Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 20 février 2005 - 06h51: |
TUBES CELEBRES ISRAEL
SIMON GAFSOU
MEMBRE DU CONSEIL MUNICIPALE NAZARETH ILLIT.
RESPONSABLE DU PARTI LIKOUD NAZARETH ILLIT.
DIRECTEUR DE LA SOCIETE LEDER.
MEMBRE DE LA CHORALE AROUAH TOVA.
ANCIEN PARACHUTISTE (SAMAL RICHON). ECT .ECT....
Par Mena (Mena) le dimanche 20 février 2005 - 06h36: |
Avec la plus grande prudence… (info # 011902/5) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency
Sous de nombreux aspects, la situation au Proche-Orient n'a pas été, depuis longtemps, aussi favorable à un règlement des conflits. La stratégie des dirigeants de l'OLP et de l'Autorité Palestinienne, au cours des quatre années écoulées, s’est soldée par un échec sans appel : au lieu de conduire la société israélienne au désespoir et de la détruire, la campagne d’attentats terroristes de la seconde Intifada a, certes, laissé Israël meurtri, mais debout, et a conduit non pas à une internationalisation du conflit ou à des pressions croissantes sur Israël, mais à des frappes ciblées contre les chefs terroristes, à des contrôles de sécurité remarquablement efficaces et à la construction de la barrière de sécurité, qui, même inachevée, a déjà fait ses preuves,.
Si Israël est debout, bien que meurtri, les arabes de Cisjordanie et de Gaza, quant à eux, sont dans la misère, la frustration et l'impasse. Mahmoud Abbas n'a pas d'autre choix que de négocier et de faire des gestes de bonne volonté apparente. Les dictateurs et autocrates arabes de la région sont eux-mêmes profondément déstabilisés par les suites de la chute de Saddam Hussein en Irak et par la politique étrangère américaine dans la région, résumée dans l'Initiative pour le Grand Moyen-Orient de l'administration Bush.
Sous d’autres aspects, tout aussi nombreux, la situation n'a jamais été aussi dangereuse. Les terroristes palestiniens les plus fanatiques n'ont pas désarmé et ne se laisseront pas faire sans combattre. Ils n'ont pas non plus l'intention de rentrer dans le rang et de s'intégrer à un processus politique : le fanatisme est leur raison d'être, et, sans lui, ils disparaissent. Ils parlent de trêve parce qu’elle est compatible avec l'islam militant mais ils ne parlent pas de paix. La question à se poser est de savoir à quel degré Mahmoud Abbas est un modéré. Les avis divergent sur ce plan. Je suis, quant à moi, extrêmement sceptique. Comme mon ami David Horowitz, j'ai connu le marxisme-léninisme et ses ruses. Je suis revenu , rempli de vigilance, de mes voyages de l'autre côté du miroir.
Tant que les terroristes seront armés, tant que des mouvements tels que le Djihad Islamique, le Hamas, les brigades des martyrs d'Al-Aqsa existeront et n'auront pas été réduits à néant, je douterai si fort que j'irai jusqu'à dire qu'aucune avancée ni aucune concession ne sont possibles, qui ne soient suicidaires. Pour me convaincre, ne serait-ce qu'un tout petit peu, j'attends de Mahmoud Abbas bien plus qu'une poignée de main, bien plus qu'une trêve et bien davantage que la très récente interruption des programmes d'incitation à la haine déversés par les « médias palestiniens ». J'attends non seulement l'éradication concrète du terrorisme, mais aussi, par exemple, des paroles d'excuses et de repentance : Mahmoud Abbas est l'auteur d'une thèse de doctorat négationniste qu'Adolf Hitler n'aurait pas reniée, et tous les sourires du monde ne pourront effacer cette trace dégoûtante et indélébile sur son curriculum vitae.
