Par Sofia (Sofia) le mardi 01 mars 2005 - 20h34: |
Bonjour, Salam, Shalom,
Nous sommes un groupe de femmes marocaines et nous avons eu connaissances de votre site.
Nous avons été très surprises d'apprendre sur Internet que de nombreuses jeunes filles se posaient encore la question suivante en France : existe-t-il une chirurgie pour faire comme si une femme n'avait pas eu de relations sexuelles, c'est-à-dire comme si elle était toujours vierge bien qu'elle ne le soit plus.
Ici au Maroc nous connaissons bien ce type d'interventions relativement bénignes, mais qui nécessitent toutefois certaines précautions. De nombreuses cliniques et gynécologues privés la pratiquent et de plus en plus de jeunes filles y ont recours, surtout en milieu urbain et touristique.
Par contre dans nos campagnes l'information médicale a du retard. Trop souvent, les jeunes filles ne savent pas qu'elles peuvent profiter d'un progrès qui leur permet d'éviter de gâcher leurs chances de faire un mariage heureux. C'est pourquoi un groupe de femmes de Casablanca et Rabat ont fondé le Collectif Hymen Maroc (CHM) afin de mener des campagnes d'information jusque dans les endroits les plus reculés du Royaume.
Nous nous sommes dit : faisons un geste d'amitié vers nos sœurs et nos frères de France. Mais quoi ? Nos moyens sont limités.
Alors comme nous avons appris que de jeunes filles de chez vous en France avaient les mêmes lacunes sur la connaissance de la chirurgie réparatrice de l'hymen ( périnéoplastie) que les filles de nos campagnes, nous avons pensé que nous pouvions tout simplement vous faire profiter de notre matériel pédagogique, disponible en français et en arabe (et prochainement en anglais et en amazigh), et que vous en feriez bon usage.
Ce n'est pas grand chose, mais ça permet de jeter un pont entre nos deux pays, et ça permet de partager un peu de cette volonté de réduire la peine et la souffrance de nos proches.
Cordialement,
Wa Salam
Sofia, présidente
PS: Nous savons combien notre action est délicate par rapport aux problèmes religieux et aux traditions sociales. C'est pourquoi nous nous abstenons de tout jugement moral sur la conduite des jeunes filles que nous aidons. Nous ne sommes pas des imams ni des philosophes, mais des simples femmes apportant une aide dans une situation de détresse. Nous aidons toutes les Musulmanes sans discrimination aucune. Nous espérons que vous saisirez l'universalité de notre démarche.
Par Braham (Braham) le mardi 01 mars 2005 - 22h55: |
Par Albert (Albert) le mardi 01 mars 2005 - 20h43: |
'...Yéraq tyaïche yè Emile, pour ta belle sortie en gras double...'.. Mon expertise professionnelle...!'
Je t’aurai vu près de KOFFA ANANE à l'ONU..Tant tes analyses prémonitoires sont exactes.
Je pense que le Président Ben Ali n'a pas mesuré 'la gravité de sa proposition ' en invitant Mr Sharon en Tunisie malgré les apparences bien que cette initiative soit placée sous l'égide du grand MACHIN.
Certains politiques tunisiens, qui travaillent dans l’ombre, veulent bien voir BEN ALI trébucher et l’occasion apparemment vient de se présenter.
L'opposition tunisienne... ! Tiens il y en a une seulement contre Israël..! n'a pas tenu compte du fait que Mr Abbas, le président de l'autorité de la Palestine a serré la main de Mr Sharon, et que par ce geste symbolique, même s'il ne fut pas plein d'ardeur, il montre enfin que les deux parties veulent faire table rase de l'affreux passé de la terreur. Et se donner une chance pour aller de l’avant.
Cette opposition syndicale devrait en tenir compte et mettre un bémol dans ses atermoiements, et cesser de mettre des bâtons dans les roues car les nouvelles relations qui se profilent à l’horizon, entre Israël et notre ancienne patrie vont sans doute profiter aux deux parties. Voilà ce qu’il faut voir.
-Bazooka, notre pénélope au joli cœur je suis au régime.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 01 mars 2005 - 21h12: |
Madame ou Monsieur Hajkloufette,
Puisque vous avez confirmé que l'invitation de Ben Ali était une invitation personnelle à Sharon et que maintenant le ministre des affaires étrangères de Tunisie Mr Abdelbaki Hermassi a carrément refuté ces dires dans l'artcle deja affiche dans les commentaires d'harissa, je vous prie d'avoir la décence d'admettre que mon analyse était juste.
