Par Albert (Albert) le lundi 21 février 2005 - 23h26: |
Si c'est votre opinion Monsieur Braham, je ne trouve pas à redire, j'écris ce que je veux au PTB.
Et là où vous avez trouvé moquerie ou ironie il n'y a que du tfedliq, mais cela peut être que vous ne savez pas ce que c'est, cela vous aurait évité un si long discours d'anthologie...
La censure n'a rien dit.
Par Braham (Braham) le lundi 21 février 2005 - 22h38: |
Monsieur Albert
Re. : La demoiselle de l’Agence Juive (du 20-02-05)
C’est un ami tune de France, qui attira mon attention sur un sketch paru dans une rubrique qui se trouve en dessous de Adra (Harissa). Il s’agit d’un texte qui se moque méchamment de l’établissement de la Alya et de son employée. Non, c’est loin d’être une satire, c’est de la moquerie enrobée d’une couche d’ironie infantile sur ce que nous avons de plus beau à offrir aux juifs de la Diaspora, quand il fait beau ou quand il pleut.
Chez les tunes une des plus grandes offenses était le refus de recevoir un cadeau qui vous était offert. Il s’agissait presque toujours d’un plat bien garni qu’une ménagère a voulu partager avec une voisine ou une parente. Si le plat était refusé sans avoir été touché, MARDOUD, c’était un grand affront et le contenu était jeté à la poubelle, parce qu’il portait une malédiction, donc interdit. Pour éviter tout malentendu, il fallait prendre le cadeau, en goûter, le retourner poliment et surtout, dire « BGHIR MARDOUD »
Il y a 50 ans, ma mère est allée à l’Agence Juive de Tunis pour immigrer en Israël. Sa demande a été refusée, peut être par la grand mère de la petite Lipowsky qui était venue vous rendre visite. En ce temps là il y avait la ‘Allya Sélective’. Ne pouvaient venir en Israël que les membres d’une famille qui avait à sa tête un chef, jeune et male qui s’engagerait à subvenir à tous leurs besoins. Ma mère, une veuve de 41 ans fut jugée incapable de pouvoir nourrir mes 2 petits frères (13 et 8 ans). Elle a été obligée d’attendre, jusqu’en 1957, la fin de mes études à l’étranger, pour pouvoir réaliser son rêve.
Ce qui m’étonne le plus dans ce sketch virtuel est que notre héros avait atteint un certain age et qu’aucun autre pays ne voudrait l’adopter. Comme il l’écrit si bien, il sera en somme à la charge de la société Israélienne.
Il y a quelques temps, un cousin qui vit en Israël avait répondu à des amis, qui après avoir vécu 40 ans à Paris, voulaient venir en Israël : « non merci, restez à Paris où vous etes si bien et ne venez point vider notre Sécu et remplir nos hôpitaux et nos cimetières.»
Avec la grande Alya des pays de l’ex-Union Soviétique, toutes les restrictions ont été annulées et votre pauvre employée de l’Agence Juive qui voulait sûrement remplir son quota ne savait pas ce qui l’attendait lors de sa visite chez vous.
Et la ‘grand mère’ de votre Lipowsky, qui travaillait dans la clandestinité à Tunis en 1957, nous a réglé nos papiers. Nous quittions la Tunisie, presque sans le sou. En Israël nous ne reçûmes pas de Shikoune (que vous comparez à un HLM), mais une baraque avec toilettes dehors. Ayant trouvé une place dans l’enseignement, j'ai du préparer mes leçons à la lampe à pétrole.
Mais la confiance et l’amour d’Israël qui nous ont été inculqués depuis notre jeune age nous ont aidés à surpasser tous les mauvais moments et les guerres. Ma mère avant de nous quitter a pu voir avec satisfaction ses enfants, bien instruits et dans la meilleure situation à laquelle elle aurait pu rêver. Chacun avait sa petite maison privée, son jardin et pratiquant un métier constructif et honorable. Dans sa famille, plus de métiers de « courant-d’air » comme elle disait, ni commerçants, ni rabbins, ni avocats, mais un ingénieur, un entrepreneur-électricien et un directeur technique d’une compagnie d’électricité, privée.
Tous ont servi à l’armée et dans toutes les guerres d’Israël. Malheureusement comme dans plusieurs familles en Israël, une catastrophe vint gâcher ce bonheur, elle avait perdu (en 1977) son premier petit-fils à l’armée.
