Commentaires du 11 Juillet 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2002: Commentaires de Juillet 2002: Commentaires du 11 Juillet 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 12 juillet 2002 - 08h50:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le jeudi 11 juillet 2002 - 14h48:

Dear Ms. Yael:

I am not sure if you are aware of this, but the University of Chicago Law School students have participated in very high profile cases nation-wide in which they have proven beyond a reasonable doubt that many death row inmates and other prisoners were held behind bars for years for crimes they did not commit. Although they are students, their work is comparable if not superior to that of most fully accredited lawyers out there, and I believe it is their professors who litigate on their behalf. You might want to contact them. U of Chocago Law School and the university as a whole was also involved in documenting crimes perpetuated against women in the ex Yogoslave republic of Bosnia and Herzegovina.

The website where you can find several Student organizations is located at http://www.law.uchicago.edu/current/studentorgs.html.

I am not sure which one of these will be helpful in your case, but contact one of them and see if they can direct you to the right person from there.

Good Luck. Je vous souhaite bonne chance dans vos efforts.

Inchallah Mabrouka Alikom.

Slim Ben Debba

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 11 juillet 2002 - 11h02:

JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ

A SALOMON PARDESS
spardess@menapress.com

Veuillez, je vous prie, avoir l'obligeance de bien vouloir repondre a mon message du 7 juillet 2002
Yael Deitz
ufaratzta@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le jeudi 11 juillet 2002 - 10h57:

Djlachem,
vous avez sûrement raison. j'ai été aussi surprise de ce texte (forme et fond)de la part de cet académicien. Mais comme je l'ai lu sur www.desinfos.com et qu'en général ce site est fiable, je l'ai tout de suite répercuté. Mais à la réflexion vous avez sûrement raison.
Il faudrait toutefois que d'Ormesson publie un démenti...
Merci

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 11 juillet 2002 - 10h24:

JUSTICIA PARA RAFAEL DEITZ

BA SHEM HASHEM

En nombre de LOS DERECHOS HUMANOS Y DE LA LIBERTAD DE INFORMACION
Hago un llamado urgente a todas las personas en donde esten, sin diferencia de religiones, nacionalidades, partidos politicos y otros, de hacer todo lo posible para la publicacion a nivel mundial del ASUNTO de mi esposo RAFAEL DEITZ, que expongo personalmente en la pagina de este sitio:
"JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ"
Asumo toda la responsabilidad de la totalidad de los elementos de su contenido, asi como de las repercusiones que podrian derivar de su publicacion, la cual consecuentemente, no debe de ser detenida bajo ningun motivo ni pretexto.
Sin embargo, es requerido realizar la traduccion de su texto original en el idioma correspondiente al publico interasado, bajo el estricto respecto de su integridad.
ISRAEL!!!...AIEKA?
UFARATZTA LAMA VAKEDMA TSAFONA VANEGVA
Yael Deitz
ufaratzta@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 11 juillet 2002 - 10h07:

JUSTICE FOR RAFAEL DEITZ

BA SHEM HASHEM

In the name of THE HUMAN RIGHTS AND THE FREEDOM OF SPEECH AND INFORMATION
I am making an urgent call to all the people wherever they are, no matter their religions, nationalities, political parties and others, to make possible the publication worldwide of THE AFFAIR of my husband RAFAEL DEITZ, that I expose personnally on the following page of this site:
"JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ"
I assume the full responsability of all the elements of its content as well as the rebounds that could derived from its publication that should not be stop under any ground or reason.
However, it is required to realize the translation of the original text under the strict respect of its integrity, into the correspondant language of the public concerned.
ISRAEL!!!...AIEKA?
UFARATZTA LAMA VAKEDMA TSAFONA VANEGVA
Yael Deitz
ufaratzta@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 11 juillet 2002 - 08h45:

Un peuple libre ! (info # 011007/2)

Par Salomon Pardess © Metula News Agency



Dans des articles précédents, j’ai pu montrer que des intellectuels français aussi prestigieux que feu Gilles Deleuze (1983) et Edgar Morin (2002) s’étaient complètement déconsidérés en matière d’analyse du conflit israélo-palestinien. Le fond de mon argument est qu’ils n’ont jamais pu se libérer du fantasme d’autodestruction et qu’ils ont passé leur temps à lutter contre, en tentant de le « catharsiser » dans une projection politique effectuée sur le dos des peuples envers lesquels ils affirment leur solidarité.



Une nouvelle formulation de cette projection est lisible dans l’éditorial de Jean Daniel (Nouvel Observateur du 4 juillet) qui accuse le Président Bush d’avoir laissé « les mains libres à Sharon pour une sorte de double suicide collectif ».



La projection est d’autant plus subtile que :



1. L’idée du double suicide collectif est nommée,

2. Elle est attribuée à la fois au Président des Etats-Unis et au Premier ministre d’Israël qui, selon Daniel, conduirait les deux peuples israélien et palestinien à la mort.



