Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 12 février 2005 - 18h41: |
Pour mes amis allemands eparpilles a travers le monde.
Par Bazooka (Bazooka) le samedi 12 février 2005 - 18h40: |
Shavoua Tov a tous,
Bekhor,
je pense qu'il serait utile que vous remettiez une copie de ces documents au Centre Simon Wiesenthal le plus proche de chez vous (s'ils n'en ont pas deja une copie).
Bien a vous.
http://www.wiesenthal.com
Par Bekhor (Bekhor) le samedi 12 février 2005 - 17h30: |
POUR LES TUNISOIS NOSTALGIQUES, LE SFAXIEN A PENSE A VOUS.
Par Maurice (Maurice) le samedi 12 février 2005 - 11h31: |
Merci Lucia pour ta traduction elle rend l'idée du texte En ce qui concerne Bush je pense que la nomination de RICE comme secretaire d'Etat est Universitaire et non Politique mais le politique vient d'etre nommé un sous secretaire d'Etat ancien Ambassadeur en Egypte et c'est ce qui augmente mes craintes car la pression des Egyptiens et de Moubarak sera plus facile C'est dur d'etre un peuple ecrasé sans autres peuples et de reel soutien et qui connaissent peu la realité.En effet pour nous Juifs d'Orient on a jamais quitté Israel et si nous etions repandus dans les Empires successifs Orientaux notre lien avec Israel a été permanent comme le Corse français ou le grec Americain avec sa terre terre de retraite comme beaucoup de peuples Mediterraneens mais qui a subi la poussée demographique importante des Arabes qui etaient plus paysans que les Juifs qui ont vite remplis des emplois Tertiaires..L'independance des etats Arabes a rejeté leur minorité en particulier Juives qui a fait son retour sur sa terre des YOUD mais ce qui n'etait pas prevu dans la division entre juifs et Arabes de la Palestine Anglaise C'est la donne qui doit etre comptée dans les nouvelles discussions On n'est pas des Colons on est des Juifs d'Orient qui retournent chez eux renvoyer des Etats Arabes de tous ces Pays des Etats de la Ligue Arabe DONNEZ AUX ARABES NOS BIENS SPOLIES OU ACHETES A BAS PRIX CONTRE CEUX QU'ON A ETE OBLIGE DE PRENDRE le reste est meconnaissance de l'HISTOIRE ET NOS COUSINS ARABES jouent sur cette meconnaissance
Par Maurice (Maurice) le samedi 12 février 2005 - 10h52: |
Il n'est pas impossible que nous nous soyons trompés sur Sharon et sur Bush. Sharon apparaissait comme un faucon d'extrême droite qui mettait en danger les efforts des travaillistes genre Pérès en faveur de la paix. Peut-être est-il plus capable que personne de marcher sur les traces de Rabin et d'imposer la paix, non seulement à ses ennemis, mais – ce qui est plus difficile – à ses concitoyens ? Ce ne sont pas les socialistes, mais de Gaulle qui a pris le tournant douloureux de l'indépendance de l'Algérie. Il n'est pas impossible que Sharon, chef de guerre, se mette à rêver des lauriers de la paix. Si sa politique aboutit, après tant de drames et de deuils, à la création d'un Etat palestinien, il prendra place dans l'histoire.
Sur les présidents des Etats-Unis, les Français ont depuis longtemps l'habitude de se tromper. C'est une vieille tradition, et ils y tiennent beaucoup. Ils ont sous-estimé Truman qui vendait des bretelles. Ils ont méprisé Reagan qui était un acteur de série B. L'un et l'autre ont été de très grands présidents. Le monde entier a traité Bush junior de crétin, et les Français se sont distingués dans ce jeu de massacre. S'il réussit à faire naître quelque chose qui ressemble à un espoir d'apaisement dans l'Irak déchiré et entre les frères ennemis de Palestine et d'Israël, il passera d'un seul coup du camp des réprouvés au statut de grand homme.