Par Albert (Albert) le lundi 21 février 2005 - 21h38: |
'...Il faut écrire pour se faire plaisir, pour soi, avant de faire plaisir aux autres, il faut écrire pour panser ses plaies morales et se dire que c'est par des mots apaisants que les maux annoncès ou pas guérissent l'âme et l'esprit,il faut écrire surtout avec son coeur et non pas avec sa raison calculatrice qui jette par moment un froid quand on est chaud pour écrire...!'
Pour Emile.
Par Pauline (Pauline) le lundi 21 février 2005 - 19h24: |
Les juifs de France célèbrent Rachi
Pour les 900 ans du rabbin, une série de manifestations sont prévues à Troyes. Rachi a révolutionné l’exégèse et la pensée religieuse juive
«On a coupé le figuier de Rachi !» Navrée, Claude Sicot, guide de la ville de Troyes, contemple les moignons de l’arbre, par-dessus le portail. Le «figuier de Rachi» se trouve aujourd’hui sans branche, réduit à sa plus simple expression d’arbre, dans une nudité accentuée par l’hiver. «Ils vont être déçus. Faire ça pour l’année Rachi !»
«Ils», c’est-à-dire ceux qui viennent ici, juifs de France et d’ailleurs, se recueillir sur les traces du grand rabbin Salomon fils d’Itsahq. Plus connu sous son nom acronyme de Rachi. La guide sait combien ces visiteurs sont avides de signes et de symboles du maître qui vécut ici à Troyes, surtout cette année où l’on célèbre le 900e anniversaire de sa mort (une série de manifestations sont prévues. Lire ci-dessous). Et ce figuier, s’il ne date évidemment pas de l’époque du Rabbin, en est bien le symbole : le maître de Troyes aimait se référer à l’arbre de la connaissance, et avait des figuiers dans son jardin…
Se recueillir devant cet arbre fait donc partie du circuit «Rachi», très demandé par des groupes de juifs qui viennent en général par synagogue. «Ils ne sont pas ici pour faire du tourisme, précise en effet la guide. Mais dans une démarche de pèlerinage.» Démarche qui les plonge au cœur du vieux Troyes, où habitaient au Moyen-âge une centaine de familles juives, grâce à la protection des comtes de Champagne.
Marcher dans Troyes sur les pas de Rachi
«Un quartier, et non un ghetto», affirme encore Claude Sicot, montrant du doigt l’emplacement, sans doute, d’une ancienne porte de ville, «fermée la nuit, pour des raisons de sécurité», explique la guide. Ces «pèlerins» venus du monde entier (certains même du Brésil) aiment se recueillir également devant un pan de mur qui aurait pu appartenir à l’ancienne synagogue. Ou encore, ils viennent jusque dans la «ruelle des chats» : ici, dit-on, la mère du grand rabbin aurait été bousculée, et n’aurait dû qu’à un miracle, une anfractuosité dans un mur, de ne pas écraser le bébé qu’elle portait, justement le futur rabbin Rachi …
«Il faut bien mesurer l’extraordinaire aura du rabbin Rachi dans le monde juif» explique le grand rabbin René Samuel Sirat, qui préside l’institut Rachi à Troyes. Dès le Talmud Torah, [équivalent de la catéchèse], l’enfant apprend à lire la Torah, et le Talmud, à travers le regard de Rachi .»
Le rabbin, né à Troyes en 1040, s’était en effet frotté aux meilleurs enseignants rabbiniques de l’époque, dans les prestigieux centres intellectuels juifs de Worms et Mayence. De retour dans sa ville natale, Rachi y crée une Yéshiva (école juive), et son enseignement est, de son vivant, connu dans tout le monde rabbinique ashkénaze. Surtout, poursuit le rabbin Sirat, «Rachi a développé, le premier, une méthode de lecture exégétique très moderne, qui va durablement marquer l’interprétation rabbinique».
Du sens premier du texte à ses interprétation mystiques
Doté d’un caractère sans doute solidement pragmatique, le rabbin de Troyes s’attache d’abord au premier sens du texte, avant d’en chercher les significations mystiques ou allégoriques. Il part, de manière extrêmement pédagogique, du «sens premier», et l’éclaire à travers des exemples très concrets puisés dans la vie de tous les jours. Au passage, les manuscrits du sage de Troyes sont ainsi une extraordinaire mine pour les historiens, car ils livrent des éléments très concrets de la vie quotidienne du XIe siècle.
