Par Henri (Henri) le dimanche 06 février 2005 - 08h30: |
OPTIMISME!!!!!
LA REPONSE DE OZ LE-ISRAEL
Par le RAV CHLOMO AVINER chlit"a
L'ENDROIT LE PLUS ETRANGE DE L'UNIVERS
"Capitaine Ignotus ! Vous décollez dans un quart d'heure. Tout est prêt, bon voyage !"
Le voyage interplanétaire s'effectuait normalement. Je consultais le plan de vol en regardant par le hublot. "Vous devez atteindre une planète de la taille d'un grain de sable, "Terre", c'est son nom. Malgré sa petite taille, elle contient des milliards d'êtres microscopiques qui s'agitent dans toutes les directions et qui ne parviennent jamais à se mettre d'accord. Au centre de cette étrange planète, vous trouverez un lieu-dit "Israël", plus étrange encore. Vous devez atterrir au point répertorié "Kotel" ("le Mur de l'Ouest") que les autochtones qualifient de "saint", mot dont la signification m'échappe.
Soudain, le pilote automatique annonça : "Préparez-vous à l'atterrissage." Sur le sol, je distinguais des êtres bizarres passablement courroucés qui pointaient vers moi des doigts vengeurs en criant : "Shabès, Shabès !"
Descendu du vaisseau spatial, je leur demandai de bien vouloir m'excuser car je venais d'ailleurs et ignorais les civilités du lieu.
Après s'être apaisés, ils me demandèrent d'où je venais ? "Du ciel", leur répondis-je. Un homme à la tête découverte me demanda si j'avais vu Dieu là-haut ?
- Ne n'ai rien vu de spécial !
- Voilà ! C'est la preuve qu'Il n'existe pas !
- "Exactement l'inverse !" S'exclama un autre qui avait la tête couverte. "C'est la preuve qu'Il voit mais qu'Il est invisible. Il Dirige Son monde en observant ce qui s'y passe d'un œil attentif."
Je n'y comprenais plus rien. Pourtant, je leur demandai : "Si Dieu est invisible, comment savez-vous qu'Il existe ?"
- "C'est très simple", dit l'homme à la tête couverte. "Il nous a ramenés chez nous ! Il y a quatre générations, nous étions quelque trente mille Juifs. A présent, nous sommes plus de cinq millions ! Dieu a reconstruit notre pays et a tenu toutes les promesses bibliques."
- "Promesses bibliques !" M'étonnais-je ?" "Que voulez-vous dire par-là ?"
- Un livre merveilleux !
- "Que les prophètes d'Israël ont écrit au nom de Dieu", apostropha l'homme à la tête découverte.
- "Mais qui n'existe pas", ajoutais-je.
- "Peu importe !" Ajouta-t-il, un peu gêné. "C'est un livre merveilleux qui ne parle que de justice et d'égalité sociale."
- "Non !" Rétorqua l'homme à la tête couverte. "La bible, c'est l'enseignement des mitsvot, de la Thora, du culte, de la crainte de l'Eternel et des qualités morales".
- "Quoi !" S'exclama un nouvel interlocuteur qui portait un uniforme kaki, bardé de fer et une arme à la main. "La bible, c'est la Terre, l'état, l'armée israélienne !"
- "Messieurs", leur dis-je, "mettez-vous d'accord !"
- "Ils ont tous raison, Monsieur l'étranger, me dit avec un sourire un homme à barbe blanche qui me lorgnait du regard.
- "Mais comment ? Ils passent leur temps à se contredire !"
- "Vous aussi", ajouta-t-il avec le même sourire, "vous avez raison".
La conversation se prolongea et grand fut mon étonnement. Avec ardeur, chacun défendait son point de vue, un dialogue de sourds.
Pourtant, voyant mon regard inquiet, ils dirent tous ensemble : "Tout s'arrangera".
Par Maurice (Maurice) le samedi 05 février 2005 - 23h17: |
WAR ON TERROR
Saudi official: Bin Laden sent by Jews
Defense minister spoke ahead of global confab in Riyadh
Posted: February 5, 2005
1:00 a.m. Eastern
© 2005 WorldNetDaily.com
Speaking at a meeting of Saudi leaders in preparation for the kingdom's international conference on counterterrorism, Defense Minister Prince Sultan referred to Osama bin Laden as being "sent by the Jews."
The prince was quoting a poet who said, "Long live security - may its men hold their heads high on every corner. [Bin Laden], whose ideology is sick, who was sent by the Jews, who is the architect of theft, was treacherous and sent us the criminals. This traitor of the nation tried to harm us, but his efforts boomeranged back upon him."
Ben Laden ? le tsunami? et sa connerie cela doit etre la faute des Juifs YA BEEM . CELA RIME C'EST LA FAUTE DES JUIFS
Par Maurice (Maurice) le samedi 05 février 2005 - 20h01: |
POINT DE VUE
Le pape, ce poète qui appelle les juifs ses "grands frères", par Gilles Bernheim
LE MONDE | 05.02.05 | 14h49
Les juifs ont un ami qui les appelle ses "grands frères". Il est mon aîné de plus de trente ans mais je n'ai connu - par des rencontres ou des récits de vie - que quelques êtres à son image, vraiment adultes. Parmi eux, des héros, mais aussi des êtres anonymes pour le monde. Morts ou vivants, ils sont ma vraie patrie. Ils m'ont appris quel effort de présence doit faire, jusqu'à la dernière heure, celui qui veut continuer de grandir. Effort dont eux sont peut-être inconscients, mais que leur exemple enseigne à d'autres : ainsi, dans une communion invisible, l'homme se perpétue.
C'est un effort semblable, traversant l'homme en son entier, que j'ai trouvé dans les poèmes de Jean Paul II (Editions Cana Cerf, 1980). Quand, à leur parution, on m'avait proposé de les lire, j'étais plutôt réservé. Je m'attendais à des effusions pieuses, ce que j'ai en horreur. La poésie n'est pas à mon sens le fort de l'Eglise. Pourtant, en son sens exhaustif, elle est l'art de la vérité des mots, indivise de celle de l'homme. Elle implique une exigence de justesse, de profondeur, que seul l'absolu peut satisfaire.
"Voilà bien des années, écrit Karol Wojtyla, que je vis en homme exilé de sa personnalité profonde et pourtant condamné toujours à l'approfondir."
Mot qui définit tout son art : ici l'homme public parle de l'homme intérieur ; mais la "personnalité profonde" n'est pas uniquement l'être propre, c'est l'homme universel en chacun. S'intérioriser et s'universaliser sont un seul et même acte.
Travail difficile, inconnu de ceux qui attendent un sens immédiat de toute œuvre faite de mots : ils seront peut-être scandalisés que le pape soit un poète obscur, comme ils disent. Mais l'approfondissement de la substance humaine s'opère dans la nuit où elle est presque tout entière plongée. Nuit des temps, nuit des peuples, nuit de la foi, nuit de Dieu.