Tout avait l'air perdu pour Sharon et pour Bush. Les voilà de retour au premier rang de l'histoire. Une nouvelle fois pourtant, souvenons-nous de nous méfier : rien n'est gagné pour eux. Après plus de cinquante ans d'une guerre inexpiable, est-il encore possible de réconcilier entre eux Palestiniens et Israéliens ? La paix exigera des sacrifices cruels de la part d'Israël. On a vu récemment l'opposition résolue des colons à tout changement de leur statut. Sharon doit affronter les extrémistes de tous bords : les terroristes arabes et les intégristes juifs. Rabin a été abattu, non par un assassin palestinien, mais par un assassin israélien. L'extrême droite israélienne représente désormais pour Sharon qui l'incarnait un risque presque aussi grand que les kamikazes musulmans intégristes qui ne relâcheront pas leur pression. Il lui faudra un mélange inouï de courage politique, de chance à peine vraisemblable et de vision de l'avenir.
Le succès de Bush est dû aux Irakiens qui ont eu le courage d'aller voter malgré les menaces sur leur vie. Ces élections marquent la revanche de la majorité chiite sur la minorité sunnite à laquelle appartenait le clan de Saddam D'ORMESSON LE FIGARO
Par Lucia (Lucia) le samedi 12 février 2005 - 02h44: |
Par Maurice (Maurice) le vendredi 11 février 2005 - 11h45:
QUI PEUX TRADUIRECORRECTEMENT???IMPORTANT
Cher Maurice, traduire"correctement"?? je ferai mon
possible.
<<<Les frontieres d'Auschwitz postees par Israel 2/11/05
13h (New York)
Condoleezza Rice peut en savoir beaucoup concernant la
"vieille" Union Sovietique, mais elle sait zero sur le Moyen
Orient.
Le Secretaire a explique recemment qu'il est necessaire
pour Israel d'abandonner plus de terrain/terres pour aider
l'esquisse d'un etat palestinien adjacent qui serait viable -
depuis Gaza a Judea et Samaria.
Peut-etre si vous ne comprenez pas la geographie, cela
semblerait comme une demande parfectement raisonnable.
Apres tout, comment supposer que le nouvel etat palestinian
pourrait fonctionner normalement si son people est divise
par des barrieres artificielles?
Ce que je pense que Dr. Rice ne comprend pas, en fait, ce
que j'espere qu'elle ne comprend pas _ est qu'Israel n'a plus
de terrain/terre a donner. Israel n'a pas d'obligation morale
de donner du terrain. Israel va compromettre sa propre
securite en le faisant.
Laissez-moi preciser cela clairement. Regardez une carte du
Moyen Orient. Apres quelques minutes, est-ce que
quelqu'un pourrait honetement me dire qu'il pense que les
problemes de violence et terrorism ont a faire avec le fait
qu'Israel a trop de terrain?
Ceci est apparemment ce que nous devrions croire.
Il y a beaucoup de terrain/terre au Moyen Orient. La plus
grande partie est habitee en petite densite par des gens
parlant Arabe, de culture, de langue, de religion et d'ethnicite
qui se sentent proches des "Palestiniens", un peuple qui n'a
jamais eu de pays leur appartenant dans l'Histoire du Monde.
Pourquoi, donc, est-ce qu'Israel serait dans l'obligation de se
"decouper" pour creer cet etat palestinian?
La toute petite bande de terrain/terre que represente l'etat
d'Israel actuel est a peu pres 1/10 de la taille du mandat
original des Nations Unies qui a cree l'etat juif en 1957.
Bon, je ne suis pas Juif, je suis un journalist Arabe-
American Chretien qui croit en premier lieu a la Liberte, et a
la Paix en second. Et, je dois vous dire que les demandes
envers Israel en ce moment sont des demandes pour un
suicide political, militaire et culturel de cet Etat.
Savez-vous quelles seraient les nouvelles frontieres d'Israel
sous les plans qui seraient decides comme "viable, voisine
Palestine"? Je les appelle des frontieres d'Auschwitz. Je ne
comprends pourquoi les Juifs ne le comprennent pas.
Ils (les Juifs) sont consciemment en train d'aider construire
un camp de concentration national qui comprend la moitie
des Juifs du monde, entoure par des maniaques hostiles qui
veulent les obliterer. Les nouvelles frontieres sous le plan de
Dr Rice ne seraient pas defendables. Creer un nouvel etat
palestinian avec des frontieres communes et compter sur
Israel pour fournir tout le terrain nessaire, demande de
couper Israel en deux, du nord au sud.
Cela pourrait creer un etat palestinien "viable", mais cela
detruirait la viabilite d'Israel.
