Par A_Soued (A_Soued) le lundi 19 février 2007 - 08h25: |
LA HONTE DEVANT LA DIASPORA
Par David Forman
Publié par le Jerusalem Post du 15 février 2007
Traduction par Artus pour www.nuitdorient.com, le titre étant de la traduction
(titre original "la honte en Amérique")
L'image du Juif dans le monde et la perception du Judaïsme sont aujourd'hui formées par ce que nous faisons, nous Israéliens dans notre pays. Israël est devenu la référence par laquelle le monde juge les Juifs. Par conséquent une grande responsabilité pèse sur les épaules de ceux qui vivent dans ce pays, car nous avons toujours clamé qu'Israël se trouve là où un Juif agit.
Nous avons constamment démontré pourquoi Israël est au Centre du monde Juif. Nous envoyons nos troupes à Entebbe pour libérer des otages Juifs, nous nous précipitons à Addis Abeba en pleine guerre pour secourir des Juifs éthiopiens et nous mettons tout en œuvre pour absorber des centaines de milliers de Juifs Russes. Et nous sommes fiers devant le peuple juif.
Et même quand nous fléchissons, ternissant l'image positive que nous voulons donner aux yeux de la communauté juive de la Diaspora, nous avons toujours été capables d'écarter la critique, en nous comparant favorablement par rapport aux autres nations du monde. En effet les critiques ne manquent pas, venant de nos frères et sœurs de l'étranger, la guerre inachevée au Liban, le manque de pluralisme religieux, le traitement inégal des Israéliens arabes, entre autres.
En insistant sur le contexte socio-politique difficile dans lequel nous vivons, nous parvenons à atténuer ces critiques et parfois même on apprécie notre auto-critique.
Néanmoins quand je traverse les Etats-unis pour m'adresser à des publics Juifs, je constate qu'il devient de plus en plus difficile de présenter mon pays Israël sous un jour favorable. La raison c'est que je ne suis plus confronté aux questions habituelles, le conflit israélo-palestinien, la barrière de sécurité, ce qui arrivera avec l'Iran … questions pour lesquelles on peut trouver des réponses logiques. Or quel que soit le sujet que je traite, la préoccupation majeure des Juifs de la Diaspora concerne le malaise moral qui est train d'envahir l'état Juif. Allant du Président qui risque d'être inculpé de viol au Ministre de la Justice coupable de conduite indécente, à des fonctionnaires du Fisc accusés de fraude, jusqu'au Premier Ministre suspect d'abus de confiance et sans doute de magouilles criminelles.
Alors j'explique que la mise sur la place publique de ces situations aberrantes est le résultat d'une démocratie transparente, d'un système juridique implacable, d'une presse libre vivante. Nous ne cachons pas nos défauts, mais nous les affrontons. Avec beaucoup de difficulté j'essaie d'expliquer qu'en lavant notre linge sale en public, nous agissons positivement. J'avoue que je ne parviens pas à convaincre. C'est comme si j'essayais de justifier la dégradation morale qui s'est emparée de nos dirigeants.
La triste vérité c'est qu'il n'y a rien à dire de positif à propos de Moshé Katsav, le président du peuple Juif, qui sera bientôt inculpé à plusieurs reprises pour abus sexuel. Devant lui, Bill Clinton apparaît comme un modèle de vertu, lui qui a donné un sens nouveau au concept de "relations sexuelles", dans ses ébats avec Monica Levinski. Et qui a entendu parler d'un ministre de la justice qui introduit de force sa langue dans la gorge d'une jeune fille qui aurait pu être sa fille?
Devant l'état moral de nos chefs, est-ce que nous pouvons continuer à clamer que nous représentons le monde Juif ?
Les Juifs de la Diaspora ne considèrent plus nos chefs comme des personnages héroïques ou mythiques. Ceux-ci sont perçus comme des individus qui sapent tout soutien à Israël. Ils apportent de l'eau au moulin des Juifs de la Diaspora qui ne souhaitent plus qu'Israël soit le Centre du Judaïsme.