Par ailleurs, le régime syrien, se sachant menacé, choisit de ne pas rentrer dans le rang ni de faire le dos rond. Il continue à abriter des terroristes, dont certains téléguident les actions menées contre le rétablissement de la décence en Irak. Il n'hésite pas à assassiner ceux qui le dérangent (l'attentat contre Rafik Hariri porte la signature claire de la famille Assad et du régime en place à Damas). Il se rapproche davantage encore du régime des mollahs en place à Téhéran, qui finance et arme le Hezbollah, et qui, depuis le Liban, a de plus en plus d'influence chez les palestiniens les plus fanatiques. Le régime des mollahs fait tout, comme on le sait, pour se cloîtrer à l'abri de bombes atomiques.
La situation en Egypte est explosive : l'alternative à la dictature de Moubarak est une prise de pouvoir par les islamistes, face auxquels le président égyptien lâche régulièrement du lest, laissant antisémitisme et antisionisme radical se disséminer par radio et télévision interposées. La situation en Arabie saoudite est plus explosive encore et l'alternative à l'autocratie des Saoud serait une prise de pouvoir par des islamistes plus virulents que ceux susceptibles de prendre le pouvoir en Egypte.
Dans cette conjoncture globale, où la situation semble tenir en équilibre sur le fil du rasoir, la meilleure attitude est de rester ferme et de ne rien céder. La démocratie, les droits de l'être humain, la liberté d'information, le droit à la propriété sont les conditions fondamentales et uniques susceptibles de mener à la paix et elles ne sont pas négociables. Ce n'est pas à Israël, à l'Occident, aux sociétés ouvertes de faire des concessions, mais à leurs adversaires d’avancer. A mes yeux, Ariel Sharon va déjà trop loin. Peut-être veut-il renforcer Abbas en montrant que celui-ci peut obtenir des résultats, mais relâcher des criminels sans que le mot paix n’ait été prononcé et sans que les terroristes actifs n’aient été mis hors d'état de nuire, me semble excessif et dangereux. L'évacuation des implantations de Gaza, dans les conditions actuelles, et pour les mêmes raisons, ne me paraît pas davantage justifiée.
La paix ne pourra venir que d'une éducation à la paix des populations arabes actuellement fanatisées, ainsi que de l'instauration plus large dans le monde arabe et musulman de la démocratie, du respect des droits, de la liberté de parole et de la liberté d'entreprendre. Ce n'est rien moins qu'une révolution culturelle globale qui sera nécessaire. Je sais que l'administration Bush souhaite cette révolution culturelle et fera tout pour qu'elle survienne. Je sais aussi que la plupart des pays de l'Union Européenne feront, au contraire, tout pour qu'elle ne survienne pas. La France et l'Allemagne sont, aujourd'hui plus que jamais, les ennemis occidentaux de cette révolution : la chute de Saddam a été une défaite pour elles. La chute d'Assad et la déstabilisation des mollahs à Téhéran seraient pour elles de nouveaux échecs, indispensables néanmoins pour que les dangers s'éloignent. Il est impératif que les régimes d’Assad à Damas et des mollahs à Téhéran ne survivent pas indemnes à l’année en cours. Les Etats-Unis et Israël feront tout pour qu'il en soit ainsi. La France et l'Allemagne feront tout, bien sûr, pour qu'il n'en soit pas ainsi. Il est à souhaiter que les Etats-Unis et Israël obtiennent gain de cause, si l'on veut éviter le pire. Quant aux capacités de nuisance et de suicide du couple franco-allemand : la priorité, aujourd'hui, est de réduire cette tendance.
Par Douda (Douda) le dimanche 20 février 2005 - 02h52: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Cher Bekhor,
Merci de la Berbère Topless, “ Zama kharjou l'bézoula !”, nous l’avons retrouvée à Saint-Trop, la plage de toutes les Topless, où elle tenait un cabanon avec friteuse à bombaloni et brik à l’oeuf.
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 20 février 2005 - 02h02: |
VOULEZ VOUS COLLECTIONNEZ LES CARTES POSTALES ANCIENNES ?
Faites un test.
Si certains harissiens veulent commencer à collectionner des cartes postales, je suis prêt à les aider ou les initier, leur servir de « COACH », gratuitement bien entendu, au travers du site « HARISSA »
Pour ce, il faut choisir un, ou plusieurs thèmes, cherchez à connaître d’autres collectionneurs pour des éventuels échanges, trouvez quelques marchands sérieux de cartes postales qui ont pignon sur rue qui vous contacteront dés qu’ils trouveraient des cartes postales de vos thèmes.
