Par Admin (Admin) le lundi 17 juin 2002 - 18h10: |
Par Nao (Nao) le vendredi 14 juin 2002 - 21h36: |
Je parle souvent de Alan Keyes ce journaliste de MSNBC qui se distingue pour son soutien inconditionnel a Israel (qui lui a attire l'animosite de certains arabes qui essayent de faire supprimer son show "Making sense"). Voila une autre preuve de son attachement.
"Avec le courageux peuple d'Israël", par Alan Keyes
Lettre adressée à Mesora, et reproduite avec sa permission.
Traduction française de Llewellyn Brown pour reinfo-israel.com
Je vous écris pour exprimer ma solidarité avec le peuple d'Israël, en ces temps difficiles, et pour vous assurer de ce dont je sais que vous ne pouvez douter, à savoir, que des millions d'Américains se rangent aussi aux côtés d'Israël. Nous nous rappellerons la vérité de l'honorable passé d'Israël ; nous insisterons pour que d’autres traitent Israël à la lumière de cette vérité et ne succombent pas aux lâches passions du moment.
Au moment où l'Union européenne fait valoir son autorité morale pour imposer à Israël un honteux renoncement à ses justes revendications, nous nous rappellerons que beaucoup d'Européens sont restés les bras croisés, et n’ont rien fait alors que des millions de Juifs se faisaient massacrer, à l'époque qui donna naissance à l'État d'Israël.
Alors que la «communauté internationale» fait valoir son autorité morale pour dicter à Israël sa politique de sécurité, nous nous rappellerons ce que fit la «communauté internationale», en 1967, quand les forces arabes se massaient pour assener le coup de grâce à Israël, quand le Président égyptien Nasser expulsa du Sinaï les soldats des Nations=Unies, et que la communauté internationale précisément ne fit rien du tout.
Nous nous rappellerons que la «communauté internationale» ne bougea pas et attendit que ces centaines de milliers de soldats arabes portent un coup mortel à Israël, et nous nous rappellerons qu'un tel coup ne fut pas déjoué par l’indignation internationale, mais par la qualité exceptionnelle imprévue dont fit preuve l'armée israélienne.
Nous nous rappellerons qu'Israël a conquis le Sinaï, la Rive occidentale du Jourdain [Cisjordanie] et Gaza, au cours d’une guerre de conquête mais dans une guerre défensive - juste et désespérée - pour sa survie.
Nous rappellerons à la «communauté internationale» que le territoire acquis dans une guerre défensive de survie peut, selon l’interprétation universelle, le droit international et le sens commun, être conservé jusqu'à ce que l’on parvienne à une paix négociée. Et nous proclamerons cette vérité que le peuple israélien a fait, encore et encore, la preuve de sa volonté de mettre ces territoires sur la table, dans l'espoir de parvenir à un règlement négocié pour une paix juste.
Les amis d'Israël en Amérique insisteront pour que le monde reconnaisse que les Israéliens ont montré qu'ils négocieraient de bonne foi et respecteraient fidèlement les accords conclus. Nous nous rappellerons les accords historiques de Camp David entre Israël et l'Égypte, en 1978, qui aboutirent à la restitution pacifique du Sinaï aux Égyptiens par Israël,. Accord conclu, accord respecté.
Nous nous rappellerons que les Israéliens ont prouvé à l'Égypte, à la Jordanie et même, discrètement, à la Syrie, qu’ils sont un peuple qui tient parole quand il se trouve face à un partenaire de négociations prêt à honorer ses obligations solennelles.
Et parce que nous nous rappellerons toutes ces choses, nous continuerons d'insister pour que la politique américaine et internationale reconnaisse la signification pernicieuse du passé ininterrompu de tromperie meurtrière qu’est l'histoire de l'OLP, de l'Autorité palestinienne et de Yasser Arafat. Alors que les Israéliens ont fait concession sur concession, et accompli des pas à la fois vrais et dangereux, tel que celui de céder à Yasser Arafat l'autorité sur la Rive occidentale et Gaza, Arafat a systématiquement refusé d'honorer ces accords, de faire des concession significatives, et de faire la chose essentielle - de cesser de tuer des Israéliens.
Nous nous rappelons - et nous le voyons encore aujourd'hui - ce que la «communauté internationale» pour la conciliation refuse de voir - que la stratégie palestinienne continue d’être une manipulation de toute discussion par l'usage intentionnel de la violence terroriste, avec l'objectif ultime de détruire un Israël démoralisé, intimidé et isolé.
Nous nous rappellerons ces choses et nous en parlons en toute franchise, et pas uniquement par respect et solidarité avec l’honnête et héroïque peuple d'Israël. Nous le ferons aussi parce que nous savons que la paix pour tous les peuples de la région ne peut se construire sur base de manipulation, de tromperie et de violence.
La première condition préalable pour la paix et pour l'autodétermination, c'est de dominer ses propres passions et sa violence par respect pour la justice et l'équité. La noble retenue dont Israël fait preuve est unique dans l'histoire mondiale. Israël a continué, jusqu'à ce jour, à s'imposer les contraintes raisonnables de la justice et de la vérité, dans des circonstances de danger et d'agression qui dépassent de loin celles qui suffisent habituellement à pousser un peuple à se laisser aller complètement à la rage et à la vengeance. Il est difficile de trouver des mots pour exprimer le caractère méprisable des leçons de morale qu'un peuple si noble reçoit systématiquement de la part des gardiens auto-proclamés de la suffisance morale, en Europe et ailleurs.
Les gens qui vivent au Moyen-Orient méritent un meilleur sort que celui de l'auto-destruction. Ils n’obtiendront un sort meilleur que quand ils comprendront que le fait d’invoquer leur état de victime, même si celui-ci est réel - ce qu’il n’est pas, en la circonstance - ne peut excuser le renoncement à combattre le mal en soi-même. Nous, amis d'Israël, servons la cause des peuples de la région entière quand nous insistons sur le fait que la voie vers la paix requiert le démantèlement de la machine de terreur palestinienne.
La vérité, et la vérité seule, libérera le peuple palestinien, car il est prisonnier non de la juste défense israélienne de son droit à l’existence et à la défense de son peuple, mais par la haine qu'il s'impose à lui-même et qui empoisonne l'âme et stérilise l'avenir.
Israël est, aujourd'hui, comme il l'a toujours été, un signe de l'espoir que les enfants de Dieu peuvent chercher à trouver grâce à Ses yeux. Israël est, aujourd'hui, comme il l'a toujours été, haïssable aux yeux de gens à la nuque raide et dont le cœur est empli de haine et de mensonge. Jusqu'à ce qu'il plaise à Dieu de faire de la terre , objet de Sa faveur particulière, une vision agréable à toutes les nations. Qu'il Lui plaise de continuer à donner à tous les Américains des yeux pour voir en Israël, comme c’est vraiment le cas, un phare de justice, de courage et de vérité.
Mes prières, mon cœur, accompagnent le courageux peuple d'Israël.
Original en anglais : http://www.israelinsider.com/views/.../views_0361.htm
[Merci à Elodie Aidan, qui a attiré notre attention sur ce texte.]
Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 14 juin 2002 - 20h46: |
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose
Mais où sont donc les centaines de morts palestiniens ? Où sont ces fosses communes de Djénine dans lesquelles les bulldozers israéliens étaient censés entasser les milliers de cadavres civils et recouvertes de chape de béton coulées pour masquer les atrocités israéliennes ? Qui a témoigné sur l'honneur d'avoir assisté aux exécutions sommaires de civils palestiniens à moitié nus, et abattus d'une balle dans la tête ? Trop heureux d'accuser encore et toujours Israël du pire, les médias français et internationaux ont pris leurs désirs pour des réalités, ils se sont, une fois de plus, engouffrés avec une facilité déconcertante dans leurs sordides fantasmes. L'oeil de leurs caméras était-il à ce point aveugle pour n'avoir pu constater à quel point les Palestiniens les ont manipulés?
Avec quelle désinvolture ils ont transposé la vision des camps d'extermination nazis à celle de Djénine. Ils se sont essoufflés à chercher des monceaux de cadavres et n'ont trouvé que quelques corps calcinés qu'ils ont filmés sous tous les angles, les mêmes qui ont fait le tour du monde. Leurs objectifs se sont focalisés sur quelques cadavres en décomposition que les Palestiniens, à des fins de propagande et au mépris du respect humain, ont laissé pourrir sur des gravas, au milieu de volatiles qui s'ébattaient autour d'eux, histoire de rendre la scène un peu plus surréaliste. Tout y est passé, toute la terminologie de l'horreur a été utilisée : " massacres, génocide, crimes de guerre, Djénine, la tombe humaine ", les chiffres les plus extravagants ont été avancés. On s'est même permis de comparer Djénine à Varsovie, comble de la diffamation!
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Car aujourd'hui, deux mois après ces événements, que reste-t-il dans la conscience collective des nations? Ces blasphèmes, ces accusations qui ont fait le tour du monde et qui ont sali Israël se sont tant incrustés dans les mémoires que Djénine est désormais associée aux mots massacre ou génocide. Et ce ne sont pas les quelques timides articles ou reportages publiés ça et là rétablissant la vérité qui innocentera Israël et qui améliorera son image. Pas de mea culpa, pas de remords, ils sont allés trop loin, mais pas assez, selon eux, pour revenir sur leur délation.
Combien de temps, combien d'années faudra-t-il pour effacer tant de crachats ? Israël a été souillé, une fois de plus, ils n'en sont plus à ça près. Les Palestiniens ont essayé, les médias ont transformé l'essai. Les premiers, avec leur formidable machine de propagande, sont restés fidèles à leur vocation de manipulateurs. Les seconds, les médias, tant qu'ils continueront à prendre pour argent comptant les rumeurs les plus folles propagées par les Palestiniens, tant qu'ils ne feront pas preuve d'un minimum de conscience professionnelle, d'éthique journalistique, tant qu'ils n'écarteront pas leurs idées préconçues, leurs a priori négatifs et leurs préjugés anti-israéliens, porteront une lourde responsabilité. Ils se feront les complices aujourd'hui des Palestiniens, demain, d'autres falsificateurs de l'Histoire. S'ils n'y prennent pas garde, ils encourageront les falsificateurs de leur propre histoire. Lorsqu'ils voudront rétablir la vérité, ils mesureront, à sa juste valeur, le temps qu'il leur faudra pour faire taire la rumeur, celle qui les dérange. Et c'est uniquement à ce moment-là qu'ils constateront à quel point la calomnie est tenace et qu'ils comprendront le mal qu'ils ont fait.
Serge Benattar
http://www.actuj.com
Par Davideden (Davideden) le vendredi 14 juin 2002 - 19h05: |
Citron,
Je ne refuse rien aux Tunisiens que j'accorderais aux Israeliens.
Le fait est que la creation de la Tunisie moderne est une Naqba pour les Juifs. Les Juifs ont ete epures, spolies et leur presence et histoire presque obliteree.
Les Palestiniens appellent la creation d'Israel une Naqba, pourtant en pourcentage de la population existant a l'independance, il y a plus de Palestiniens vivant en Israel que de Juifs en Tunisie.
Je ne soutiens en aucune facon les droits colonialistes Francais en Tunisie. Le peuple de Tunisie a tout les droits a etre independant. Cependant le pays qui a ete cree sur cette terre est dictatorial et raciste.
La creation de ce pays n'a laisse aucun espoir ou future a une presence de non musulmans, vous pouvez en juger par les faits.
Quand a la constitution etant raciste.
Je ne suis pas un expert en droit mais l'article 1 parle de lui meme.
Sur le plan pratique la Tunisie a utilise toutes les techniques silencieuses pour epurer les Juifs. Les pressions economiques, les confiscations de passeport et les pogroms (67) contre lesquels les authorites prennent leur temps pour agir.
Sur le plan legal, la Tunisie discrimine sur les droits parental, les droits d'heritages etc etc.
Cette discrimination est raciste.
Pour en revenir aux Palestiniens, je comprends tres bien leur sentiment de catastrophe a la creation d'un pays avec un magen David sur son drapeau.
Neanmoins, les Palestiniens qui vivent dans Israel ont plus de droits que les Tunisiens vivant en Tunisie.
Il y plus de deputes Arabes elus democratiquement en Israel que de deputes elus democratiquement en Tunisie.
Les Palestiniens avec qui je vis ont leur biens proteges par les lois. Les Palestiniens a l'exterieur parlent de leur "retour" alors que peu de Juifs avec plus de 2 cellules conectes dans leur cerveau retourneraient vivre dans un pays comme la Tunisie ou l'Islam raciste est la loi.
Alors mon "intervention grotesque " derange votre vision de l'histoire et j'en suis content. On dit que l'histoire est ecrite par les gagnants. Il est vrai que les Juifs de Tunisie ont perdu leur terre, leurs biens et leur dignite. Neanmoins a en juger par l'etat du pays cree sur ma terre natale je doute bien fort que les musulmans en soient les gagnants.
Par Djlachem (Djlachem) le vendredi 14 juin 2002 - 18h57: |
M Fernand
Ce que je reprochais dans mon message était le caractère laconique de vos attaques.
Ce que vous exprimez plus longuement est tout à fait respectable mais avait besoin d'^tre développé comme vous l'avez fait.
Il serait cependant souhaitable, à mon avis, de ne pas trop faire preuve d'agressivité les uns envers les autres quand on sait que nos ennemis trouvent, eux, un terrain d'entente parfait pour nous nuire. Si des propos vous déplaisent, il serait, à mon sens plus judicieux de ne pas en tenir compte. Mais il est vrai qu'on y perdrait la nature substantielle d'un forum. So... je ne sais quoi dire, je voudrais bien que l'on se comprenne tous. Je crois par ailleurs que l'engagement de Nao est très respectable également et que ses excès sont tout à fait pardonnables dans le contexte qui est le nôtre.