La descente dans cette nuit, en vue de l'éclairer et de la traverser, est le thème unique des poèmes du pape. Chez lui la parole est œuvre d'incarnation, comme toute son expérience de l'homme. Il y intègre celle-ci non seulement telle qu'il l'a vécue et pensée, mais aussi dans sa part inconsciente, abyssale, celle où le poème, pressentiment de mystères, jette d'incertaines et captives lueurs. Existence multiforme et une, dont les divers aspects s'interrogent, se répondent, s'organisent en un même être : travailleur manuel, athlète, psychologue, patriote polonais, évêque, pèlerin, enfant intérieur, Karol Wojtyla, autant qu'il est en son pouvoir, se revêt de l'homme.
On dit du pape qu'il est une personnalité "charismatique", expression forgée pour désigner ceux qui communiquent aux masses un rayonnement sacré. Pour les chrétiens, le charisme est un don conféré par la grâce : dans l'économie de la communion qu'est l'Eglise, on conçoit qu'un tel don, d'une manière insigne, s'attache à son chef. Même d'un point de vue tout humain, deux mille ans de tradition apostolique imposent une vertu à celui qui les symbolise.
Mais chez ce pape, cette vertu se double (ou prend l'aspect) d'une puissance magnétique sur les foules.
Certes, Jean Paul II a une vitalité exceptionnelle, un physique impressionnant, un visage pour l'accueil. Mais il n'est en rien un orateur de masses : il lit ses prédications sans lever la tête de son papier. Son pouvoir ne vient pas du fanatisme qu'il allume chez les fidèles. Peut-être lui vient-il uniquement de la densité et de la simplicité de sa foi.
Ce pape n'est guère aimé de ceux qui pensent que l'homme moderne a les moyens de modifier la nature pour s'améliorer en même temps qu'elle et exceller dans le domaine scientifique. A la morale positiviste ou behaviouriste qui nous gagne, il oppose une éthique fondée sur une capacité tout autre d'être homme : il mesure l'homme à l'aune de Dieu.
L'Occident refuse de croire que le temps des sacrifices est venu, il n'est simplement pas prêt à en faire, écrit Soljenitsyne (L'Erreur de l'Occident, Grasset, 1980). Même le sacrifice des profits commerciaux est insupportable à ces marchands qui entendent continuer leurs trafics jusqu'aux premiers coups de canon. La raison leur fait défaut pour comprendre que leurs bénéfices n'iront pas à leurs enfants, que les illusoires profits se changeront demain en ruine totale.
Les Occidentaux se livrent à de savantes manœuvres : c'est à qui, parmi eux, fera le moins de sacrifices. Tout cela n'est que l'épaisse et crasse conséquence d'une prospérité érigée comme fin dernière de l'existence, en lieu et place de la noblesse d'esprit et des idéaux dont l'Occident s'est départi.
Ces "nobles idéaux" - auxquels l'Occident chrétien fut si souvent infidèle - sont les valeurs de souche chrétienne et juive, valeurs d'amour qui constituent la personne. Que la personne ne soit pas individu mais qu'elle ne puisse vivre que d'une façon solidaire, cette vérité sans laquelle il n'y aurait ni Eglise, ni peuple juif, ni peuples tout court, n'est plus d'expérience courante aujourd'hui. Force est de constater qu'un vide se creuse au-dedans de l'homme, que la foi dans l'être semble un effort vain dans une civilisation vouée aux biens matériels. Le souci de préserver ces seuls biens stimule non l'imagination du courage mais celle de la lâcheté.
Telle est notre époque, et elle ira jusqu'au bout de sa logique, dirigée par des hommes à la hauteur de son égoïsme, anesthésiée par les médias jusqu'à en perdre l'âme. Mais le jour viendra de payer le prix de l'homme. Il n'y aura d'autre choix qu'entre l'esclavage de l'homme collectif et la liberté de l'homme révolté, et cela dans tout l'univers.
Voilà ce que beaucoup, chrétiens ou non, ont su entendre de la bouche de Jean Paul II.
Gilles Bernheim est grand rabbin de la synagogue Victoire à Paris.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 06.02.05
Par Edmond (Edmond) le vendredi 04 février 2005 - 19h48: |
Nouveaux éléments accablants dans la mise en scène de Francetélévisions
Dans la polémique qui oppose France 2 à l’agence de presse israélienne Mena et qui a été relancée par la conférence de presse de Mme Chabot du 18 novembre 2004, nous avons étudié les éléments présentés par France 2, ceux présentés par la Mena, nous avons enquêté et nous avons conclu que les accusations portées par la Mena étaient fondées.
Nous les avons donc reprises à notre compte dans deux articles :
- France 2 : Arlette Chabot et Charles Enderlin doivent être démis de leurs fonctions immédiatement paru le 22 novembre 2004
- Arlette Chabot devrait lâcher son falsificateur paru le 29 décembre 2004.
Depuis, d’autres médias et personnalités médiatiques se sont intéressés à l’affaire.
Le magazine Jeune Afrique a publié un article exhaustif sur cette affaire le 23 janvier 2005 : L’horreur manipulée ?.
Cet article est non seulement complet mais il est aussi honnête et argumenté.
Tout e personne qui s’intéresse à ce dossier doit lire cet articl! e.
De leur côté, Denis Jeambar et Daniel Leconte ont publié un article courageux dans Le Figaro du 25 janvier 2005 auquel Charles Enderlin a répondu le 27 janvier 2005.
Si vous ne parveniez pas à trouver ces articles, cliquez ici articlesjanvier2005@M-R.fr, nous ne manquerons pas de vous les envoyer.
Ajoutons que Denis Jeambar et Daniel Leconte ont complété leur article par une interview sur RCJ qui a été diffusée le 1er février 2005 (extraits retranscri ts plus bas) dans laquelle ils sont beaucoup plus explicites et accusateurs envers Charles Enderlin que dans leur article du Figaro.
Tous ces éléments nous amènent à conclure qu’il n’existe toujours aucun doute sur le fait que France 2 a bien diffusé une mise en scène le 30 septembre 2000.
Pourtant, France 2 continue de masquer la vérité et tente d’intimider ceux qui la mettent en cause tout en pratiquant une opacité totale sur les images qu’ils détiennent.