Il faut aussi avoir du temps libre, pour aller dans les marchés aux puces, se déplacer dans des foires et à des manifestations, avoir un budget et commencer par posséder quelques cartes postales anciennes ou pourquoi pas nouvelles et récentes.
Lors de vos voyages dans d’autres villes ou à l’étranger, tout en visitant recherchez, si, il n’y a pas des marchands de cartes postales anciennes, visitez surtout les divers marchés aux puces , demandez aux marchands les thèmes que vous recherchez ; dans le jargon des collectionneurs cela s’appelle « chiner »
Mes efforts de collectionneur de trente ans de pratique, ont été largement récompensés par un pur hasard, au fur et a mesure de mes longue recherches et du temps passé a chiner, j’ai trouvé une carte postale des années 1945/1950, ou, sur la carte postale, figurait mon propre père (ZAL), qui etait debout avec toute une assemblée d’acheteurs, qui assistait a une "vente aux enchères" (Dellelah) d’éponges naturelles sur les quais du port de Sfax. (Mon père était commerçant d’éponges naturelles de mer à Sfax)
Pour collectionner des « CPA » (cartes postales anciennes), il faut avoir un sens de l’observation aigu, et bien connaître les thèmes des cartes que vous rechercher.
Faites ce « TEST » que j’ai intentionnellement préparer pour vous, afin que vous sachiez si vous avez ce sens de l’observation, et savoir si, il someille en vous une âme de collectionneur.
Ne soyez pas déçu, si pour une première fois, vous ne réussissez pas ce test, au fil du temps et des recherches, vous développerez ce sens de l’observation qu’il faut avoir pour collectionner des «CPA». (Dans mes débuts je n’avais pas ce sens de l’observation et personne ne m’avait initié, c’est venu avec le temps)
Voici trois « CARTES POSTALES ANCIENNES » de Tunisie très différentes les unes des autres, pourtant, elles ont un point commun entres elles.
Le test consiste à chercher ce « POINT COMMUN »
Il est très important de bien regarder,d'essayer de deceler dans les détails quelque chose qui à échappé aux autres.
Chaque détail qui figure dans chaque CPA ci-dessous est important, prenez le temps qu’il vous faut, ne soyez pas impatient je suis sur que certains d’entre vous trouveront.
Pour savoir si votre test est réussi.
La réponse est au dessous des trois « CPA »
Ne lire la réponse qu’après avoir essayé de passer le test.
REPONSE DU TEST :
Toutes les trois cartes postales sont classées
«JUDAICA» c'est-à-dire quelles représentent « des thèmes juifs ».
Pourtant sur le titre inscrit sur la face des trois CPA, "rien n’indique" qu’elles appartiennent à ce thème.
Sachez que le thème « JUDAICA » est un thème très recherché, c’est pour cette raison que les prix des « CPA JUDAICA » sont de plus en plus chers et exorbitants.
Donc, si vous connaissez bien le thème que vous recherchez, vous avez des chances de déceler des détails dans certaines CPA qui ont échappés au marchand, (comme dans le cas de ces trois CPA) Dans un tel cas, vous achèteriez des CPA de ce genre, si vous en trouvez, certainement à un prix raisonnable, et non pas au prix des "Judaica".
La première « carte postale » intitulée « Graveurs arabes » représente incontestablement un «graveur juif très pieux et son apprenti» et non pas des
«graveurs arabes» comme indiqué sur la carte.
Les juifs pieux, portent en permanence une
"ceinture spéciale» à la taille au dessus de leur tunique ou du manteau.
Cette ceinture symbolise la séparation entre le coté spirituel du corps humain qui est au dessus de la taille, et le coté bas du corps qui est censé être bestial et évacuateur de déchets.
Cette coutume est encore pratiquée de nos jours dans la plupart des communautés orthodoxes et des « HASSIDIMS » de par le monde.