En nommant cette idée, il fait croire (il y croit peut-être) qu’il est conscient de ce fantasme d’autodestruction. En le projetant sur Bush et Sharon, il fait semblant de l’avoir maîtrisé, et se positionne comme quelqu’un qui est en mesure de distribuer les bons et mauvais cartons, et surtout, d’attribuer les mauvais à bon escient. Bref, il se donne une autorité sur fond de fantasme de suicide, et attend que ses lecteurs, les journalistes, les politiques et, pour finir, le monde entier, le reconnaissent comme le Juge de la grande Histoire.



Je laisserai de côté le fait qu’il évite soigneusement de parler d’une responsabilité d’Arafat dans le « suicide » des Palestiniens, d’autant qu’il nous apprend qu’il trouve ses informations…à la télévision et je m’attarderai sur le sens fondamental de l’argument du double suicide.



Je le fais d’autant plus que de récentes discussions avec des concitoyens juifs et palestiniens m’ont prouvé que cet argument fait son chemin.



Pourquoi ?



Parce qu’en cours de débat, lorsque le raisonnement fléchit, ce n’est pas tant le « n’importe quoi » qui vient à l’esprit que la référence à ce fantasme de destruction de soi et de l’autre, réécrit, ici, comme récit du suicide collectif de deux peuples. Lorsqu’ils sont dépassés par l’ignorance des faits ou la véracité des arguments d’en face, les spontanéistes de la cause des peuples en souffrance mobilisent immédiatement et sans réfléchir plus avant ce qu’ils estiment être un argument suprême : « de toute façon, cela finira mal (comme Tintin dans L’Ile Mystérieuse), ils vont dans le mur (sic !)…c’est le suicide organisé ». Je rappelle, d’ailleurs, que la réactivation non maîtrisée de ce fantasme ne concerne pas que la géopolitique, mais porte aussi sur l’état de la planète, la survie de l’espèce humaine et bien d‘autres choses encore.



Or, la signification profonde de cette réactivation est simple. Elle veut dire : « si je continue de discuter, c’est-à-dire d’approfondir les faits, d’entrer dans les détails et de déconstruire les argumentations qui me sont opposées, mais aussi et surtout les miennes, je me suicide ». Ce qui veut dire : « je renonce à mon identité ».



Si une certaine critique a disparu de la scène (où sont les Hugo et autres Zola, me disait récemment une amie ? ) ou si certains esprits critiques sont contraints de choisir entre La répétition abêtissante des clichés dominants ou l’adhésion à la destruction, dans l’espoir qu’il en sortira quelque chose de positif et de nouveau, c’est parce que le fantasme d’autodestruction est devenu le contenu quotidien de la représentation politique, l’objet psychique phobique, par excellence, celui que l’on contourne plutôt qu’on ne le déconstruit. Il ne faut pas chercher plus loin la raison pour laquelle certains quotidiens, comme Le Monde ou Libération, en France, restent sourds à la remise en question de leur approche du conflit israélo-palestinien depuis 1982, date de la guerre du Liban. Beaucoup de courants idéologiques, comme le communisme ou le trotskisme, ne sont pas tant fondés sur ce qu’on appelle trivialement la « haine de soi » (dont on attribue souvent et de manière ridicule l’exclusivité aux Juifs) que sur une défense massive devant l’irruption de ce fantasme d’autodestruction.



C’est pourquoi la question des attentats – suicides n’a jamais été posée sérieusement par ces courants. Cette forme d’attentat rend trop présente et trop concrète la métaphore de ce renoncement à son identité. Car, par-delà l’instrumentation du charabia théologique qui est utilisé pour convaincre des jeunes gens de se suicider, la stratégie des attentats – suicides vise d’autant plus la contagion de l’esprit qu’elle spécule sur cette disposition du psychisme à fantasmer le suicide.



Mais que le psychisme ait une disposition à concevoir ce fantasme ne veut pas dire que tout psychisme incite au passage à l’acte.



Par exemple, lorsque Emouna Elon, journaliste, écrivain, mère de six enfants, nous apprend, le 5 juillet 2002 à Bet-El (Israël), avec une grande intelligence et sensibilité que, pour les enfants israéliens, « la mort peut être un sujet de plaisanterie, mais en même temps, certains, avec le plus grand sérieux, donnent à leurs proches des directives très précises sur le déroulement de leurs enterrements, s’ils « périssaient » (dans un attentat – suicide commis par un Palestinien), elle nous dit très clairement que les enfants organisent psychiquement la riposte à la contagion des attentats- suicides, en mettant en scène leurs morts fantasmées auprès de leurs parents. C’est ainsi qu’il en est, poursuit Emouna Elon, « qui choisissent le chant qui devrait y être chanté et d’autres qui pensent à dire à leurs parents s’ils acceptent que leurs albums de photo soient montrés à ceux qui viendront leur rendre visite durant la semaine de deuil ». La ritualisation anticipée du deuil est une barrière dressée contre la pensée même de l’attentat – suicide. Un peuple qui donne à ses enfants la possibilité de s’exprimer symboliquement avec tant de force et de liberté est un peuple libre.



