Par Susan (Susan) le dimanche 18 février 2007 - 11h46: |
MAZAL TOV A YANIV ET SAGUIV.
Par Henri (Henri) le dimanche 18 février 2007 - 11h31: |
Merci Hajkloufette,
Que nous soyont toujours TOUS dans la joie, surtout en Erets-Israel.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 18 février 2007 - 11h17: |
Ben Porat Yossef .. Mazal tov a Yaniv et Saguiv et a toute la famille Che Tizkou le Ocher ou le Arikhout Yamim
Hodesh Tov ve Chavoua tov
Par Henri (Henri) le dimanche 18 février 2007 - 09h58: |
Lecture de la Torah Saguiv.
Par Henri (Henri) le dimanche 18 février 2007 - 09h22: |
Bar-mitsva Yaniv et Saguiv.
Par Henri (Henri) le dimanche 18 février 2007 - 09h27: |
Lecture de la Torah, Yaniv.
Par Henri (Henri) le dimanche 18 février 2007 - 07h57: |
Me che nikhnas Adar marbim be simha.
Des que le mois d'Adar arrive on ajoute de la joie.
Le petit Yacob Elkobi, est voisin et ami de mes petits-enfants, et nous avait fait le plaisir d'etre present avec son papa a la synagogue lors du chabbat hattan de leur bar-mitsva.
C'etait un vrai plaisir ce duo entre le papa et son fils.
Mais le summum c'etait lorsqu'ils arriverent a l'improviste,apres l'office, a la maison, pour le repas de shabbat entre amis et voisins. La joie et les chansons de chabbat avaient rempli la maison, la Bouhka et l'adam_hout aidant c'etait " a la kif fifek".C'etait tellement bien, qu'exeptionelemt ce chabbat je n'avais pas fait ma petite sieste.
Voila, um message de joie pour commencer ce mois d'Addar dans la joie.
Hodeche tov ve mebourahk le coulam.
Par Primo (Primo) le dimanche 18 février 2007 - 07h54: |
ENTERREMENT D’ILAN HALIMI EN ISRAËL
L’avion qui relie Paris à Tel Aviv le 8 février dernier transporte la dépouille d’Ilan Halimi, ce jeune français qui n’atteindra jamais 23 ans parce qu’il y a tout juste un an, une trentaine de brutes décérébrées en a décidé autrement.
Sur le même vol, la famille d’Ilan, groupée autour de Ruth, sa mère, accompagne le jeune homme dans cet ultime voyage. Leurs regards sont encore incrédules. Banals, les mots font comme un mur dérisoire entre le monde et la douloureuse réalité de ce voyage voulu par Ruth, la mère d’Ilan.
Etrange vol d’El Al… La voix du commandant de bord est douce, l’équipage soucieux des passagers, comme pour masquer la dure réalité : le transport, dans les flancs de l’appareil, d’un Juif mort qui a tant embarrassé la France, ses médias, ses politiques, qui les a embarrassé de souffrir, d’exister, d’être juif, qui les a embarrassés vivant, puis mort !
Ainsi que la loi israélienne le permet, tout Juif peut être enterré en Israël. Etre enterré à Jérusalem est une tout autre histoire ; mais le gouvernement israélien, considérant Ilan Halimi comme un symbole de la barbarie antisémite, lui a réservé une place au cimetière de Guivat Shaul, qui domine Jérusalem, dans un nouveau carré consacré aux Juifs français.
Le 9 février, dans une salle dépouillée du cimetière, une foule dense, encore marquée de l’incompréhensible horreur, accueille le corps d’Ilan, sorti de son cercueil, recouvert de son Tallit, comme le veut la Tradition, et porté sur une civière par des hommes visiblement très émus.
C’est la seconde fois en un an que Ruth Halimi et sa fille Yaël se tiennent auprès du corps de leur fils et frère. Anne-Laure, enceinte, n’est pas là. La foule est vraiment nombreuse ; beaucoup sont venus de France uniquement pour accompagner Ilan.
Les personnalités présentes s’inclinent devant le courage d’une mère torturée. Gladys Tibi, représentante du FSJU, entoure la famille avec sollicitude. Chacun peut constater que Ruth puise toutes les forces dont elle a besoin dans une conviction inébranlable que justice sera faite ; justice des hommes, justice divine.
Venu de Richon Le Tsion, le Grand Rabbin Séfarade d’Israël, Schlomo Amar, accueille Ilan en rappelant qu’aucune concession ne sera jamais accordée à la barbarie. Il pleure.
Le Grand Rabbin de France, Joseph Sitruk, ému aux larmes, larmes qu’il ne retiendra pas, souligne l’intolérable injustice de cette affaire et le courage de la famille d’Ilan.
Jean-Michel Caza, ambassadeur de France en Israël, promet que rien n’arrêtera la justice française, que « le poison de l’antisémitisme » n’atteindra pas son but immonde, que tous les ignobles protagonistes de ce drame sont maintenant sous les verrous. Ah bon ? Et les deux tortionnaires toujours en cavale ?
L’émotion est palpable, l’incompréhension tangible : les deux éternelles questions qui accompagnent tout acte de barbarie antijuive résonnent dans la salle silencieuse comme un tonnerre lancinant : pourquoi, pourquoi et jusqu’à quand?
Les prières tournent autour de ce corps martyrisé qu’on pourrait toucher du doigt, qu’on a envie de réveiller, qui reste figé dans sa solitude…
Les journalistes sont nombreux ; sauf les journalistes français.
Puis la foule, toujours muette, accompagne le corps d’Ilan dans une longue marche jusqu’au carré où il va être inhumé.
Le cimetière de Guivat Shaoul ressemble à un parc apaisant, éblouissant de lumière.
Là encore, pour la seconde fois, Ruth et les siens regardent les hommes de la Hévra Kadischa (la confrérie sainte chargée des défunts) descendre doucement le corps d’Ilan dans la terre. Ces hommes, pourtant habitués à ce cérémonial, ont les yeux pleins de larmes. Ils manipulent le corps d’Ilan avec des délicatesses d’accoucheur, le faisant glisser lentement dans sa sépulture tout en lui maintenant la tête comme celle d’un nouveau-né.
Chacun voudrait soutenir Ruth Halimi, dont les larmes silencieuses ne se tarissent pas. Mais qui saurait trouver les mots pour apaiser cette terrifiante brûlure ?
Ponctué du bienveillant soleil hiérushalmite, le cimetière, tout de blanc revêtu, blanc des allées, blanc des dalles tombales, blanc des cailloux sur les tombes, se vide peu à peu, comme pour laisser à Ilan le temps de faire connaissance avec son paysage d’éternité.
Encore interdite, Ruth Halimi confie son fils unique à la terre d’Israël qui lui sera plus clémente que celle de France et s’en retourne vers sa fille enceinte qui l’attend, n’ayant pu assister à la cérémonie.
Ainsi, en Israël sera une fois de plus respecté le commandement qui demande à toute douleur de s’incliner devant un heureux événement, devant la vie qui reprend ses droits, mais sans jamais oublier de préparer son talon à écraser le scorpion sordide et venimeux.
Yaël König © Primo Europe
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 18 février 2007 - 07h29: |
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 18 février 2007 - 07h02: |
NOS KIFS
Le kif, c'est du pain chaud, de la boutargue de thon et une pêche plate à manger au gouter l'après midi à la goulette.