Nous savons qu’en Tunisie à l’époque, nos rabbins et les hommes très pieux avaient coutume de porter bien en vue au dessus de leurs habits, une longue écharpe en toile de plus de trois mètres qu’ils entouraient en ceinture autour de leur taille, comme le démontre la photo du graveur.
La deuxième « carte postale » intitulée « Souk El Grana » représente "le Souk des juifs livournais" de Tunis, dont vous pouvez rechercher leurs histoires sur le site internet de « HARISSA.COM ».
Sur cette carte postale on aperçoit sur l’enseigne de la première boutique a droite, le nom de son propriétaire en l’occurrence « Félix Pérez ». La polychromie couleur de cette CPA est excellente et lui donne un éclat sublime.
La troisième « carte postale » intitulée « Porte Arabe » représente en réalité une demeure juive.
On aperçoit deux grosses étoiles de David en haut des portes, une étoile sur chaque battant de porte.
Le métier de menuisier qui fabriquait des portes d’entrées cloutées de ce genre, était une spécialité exclusivement juive en Tunisie, les donneurs d’ordres choisissaient leurs motifs suivant leurs appartenances ethniques et religieuses ou ils préféraient des motifs fantaisie.
La plupart des maisons juives qui avaient des portes cloutées, avaient des « Ménorah » ou des « Maguen-David » dans les décors, en général ces maisons se trouvaient dans la ville Arabe ou dans la médina, c’est à dire à l’intérieur des remparts.
C’est vraiment passionnant de collectionner des cartes postales, Vous pouvez aisément vous apercevoir que les cartes postales sont une mémoire vivante et quelles révèlent beaucoup d’informations.
Victor Cohen.
Par Bekhor (Bekhor) le samedi 19 février 2005 - 20h56: |
LALLA, SHAVOUA TOV.
Vous avez raison Les petits beignets gros ronds avec un trou au milieu mon père qui était aussi originaire de Nabeul les appelaient "KANDILA" mais il y avait aussi les autres beignets, ceux la, étaient larges, plats et sans le trou au milieu qu'on appellent "SFENDJE" on pliait un morceau encore tout chaud qu'on trempait dans du miel pour le manger, ou, qu'on saupoudrait de sucre comme les beignets « Kandila »
Par Lalla (Lalla) le samedi 19 février 2005 - 15h10: |
Monsieur Bekhor,les sfendjes dont vous parlez c'est des beignets a l'huile?d'apres la photo je sais que chez nous a Nabeul on les appelait kandila et j'en raffolais et j'allais tous les matins avec Fatma-j'avais 8 a 9 ans- acheter mon beignet et impatiente je le finissais en route!!
Par Douda (Douda) le samedi 19 février 2005 - 00h55: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Madame Emma, soyez heureuse !
Il y a cependant une petite rectification à apporter à votre déclaration, ce ne sont pas les catho qui ont initié Vatican II, mais le courage d’un Monsignore Ronchali, qui pendant la deuxième guerre mondiale s’est arrangé, pour contrecarrer en douce les instructions du pape Pie XII pour la conversion définitive des enfants Israélites dans la France occupée par les nazi, et qui devenu Jean XXIII, a pris
sur lui de faire supprimer l'expression Pro perfidis Judœis (Pour les Juifs perfides), et la fameuse prière du Vendredi saint où étaient évoqués les « Juifs perfides », et l’accusation répétée de « peuple déicide ».
Ceci fut accomplit contre vents et marées, à une époque où les intégristes catho tenaient encore le haut du pavé, et s’accrochaient aux land marks d’une religion décadente, et qui avait bien besoin d’un ravalement en profondeur.
Quand à la propagation de la haine raciale à travers les gènes, et bien on vous conseille d’aller raconter cela à des généticiens chevronnés, et si vous les voyez se tordent, ça sera certainement de rire.
En affirmant cela, vous avez contribué à notre bonne humeur, alors ne changez surtout pas, car on vous aime telle que vous êtes.
Bien à vous Madame,
Wnessou El Douda
Par Braham (Braham) le vendredi 18 février 2005 - 23h00: |
Par Bekhor (Bekhor) le samedi 19 février 2005 - 01h09: |
YA HASSRA, les "SFENDJE" les "MERGUEZ" ils existaient bien avant notre époque.
