lui fasse aussi un chèque, pour le remercier de s’intéresser, un peu, à la vérité de Nétzarim ? J’ai une autre idée, Jeambar ! Commence par relire les vraies conclusions de notre authentique enquête, et s’il y a quelque chose qui t’échappe, que tu ne saisis pas, prends la peine de nous interviewer. Si ça passe dans l’Express, nous t’aiderons peut-être.



Avant, je te propose un premier devoir à domicile, que tu peux faire seul : lis consciencieusement l’article de Nahoum Shahaf "Tant qu’on a la santé". Puis montre les images de Jamal A-Dura prises dans les hôpitaux au médecin urgentiste de ton quartier, demande-lui si elles sont médicalement plausibles, si on plâtre une fracture ouverte (coude éclaté) et sanglante, sans laisser de "fenêtre d’écoulement" sur un blessé de quatre jours ? Puis demande-toi à quoi cela peut-il médicalement servir de panser jusqu’au cou un Jamal, qui n’avait, visiblement, aucune blessure au torse 4 jours auparavant ?



Cela, c’est pour le tour du "blessé" au tee-shirt immaculé, qui se transforme en charpie couverte d’hémoglobine à l’hôpital Shifa. Par la même occasion, et sans nullement tenter de déroger au devoir journalistique de fournir des preuves, vous aurez la bonté, chers grands journalistes, indépendants, libres et honnêtes de la presse française, d’expliquer à nos lecteurs, réunis par la même curiosité, pour quelle raison vous croyez un menteur, dont vous affirmez qu’il a tourné 24 minutes de mises en scène, lorsqu’il vous dit que la dernière de ses saynètes est authentique ? Est-ce parce qu’elle est passée à la télévision ?



Jusqu’à lire de votre part des explications un peu plus convaincantes, sur un support un peu plus accessible, j’accepte de partager certains de vos jugements :



Nous ne nous livrons effectivement pas au même genre d’analyse et nous n’avons certainement pas la même façon de concevoir l’information.



"C’est toi Laurel, c’est moi Hardy, c’est moi le grand et toi le petit, c’est toi Laurel, c’est moi Hardy, c’est pas toi qui pédales et c’est pas moi qui conduis !"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 02 février 2005 - 18h58:

c:/
Envoi anonyme

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le mercredi 02 février 2005 - 18h57:

Ci-dessous la traduction en Français de l'aveu du commandant de "l'Armée de Mahomet" de Saddam Hussein : "Nous avons reçu de l'argent et des armes d'Iran et de Syrie" - par MEMRI TV
Original consultable sur http://www.memritv.org/Transcript.asp?P1=492
Clip visualisable 'document 492' du site http://www.memritv.org/

Où apparaît très clairement le rôle joué par l'Iran et la Syrie dans la dégradation du climat irakien depuis le début de l'intervention américaine.

Autant d'éléments connus par tout observateur honnête et tout journaliste sérieux.

Curieusement, ce sont quand même les USA qui sont régulièrement désignés comme responsables de l'évolution délétère, évolution ne concernant que le triangle sunnite alors que le reste de l'Irak connaît pour la première fois depuis des décennies la prospérité et la paix. Tout reportage télé ou de la presse écrite relatant l'actualité irakienne se doit, pour obtenir le label de la bien-pensance, de conclure sur une note décrivant un chaos que les Américains ont provoqué mais ne contrôlent plus.

Jamais, les intellectuels et journalistes qui nous inondent d'articles et de pamphlets anti-américains ne réclament de comptes à ces 2 Etats - l'Iran et la Syrie - avec qui l'Europe continue d'entretenir des relations normales.
L'anti-américanisme est devenu le ciment d'un monde occidental, tétanisé par la menace terroriste, et hésitant à désigner les vrais coupables, par crainte d'apparaître en tête de la liste noire de ces Etats-voyous et de leurs groupes terroristes téléguidés.

JP
____________________________________________________

21 Janvier 2005

Voici quelques extraits des aveux télévisés de Muayed Al-Nasseri, commandant de l'"Armée de Mahomet" au cours de l'année 2004. Ses aveux ont été diffusés par une chaîne télévisée irakienne basée aux Emirats arabes unis, Al-Fayhaa TV, et ont été traduits et sous-titrés en anglais par MEMRI TV.