Cela ne signifie nullement que pour être libre, un peuple doive prouver qu’il est apte à faire face à ce type de situations (qui, d’ailleurs, ne se provoquent pas, mais dépendent de la décision des stratèges du meurtre de masse par suicide). Cela signifie seulement que l’idée du suicide collectif lui est étrangère et le restera.



Il n’en est, en revanche, pas de même, lorsque l’on transmet un enseignement fondé sur ce type de passage à l’acte, comme c’est le cas au sein du peuple palestinien. J’ai rappelé, il y a quelques semaines, la courageuse action de Ashraf Al-Ajrami, chroniqueur au quotidien de l’Autorité palestinienne Al-Ayyam, qui s’est penché sur les racines du phénomène des attentats-suicides perpétrés par des enfants. Ce n’est désormais un secret pour personne qu’il existe une stratégie palestinienne qui consiste, à Gaza ou à Ramallah, à « exploiter les sentiments nationalistes et l’engouement des mineurs en les encourageant à devenir des martyrs ». « Certains enfants de Gaza subissent l’influence de l’école, de la mosquée ou de rassemblements où l’on fait l’éloge du sacrifice et du martyre ». Le peuple palestinien est en train d’enkyster son histoire dans l’au-delà.



A ce sujet, l’explication des attentats-suicides par le désespoir ne tenant plus la route pour personne, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas remplacée par une autre, beaucoup plus subtile. Ainsi, l’historien israélien Benny Morris qui , à la différence de Ilan Pappé, n’est pas devenu antisioniste et qui soutient le gouvernement actuel d’Israël dans sa guerre contre le terrorisme- en est venu récemment à penser que le bien fondé jusqu’auboutiste de la cause israélienne a conduit, dans son excès, à « tordre la psyché » (ce sont ses mots) des Palestiniens au point que certains d’entre eux seraient devenus des « bombes humaines » qui ne doivent pas être considérées autrement que comme des « serial killers » qu’Israël se doit, bien sûr, d’empêcher de nuire. Bref, Israël serait face à une sorte de démons qu’il aurait contribué à créer malgré lui du fait de sa capacité d’emprise sur l’âme des Palestiniens.



Si ce type de supputation n’était redoutable, j’avoue que je serais tenté de dire : « celle-là, je ne l’ai encore jamais entendue ! »



On sait depuis Freud que l’identification des « individus-masses » se fait autour de l’idéal du moi d’un chef qui leur donne l’illusion d’être un ensemble d’élus et de touts-puissants.



On sait depuis Searles qu’il existe dans certaines relations familiales un « effort pour rendre l’autre fou ».



On sait enfin depuis Lacan qu’il existe un miroir de l’autre dans lequel l’individu peut se perdre.



Mais l’on ne savait pas qu’un groupe avait la capacité de « tordre la psyché » d’un autre groupe.



Admettons trente secondes (pas plus) que les terroristes aient une psyché « tordue ». Qui l’a tordue ?



Quel est le chef qui appelle « son » peuple au « shahid » ? Quels sont les mères et les pères qui sont fiers que leurs enfants se suicident au milieu des masses juives pour en tuer un maximum ? Qui fabrique l’image en miroir dans lequel des palestiniens en viennent à se perdre ? Les Juifs d’Israël ? Les Israéliens ? Les sionistes ? Ou bien Arafat, le cheikh Yassin, les instructeurs du terrorisme et ceux qui les financent, les « parents » palestiniens des meurtriers par suicides, et les intellectuels palestiniens (aidés en cela de certains occidentaux, dont nombre de français) qui ne dénoncent pas cette ignominie ?



Les trente secondes sont passées. S’il reste une souveraineté aux Palestiniens, dans ces temps tragiques de leur impasse historique (et l’on espère qu’ils retrouveront bientôt toute leur souveraineté politique), c’est bien celle de leur esprit. Ceux (Nusseibeh…) qui travaillent aujourd’hui à combattre cette arme de l’intérieur même des Palestiniens l’illustrent à leur manière.



Les Palestiniens ne deviennent pas meurtriers par suicide à la place des Juifs d’Israël qui les hypnotiseraient en ce sens. Ils ne naissent pas non plus meurtriers pas suicides ; ils le deviennent, lorsqu’ils apprennent depuis leur enfance que ce « projet de vie » est une normalité théologico-politique et la voie royale qui mène au bonheur islamique. Soyons vigilants et tuons dans l’œuf toute tentative d’explication des attentats-suicides qui serait fondée sur un négationnisme psychique de l’autre !



Le suicide collectif des Palestiniens devient donc une perspective chronologique d’une exceptionnelle gravité. Pourra-t-on sauver le peuple palestinien en dépit de lui-même, puisque, désormais 70 à 80% d’entre ses membres adhèrent à cette stratégie ? Telle est la question.



Jean Daniel eut été mieux inspiré, s’il avait au contraire fait état de la dissymétrie fondamentale qui existe entre un peuple qui se réorganise contre les attentats – suicides et un autre peuple qui s’organise sur la base de leur généralisation.