Ces trois cartes postales datent de la fin du dix-huitième siècle.
Pour preuve, il n'y a qu’à déchiffrer le calendrier arabe du notaire.
Y a-t-il quelqu'un qui pourrait nous éclairer sur la date figurant sur la carte postale intitulée « Notaire arabe » ?
Par Emma (Emma) le vendredi 18 février 2005 - 18h43: |
Mr La Douda,
Oui c'est vrai que les Catholiques ont pondu Vatican II mais d'apres vous combien faudra-t-il de generations pour effacer ces 2000 ans de haine feroce qui a ete inculquee a tous les chretiens du monde et qui d'apres certains se serait meme propagee jusque dans leur genetique ?
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 18 février 2005 - 18h17: |
L'HOMME MALADE DE L'EUROPE – À NOUVEAU
La Turquie d'Erdogan de plus en plus islamo-gauchiste et de plus en plus atteinte de folie anti-américaine
Par Robert L. Pollock éditorialiste au Wall Street Journal
Paru dans le The Wall Street Journal le 16 février 2005
Traduit par Alexandre Sulzer
"Il y a plusieurs années, j'ai visité une exposition à Istanbul. Elle portait sur l'art local de la région où s'était produit le dernier coup d'Etat militaire (1980). Mais l'artiste semblait davantage préoccupé par les injustices du capitalisme mondial que par le destin de la démocratie turque. En réalité, appeler ces œuvres des caricatures gauchistes – certaines représentaient des gros capitalistes avec des chapeaux de l'Oncle Sam et des travailleurs amaigris – serait un euphémisme. Comme a dit l'un des astucieux critiques du coin (je le cite de mémoire) : "cela montre que les artistes turcs étaient volontaires pour s'abaisser eux-mêmes d'une façon telle que les artistes soviétiques refusaient de le faire, même à l'apogée de l'oppression stalinienne".
Cette exposition m'est venue à l'esprit au milieu de tous ces récents grincements de dents aux Etats-Unis à propos de la question : "qui a perdu la Turquie ?". Parce que cela montre qu'une relation spéciale vieille de 50 ans, entre des Alliés de l'Otan de longue date qui ont combattu ensemble l'expansionnisme soviétique depuis la Corée, a du longtemps combattre l'hostilité idéologique et la décadence intellectuelle de l'élite istanbulie. Et aux élections de 2002, les principaux partis de plus en plus corrompus, qui avaient défendu les liens turco-américains, se sont auto-détruits, laissant un vide rempli par le subtil mais insidieux islamisme du Parti de la Justice et du Développement. C'est cette combinaison de vieux gauchisme et de nouvel islamisme – bien plus que n'importe quelle brouille à propos du refus de la Turquie d'être de notre côté dans la guerre en Irak – qui explique l'effondrement de nos relations.
Et quel effondrement. Au cours d'une brève visite à Ankara ce mois avec le sous-secrétaire à la Défense, Dough Feith, j'ai rencontré une atmosphère empoisonnée – dans laquelle à peu près chaque politicien et média (laïque et religieux) prêchait une combinaison extrémiste de haine de l'Amérique et des juifs qui (comme les artistes turcs) qui allait volontiers bien plus loin que ce que l'on peut trouver dans les médias contrôlés par les Etats arabes. Si j'hésite à comparer cela à du nazisme, c'est uniquement parce que Goebbels en rejetterait la plupart qu'il jugerait trop grossier.
Regardons le journal islamiste "Yeni Safak", le préféré du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Un article du 9 janvier explique que les forces américaines jetaient tant de corps irakiens dans l'Euphrate que les mollahs avaient émis une fatwa interdisant aux habitants de manger du poison. "Yeni Safak" a prétendu également plusieurs fois que les forces américaines utilisaient des armes chimiques à Falloujah. L'un des éditorialistes a écrit que les soldats américains violaient les femmes et les enfants et laissaient les chiens dévorer leurs corps dans les rues. Parmi les "scoops" du journal, les informations selon lesquelles 1000 soldats israéliens étaient déployés aux côtés des forces américaines en Irak, et selon lesquelles les forces américaines moissonnaient les entrailles des Irakiens morts afin de les vendre sur le "marché américain des organes".