Respectueusement vôtre
JP CHEMLA
Par Jean-Pierre C. (Jpc) le vendredi 14 juin 2002 - 18h04: |
A propos de la France eliminee de la coupe du monde de football et de l'antisemitisme en France
Pour clore ce debat un peu nebuleux, j'en conviens, je voudrais vous relater ce qu'un ami religieux m'a dit apres mon intervention sur ce site.
" Le fait que l'equipe de France n'ait marque AUCUN but veut dire qu'elle a souffert de sterilite et meme si on peut dire "d'impuissance". Or dans la Torah, il y a des cas similaires ou les ennemis du peuple Juif sont punis de la meme facon :
- Pharaon avec Sarah quand Abraham pretendait que Sarah etait sa soeur de peur qu'il soit tue.
- Abimelech, toujours avec Abraham et pour les memes raisons que Pharaon
- Potiphar qui lui voulait avoir des relations avec Joseph "
Je ne suis pas vraiment sur que les comparaisons soient appropriees mais j'ai tellement entendu cette semaine des arguments sur la debacle Francaise associes a l'antisemitisme en France que j'ai voulu vous en faire part.
Chabbat Chalom
Jean-Pierre C.
PS : Bravo a mon homonyme JP Chemla (uniquement sur les lettres, je ne m'appelle pas Chemla)pour sa brilliance sur cette rubrique
Par Fernand (Fernand) le vendredi 14 juin 2002 - 13h46: |
Mr Lachem, je ne sais pas à quel(s) commentaire(s) vous faites allusion quand vous parlez de propos désagréables, mais je rebondis tout de même sur le vôtre pour exprimer le plus profond respect que j’ai pour le combat acharné que vous menez contre toute discrimination s’exerçant à l’égard d’Israël, de notre communauté ou de l’un quelconque de ses membres ; et je peux suivre celui-ci notamment au travers de l’étoile filante.
Vos interventions sont mesurées, proportionnées et toujours bien ajustées.
Cependant, il y a sur ce site une personne, que je ne citerai pas, qui a la particularité de ne pas supporter la contradiction. Elle se permet de tenir des propos que le moindre béotien qualifierait de racistes et s’en prend avec véhémence à tout Harissien qui viendrait à le lui faire remarquer.
Plus d’un Harissien en a fait l’amère expérience.
Et le racisme, au sens exacerbé du terme, que nous avons subi tout au long de notre histoire, m’a rendu allergique à celui ci, même quand il est dirigé contre une autre communauté que la nôtre, même quand il vient de notre communauté et surtout quand il prend la forme écrite.
Il m’est arrivé, il y a 2 jours, d’exprimer d’un mot ce que m’a inspiré la lecture de l’un de ses propos dont je colle cet extrait :
« Mais qu'une categorie de gens soit screenee plus que d'autres en raison de leur nom ou appartenance ethnique au vu des circonstances ACTUELLES (recrudescence violente du terrorisme moyen-oriental), on ne voit pas pourquoi cela serait si scandaleux. Apres tout, ceux qui ont la conscience tranquille devraient se laisser screener et eventuellement rejeter sans en prendre ombrage! »
Cette personne qui s’est crue autorisée à qualifier, dans l’une de ses interventions, de « dératisation », vous lisez bien : DERATISATION , l’opération « Mur de protection » menée par Tsahal, alors que de mémoire d’homme, on n’a jamais vu un opération militaire menée en milieu urbain hostile avec si peu de dégâts humains collatéraux pour l'ennemi, nous déclare, simplement, ne pas trouver scandaleux le fait, pour un quidam amené à voyager en avion , d’être extrait de son groupe et soumis à la question pendant des dizaines de minutes, voire des heures, de rater son avion, du simple fait de son appartenance ethnique ou parce qu’il s’appelle Mokhtar, Amar ou Tahar et pour s’entendre dire, in fine : « Excusez nous, on vous avait pris pour un terroriste ».
Suite à ce propos, j’ai simplement écrit : « J’ai la nausée », et je n’ai fait là, qu’exprimer ce que j’ai ressenti , au sens physique du terme, à la lecture de son commentaire.
J’estime, à tort ou à raison, que j’en avais le droit.
Depuis, je n’arête pas d’être invectivé par cette personne qui tout en nous disant que ses écrits doivent être respectés, qualifie les miens, je cite, de « assassins, mesquins et lâches », rien que cela. Et elle ajoute, je me demande à quel titre : « Votre nom n'est hélas pas associe sur le site a des commentaires intéressants! ».
Ne doit on pas s’attendre, quand on s’exprime librement, et quelquefois de façon outrancière, à susciter des réactions ?
Celles ci ne devraient elles être que douces ou mesurées du fait que nous appartenons à la même communauté et que celle ci est attaquée de toute part ?
Dois je m’interdire de m’exprimer parce que je n’ai pas envie de débattre d’un sujet qui, selon moi, ne mérite débat ?
Pourquoi un mot, dés lors qu’il est expressif mais non insultant ou diffamant, ne serait pas admis alors que les longs propos le seraient ?
Pourquoi tant de véhémence dés lors que l’on s’exprime dans un forum ?
Pourquoi prendre pour des attaques personnelles ce qui n’est après tout que la libre expression et la libre réaction de tout un chacun ?
Pourquoi celle ci devrait elle être à sens unique ?
Voici les questions que je me pose, que je vous pose, Mr Lachem, à vous, mais aussi à la communauté des Harissiens.
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 14 juin 2002 - 07h41: |
Coincidences:
I am an Englishman who:
Describes himself as 'Jew(ish)', having a 'German Jewish' maternal grandfather.
Loves everything Tunisian and spends a good part of every winter in your country(Mainly in the Sousse area).
Has never (knowingly) met a 'Tunes'.
I actually stumbled on your curiously named site while seeking a UK supplier of 'Harissa' and entered to discover just why a 'Jewish' site would be called 'harissa.com'.
I will be back in Tunisia in November for at least one month and would be very interested in meeting any Tunes who would be prepared to entertain a non-Tunisian, anglicized 25%GermanJew who loves Tunisia. Any 'Sussien Tunes' who would like to conntact me (or send harissa!) are invited to email me at cliverice@onetel.net.uk.
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 14 juin 2002 - 07h31: |
Monsieur davideden ;
Je souhaite vous répondre suite a une intervention grotesque ( et ce n´est pas une nouveauté) de votre part sur ces pages.
En effet, vous avez écrit :
`´Toufiq, notre Naqba date de 1956 et pas de 1967.
La création d'un pays avec un drapeau rouge, un croissant et une constitution raciste est la naqba de tout non musulman qui vivait sur la terre qui est aujourd'hui la Tunisie´´.
Premièrement, je voudrais vous signaler que l´indépendance d´une nation ne peut être une catastrophe pour ses citoyens, puisque le rétablissement du pouvoir entre les mains des tunisiens n´est que le juste retour des choses, il est en effet inconcevable qu´une minorité de colon français accaparent le pouvoir et les richesses de la Tunisie.
Deuxièmement, « ...qui vivait sur la terre qui est aujourd'hui la Tunisie ».