Voici un récapitulatif des informations et des incohérences sur la version fournie par France 2 que nous avons apprises lors de ces derniers développements :
- CNN avait refusé les images que France 2 a diffusées le 30 septembre 2000
- Denis Jeambar et Daniel Leconte ont enquêté sur cette affaire et se sont retrouvés « accusés d’être complice d’une manœuvre malhonnête, voire conspirationniste »
- Denis Jeambar et Daniel Leconte rejettent l’idée que ce puisse être une mise en scène mais tout leur raisonnement ainsi que leurs déclarations à la radio (voir plus bas) contredisent leur prudence. Dans leur article du Figaro, ils déclarent : « Nous sommes prêts à écarter les accusations de mise en scène de la mort de l’enfant si le visionnage de l’ensemble des rushes confirme ce que Charles Enderlin a déclaré à deux reprises au moins, dont à Télérama : «J'ai coupé l'agonie de l'enfant. C'était insupportable. .. Cela n'aurait rien apporté de plus.»…Or quelques lignes plus loin, voici ce qu’ils écrivent « Cette fameuse « agonie » qu’Enderlin affirme avoir coupée au montage, n’existe pas »
- France 2 ne détient pas les images de l’agonie de l’enfant puisqu’elles n’existent pas
- France 2 a couvert ce mensonge de Charles Enderlin pendant plus de quatre années
- Charles Enderlin ne répond pas aux mises en cause de MM. Jeambar et Leconte
- Le caméraman palestinien qui a tourné la mise scène a fait une fausse déclaration sous serment au Centre Palestinien des Droits de l’Homme sur ce pseudo assassinat
- France 2 a choisi ce même caméraman pour effectuer une contre enquête qui s’est révélée inconsistante
- La prétendue fusillade fatale a eu lieu a 15 heures alors que l’hôpital de Gaza a enregistré l’entrée de Mohamed Al Doura avant 13 heures.
Pour ceux qui n’auraient pas la possibilité d’écouter l’intégralité de l’interview de Jeambar et Leconte, en voici quelques extraits :
Concernant les images qui sont dans les fameux rushes que détient France 2 et qui ont été tournées le même jour au même endroit et par le même caméraman.
Denis Jeambar : « …il n’y a que de la mise en scène dans les rushes…. Ils simulent des blessures… On les voit tomber. Quand ils ont l’impression qu’il se passe rien, ils se redressent. On évacue des gens qui n’ont aucune blessure. »
Daniel Leconte : « Autour de la table, quand nous étions avec des représentants de France 2, ils ont bien été obligés de reconnaître comme nous que c’était de la mise en scène. Et quand on leur a dit « vous voyez bien que c’est de la mise en scène », l’un d’entre eux nous a dit en souriant « mais oui, mais tu sais bien que c’est toujours comme ça ». Toi tu sais peut-être mais le téléspectateur, il ne sait pas. »
Concernant la réponse d’Enderlin parue dans le Figaro du 25 janvier 2005
Daniel Leconte : « Il ne répond sur aucun des points que nous avons soulevés, ce qui veut dire en gros qu’il nous donne raison et qu’il ne remet pas en cause ce que nous avons dit. »
Concernant cette phrase de Charles Enderlin extraite de son article paru dans Le Figaro du 27 janvier 2005 : « pour moi, l'image correspondait à la réalité de la situation non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie »
Daniel Leconte : « ça correspond à ce que l’opinion française veut entendre à ce moment là. On a une grille de lecture de ce qui se passe au Proche-Orient et des faits sont convoqués pour entretenir cette grille de lecture.
Personne n’est à l’abri d’une erreur. Le minimum, c’est quand on fait des erreurs comme celle là, qui sont aussi graves avec autant de conséquences, c’est d’essayer de le reconnaître. »
Denis Jeambar : « La phrase qu’il écrit dans Le Figaro est quand même contraire à ce qu’est ce métier [journaliste]. On n’est pas là pour essayer d’imaginer des images qui vont donn er le reflet d’une situation. On est là pour donner des faits, la réalité des faits et non pas pour les réinterpréter. La vérité n’est pas celle que l’on veut. La vérité est dans la réalité. Cette phrase est préoccupante du point de vue journalistique. On n’a pas le droit de ne pas reconnaître quand on s’est trompé. »
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Compte tenu des difficultés que nous rencontrons actuellement pour que la réalité soit révélée par France 2 ou par les autres médias, nous continuons notre travail d’information auprès des médias étrangers ainsi qu’auprès de personnalités médiatiques et politique françaises.
Nous publierons prochainement un compte rendu de ces actions.
Par ailleurs, en attendant que la justice se saisisse de l’affaire, nous avons commencé à constituer une commission indépendante charg ée d’établir la réalité des faits.
Certains! journalistes et universitaires se sont déjà portés volontaires pour y participer.
Si vous êtes journaliste ou universitaire, que vous êtes concerné par l’éthique des médias, et que vous souhaitiez participer à la recherche de la vérité, nous vous invitons à nous contacter : commissionF2@M-R.fr
Par Claudia (Claudia) le vendredi 04 février 2005 - 18h44: |
Le bloc-notes de BHL sur Dieudonné: "Dieudonné, fils de Le Pen"
Par Le Point
Bernard-Henri Lévy consacre son dernier bloc-notes hebdomadaire du "Point" au spectacle de Dieudonné au Zénith. Voici ce qu'écrit BHL :
"Jean-Marie Le Pen n'avait que des filles. Et bizarrement ingrates, par les temps qui courent. Eh bien voilà. C'est réparé. L'actualité, bonne mère, est en train de lui donner des fils. Enfin un, en tout cas, Dieudonné, dont le dernier show, au Zénith, il y a quelques semaines maintenant, n'a pu que combler d'aise le vieux chef du Front national.
Qu'on en juge.
Les noms de personnalités juives huées par une salle de jeunes, probablement antiracistes.
Lui, Dieudonné, « interdit d'antenne à la télé » parce que, chez Ardisson, c'est « Bénichou qui parle à sa place ».
Des insultes contre le CRIF.
Des blagues graveleuses ou diffamatoires contre Elie Wiesel ou moi-même.
Un personnage imaginaire au nom délicat de Goldenkraut - que l'on prend soin, chaque fois, de bien prononcer Golden-crotte - dont la spécialité est de reprocher aux « nègres » leur « ingratitude » vis-à-vis du « peuple élu » qui leur a « apporté Diderot, Montesquieu, Rousseau qui, comme chacun sait, étaient tous juifs à 90 % ».
Le fantasme lepéniste d'une France livrée, pieds et poings liés, à un redoutable lobby sioniste dont on ne peut parler qu'« à voix basse », en « s'accrochant », car « il y a eu » (l'humoriste, là, feint une hésitation)... il y a eu (il regarde derrière lui « car les sionistes, murmure-t-il à la plus grande joie de la salle, c'est toujours dans le dos qu'ils attaquent »), car il y a eu, donc, « la Shoah ».
