Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 27 février 2005 - 11h05: |
Qui se souvient des articles qui fleurirent dans la presse francaise/europeenne, pour se feliciter de l'election de Carlos Menem, soi-disant premier president argentin democratiquement elu, faisant preuve de transparence ??
Argentina to issue mea culpa
The Argentine government will admit that former administrations botched the investigation into the 1994 bombing of Argentina’s main Jewish community center, JTA has learned.
Officials designated by President Nestor Kirchner are to travel to Washington to testify March 4 before the Organization of American States’ Inter-American Commission on Human Rights.
A day earlier, Kirchner is to personally deliver top-secret files from SIDE, Argentina’s equivalent of the CIA, to the prosecutors leading the AMIA investigation. The files reportedly contain evidence never before seen by prosecutors attempting to get to the bottom of the July 1994 bombing of the AMIA headquarters, which killed 85 people and wounded some 300.
“This is unprecedented,” AMIA President Abraham Kaul told JTA on Friday. “This is the first time in history that any country will declare itself guilty for not having investigated a terrorist attack properly. They’re also going to blame the ex-president for covering up.”
According to sources interviewed by JTA, the officials will acknowledge that the government of former President Carlos Menem not only mishandled the investigation into the attack but covered up and may even have destroyed key evidence in the case.
www.jta.org
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 27 février 2005 - 11h00: |
ALGER ET LAGHOUAT EN ALGERIE,
C’est le tour de l’Algérie d’être a l’honneur aujourd’hui sur ce Site, vous pouvez admirer les merveilles de l’architecture des piliers et des arcades en arête de cette mosquée a Alger. C’est un véritable chef d’œuvre.
La vue générale d’Alger fait partie d’une série de CPA imprimée d’après des dessins au crayon et au fusain de l’époque, « quand la photographie n’existait pas»
Malheureusement il me manque une partie de la série.
LAGHOUAT, j’ai quelques CPA de cette ville aride et typique de la région du MZAB dans le sud de l’Algérie.
Je me suis toujours demandé si le quartier du « SCHETETT » de LAGHOUAT n’était pas le quartier juif.
Si quelqu'un d’entre vous est d’origine Mozabite, pourrez il m’éclairer à ce sujet. Merci.
Par Claudia (Claudia) le dimanche 27 février 2005 - 10h25: |
Bonjour M. Rioufol.
En lisant ce matin ce que Dieudonné a déversé comme venin, je ne pouvais pas faire autrement que d'écrire ce texte.
Ma première version était plus virulente mais, je me suis repris pour ne pas tomber dans le piège de la haine qu'il nous tend.
Avec tous mes respects.
Mohamed Pascal Hilout
Initiateur du nouvel islam
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Dieudonné - Le Pen
Deux vraies bêtes de scène
Avouons que Dieudonné nous joue bien sa comédie !
Il a compris que dans un processus de communication, les silences et les omissions peuvent être très éloquents. Il sait qu'il n'y a pas que les mots pour communier avec son public : le costume, le regard, les
approximations... remuent en nous bien plus de sens que des phrases bien construites. La phrase devient un simple accessoire.
Le comédien surfe actuellement sur la vague sulfureuse qu'il a provoquée. Il est un pro de la glisse entre les immondices de notre histoire. L'élan pris dans un virage lui sert à enclencher le suivant. Il n'a d'équivalent dans la maîtrise du one-man show cynique et scénique que Le Pen.
La technique qui leur permet la mobilisation médiatique sans dépenser un copeck s'appelle dérapage contrôlé. Elle consiste à maîtriser le bon angle d'attaque et les intervalles de temps permettant de réactiver sans casser la corde dissonante sur laquelle toutes les oreillettes médiatiques sont branchées. Elle réveille nos bas instincts, ravive nos blessures profondes
ou notre mauvaise conscience. Ils savent pincer cette corde sans se faire pincer. Le jeu du voleur plus malin que le gendarme amuse bien les gamins immatures que nous sommes. C'est à ce jeu que le suisse Tariq Ramadan s'est essayé sans égaler nos deux vedettes françaises qui confirment ainsi notre exception culturelle.
Ils excitent tous notre conscience de l'horreur infligée à notre alter ego.