Nous avons créé une réalité qui est déprimante. Je dis cela parce qu'aucun de nous ne devrait penser que nos dirigeants ne sont pas le reflet d'une volonté morale du peuple. Un vieux proverbe dit que "nous ne récoltons que ce que nous semons" et c'est nous qui avons permis au plus petit commun dénominateur de parvenir au sommet, pour diriger notre pays et représenter le monde Juif.
A mon public de la Diaspora, l'aspect le plus déroutant de la situation actuelle, ce n'est pas la dépravation éthique des dirigeants Israéliens, mais plutôt l'apathie de nos concitoyens et l'inertie qui semble les empêcher de faire ce qu'il faut pour renverser la situation. On n'a pas besoin aujourd'hui de ces apologues d'Israël faisant le tour de l'Amérique pour atténuer les effets de ce cancer moral qui a atteint notre corps politique. On a plutôt besoin que se lèvent des Jérémie, Isaïe, Mikah, Amos pour mener la protestation du peuple. Des milliers d'Israéliens devraient défiler devant la résidence présidentielle, demandant au président de rester chez lui à Qiryat Malachi… Notre 1er ministre Ehoud Olmert devrait le suivre. Combien de scandales scabreux devrions-nous subir encore avant que la population ne se lève pour dire ASSEZ!
Il est grand temps d'exprimer une juste indignation devant la conduite de nos dirigeants. Autrement nous continuerons à aliéner les Juifs de la Diaspora, tout en souillant notre bien-être moral. Si nous voulons continuer à clamer que notre nation est intègre, il faut que nos dirigeants soient au-delà de tout reproche !
Embarrassed in America
By DAVID FORMAN – jp - Feb. 15, 2007
The world's image of the Jew and its perception of Judaism are very much determined by what we Israelis do in our country. Israel is the yardstick by which the world judges the Jews. Therefore, a heavy responsibility rests upon those of us who live in the country, which is as it should be, for we have always propagated the notion that Israel is where the Jewish action is.
Over and over again we have exhibited why Israel is so central for the Jewish world. We send the army to Entebbe to liberate Jewish hostages, we fly into war-torn Addis Ababa to rescue Ethiopian Jews and we absorb hundreds of thousands of Russian Jews.
We are the proud face of the Jewish people.
Even when we falter, tarnishing the positive image that we try to cultivate in the eyes of the Jewish community outside Israel, we have always been able to deflect criticism by comparing ourselves favourably to other nations of the world. Indeed, there is no shortage of criticism that one hears among our Jewish brothers and sisters abroad - our failed war in Lebanon, the lack of religious pluralism and the ill-treatment of Israeli Arabs, to name but a few.
By pointing out the complex political and social realities with which Israelis live, we can, however, moderate criticism, often creating an appreciation for Israel's ability to be self-critical.
However, as I travel the United States addressing Jewish audiences, I find it increasingly difficult to present Israel in a positive light. The reason is that I am rarely confronted with the commonplace questions I have faced in the past - about the Israeli/Palestinian conflict, the security wall or what will happen with Iran - questions that lend themselves to reasonable answers.
Rather, no matter my topic, the most prominent concern of Diaspora Jews is the moral malaise that is sweeping the Jewish state - from a president who may be charged with rape and a minister of justice found guilty of indecent behavior to Tax Authority officials remanded for fraud and a prime minister suspected of breach of the public trust and possible criminal shenanigans.
I EXPLAIN that the exposure of such aberrant behavior is testimony to Israel's vibrant democracy, its relentless system of justice and its energetic free press. We do not cover up our errant ways, but confront them. Yet as hard as I try to convince my audiences that hanging out our dirty laundry in the public arena is an affirmative act, such a creative interpretation does not resonate with them. It is as if I am trying to explain away the moral degradation that characterizes too many of our leaders.
The sad truth is that it is impossible to say anything positive about Moshe Katsav, the president of the Jewish people, who may soon be indicted on multiple counts of sexual abuse. Katsav makes Bill Clinton - who gave new meaning to the concept of "sexual relations" in the Monica Lewinsky affair - look like a paragon of moral virtue. Whoever heard of a minister of justice forcibly thrusting his tongue down the throat of a girl who could be the age of his daughter?
