Par Slim (Slim) le lundi 28 février 2005 - 01h41: |
Bien que je ne sois pas un fan d'Ariel Sharon, je pense que l'invitation officielle de Ben Ali a Sharon est la bienvenue. Si Abbas prend des mesures reformatrices qui conduiront a l'etablissement d'un etat Palestinien et a la normalisation, la Tunisie, pays loin du conflit devrait faire pareil et etablir tout court des relations diplomatiques. Le va et vient ne servent a rien. Ceci ne fait que prolonger les conflits. Les desaccords seront toujours la, entre amis aussi bien qu'entre ennemis, qu'il y ait des relations diplomatiques ou non. Il n'y a qu'a voir les relations Americano-Germaniques ces deux dernieres annees pour savoir que meme si ces deux pays se trouvent dans une sorte d'impasse diplomatique, ce n'est pas pour autant que les echanges de tout genre entre les deux pays se soient arretes.
Je viens de lire quelques articles des journaux arabes, et plusieurs ont condamne fermement l'initiative Tunisienne. Au sein meme de la Tunisie, certains groupes ont condamne cette invitation. Les pays arabes qui y sont opposes n'ont qu'a s'abstenir et dire a leurs delegations de rester chez eux. Il y en a marre de leur ingerences. Ils condamnent aussi le Maroc pour ses demarches dans le meme sens. Ce sont ces memes pays qui ont fermement condamne la Tunisie l'an dernier quand elle a annule le sommet de l'Union des Pays Arabe, car elle avait exige d'inclure dans les debats une condamnation ferme des actes terroristes encourages par certains pays arabes, chose que plusieurs pays ont refuse de faire, ce qui a pousse la Tunisie a annuler la conference une journee avant son commencement. ce ne serait pas la premiere fois d'ailleurs, car le pays a ete exclu du groupe au temps de Bourguiba, pour des raisons non trop differentes.
Si je n'avais qu'une raison a choisir en faveur de la normalisation Tuniso-Israelienne, ca serait le simple fait d'avoir un contre-poids dans le monde Arabe. Un succes dans ces relations montrera aux autres, reticents ou farouchement contre, qu'une autre issue est possible et que celle-ci les conduira vers un avenir plus propice au development culturel, economique, et spirituel.
Je suis heureux que Shalom soit d'origine Tunisienne. Ceci est en sorte une revanche pour la Tunisie et un avantage pour Israel. Son nom (Shalom) sera peut etre une metaphore pour l'avenir des peuples du Proche Orient et de l'Afrique du Nord. S'il est vraiment d'origine Gabesienne, il doit etre un Filfel Har, un filfel qui produit une Harissa sans pareil en Tunisie, appelee H'rous.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 27 février 2005 - 22h06: |
En réponse à Hajkloufette
Nous voulons tous espérer à ce que les relations entre la Tunisie et Israël se normalisent. Sur ce point nous sommes tous d'accord et je pense que les Tunisiens vivant en Tunisie le souhaitent aussi. Du reste mes écrits ont toujours été pour le rapprochement de ces pays. Je retiens mon optimisme et laissons voir ce que l'avenir nous reservera. Du reste le commentaire de Mounia affiche ce jour me parait plus realiste.
Par Braham (Braham) le dimanche 27 février 2005 - 20h53: |
Par Mounia (Mounia) le dimanche 27 février 2005 - 19h49: |
Tunis invite Sharon mais évite de parler de normalisation
Tunis tentait vendredi de minimiser la portée de la visite prévue, et sans précédent, du Premier ministre israélien Ariel Sharon, convié par le président Zine El Abidine Ben Ali, précisant qu'elle n'aurait pas d'effet immédiat sur la normalisation de ses relations avec l'Etat hébreu.
La visite, annoncée à Jérusalem puis confirmée à Tunis, aura lieu à l'occasion du Sommet Mondial de la Société de l'Information (SMSI), dont la deuxième phase se déroulera du 16 au 18 novembre en Tunisie.
»Le chef du gouvernement a reçu une invitation à se rendre en Tunisie dans le cadre d'une conférence sur la coopération scientifique», a annoncé vendredi la présidence du Conseil israélien.
Tunis a confirmé cette invitation, acceptée par Ariel Sharon, en tenant à souligner que le dirigeant israélien avait été convié à assister à une réunion organisée par les Nations unies, »le SMSI (étant) un sommet mondial où tous les pays du monde sont invités», a indiqué un responsable tunisien, sous couvert de l'anonymat.
Cette précision, conforme à la prudence des autorités tunisiennes concernant leurs contacts avec Israël, est destinée à minimiser la portée bilatérale de la visite de M. Sharon.