Un truc sado-maso. Dans cette conscience, toute appartenance est sans importance. Oubliée notre nationalité, nos convictions et notre couleur de
peau. Nous sommes des prédateurs de la pire espèce : l'homo sapiens sapiens.
Permettez-moi de rire du cynisme de notre double sagesse !
Souvenir de l'esclavage (y compris chez les peuples noirs), de la traite des esclaves (y compris par mes ancêtres arabes), des croisades, du Rwanda, de Hiroshima et du summum technologique de l'extermination à Auschwitz. Nous savons de quoi nous sommes capables. Et ne croyons surtout pas que c'est la fin de l'histoire. Excusez-moi M. Dieudonné, face à ces horreurs de notre histoire commune, les conflits du Proche-Orient sont à présenter sur le
podium des poids plume. Discernons, même si mon islam me rappelle que « tuer un homme c'est tuer toute l'humanité ». Je m'assume aussi comme héritier des razzias et du jihad. C'est la facette cynisme de ma « civilisation ». Ne
riez pas, c'est dans la bêtise que nous sommes tous égaux.
Voilà donc la fréquence dissonante sur laquelle MM. Le Pen et Dieudonné se sont branchés pour émettre leur pub malsaine. Faut-il les traiter par le mépris ou plutôt par le pardon et l'appel à la raison ? Avec son jeu de glisse qu'il nous présente, Dieudonné risque de basculer dans le versant sombre de notre « humanité ». Si nous ne réveillons pas sa conscience, il risque de rejoindre les SS tout en faisant le malin avec leur costume. Il donne à voir une dénonciation pour signifier une banalisation de leur cas en
les projetant au Proche-Orient. Monsieur Dieudonné, par pitié laissez la cause palestinienne et les Israéliens en paix. Les deux peuples sont adultes et capables de réconciliation et de paix.
Mon peu d'intelligence d'homo sapientissimo et ma conscience de musulman, héritière de celle de mes voisins chrétiens et juifs m'ordonne de ne point tuer mon semblable. Elle m'invite à me méfier des jongleurs avec les mots qui peuvent tuer par procuration sans jamais quitter leur tour d'ivoire africain. Même si dans les faits les musulmans ont eu des conflits sanglants
avec leurs voisins et frères juifs, mécréants ou chrétiens, je ne peux que les appeler à revenir au premier commandement civilisateur et universel, le seul qui puisse nous extraire de notre nature de prédateurs. Toutes les horreurs de l'histoire ancienne, récente ou immédiate ne justifieront jamais un meurtre à venir.
Après avoir vidé son coeur, j'appelle M. Dieudonné à considérer la voie que nous a tracée un sage noir d'Asie. Il s'appelait Mahatma Gandhi. C'est mon idole à moi le blanc, français et musulman.
Par Braham (Braham) le dimanche 27 février 2005 - 09h50: |
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 27 février 2005 - 06h21: |
L'ARABIE EXPORTE LA HAINE
Un nouveau rapport sur les publications saoudiennes aux Etats-Unis
Par le "Center for Religious Freedom" - Freedom House
Publié le 28 janvier 2005 et traduit par Artus pour www.nuitdorient.com
Freedom House, Washington DC, vient de publier un nouveau rapport de 89 pages sur la dissémination de la propagande de haine par le gouvernement d'Arabie Saoudite aux Etats-Unis. Intitulé "les publications Saoudiennes de l'idéologie de la haine remplissent les mosquées américaines" , il se base sur une étude d'une année et la collecte dans une douzaine de mosquées de 200 documents originaux, tous distribués, publiés par le gouvernement d'Arabie Saoudite, ou diffusés par lui.
Cette propagande de la haine est connue pour être internationale, mais son apparition au sein des Etats-Unis n'avait pas reçu l'attention méritée à ce jour.
Au sein de l'Islam sunnite, au niveau mondial, les adeptes de la doctrine extrémiste wahabite, issue de la tribu régnante des Al Saoud, sont peu nombreux. Il suffit de voir chez nous les millions de musulmans qui ont choisi d'être de bons et loyaux citoyens et qui sont tous des voisins probes et respectueux de la loi.