With such a sorry state of moral leadership, can we continue to put forth the argument that we in Israel should be representing the Jewish world?
Diaspora Jews no longer consider our leaders as either heroic or mythic. Rather they are seen as moral degenerates who are undermining not just support for Israel among Jews in America, but are also lending credibility to those in the Diaspora who would claim that Israel need not be a central element in one's Jewish self-definition.
We have created a depressing reality. I say this because none of us should think that our leaders do not reflect the moral will of the people. It is an old adage that we reap what we sow - and it is we who have allowed the lowest common denominator to rise to the very top, to lead our country and represent the Jewish world.
To my Diaspora audiences, the most baffling aspect of the present sorry condition is not the ethical depravity of Israeli leaders, but rather the apathy of the citizenry and the inertia that seems to keep them from doing anything to alter the situation.
What is not needed are Israeli apologists touring America to serve as spin doctors for a moral cancer that has infected our body politic. Instead, we need Jeremiahs and Isaiahs, Micahs and Amoses to rise up and lead the masses in protest. Thousands of Israelis must demonstrate outside the President's Residence, demanding that he stay in Kiryat Malachi, for his very presence in the presidential mansion defiles the universal home of the Jewish people. Our prime minister, Ehud Olmert, should follow suit.
How many more outlandish scandals must we suffer before we are finally motivated to collectively stand up and say: "Enough"?
It is time to express a righteous indignation at the behavior of our leaders; otherwise we will continue to alienate Diaspora Jews, as well as sully our own moral well-being. If we wish to again proudly proclaim that Israel is the face of the Jewish people, as well as to reclaim our own sense of integrity as a nation, we must demand that our leaders be above moral reproach.
Par Henri (Henri) le lundi 19 février 2007 - 07h16: |
Emile, Girelle, Susan, Braham, Bebert,et tous mes amis d'Harissa,
Je vous souhaite beaucoup de joie et de bonheur, et vous remercie de tout mon coeur.
Hodech tov et mebourakh.
Apres Saguiv,voici Yaniv qui a si bien lu la torah.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 19 février 2007 - 06h11: |
Mazal tov à Yaniv et à Saguiv et tous les enfants du monde qu’ils grandissent dans la paix et la joie. Amen
Par Braham (Braham) le dimanche 18 février 2007 - 23h44: |
A Henri
Par Viviane (Viviane) le dimanche 18 février 2007 - 20h34: |
Si vous avez sous la main mon célébrissime ouvrage "Le Passage" de la hara au Belvédère (voir Google), sachez que j'ai consacré tout un passage sur la Hassida et son origine. Je ne le répèterai jamais assez: je n'ai jamais aimé ce plat! ajoutez à celà la Gnaouïa ou Gombos que je déteste tout autant. Les traumatismes de l'enfance...Viviane
Par Braham (Braham) le dimanche 18 février 2007 - 20h34: |
A chacun sa priere !
Par Lalla (Lalla) le dimanche 18 février 2007 - 19h14: |
a MR Sroussi
Merci pour la recette de la assida;comme je suis une pietre cuisiniere mais aussi tres gourmande,je vous prie de me preciser la quantite de semoule pour les 4 a 5 verres d'eau;
tres amicalement
Par Girelle (Girelle) le dimanche 18 février 2007 - 18h05: |
Un grand Mazel Tov à toute votre famille, cher Henri
Par Henri (Henri) le dimanche 18 février 2007 - 15h59: |
Merci Susan.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 18 février 2007 - 12h43: |
En reprenant les propres propos de Yaël König sur Primo Europe, et ADRA, à savoir :
",,,lui a réservé une place au cimetière de Guivat Shaul, qui domine Jérusalem, dans un nouveau carré consacré aux Juifs français."
On y apprend ainsi l’existence dans les cimetières de la Terre d'Israel, de carrés en fonction, des nationalités d'origine, ou des naturalisation,,,
Voudrait on ainsi devant la mort, reconstituer une nouvelle diaspora, à l’intérieur même du Pays.
Mes amis religieux et érudits, auriez vous une explication ?