»Il ne s'agit que d'une invitation protocolaire. Sharon assistera à une réunion de l'Onu et il n'est pas question de normalisation», affirmait vendredi aux médias Borhane Bessaies, un intellectuel qui défend généralement le point de vue du gouvernement.
M. Bessaies a écarté un éventuel boycott arabe du SMSI en raison de la participation de M. Sharon à cette réunion.
Ariel Sharon sera le plus haut responsable israélien à se rendre en Tunisie et sa visite constituera de fait un pas important dans le processus de normalisation des liens bilatéraux, voire des relations israélo-arabes, note néanmoins un diplomate arabe à Tunis.
Cette invitation à Tunis revêt une importance d'autant plus emblématique à l'échelle du monde arabe qu'elle émane du président en exercice de la Ligue des Etats arabes.
M. Ben Ali a accueilli en mai dernier le sommet des chefs d'Etats arabes et préside l'organisation pan-arabe jusqu'au prochain sommet prévu en mars à Alger.
C'est à ce titre que le président tunisien a été interpellé en décembre dernier par le Grand rabbin de France Joseph Sitruk, sur l'intérêt d'une initiative publique susceptible de favoriser un dégel des relations israélo-arabes.
Le chef de l'Etat tunisien venait alors d'autoriser les Israéliens à voyager librement en Tunisie, sans devoir transiter par l'Europe, ni laisser leurs passeports à la police des frontières.
La Tunisie a constamment lié le degré de normalisation de ses rapports avec Israël à celui des progrès dans le processus de paix israélo-palestinien.
Israël et la Tunisie avaient échangé en 1996 des »bureaux d'intérêts» tenant lieu de représentations officielles, mais Tunis avait fait geler ces bureaux en octobre 2000 pour protester contre la répression sanglante de l'Intifada palestinienne par l'armée israélienne.
Depuis, dans la discrétion, Tunisiens et Israéliens ont poursuivi les contacts dans les domaines politiques, économiques, sportifs et culturels.
L'ancien et l'actuel ministre tunisien des Affaires étrangères ont eu des contacts réguliers avec leur homologue israélien Sylvan Shalom, originaire du sud de la Tunisie, tandis que des Israéliens séjournaient à Tunis à l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations de football (2004) où du pèlerinage juif annuel à la synagogue de Djerba (sud).
L'annonce de la visite de M. Sharon coïncide avec l'embellie des relations entre Israël et la direction palestinienne qui a succédé au président défunt Yasser Arafat.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 27 février 2005 - 19h40: |
Monsieur Tubiana
L invitation est une invitation personnelle du president Ben Ali a Arik Sharon ... il a meme rajoute je serai honore par votre presence . donc je pense que c est clair esperons seeulement que plus il y aura de rapprochements entre les pays arabes moderes et Israel et plus le terrorisme perdra de sa legitimite ...
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 27 février 2005 - 19h32: |
C'est très bien de féliciter l'invitation de Ben Ali à Ariel Sharon, mais je me pose la question, en tant que professionel dans les expositions et les conférences internationales et récipiendaire d'une recommandation du "United States Congress" pour l'organisation de la Semaine Internationale de la Réhabilitation durant la Décennie des Nations Unies des personnes handicapées 1983-1992.
Si cette invitation est une invitation de la part de l'ONU et que le pays d'accueil est en charge de l'invitation ou une invitation personelle de Ben Ali à Sharon sans rapport avec la conférence de l'ONU reste à clarifier.
Par Meyer (Meyer) le dimanche 27 février 2005 - 16h38: |
" Maurice (Maurice) le dimanche 27 février 2005 - 11h18:
Et si Bush avait raison ?
Libre Opinion, le Figaro PAR GUY SORMAN * [26 février 2005] "
Il ne faut pas oublier que Guy Sorman, à plusieurs reprises, a écrit et déclaré que l'Etat d'Israel, comme le royaume des croisés, pouvait disparaître dans un futur plus ou moins proche.
Il rejoint ainsi tous ceux qui ont pour but de déligitimer l'Etat d'Israel en prônant un "état binational".
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 27 février 2005 - 15h27: |
Maurice,
N'en deplaise a Guy Sorman dans son "Libre Opinion" que vous avez poste, et a Walid Joumblatt qui affirme que: "ce n'est pas le gouvernement français qui a provoqué la révolte des Libanais", il faut rappeler que c'est tout de meme Rafic Hariri qui avait finance pour une bonne part la campagne presidentielle de 1995 de Chirac, s'en faisant ainsi un grand ami.
Et au dela des interets economiques de la France aux US, si Chirac a condamne, de concert avec Bush, l'assassinat d'Hariri (en pointant la Syrie du bout du petit doigt), c'est bien parce que cela l'a touche personnellement.
Bref, pour que "Super Menteur" reagisse aux islamikazes, il faut que ca le touche perso.