Cette phrase ne démontre que votre ignorance de l´histoire puisque l´appellation de Tunisie ne date pas de 1956, de même notre drapeau, et l´étoile et le croissant datent de la dynastie houseinite ( il vous suffit de regarder-leur blasons).
L´indépendance de la Tunisie a rendu le pouvoir au peuple, il n´y a eu aucune distinction entre tunisien musulman et tunisien non musulman mais ceux qui sont de nationalité étrangère ou ayant rejeter la nationalité tunisienne devaient
bien entendu assumer leurs choix et laisser les postes de travail aux enfants du pays : Ca n´a rien de `´nakba´´.
Je me permets enfin de vous poser quelques questions qui, si vous y répondez franchement, ne feront qu´enrichir le débat.
-quelle est la relation entre le drapeau, les signes de la république et le racisme que vous dénoncer ?
israel a bien une étoile de David sur son drapeau es-ce un Etat raciste ?
Pourquoi refuser aux tunisiens ce que vous accorder aux israéliens ?
Pourquoi refuser l´identification de la Tunisie ( dans la constitution) comme état arabo-musulman alors que la caractéristique, et le fondement même de l´état d´israel c´est le caractère religieux.
citron
le.citron@laposte.net
Par Mena (Mena) le vendredi 14 juin 2002 - 07h27: |
Les attentats-suicides détruisent aussi la culture palestinienne ! (info # 011306/2)
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Une fois lu l’article de Gilles Paris (Le Monde du 13 juin 2002) qui fait apparaître, longtemps après ses confrères anglo-saxons et La Ména, qu’il existe une critique palestinienne des attentats – suicides, vous vous dites vraiment que ce n’est pas par hasard si l’auteur ne l’a pas titré « L’incapacité de l’opposition palestinienne à prévenir cette forme de terrorisme » mais « les attentats – suicides, arme du désespoir des Palestiniens ». C’est un choix, un choix délibéré, non seulement de ne pas analyser en profondeur la signification de ces attentats dans le contexte palestinien, mais encore de les expliquer par le désespoir.
On ne sait si le journaliste souffre d’un principe de Peter qui lui joue des tours, ou si le comité de rédaction du Monde est effrayé par ce qu’il pourrait comprendre, s’il cessait de faire semblant de pouvoir expliquer des décisions politiques par des causes affectives ! En tout cas, la preuve est là qu’il préfère, comme nombre d’autres médias d’ailleurs, bétonner sa pré-analyse du conflit israélo-palestinien, quitte à passer à côté de la compréhension d’un des phénomènes les plus révolutionnaires du temps présent, plutôt que de se remettre en question, et revoir l’ensemble de ses conclusions à la lumière de ce travail.
Après tout, Le Monde, qui compte en ses rangs nombre de journalistes qui ont appris ce que c’était qu’être « minoritaires », pourrait faire le choix de soutenir l’analyse de ceux – très minoritaires en Palestine - qui comprennent et expliquent que ces attentats sont les principales armes de destruction actuelle de la culture palestinienne et de son rapport à la réalité.
J’ai eu l’occasion de parler, il y a peu, par exemple, du combat d’un pédiatre palestinien (Monsieur Ahraf Ai-Ajrami (info 011605/2) contre la « culture de mort » qui se répand dans les écoles de Ramalah et de Gaza. Contre la culture de « meurtre », devrais-je dire, puisqu’il y a un double appel des adultes : au meurtre de soi et au meurtre de l’autre.
Mais, non, ce quotidien préfère se ranger aux côtés des majoritaires, soutenus d’ailleurs par nombre d’intellectuels palestiniens qui tournent le dos à leurs responsabilités et se portent caution des impasses symboliques et politiques de l’Autorité Palestinienne.
Lors d’une récente soirée à la Maison des Ecrivains (Paris), autour de la protestation d’un écrivain palestinien contre la destruction de sa maison, lors de l’opération Rempart, des écrivains arabes, musulmans ou non, ont accusé Israël de détruire de manière systématique la culture palestinienne, comme les Serbes en Bosnie ou les Talibans en Afghanistan. C’est à ce genre de rumeur non seulement calomniatrice (s’il y a eu des exactions contre certains lieux scolaires et universitaires, leurs auteurs en sont jugés et des exactions isolées ne font pas une politique systématique), mais porteuse de haine et d’appel au meurtre sous toutes ses formes, du moment que ce meurtre est mû par la « légitime » vengeance, c’est à ce genre de rumeur et à toutes les autres, que la presse occidentale dans son immense majorité a décidé de ne pas combattre, que l’on doit la « justification » explicite ou implicite des attentats – suicides.
D’ailleurs, dans cette même livraison du Monde, ne voit-on pas Gilles Paris, toujours lui, donner la parole à Saleh Abdel Jawad, dont l’antienne consiste à marteler que « ces opérations – suicides sont une réaction humaine au système colonial israélien qui inflige depuis un demi-siècle l’injustice, l’humiliation et la destruction économique au peuple palestinien » et que « la politique israélienne a consisté à provoquer systématiquement les opérations-suicides ».
Ce professeur d’université a un cheveu sur la langue et refuse d’appeler « attentats » ces massacres. Mais, outre qu’il se contredit en les légitimant politiquement comme une réponse au « massacre de musulmans en prière à Hébron par un colon, Baruch Goldstein », d’une part, et en les dénonçant, de l’autre, comme « danger pour le projet national palestinien », cet intellectuel, qui a sûrement appris ses humanités dans les cours ou dans les livres déshumanisés de nombre d’idéologues gauchistes français, auxquels il faut désormais ajouter le sinistre Edgar Morin, et le non moins sinistre Sami Naïr qui se débat comme il peut avec Claude Lanzmann, son insupportable image en miroir des Temps Modernes, dissimule le nouveau cours théologique que ceux qui commanditent ces attentats tentent d’imposer à l’Islam dans son épreuve de force avec le judaïsme et avec la chrétienté.
Ces intellectuels –palestiniens, comme français- ont pris le parti de mettre un mouchoir sur le sens de la convergence entre un argument théologique (le nouveau discours martyrologique) et une stratégie politique (la délégitimation d’Israël).
*
Avant de commencer mon analyse, je précise d’emblée au lecteur, qui peut s’étonner que je parle aussi de rapport de force avec la chrétienté, alors que c’est le judaïsme qui est actuellement combattu physiquement et militairement par un courant minoritaire de l’Islam, que mon analyse des attentats suicides prend en compte le fait que si le judaïsme d’Israël devient la cible de l’islamisme radical, c’est parce que, bien que traditionnellement considéré comme un rival insignifiant, il est perçu comme gênant localement et pouvant irradier dans le monde, grâce au soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël, alors que, pour sa part, la chrétienté a toujours été perçue par l’Islam comme son rival numéro 1 (par le nombre, le prosélytisme et l’implantation géostratégique). Les choses n’ont certes pas changé, puisque les Etats-Unis sont considérés par l’Islam comme une terre chrétienne, mais, le soutien des Etats-Unis à Israël lui paraît aujourd’hui être un soutien au judaïsme local. C’est pourquoi, si la majorité de l’Islam continue de ne pas appeler massivement aux attentats – suicides, une minorité de plus en plus forte lui dispute la prééminence dans le monde.