Les vieux rires gras sur Bruel, « vous savez, Maurice, celui qui a changé de nom, remarquez, c'est son problème » : les mots de Le Pen là aussi ; le même ton ; les mêmes lourdes insinuations du mouchard qui va se lâcher mais qui sait qu'il faut faire attention car il est en train - c'est toujours lui, Dieudonné, qui parle - de « mettre les pieds dans une zone interdite » ; la même vulgarité, en un mot, à la fois lyncheuse, cauteleuse et augmentée, « artiste » oblige, de remarques empoisonnées sur le fait qu'il a commis, lui, « une grave erreur » stratégique en ne comprenant pas que c'est en faisant « du Bruel » qu'un homme de scène peut, dans ce pays, « être diffusé dans la grande distribution » et « réussir ».
Contre Marc-Olivier Fogiel enfin, contre l'animateur télé chez qui l'ex-humoriste en perdition commit son sketch désormais fameux du juif orthodoxe faisant le salut nazi, des mots d'une bassesse, d'une obscénité et, finalement, d'une violence assez inouïes : il nous a fait « sa petite chatte », hurle-t-il face à ses 5 000 supporters ravis ! il nous a fait « une descente d'organes », insiste-t-il, avant de les inviter à conspuer, en cadence, le nom du misérable ! le type même, autrement dit, de la charge anti-homosexuelle, que le beauf lepéniste classique a la prudence, d'habitude, de réserver à ses soirées privées, mais qui trouva là, en plein Paris, une grande salle prestigieuse, populaire et au public chauffé à blanc pour faire entendre son cri de rage désinhibé.
Et puis, last but not least, car c'est évidemment le plus triste et, d'une certaine façon, le plus grave, la montée sur scène, au terme de ce pathétique happening homophobe et antisémite, de trois témoins de moralité venus dire leur solidarité avec leur copain « bâillonné » : il y eut là Daniel Prévost clamant que « Dieudo » est non seulement le plus « grand », mais le plus « courageux » des amuseurs d'aujourd'hui ; le judoka Djamel Bouras, saluant en lui l'« homme libre » que « certaines puissances », suivez mon regard, voudraient voir réduit au silence ; et, incroyable mais vrai, l'acteur le mieux payé du box-office français, le porte-parole d'une génération, l'homme qui a su, au lendemain du 11 septembre, trouver des mots si justes pour stigmatiser l'affront fait à l'islam par les fous de Dieu devenus kamikazes, il y eut, donc, Jamel Debbouze venu dire que c'est pas sympa, de la part de l'ami Dieudo, de s'être ainsi marginalisé et d'avoir laissé les copains seuls se « farcir Drucker et Enrico Macias » mais que, bon, il a quand même eu « les couilles de dire tout haut ce que nous pensons, nous, tout bas ».
De cette soirée terrible, de ce concert transformé en meeting, de cette cascade de dérapages et de hurlements de fureur qui n'avaient plus rien à voir - est-il nécessaire de le préciser ? - avec la-légitime-critique-de-la-politique-de-l'Etat-d'Israël-et-de-Sharon, la presse a peu parlé : une déclaration du porte-parole du PS, Julien Dray, au micro d'Elkabbach, à Europe 1 ; une autre du vice-président de SOS Racisme, Patrick Klugman, sur iTélévision ; une brève du Parisien ; c'est à peu près tout, il me semble, jusqu'à ces lignes que j'ai moi-même, je l'avoue, peut-être par sympathie pour Debbouze, hésité plusieurs semaines à écrire. Que serait-ce, encore une fois, aurions-nous et aurais-je moi-même ainsi temporisé, combien serions-nous, surtout, à être déjà descendus dans la rue si c'était, non Dieudonné, mais Le Pen qui avait consacré toute une soirée, sur une grande scène, à casser du juif et du pédé ?"
Par Claudia (Claudia) le vendredi 04 février 2005 - 18h37: |
L'opposition iranienne accuse Téhéran de poursuivre un programme nucléaire secret
LE MONDE
L'Iran aurait franchi une nouvelle étape vers la fabrication d'une bombe atomique.
Comme en écho au discours sur l'état de l'Union du président George Bush, qui a qualifié l'Iran de "principal Etat à soutenir le terrorisme, cherchant à se procurer des armes nucléaires", l'opposition au régime de Téhéran a fait de nouvelles révélations, jeudi 3 février, sur le programme nucléaire clandestin iranien. Selon Mohammad Mohadessine, l'un des responsables du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui est la vitrine politique des Moudjahidines du peuple, l'Iran a mis en œuvre un projet secret pour fabriquer un initiateur à neutrons, destiné à déclencher la réaction en chaîne de la fission d'une bombe atomique.
Pour être opérationnelle, une bombe a besoin à la fois de combustible, d'un système de lancement et d'une source de neutrons, nécessaire au déclenchement de cette réaction en chaîne. L'Iran est accusé par les experts occidentaux de se livrer à des activités d'enrichissement de l'uranium à des fins militaires et de poursuivre un programme de missiles (Shahab et Ghadr) susceptibles de transporter des armes nucléaires. Le CNRI estime que la troisième condition est aujourd'hui réunie, puisque les experts iraniens auraient réussi à produire du polonium 210 et du béryllium, deux éléments qui, combinés, fournissent la source de neutrons permettant d'initier une réaction nucléaire.
Au ministère iranien de la défense, c'est le Dr Saïd Ali Hosseini-Tach, général des gardiens de la révolution (Pasdaran) et vice-ministre, qui est chargé de la production des armes de destruction massive et particulièrement de l'initiateur à neutrons, a précisé M. Mohadessine. Le régime des mollahs produirait actuellement du polonium 210 sur le site de Lavisan 2, et se procure du béryllium en l'important et en le produisant localement. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) savait que l'Iran avait acheté quelques grammes de béryllium en Grande-Bretagne, mais ignorait que le régime de Téhéran s'était procuré quelque 20 kilos de ce métal dans un autre pays, assure le responsable du CNRI.
"Le régime de Téhéran dispose actuellement de suffisamment de béryllium pour produire des initiateurs à neutrons pour une douzaine de bombes atomiques", affirme Mohammad Mohadessine. Le CNRI donne de nombreuses précisions à propos des organes et des responsables gouvernementaux travaillant dans la production de béryllium.
PRUDENCE À L'AIEA
L'université industrielle Malek Achtar du ministère de la défense, le laboratoire Jaber Ibn Hayan (laboratoire nucléaire le plus important de l'organisation de l'énergie atomique) font partie de ce réseau, de même que la société San'at Gostar Majd, située avenue Azadi, à Téhéran, qui serait une société écran destinée à tromper les inspecteurs de l'AIEA.
Le CNRI souligne que ces activités secrètes sont totalement illégales et en contradiction formelle avec les engagements de Téhéran à l'égard de l'AIEA. De source proche de l'Agence de Vienne, on se montre pourtant assez prudent, s'agissant de ces nouvelles révélations de l'opposition iranienne, lesquelles viennent opportunément nourrir la thèse des Etats-Unis selon laquelle les Européens, qui s'efforcent de convaincre l'Iran de renoncer à se procurer des armes nucléaires, sont dupés par le régime de Téhéran.