Ce n'est guère mieux dans la presse laïque. Le grand quotidien "Hurriyet" a accusé les Israéliens d'envoyer des escadrons pour assassiner le personnel turc de sécurité à Mossoul, et les Etats-Unis de commencer l'occupation de l'Indonésie, sous le masque de l'aide humanitaire. Lors d'un Shabbath à l'automne dernier, un éditorialiste a accusé l'ambassadeur américain en Turquie, Eric Edelman, de laisser ses "origines ethniques" – devinez quoi, il est juif – déterminer son comportement. M.Edelman est en effet l'un des rares fonctionnaires des services des Affaires étrangères qui prend au sérieux son obligation de défendre l'image de l'Amérique et ses intérêts à l'étranger. Le climat intellectuel dans lequel il évolue est devenu tellement fou qu'il s'est senti contraint d'organiser une conférence avec des scientifiques du "US Geological Survey" afin d'expliquer que des tests nucléaires américains secrets n'étaient pas la cause du récent tsunami.
Jamais dans un pays ostensiblement ami, je n'ai eu la telle sensation que l'équipe de l'ambassade était assiégée. Le bureau de M. Erdogan a récemment interdit aux responsables turcs d'assister à une réception à la maison de l'ambassadeur en l'honneur du Patriarche "oecuménique" de l'Eglise orthodoxe, qui réside à Istanbul. Pourquoi ? Parce que "œcuménique" signifie universel, ce qui participe, d'une manière ou d'une autre, à un complot qui vise à faire plier la Turquie.
Peut-être que l'histoire anti-américaine la plus bizarre dans la capitale turque est la théorie de la "huitième planète", selon laquelle non seulement les Etats-Unis sont au courant d'un impact imminent avec un astéroïde, mais aussi que nous savons qu'il va toucher l'Amérique du Nord. D'où notre volonté de coloniser le Moyen-Orient.
Tout cela semble loufoque, je sais. Mais de telles histoires sont racontées le plus sérieusement du monde dans les dîners les plus importants d'Ankara. Leur trame commune, c'est que presque tout ce que fait les Etats-Unis dans le monde – même l'aide au tsunami – a des motivations malveillantes, impliquant en général que nous agissons comme muscle des juifs.
Face à de telles calomnies, les politiciens turcs sont restés complètement silencieux. En fait, les parlementaires turcs eux-mêmes ont accusé les Etats-Unis de "génocide" en Irak, alors que M. Erdogan (que nous espérions un moment être un exemple de démocratie dans le monde musulman) a fait partie des rares dirigeants du monde à mettre en cause la légitimité des élections irakiennes. Lorsqu'on leur pose la question, les politiques turcs affirment qu'ils ne peuvent risquer d'aller dans un sens contraire à "l'opinion publique".
Tout cela fait de M. Erdogan un hypocrite de première qui proteste auprès de Condoleezza Rice à propos du portrait peu flatteur qui est fait de la Turquie dans un épisode de la série télé "West Wing". L'épisode décrit fidèlement la Turquie comme conquise par un gouvernement populiste et rétrograde qui menace le droit des femmes (ce qui me semble à peu près juste).
Autrefois, la Turquie aurait eu un parti d'opposition suffisamment fort pour ramener le gouvernement vers plus de bon sens. Mais la seule opposition aujourd'hui est un moribond Parti républicain du peuple, ou CHP, autrefois le parti d'Atatürk. Lors d'un congrès récent du parti, son dirigeant a accusé son principal rival de participer à un complot de la CIA contre lui. Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas quelques responsables relativement pro-américains dans l'actuel gouvernement et l'administration d'Etat. Mais ils ont peur de dire quoi que ce soit publiquement. En privé, ils pleurnichent sans fin sur des choses triviales que les Etats-Unis "auraient pu faire différemment".