Si Adolf Hitler avait ete un peu plus malin, il aurait aide creer
un etat Juif au Moyen Orient et le presser comme les
Arabes, Europeans et a present les USA pressent Israel.
Hitler n'aurait jamais pu rever d'une "solution finale" plus
efficace.
Je ne suggere pas que Dr. Rice ou l'administration Bush
essayent intentionnellement de detruire Israel ou les Juifs.
Je leur donne le benefice du doute and je presume qu'ils
sont mal-informes, qu'ils font de tres profondes mauvaises
decisions basees sur de mauvais chiffres et analyses.
Mais je ne ferai pas de telles idees preconcues concernant
l'authorite Palestienne et les etats arabes car ils croient en la
liberte et decision pour les arabes qui vivent dans la region.
Contrairement, leur conduite est de creer une mise en scene
permanente a partir de laquelle ils continueront leur guerre
d'attrition contre les "juifs infidels" qui ont l'audacite de vivre
ou ils considerent etre leur Dar al-Islam.
C'est aussi simple que cela. Je fais le voeu que Dr. Rice et
Pres. Bush et meme le gouvernement israelien pourraient le
voir.
C'est une honte nationale que le gouvernement american
depense $350 million de plus pour aider l'Authorite
Palestiniene, qui insiste qu'aucun Juif ne serait permi de vivre
dans les limites de son territoire ou sa nation future. C'est
une honte nationale que le gouvernement american joindrait
le reste du monde anti-semite pour forcer Israel a
abandonner ses besoins propres de securite et forcer Israel
a abandonner ses besoins de securite et ses communautes
juives sur des terrains avec une histoire juive. Et, c'est aussi
une honte nationale que le gouvernement american, bien
que soit-disant defandant une guerre globale contre le
terrorisme islamique, dissimule ces sentiments dans le
conflict Israelien-Arabe.
(Note de Luci: les Harissiens qui ont pousse tres fort la
reelection de G.W. Bush, que pensez-vous a present de son
changement de ministres? et ne l'avez-vous pas pre-
senti)??- lucia
Par Mena (Mena) le samedi 12 février 2005 - 02h14: |
La SNCF sous Pétain (info # 011102/5) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
« L’antisémitisme est inadmissible ; la France, sous Pétain, a commis des crimes dont elle doit se souvenir » : c’est ce qu’a annoncé récemment Jacques Chirac, Président de la République française.
Je ne veux pas douter de sa sincérité, bien que je ne puisse m’empêcher de m’étonner de sa faculté à déconnecter l’antisémitisme dont il parle de l’antisémitisme qui se répand aujourd’hui en France et en Europe, et à dissocier son philosémitisme affiché, de son hostilité résolue vis-à-vis de l’Etat d’Israël et de son amitié pour des dirigeants arabes, qui, eux, ne cachent guère leur antisémitisme. Sans doute cela vient-il de ce que je ne connais pas l’art subtil de la politique et que mes capacités intellectuelles ne me permettent pas de saisir toute la finesse des raisonnements à géométrie variable. On ne se refait pas, je continue donc à creuser les sillons que je creuse depuis quelques années déjà.
Je fais partie de ceux qui ne s’accommodent d’aucune forme d’antisémitisme. Je fais partie de ceux qui pensent que la France se porterait mieux si, au-delà des incantations et des discours, elle regardait plus souvent et de plus près les taches indélébiles qui maculent son passé. La Révolution Française, il faut le souligner, a été une révolution ratée, si on la compare aux révolutions anglaise ou américaine. Elle a vu se mettre en place un système de délation et de terreur qui a laissé des traces : la délation sous Pétain m’apparaît, quand j’y pense, comme la répétition d’un passé mal digéré. Les massacres de Vendée et l’utilisation frénétique de la guillotine sous Robespierre correspondent à des temps où tout un peuple s’est montré indifférent au malheur des autres. Ainsi, l’indifférence de tant de gens sous Pétain a, derrière elle, une longue généalogie, qui reste à analyser.
La collaboration, le gouvernement du maréchal Pétain, la milice, la police allemande, portant carte d’identité française, tout cela aussi attend d’être analysé. En son temps, le procès Papon m’a fait l’effet de l’arbre qui cache la forêt, le procès d’un collaborateur survenu alors que la plupart des collaborateurs, et nombre d’entre eux à un niveau plus élevé que Papon, étaient morts. Mais, le procès d’ensemble de la collaboration reste à faire.