Dans le contexte actuel, marqué par la surenchère des faucons de l'administration Bush, qui agitent la menace de frappes contre les sites nucléaires iraniens, ces informations ne sont pas anodines. Cependant, les inspecteurs internationaux n'ont pas acquis de preuves de "l'utilisation militaire" du béryllium. Ils notent que ce métal "a des centaines d'applications industrielles, qui vont du club de golf jusqu'au moteur d'avion, en passant par les semi-conducteurs", et soulignent qu'ils enquêtent depuis des mois à ce sujet sans avoir obtenu de preuves convaincantes.
Ils reconnaissent cependant que le CNRI a, dans le passé, fourni des informations qui se sont révélées exactes, notamment sur les sites nucléaires secrets, comme Kala-Electric, Lavisan, Natanz et Arak.
Laurent Zecchini, avec Joëlle Stolz à Vienne
Par Email (Email) le vendredi 04 février 2005 - 18h26: |
bonjour
je recherche la recette du saucisson au chocolat faite par javanaise, si vs pouviez me l'envoyer je vous serai reconnaissante c'est pour l'anniversaire de ma fille.
NATHALIE
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 04 février 2005 - 08h53: |
Une Réflexion salutaire sur les positions idéologiques de l'Europe vis-à-vis d'Israël et des USA, qui confirment ce que nous en disent Shmuel Trigano, Jean-Claude Milner, Alain Finkielkraut, par un jeune analyste stratégique qui voyage beaucoup en Europe, et écoute dans les dîners en ville.
A diffuser auprès de vos amis.
En document joint, la version française accompagnée de la version originale en Anglais
En Europe, une fixation malsaine sur Israël
Par Robin Sheperd, Bratislava, Slovaquie.
30 janvier 2005, Washington Post
Traduction française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC
Cela peut n’avoir pas été apparent en surface, mais la commémoration récente en Europe du 60ème anniversaire de la libération d’Auschwitz était inondée d’ironie. Au moment même où l’ancien monde rappelle avec passion les horreurs des camps de la mort d’Hitler et fait le serment de ne jamais oublier le génocide nazi des Juifs, il adopte aussi une attitude antagoniste de façon croissante – et alarmante - envers l’état juif qui a surgi des cendres de la deuxième guerre mondiale.
Alors que le conflit du Moyen-Orient s’enflamme, de plus en plus d’Européens se dressent contre Israël. Un nombre croissant souscrit à la conviction que l’impasse entre les Israéliens et les Palestiniens est la source de la plupart des malaises du monde d’aujourd’hui, et que la faute pour tout cela repose entièrement sur Israël… et par extension, sur son plus ardent allié, les Etats-Unis. Comme le Président Bush recherche des bases communes avec l’Europe pour son second mandat, il ferait bien de mieux se familiariser avec cette réalité. Car aussi sûrement que le conflit israélo-palestinien divise Juifs et Arabes, il divise aussi Européens et Américains. Si vous cherchez les causes à la racine de la rupture transatlantique croissante qui va au-delà des clichés faciles sur l’unilatéralisme américain, il est temps de s’asseoir et de prendre note.
Allez à un dîner à Paris, Londres ou dans toute autre capitale européenne et observez comment les choses se passent. Le sujet de la conversation peut être l’Irak, il peut être George Bush, il peut être l’Islam, le terrorisme ou les armes de destruction massive. Cependant il en ressort , vous pouvez en être sûr que cela se terminera inévitablement, et souvent irrationnellement – par la dissection de la situation au Moyen-Orient et une condamnation des actions israéliennes dans les territoires occupés. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai vu cela. La sympathie européenne pour les Palestiniens se situe à un niveau élevé, alors que l’hostilité envers Israël est souvent palpable.
Et la colère atteint de nouveaux et troublants niveaux : un sondage parmi 3.000 personnes publié le mois dernier dans l’université allemande de Bielefeld a montré que plus de 50 % des répondeurs ont placé un signe d’égalité entre la politique d’Israël à l’égard des Palestiniens et le traitement nazi des Juifs. Soixante-huit pour cent des enquêtés croyaient spécifiquement qu’Israël mène une « guerre d’extermination » contre le peuple palestinien.
L’Allemagne n’est pas la seule à partager ces sentiments choquants. Ils ont été exprimés ailleurs, et souvent par des personnages importants. En 2002, l’écrivain portugais titulaire du prix Nobel José Saramago a déclaré « ce qui arrive en Palestine est un crime que nous pouvons mettre sur le même plan que ce qui est arrivé à Auschwitz ». En Israël juste le mois dernier, Mairead Corrigan Maguire, la titulaire irlandaise du prix Nobel de la Paix de 1976, a comparé les armes nucléaires suspectées du pays, à Auschwitz, les désignant comme des « chambres à gaz perfectionnées ».
De plus, dans un sondage Eurobaromètre de novembre 2003, une majorité d’Européens a désigné Israël comme la plus grande menace pour la paix du monde. Globalement, 59 pour cent des Européens ont placé Israël au sommet, avant des pays tels l’Iran et la Corée du nord. En Hollande, ce nombre a atteint 74 %.
Les perceptions d’Israël aux USA, dans le même temps, contrastent énormément. Un sondage du groupe Martilla communications fait en décembre 2003 pour « Anti-Defamation League » [ligue de lutte contre l’antisémitisme, ndt] plaçait Israël au 10ème rang des pays menaçant la paix mondiale, juste devant les Etats-Unis eux-mêmes. Qu’est-ce qui rend compte de ce hiatus transatlantique ?
Une partie de l’explication est que, en dépit des commémorations de l’Holocauste, la mémoire de cet évènement paraît réellement s’effacer en Europe. Un nombre croissant de jeunes Européens n’ont pas le sens réel de ce que les nazis ont fait. En Angleterre, le prince Harry n’est pas le seul inconscient des réalités de la tyrannie nazie. Une enquête de la BBC auprès de 4.000 personnes réalisée l’an passé, pendant la préparation du Jour du Souvenir de l’Holocauste de jeudi dernier, a montré que, étonnamment, 45 pour cent de tous les Britanniques et 60 pour cent de ceux de moins de 35 ans n’avaient jamais entendu parler d’Auschwitz – le camp de la mort nazi du sud de la Pologne où environ 1,5 millions de Juifs furent assassinés pendant la deuxième guerre mondiale. Une telle ignorance se combine aux sentiments anti-israéliens ; pour ceux qui n’ont aucune compréhension de l’Holocauste, Israël existe et agit dans un vide historique.