Le fait que le président Bush ait été parmi les premiers dirigeants au monde à reconnaître le Premier ministre Erdogan, alors que le système légal turc se demandait encore s'il était suffisamment laïque pour le poste, est complètement oublié. Les décennies d'assistance militaire américaine également. Oubliés aussi, les années d'efforts américains pour sécuriser le tracé du pipeline qui achemine le pétrole de la Caspienne au port turc de Ceyhan. Oublié le fait que l'administration américaine continue de lutter contre les tentatives annuelles au Congrès de faire passer une résolution qui condamne la Turquie moderne pour le vieux génocide arménien. Oublié le lobbying permanent de l'Amérique en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
Oubliée, par-dessus tout, l'aide de l'Amérique contre le PKK. Son dirigeant aujourd'hui emprisonné, Abdullah Ocalan, a été expulsé de Syrie en 1998 après que les Turcs aient brandi la menace d'une action militaire. Il est ensuite passé, comme une patate brûlante, entre les mains des gouvernements européens, qui refusaient de l'extrader parce que – mince ! – il risquait la peine de mort. Il a été finalement attrapé – avec l'aide du renseignement américain – alors qu'il s'abritait dans l'ambassade de Grèce à Nairobi. "Ils nous ont donné Ocalan. Qu'est ce qui pourrait être mieux que cela ?", a dit l'un de la poignée de Turcs pro-américains décomplexés que je connais encore.
Je sais que M. Feith (un autre juif, la presse turque n'a pas hésité à en faire mention), suivi par Mme Rice, a demandé aux dirigeants turcs de faire face aux rhétoriques les plus dangereuses sur la relation turco-américaine. Rien ne montre pourtant qu'ils ont obtenu une réponse satisfaisante. Les dirigeants turcs doivent comprendre que "l'opinion publique" qu'ils citent est encore réversible. Mais après quelques années de situation périlleuse, qui sait ? Beaucoup de l'héritage d'Atatürk risque d'être perdu et il ne restera pas grand-chose non plus de la vieille grandeur ottomane. La Turquie pourrait facilement devenir un pays de seconde zone : à l'esprit étriqué, parano, marginal et – comment pourrait-il en aller autrement ? – inamical envers les Etats-Unis et qui ne sera pas bienvenu en Europe.
Par Michka (Michka) le vendredi 18 février 2005 - 13h27: |
DEFIS: Dialogues Echanges France-ISrael
Site Internet: http://defis.asso.fr
Subject: SONDAGE FRANCE 2 LE 19 FEVRIER
Chers amis,
Samedi 19.02.05 à 13h20 sur France 2, l'émission l'Hebdo du médiateur sera
consacrée au sondage annuel réalisé par le Point et la Croix sur la crédibilité des médias.
Les questions posés aux téléspectateurs : faites-vous confiance aux journalistes ? plus ou moins que l'année dernière ? oui, non, pourquoi ?
Les téléspectateurs sont invités à donner leur avis par mail ou courrier.
L'émission sera animée par Arlette Chabot et Jean-Claude Allanic.
C'est un moment idéal pour presser France 2 de faire la lumière sur le scandale jusque-là étouffé de l'affaire Mohamed Al-Dura.
Il serait bon qu'avant l'émission, le médiateur reçoive un maximum de mails allant dans ce sens, ce qui serait un bon moyen de mettre la rédaction au pied du mur, en la plaçant en porte-à-faux par rapport à la question qu'elle pose aux auditeurs.
La voix des téléspectateurs a-t-elle vraiment droit de cité sur France 2 ?
A vos plumes et claviers ! Nous le saurons samedi...
Ecrivez à Jean-Claude ALLANIC:
- Par mail : mediateurinfo@france2.fr
- Par courrier : Médiateur de la Rédaction de France 2, 7, esplanade Henri de France - 75907 PARIS CEDEX 15
et diffusez ce message à vos mails-lists.
DEFIS: Dialogues Echanges France-ISrael
Site Internet: http://defis.asso.fr
Par Suggest1 (Suggest1) le vendredi 18 février 2005 - 10h47: |
La fiancée de l'eau
http://www.lnba.org/cowmaydial/cowmaydial_mail_ravel.htm
suggest1