Le rapport conclut que "la propagande du gouvernement saoudien est le reflet d'une idéologie totalitaire et de haine qui peut mener à la violence". Et le fait qu'elle soit "propagée à l'intérieur de nos frontières par un gouvernement étranger appelle d'urgence notre attention"
Le rapport trouve que "sous le 1er amendement et selon toute autre législation du pays, non seulement le gouvernement d'Arabie n'a pas le droit de diffuser une idéologie de la haine, mais il viole également les droits de l'homme". "De telles publications n'ont pas leur place dans notre pays, dont la nation est fondée sur la tolérance et la liberté religieuse", écrit James Woolsey, président du conseil d'administration de Freedom House, dans l'introduction au rapport. Les points principaux relevés sont les suivants:
- la plupart des publications sont en arabe et elles affirment que la haine du Chrétien et du Juif sont des obligations religieuses. Elles mettent en garde le croyant contre le désir de les imiter, le risque de les fréquenter, ou de les aider d'une manière ou d'une autre, ou la tentation de participer à leurs fêtes ou célébrations.
- les documents font la promotion du mépris pour les Etats-Unis, car ceux-ci sont régis par une loi civile plutôt que par une loi islamique wahabite; ils condamnent la démocratie comme non-islamique.
- les documents insistent que lorsque les Musulmans se trouvent dans un pays d'Infidèles, ils doivent se conduire comme s'ils étaient en mission derrière des lignes ennemies. S'ils sont là pour apprendre un savoir nouveau ou gagner de l'argent, le savoir et l'argent doivent servir plus tard dans le jihad contre ces Infidèles. S'ils sont là dans une mission de prosélytisme, ils doivent parvenir à convertir à l'Islam au moins quelques infidèles. Toute autre raison de s'attarder au milieu des Infidèles est illégitime. À moins qu'il ne quitte les lieux très rapidement après sa mission, tout croyant ne peut plus être considéré comme un Musulman et il doit être condamné! Ainsi par exemple dans un document d'une série "l'immigré musulman" on trouve ces mots venant de l'attaché culturel de l'ambassade arabe à Washington DC. "les vœux de l'attaché culturel" avec une voix autoritaire et religieuse, il donne des instructions sur l'art et la manière de haïr le Chrétien et le Juif: ne jamais le saluer le premier, ne jamais le féliciter ou lui souhaiter une bonne fête, ne jamais imiter ses gestes ou paroles, ne jamais devenir citoyen du pays en se faisant naturaliser, ne jamais porter l'uniforme de l'université où on a acquis son diplôme…
-un aspect insidieux est de remplacer une interprétation modérée ou traditionnelle de l'Islam par un édit wahabite extrémiste. Ainsi tout musulman tolérant sera condamné lui aussi comme un Infidèle, puisqu'il ne suit pas la voie extrême. "Celui qui a des doutes sur l'Infidélité des Juifs et des Chrétiens, ne laisse aucun doute sur sa propre infidélité", cette affirmation est l'ode d'ouverture d'un livre publié par "les forces aériennes d'Arabie saoudite", pour répondre à un prêcheur modéré dans une mosquée d'Europe.
Un apostat peut être condamné à mort, et cet ode est une menace de mort à l'égard de celui qui douterait, comme cet imam modéré et tolérant prêchant dans une ville d'Europe, et pour le moins un appel ou une incitation à la violence à son égard.
- les Musulmans shiites et soufis sont condamnés comme hérétiques
- un document provenant du Ministère des affaires Islamiques et distribué dans les mosquées américaines autorise le croyant à répandre le sang de tout musulman homosexuel ou commettant un adultère, et à lui voler son argent.
- pour ceux qui se convertissent hors de l'Islam, ce même Ministère précise clairement qu'on devrait les "assassiner"
- la plupart des textes et livres de la collection propagent une haine du type nazi à l'égard des Juifs, considèrent "les protocoles des sages de Sion "comme un document historique et avouent que le devoir de tout musulman est d'éliminer l'état d'Israël
- en ce qui concerne les femmes, les publications Saoudiennes leur ordonnent de se voiler, de se séparer des hommes et de ne pas accepter certains emplois ou de tenir certaines fonctions.
