Par Breitou (Breitou) le dimanche 11 février 2007 - 21h18: |
SKETCH….
Paris le 11/02/2007
PTB.
Par Braham (Braham) le dimanche 11 février 2007 - 20h37: |
A Emma
Je suis moins optimiste que les rédacteurs du rapport que vous nous avez présenté dans votre message.
En supposant que l'ONU se réveille de son partialité et exige la rectification de tous les manuels scolaires des écoles palestiniennes selon les lois internationales et les accords signés, il n'y aura qu'une infime amélioration.
La haine viscérale ne vient pas seulement des livres de classe.
Regardez bien ces jeunes gens qui manifestent, à Nazareth à Oum-El-Fah'em ou ailleurs sur le territoire d'Israël, est-ce qu'il y a moins de haine dans leurs yeux que dans celles qu'on voit à Gaza ou à Ramallah ? Non !!! Pas tous !
Regardez certains étudiants arabes de l'Université de Haïfa manifester, sont-ils moins fanatiques que ceux de Bir-Zeit ? Non !!! Pas tous !
Et pourtant ce sont des jeunes qui ont étudié dans une école secondaire israélienne avec un programme agréé par le Ministère de l'Education israélien.
Ces jeunes générations n'ont pas utilisé des livres de l'Autorité palestinienne.
Il y a d'autres sources incontrôlables que même l'ONU ne peut maîtriser.
L'éducation à la maison, dans la rue ou chez certains chefs spirituels et surtout les médias électroniques, ont un impact beaucoup plus fort que n'importe quel programme éducatif positif, parce qu'ils touchent directement nos instincts les plus primitifs.
Ce qu'il faudrait, peut être, c'est une complète révolution de la pensée qui mènerait à la légitimité de la présence de l'Etat d'Israël dans la région.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 11 février 2007 - 18h54: |
Au sujet de votre adage à propos de Napoléon : "On peut faire beaucoup de reproches a Napoleon, mais pas celui d'etre doue en arithmetique et en regle de trois ..."
Et bien en voila une nouveauté! Autant Bonaparte fût admirable dans les guerres de défense contre les coalitions,,,
Autant Napoléon fût haïssable, avec le rétablissement de l'esclavage, et autres couillonnades de grandes envergures, qui en matière de règle de trois, a conduit son pays, à la Bérézina, et lui à Ste.Hélène.
Un des rares points positifs, fût son action politique vis à vis des Juifs, en accordant la liberté des cultes aux Juifs et aux Protestants, mais pour le reste il fût pour son pays un vrai cataclysme, dont celui ci ne s'est encore pas complètement relevé.
Par Sarel (Sarel) le dimanche 11 février 2007 - 18h30: |
Cher Mr Emile j’ai lu attentivement votre reponse et je voudrai
continuer a completer par obligation des evenements .
Vous savez comme moi qu’on ne peut choisir son mode de vie .
En 1948 pour la masse {comme vous l’avez nomme}l’etablissement de l’;etat
d’israel ne devait pas deranger le cours de vie et que c’etait une question “sioniste” secondaire dans son importance
Soixante ans apres cette meme “masse’ qui pensait naivement pouvoir s’installer dans des pays differents se trouve obligee de participer a ce meme probleme qui a non seulement n’etait plus {secondaire }mais au contraireavait pris une importance mondiale .
Deuzieme phase .On suivait de loin et on soutenait sans se soucier de ce qui pouvait arriver .On comptait sur le nouvel etat et on continuait notre petite vie
sans deranger personne .Chacun choisissait ce qui lui convenait dans les nouvelles provenant d;israel pour justifier son etablissement a l’etranger .
Je sais tres bien qu;ils n’etaient pas tranquilles mais de la a bouger c’est autre chose .Ils auraient desire qu/on se serait arrange et que la paix soit installee.
Helas les choses vont autrement .Mon frere qui venait me voir en touriste me posait cette question posee par tout le monde j’imagine { jusqu’a quand vous allez faire des guerres ?} Lui aussi souhaite vivre tranquillement en France .
Mais cela ne depend plus de lui .
Troisieme phase l’environnement n’est plus favorable .Des mouvements
Anti se develloppent et cela “OBLIGE “a reflechir.
On ne peut plus rester spectateur .On est tenu a prendre des decisions qu’on n’a repousse .On a laisse aux autres le pouvoir de conduire .
On ne veut pas prendre la responsabilite .Mais elle nous poursuit Car c’est cela
le sort de la vie juive .Il depend de cette masse pour faire partie du cours de la vie a l’avenir .Au lieu de designer un nouveau chemin on prefere se retourner vers le passe et attendre .Parce que on a peur de l’inconnu
Vis avis de nos enfants et de leur avenir on doit bouger pour remplir nos fonctions et continuer sans broncher .