Amicalement votre
Par Edmond (Edmond) le mardi 01 mars 2005 - 20h12: |
La France ne doit plus danser avec le Hezbollah
Jean-Pierre Bensimon samedi 26 février 2005
http://www.objectif-info.com/
Dans l’attentat perpétré la nuit du 25 février, à Tel Aviv, tous les ingrédients du fascisme qui a eu tant d’influence dans le monde arabe étaient encore une fois réunis. Le mépris de la vie et de l’humain, l’indifférence à l’âge ou au sexe des victimes pourvu qu’elles soient juives, la cruauté, la célébration de la mort.
L’Autorité palestinienne a immédiatement réagi et condamné le crime. Ce qu’elle a toujours fait, à l’époque d’Arafat, conformément aux conseils que Giap avait prodigué naguère : « pour conquérir l’opinion occidentale, il faut se donner une apparence de modération. »
Mais cette fois-ci, elle est allée beaucoup plus loin. Mahmoud Abbas a promis que « l'Autorité palestinienne ne restera pas silencieuse devant cet acte de sabotage» et il a ajouté : "Nous poursuivrons et traquerons les responsables, qui seront punis en conséquence". Il a aussi parlé de "sabotage du processus de paix".
Ces déclarations vigoureuses contrastent fortement avec celles de Ahmed Qoreï, le premier ministre, qui aurait estimé que «cet attentat pouvait être le fait d'un individu isolé, et pas nécessairement celui d'un groupe armé.» Comme si un terroriste pouvait avoir enregistré seul une cassette, dûment diffusée par Al Djeezira le jour même, trouvé seul une ceinture d’explosifs de 30 kg et s’être rendu seul de son village proche de Tulkarem à Tel Aviv sans que nul ne le remarque.
Le fait d’avoir évoqué cette hypothèse pour blanchir les factions terroristes et se dispenser de retrouver les auteurs et commanditaires de l’attentat, témoigne à lui seul de profondes divergences, au moins tactiques, dans l’entourage de Mahmoud Abbas.
En tout état de cause, ce dernier sera jugé sur ses actes. Il a sous sa coupe des moyens financiers considérables, sans doute plus de 45 000 policiers et l’appui d’Israël et des États-unis. Il a amplement les moyens d’agir. Condolezza Rice a tenu des propos sans ambiguïté, exigeant de lui des « mesures immédiates et crédibles…. Nous attendons maintenant des actes montrant clairement que la terreur ne sera pas tolérée ». La secrétaire d’État américaine fait donc peser des obligations sur les épaules de Mahmoud Abbas et c’est bien normal, puisque ce sont ses « administrés » des palestiniens des territoires qui ont commis l’acte immonde.
Comme à son habitude, la France de Chirac a choisi, elle, de faire peser les obligations sur les épaules d’Israël. Un communiqué d’une froideur extrême stipule : « Nous appelons les parties à la plus grande retenue »
On pourrait comprendre qu’Abbas est sommé de faire preuve de retenue vis-à-vis des auteurs de l’attentat, mais ce serait un peu singulier, l’équivalent d’un lapsus forgé par l’inconscient politique du Quai d'Orsay. Non, c’est Israël qui est sommé de se retenir. Se retenir de se défendre, sa faute suprême aux yeux de la diplomatie française. On n’était pas aussi vétilleux, il y a quelques semaines, quand, après la mort de soldats français, il n’a pas fallu plus de 20 minutes à l’autorité éclairée de notre pays pour décider de pulvériser l’aviation ivoirienne.
Une cascade de revendications et de démentis a démontré une fois de plus la redoutable décentralisation des factions terroristes à l’exception du Hamas. Faute d’obéir à une autorité précise, ces groupes peuvent agir au gré des allégeances ou des manipulation de leurs chefs mafieux et des commanditaires palestiniens et étrangers de la violence. Leur dispersion retire beaucoup de crédit à la politique du dialogue de Mahmoud Abbas, puisqu’un accord passé avec tel chef n’est pas reconnu pas tel autre.
Le Hezbollah a été désigné comme responsable par Abbas sous l’appellation de « tierce partie ». Une revendication ferme est parvenue de Damas par la voix d’un individu prétendant représenter le Djihad islamique. Qu’il s’agisse de Téhéran ou de Damas, via le Hezbollah, ou des mêmes via le Djihad islamique, ne change pas grand-chose. L’attentat est signé des États voyous du Moyen Orient.