Le rapport précise qu'"alors que le gouvernement d'Arabie Saoudite prétend qu'il revoit et réforme les livres scolaires et les documents officiels à l'intérieur du royaume, ses publications à l'étranger propagent une idéologie de la haine à travers les mosquées et les centres d'études islamiques et celles-ci constituent le principal matériau disponible pour les étudiants aux Etats-Unis".
La recherche, la traduction et l'analyse des documents relevés ont été réalisées par aussi bien des Musulmans que des non Musulmans qui préfèrent rester anonymes pour des raisons de sécurité. 90% des publications sont en arabe et chaque document a été traduit par deux traducteurs indépendants. Ce rapport a été fait à la demande de Musulmans excédés par l'extrémisme Saoudien qui leur est imposé, dans l'espoir de libérer leurs communautés de son emprise étouffante, voire mortelle.
Notes de la traduction
- A-t-on fait la même analyse dans les pays européens? On serait surpris des résultats.
- Il est patent que Ryad et une partie de la famille royale financent le terrorisme international dont la violence résulte du contenu de l'éducation wahabite donnée dans les madrassas et les mosquées locales et de l'information donnée par les médias saoudiens.
Pour se dédouaner l'Arabie se dit elle-même victime de cette violence terroriste et a organisé début février "une conférence internationale contre la terreur" (50 nations invitées dont la Syrie et l'Iran…et pas Israël!) . Évidemment cela déroute toute logique occidentale, d'autant plus qu'à cette conférence l'Arabie cherche à se laver les mains de toute implication dans la terreur internationale, accusant les "sionistes" de lier l'Islam à la terreur, alors que le gouvernement vient de nommer comme ministre de l'éducation Abdallah al Obeid, ex président de la Ligue Mondiale Musulmane, principal bailleur de fonds de Ben Laden!
Le "double langage" est de rigueur dans les tribus arabes et les Occidentaux ne doivent tenir compte que des actes et des faits précis.
NEW REPORT ON SAUDI GOVERNMENT PUBLICATIONS IN U.S.
WASHINGTON, DC, January 28, 2005- Freedom House’s Center for Religious Freedom released today a new report exposing the dissemination of hate propaganda in America by the government of Saudi Arabia.
The 89-page report, “Saudi Publications on Hate Ideology Fill American Mosques,” is based on a year-long study of over two hundred original documents, all disseminated, published or otherwise generated by the government of Saudi Arabia and collected from more than a dozen mosques in the United States.
The propagation of hate ideology by Saudi Arabia is known to be worldwide, but its occurrence within the United States has received scant attention until now. Within worldwide Sunni Islam, followers of Saudi Arabia’s extremist Wahhabi ideology are a distinct minority, as is evident by the millions of Muslims who have chosen to make America their home and are upstanding, law-abiding citizens and neighbors.
The report concludes that the Saudi government propaganda examined reflects a “totalitarian ideology of hatred that can incite to violence,” and the fact that it is “being mainstreamed within our borders through the efforts of a foreign government, namely Saudi Arabia, demands our urgent attention.” The report finds: “Not only does the government of Saudi Arabia not have a right – under the First Amendment or any other legal document – to spread hate ideology within U.S. borders, it is committing a human rights violation by doing so.”
Such publications that “advocate an ideology of hatred have no place in a nation founded on religious freedom and toleration,” write James Woolsey, chairman of the board of Freedom House, in the foreword to the report.