Il me faut également préciser, dans le même ordre d’idées, que, s’il est tentant intellectuellement parlant, de relier le réseau d’Al Qaïda et le réseau du Hezbollah, du Hamas, du Djihad islamique et d’une partie des Tanzim par une unité organique, c’est parfaitement infondé à ce jour. Les attentats du 11 septembre 2001 ont sûrement bouleversé les plans de Yasser Arafat et, en tout cas, ils ne les ont pas renforcés.
Pour autant, ce serait une autre erreur aussi grave que de refuser d’identifier des arguments théologiques convergeant entre ces systèmes qui ont recours aux « bombes humaines », pour atteindre leurs objectifs.
Enfin, pour être encore plus clair, je précise que, pour moi, l’interprétation du Coran qui justifierait les attentats – suicides n’est pas le Coran, mais au contraire une lecture et une utilisation psychotiques de ce Livre. C’est pourquoi, nous sommes en droit d’attendre qu’un jour, des autorités théologiques et politiques de l’Islam se lèvent pour démasquer les fausses interprétations du Coran. Ces autorités font actuellement la politique de l’autruche. Elles espèrent toutes que la chrétienté (sur le plan spirituel) et les Juifs (sur le plan physique) en feront les frais avant que les attentats ne posent de sérieux problèmes à la cohérence interne de leurs traditions interprétatives.
Si donc, avant de commencer à l’exposer, j’avais à résumer ma pensée, je dirais ceci : la justification des attentats – suicides par les Palestiniens se fait au nom d’une certaine lecture du Coran. Leur utilisation se fait sur fond de confrontation de l’Islam avec la chrétienté, mais, pour l’instant, ce sont les Juifs qui trinquent. Quant à ceux qui sont envoyés à la mort et au suicide, l’Islam dans son ensemble (majoritaire et minoritaire) pense qu’ils ne « trinquent » pas, mais qu’ils sont sanctifiés.
*
Bien sûr, il est plus facile, pour un journaliste, de faire état des témoignages des jeunes gens, qui sont en contact avec les Tanzim, comme le fait Stéphanie Le Bars dans cette même page du Monde. C’est d’ailleurs indispensable pour qui veut comprendre les mécanismes psychiques qui se mettent en œuvre soit individuellement dans l’esprit des « candidats-kamikazes », soit collectivement dans celui de leurs « instructeurs ». Mais, cela ne suffit pas, surtout si l’on prétend expliquer aux lecteurs pourquoi les attentats – suicides perdurent, malgré toutes les mesures de protection prises par les Israéliens. Pour commencer à donner une explication de cette nature, il faut dépasser le cadre strictement palestinien, ce que ne permet pas la réduction de ces attentats à une arme de libération nationale.
Par ailleurs, il est impossible de défendre la thèse historique et politique de Saleh Abdel Jawad, sans admettre que ce regard prétendument épistémologique sur ce phénomène révolutionnaire est un des éléments dynamiques du contexte politique même. Refuser de reconnaître une dimension théologico-politique à ces attentats, c’est se couper de la réalité. C’est avec le même genre de raisonnement que l’on a cru que les régimes de Staline ou de Pol Port étaient des déviations d’un modèle originel exempt de criminalité. C’est avec ce même genre de raisonnement que le philosophe Heidegger prétendait pouvoir « spiritualiser » l’hitlérisme, avec le succès que l’on sait. Lorsqu’on se trompe dès le départ, on est sûr d’aboutir, à la fin, dans le mur. Cet universitaire et ces écrivains palestiniens ne savent peut-être pas qu’ils vont être mangés tout crus, et ils préfèrent ne pas s’interroger sur la sauce qui va accompagner le repas de leurs phagocyteurs. Mais, ils devraient savoir que de nombreux exemples de libération nationale ont montré douloureusement que les dindons de la farce sont toujours plus nombreux que ceux qui les consomment suavement. Mais, après tout, c’est leur problème. Contentons-nous donc, pour l’heure, de proposer quelques éléments de lecture de l’argument théologico-politique que recouvrent les attentats suicides.
*
Dans son livre The Cuture of Martyrdom, David Brooks,(voir son article traduit de l'anglais par Liliane Messika pour Réponses-Israël) affirme que ces attentats « ne sont pas seulement une tactique au sein d'une guerre plus globale, ils débordent les objectifs politiques qu'ils sont censés servir. Ils sécrètent leur propre logique et dénaturent la culture de ceux qui les utilisent ». Brooks rappelle que si le Coran les interdit, les théologiens et politiques musulmans n’ont rien trouvé à redire, lorsque le Hezbollah les a utilisés peu après que les Etats-Unis ont eu des Marines à Beyrouth. Bien plus, les autorités iraniennes les ont bénies et c’est au nom de cette bénédiction que 60 employés de l'ambassade américaine trouvèrent la mort en avril 1983, et environ 240 personnes parmi les Marines sur l'aéroport en Octobre. D’ici à penser que les retraits des troupes américaines qui s’en sont suivis, puis, en 1999, des troupes israéliennes, ont été interprétés par ces autorités comme une preuve de la vérité théologique des ces attentats, il n’y a qu’un pas qu’il est possible de franchir, étant donné que, dès 1988, Fathi Shiqaqi, le fondateur du Jihad islamique palestinien a tenté de démontrer qu’il n’y avait pas d’objections religieuses à ces attentats –qui devaient toutefois rester exceptionnels- et qu’il était possible de les introduire dans la guerre palestinienne contre Israël. L’argument était donc clair : s’il était possible d’obtenir, grâce aux attentats – suicides, le départ de ceux dont on ne voulait pas, même comme soumis, parce qu’ils n’avaient pas le droit d’être sur une terre « islamisée », alors ces attentats portaient bien en eux-mêmes une des finalités de la prophétie de Mahomet.
C’est pourquoi, ils commencèrent à être utilisés de manière méthodique. Par exemple, le Hamas les utilisa pour faire échouer le processus de paix d'Oslo. Toutefois, ils ne furent massivement utilisés qu’après l’échec des pourparlers entre Barak et Arafat à Camp David. Contrairement à Brooks, je ne pense pas que le Président de l’Autorité Palestinienne ait accepté ces attentats, puis les ait financés et, pour finir, programmés (du moins certaines de ses composantes), parce que « la passion enflammée des kamikazes a largement supplanté la grisaille du processus de paix ». Je pense qu’il a choisi cette voie, parce que théologiquement parlant, c’est la voie la plus révolutionnaire pour lui.
Il est curieux de constater que nombre d’analystes politiques des attentats – suicides en Israël ou aux Etats-Unis ont bien perçu que ces attentats sont des fins en eux-mêmes et ne peuvent être perpétrés que par des personnes qui rencontrent les Tanzim, non parce qu’elles sont déprimées, mais parce qu’elles le veulent et parce qu’elle veulent aussi subir un lavage de cerveau qui les conduit à s’identifier à des cadavres déchiquetés ambulants rejoignant d’autres cadavres au paradis. Mais ces mêmes analystes écartent systématiquement l’idée que, tant du côté des instructeurs que du côté des endoctrinés, ces fins sont théologico-politiques. Je ne parle pas ici des fausses promesses qui peuvent être faites aux suicidés en puissance sur la joie de la vie future et sur l’idée que se suicider est la voie royale vers le paradis. Je parle du fait qu’il faut une adhésion théologico-politique très forte pour que 70 à 80% de Palestiniens se déclarent désormais favorables aux attentats – suicides.