Pour visionner le clip : http://www.memritv.org/ (document 492)

"L'Armée de Mahomet a été créée par Saddam Hussein après la destitution du régime"

Interviewer: Comment vous appelez-vous?

Muayed Al-Nasseri: Colonel Muayed Yassine Aziz Abd El-Razaq Al-Nasseri, commandant de l'Armée de Mahomet, une des factions de la résistance en Irak. L'Armée de Mahomet a été créée par Saddam Hussein après la destitution du régime, le 9 avril 2003. Yasser Al-Shabaoui a été placé à son commandement, jusqu'à sa capture en juillet 2003. Saad Hammad Hisham a pris la relève jusqu'en décembre 2003. Puis ce fut mon tour, de janvier 2004 à maintenant. L'Armée de Mahomet comprend quelques 800 combattants armés.

Interviewer: Quelles opérations avez-vous exécutées? Combien en avez-vous menées?

Muayed Al-Nasseri: Nous avons mené plusieurs opérations armées contre les forces de la coalition dans tous les districts. Ces opérations comprenaient le bombardement de leurs postes militaires, de leurs camps et de leurs bases, le combat contre ces forces et le placement d'explosifs sur l'itinéraire des patrouilles et de leurs convois.

Interviewer: Quelle est la nature de votre organisation?

Muayed Al-Nasseri: C'est une organisation militaire armée, opérant selon la méthode du commandement non centralisé.

Interviewer: Comment l'Armée de Mahomet est-elle reliée au parti Baath?

Muayed Al-Nasseri: L'Armée de Mahomet est indépendante au niveau militaire. Après la capture de Saddam Hussein en décembre 2003, l'armée de Mahomet n'a pas eu de relation avec le parti pendant quatre mois, mais après avril 2004, une réunion avec le parti a eu lieu, et nous oeuvrons actuellement en coordination.

En outre, Saddam Hussein a diffusé un communiqué par le biais du parti, à cette époque, enjoignant tous ses partisans et quiconque souhaitait entreprendre le djihad pour Allah à rejoindre l'Armée de Mahomet, car c'était l'armée du pouvoir.

"Aujourd'hui, le dirigeant du parti Baath en Irak est Izzat Ibrahim"

Interviewer: Qui est à la tête du parti Baath en Irak?

Muayed Al-Nasseri: Aujourd'hui, le chef du parti est Izzat Ibrahim. Il est à la tête du parti en Irak. Puis arrive Fadhl Al-Mashhadani, responsable des organisations locales en Irak. Vient ensuite Mohammed Younis Al-Ahmed, responsable de l'organisation hors d'Irak. Il se trouve actuellement en Syrie.

Nous avons été soutenus par les pays voisins, essentiellement par l'Iran

Interviewer: Avez-vous été soutenus par les pays de la région?

Muayed Al-Nasseri: Oui, Monsieur (...) Plusieurs factions de la résistance reçoivent une assistance des pays voisins. Nous, à l'Armée de Mahomet, nous battons depuis presque deux ans maintenant, et une assistance est nécessaire. Cette assistance nous est venue des pays voisins, et principalement d'Iran. La vérité est que l'Iran a joué un rôle déterminant en soutenant l'"Armée de Mahomet" et plusieurs factions de la résistance. Certaines de mes unités, en particulier celles au Sud de l'Irak, reçoivent une assistance iranienne sous forme d'armes et d'équipement.

Interviewer: Vous faites référence aux unités de l'Armée de Mahomet?

Muayed Al-Nasseri: Oui. Elles ont reçu de l'argent et des armes.

"[Les combattants] ont rencontré le guide iranien Khamenei en personne (.) Ils ont même obtenu des voitures piégées"
Je détiens des renseignements fiables sur la Résistance nationale islamique, une des factions de la résistance, dirigée par le colonel Assi Al-Hadithi. Il a envoyé en Iran une délégation composée de membres de la faction, dont le général Halaf et le général Khdayyer. Ils ont été envoyés en Iran en avril ou mai pour rencontrer les services de renseignements iraniens et certains leaders iraniens, et même Khamenei.

Interviewer: Vous voulez dire qu'ils ont rencontré Khamenei en personne?

Muayed Al-Nasseri: Pour autant que je sache, ils l'ont rencontré personnellement, et ont reçu un million de dollars et deux voitures remplies d'armes. Ils ont encore aujourd'hui des relations privilégiées avec l'Iran. Ils reçoivent de l'argent, des véhicules, des armes et beaucoup [d'autres] choses. A ma connaissance, ils ont même obtenu des voitures piégées.