Among the key findings of the report:
· Various Saudi government publications gathered for this study, most of which are in Arabic, assert that it is a religious obligation for Muslims to hate Christians and Jews and warn against imitating, befriending, or helping them in any way, or taking part in their festivities and celebrations;
· The documents promote contempt for the United States because it is ruled by legislated civil law rather than by totalitarian Wahhabi-style Islamic law. They condemn democracy as un-Islamic;
· The documents stress that when Muslims are in the lands of the unbelievers, they must behave as if on a mission behind enemy lines. Either they are there to acquire new knowledge and make money to be later employed in the jihad against the infidels, or they are there to proselytize the infidels until at least some convert to Islam. Any other reason for lingering among the unbelievers in their lands is illegitimate, and unless a Muslim leaves as quickly as possible, he or she is not a true Muslim and so too must be condemned. For example, a document in the collection for the “Immigrant Muslim” bears the words “Greetings from the Cultural Attache in Washington, D.C.” of the Embassy of Saudi Arabia, and is published by the government of Saudi Arabia. In an authoritative religious voice, it gives detailed instructions on how to “hate” the Christian and Jew: Never greet them first. Never congratulate the infidel on his holiday. Never imitate the infidel. Do not become a naturalized citizen of the United States. Do not wear a graduation gown because this imitates the infidel;
· One insidious aspect of the Saudi propaganda examined is its aim to replace traditional and moderate interpretations of Islam with extremist Wahabism, the officially-established religion of Saudi Arabia. In these documents, other Muslims, especially those who advocate tolerance, are condemned as infidels. The opening fatwa in one Saudi embassy-distributed book, published by the Saudi Air Force, responds to a question about a Muslim preacher in a European mosque who taught that it is not right to condemn Jews and Christians as infidels. The Saudi state cleric’s reply rebukes the Muslim cleric: “He who casts doubts about their infidelity leaves no doubt about his.” Since, under Saudi law, “apostates” from Islam can be sentenced to death, this is an implied death threat against the tolerant Muslim imam, as well as an incitement to vigilante violence;
· Sufi and Shiite Muslims are viciously condemned;
· For a Muslim who fails to uphold the Saudi Wahhabi sect’s sexual mores (i.e. through homosexual activity or heterosexual activity outside of marriage), the edicts published by the Saudi government’s Ministry of Islamic Affairs, and found in American mosques advise, “it would be lawful for Muslims to spill his blood and to take his money;”
· Regarding those who convert out of Islam, the Saudi Ministry of Islamic Affairs explicitly asserts, they “should be killed;”
· Saudi textbooks and other publications in the collection, propagate a Nazi-like hatred for Jews, treat the forged Protocols of the Elders of Zion as historical fact, and avow that the Muslim’s duty is to eliminate the state of Israel;
· Regarding women, the Saudi publications instruct that they should be veiled, segregated from men and barred from certain employment and roles.
The report states: “While the government of Saudi Arabia claims to be ‘updating’ or reforming its textbooks and study materials within the Kingdom, its publications propagating an ideology of hatred remain plentiful in some prominent American mosques and Islamic centers, and continue to be a principal resource available to students of Islam within the United States.”
The research, translation and principle analysis of the materials for the report were carried out by both Muslims and non-Muslims who wish to remain anonymous for reasons of security. Some 90 percent of the publications are in Arabic; two independent translators reviewed each Arabic document. This project was undertaken after many Muslims requested the Center’s help in exposing Saudi extremism in the hope of freeing their communities from ideological strangulation.
FOR IMMEDIATE RELEASE
Contact: Elyse Bauer, (202) 296-5101 ext. 136 or Michael Goldfarb, (212) 514-8040 ext. 12
Par Slim (Slim) le dimanche 27 février 2005 - 07h10: |
Chere Madame Guedj:
Oterchia est en effet l'eau de geranium. Bien qu'on trouve le Ma Zhar (eau de fleur d'organger) et ma Ward (l'eau de rose), la Oterchia n'est pas vendue en Amerique. D'ailleurs, je ne l'ai vue qu'en Tunisie. I guess one would call it Geranium Essence in English.
Par Email (Email) le dimanche 27 février 2005 - 06h23: |
bonjour,
je apprête à passé une semaine à Tunis avec famille entière
cela fais 47 ans que je n'y pas retourné
j'y suis parti avec mes parents à l'age de 5 ans
un grand moment!
bref je me demandais l'origine de mon nom TAIEB et un peu le parcours que firent mes ancêtres
comment le savoir?
avez vous je suppose des renseignements sur les grandes migrations des juifs tunisiens
venant d'Espagne sans doute, à quelle époque?
et avant l'Espagne
voilà mes questions
je vous remercie
jean marc TAIEB
Par Email (Email) le dimanche 27 février 2005 - 06h19: |
Je me permet de vous écire pour un renseignement qui je suis persuadée vous pourriez m'aider.
Je suis née en Tunisie, venue aux US il y a 48 ans. Je me souviens de beaucoup de choses.
Je connais l'eau de fleurs d'oranger, l'eau de rose; mais aussi il y avait une eau distillée qu'on appelait en arabe "mè atherchia" (famille du géranium). Il m'est impossible de trouver le nom en français ou en anglais.