Ce n’est plus quelque chose de secondaire .C’est une question de survivance
Vous me comprenez tres bien
Bien a vous sarel
Par Emma (Emma) le dimanche 11 février 2007 - 18h20: |
Nouveau rapport sur les manuels scolaires palestiniens
http://ajm.ch/wordpress/?p=485
Les écoles palestiniennes s’obstinent à
endoctriner leurs élèves
C’est ce que confirme aujourd’hui rien moins que Hillary Clinton
. Et ce n’est que la suite
d’une longue et lamentable histoire de haine, de mensonges, de calomnies, de
promesses non tenues.
Jusque dans les années 1990, les petits Palestiniens apprenaient ce qu’
apprennent leurs copains arabes jordaniens (en Judée-Samarie, appelée
Cisjordanie) ou égyptiens (dans la bande de Gaza). Ces manuels étaient
certes expurgés de passages trop résolument antisémites par l’État israélien
(avec l’autorisation d’une commission ad hoc des NU)entre 1969 et octobre
1995, date à laquelle l’OLP et la Ligue arabe obtinrent l’arrêt de cette
mesure, mais, même pendant cette période, les citations des textes sacrés
(mentionnant les Juifs en des termes fort injurieux) restaient intouchables
et les enseignants utilisaient tout de même le message entier, qu’ils
connaissaient par leur formation.
Tout devait changer avec les accords d’Oslo, et notamment avec l’accord du
Caire de 1994 par lequel Israël transférait à l’AP différents pouvoirs
administratifs, dont l’éducation, et qui stipulait, entre autres, qu’«Israël
et l’Autorité palestinienne assureront que leurs systèmes respectifs d’
éducation contribuent à la paix entre Israël et les Palestiniens et à la
paix dans toute la région». Dès lors, l’AP avait à charge l’éducation de
quelque 900.000 élèves. Avec l’aide de l’UNRWA
, l’agence des NU qui s’occupe
exclusivement des «réfugiés» palestiniens.
D’abord, l’UNESCO fit faire un rapport indépendant sur la question de l’
éducation des Palestiniens. Publié en 1996, comptant 676 pages, ce document,
le rapport Lughod, du nom d’un universitaire palestinien exerçant aux
États-Unis, était une promesse d’équilibre réformiste, de sagesse, de vision
d’avenir ouverte et ambitieuse. Mais le ministère palestinien l’ignora
totalement et rédigea un nouveau rapport, sans aucune velléité réformiste.
Malgré cela, des centaines de millions de dollars d’aide furent engloutis
dans l’«éducation» des jeunes Palestiniens et avec elle à la réalisation de
nouveaux manuels scolaires.
En 2003, les manuels scolaires palestiniens ont fait l’objet d’une enquête
approfondie, dirigée par Yohanan Manor, président fondateur du CMIP [
Center for Monitoring the Impact of Peace]. Les
résultats navrants ont été publiés en français par Berg International
Éditeurs sous le titre «Les
manuels scolaires palestiniens – une génération
sacrifiée»:
Le processus de paix d’Oslo n’est pas mentionné; pas un mot sur les
engagements pris, les avantages obtenus. L’histoire de la région est
présentée de manière simplissime et unilatéralement accusatrice pour Israël,
dont l’existence en tant qu’État est systématiquement ignorée ou niée –
seule existe la Palestine, depuis toujours, peuplée de gens aimables et
doux. Israël n’est présentée, à travers l’enseignement de l’histoire, de la
géographie, des traditions islamiques et de la langue arabe, que comme une
entreprise agressive et criminelle lancée par les Juifs, des êtres
intrinsèquement mauvais, selon le prophète lui-même, qui utilisèrent pour
cela l’idéologie sioniste, une variante du nazisme créée tout exprès pour
eux par les puissances coloniales européennes pour mieux s’emparer des
richesses naturelles et menacer la survie même de la Patrie arabe. Ces
manuels pervertissent même les versets du Coran pour forcer le trait.
C’est une véritable abomination, un vomitif absolu. Il est impossible de
comprendre même de très loin ce qui se passe aujourd’hui dans les
territoires palestiniens, par exemple l’arrivée au pouvoir du Hamas, sans
avoir pris connaissance des exécrables mensonges que les dirigeants
palestiniens imposent à leur progéniture (et ainsi à l’ensemble des
crédules).