On peut donc s’interroger sur l’obsession de ce journaliste. Je crois, pour ma part, qu’il se trompe lourdement sur la tradition juive à laquelle se réfère le peuple israélien.



Sans doute, le fait d’avoir qualifié d’ « holocauste » la destruction massive des Juifs d’Europe centrale et orientale pendant la guerre de 39-45 a t-il été une erreur monumentale de la part de nombre de théologiens juifs, et sans doute cette erreur est-elle à l’origine d’une interprétation chrétienne de la vocation du peuple juif. L’holocauste était un rite sacrificiel unique qui ne prenait son sens que dans le verset biblique. En le transposant dans un autre contexte que celui de l’histoire sainte, ceux qui ont utilisé ce terme ont introduit l’idée que le suicide sacrificiel passif (je souligne que j’écris « passif », et non « actif ») pouvait bien faire partie de l’âme du peuple juif. Il se peut donc que des gens comme Jean Daniel soient convaincus qu’il y a de la tendance suicidaire passive dans le peuple juif. Mais, outre que l’abus de langage ne pourrait être contesté que par ceux qui continuent de croire en un Dieu providentiel qui conduit les affaires du monde dans le cadre d’une histoire sainte, le fait d’en prendre conscience permet d’accéder, encore plus profondément, à l’écart irréductible existant entre deux conceptions actuelles de la vie : celle des Israéliens, celle des Palestiniens.



Il y a, d’un côté, ceux qui, se souvenant de ceux qui n’avaient pas su, dans le passé récent, se préparer à une entreprise de destruction massive qui leur était imposée en Europe, anticipent aujourd’hui tout ce qui peut de près ou de loin ressembler à une nouvelle entreprise de ce type au Proche-Orient. Et il y a, de l’autre, ceux qui (c’est le cas de fractions de plus en plus grandes des peuples arabo-musulmans), sont menacés d’une autodestruction interne qu’ils rejettent encore aujourd’hui (mais pour combien de temps ?) sur leurs ennemis israéliens.



Il ne faut pas chercher plus loin le sens de l’érection du Mur de protection qui longera l’ancienne ligne verte. N’en déplaise à ceux qui sont hantés par l’autodestruction et qui voudraient bien que ce Mur s’inverse, de sorte que les Juifs d’Israël se retrouvent enfermés dans un nouveau ghetto, ce Mur illustre parfaitement cette préparation à une nouvelle survie, une survie qui ne nécessite pas, je le fais remarquer, la destruction atomique, ou que sais-je encore, des ennemis d’Israël (et là il ne s’agit pas que de ceux des Palestiniens qui lui font la guerre).



A l’avenir, il y aura, d’un côté, un peuple qui se restructurera, et, de l’autre, un peuple qui hésitera entre s’abandonner à l’autodestruction ou réagir dans le sens de la restructuration.



Israël n’est pas l’Allemagne, les Israéliens ne sont pas les Allemands. Israéliens et Palestiniens n’ont jamais formé et ne formeront jamais un seul peuple. Ce Mur dont Israël a pris l’initiative n’est pas une division, seulement une séparation entre deux peuples qui ont cru, un court instant, presque fatal, qu’ils pouvaient n’en constituer qu’un.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 11 juillet 2002 - 07h43:

JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ
BA CHEM HACHEM

Au nom DES DROITS DE L'HOMME et de LA LIBERTE D'INFORMATION
Je fais un appel urgent a toutes personnes ou qu'elles se trouvent, sans difference de religions, nationalites, partis politiques et autres, de rendre possible la publication a niveau mondial de l'affaire de mon mari, RAFAEL DEITZ, que j'expose personnellement sur la page de ce site:
harissa.com/D_Communautes/divers/justicepourrafaeldeitz.htm
J'assume toute la responsabilite de la totalite des elements de son contenu ainsi que des repercussions qui pourraient decouler de sa publication, qui ne doit par consequent etre retenue sous aucun motif ni pretexte.
Il est demande toutefois de realiser la traduction de mon texte original dans la langue qui lui correspond selon le public interesse, dans le strict respect de son integralite.

ISRAEL!!!...AIEKA?
OUFARATZTA LAMA VAKEDMA TSAFONA VANEGVA

YAEL DEITZ
ufaratzta@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le mercredi 10 juillet 2002 - 22h48:

Victoria,
En fait, j'ai eu connaissance de ce texte il y a )plus d' 1 mois et vu la nullité du contenu, j'avais eu quelques doutes sur le fait que d'Ormesson ait pu l'écrire.
Le plus simple est que je vous fasse un copié-collé de l'historique de mon "enquête". L'info m'avait été communiqué par mon ami Pierre Bouskila et sa chaîne d'union.

Message d'origine -----
De : Jean-Pierre CHEMLA
À : Pierre BOUSKILA
Envoyé : vendredi 14 juin 2002 22:26
Objet : Chrétien de mon c...