Lorsque ce procès s’ouvrira, s’il s’ouvre un jour – ce dont il m’arrive de douter –, le dernier livre de Raphaël Delpard devra figurer dans le dossier d’accusation, comme pièce à conviction. Tout est dit dans le titre : Les convois de la honte : enquête sur la SNCF et la Déportation (1941-1945).
Delpard démontre qu’il y a eu, partant de nombreux points de France, des convois de déportation, bien organisés et effroyablement efficaces. Ces convois de la honte ont été un élément significatif dans le dispositif concentrationnaire et exterminationniste nazi. Or, cette honte, indélébilement attachée à la SNCF, à l’Etat et à la bureaucratie française de l’époque, reste occultée, non assumée et fait partie des ignominies que les Français refusent de voir.
Certes, des cheminots français furent résistants ; mais cela ne doit pas nous faire oublier que d’autres ont conduit des trains qui menaient aux camps de la mort, ont organisé la circulation de ces trains et les ont maintenu en bon état de marche. Les cheminots « collabos » semblent même avoir été plus nombreux que les cheminots résistants.
Bien sûr, selon Delpard, il est plus facile de consentir lâchement au pire que de faire preuve de courage et de risquer sa propre vie. Il est aussi plus facile de consentir au pire lorsqu’on peut se dire qu’on n’est qu’un rouage d’une grande machine et qu’on se contente de faire son travail (combien de nazis ont adopté cette ligne de défense !). Il est également plus facile de se dire qu’on est un rouage d’une grande machine lorsqu’on appartient à une grande machine : et justement, les cheminots « collabos » appartenaient à une grande machine. La SNCF, sous Pétain, était toute entière sous contrôle allemand et avait participé à l’effort de guerre nazi sans se poser de questions éthiques.
D’autres entreprises françaises de l’époque, et non des moindres, avaient fait de même, me direz-vous, mais les autres entreprises n’envoyaient pas directement des dizaines de milliers de gens vers les chambres à gaz… la nuance est de taille.
Il est plus facile, ajouterais-je, de se dire qu’on n’est qu’un rouage lorsqu’on vit dans une société qui consent au pire et avec zèle : les lois, promulguées le 3 juin 1940 sur le statut des juifs, ont immédiatement été mises en œuvre « sans aucune pression venue de Berlin ». La police française a exécuté, sans jamais rechigner, « les basses besognes de l’occupant ». Lors de la grande rafle de juin 1942, « pas un seul policier n’a été autorisé à prendre un congé. Les cours de l’école de police sont suspendus et les élèves participent à l’opération au titre de travaux pratiques ». L’opération s’est déroulée « dans une totale indifférence des Parisiens ». Et c’est, bien sûr, la « participation concrète de la compagnie ferroviaire » française et de ses employés, qui permettra l’envoi des juifs vers les camps d’extermination. Comble de l’abjection, au nom de « la continuité de l’Etat », « les factures présentées après la Libération ont été payées » par le gouvernement instauré sous l’égide du Général De Gaulle. Celui-ci, indéniablement, se faisait une « certaine idée de la France » !
Précisons encore que la SNCF fait l’objet d’une plainte aux Etats-Unis pour sa participation à l’entreprise génocidaire nazie, et l’instruction est en cours. En Allemagne, les dirigeants de la Reichsbahn ont été jugés et condamnés. La justice française, quant à elle, a renoncé à instruire, comme de bien entendu.
Raphaël Delpard. – Les convois de la honte : enquête sur la SNCF et la déportation, Michel Lafont, 2005, 301 pages, 20€
Par Richard_S (Richard_S) le samedi 12 février 2005 - 00h08: |
Bravo a la Mena sur l'affaire El-Dura
Vraiment chapeau a la Mena qui a poursuivi cette affaire et qui a clame haut et fort jusqu'a aujourd'hui sa conviction que l'affaire etait un faux monte par la propagande Palestienne aidee par les medias Francais.
Car beaucoup aujourd'hui dans la presse internationale (y compris Jeune Afrique) pensent que la Mena a raison.
Quand je pense que la Tunisie et l'Egypte ont frappe un timbre a l'effigie du garcon et de son pere !!!