"La coopération avec la Syrie a débuté en octobre 2003 (.) Plus tard, Saddam Hussein lui-même m'a autorisé à me rendre en Syrie"

Et puis, comme je vous l'ai dit, la Syrie. La coopération avec la Syrie a débuté en octobre 2003, quand un officier des renseignements syriens m'a contacté. Saad Hammad Hisham, et plus tard Saddam Hussein lui-même, m'ont donné l'autorisation de me rendre en Syrie. Je suis donc parti. J'ai franchi la frontière illégalement. Je me suis ensuite rendu à Damas pour rencontrer le lieutenant-colonel "Abou Nadji", un officier des services secrets, grâce à un médiateur appelé "Abou Saoud". J'ai soulevé les questions qui préoccupaient Saddam Hussein et la direction. Il y en avait quatre: d'abord, la question des médias ; ensuite, le soutien politique dans le milieu des forums internationaux ; [puis] l'assistance sous forme d'armes et [finalement] l'assistance matérielle, soit en contractant une dette, soit en puisant dans les fonds irakiens gelés en Syrie.

"Le gouvernement syrien est tout à fait au courant, et les services de renseignements syriens sont entièrement coopératifs"

Par le biais du parti Baath - le parti Baath socialiste arabe opère en Syrie en toute liberté. Il entretient ses relations et organise les membres du parti Baath hors d'Irak. Le gouvernement syrien est tout à fait au courant et les services de renseignements syriens sont entièrement coopératifs, tout comme le pari Baath en Syrie.

Quant au parti Bath, après que je me fus mis en contact avec lui, il m'a organisé un rendez-vous avec un homme du nom de Fawzi Al-Raoui, membre de la direction nationale, un éminent personnage en Syrie. Le gouvernement syrien lui a permis de me rencontrer. Nous nous sommes vus deux fois, Je lui ai expliqué ce qu'était l'Armée de Mahomet, le type d'opérations que nous menions et beaucoup d'autres choses encore. Lors de notre deuxième entretien, il m'a confié que les responsables du gouvernement syrien étaient très satisfaits de notre premier rendez-vous. Il m'a informé que l'Armée de Mahomet recevrait une assistance matérielle sous forme de biens, accordée gracieusement ou à très bas prix, pour que nous les vendions en Irak dans le but de soutenir l'Armée de Mahomet. Les choses se sont déroulées de cette manière en raison de la situation actuelle où se trouve la Syrie, des pressions internationales et des accusations qui lui sont adressées de soutenir le terrorisme et la résistance irakienne.

Interviewer: Au cours de notre enquête, nous avons trouvé la photo l'un Syrien. Qu'est-ce que c'est que cette photo?

Muayed Al-Nasseri: C'est la photo d'un prédicateur islamique appelé "Abou Al-Qaada", dont le vrai nom est Mahmoud Al-Agassi. Il habite à Alep, en Syrie. Je l'ai rencontré deux fois. Il m'a soutenu et remis 3 000 dollars. Il m'a en outre confié de l'argent pour un autre membre de la résistance ici, en Irak.

J'ai oublié de dire que Fawzi Al-Raoui m'a raconté qu'il était fréquemment en contact avec plusieurs factions de la résistance. Il a mentionné Hareth Al-Dhari [leader de l'Association des oulémas sunnites irakiens], Mahdi Al-Sumaydaai, ainsi que d'autres factions.

Notes

[1] Al-Fayhaa TV (Irak/Emirats arabes unis), le 14 janvier 2005

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 02 février 2005 - 18h56:

Après "l'affaire Mohammed al Dura", dont on commence à découvrir en France la part de manipulation médiatique, RFI par la voix de Richard Labévière voudrait-elle relancer la polémique de la "soldatesque israélienne ?

La répétition hier soir de l'incrimination sans preuve de Tsahal dans la mort d'une fillette palestinienne de 10 ans semble le démontrer.

M. Richard Labévière semble bien nourrir à l'égard de l'état juif une haine irrationnelle : serait-il indécent de s'interroger sur la responsabilité d'une chaîne de radio française écoutée à l'international, et qui confie des responsabilités éditoriales à un prêcheur de haine de l'état d'Israël ?