Salut Pierre

Tu dois te souvenir du texte étonnant et plutôt nul qui était censé avoir été écrit par Jean d'Ormesson dont tu m'avais envoyé le lien.
Eh bien, j'ai cliqué dessus et j'avoue avoir été sceptique sur son origine d'ormessonnienne. Je suis tombé sur une sorte de confrérie chrétienne et j'ai voulu en savoir plus en interrogeant une adresse e mail attenante.
Voici la suite

> ----- Original Message -----
> From: Jean-Pierre CHEMLA
> To: michel.cornille@vnumail.com
> Sent: Friday, June 07, 2002 12:19 PM
> Subject: précision
>
>
> Je souhaiterais savoir si Jean d'Ormesson est le signataire de l'article
"Et
> si la création de l'état d'Israël avait été une erreur".
> Merci

----- Message d'origine -----
De : "michel cornille"
À : "Jean-Pierre CHEMLA"
Envoyé : vendredi 14 juin 2002 17:39
Objet : reponse


> Bonjour,
> merci d'avoir lu notre texte. Je ne peux helas pas te donner la reference
de
> cette citation de l'interrogation de d'ormesson, parce que je l'ai tiré
d'un
> texte d'Internet que j'ai range mais que j'aurai bien du mal a savoir où.
> Sinon, ce texte a été ecrit avec des amis
> amicalement
> michel, pour le pere duchesne


Ma réponse à ces enfoirés:


Merci pour le renseignement: je voulais simplement savoir si ce torchon qui
n'était qu'une compilation de tous les poncifs les plus éculés sur les juifs
pouvait avoir été écrit par un académicien. A mon avis vous l'avez fait
écrire par votre association d'handicapés du cerveau qui est à l'analyse
mesurée ce que Joey Starr est aux Évangiles. Bravo pour le soutien de
certains "chrétiens" aux valeurs humanistes.

JP CHEMLA

Qu'en penses-tu Pierre? IL FAUT VRAIMENT SE MÉFIER DE CE QUI CIRCULE SUR INTERNET, non?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 10 juillet 2002 - 22h24:

Extrait de l'interview d'Alexandre Adler dans "Tribune juive" N°219. Juin 2002

"Les autorités françaises combattent la politique israêlienne pour les plus modérés et l'existence m^me d'Israël pour les autres. Il faut rompre avec cette hypocrisie qui consiste à croire que la France a une quelconque sympathie pour Israël. La France est, au sein de la communauté européenne, l'ennemi principal d'Israël"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 10 juillet 2002 - 22h13:

Jean d'Ormesson ordure de la pire espèce !
A lire : son ignoble article négationniste sur Israël. Atteint des sommets d'ignominie.
http://www.desinfos.com/jdormesson.html

Et il paraît que la France n'est pas antisémite !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mercredi 10 juillet 2002 - 16h51:

Chronique de Cathago :

DELENDA EST CARTHAGO

La Troisième Guerre Punique.

En l’an 145 Rome était en position d'arbitre en Orient comme en Occident, et bientôt elle pourrait déployer sans la moindre contrainte sa politique dans le Bassin méditerranéen tout entier.

Pour l'instant, un souci subsistait.

Depuis la bataille de Zama, il semblait au Sénat que Carthage se relevait. Son économie ruinée avait retrouvé quelque chose de sa prospérité, au point de préoccuper tout un parti qui à Rome prêchait la solution finale.

Caton « L’Ancien « , dit le Censeur, ne se lassait pas de répéter: Delenda est Carthago, il faut détruire Carthage. Or, il se trouve que, sur place, le roi allié de Rome, Massinissa construisait son État numide au détriment des Carthaginois, déjà pressurés par les exigences de Rome. Massinissa voyait grand; il songeait a faire de la Numidie un de ces royaumes hellénistiques à la cour brillante.

Fort de l'appui des Romains, il ne se gênait pas pour empiéter largement sur les maigres territoires puniques. Arriva ce qui devait arriver: exaspères des incursions le Massinissa, dans lesquelles ils voyaient un peu trop la main de Rome, les Carthaginois lui déclarèrent la guerre, le prétexte de l'intervention était alors trouvé. II allait cette fois détruire Carthage, mais il se peut aussi que certains aient vu dans cette opération gratifiante un coup d'arrêt aux entreprises du Numide, qui finissait par prendre un peu trop d'importance.

Une leçon de prince, en quelque sorte. La troisième guerre punique pouvait commencer.

Les Romains débarquaient a Utique en 149, et menacèrent directement la métropole africaine. Ils étaient bien résolus a en finir. Réduits a merci, les habitants de Carthage eurent beau livrer leurs armes et trois cents otages, cela ne suffit point. Les consuls n'exigeaient rien moins que l'évacuation complète de la ville, qui devait être rasée et reconstruite ailleurs.

Rome contraignait ainsi Carthage à une résistance héroïque, qui ne dura pas moins de trois longues années. Le siège connut pour les Romains des hauts et des bas, jusqu'a l'arrivé du fils de Paul Émile, le vainqueur de Pydna, petit-fils adoptif de Scipion l'Africain. On le connaît dans l'Histoire sous le nom de Scipion Émilien.