«On ne peut aborder aujourd’hui un texte talmudique sans se demander ce qu’en aurait dit Rachi, ou plutôt, corrige le rabbin Sirat, à quelle question il aurait répondu». Cette méthode de lecture connaîtra même une postérité auprès des scolastiques chrétiens, par le biais de personnes comme le franciscain Nicolas de Lyre, (début du XVe) dont chaque page ou presque de la célèbre postille (commentaire de la Bible) se réfère au commentaire du rabbin Rachi …
Le rabbin de Troyes Rachi, notamment par ses gendres qui ont maintenu son enseignement, a connu une grande postérité. Il marque aussi un tournant dans la pensée juive : c’est durant ce siècle que le centre de gravité du judaïsme, tant démographique que culturel, passe de l’orient à l’occident. Un judaïsme franco-rhénan voit le jour, dont on ne connaît la richesse que grâce aux écrits de Rachi. En effet, les communautés juives rhénanes seront balayées par la première croisade, en 1096.
Une certaine manière d'être juif en France
Plus largement, Rachi symbolise aujourd’hui, comme le note le rabbin Sirat, «une certaine manière d’être juif en France» : intégré dans la ville, conseillant les gens, juifs comme chrétiens, et fréquentant la cour des comtes de Champagne. Le rabbi de Troyes sut faire montre de pragmatisme, notamment vis-à-vis des juifs convertis, souvent de force, et pour lesquels il recommandait la tolérance : «Nous ne devons pas fermer la porte», écrit-il.
Il symbolise une forme d’âge d’or : ensuite, la communauté juive de Troyes sera anéantie. Elle ne reverra le jour que dans les années 1960, avec l’arrivée des juifs d’Afrique du Nord. Rachi fait donc indéniablement parti du patrimoine culturel de la France. Pourtant la reconnaissance par celle-ci en fut tardive : le mémorial Rachi, à Troyes, créé par Raymond Moretti, fut inauguré en 1990, tout comme l’Institut Rachi. Et ce n’est que cette année qu’un timbre a été édité à l’effigie du rabbin. C’est d’ailleurs la première fois qu’un rabbin français est ainsi honoré.
Isabelle de GAULMYN
***
L’année Rachi
Depuis janvier, la ville de Troyes organise une série de manifestations autour du rabbin Rachi Renseignements : 03.25.73.82.67.
Mardi 22 février : « Rachi ou la naissance du génie français », par Jacques Attali, 20 h 30, École supérieure de commerce.
Jeudi 24 février : conférence débat « Quelle parole commune et prophétique des juifs, des musulmans et des chrétiens pour la société française en 2005 », 20 h 30, espace argent.
Mercredi 9 mars : rencontre judéo-chrétienne gravée dans la pierre à Vézelay au début du XIIe siècle, 20 h 30, salle Val-de-l’Isle.
Mardi 15 mars : « Réflexion sur le problème de la dette internationale à la lumière de l’exégèse de Rachi », Michel Camdessus, 20 h 30, École supérieure de commerce.
Lundi 21 mars : « Les juifs de France au Moyen Âge », par Philippe Boukara, institut Rachi.
À noter, deux manifestations importantes en mai-juin : les 15-16 mai : congrès interreligieux, et du 27 au 29 juin : colloque scientifique Rachi.
Isabelle de GAULMYN
Par A_Soued (A_Soued) le lundi 21 février 2005 - 18h29: |
QUAND LES CHAMEAUX SE METTRONT À VOLER
Éditorial du New York Times par Thomas L. Friedman – paru le 20 février 2005
Traduit par Albert Soued, écrivain www.chez.com/soued/conf.htm
Au Moyen Orient, il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles encore une fois. Les bonnes nouvelles concernent ce que vous constatez depuis quelques mois comme étant la chute du "Mur de Berlin" arabe. Le vieil ordre autocratique commence à crouler.