Il esr vrai que personne ne voulait croire la Mena tant etait invraisemblable leur scenario. Meme moi, tout en disant autour de moi que tout etait possible, en mon fort interieur, je n'y croyais pas trop.
La lumiere doit etre faite sur cette affaire qui, si elle s'averait vraie, serait a la mesure de l'affaire Dreyfus et des protocoles des sages de sion.
Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 11 février 2005 - 21h37: |
EMILE,
Une esquisse importante n'est pas passée je l'envoi:
Par Shira (Shira) le vendredi 11 février 2005 - 19h43: |
Resultats du concours de photographies World Press Photo 2005, parmi les 69,190 photos remises aux juges, la premiere place a ete remportee par Arko Data- Indes, la deuxieme par
Shaoul Shwartz - Israel et la troisieme par Juan Medina - Argentine dans la categorie "Spot News"
http://www.worldpressphoto.com/index.php?option=com_photogallery&task=blogsection&id=7&Itemid=87&bandwidth=low
Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 11 février 2005 - 19h58: |
POUR LES SFAXIENS NOSTAGIQUE.
Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 11 février 2005 - 19h37: |
KANDIL SIDI MAHREZ MEI DAWI KEN AL BARANI.
(la lampe de Sidi Mahrez n’éclaire que sur l’étranger).
Cette expression arabe tunisienne très répandue signifie un vrai symbole pour les juifs de Tunisie.
A cette époque quand la Tunisie était gouverné par les Beys sous l’égide de l’empire Ottomann, les juifs n’habitaient pas dans l’enceinte de la ville de Tunis, ils travaillaient à Tunis, mais il n’avait pas le droit d’y habiter.
Le grand imam* de Tunis s’appelait Sidi Mahrez, il avait beaucoup d’influence auprès de sa majesté le Bey, il était également le porte parole et le lien entre les rabbins responsables de la communauté juive et sa majesté le Bey.
Sidi Mahrez pour se donner de l’importance vis-à-vis de toute la population Tunisienne et de la famille beylicale, racontait a qui voulait bien le croire qu’il accomplissait un miracle quotidien, qu’il allait tous les jours faire des prières a la Mecque et qu’il revenait à Tunis.
A l’époque les avions n’existaient pas, et le trajet de Tunis à la Mecque représentait des milliers de kilomètres de distance, donc c’était un voyage qui était complètement impossible à faire en une journée.
Sidi Mahrez étant une personne parfaitement respectable et très crainte, sa parole n’était contredite par personne au sujet de ces voyages imaginaires et quotidiens qu’il prétendait effectuer en aller et retour.
Même les puissants notables qui étaient sceptiques à ce sujet n’osaient pas le contredire ni ne faire aucune illusion à ce sujet, qui sait, pensaient ils, les murs peuvent avoir des oreilles, et Sidi Mahrez avait beaucoup d’influence auprès du Bey.
A plusieurs reprises, les rabbins de Tunis demandaient à Sidi Mahrez d’intercéder auprès de sa majesté le Bey afin qu’il leurs accordent un bout de terrain dans la ville et qu’on les autorisent a pouvoir habiter la ville de Tunis.
Sidi Mahrez promettait toujours tout aux représentants de la communauté juive, mais ne faisait jamais rien en leur faveur.
Les années passaient et les juifs résignés devaient faire quotidiennement des trajets très longs a dos de juments ou en calèches et en charrettes afin de retrouver leurs demeures dans les villes avoisinante tels que Le Kram, Salambô, La Goulette, la Marsa, etc. etc.
En Tunisie à cette époque le métier de bijoutier était une profession réservée uniquement aux juifs, dans toute la Tunisie, il ne se trouvait aucun musulman qui était bijoutier de métier.
A cette époque aussi, le métier de rabbin n’était pas rémunéré, les rabbins avaient un métier manuel pour gagner leur vie.
Il se trouva qu’a une certaine époque le rabbin responsable de la communauté juive était aussi un fin joaillier, ce rabbin qui était malin, eu une idée géniale.
En cette période les femmes portaient les bracelets par paires et non pas comme pièce unique comme de nos jours.
Le rabbin confectionna une paire de bracelets en or filigranés à l’orientale, d’une finesse et d’une beauté rare, un vrai chef d’œuvre, ils étaient sertis de diamants et de diverses pierres précieuses aux couleurs vives et chatoyantes.