Alors, de quel argument parlons-nous et de quelle adhésion ? De l’argument du martyr et de l’adhésion au martyr. Dans Juifs en terre d’Islam, Bernard Lewis rappelle qu’un « shahid musulman est tout autre chose qu’un martyr juif ou chrétien. Un shahid est celui qui meurt sur le champ de bataille, dans la guerre sainte, au nom de l’Islam. » Certes, pour l’Islam majoritaire, « historiquement, comme le rappelle Malek Chebel dans Le Sujet en Islam, on peut dater la fin de la guerre sainte du 9ème siècle, lorsque le calife abbasside Harûn ar-Rachid (766-809) résolut de passer un pacte de non-agression mutuelle avec l’empereur Charlemagne (742-814). D’autre part, le Coran interdit la guerre sainte contre les Juifs, les Chrétiens, les Zoroastriens et les Sabéens. Mais, pour l’Islam radical et minoritaire, tout a changé depuis que les Juifs se sont donné un Etat en terre d’Islam. N’étant plus des dhimmis, ils deviennent des prosélytes qui veulent entraîner dans leur sillage les forces les plus vives de l’Islam. Or, comme rien, dans le comportement d’Israël, ne va dans ce sens, les martyrophiles palestiniens hallucinent un peuple et un Etat juifs qui contestent à l’Islam le droit d’exister dans cette petite région du monde qui s’appelle aujourd’hui l’Etat d’Israël.
Et c’est dans cette guerre théologique contre le judaïsme que cet Islam tente d’enliser non seulement l’Islam majoritaire même, mais aussi la chrétienté, Ce qui se joue autour des attentats – suicides, c’est l’issue même de cette guerre.
Malek Chebel a raison de dire que, le doute demeurant « la chasse gardée des plus hautes instances de la pensée et de la théologie musulmanes, il ne peut être compté parmi les facteurs qui articulent l’être musulman à sa foi ». Cela est d’autant plus vrai, pour ce qui concerne notre sujet, que ce doute devrait s’exercer sur la signification profonde théologique et politique du retour des Juifs sur la terre de leurs ancêtres. Sur le plan théologique, parce que les Juifs n’existent dans le Coran que comme un peuple dépassé historiquement par la révélation de Mahomet, un peuple sans avenir théologique, donc, politiquement, parce que l’interprétation traditionnelle du Coran veut qu’il ne prévoit pas la restauration d’un Etat pour ce peuple sur une terre qui a été au moins une fois islamisée.
C’est pourquoi, il est si difficile aux autorités théologiques et politiques de l’Islam de dire non aux attentats – suicides. Elles craignent qu’une condamnation soit interprétée comme une reconnaissance de facto d’Israël et une rupture avec le Coran. Mais, plus elles se cacheront derrière leur petit doigt, plus il leur sera difficile de revenir en arrière. C’est à elles, et à elles seules, d’ouvrir tout grand leur charria. En même temps, elles savent pertinemment que les attentats-suicides sont autodestructeurs, non seulement des hommes et des femmes, mais aussi de la culture et de la tradition des musulmans. Gageons donc que, dans un proche avenir, elles soient contraintes de se déterminer avec beaucoup plus de clarté, dans le sens, je l’espère, d’un rejet total des attentats – suicides.
Par Victoria (Victoria) le jeudi 13 juin 2002 - 17h48: |
Nao
A propos de l'ambassadeur : il paraît qu'il se défile et qu'il ne participera pas à la conférence sur l'antisémitisme !
Lu sur reinfo-israel.com :
http://www.reinfo-israel.com/documents/showthread.php?threadid=1833
Par Victoria (Victoria) le jeudi 13 juin 2002 - 17h39: |
Bravo Nao, bravo Djlachem, continuons le combat ! On n'est pas près d'en avoir fini en France. Il faut être sur le maximum de fronts !
Par Djlachem (Djlachem) le jeudi 13 juin 2002 - 17h21: |
Il y a des propos qui deviennent un peu désagréables sur ce site.
Que ceux qui ont quelque chose d'important à dire le fassent de façon constructive sans dénigrer les autres et surtout en apportant du neuf.
Il me semble que par ces temps difficiles nous devons être le plus unis possible et discuter tranquillement même s'il existe des nuances tout à fait naturelles entre nous.
Par Djlachem (Djlachem) le jeudi 13 juin 2002 - 17h16: |
Si les juges arrivent à coincer Jacquot comme il le mérite, c'est lui qui pourrait devenir rapido la parenthèse de l'Histoire
Par Nao (Nao) le jeudi 13 juin 2002 - 17h14: |
Nul ne parle de censure (ah tout de suite les grands mots!), il s'agit de respecter les ecrits des autres! Il est inutile de lacher a tout bout de champs des petites phrases asssassines, mesquines et laches!
Votre nom n'est helas pas associe sur le site a des commentaires interessants!
Par Nao (Nao) le jeudi 13 juin 2002 - 17h02: |
Voici la lettre que j'ai adresse hier a (sa gracieuse majeste) Francois Bujeon de L'Estang (pas noble le mec deja!) Ambassadeur de France a Washington.
Par ailleurs, je viens de recevoir un email de la Consul Honoraire a Philadelphie qui etait ravie de mon initative car elle a beaucoup de mal a transmettre ce genre de remarques a son Excellence. Si echo il y a, elle me tiendra au courant.
Votre Excellence,
Je suis une Francaise de confession israelite, residente depuis 4 ans aux USA.
Je ne sais pas si je dois commencer ma lettre en utilisant le fameux "J'accuse" de Zola ou "J'ai honte", titre percutant d'un recent pamphlet de la journaliste italienne Oriana Fallaci.
Il fut un temps ou je me plaisais a dire que j'etais Francaise, fiere de sa culture, de la beaute de sa langue et de ce beau pays.
Aujourd'hui j'ai honte! J'ai honte de voir comment nos gouvernants et la classe politique francaise, droite et gauche confondue, nous ont litteralement laches, nous les juifs, lors des recentes attaques antisemites. En raison de l'imminence des elections presidentielles et de la necessite de recuperer le "vote beur", pas un de nos dirigeants n'a daigne nous soutenir le jour de la grande manifestation du mois d'Avril.
C'est du bout des levres que l'on condamne les incidents antisemites commis par certains maghrebins desoeuvres.
Comme beaucoup, je me sens trahie et j'ai mal. Nos familles sont francaises depuis plus de 100 ans, ont grandi sous le protectorat francais dans l'amour de la Marseillaise et de la Patrie, ont meme envoye leurs propres enfants sous le drapeau tricolore pendant la guerre d'Algerie.