Les mauvaises nouvelles, c'est que contrairement au Mur de Berlin, le mur Arabe s'écroule brique par brique, dans le sang. Et puis les Vaclav Havel, les Lech Walesa et les syndicats Solidarnosc ne sont pas là pour se jeter dans nos bras…
Personne n'est plus heureux que moi de voir cette démonstration du "pouvoir du peuple" en Irak, avec des millions d'Irakiens défiant la menace Baathiste et islamiste du Jihad "si tu votes, tu meurs". Personne ne peut prendre à la légère la volonté des forces d'opposition au Liban qui se sont levées pour montrer du doigt le régime syrien en criant "j'accuse !", après le meurtre d'un de leurs chefs, Rafik Hariri. Personne ne devrait minimiser les élections palestiniennes, qui ont été l'occasion de faire un choix entre plusieurs candidats et de voter en majorité pour un candidat décent, ayant des idées neuves, Mahmoud Abbas. Personne ne peut ignorer le désir de certains Egyptiens de se présenter contre le président Hosni Moubarak, lorsqu'il briguera un 5ème mandat, sans véritable opposant. Ce sont des événements que personne n'a vécu auparavant dans le monde arabe. C'est vraiment, vraiment inhabituel, c'est comme "voir des chameaux voler".
La sacro-sainte "rue arabe" est en train de bouger. Le réflexe automatique est de dire que "la rue arabe" finira par se rallier au chef, roi ou dictateur, sous le prétexte inventé de toute pièce d'une "insulte ou d'une menace bidon" venant d'Amérique, d'Israël ou de l'Occident. Ceci n'est plus vrai. Il est certain que la guerre d'Irak a fait surgir un grand nombre d'opposants terroristes, mais du même coup, elle a réveillé un nombre beaucoup plus grand d'adeptes de la démocratie.
On peut appeler ces événements "le printemps de Bagdad"!
À l'opposé soyons modeste pour l'avenir. Dans cette partie du monde on ne verra pas de révolutions tranquilles. Les murs de l'autocratie ne s'écrouleront pas par une simple bonne poussée. Nous en avons vu les signaux, les décapitations par les insurgés en Irak, les bombes-suicide en Arabie saoudite et les meurtriers de Rafik Hariri. Le vieil ordre du Moyen Orient ne s'évanouira pas tranquillement dans une nuit calme. Essayez de mettre une fleur dans le canon de leur fusil, vous perdrez votre main et votre tête sur le champ.
Je n'écris pas ces quelques mots pour vous suggérez que nous nous sacrifions pour rien en Irak. Je le fais pour insister sur le fait que nous sommes aux premières étapes d'un très long voyage. Le fait que tous ces extrémistes, autocrates et voyous aient recours à une violence inouïe montre qu'ils ont déjà perdu la guerre des idées, dans la rue arabe!
Les forces progressistes émergentes doivent encore faire la preuve qu'elles sont capables de construire des politiques différentes, non pas autour d'un équilibre de clans, mais autour d'une communauté nationale, non pas autour d'un soit-disant ennemi commun, mais autour d'aspirations communes. Il ne faut pas perdre de vue que les notions d'état et de citoyenneté ne sont pas bien ancrées dans le monde arabe; elles sont encore fragiles. Il y a peu de sociétés civiles en dehors des mosquées, peu d'expérience d'une presse libre, de marchés ouverts et de véritables démocraties parlementaires dans leur histoire. Sur quoi construire, quand le mur tombera ?
Rafik Hariri était un challenger de cet état de fait, âme progressiste quoique imparfaite. C'est la raison pour laquelle tant de jeunes Arabes ont été bouleversés par sa disparition. Il représentait une rupture dans le vide politique arabe de ce dernier demi-siècle. Et si vous voulez savoir combien d'Arabes souhaitaient cette rupture, lisez un seul éditorial, celui du principal journal libanais, Al Nahar, vendredi dernier, écrit par Samir Kassir.
Dîtes moi svp si vous avez lu quelque chose de semblable dans un journal arabe sous domination syrienne?
"Tout au long de l'histoire, les rues de Beyrouth ont été réservées pour la défense des causes panarabes. Mais lors des funérailles de Rafik Hariri, le nationalisme arabe a changé d'objectif. Aujourd'hui, cette cause nationaliste s'est rétrécie au seul but de se débarrasser de régimes de la terreur et des coups d'état, et de regagner la liberté des peuples, comme prélude à une vraie renaissance arabe. C'est pourquoi des centaines de milliers de citoyens libres ont marché derrière la dépouille de Rafik Hariri, alors qu'un piètre cortège mobilisé par le parti unique et sa police secrète a défilé derrière celle de Hafez al Assad, il y a quelques années. Avec ces funérailles de Hariri, Beyrouth est devenue le cœur qui bat d'un nouveau nationalisme arabe…. Ce nationalisme est celui d'hommes et de femmes libres, des citoyens ayant un libre arbitre. C'est ce que devrait craindre le plus un régime tyrannique tel que celui de la Syrie, s'il tarde à lever son hégémonie sur Beyrouth et le Liban".