Le rabbin mis un des bracelets dans son coffre, puis il mis le deuxième bracelet dans un écrin, il introduisit ce dernier dans sa poche et se mit en marche vers le palais de sa majesté le Bey.
Il se fit introduire chez sa majesté le Bey, le rabbin s’inclina devant lui et lui remit au nom de la communauté juive ce somptueux cadeau à l’intention de son épouse.
Le Bey le remercia, aussitôt le rabbin pris congé de ce dernier et retourna a ses vacations journalières.
Le soir même sa majesté le Bey remis a la favorite de son harem le bracelet, cette dernière le montra aux autres femmes du harem, mais toutes a l’unisson demandèrent pourquoi ce bracelet n’avait pas son pendant qui devait faire la paire.
La favorite de sa majesté le Bey se plaint auprès de son maître, et demanda à avoir le deuxième bracelet jumeau.
Le lendemain le Bey fit venir le rabbin auprès de lui, et lui demanda à acheter le pendant du bracelet.
Le rabbin lui dit qu’il lui était impossible de lui procurer le deuxième bracelet, mais qu’il connaissait une personne susceptible de pouvoir lui procurer ce deuxième bracelet.
Le rabbin désigna Sidi Mahrez, il expliqua que le bracelet venait en provenance de la Mecque, que le saint imam* se déplaçait quotidiennement pour faire sa prière.
Le rabbin promit à sa majesté le Bey, d’expliquer à Sidi Mahrez comment faire pour acheter le deuxième bracelet à la Mecque et il s’en alla.
Le surlendemain le rabbin eu la visite de Sidi Mahrez, qui était visiblement courroucé.
Comment je vais faire pour trouver ce bracelet ? Se plaint il.
Quelle idée d’avoir fait ce cadeau au Bey, il fallait me prévenir.
Le rabbin le regarda sans dire un mot, et Sidi Mahrez était entré dans une colère épouvantable.
Le rabbin le laissa déversait toute sa colère et quand Sidi Mahrez se calma, il lui dit qu’il avait peut être une solution.
Voila, mon cher confrère, vous affirmer bien que vous vous déplacer tous les jours à la Mecque pour faire votre prière.
Vu, que j’ai dit que ce bracelet vient de la Mecque, en le rapportant avec vous de votre voyage quotidien, tout le monde, et sa majesté le Bey y compris auront une preuve irréfutable que vous vous déplacer réellement tous les jours dans cette ville.
Mais comment je vais faire pour me le procurer ? demanda il.
C’est simple, vous allez signé de votre sceau ce contrat, il stipule bien que vous vous engageait à intercéder auprès de sa majesté le Bey afin que la communauté juive obtienne un bout de terrain à Tunis afin de pouvoir habiter la ville, il stipule aussi que vous vous engageais aussi a nous obtenir ce terrain, que c’est moi-même qui vous ai fourni ce deuxième bracelet ici à Tunis pour le remettre à sa majesté le Bey.
Le marché fut conclu, le contrat fut signé, le rabbin remis à Sidi Mahrez le deuxième bracelet.
C’est ainsi que Sidi Mahrez remis le second bracelet au Bey.
Sa majesté le Bey et toute la population de Tunis eu la preuve irréfutable que le saint Sidi Mahrez faisait un miracle quotidien
Un peu plus tard Sidi Mahrez intercéda en faveur des juifs auprès de sa majesté le Bey de Tunis, ce dernier demanda combien ces juifs étaient ils en nombre ? Khara* (un quarteron) majesté, répondit Sidi Mahrez
Sa majesté le Bey autorisa Sidi Mahrez à octroyer un terrain aux juifs afin de bâtir leurs demeures.
Sidi Mahrez lança sa canne du haut du minaret de sa mosquée en direction d’un terrain vague, puis il désigna ce terrain où la canne était tombée comme l’endroit ou les juifs pourraient construire leurs maisons.
C’est a partir de ce moment que les juifs purent habités dans l’enceinte de la ville de Tunis, et c’est aussi a partir de la, que le quartier juif s’appela la Khara* (quarteron) des juifs.
Plus tard le mot Khara devint le mot usuel en arabe pour désigner un quartier.