Le nouveau commandant fit renforcer le blocus maritime et terrestre autour de Carthage, affamant ainsi la grande cité, qui connut des scènes d'horreur. Au terme d'une semaine entière de combats dans les rues, de jour comme de nuit, la ville tomba en 146. Il ne devait pas en rester pierre sur pierre. Une fois les habitants évacué afin d'être vendus comme esclaves, l'ensemble urbain fut entièrement détruit et détail significatif, l'emplacement même fut voué par les prêtres aux dieux infernaux, « Maudit serait celui qui oserait y revenir « .

Le territoire carthaginois devenait province romaine d'Afrique, séparé à toutes fins utiles du royaume numide par un fossé.

La destruction de la ville punique pouvait bien contenter les phantasmes enfantés dans la tête des Romains par cette guerre de cent ans; elle n'en constituait pas moins une absurdité
engendrée par une étroitesse de vues, bien dans la manière de la République: Rome n'aurait plus qu’à reconstruire a son profit, vingt-cinq ans plus tard, ce qu'elle avait si rituellement et
stupidement ravagé !

Dans les anciennes possessions carthaginoises d'Espagne, les Romains n'agissaient pas avec plus de doigté. Leur rapacité brutale, les massacres odieux, provoquèrent la révolte des Lusitaniens, qui se soulevèrent à l'appel d'un berger nommé Viriathe, celui-ci tailla des croupières aux légions romaines.

Les Celtibères ne se laissèrent pas plus facilement réduire. Numance, assise tout en haut d'un plateau inexpugnable, sut résister a un interminable siège ou les Romains durent déployer toutes les ressources de leur savoir-faire. La ville ne devait céder qu'au vainqueur de
Carthage, Scipion Emilien. Elle tomba en 133: le comportement héroïque de ses défenseurs inspirera à Cervantès, une des plus belles pièces du théâtre espagnol.

Les Romains, au milieu de ce second siècle, avaient finalement réussi a imposer leur hégémonie en Méditerranée, tant en Orient qu'en Occident. Il y eut bien quelques soulèvements, mais les Jours étaient faits. La Macédoine connut ainsi, en 148, un début de révolte, dont Cecilius Metellus vint rapidement à bout , l'ancien royaume se vit réduit à l'état de province romaine.

Les Grecs aussi s'agitaient. Ils furent battus à Scarphée en 146 par le même Metellus. Corinthe fut impitoyablement rasée la même année que Carthage ! et ses habitants vendus comme esclaves. Tel était le sort que Rome réservait aux insurgés. Ces exemples sinistres constituaient autant d'avertissements à ceux qui dans l'avenir concevraient l'idée même d'une
résistance.

Enfin, bonheur qui n'était pas tout à fait le fruit du hasard, Attale III, roi de Pergame, léguait en mourant, en 133 l'ensemble de ses états à son ex-ennemie. La province romaine d'Asie venait ainsi s'ajouter aux autres.

De toutes ces guerres réussies, les grands capitaines revenaient nimbés d'un inquiétant surcroît de prestige, et la tête pleine de projets d'avenir qui ne cadraient pas forcement avec les idéaux républicains. Ils allaient, à n'en pas douter, éveiller des vocations. Quant aux liens d'affaires, devant qui s'ouvraient d'immenses marchés à exploiter, ils entendaient déjà chanter les lendemains. Rome avait décidément bien changé, d'autres conditions de vie poseraient bientôt à la République d'autres problèmes, qui ne tarderaient pas à la dépasser.

Pour en revenir à la destruction de Carthage, qui pour l’époque pourrait être comparé à un Hiroshima, Virgile dans son œuvre « L’Enéide «, a probablement tenté dans un remord tardif, d’atténuer la responsabilité et la cruauté de Rome, vis à vis de cette destruction totale, qui est une insulte à l’intelligence, et au bon sens.

De nos jours, il subsiste encore dans le langage populaire des Tunisiens, un nombre appréciable d’expressions, où l’on retrouve les restes de la langue des Puniques, ce qui fait l’originalité de ce langage, et de cette culture, qui a su ingurgiter et digérer, tous les peuples qui envahirent cette région.

Propos recueillis

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 10 juillet 2002 - 16h29:

Lu sur proche-orient.info

7 juillet 2002
Des experts arabes, sur commande de l'ONU, remettent un rapport absolument dévastateur sur l'état du monde arabe (ca vous surprends??)

L'ONU a hésité à rendre public ce « Rapport sur le développement humain dans le monde arabe ». Les experts arabes qui l'ont rédigé ont insisté pour qu'il le soit. Les données relatives à vingt deux pays arabes y sont consignées. De 280 millions d'habitants en 2000, ils passeront à environ 450 millions en 2020. La toile de fond : analphabétisme majeur, femmes maltraitées, revenus par foyer parmi les plus bas du monde, absence d'investissements dans la recherche et le développement, refus de traduction de livres étrangers, corruption, rejet d'une évolution démocratique… Un désastre auquel la cause palestinienne sert de prétexte, disent les auteurs.