Et, comme nous pouvons le voir aujourd’hui, grâce à une autre enquête
portant sur les manuels
scolaires publiés à la fin 2006 pour le 12e degré, l’effort de propagation
de la haine continue de plus belle:
La lutte contre Israël est présentée comme une guerre religieuse au nom de
l’Islam. L’État même d’Israël n’est pas mentionné comme tel; les Israéliens
et leur pays sont systématiquement dénigrés par des appellations telles que
«l’entité sioniste», «l’ennemi de notre peuple», «les gangs sionistes» ou
encore «le plan impérialiste sioniste». Les relations avec l’Occident sont
présentées comme un choc des civilisations. Selon ces «ouvrages», l’Islam
promeut les droits de l’homme, et les «états colonialistes en profitent»;
ils sont responsables de ce qui arrive en Afghanistan, en Irak et même au
Darfour.
Le terrorisme, selon eux, est protégé par les Nations unies et les lois
internationales. Lutter contre le terrorisme palestinien est une violation
du droit international. Idem pour le Hezbollah. Les textes désignent la
Palestine non comme une région géographique, mais comme un État (en arabe:
Daoula) qui aurait accès à la Mer Rouge, ce qui n’est possible qu’en gommant
Israël. Idem pour la superficie de cet état. On dit des auteurs palestiniens
vivant en Israël qu’ils sont en Palestine. Pas un mot sur les liens
historiques entre les Juifs et cette région, seul le Christianisme est
mentionné (avec Jésus comme prophète de l’Islam). Toutes les villes
israéliennes sont qualifiées du même terme qui désigne les implantations.
Aucune carte ne fait référence à l’État d’Israël dans l’ensemble du système
éducatif palestinien. La présence d’Israël est une «catastrophe sans
précédent dans l’histoire», un phénomène impérialiste, raciste,
exterminateur.
La Deuxième Guerre mondiale est totalement amputée de l’Holocauste et de
toute persécution des Juifs. Toute l’histoire d’Israël, depuis 1948, est
celle d’une conquête impérialiste et raciste, pleine de massacres, de vols,
d’expulsions, de persécutions, d’exils, de paupérisation, qui vise sciemment
l’ensemble des États arabes, y compris La Mecque.
Dès lors il n’est que normal que les Musulmans fassent le djihad, deviennent
des shahids, se sacrifient pour Allah et leur douce patrie. Il faut que tous
les membres de la société participent activement au djihad. Le martyre est
glorifié, présenté (comme le faisait le prophète) comme l’idéal le plus
élevé que puisse atteindre le bon Musulman. Leur mort n’en est pas une, c’
est au contraire la vraie vie, avec Allah, au Paradis.
Les États-Unis sont l’ennemi des Palestiniens et des Arabes. Un choc des
civilisations les séparent. Toutes les interventions occidentales sont
décrites comme mal intentionnées. Les conquêtes des Musulmans (l’Andalousie
par exemple) sont présentées comme des cadeaux culturels au reste du monde.
Le choc des civilisations résulte donc du colonialisme européen, des
violations des droits de l’homme par les États-Unis et l’Occident, des
«tensions» causées par les «événements» du 11 septembre, de l’interdiction
du voile islamique dans les écoles, des caricatures danoises et de l’absence
de volonté de dialogue de l’Occident avec le monde arabo-musulman. L’
Histoire se concentre sur les guerres et ignore totalement les accords d’
Oslo et presque entièrement le processus de paix dans son ensemble.
Les écoles, par dizaines, sont désignées par des noms de terroristes. Le nom
d’école qui semble le plus commun est Al Khansah, du nom d’une mère qui se
serait réjouie aux anges de voir ses quatre fils tombés en martyrs. Les noms
de lieux situés en Israël sont aussi très en vogue.
Il n’y a pas le moindre doute: les dirigeants de l’éducation palestinienne
fabriquent ici, sous les yeux des Nations Unies consentantes, une nouvelle
génération de fous djihadistes, en leur mentant dès l’enfance sur leur
histoire, leur religion, leur pays, leur identité et le monde entier.
Par Meyer (Meyer) le dimanche 11 février 2007 - 15h30: |
Par Girelle (Girelle) le dimanche 11 février 2007 - 13h20: |
Merci Victor de nous avoir fait entendre sur ce site la voix de l'ambassadeur de France.
Par Girelle (Girelle) le dimanche 11 février 2007 - 13h16: |
Bazooka,
J'avoue ne pas avoir compris votre message.
Mais puisque vous parlez d'arithmétique, je voudrais évoquer la bouteille à moitié vide et à moitié pleine.