Pourriez vous me renseigner sur ce sujet s'il vous est possible.
Je vous en serai très reconnaissante.
Avec tous mes remerciements,
Viviane Guedj Mays
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 27 février 2005 - 06h14: |
NOS KIFS
tu as un carre d'as en mains, le pot est TRES important et les 4 autres joueurs ont tous du beau jeu
Par Email (Email) le dimanche 27 février 2005 - 06h12: |
My husband and I will be in Tunisia for only a few days in mid-March. We are interested in visiting Jewish neighborhoods, and experiencing contemporary Jewish culture in Tunisia. Is most of that in Tunis? What about the South and other areas?
Do you have any advice for us?
We will appreciate any attention you might give to this inquiry and thank you in advance!
Sharon Shapiro
Norman Silberberg
Par Email (Email) le dimanche 27 février 2005 - 06h10: |
boujour,
voila je viens de perdre mon pére
et je suis à la recherche d information sur mes origines
je suis ne a tunis en 1954
mon pere fradji Behar 1924
mon grandpere eliazar Behar nee a jerusalem 1884
ma grand mere julie Tajourie de livourne
voila
pouvez vous m aider a recoller quelques morceaux
ou faut il se renseigner
y at il des archives
par avance merci
elie Behar
Par Email (Email) le dimanche 27 février 2005 - 06h04: |
TUNES CELEBRES
Je trouve cette liste geniale : la tenir a jour est un devoir de reconnaissance. Les juifs ont fait de la France un pays meilleur. On devrait
quand meme le reconnaitre. Les francais malheureusement ne l'ont jamais reconnu. Si la France nous etait donnee, on l'aurait deja transformee en Etats-Unis de l'Europe.
Nous sommes a la base de la Bourse de Paris, de celle de New York et bien souvent les francais ne s'en rendent pas compte.
Je vous apporte ici quelques noms assez celebres:
Adler Alexandre
Bernard-Henri Levy
Strauss-Khan Dominique
Finkielkraut Alain
A plus
Mordekhai
Par Mena (Mena) le dimanche 27 février 2005 - 05h33: |
Pour comprendre (info # 012602/5) [analyse]
Par Sami El Soudi à Ramallah, samedi matin © Metula News Agency
J’avais envoyé un papier à la rédaction de Métula, qui expliquait pourquoi la nomination du premier cabinet palestinien depuis les élections de janvier confortait grandement l’émergence de la ligne Abbas, au sein de la population, du Fatah, du parlement palestinien et de l’Autorité. Puis il y eut cet effroyable assassinat collectif sur le front de mer de Tel Aviv, le premier depuis la disparition de Yasser Arafat. Pour avoir passé la nuit parmi les conseillers de l’un de nos plus importants ministres, à suivre les premières répliques de cet acte de terrorisme ainsi que l’évolution du bilan des victimes, je peux vous dire, qu’à 9 heures locales (8 heures à Paris), on comptait 4 civils israéliens tués et 49 blessés, dont deux sont dans un état désespéré.
Un peu plus tôt, vers 3 heures du matin, l’armée israélienne investissait entièrement le village de Deïr el Ghusun, à quelques kilomètres au nord de Tulkarem. Elle venait arrêter deux frères de l’assassin-suicidaire du night-club The Stage (la Scène), Abdullah Badaran, de même que l’imam de Deïr el Ghusun, connu dans la région pour ses sympathies islamistes. L’assassin est membre des Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa ; jusqu’à ce qu’il commette son crime, il suivait des cours à l’université.
A la Moukata de Ramallah, Mahmoud Abbas a réuni, dès la nouvelle de l’explosion, une cellule de crise comprenant le nouveau Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité nationale, Nasser Youssef, ainsi que son Ministre des Affaires Civiles, Mohamed Dahlan. Au-delà de la déclaration du Président Abbas, promettant de pourchasser et de punir les auteurs de ce qu’il appelle un "acte de sabotage contre le processus de paix, destiné à ruiner les efforts en vue d’instaurer le calme" et des autres expressions de condamnation très ferme, de la part de plusieurs membres de l’establishment palestinien, se pose la question du démantèlement des réseaux terroristes. En fait, et cela apparaît clairement dans la réaction de la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, le monde a bien pris acte de ce que le leadership palestinien avait condamné l’attaque mais maintenant, Washington désire voir l’Autorité Palestinienne prendre des "mesures immédiates et crédibles", des actions "montrant que la terreur ne sera pas tolérée".