Sidi Mahrez qui avait une éternelle épée de Damoclès sur la tête, en sachant que le contrat signé de son sceau, était en possession de la communauté juive.
Si ce contrat serait dévoilé, il mettait en cause sa réputation et sa notoriété, et uniquement pour cette raison il devint un ardent défenseur des juifs.
C’est également pour cette raison que l’adage en arabe tunisien prononcé uniquement par les musulmans, dit : KANDIL SIDI MAHREZ MEI DAWI KEN AL BARANI * (la lampe de Sidi Mahrez n’éclaire que sur
l’étranger).
Victor Cohen.
Par Claudia (Claudia) le vendredi 11 février 2005 - 18h29: |
Portrait : Mgr Lustiger
NOUVEL OBS
Le cardinal Jean-Marie Lustiger, 78 ans, qui vient d'être remplacé par Mgr André Vingt-Trois à la tête de l'archevêché de Paris, est profondément marqué par le singulier parcours qui l'a porté à la tête de l'Eglise de France, lui le juif polonais né à Paris, converti au christianisme et orphelin d'une mère morte à Auschwitz.
"Pas un instant je n'oublie l'histoire que je représente", revendiquait en juin 1995, Mgr Lustiger lors de sa nomination à l'Académie Française en remplacement du Primat des Gaules, archevêque de Lyon, le cardinal Albert Decourtray.
Né le 17 septembre 1926 à Paris dans une famille de bonnetiers consciente de ses racines mais peu religieuse, Aaron, devenu Jean-Marie, est ordonné prêtre le 17 avril 1954.
Entre ces deux dates s'enchaînent la découverte de la Bible - Ancien et Nouveau Testament -, le baptême à 14 ans à Orléans, où ses parents l'ont mis à l'abri avec sa sœur Arlette au début de la guerre, et la déportation de Gisèle, sa mère, qui ne reviendra pas.
Charles, le père, mettra des années à accepter la conversion de son fils.
Mais à la Libération, Jean-Marie a déjà décidé de sa vocation, et entame des études de lettres à la Sorbonne, où il milite à la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) et à l'Unef, avant d'entrer au séminaire des Carmes.
Milieu universitaire
Jusqu'en 1969, il reste très lié au milieu universitaire, d'abord aumônier de la paroisse universitaire puis des étudiants de la Sorbonne et directeur du Centre Richelieu. Lors des événements de mai 68, il organise des veillées de prières et assure le pèlerinage annuel des étudiants à Chartres.
Après dix ans passés comme curé de la paroisse Sainte-Jeanne de Chantal à Paris (XVIe), il est nommé par le nouveau pape Jean Paul II évêque d'Orléans, le 8 décembre 1979.
Deux ans plus tard, en 1981, il devient archevêque de Paris en remplacement du cardinal François Marty, puis cardinal le 2 février 1983.
Il fait alors face à un grand succès médiatique. Médias nationaux et internationaux "s'arrachent" l'archevêque de Paris, qui sait si bien éviter la "langue de bois" habituelle à tant de ses pairs, même si son langage déroute parfois par son abstraction.
"Juif égaré" pour les uns, "drôle de paroissien" pour les autres, personnalité atypique, brillante, parfois rugueuse, Mgr Lustiger ne laisse pas indifférent. Il provoque, jusqu'au sein de l'Eglise, admirations ou rancœurs.
Fierté/hostilité
Chez les juifs, la réaction va de la fierté devant le parcours si brillant d'un des leurs, à la franche hostilité pour la "trahison" qu'il aurait commise. Pourtant, il nie toute ambiguïté dans son rapport avec le judaïsme. "Je suis juif parce que mes parents et tous mes ancêtres l'étaient, confiait-il cette semaine à Paris Match; c'est une donnée objective (...) Reconnaître comme une grâce d'en être l'héritier ne m'empêche pas d'être disciple du Christ et membre de l'Eglise".
C'est lui qui, en janvier 1996, prononce l'oraison funèbre de François Mitterrand, se faisant l'écho des préoccupations du défunt sur la mort.
Il a publié de nombreux ouvrages dont le dernier en date, "Comment Dieu ouvre la porte de la foi", à l'automne 2004, où il donne les réponses de l'Eglise aux hommes qui font face aujourd'hui aux "séductions nouvelles : les mirages de la communication, l'argent consommation, l'individualisme et la réussite à tout prix".