De notre procureur de la République, des témoignages de Sarkozy, Royal et Bayrou, vous ne dites pas un mot, la seule chose qui vous interesse et que vous relevez est l'attitude de Serge Dassault; Serait ce parce qu'il avait des parents nés juifs que vous apportez votre voix à ceux qui prétendent que les juifs pensent aux affaires avant tout?
C'est parce que j'ai été génée de cette mise en exergue de ce témoignage là et pas des autres que je vous ai répondu.
Cela étant dit, vous savez surement que les Dassault s'étaient convertis, ce qui n'empêchait pas Marcel Dassault de se souvenir qu'il s'était appellé Bloch autrefois.
PS: je n'ai rien compris à votre histoire de "politique de l'autruche" pouvez vous avoir l'extrême amabilité de préciser?
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 11 février 2007 - 12h50: |
Madame Bazooka,
Puisque vous insistez, alors voici des batteries dévoilées, qui démontrent bien que le Sieur
Dassault, n’est qu’un petit enfant, et qu’il est battu à plate couture par ce qui suit, en matière de vente d’armes à l’ennemi, si ça c’est pas digne de la 5ème colonne,,,
Avous de juger.
Source : http://consortiumnews.com/2005/russiantext.html
Par Victor (Victor) le dimanche 11 février 2007 - 11h44: |
Discours de l’ambassadeur de France en Israël, Jean-Michel Casa lors de l’enterrement d’Ilan Halimi à Jérusalem
Par Jean-Michel Casa, Ambassadeur de France en Israël
Samedi 10 février 2007 à 19:06
Cimetière Ar Hamenourot, Jérusalem le 09/02/07
En ce jour de recueillement et de douleur, c'est à la famille d'Ilan que vont mes pensées ; à vous surtout, Madame Ruth Halimi, sa maman, à vous dont la dignité et le courage nous bouleversent tous très profondément.
La mort d'un enfant est inconcevable ; au-delà du pensable, elle renverse l'ordre du monde, elle est une insulte à la terre et au ciel. La mort d'un enfant est plus intolérable encore quand elle est l'œuvre de tortionnaires barbares, un crime abominable que les mots ne peuvent dire.
Ilan était un homme, jeune, débordant de vie, d'énergie et de joie. Le visage rayonnant qu'il y a un an, nous avons tous découvert, sur nos écrans de télévision, sur les couvertures des magazines, durant ces insupportables semaines de séquestration, puis avec cette mort, terrible . Ilan est devenu tous les hommes, au nom même de cette obligation entière, unique, profonde, qui est faite à chacun d'entre nous de respecter la vie.
Ilan était aussi un enfant, le vôtre, madame ; mais il est aussi devenu notre enfant, chaque enfant.
Ilan était un Français, l'un des nôtres ; il est devenu tous les Français ; des Français stupéfaits qu'un tel acte, en deça de l'humain, ait pu être commis, ait même été possible.
Ilan était juif, se sentait juif, se pensait juif. La haine qui a servi de terreau à cette violence, à ce déchaînement de haine et d'abjection, à ce crime, fait obligation à la société française toute entière de se remettre en cause, de se mobiliser pour combattre toute résurgence du poison de l'anti-sémitisme, sans la moindre concession. C'est une obligation, et qui vaut pour l'humanité toute entière, à ne jamais baisser la garde, à ne jamais détourner les yeux devant le retour possible du monstre, à ne rien laisser passer.
Nous avons encore en mémoire l'immense manifestation de soutien du peuple français dans les rues de Paris, ou encore cet office religieux à la grande Synagogue de la rue de la Victoire, où le Président de la République est venu en personne témoigner de sa peine profonde et de son trouble, mais aussi du soutien de l'ensemble de la République française : car c'est la République aussi qui s'est sentie, avec l'assassinat d'Ilan, agressée, humiliée.
Madame, la République vous devait la vérité sur la mort de votre fils. Aujourd'hui, tous les tortionnaires et les assassins d'Ilan ont été retrouvés, ont été arrêtés. Ils répondront de leur crime devant la justice, dont nous devons attendre légitimement la plus grande sévérité. Les autorités françaises feront tout pour qu'une telle tragédie n'arrive plus, plus jamais.
Je voudrais encore partager avec cette mère – qui, aujourd'hui, est la mère de chacun d'entre nous - cette pensée, qui, je crois, vient du Talmud, et qui dit qu'"après leur mort, les Justes sont appelés vivants". Oui, Ilan est vivant, il restera pour toujours vivant dans nos coeurs. Au moment où il rejoint cette Terre Sainte, à Jérusalem, nous souhaitons avec ferveur que son corps et son âme reposent en paix.
http://www.guysen.com/articles.php?sid=5524