Il y va du maintien du soutien U.S massif dont jouit Abbas, que son organisation ne déçoive pas les Américains. Surtout que, d’après les messages reçus cette nuit à Ramallah en provenance du bureau du Président du Conseil israélien, Ariel Sharon entend, suite à l’attentat du "Stage", conditionner sa "coopération totale avec le Chairman Abbas, sur la voie de la paix, au désarmement par celui-ci des cellules terroristes". La Moukata avait assuré Jérusalem de la solidité de la Houdna obtenue par Abbas et de la préférence qu’il y avait à réduire le Hamas, le Djihad, le FPLP et les Tanzim-Martyrs d’Al-Aqsa "en douceur". Cette nuit, les responsables sécuritaires de l’Etat hébreu ont signifié au dirigeant palestinien, "qu’il lui fallait admettre rapidement que les méthodes intelligentes ne fonctionnent pas avec les terroristes, au risque de perdre les fruits des négociations intensives de ces dernières semaines". Premier retour de manivelle : le désengagement de nos villes de Cisjordanie par l’armée israélienne, qui devait débuter la semaine prochaine, sera retardé jusqu’à ce que Jérusalem observe les mesures concrètes que prendra Ramallah et pourra établir leur "degré d’efficacité".
Dans les rangs des organisations extrémistes palestiniennes, on guette avec inquiétude les mesures qui seront appliquées par le trio sécuritaire Abbas-Dahlan-Youssef et qui devraient aboutir à un nouveau et sérieux tour de vis contre leur marge de manœuvres. De façon très inhabituelle, révélatrice des discussions en cours à la Moukata, aucune organisation terroriste n’a revendiqué l’assassinat collectif de Tel Aviv. A l’époque d’Arafat, elles se bousculaient au portillon pour s’approprier la responsabilité de ces meurtres. Dans un premier temps, des coups de téléphones anonymes à des agences de presse, censés provenir du Djihad islamique et des Martyrs d’Al-Aqsa, avaient annoncé que l’attentat provenait de leurs rangs mais les responsables officiels de ces deux groupes se sont ensuite empressés de démentir ces informations.
Au cours de la nuit, les responsables sécuritaires israéliens et palestiniens parvenaient à percer la trame de l’organisation de cet attentat, et ce, de manière quasi définitive : il s’agirait d’une action exécutée par les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, des sections de Tulkarem et Jénine [1], à l’initiative et avec l’appui du Hezbollah pro-iranien. A Ramallah, de hauts responsables de l’Autorité, membres du Fatah, mais aussi des membres pro Abbas des Tanzim, ont confirmé à mon oreille le rôle prépondérant tenu dans cette attaque par le Hezbollah libanais.
En fait, la situation se présente d’une façon assez claire. Du point de vue de l’équilibre des forces politiques en Palestine tout d’abord : Mahmoud Abbas jouit d’un soutien populaire chaque jour grandissant ; le peuple, dans sa majorité, veut la discussion avec Israël ainsi que la mise sur la touche des organisations terroristes. Dans les jours qui ont précédé l’attentat, on a pu voir des citoyens palestiniens, à Gaza, alerter les forces de l’ordre afin de les prévenir de mouvements suspects de cellules de lanceurs de Qassam et d’obus de mortier. Ce courant puissant, provenant de la base, se répercute sur les autres composants de notre fresque nationale : à commencer par les organisation terroristes, dont l’influence est en très net recul dans la rue palestinienne ; puis sur nos forces de sécurité et enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, sur les politiques, les membres du Fatah et ceux du CLP (Conseil Législatif Palestinien, notre parlement).