Nous les juifs restons de bons citoyens, payons nos impots et avons enrichi la societe francaise par nos nombreux medecins, scientifiques et intellectuels. Rien de comparable avec la classe d'immigres parasites qui purgent la securite sociale, les allocations familiales et le RMI.
Il est clair que la France ne nous a jamais aimes, toleres a la rigueur. C'est un pays de traitres et de laches. En 1940, ils nous ont vendu aux Allemands.
60 ans plus tard, ils nous offrent en pature aux beurs sans broncher ou en condamnant du bout des levres ces attentats.
Qu'a t'on donc retenu de l'Histoire?
Sachez que dans mon entourage, tous sont ecoeures et partagent mon sentiment d'indignation. Ceux, restes la bas, songent a partir car ils ne voient guere d'avenir pour leurs enfants.
Alors le jour ou les Juifs partiront, les Francais seront livres a des hordes d'islamistes sauvages.
En qualite d'Ambassadeur de la France a l'etranger, je pense qu'il vous tient a coeur de savoir que de nombreux Americains nous regardent de travers l'accusant d'etre un pays antisemite et allant jusqu'a boycotter voyages en metropole ou bons vins.
Moi meme je suis fustigee par certains de detenir un passeport francais.
Je tenais a vous part de mes remarques et j'espere qu'elles vont importeront.
Je vous prie de croire, Votre Excellence, en l'expression de ma haute consideration.
Isabelle Tahar Miller
Par Fernand (Fernand) le jeudi 13 juin 2002 - 16h57: |
La censure serait elle du ressort du simple intervenant ?
Par Nao (Nao) le jeudi 13 juin 2002 - 16h36: |
Lu ds le Monde:
Cette Shoah qui ne passe pas
par Françoise Giroud
* LE MONDE | 12.06.02
Même si ce vieux brigand d'Arafat débloque en déclarant qu'il n'y a jamais eu de temple juif à Jérusalem, la cause palestinienne est excellente. Un Etat palestinien doit enfin pouvoir naître et se développer dans le respect et la paix, on ne dira jamais le contraire. Avec une réserve cependant : assassiner tous les jours des civils, des femmes, des enfants par paquets au moyen d'hommes-suicide éduqués dans cette perspective ne stimule pas la sympathie, même si cela semble ne déranger personne parmi ceux, nombreux, qui ne connaissent de cet horrible conflit qu'un responsable : Israël.
Mon propos n'est pas de chercher à exonérer les Israéliens d'un long aveuglement, d'une longue arrogance envers leurs voisins de palier, mais d'essayer de comprendre comment ils sont devenus aux yeux de Français, en particulier d'intellectuels qui ont la réputation de réfléchir avant d'écrire, des cibles exclusives pour la réprobation sinon pour la haine (dans Le Mondedu 4 juin, Danièle Sallenave, Edgar Morin et Sami Naïr).
Je crois que l'ensemble des peuples chrétiens n'a jamais avalé la Shoah. Que sa révélation, relativement tardive, son ampleur, sa méticulosité hallucinantes et avant tout le caractère d'anéantissement systématique et gratuit d'un peuple entier ont causé un choc beaucoup plus profond qu'on ne le croit. Non par sympathie particulière pour les victimes mais parce que "la solution finale" a obligé le plus étourdi à découvrir que l'homme était peut-être intrinsèquement mauvais, et Dieu intrinsèquement distrait.
L'humanité a connu d'autres exterminations, certes, mais non comparables. On a exterminé des ennemis, des adversaires, des guerriers, les occupants d'un territoire à conquérir. Les Français, pour ne parler que d'eux, ont exterminé les protestants, torturé les Algériens ; les Américains ont massacré les Indiens ; les Soviétiques ont massacré tous azimuts ; la liste n'est pas limitative. Mais jamais l'homme n'avait exterminé méthodiquement d'autres hommes sans raison, par caprice en quelque sorte - et par millions.
Je crois que cette révélation du mal vivant au coeur d'hommes européens élevés depuis plusieurs générations dans la foi chrétienne et se dévergondant sans entrave a été intolérable, insupportable, suffocante. C'est à mes yeux la raison pour laquelle ceux qu'on appelle les négationnistes nient contre toute évidence la réalité de la Shoah. En bonne logique, dans la mesure où ils se déclarent ouvertement ennemis déclarés des juifs, ils auraient dû se féliciter d'en voir disparaître autant d'un seul coup et mettre cet acte d'hygiène à l'actif du national-socialisme.
Mais ceux qui nient ne supportent pas mieux que d'autres que cela ait été. Et bien que les années passent, chacun porte avec ennui, avec irritation parfois, sa petite part de culpabilité dans la plus remarquable extermination de l'histoire parce qu'elle était sans objet. Parce que ce n'est pas le ixième malheur des juifs qu'elle a révélé mais ce dont l'homme contemporain policé, cultivé, éduqué, est capable, donc nous-mêmes. "Chaque fois qu'on a tué un juif pendant la guerre, a pu dire un moraliste, c'est Jésus que nous avons tué, le premier d'entre eux".
Or que se passe-t-il aujourd'hui ? L'occasion de transformer la figure du juif martyr en juif bourreau. D'évacuer cette culpabilité récurrente qui excède pour libérer le petit fond d'antisémitisme que tout le monde trouve dans son berceau.
Avec une rapidité remarquable, dès la première pierre de la seconde Intifada, un retournement s'est produit, saisissant, qui serait inexplicable sans le tableau de fond sur lequel il s'inscrit. Enfin ! On a le droit de dire du mal des juifs ! "Antisémite, moi ? Vous m'insultez, mais cet enfant palestinien qui meurt sous nos yeux à la télévision, qui l'a tué ? Qui ?"
Surtout, ne pas discuter, l'émotion ne se discute pas, ni le désir naturel de se ranger du côté du plus faible.
Moi non plus je n'aime pas qu'on tue les enfants palestiniens, moi aussi je suis scandalisée qu'Israël refuse une commission d'enquête sur Jénine, moi aussi je supporte mal de voir des soldats israéliens relever la chemise de leurs prisonniers pour s'assurer qu'ils ne portent pas une ceinture d'explosifs ou les marquer de chiffres sur leur avant-bras.
Mais ce concours macabre qu'Israéliens et Palestiniens semblent faire sur le nombre de morts enterrés chaque jour, les Palestiniens sont en train de le gagner, ils tuent davantage, ils tuent énormément de civils israéliens, 400
depuis le début de la seconde Intifada dans les rues, les autobus, les cafés, les lieux où la jeunesse danse, preuve que la stratégie antiterroriste d'Ariel Sharon est une impasse.
A la guerre, on pardonne aux généraux de faire des victoires avec des morts, pas des défaites. Mais à Paris, les personnes de bon goût ne comptent que les morts palestiniens. Quand on arrive aux autres, on ne sait plus compter.
D'ailleurs, ce sont des goujats... Les fils d'un peuple supplicié devraient savoir se tenir à table, je veux dire à la guerre, et prendre les coups sans les rendre, c'est à peu près ce qu'ici et là on entend et on lit.