Cette conscience en déclin de l’exemple le plus frappant du meurtre de masse raciste du XXème siècle est accompagnée d’un antisémitisme persistant. Une enquête en Italie l’an passé, par exemple, par les Instituts de recherche ‘Eurispes’ a montré que 34 pour cent des répondeurs étaient d’accord, fortement ou à un certain point avec l’opinion que les « Juifs contrôlent secrètement le pouvoir économique et financier ainsi que les médias ». Le sondage Eurobaromètre cité ci-dessus a aussi montré que 40 pour cent des répondeurs à travers l’Europe croient que « les Juifs ont une relation particulière à l’argent », avec plus d’un tiers exprimant le souci que les Juifs « jouaient les victimes à cause de l’Holocauste ».
Pourtant, alors que la persistance de l’antisémitisme est indéniable, il est peu probable que ce soit l’explication principale de l’hostilité européenne envers Israël. Après tout, des enquêtes ont montré que certaines antisémites persistent aux Etats-Unis aussi, mais elles ne se traduisent pas par une hostilité viscérale envers l’état juif. Au lieu de cela, l’antagonisme intense envers Israël apparaît être un sous-ensemble de la plus large hostilité européenne, émanant de la gauche, envers les Etats-Unis. Il est improbable que ce soit une coïncidence de l’enquête de l’Eurobaromètre en 2003 qui place les Etats-Unis juste derrière Israël comme le plus grand danger pour la paix dans le monde, à égalité avec l’Iran et la Corée du Nord.
Beaucoup d’intellectuels européens considèrent Israël, peut-être avec raison, comme l’un des piliers centraux de l’hégémonie des Etats-Unis dans le monde moderne. Les gauchistes européens opposés implacablement à l’Amérique sont aussi opposés implacablement à Israël, et exactement pour les mêmes raisons. Lors d’un dîner à Berlin il y a peu de temps, une Française me dit avec emphase qu’Israël était le « policier de l’Amérique au Moyen-orient ». Son compagnon opinant de la tête pour marquer furieusement son accord, ajouta que les deux pays étaient partenaires dans « un nouvel impérialisme », conduisant le monde inexorablement à la guerre.
Dans l’univers déformé de la classe bavarde, Israël est immédiatement le serviteur de l’Amérique et la queue que le chien agite – faisant enchérir l’Amérique, tout en la forçant à des aventures insensées telles que l’Irak. Comme Peter Preston, l’ancien rédacteur du journal britannique Guardian, l’a mis en commentaire en octobre dernier, déplorant la servilité supposée des deux partis politiques américains envers Israël : « La politique des Républicains est une vessie vide dérivant de Tel Aviv, et l’alternative des Démocrates l’a juste gardée en stock ».
L’antipathie de gauche envers Israël est de plus étayée par des pathologies plus profondes et plus larges de la mémoire collective européenne, spécialement dans notre sentiment primordial de culpabilité envers le passé, une culpabilité qui surgit des grands traumas de la guerre et de l’impérialisme du XXème siècle. Le premier a rendu les Européens, particulièrement les continentaux, extraordinairement pacifistes ; dans l’enquête des courants transatlantiques de 2004 sur le plan Marshall allemand, seulement 31 pourcent des Allemands, et 33 pourcent des Français pouvaient tomber d’accord avec la proposition particulièrement timide que « dans certaines conditions, la guerre était nécessaire pour obtenir justice ». De telles attitudes ne s’associent pas avec les images de la télévision d’hélicoptère de combat israélien tirant des missiles sur des cibles de militants dans la bande peuplée de Gaza, quelles que soient les justifications des actions d’Israël.
L’Europe est aussi inondée de culpabilité post-impérialiste, et j’ai souvent le sentiment que la revendication d’Israël pour un morceau de terre au Moyen-Orient ravive les souvenirs induisant la culpabilité, parmi mes concitoyens anglais et autres, d’Européens blancs découpant le tiers monde et soumettant des « peuples inférieurs » au XIXème siècle. Alors que l’opinion troublante qu’il existe une équivalence entre l’Allemagne nazie et l’Israël moderne est un développement relativement nouveau, une autre opinion mettant en équivalence Israël avec l’apartheid en Afrique du Sud en se référant aux Palestiniens regroupés en « Bantoustans » a été utilisée depuis des décennies.
Ajoutée à l’hostilité idéologique surchargée de la gauche européenne, les démons du passé du continent peuvent faire un cocktail toxique du sentiment anti-israélien. Il y a sans doute place à la critique d’Israël et de sa politique au Moyen-Orient, mais la critique raisonnée apparaît laisser la place à l’antipathie émotionnelle et irrationnelle qui colore le débat plus largement. Et comme le sentiment croît, le soutien américain pour l’état juif continuera de gratter à vif les nerfs du vieux monde.
Il y a beaucoup de choses que les Etats Unis devraient faire pour améliorer leurs relations avec l’Europe. Mais réparer les relations transatlantiques est un processus à double sens. Les Américains devraient maintenant savoir que pour l’un des problèmes cruciaux au moins, c’est l’Europe, et non l’Amérique, qui doit nettoyer devant sa porte.
Robin Sheperd est assistant adjoint du Centre d’Etudes Internationales et stratégiques. Il est basé en Europe centrale.
Par Mena (Mena) le vendredi 04 février 2005 - 08h28: |
Charles Enderlin, menteur en toutes les langues (info # 010302/5) [analyse]
Par Luc Rosenzweig © Metula News Agency
Un proverbe allemand affirme que "le mensonge a de courtes pattes". A l'époque où s'élaborait la sagesse populaire germanique, on ne connaissait ni les méthodes modernes d'entraînement, ni les produits dopants qui permettent, même à des nains, de devenir des marathoniens convenables.
Dans l'affaire Al Dura, le mensonge du trio Charles Enderlin-Talal Abou Rahma -France 2, consistant à affirmer que le jeune Mohammed Al Dura est mort sous les balles israéliennes le 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim, et que son père, Jamal Al Dura, a été grièvement blessé lors de cet incident, est en train de s'écrouler. Mais il aura tenu plus de quatre ans, cimenté par d'autres mensonges annexes destinés à écarter les légitimes interrogations suscitées par cette affaire.
Avant d'opérer une analyse de la nature et de la fonction de ces mensonges, il convient d'en établir une liste, qui ne comportera que les mensonges avérés du trio, ceux que l'on peut aisément retrouver en se plongeant dans l'abondante documentation écrite et filmée existant sur la controverse de Netzarim. Charles Enderlin, polyglotte, y montre une impressionnante capacité à mentir dans toutes les langues.