When Camels Fly
By THOMAS L. FRIEDMAN
Nytimes Published: February 20, 2005
It's good news, bad news time again for the Middle East. The good news is that what you are witnessing in the Arab world is the fall of its Berlin Wall. The old autocratic order is starting to crumble. The bad news is that unlike the Berlin Wall in central Europe, the one in the Arab world is going to fall one bloody brick at a time, and, unfortunately, Vaclav Havel, Lech Walesa and the Solidarity trade union are not waiting to jump into our arms on the other side.
No one is more pleased than I am to see the demonstration of "people power" in Iraq, with millions of Iraqis defying the "you vote, you die" threat of the Baathists and jihadists. No one should take lightly the willingness of the opposition forces in Lebanon to stand up and point a finger at the Syrian regime and say "J'accuse!" for the murder of the opposition leader Rafik Hariri. No one should dismiss the Palestinian election, which featured a real choice of candidates, and a solid majority voting in favor of a decent, modernizing figure - Mahmoud Abbas. No one should ignore the willingness of some Egyptians to demand to run against President Hosni Mubarak when he seeks a fifth - unopposed - term. These are things you have not seen in the Arab world before. They are really, really unusual - like watching camels fly.
Something really is going on with the proverbial "Arab street." The automatic assumption that the "Arab street" will always rally to the local king or dictator - if that king or dictator just waves around some bogus threat or insult from "America," "Israel" or "the West" - is no longer valid. Yes, the Iraq invasion probably brought more anti-American terrorists to the surface. But it also certainly brought more pro-democracy advocates to the surface.
Call it the "Baghdad Spring."
But we have to be very sober about what is ahead. There will be no velvet revolutions in this part of the world. The walls of autocracy will not collapse with just one good push. As the head-chopping insurgents in Iraq, the suicide bombers in Saudi Arabia and the murderers of Mr. Hariri have all signaled: The old order in this part of the world will not go quietly into this good night. You put a flower in the barrel of their gun and they'll blow your hand and your head right off.
I write all this not to suggest that we are on a fool's errand in Iraq. I write it to underscore that we are on the first step of a long, long journey. The fact that the extremists and autocrats have had to resort now to unspeakable violence shows how much they have failed to win the war of ideas on the Arab street. But the emerging progressive forces still have to prove that they can build a different politics around united national communities, not a balance of sects, and solidarity from shared aspiration, not a shared external enemy. There is still, throughout the Arab world, a very weak notion of statehood and citizenship. And there are still very few civil society institutions outside the mosque, and little historical experience with a free press, free markets or real parliamentary democracy to build upon when the walls fall.
Overcoming that challenge was what Rafik Hariri, an imperfect but progressive soul, stood for. And that is why so many people, particularly young Arabs, are so upset by his murder. He represented a break from the wasteland that has been Arab politics for the last 50 years, and if you want to know how much many Arabs want a break read just one editorial - the essay last Friday in Lebanon's leading newspaper, An Nahar, by Samir Kassir. Tell me when you've read something like this in an Arab newspaper under Syrian occupation:
Throughout history, Beirut's streets have been reserved for the "defense of pan-Arab causes," wrote Mr. Kassir. But with the funeral for Rafik Hariri, Arab nationalism has taken on a new aim, he declared: "Today, the nationalist cause has shrunk into the single aim of getting rid of the regimes of terrorism and coups, and regaining the peoples' freedom as a prelude to a new Arab renaissance. Thus hundreds of thousands of free citizens walked in Rafik Hariri's funeral - while only a paltry cortege mobilized by the single party and its intelligence apparatuses walked in [former Syrian President] Hafez al-Assad's funeral a few years ago. [With the Hariri funeral] Beirut was the beating heart of a new Arab nationalism. ... This nationalism is based on the free will of citizens, male and female. And this is what the tyrannical [Syrian] regime should fear more than anything else if it tarries about ending its hegemony over Beirut and Lebanon."
voir aussi www.nuitdorient.com
Par Email (Email) le lundi 21 février 2005 - 18h26: |
Petition pour la vérité sur l'affaire Al Dura
Chers amis,
Nous avons tous été bouleversés, le 30/09/2000 par les images montrées sur France 2 de la mort d'un enfant palestinien et par les commentaires de Charles Enderlin accusant les Israéliens de cette mort.