C’est ce qui rend encore plus intenable la position française sur le Hezbollah. On sait que l’Allemagne désire l’inscrire sur la liste européenne des organisations terroristes, mais que Jacques Chirac s’y oppose, toutes griffes dehors. Sylvan Shalom a tenté vainement de le convaincre, il y a deux semaines. La France s’en tient à sa politique de complaisance affichée envers tout ce qui précipite le Proche Orient dans le feu. Il avait fallu la pression conjuguée de plusieurs pays européens pour qu’elle cesse de couvrir les tueurs du Hamas. Barnier est le dernier officiel occidental à avoir passé la nuit à Ramallah et auprès du vieil Arafat, le fauteur de guerre honni, et prononcé à son endroit force hommages. Sa disparition a ouvert immédiatement la voie à une nouvelle donne, infiniment plus favorable à la cause de la paix, démontrant du même coup la perversité du soutien français au plus grand terroriste du 20ème siècle.
Aujourd’hui, c’est le Hezbollah, la place forte du terrorisme et de la haine au Proche Orient que la France couvre et conforte. Dans quel but, et jusqu’à quand ?
Mais l’action des États voyous n’a été possible que parce que des structures terroristes existent, perdurent et sont mobilisables dans les Territoires. Ce sont ces conditions qui selon G.W. Bush, interdisent la naissance d’un État palestinien. Sans éradication du terrorisme, pas d’État palestinien.
La balle est donc dans le camp de Mahmoud Abbas. Tout démontre qu’il ne va pas pouvoir éternellement esquiver sa responsabilité première : ramasser les armes illégales, détruire les structures des factions, de bas en haut, et donner la priorité au combat contre les véritables usines de haine que sont les média, l’école et les mosquées palestiniens.
Quant à Israël, il vient d’avoir encore une fois la preuve qu’il ne doit pas baisser sa garde, qu’il faut continuer la construction de la clôture de sécurité et qu’il ne peut en aucun cas remettre le destin de ses citoyens entre les mains des « partenaires palestiniens pour la paix », quels qu'ils soient. C’est la leçon d’Oslo. Elle demeure d’actualité, férocement.
Comprendre la dernière "provocation" d'Ariel Sharon
par Emmanuel @ dimanche 27 février 2005
http://politiquearabedelafrance.blogspot.com/
Dans une interview à la télévision israélienne, le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a estimé le 23 février que les « Français sont pro-Arabes ». Il répondait à la question : « Pourquoi les rapports se sont dégradés avec les Français alors qu'ils avaient beaucoup aidé Israël après sa création ? ». «L'une des choses les plus étranges, c'est que la France se refuse à considérer le Hezbollah comme une organisation terroriste, alors qu'elle est l'une des plus dangereuses dans le monde », a-t-il ajouté. La diplomatie française n'a absolument pas réagi à cette "provocation".
Comment comprendre cette nouvelle bombe lancée par Ariel Sharon sur le gouvernement français, malgré le "réchauffement" des relations franco-israéliennes ? Comment comprendre l'absence de réaction du côté français ?
C'est que le réchauffement franco-israélien est pour l'essentiel une illusion : c'est bon pour les journalistes. Le pauvre Jean Daniel estimait dans son édito du nouvel Obs du 8 février : "Les relations bilatérales franco-israéliennes sont redevenues très bonnes." Mais la clairvoyance n'est pas la qualité principale de Jean Daniel.
Plutôt qu'un réchauffement, il faut parler d'un repli français : la France a été contrainte d'assouplir ses positions sur de nombreux sujets. Elle a en effet dû faire face, dernièrement, à des déroutes importantes de sa politique arabe.
D'abord, son soutien à Arafat a échoué et ne lui a pas permis de prendre la place qu'elle souhaitait dans le conflit israélo-palestinien. (La stratégie d'Arafat et le rôle qu'y jouait la France a été expliquée de manière limpide il y a quelques jours par un proche conseiller d'Ariel Sharon au journal La Croix : selon Eyal Arad, "Il y a un an et demi, l'objectif de Yasser Arafat était d'empêcher par le terrorisme toute possibilité de pourparlers entre Israéliens et Palestiniens, dans l'espoir de susciter un règlement imposé, en particulier de la part des Européens.") Le nouveau climat entre Israéliens et Palestiniens, suite à la mort d'Arafat, oblige la France à se repositionner.
Il y a eu aussi la déconvenue Bachar Assad, sur lequel la diplomatie française avait misé, sous les bons conseils de Rafic Hariri, qui a culminé le 14 février par l'assassinat de ce dernier.
La France, tenant à tout prix à mener une politique active au Moyen-Orient, s'est donc vue contrainte :
de "lâcher" la Syrie de Bachar Assad et d'appeler les États-Unis à la rescousse au Liban, ce qui a donné la résolution 1559 en septembre.
de soutenir la nouvelle direction palestinienne de Mahmoud Abbas dans son refus de la violence et les négociations avec Israël.