Il commence, dès le lendemain de la diffusion du reportage sur France 2 et de sa reprise par les télévisions du monde entier, par mentir en français, à l'hebdomadaire Télérama, qui publiera le 25 octobre un entretien, où il affirme : "j'ai coupé les images de l'agonie de l'enfant, c'était trop insupportable". Ces images n'existent pas, comme j'ai pu le constater en visionnant le 22 octobre 2004 les rushes fournis par Enderlin à la direction de la chaîne. Se pourrait-il que ces images existent et restent cachées ? C'est peu vraisemblable, car dans ce cas, Charles Enderlin et France 2 n'auraient pas manqué de les montrer pour faire taire ceux qui, depuis deux ans, signalent cette anomalie. Ce mensonge fut réitéré en anglais, en mai 2003 dans un droit de réponse adressé au mensuel américain Atlantic monthly, qui avait publié un article de James Fallows mettant en doute la version de l'incident donnée par France 2 : "I cut a few seconds of the agony of the child" écrit-il, qui étaient "too unbearable". En 2002, Charles Enderlin ment en hébreu lors d'un débat à la télévision israélienne, où il affirme : " Je n'ai jamais dit que c'étaient les Israéliens qui avaient tué l'enfant".
Auparavant, son caméraman Talal Abou Rahma avait menti en arabe sous serment le 3 octobre 2000 en déclarant, entre autre faussetés, devant Me Raji Surani, président du Centre Palestinien des Droits de l'Homme de Gaza (PCHR), avoir filmé 27 des 45 minutes qu'avait duré la fusillade.
Lorsqu'il est apparu, en octobre 2004, que ces 27 minutes n'existaient pas, Charles Enderlin tente de sauver la mise en mentant, en français, à Télérama encore, en transformant cette déclaration sous serment en une interview prétendument manipulée par " une ONG même pas reconnue par l'ONU".
Charles Enderlin savait parfaitement, au moment où il déclarait cela, que le PCHR et son président sont parfaitement reconnus par l'ONU et la Fédération Internationale des Droits de l'homme. Il a vainement tenté de faire publier un rectificatif sur ce point par Télérama, qui ne l'a pas fait, à juste titre, car le journaliste de l'hebdomadaire n'avait commis aucune faute en reproduisant exactement les propos d'Enderlin.
Charles Enderlin a encore menti, en français, à son amie Elisabeth Schemla, en lui faisant une description de la topographie des lieux de l'affrontement, qui l'amenait à conclure que seuls les Israéliens étaient en mesure de pouvoir atteindre Mohammed et Jamal depuis leur position. Elisabeth Schemla a même eu droit à une double ration de mensonges, sur les lieux même du drame, où la baladèrent, au sens propre comme au figuré, Talal Abou Rahma et "le commandant Oussama", chef de la position de la gendarmerie palestinienne au carrefour de Netzarim. Elisabeth Schemla répercuta ces mensonges dans son livre " Ton rêve est mon cauchemar", paru en 2003. On avait simplement "oublié" de lui signaler la position palestinienne dite "Pita" située juste en face du baril derrière lequel s'étaient réfugiés l'homme et l'enfant.
Le 5 décembre 2003, Charles Enderlin ment, en anglais et en dessin, au professeur américain Richard Landes venu le voir à propos de cette affaire dans son bureau de Jérusalem. Il lui trace un schéma qui déplace la position israélienne de l'autre côté du carrefour, rendant ainsi plausible l'hypothèse d'un angle de tir ouvert sur les "victimes".
Charles Enderlin pratique encore le mensonge à usage d'intimidation en me mettant en garde, lors de la visite que je lui ai rendue à Jérusalem, le 1er juillet 2004. Il m'affirma, l'air menaçant, avoir porté plainte, et, plus tard, fait condamner ceux qui l'accusaient de manipulation dans cette affaire, et que je devais m' attendre à subir les foudres de la justice si je m'associais à ses détracteurs. En fait, la seule plainte déposée à cette date, qui aboutit à une condamnation en septembre 2004, visait une personne qui avait formulé des menaces de mort à son encontre, et non ceux qui, déjà nombreux, contestaient sa version des faits.
D'autres propos de Charles Enderlin, de Talal Abou Rahma et de responsables de France 2, qui nous ont été rapportés, comportent de graves entorses à la vérité, mais nous n'en ferons pas état, ne disposant pas de preuves directes de leur existence.
Du mensonge patriotique au mensonge protecteur
Avant de nous livrer à l'analyse du mensonge enderlinien, penchons-nous quelques instants sur ceux, avérés, du cameraman Talal Abou Rahma, expliquant le grand mensonge que l'on subodore : la mise en scène pure et simple de l'incident. Ils ont tous comme objectif de " charger" les Israéliens. Outre la déclaration sous serment citée plus haut, où il affirme que "les tirs mortels ne pouvaient venir que de la position israélienne", Talal Abou Rahma a prétendu, devant la caméra de la journaliste allemande Esther Shapira qu'il "n'avait pas livré tous ses secrets dans l'affaire", laissant entendre qu'il conservait, par devers lui, d'autres éléments prouvant la culpabilité de Tsahal. Depuis ces déclarations, la direction de France 2 a interdit formellement à Talal Abou Rahma de s'exprimer sur l'affaire, et n'a pas accédé à la demande formulée par moi-même, Denis Jeambar et Daniel Leconte de le rencontrer alors qu'il se trouvait à Paris.
Talal Abou Rahma fait partie de ces quelques dizaines de journalistes, photographes et cameramen palestiniens qui travaillent à Gaza pour les médias internationaux. Depuis une dizaine d'années, il collabore régulièrement avec CNN et France 2. Le système d'informations en provenance de Gaza est verrouillé par ces collaborateurs palestiniens des grands médias, sans lesquels il n'est pas possible de travailler sur le terrain. Leur allégeance à l'Autorité palestinienne est pour eux une condition de survie physique et matérielle, et nombre d'entre eux, dont Talal Abou Rahma, se considèrent de surcroît comme des militants de la cause nationale palestinienne. Avant les accords d'Oslo, il existait dans les Territoires un " Bureau d'information palestinien" animé, entre autres, par Raymonda Tawill, qui allait devenir la belle-mère de Yasser Arafat. Ce bureau alimentait en informations les journalistes étrangers venus dans les Territoires, leur fournissait de la documentation et organisait des interviews avec les responsables. L'administration militaire israélienne, irritée par la propagande diffusée par ce bureau, le ferma après le déclenchement de la première Intifada, en 1988. Aujourd'hui, les responsables israéliens estiment que ce fut une erreur. En effet, l'OLP donna alors la consigne à ses membres et sympathisants des Territoires ayant les capacités requises, d'offrir leurs services d'interprètes, de cameramen, de "fixeurs" aux médias étrangers couvrant le conflit. Ces derniers accueillirent à bras ouverts des collaborateurs compétents, qui leur facilitaient l’accès aux responsables palestiniens et, surtout, leur coûtaient beaucoup moins cher que leurs homologues israéliens.
Dans le cas de la controverse de Netzarim, il est évident, lorsque l'on voit les rushes, qu'il y a une tentative concertée des photographes et cameramen, tous palestiniens, présents sur le terrain, de fabriquer des images-choc, de fausses blessures, de faux transports en ambulance, un fait que même la direction de France 2 reconnaît. On pratique, au carrefour de Netzarim, un petit théâtre, où l'on voit, par exemple des miliciens palestiniens tirer des rafales de Kalachnikov prétendument sur le poste israélien, mais vu sous un autre angle, les mêmes images montrent le tireur, bien à l'abri, lançant ses rafales en direction d’un immeuble vide.