Nous étions bouleversés, honteux, malheureux car nous nous sentions coupables pour nos amis.
Ces images ont fait le tour du monde et mépris, colère, haine, vengeance et folie se sont développés dans le monde entier contre les Israéliens et les Juifs.
Nous ne pouvons oublier les images de la barbarie pure, quelques jours après, du Palestinien montrant ses mains pleines des entrailles des deux soldats israéliens lynchés par des Palestiniens en folie.
-Puis, nous avons appris que des enquêtes de balistique prouvaient que les Israéliens n'étaient pas les coupables. En bons citoyens français, nous avons attendu que la Télévision Publique de notre pays apporte un démenti à ces images et commentaires tragiques. Rien n'est venu.
-Puis, nous avons appris que des enquêteurs plus pointus avaient montré que ces images n'étaient qu'une mise en scène pour salir l'image d'Israël. Nous n'y avons pas cru, car ce genre de machination n'est pas courante dans notre pays.
-Puis, nous avons vu des images de caméramans palestiniens qui montraient des scènes de jeux où des adolescents palestiniens simulaient des blessures imaginaires et surtout des images d'un mort palestinien qui tombait d'une civière et remontait par ses propres moyens. Ceci est donc possible. Et nous voulons savoir la vérité, toute la vérité.
Tout le monde peut se tromper, mais tout le monde doit reconnaitre ses erreurs.
Depuis 4 ans, une agence de presse la Mena expertise les différentes images disponibles, pour savoir la vérité. Depuis quelques mois, des journalistes courageux, les Zola du vingt et unième siècle, Denis Jeambar et Daniel Leconte refont ces expertises. Il y a quelques progrés. Pourtant France 2 ne bouge pas ou presque pas.
Une pétition est en cours sur un site très documenté www.laveritemaintenant.org et elle n'a recueilli que 2843 signatures.
Je ne peux pas accepter que, dans notre pays, il n'y ait que 2843 personnes qui protestent contre une machination qui a eu des conséquences tellement néfastes dans le monde. Et vous??
Consultez ce site. Lisez et informez vous. Tout est détaillé. Signez la pétition. Faites signer vos proches. Faites circuler la pétition auprès de tous vos contacts. Avec 10.000 signatures Serge Farnel aura plus de poids auprès de France 2, du CSA, du Conseil d'Etat, de la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Il suffit d'envoyer un mail à petition@laveritemaintenant.org avec nom et profession et message si vous avez trop à dire.....
Si vous êtes trés faché de ces mensonges, sachez qu'il est plus important de signer la pétition et de la faire signer par 10 personnes, que d'envoyer des lettres d'insultes à France 2, lettres qui sont nombreuses et contre productives........ d'après des amis qui nous veulent du bien. J'en connais.
Dépêchez vous, mes amis, Enderlin est proche de la retraite et il est possible qu'il obtienne une retraite soft, sans reconnaitre ses erreurs et sans sanctions, ce qui serait un comble pour la Vérité.
Merci à tous.
Renée.
Par Email (Email) le lundi 21 février 2005 - 18h20: |
Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France
F.F.D.J.F. – Militants de la Mémoire -32, RUE LA BOETIE – 75008 PARIS –
Président: Me Serge Klarsfeld - Tél: 01 45 61 18 78 / Fax: 01 45 63 95 58 / E-mail: Klarsfeld.ffdjf@wanadoo.fr
INDIGNÉS PAR CET ATTENTAT A LA MÉMOIRE DES VICTIMES DE LA SHOAH
LES F.F.D.J.F. S’ASSOCIENT AU RASSEMBLEMENT
ORGANISÉ PAR LE MAIRE DE DRANCY
MONSIEUR JEAN-CHRISTOPHE LAGARDE
DEVANT LE MÉMORIAL DE DRANCY, APRÈS LA
TENTATIVE D’INCENDIE CRIMINEL QUI A VISÉ
LE WAGON SOUVENIR DE LA DÉPORTATION
DES JUIFS DE FRANCE.