Sharon n'est donc pas dupe du réchauffement et il considère que la France, malgré les effusions, n'a pas changé. Elle a seulement effectué un repli tactique mais attend en embuscade. Dans son repli tactique, la France a intérêt pour le moment à un réchauffement ; Sharon, lui, prépare l'avenir : il a envie de limiter le plus possible le rôle de la France dans le réglement du conflit israélo-palestinien. Il s'agit de décrédibiliser la France comme courtier honnête du conflit israélo-palestinien. Malgré le soit-disant réchauffement, les Français ne changent pas : ils sont "pro-Arabes."
Car l'avenir sera moins consensuel et moins mielleux. Si tout le monde s'entend sur le retrait de Gaza, c'est la Cisjordanie qui est le véritable enjeu. Sharon entend en garder une partie significative tandis qu'Abbas veut, naturellement, tout. Entre les deux, il y aura, en arbitres, les États-Unis et l'Europe, cette dernière ayant été réintroduite dernièrement par Condoleeza Rice dans le processus. Pour Sharon, une Europe menée par la France et poussant au retrait total de la Cisjordanie est une réelle menace.
Les propos du 23 février n'ont pas été prononcés au hasard. On remarque que Sharon avait choisi de participer à l'émission de l'humoriste Eli Yatzpan, celui-là même qui avait été identifié en décembre 2004 par Gérard Araud, l'ambassadeur de France, comme le plus virulent des anti-Français en Israël. "Tout le monde sait que Yatzpan a choisi la France pour cible", avait-il dit.
On remarque ensuite qu'il a explicitement cité la question du Hezbollah que la France refuse toujours de considérer comme une organisation terroriste. Il s'agit là d'un contentieux très réel et très actuel, le Hezbollah étant un suspect probable de l'attentat du 26 février à Tel-Aviv. Malgré le repli tactique de la France, malgré son "profil bas" (pour autant qu'on puisse parler de profil bas pour la diplomatie française), la France n'a pas plié selon lui sur certaines considérations essentielles : le Hezbollah est la principale d'entre elles. Alors même que son proche ami Hariri a été assassiné par les services pro-syriens, Chirac continue de soutenir le très pro-syrien Hezbollah, qui ne fait pas de secret de son opposition au processus de paix israélo-palestinien. Pour Sharon, c'est l'indice qui lui fait penser que la France reste un partenaire douteux. Autant continuer à l'affaiblir encore et la discréditer.
Au profil bas et aux propos mielleux des Français, Sharon a répondu : "Bas les masques!". En position de faiblesse, la France a préféré de ne pas répondre à la provocation de Sharon : elle sait qu'elle n'a rien à y gagner.
Par Email (Email) le mardi 01 mars 2005 - 20h10: |
11EME SIYOUM HACHASS DU DAF HAYOMI
COLLECTIF POUR LE 11E SIYOUM HACHASS
sous l’égide et en présence du Grand Rabbin de France
Rav Yossef Haïm SITRUK
et les Institutions :
YAD MORDECHAÏ - IHOUD BATEY MIDRACH - INSTITUTIONS LOUBAVITCH
IGOUD HAREDI - MEKOR ISRAËL - MERKAZ HATORAH
CETTE MANIFESTATION PERMETTRA D’HONORER LA MEMOIRE DE RAV NISSIM REBIBO
Soyons ensemble pour prendre le nouveau départ !
Dès le début de «Berakhot» mettons-nous à la page...
INFORMATIONS AU : 01 49 57 07 70 - 06 08 65 00 50
e-mail : sioum.grf@yahoo.fr
MAISON DE LA MUTUALITÉ, 24 r St-Victor 75005 Paris - M° Maubert-Mutualité
ENTREE LIBRE TOUT PUBLIC
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 01 mars 2005 - 19h09: |
Bekhor,
Avec du retard mille fois merci pour ces cartes postales
sompteuses
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 01 mars 2005 - 19h48: |
Pour les adeptes d'un hechsher ecologique avec estampille "label vert":
http://www.earthkosher.com/
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 01 mars 2005 - 19h32: |
Breitou je t'avais languiiiiiii ....
RAK che tihieh bari ! BeHC.
Mapitom, tu descends quand j'arrive avec mes
gros canons !
Je te garde la place du roi avec en prime 1
fricasse et 1 granite pour que le voyage
soit + cool.
Et si Douda fait des loopings comme Satanas, on lui enverra Diabolo, ou Roc et Gravillon.