L'ONU avait commandé à des experts arabes un « Rapport sur le développement humain » dans le monde arabe. Il vient d'être rendu et nul doute qu'il sera différemment apprécié. Certains y verront un rapport réducteur du conflit israélo-arabe, d'autres le considéreront comme nocif pour les Arabes, tellement il décrit comme honteuse leur situation sur la scène internationale, mais cette description est frappée du sceau de l'exactitude et mérite réflexion.

Le document met l'accent sur l'occupation israélienne des Territoires palestiniens et son rôle dans l'immobilisme arabe, tant au niveau des droits de l'homme que de la promotion de la démocratie. Il évoque l'occupation qui a « plongé la région entière dans le noir » et qui a poussé les gouvernements arabes à se mobiliser sur le front diplomatique, aux dépens de toute politique de développement. Il souligne que « le conflit israélo-palestinien a été utilisé comme argument par certains régimes pour occulter les projets de développement… ».

Ses auteurs, des experts et des intellectuels arabes, mettent en cause certains régimes qui ont profité de la situation dans les Territoires palestiniens pour « mâter toute velléité de liberté et de démocratie », prétextant « la priorité de la cause suprême ».

Pour remédier à la « décadence » arabe, il faut lire et intégrer les données présentées par le rapport, relatives à 22 pays arabes avec leurs 280 millions d'habitants en 2000, qui seront entre 410 et 459 millions en 2020. Il précise que 38% des Arabes ont moins de 14 ans. Les revenus par personne dans la région arabe ont baissé au cours des vingt dernières années, et sont désormais parmi les plus bas au monde (l'Afrique subsaharienne bat encore les Arabes, sur ce point). Si la situation perdure, le citoyen arabe aura besoin de 120 années de travail pour doubler ses revenus, contre 10 ans pour la moyenne mondiale.

Le rapport évoque « le désastre du développement dans les pays arabes », lié essentiellement à l'absence de liberté, d'égalité entre les sexes, et de démocratie. Ce désastre est également en rapport avec le « manque du savoir ». Le PNB des pays arabes réunis n'a pas dépassé en 1999 les 531,2 milliards de dollars, alors que le PNB de la seule Espagne, pour la même année, a atteint 595,5 milliards. Un Arabe sur cinq vit avec moins de deux dollars par jour. Les pays arabes comptent 20 millions de chômeurs, et ce chiffre risque d'atteindre 25 millions dans huit ans, en 2010. Le nombre d'analphabètes arabes donne des frissons : 65 millions, dont deux tiers de femmes. Le taux est plus élevé que dans d'autres pays, pourtant plus pauvres. Plus de la moitié des femmes arabes sont analphabètes. L'inégalité entre les sexes est si problématique que ces femmes sont presque complètement exclues de tout développement, ce qui le rend fragile et vulnérable.

Par ailleurs, dix millions d'enfants de moins de 15 ans ne sont pas scolarisés. Et seulement 13% des Arabes suivent un enseignement supérieur. Ces chiffres inquiètent la jeunesse dont 51% des majeurs et 45% des mineurs rêvent d'immigrer vers d'autres horizons. Le rapport insiste sur le défi que représente cette jeunesse, très nombreuse et pour qui rien n'est fait afin de lui assurer un avenir meilleur. D'autant plus que 1,2% seulement des foyers sont équipés d'ordinateurs personnel et que seulement 0,6% des Arabes utilisent Internet.

Depuis 1000 ans,les Arabes ont traduit dans leur langue l'équivalent de ce que traduit l'Espagne en un an

Le plus grave, c'est que le budget arabe destiné à la recherche et au développement ne dépasse pas 0,5% du PIB des pays concernés, soit moins du quart de la norme. Aussi, le rapport relève-t-il le manque drastique de l'activité intellectuelle et d'inventions. Tous les pays arabes réunis traduisent par an 330 livres étrangers en arabe, soit le cinquième des traductions en langue nationale que produit par exemple la Grèce. Il précise qu'au cours des mille années écoulées, les Arabes ont traduit dans leur langue l'équivalent de ce que traduit l'Espagne en un an…

Le rapport insiste sur la nécessité de lutter contre la corruption, afin de réduire le fossé qui sépare les peuples de leurs gouvernants. Il évoque aussi la démocratie comme vecteur important pour combattre cette situation et préconise une meilleure couverture sociale pour réduire la pauvreté et donner au citoyen arabe un minimum de dignité…

Les responsables de l'ONU ont affirmé avoir hésité à publier ce rapport, de peur qu'il soit mal interprété, alors que la région vit des moments difficiles. Mais ses auteurs, des experts arabes, ont insisté pour qu'il soit publié dès la fin de sa rédaction. Car, ils estiment qu'il s'agit justement d'un cri d'alarme lancé par des Arabes, pour sauver les Arabes. Certains des auteurs craignaient que leur rapport éclipse la cause palestinienne, mais ils se sont rendus à l'évidence : la cause palestinienne n'est qu'un volet de la cause arabe.