Vu avec le recul, on s'aperçoit que le "moment politique" exigeait, du coté d'Arafat, que l'on relance des manifestations insurrectionnelles qui allaient devenir l'Intifada El Aqsa. Les manifestations violentes en Cisjordanie et à Gaza du 29 septembre 2000, qui avaient fait plusieurs dizaines de morts parmi les Palestiniens, avaient été déclenchées par la visite "musclée", la veille, d'Ariel Sharon sur le Mont du Temple-Esplanade des Mosquées. Sharon n'étant, à l'époque, ni membre du gouvernement, ni même chef de l'opposition, il était difficile de mobiliser la population palestinienne sur ce seul thème. Il fallait donc alimenter la colère populaire par des images dont la violence galvaniserait les militants et montrerait Israël comme monstrueux aux yeux du monde entier. Talal Abou Rahma fut donc le plus habile et le plus chanceux professionnellement dans la construction de l'un de ces "mensonges patriotiques" dont les Palestiniens sont coutumiers. "Tous leurs efforts" résume Ra'anan Gissin, porte-parole d'Ariel Sharon " tendent à transformer un champ de bataille en scène du crime". Le film montrant les cicatrices de Jamal, tourné en octobre 2004 par Talal Abou Rahma, est la continuation de ce "mensonge patriotique" où l'on fait passer des blessures d'il y a 16 ans pour celles prétendument reçues au carrefour de Netzarim. Signalons, à ce sujet, que la direction de France 2 a refusé ma suggestion de faire examiner Jamal Al Dura par un médecin légiste indépendant.
Pour revenir aux mensonges d'Enderlin, il est utile de définir le statut par rapport à la vérité du commentaire qu'il prononce, au journal de 20 heures de France 2 le 30 septembre 2000, donc de le reproduire dans son intégralité : "1l est 15h, tout vient de basculer près de l'implantation de Netzarim, dans la bande de Gaza. Les Palestiniens ont tiré à balles réelles, les Israéliens ripostent. Ambulances, journalistes et simples passants sont pris entre deux feux... Ici Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venus de la position israélienne. Mohammed a douze ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes, mais... une nouvelle rafale, Mohammed est mort et son père gravement blessé." Charles Enderlin n'était pas sur place et écrit cela sur les seules indications de son cameraman, en lequel il dit avoir toute confiance. Il n'obtient pas de confirmation de cet incident du côté israélien, où le porte-parole de Tsahal de service ce jour-là, Yarden Vatikaï, lui répond qu'il va faire une enquête dont il le tiendra informé. Enderlin accuse donc Tsahal de ce crime, car c'en est un aux yeux des lois de la guerre, sans même citer la non-réponse à ses questions des responsables de l'armée israélienne. Aujourd'hui, il prétend, dans une tribune du Figaro du 27 janvier 2005, que "l'image correspondait à la réalité de la situation, non seulement à Gaza, mais en Cisjordanie". Faute de témoin, donc, on tiendra pour vrai un fait parce qu'il vous paraît vraisemblable. La réalité de la situation, c'était aussi que la direction palestinienne cherchait à tout prix à donner de la répression israélienne des manifestations, l'image la plus noire possible, par tous les moyens. D'un point de vue déontologique, l'attitude d'Enderlin est, pour le moins, sujette à débat : peut-on porter une accusation aussi grave sur la foi d'une seule source, quelle qu'elle soit ?
Au moment où il accuse Tsahal, Enderlin n'a aucun élément qui l'autorise, professionnellement, à le faire. Cette entorse aux règles de l'art aurait pu être, à la rigueur, pardonnée si les événements ultérieurs avaient confirmé de manière irréfutable cette version des faits. Or, c'est le contraire qui s'est produit : les enquêtes de Nahum Shahaf, celles de la Mena, d'Esther Shapira, de James Fallows, de Richard Landes, la mienne, réalisées indépendamment par des personnes ne se connaissant pas avant d'avoir mis le nez dans cette affaire, convergent sur un point : la version d'Enderlin ne tient pas. Cette conviction est également celle, aujourd'hui, d'Arlette Chabot et de Didier Epelbaum, hauts dirigeants de France 2, qui ont déclaré récemment : "on ne connaîtra sans doute jamais la vérité de cette affaire", en faisant allusion au débat sur l'origine des tirs mortels, palestiniens ou israéliens. On notera, à ce propos, la curieuse conception de France 2 du droit à la vérité dû aux téléspectateurs de la chaîne publique : ces derniers n'ont même pas été informés de l'évolution de la pensée des hautes sphères de France 2 sur ces images et leurs commentaires par Enderlin. Doit-on leur rappeler ce qu'affirmait Marc Tessier dans un entretien au "Monde", le 25 janvier de cette année : "Il faut reconnaître ses erreurs et le faire savoir à l'antenne" ? L'honneur des soldats de Tsahal n'a pas moins de prix que celui de M. Dominique Baudis, président du CSA, dont M. Tessier se fait ici le défenseur après les dérapages de France 2 dans l'affaire Alègre.
Les Allemands - encore eux - ont deux verbes pour désigner l'action de mentir : "schwindeln" et "lügen". Le premier s'applique, par exemple au pêcheur marseillais qui décrit ses prises du jour à ses copains de bistrot, où au jeune ambitieux qui "arrange" son CV pour décrocher un emploi. Le second désigne une distorsion ou une dissimulation grave et volontaire de la vérité dans l'objectif d'en tirer des bénéfices ou de nuire à autrui. Je laisse à chacun le soin de qualifier la nature des mensonges du trio Enderlin-Talal Abou Rahma -France2.
Par Citron (Citron) le jeudi 03 février 2005 - 20h56: |
ayé
la tunisie est qualifiée pour la demi finale du championnat du Monde de Handball 2005 !!
a suivre
www.tunisiahand2005.tn
Par Email (Email) le jeudi 03 février 2005 - 19h01: |
Dear Sir or Madam,
I will be in Tunis on 23 April, the first night of Passover. I am looking
for a contact in the Jewish community in Tunis to find out about observing
the holiday with someone there. Thank you for your assistance.
Kind regards,
David Mozer
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 03 février 2005 - 18h48: |
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 03 février 2005 - 18h50: |
Perspective d’avenir pour les Juifs de France
Le président du CRIF, Roger Cukierman, animera une conférence-débat sur le thème « Perspective d’avenir pour les Juifs de France », le mardi 8 février 2005 à 20h30 au 5, avenue du Belvédère 93310 le Pré Saint Gervais (M° Mairie des Lilas).
Renseignements : 06 60 83 90 96