Prendre les coups sans les rendre paraît néanmoins une conduite sur laquelle on ne doit plus pouvoir compter de la part des juifs, en aucune circonstance. En revanche, au lieu de montrer aujourd'hui - vainement - leur force, on voudrait les adjurer de montrer leur intelligence, et leur si longue sagesse. "Choisis la vie", dit le message de Moïse.
Françoise Giroud est éditorialiste au Nouvel Observateur, écrivain, ancienne secrétaire d'Etat.
* ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 13.06.02
* Voir aussi: "Choisis la vie"
http://www.amb-israel.fr/ftp/files/actual334.htm
Par Nao (Nao) le jeudi 13 juin 2002 - 16h30: |
A envoyer a la cretine de Roselyne Bachelot (Presidente de l'Amitie franco-syrienne et aujourd'hui ministre!)
La Syrie et droits de l'homme
Document d'information 13 juin 2002
Voici les derniers développements dans le domaine des violations des droits de l'homme en Syrie :
1. Nizar Nayouf, journaliste, prisonnier politique, est arrêté en 1992 et est condamné à dix ans de prison ferme pour avoir rédigé une affiche dénonçant les atteintes aux droits de l'homme en Syrie. Nayouf est rédacteur en chef de la revue « La Voix de la Démocratie », qui est publié par le conseil de protection des libertés démocratiques de Syrie. Il gagne de nombreux prix de journalisme en Occident, y compris le prix de la « Plume d'or de la liberté » attribué par l'UNESCO. Selon Nayouf et l'organisation des Journalistes sans frontières, il a été privé, pendant neuf ans en prison, de soin médical approprié, il a de graves problèmes de santé et est atteint d'un lymphome qui n'a pas été soigné. Nayouf attribue sa libération de prison le 14 mai 2001 à « des pressions internationales sur la Syrie », suite à l'intervention du pape. Il affirme avoir été assigné à domicile et avoir été interdit de conversation avec son avocat et que sa ligne téléphonique a été coupée et n'a été rétablie qu'après qu'il s'en soit plaint sur la BBC. Il s'est plaint du fait que le verdict décidait de le priver de tous ses droits civiques pendant dix ans à compter de sa libération. Il se trouve actuellement en France, où il obtient des soins médicaux, agit en faveur des droits de l'homme en Syrie et critique le régime syrien. Sa famille en Syrie fait l'objet de harcèlement constant de la part des autorités : on leur coupe le téléphone, on retarde et on complique leurs démarches auprès des services gouvernementaux et ministériels, ils sont suivis et reçoivent des visites des forces de sécurité...
2. Les activistes des droits de l'homme et du citoyen sont importunés :
Mohammed Anjarini, le conseiller juridique de la « commission syrienne pour les droits de l'homme », a pris une part active dans les grèves sur le tas des syndicats en 1980 et a été arrêté par les autorités. Malgré cela, il a réussi à s'évader de Syrie et depuis avril 1980 a vécu en exil jusqu'à sa mort en novembre 2000 à Zarka en Jordanie. Le régime syrien a arrêté trois de ses fils et les a détenus en otages pour qu'Anjarini se rende. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, on ne sait toujours pas ce qu'il est advenu de ses trois fils. L'avocat Iktham Naissa, président de la « commission syrienne pour les droits de l'homme » est régulièrement importuné et on le prive de passeport, de carte d'identité, de permis conduire.
3. Détenus libanais ; il existe différentes versions concernant le nombre de détenus politiques libanais en Syrie. La plupart des communiqués, dont les estimations des organisations internationales pour la défense des droits de l'homme, affirment qu'il y aurait 120 détenus politiques libanais en Syrie, mais l'organisation Solida, qui agit du Liban et d'Europe pour la libération des détenus politiques libanais, affirme qu'il y en aurait 1200, comme l'ont affirmé certains journaux.
4. Détenus jordaniens ; selon un citoyen jordanien, libéré de la prison syrienne en avril 2000, il y aurait douze citoyens jordaniens qui seraient encore détenus dans la prison de Sadnaieh, accusés de coopération avec les services de renseignements jordaniens. Selon lui, ils se sont rendus en Syrie en tant que touristes et y ont été arrêtés. Les autorités syriennes veulent diminuer le nombre de détenus arabes dans leurs prisons, et c'est pourquoi 136 détenus politiques on été libérés récemment, dont des étrangers et la prison Tadmor a été fermée. Selon les estimations jordaniennes, environ 830 détenus politiques se trouveraient actuellement incarcérés dans les prisons syriennes.
5. La minorité kurde ; Hussein Daoud est un Kurde détenu sans avoir été jugé depuis qu'il est arrivé en Syrie en provenance d'Allemagne en décembre 2000, ce cas est suivi par l'ambassade d'Allemagne à Damas ; Ibrahim Naassan Bin Abdou a été arrêté début janvier à cause de son intérêt pour la société et la culture kurde.
6. En août 2001, le régime syrien a pris une série de mesures pour faire taire la critique de l'opposition des membres du parlement. Ainsi, début septembre, le député Maamoun Alhamsi et le président du parti communiste Riad al Tourk ont été arrêtés ; ils ont également été interdits d'action dans des forums socio-politiques dont l'existence avait été autorisée dans le cadre d'une réforme politique réduite, quelques mois auparavant. La critique croissante du régime suite à cet événement s'est exprimée également au cours de la réunion du « forum de dialogue national » sans autorisation des autorités, suite à l'arrestation d'autres activistes, dont le député Riad Sif, ancien conseiller du président Hafez el-Assad, Aref Dalila et d'autres encore au « forum de dialogue national ». Lors des procès de ces détenus, ont été arrêtés des membres de leurs familles qui étaient présents à l'audience. L'avocat de Riad Sif, Habib Issa, a été arrêté le 12 septembre 2001 (ce sujet est suivi par le parlement européen et l'union parlementaire internationale, dont les représentant s'efforcent d'assister aux procès.) Le 27 février 2002, le ministère des Finances syrien a annoncé la saisie de tous les biens de Alhamsi, et sans aucun lien avec les accusations portées contre lui il peut être arrêté. Il a été affirmé qu'il devait des sommes en vertu des bénéfices de sa société en 1992-95. Alhamsi affirme qu'il s'agit d'accusations concernant une société qui n'existe pas.
Par Nao (Nao) le jeudi 13 juin 2002 - 16h26: |
Fernand, votre ironie acide est detestable! c'est votre art que nous attendons de lire et jusqu'a present on a rien vu a part de la critique plate et du denigrement systematique des ecrits des autres. C'est assez detestable!
Si vous avez quelque chose d'interessant a dire dites le, sinon taisez-vous! Il n'est pas utile de casser les autres pr avoir a se rendre interessant!
Par Victoria (Victoria) le jeudi 13 juin 2002 - 13h05: |
Djlachem,
L'auteur de la théorie de la Parenthèse est très exactement De Villepin (cf. Colombani); mais Chirac y adhère tellement qu'il l'a nommé ministre des affaires étrangères !
Par Admin (Admin) le vendredi 14 juin 2002 - 07h18: |