A la suite au rapport de Jean-Christophe Rufin sur la lutte contre l'antisémitisme, une mesure originale et nécessaire s'était dégagée : "Pour lutter contre l'antisémitisme en France, il faut prendre des mesures contre l'antisionisme radical".
Autement dit, oui à la critique légitîme d'un état, non à la démonisation d'Israël.

Rappelez-nous ce que redisaient le président Chirac et le Premier Ministre Raffarin lors des commémorations du soixantième anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz : "la France fait tout ce qui est en son pouvoir pour lutter contre l'antisémitisme" ???

Question : Qu'attend-on pour rappeler M. Richard Labévière à ses devoirs de journaliste ?

Merci de bien vouloir nous répondre.

Simon Pilczer

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 02 février 2005 - 18h54:

Chers Amis, Chers Frères, Chères Sœurs,

Je compte sincèrement sur votre aide, car le musée ouvre dans quelques jours, et il serait DOMMAGEABLE au nom de la mémoire et de notre judaisme, que soit effacé cette communauté.



Merci d’avance pour

- Votre réponse

- - Votre aide

- Vos idées

- Ce que vous pouvez y apporter

- Pour eux !



A noter que les deux dernières maisons « juives » dans la rue du ghetto sont à vendre pas chères, donc avis aux investisseurs également !

Il parait que c’est une mitsvah de ne pas laisser une synagogue aux mains des goyims si je me souviens bien ?

Je n’ai pas dit cela à monsieur alberti, mais les « juifs » ont énormément apportés à l’essor économique de ce village, à cette époque, et je suis restée fort étonnée que nulle part on en parlait au musée ! Il était d’accord sur le principe « verbalement » pour en parler….


Et surtout il y a des responsables communautaires et qui en connaissent d’autres etc alors SVP faites un effort, car ni le rabbinat de Nice, ni les communautés avoisinantes ne veulent bouger le petit doigt … Et toute seule magré mon prénom… je n’y arriverai pas …


J’attends avec impatience vos nombreux courriers.


Cordialement.



Ruth



Lettre ouverte à :



Monsieur Robert Alberti

Président de l’association « Patrimoine et Traditions Brigasques »

www.patrimoine-labrigue.org





Cher Monsieur Alberti,



Comme convenu lors de notre rencontre en décembre dernier, je reprends contact avec vous pour tenter de parfaire la magnifique rétrospective historique de votre merveilleux village, entreprise par l’association que vous présidez.



C’est donc en visitant La Brigue, en contemplant les vieilles maisons, et surtout en bavardant avec d’anciens habitants, qu’il m’ait apparu que des Juifs avaient activement participé à l’histoire et également à l’essor économique de votre village. L’existence d’une ancienne synagogue l’atteste (ses fenêtres représentant les tables de la loi, la rue du ghetto, etc.). Une rapide recherche historique sur La Brigue et sa région, permet de découvrir qu’il s’agissait d’une voie de passage entre les versants occidentaux français, et orientaux italiens, du col voisin. L’ancien château fort confirme que ce passage méritait d’être protégé. Et donc le commerce l’emprunta. Au moyen âge, qui disait commerce disait commerçants juifs. Ces derniers s’installèrent donc à La Brigue. Et puisque d’actuels habitants évoquent encore ce point de l’histoire, il serait opportun qu’il soit aussi évoqué dans votre rétrospective.



Comme vous le savez sans doute, au moyen âge, les Juifs ayant rarement le droit de résider dans les grandes villes françaises, ils s’installèrent dans de nombreuses bourgades et villages. Outre l’Alsace où cette présence se perpétua jusqu’à guerre mondiale, ce fut entre autre le cas en Normandie, dans le comtat Venessin, et dans le Languedoc. La Brigue illustre cet usage dans la belle région de Provence Côte d’Azur. L’évocation de ce passé, ne pourra qu’enrichir le magnifique travail déjà réalisé par votre association.



C’est pourquoi je vous renouvelle ma demande à savoir d’aménager un endroit dans votre maison du patrimoine à la communauté Israélite de la Brigue.

Bien entendu, nous contribuerons avec vous et votre aide à l’installation de celui-ci.



Je reste à votre disposition, pour toutes les questions que ma demande pourrait susciter. Au besoin, je transmettrai vos questions à des experts compétents sur ce sujet.



En espérant que mon courrier aura retenu votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur Alberti, mes salutations distinguées

Ruth Bessekri

P/communauté juive de France