D'après Al Hayat, quotidien saoudien basé à Londres, du 5juillet 2002

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le mercredi 10 juillet 2002 - 12h08:

Le 10 Juillet 2002 l'Humanité


Juive ou antisémite ?

Annie Cyngiser, dans une tribune libre de l'Humanité souligne ; " Me suis-je sentie menacée dans mon intégrité, dans mon identité culturelle, dans ma personne physique durant toutes ces années ? Eh bien oui, mais par des juifs ! Et récemment encore, parce que donnant mon adhésion à des associations de soutien à la cause palestinienne, signant des pétitions pour que soient reconnus leurs droits légitimes, interpellant comme beaucoup d'autres juifs la République française pour qu'elle intervienne sérieusement dans le conflit du Proche-Orient, j'ai été traitée d'antisémite, de renégate, et menacée d'éventuelles représailles..."(...)

Pour la journaliste : "Après une exploitation plus qu'éhontée du génocide hitlérien, succédant à trente-cinq ans de silence, le colonialisme sioniste, utilise aujourd'hui à nouveau la mauvaise conscience française, qui vient à peine de regarder " Vichy " en face. Il rejoue des traumatismes engendrés par défaut de transmission de ce qu'est l'identité juive, la réalité de la vieille émigration, la perte d'une langue, le yiddish."

Le danger, pour A. Cyngiser est présent ; "je me sens en danger. En danger de honte infinie à être amalgamée à des assassins en uniforme, à des tueurs du Far West rehaussés d'une kippa (...). En danger d'identité par assimilation à l'équation juif-israélite = israélien = sioniste = tout leur est permis... En danger culturel : est-ce cela que mes ancêtres m'ont transmis, cette confusion entre le public et le privé, entre le religieux et le politique, cette imposture quotidienne de la mémoire, dans les médias, dans les déclarations d'officiels juifs français ou israéliens, cette façon de raconter l'histoire de la Palestine et l'édification d'Eretz Israël, de se servir de la Bible, voire du Talmud, pour " châtier les impies "(...)





Annie Cyngiser n'est pas antisémite: elle est juste atteinte du syndrôme de Stockholm, affection très connue des bons cliniciens, caractérisée par des symptômes hallucinatoires tels que voir le visage d'un humain affublé d'une kippa transformé en monstre en uniforme mais ressemblant plus ou moins à un cow-boy du far-west. Cela s'accompagne en général d'état de transe avec délire aux références bibliques.

Ce n'est pas très charitable de la part de l'Humanité de se servir de la maladie de pauvres malheureux pour alimenter le fond de commerce de ceux qui vont bientôt fermer boutique avec leur idéologie "has been".

Jean-Pierre CHEMLA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Rachco (Rachco) le mercredi 10 juillet 2002 - 09h13:

UN JUSTE FRANCAIS écrivant en 1830 .....
"...Les Juifs se sont réfugiés sur un sol que nul n'a intérêt à leur disputer, sur des roches que nulle route ne peut rendre accessibles, dans des vallées sans eau...
Voila la JUDEE, voilà le site de ce peuple dont le destin a été d'être proscrit à toutes les époques de son histoire...Un tel pays repeuplé d'une nation neuve et juive, cultivé et arrosé par des mains intelligentes, fécondé par un soleil tropical, un tel pays, dis-je, serait encore la terre de promission aujourd'hui si la Providence lui rendait son peuple et la politque, du repos et de la liberté !..."

LETTRE D'ALPHONSE DE LAMARTINE,1830
en page de garde de l'excellent roman de SARAH FRYDMAN -- Les moissons mortes -

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 10 juillet 2002 - 06h28:

Le Fonds Social Juif Unifie (FSJU) a mis en place plusieurs programmes au mois d'aout en Israel:

* dans le cadre du projet mondial Taglit destine a des jeunes qui n'ont jamais ete en israel dans un programme educatif, un programme subventionne
de 16 jours (700 euros tout compris)
* pour les jeunes de 18 a 30 ans,
- un voyage de decouverte d'Israel et de reflexion autour de l'identite juive et d'israel de 25 jours (900 euros)
- une formule de decouverte du pays et de volontariat en kibboutz (1030 euros)

ces programmes sont accesibles sur internet a l'adresse:
http://www.taglit-france.org

Avec les CCVLdes programmes de sejours culturels itinerants de 15 jours pour les adultes et les familles (programmes avec excursions, visites, conferences, rencontres, etc)

ces programmes sont accesibles sur internet a l'adresse:
http://www.havaya.org

Je vous remercie par avance de bien vouloir diffuser cette information aussi largement que possible
cordialement

Gerard fredj
Departement jeunesse du FSJU
NB ces programmes ont ete inities bien entendu pour inciter la communaute juive de France a se rendre en israel en depit de la situation que connait le pays

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 11 juillet 2002 - 08h33:

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