Pour ce qui est des forces de sécurité, encouragées par la détermination du Président Abbas et par le fait que la population le suive, elles avaient, cette semaine, localisé, puis muré, 12 tunnels de contrebande d’armes et de munitions en provenance d’Egypte et ce, en l’espace de quelques jours. Ces succès, impensables du temps d’Arafat, avaient renforcé la position de Mahmoud Abbas dans son effort consistant à persuader Américains et Israélien que sa police était capable d’assurer l’herméticité de sa frontière égyptienne et que les Israéliens pouvaient sans crainte se dégager de toute la bande de Gaza. Toujours durant la semaine qui se termine, la police palestinienne avait ouvert le feu, à diverses reprises, sur des lanceurs de Qassam qui refusaient de quitter des zones de tir et elle avait procédé à l’arrestation de nombre de ces terroristes du Hamas.
Au plan politique, l’appui massif à la ligne Abbas (deux Etats séparés pour deux peuples distincts) s’est intensément manifesté cette semaine, avec le double refus du parlement d’entériner la nomination de deux gouvernements présentés par Ahmed Qoreï. Au goût des membres du CLP, les deux listes successivement proposées contenaient trop de noms liés à la politique du "porte-avions" de Yasser Arafat ainsi qu’à la corruption et au racket généralisés qui lui tenaient lieu de corollaires. Mardi dernier, on assistait même à une dernière tentative de la vieille garde, lorsque, au faîte de la dispute pour la formation du nouveau cabinet, ses membres tentèrent de s’instituer en un "mouvement pour la sauvegarde de l’héritage de Yasser Arafat" et de placarder, dans Ramallah, des tracts contre la nomination des ennemis jurés du raïs défunt, Dahlan et Youssef. Mais ce dernier soubresaut eut l’effet contraire à celui escompté par ses instigateurs ; sans même que Mahmoud Abbas ait eu à descendre personnellement dans l’arène, une majorité des leaders de toutes les instances palestiniennes confondues fit comprendre à Ahmed Qoreï que sa présence même à la tête du nouveau cabinet n’était pas indispensable. On lui fit entendre, que s’il continuait à faire de la résistance, Abbas inviterait une autre personnalité à tenter de former un gouvernement.
Cet avertissement ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd et Qoreï s’empressa de former une liste comprenant 17 ministres – n’ayant jamais occupé cette fonction auparavant – pour les 24 postes à pourvoir. Qui plus est, il n’y a plus que Qoreï lui-même, Nabil Cha’ath et son assistant, à cumuler un siège au CLP et dans le nouveau cabinet. Les deux derniers cités sont par ailleurs les seuls rescapés de la garde arafatienne dans la nouvelle équipe gouvernementale ; les autres, y compris les figures de proue que sont Saëb Erekat, Hisham Abd el-Razek et Jamal al-Shb’eiki ont été éloignés. Le nouveau gouvernement, tendance Abbas, a alors aisément passé l’écueil constitué par le vote d’entérinement, recueillant 54 voix contre 10 et 4 abstentions.
Ces évolutions, en direction d’une paix de compromis avec notre voisin occidental, le ras-le-bol de la population pour l’Intifada-suicide, nous permettent de saisir les raisons poussant les Etats dont le dogme existentiel est basé sur la guerre sans fin avec Israël - l’Iran et la Syrie - à envoyer les derniers kamikazes tenter de provoquer des réactions violentes de la part de Sharon et de son armée. Mais, tant à l’intérieur des territoires palestiniens qu’au sein du monde arabe, ces Etats terroristes rament à contre-courant. Tous les signes perceptibles pointent dans la même direction, que ce soit l’ultimatum de l’ONU à Béchar al-Assad afin qu’il quitte le Liban jusqu’en avril, le retour des ambassadeurs égyptien et jordanien à Tel Aviv ou encore, l’invitation (acceptée) faite à Sharon par la Tunisie de se rendre à Tunis, en voyage officiel, à l’automne.
Le reste dépend de la sagesse d’Abbas et du premier ministre israélien, de leur capacité à coopérer dans les moments difficiles, et de la décision de notre nouveau cabinet de désarmer les ennemis de la cohabitation. Pour avoir passé la nuit dernière très près de l’endroit où ces choses se discutaient, je crois que, malgré les circonstances épouvantables, les partisans du compromis historique peuvent arborer un certain optimisme.
Note de la rédaction
[1] Dont le chef est l’"""activiste""" du Monde et de Stéphanie Le Bars, Zacharia Zubeïdi