Signe: Penelope Jolicoeur
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 01 mars 2005 - 18h19: |
Au sujet de l'article affiche par Emma
Enfin un article qui confirme mon expertise professionnelle et ce que j'avais dit sur la soit-disant invitation de Ben Ali a Sharon.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 01 mars 2005 - 18h09: |
Je pense que c'est premature de parler deja d'avions de touristes israeliens vers la Tunisie comme l'indique Citron. "ESTANA YA DJAJA HATA IJIK ELQAMH MEN BAJA"( Attends poule jusqu'a que le ble arrive de Beja"
Par Emma (Emma) le mardi 01 mars 2005 - 18h02: |
Polémique en Tunisie après l'annonce de la visite d'Ariel Sharon
TUNIS (AP) - L'annonce de la visite du Premier ministre israélien Ariel Sharon en Tunisie, à l'occasion du sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) dont la deuxième phase est prévue à Tunis en novembre prochain, suscite la polémique en Tunisie.
Le pouvoir s'évertue à placer cette visite dans un "cadre onusien", le sommet étant parrainé par l'ONU, mais les réactions sont franchement hostiles du côté de l'opposition et de certaines ONG.
Lundi, le président Zine El Abidine Ben Ali a stigmatisé, sans les nommer, "ceux qui ont cru opportun de faire commerce de la déformation de l'image de la Tunisie et de la mise en doute de ses choix et de ses acquis".
Le ministre tunisien des affaires étrangères Abdelbaki Hermassi a, quant à lui, implicitement réfuté le caractère bilatéral de l'invitation à Ariel Sharon: "la Tunisie a adressé des messages aux dirigeants de tous les pays, y compris Israël qui est membre des Nations Unies, les invitant à participer au sommet de Tunis, et ce en application des procédures en vigueur dans le cadre de l'ONU".
Mais la perspective de la venue du Premier ministre israélien a soulevé un tollé dans certains milieux de l'opposition et de la société civile. Dans un communiqué, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), fait part de "l'étonnement" et de "la réprobation" des syndicalistes, voyant dans cette invitation "une atteinte aux sentiments de notre peuple, qui a en mémoire l'agression sauvage contre Hammam-Chott en 1985 (lorsque l'aviation israélienne avait bombardé la localité tunisienne où était établi le quartier général de l'OLP, NDLR) et les crimes perpétré par Sharon contre le peuple palestinien".
Lors d'une réunion vendredi au siège du Parti démocratique progressiste (PDP), placée sous le signe "non à la visite de Sharon en Tunisie", les dirigeants de plusieurs partis de l'opposition légale et non reconnue et d'ONG ont aussi clamé leur opposition, qualifiant Sharon de "criminel" dont "les mains sont entachées de sang palestinien et arabe".
"Le gouvernement doit revoir sa décision, sinon Sharon devra marcher sur nos cadavres", a lancé le numéro 1 du PDP, Me Néjib Chebbi rapportant des manifestations estudiantines à Tunis, Kairouan (centre) et Sfax (sud) contre cette visite.
Pour le chef du Forum démocratique pour les libertés et le travail (FDLT), Dr Mustapha Ben Jaâfar, il s'agit d'une "provocation qui a dépassé toutes les limites". Rachid Khéchana (PDP) y voit quant à lui "une manoeuvre" visant à normaliser les relations avec Israël.
De leur côté, le dirigeant du parti ouvrier communiste tunisien (POCT/non reconnu), Hammam Hammami, et le président de la ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH), Mokhtar Trifi, ont préconisé une coalition (partis, syndicats et ONG) pour faire face à ce "défi". AP
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 01 mars 2005 - 17h25: |
Israel apporte, au cours d'un briefing destine a des diplomates, la preuve de l'implication de la Syrie dans l'attentat survenu vendredi dernier sur la Promenade de Tel Aviv.
Damascus dossier for diplomats
www.jta.org
Israel presented foreign diplomats with what it said was evidence of Syrian involvement in Palestinian terrorism.
Twenty ambassadors from the European Union and nations on the U.N. Security Council attended a closed-door briefing Monday by Israel’s military intelligence chief, Maj. Gen. Aharon Ze’evi-Farkash, at the Foreign Ministry in Jerusalem. The ministry’s director general, Ron Prosor, said proof was furnished of Syria’s involvement in last Friday’s suicide bombing in Tel Aviv, with a view to influencing any resolutions reached at this week’s conference on Palestinian Authority reform in London.
“These are countries that understand that talk is not enough, and that we must enter a process whereby the terrorist infrastructure is finished off both in the territories and in the countries that sponsor it,” Prosor told Israel Radio. Syria has denied that it had any role in the attack.