VENEZ NOMBREUX
SERGE KLARSFELD
RASSEMBLEMENT DEVANT LE WAGON
CE JOUR LUNDI 21 FEVRIER 2005
A 18h30
Mémorial de Drancy
(114 av. Jean Jaurès, bus 151 du métro Porte de Pantin. Descendre à « Place du 19 mars 1962 »)
Par Emma (Emma) le lundi 21 février 2005 - 18h11: |
Cocktail Molotov contre le wagon de l'ancien camp juif de Drancy
lundi 21 février 2005 (Reuters - 13:15)
PARIS - Un cocktail Molotov a été lancé dimanche en fin de journée sur le wagon-témoin de l'ancien camp de Drancy (Seine-Saint-Denis), principal lieu de regroupement des juifs de France sous l'Occupation avant leur déportation, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Bobigny.
Un tract signé "Ben Laden" avec une croix gammée à l'envers a été retrouvé sur les lieux et l'intention criminelle ne fait aucun doute, a-t-on précisé.
Le cocktail Molotov - une bouteille contenant un liquide inflammable - a provoqué un début d'incendie qui s'est éteint de lui-même avant l'arrivée des pompiers.
Le procureur de Bobigny, François Molins, a confié une enquête de flagrance à la police judiciaire et s'est rendu sur les lieux lundi. "C'est un témoin qui a donné l'alerte dimanche en début de soirée en voyant des flammes sur le wagon", a souligné un magistrat.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 21 février 2005 - 16h52: |
Par Suggest1 (Suggest1) le lundi 21 février 2005 - 13h11: |
Toujours les photos d’Aldo !
http://suggest1.free.fr/photaldo.doc
(Clique clik deux fois sur l’objet ouvert)
Merci encore aldo !
Suggest1
Par Meyer (Meyer) le lundi 21 février 2005 - 12h59: |
" Bekhor(Bekhor)le lundi 21 février 2005 - 00h08:
ENCORE TUNIS, MAIS CETTE FOIS-CI EN CARTES POSTALES DU DEBUT DU DIX NEUVIEME SIECLE EN POLYCHROME D'UNE QUALITE HORS NORMES.
Bekhor(Bekhor)le samedi 19 février 2005 - 1h09:
.......
Ces trois cartes postales datent de la fin du dix-huitième siècle. "
Bekhor, les premiers essais photographiques de Niepce puis de Daguerre datent des années 1820.
La photographie s'est développée (!!) de façon stable et utilisable couramment bien des années plus tard.
Une des cartes que tu as publiées représente une statue du cardinal Lavigerie, Primat d'Afrique qui est arrivé en Tunisie en 1884, après un séjour en Algérie.
Le protectorat a commencé en 1881.
La datation de tes cartes est donc erronée.
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 21 février 2005 - 12h11: |
Quand le Liban se réveille (enfin !)
Des milliers de personnes crient des slogans hostiles à la Syrie
AFP | 21.02.05 | 10h53
Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées lundi en fin de matinée près du lieu de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri à Beyrouth, criant des slogans hostiles à la Syrie, a constaté un journaliste de l'AFP. Arborant une écharpe rouge et blanche symbolisant à leurs yeux leur mouvement à qui ils ont donné le nom de "soulèvement pacifique pour l'indépendance", ces manifestants arrivaient par groupes des diverses parties du pays. Tenant à bout de bras des pancartes rouges où est inscrit "Liban 05" et des rameaux d'olivier, la plupart scandaient: "La Syrie dehors", proférant des insultes à l'égard du président syrien Bachar al Assad et le sommant de retirer les soldats syriens du Liban."Dites voir Syrie, qui est le prochain" à être assassiné ?, criaient certains protestataires.De nombreux manifestants portaient des drapeaux libanais et des portraits de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri tué lundi dernier, de l'ancien président libanais assassiné en 1982 Bachir Gemayel, ainsi que du chef de la gauche libanaise Kamal Joumblatt tué en 1977. La manifestation se déroulait dans le calme, sous l'oeil de l'armée et de la police libanaise déployée en force sur le bord de mer, en plein centre de Beyrouth, où a eu lieu l'attentat.
Par Maurice (Maurice) le lundi 21 février 2005 - 10h29: |
Il y a un age pour attendre la fin des temps et se laisser porter par le vent.Pour d'autres plus jeunes le chemin est à construire pour ouvrir ses
mains. Comme je l'ai deja dit une pensée est differente selon sa propre Histoire et son propre contexte et n'est pas universel. Pour le constructeur de l'Avenir comme le responsable d'Israel Sharon il sourirait d'un tel texte epicurien mais non Israelien responsable de l'Avenir ce qui explique la liberté de choix de chacun "IL NE DORT PAS LE GARDIEN D'ISRAEL"SHOMER