Les israeliens anonymnes qui meurent dans les attentats, ca lui fait ni chaud ni froid, ils ont pas finance sa campagne ...
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 27 février 2005 - 14h44: |
ASFOURA,
Je ne peut que vous féliciter doublement, une premiére fois pour l'hommage que vous avez si bien écrit notre ancétre LELLA, de la célébre carte postale JUDAICA.
Et une deuxieme félicitation pour le coloriage de la CPA la cueillette de J. NORO.
Une question toutefois, si vous le permettez, ce coloriage est fait sur l'ordinateur ou l'avez vous reproduit sur un vrai support?
Par Asfoura (Asfoura) le dimanche 27 février 2005 - 14h13: |
Tout comme vous, j'ai aimé la carte représentant la cueillette des olives à Sfax de Jean Noro, j'ai voulu lui donner de la couleur, alors pour la première fois, j'ai travaillé sur un support noir et blanc.
Par Maurice (Maurice) le dimanche 27 février 2005 - 11h18: |
Et si Bush avait raison ?
PAR GUY SORMAN *
[26 février 2005]
Libre Opinion, le Figaro
Le gouvernement américain a peut-être gagné la guerre en Irak. En tout cas, il ne l'a pas perdue ; les images des électrices irakiennes le 30 janvier dernier – brandissant le V de la victoire, les doigts maculés d'encre violette, au sortir des urnes – auront, dans l'opinion américaine, justifié les épreuves et comme effacé la mémoire des victimes. Il est étonnant que plus de mille soldats américains tués en Irak n'aient pas soulevé là-bas une émotion particulière, et les raisons qui furent initialement invoquées pour intervenir – les armes de destruction massive – sont à peu près oubliées : la guerre apparaît rétrospectivement comme juste – une guerre à la fois contre le terrorisme et pour la démocratie. On rappellera en particulier, parce que c'est rarement signalé en Europe, que plus de trois cent mille cadavres, exécutés du temps de Saddam Hussein, ont été exhumés de charniers découverts par l'armée américaine. Même l'opposition démocrate à George W. Bush est à peu près ralliée à l'intervention armée, à commencer par la prochaine candidate, Hillary Clinton. La paix soudain possible entre Israéliens et Palestiniens renforce aussi l'analyse de Bush et du clan conservateur qui, depuis quatre ans, subordonnaient toute négociation à une démocratisation préalable du camp palestinien ; la mort d'Arafat aidant, le nouveau président palestinien semble avoir été élu dans des circonstances plus démocratiques que tous les leaders du monde arabe.
Toujours au bénéfice de George W. Bush, les élections en Afghanistan ont légitimé Hamid Karzaï, qui fut initialement désigné de manière arbitraire. En Arabie saoudite, la monarchie a organisé des élections municipales, prélude aussi à une consultation démocratique plus vaste ; les émirats du golfe Persique s'ouvrent aux débats politiques et le Qatar convoque pour la fin mars une conférence sur la démocratie et le libre-échange. Le souverain de Jordanie a déclaré qu'il était impossible de gouverner le monde arabe de manière despotique et, en Egypte, fait sans précédent, des candidats se dressent contre Hosni Moubarak.
Le vaste dessein des conservateurs – celui de redessiner la carte du Proche-Orient comme préalable à la paix, au développement économique et à l'éradication du terrorisme – paraissait, quand il fut énoncé, une forme de délire idéologique ; à ce jour, il est presque réaliste.
Les Européens, les Français et les Allemands particulièrement, en sont quelque peu embarrassés ; n'avaient-ils pas promis, gouvernants et médias réunis, que la rue arabe se soulèverait, que l'islam s'embraserait, que l'armée américaine s'enliserait, que les attentats terroristes se multiplieraient, et que la démocratie ne décrétait ni ne s'exportait ? Ces drames ne se sont pas produits ; soit Bush a de la chance, soit il est trop tôt pour en juger, soit son analyse n'était pas fausse.
Il semble acquis, en tout cas, que les principes de la démocratie libérale sont parfaitement compris dans le monde arabe ; les Européens, trop sceptiques, avaient sous-estimé le désir de liberté de ces nations. Avant les dictatures militaires installées dans les années 50, bien des nations arabes avaient expérimenté des Parlements élus, une presse libre, des universités ouvertes. L'intervention américaine aura permis de renouer avec cette tradition libérale tandis que les dictateurs, comme les islamistes radicaux, sont marginalisés.
Le temps d'un premier bilan, provisoire, est donc arrivé des deux côtés de l'Atlantique. Chez Bush et les conservateurs, les élections en Irak ont confirmé une confiance satisfaite en leur idéologie : ils continueront donc à exporter la démocratie et ils n'excluront aucune option pour y parvenir. L'intervention militaire est l'une de ces options, l'armée américaine ayant démontré sa supériorité absolue et sa capacité d'absorber des pertes humaines. Les dirigeants américains se perçoivent donc de plus en plus comme une force révolutionnaire, contre le despotisme oriental et contre les forces du statu quo européennes.
En face, les Européens restent divisés et désorientés. Les Britanniques, l'Europe du Nord (Danemark, Pays-Bas) et de l'Est (Pologne, République tchèque, Slovaquie) partagent à peu près l'idéologie démocratique américaine, mais ni les Français, ni les Allemands, ni les Belges ne s'y résolvent. La France, la Belgique et l'Allemagne apparaissent comme immobiles, satisfaites de la carte du monde telle qu'elle existe, disposées à s'accommoder des tyrannies chinoise, russe, nord-coréennes ou iranienne ; les élites politiques et économiques de ces nations estiment que le commerce et la diplomatie valent mieux que l'écriture de l'histoire et l'exportation de la démocratie.
Seul le Liban, dans la diplomatie française, fait exception au principe de statu quo. Parce que la Syrie n'est pas dangereuse ? Mais ce n'est pas le gouvernement français qui a provoqué la révolte des Libanais ; comme l'a déclaré Walid Joumblatt, le leader historique des Druzes, jusque-là notoirement antiaméricain : «Le soulèvement contre l'occupation syrienne a été rendu possible par l'invasion américaine de l'Irak.» Au total, l'absence d'une vision globale dans le camp franco-allemand ne constitue pas un projet dynamique qui puisse rivaliser avec celui des Américains.
Si George W. Bush et les conservateurs américains feignent d'hésiter entre les deux options, la diplomatie ou la guerre, n'y croyons pas trop : l'hésitation sera de courte durée. À moins que les Européens n'obtiennent un dégel de l'Iran, de la Russie et de ses satellites comme la Biélorussie ou de la Corée du Nord dans les tout prochains mois, le gouvernement américain engagera une deuxième vague de démocratisation. Les conservateurs à Washington sont persuadés que les peuples opprimés souhaitent cette deuxième vague et probablement, s'ils pouvaient voter, les Egyptiens n'éliraient plus Moubarak, les Tunisiens se débarrasseraient de Ben Ali, les Chinois du Parti communiste et les Iraniens des ayatollahs. Poutine, en Russie, résisterait-il à une presse libre ? Ce n'est pas certain. En France, foyer historique des droits de l'homme, on ne peut oublier complètement ce désir de dignité dans toutes les nations.
* Essayiste.
IL A CHANGE AUSSI
Par Breitou (Breitou) le dimanche 27 février 2005 - 12h07: |
Le rapprochement prochainement des gouvernements tunisien et israélien ne peut que soulever en nous quelque fierté, soulagement et surtout joie. La diplomatie positive et active est enfin venue à bout de tous les tabous.
Je pense à notre ami Davideden à qui je souhaite vraiment de retrouver prochainement son bien laissé en 1967.
J’avais pronostiqué, il y a bien longtemps de cela, une issue favorable au renouement de nos liens. Il ne pouvait en être autrement surtout quand trois personnages natifs du pays et célèbres sont des enfants du terroir ; Le Rabbin Sitruk, le ministre des A.E Israélien Mr Sylvain Chalom et Mr l’ambassadeur à Paris Mr Zouili.
Par Douda (Douda) le dimanche 27 février 2005 - 11h36: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Cher Monsieur Taieb,
Voici ce que dit la nomenclature de l’origine des noms :
TAÏEB ou TAÏB : Nom ou prénom d’origine arabe Taïyb, qui se traduit par celui qui est bon,qui a mûri et qui est sage, et que l’on peut associer au mot l’hébreu tôb.
Il ne faut pas oublier que sous l’influence des invasion arabes en Afrique du Nord, beaucoup de noms Berbères furent traduit en arabe, et demeurèrent dans cette traduction.
Selon toutes probabilités, vos Ancêtres étaient des Berbères qui se convertirent au Judaïsme, à l’époque antique où des Hébreux émigrés dans la Carthage Phénicienne, pratiquèrent le prosélytisme en faisant adopter le Judaïsme aux populations autochtones de Tunisie , cela bien avant la destruction du Temple de Salomon.
Quand au lien de vos Ancêtres avec l’Espagne rien n’est sure, à moins que dans vos ascendants vous ne trouviez des Grana (Livournais), ces émigrés de confession Israélite expulsés du Portugal et de l’Espagne très catho, qui furent invités par le Duc de Livourne à venir en Italie faire prospérer son Duché, et dont certains trouvèrent bon d’émigrer plus tard en Tunisie.
Continuez à chercher, vous verrez que c’est une recherche passionnante,
Bien à vous,
Wnessou El Douda