Par Boum (Boum) le samedi 05 mars 2005 - 12h51: |
Je cherche en vain l'origine et l'histoire de Sidi BOUMENDIL dont une rue éxiste à Tunis et un monument à Hergla.
Qui peut m'aider?
Les BOUMENDIL (judéoarabes ou judéoberberes) nombreux dans l'ouest de l'Algérie à l'époque française viendraient'ils de Tunisie? là est ma recherche.
Par Maxiton (Maxiton) le samedi 05 mars 2005 - 12h26: |
Albert Memmi : " les peuples arabes se refugient dans des
mythes A lire
http://www.cjnews.com/viewarticle.asp?id=5741
Par Maurice (Maurice) le samedi 05 mars 2005 - 08h39: |
ASIE/INDE - « Shalom Television » : lancement d’une nouvelle télévision catholique au Kerala, dans le sud de l’Inde
Cochin (Agence Fides) - Elle s’appelle « Shalom Television », la nouvelle télévision catholique dont les émission le 26 février dernier au Kerala, un État de l’Inde du sud. Cette chaîne transmet en malayalam, la langue parlée par majeure grande partie de la population du Kerala, et elle a été promue par la Conférence épiscopale de l’Église syro-malabare, l’une des trois communautés catholiques présentes en Inde à côté de celle des latins et celle des syro-malankare.
À l’inauguration de la chaîne étaient présents l’Archevêque Mgr Cyril Mar Baselios, Président des Évêques syro-malabares. L’Archevêque a dit que « Shalom Television » entend contribuer à diffuser dans les médias des valeurs positives qui respectent l’homme, un rôle qui devrait être celui de tous les moyens de communication : « Les mass media jouent un rôle déterminant dans notre société. Non seulement ils donnent des informations et du délassement, mais ils influencent aussi la façon de penser et les comportements des personnes. Ils ont un impact non négligeable sur la société et sur l’opinion publique. Dans ce contexte, Shalom Television se propose d’offrir aux téléspectateurs des programmes de bonne qualité. Cette chaîne s’adresse à ceux qui aspirent au bien, et elle est promue par des personnes qui cherchent le bien et les valeurs positives ». Mgr Baselios a aussi fait l’éloge de la société d’édition Shalom qui publie une revue et un hebdomadaire sur les thèmes spirituels sans aucune publicité. « La naissance de cette chaîne catholique est le signe du désir de la population d’avoir des programmes qui promeuvent des valeurs comme la justice, la solidarité, l’harmonie et le respect », ont dit les autorités civiles présentes à cette rencontre, en présentant leurs vœux a Benny Punnathara, un laïc, qui sera le directeur de la chaîne. Shalom Television a conclu un accord avec EWTN pour transmettre les programmes de la célèbre chaîne catholique américaine. Sa grille de programmes prévoit des émissions de spiritualité, sacrements, instruction, art, musique, dans lesquelles l’accent sera mis sur les valeurs chrétiennes. (PA) (Agence Fides 3/3/2005)
Par Maurice (Maurice) le samedi 05 mars 2005 - 08h31: |
Bush et ses victoires
La contagion démocratique du Moyen-Orient : elle gagne le Liban, qui vit une étonnante révolution pacifique inspirée par l'exemple irakien. C'est, en effet, la démonstration de courage de ces électeurs, bravant les attentats islamistes pour aller voter le 30 janvier, qui a incité les Libanais à passer outre à l'interdiction de manifester, dimanche, et à exiger depuis le départ de l'occupant syrien. Nombreuses sont les voix qui s'élèvent désormais pour réclamer les mêmes élections libres qui viennent d'avoir lieu en Irak et dans les Territoires palestiniens.
Les faits donnent actuellement raison à la politique de George Bush, qui vise à faire tomber les tyrannies par la force militaire ou, mieux, par l'«effet domino». L'Egypte a annoncé samedi la mise en place d'une élection présidentielle au suffrage universel. Si l'Arabie saoudite vient de s'ouvrir timidement à des élections municipales réservées aux hommes, les Emirats arabes unis et Bahreïn se disent prêts à des processus de démocratisation.
Il est plaisant d'observer l'embarras des antibushistes français, surreprésentés dans la presse et au Quai d'Orsay. S'ils accusent les Américains d'être à la source de l'insécurité au Moyen-Orient et d'avoir réveillé le terrorisme, ils oublient de dire qu'ils sont plus certainement à l'origine du processus de démocratisation de la région et qu'ils attisent le désir d'émancipation des peuples.
Il est prématuré de tirer un bilan de la politique américaine, dont la majorité des commentateurs continuent à prédire l'échec. Cependant, rien de ce qui se passe au Liban, en Irak, en Palestine et dans les pays voisins n'aurait été possible si les Américains et leurs alliés n'avaient pas décidé de provoquer les événements, en chassant Saddam Hussein et en combattant le totalitarisme islamiste. Il est grand temps pour la France des droits de l'homme de prendre enfin l'histoire en marche.
I RIFIOL LE FIGARO
Par Mena (Mena) le samedi 05 mars 2005 - 01h50: |
L’identité européenne et les faux-monnayeurs de la mémoire (2ème partie de 4) (info # 010403/5) [analyse]
Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency
Erase memory : le fardeau de la mémoire juive
J’ai évoqué l’idée de parenthèse, et c’est effectivement de cette « humeur » et de cette vision historique initiée par le néo-conservatisme allemand que se réclament les partisans de la théorie « parenthésiste » concernant l’État d’Israël, théorie qu’on a pu évoquer – à la Ména — [traînant dans certains milieux proches de Chirac]. Ce n’est nullement un hasard, il s’agit des courants d’un souverainisme de grande puissance européenne, que j’ai déjà évoqués dans certains articles. Ces courants sont, en effet, d’essence franco-allemande. La théorie parenthésiste, lorsqu’elle ne concerne stricto sensu que l’État d’Israël, considéré comme une « entité sioniste », un corps étranger historiquement provisoire, voué à disparaître au bout de quelques années, à l’instar du Royaume franc de Jérusalem (1099-1291), implique logiquement une stratégie de « délégitimisation » de l’État juif en droit international. De telle manière qu’elle parvienne au point où elle peut détricoter sa « reconnaissance » par le vote de l’ONU en 1948, cette légitimité internationale étant considérée comme n’ayant eu qu’une portée limitée dans le temps (par exemple la période de la génération de l’immédiate post-Shoah). L’efficacité, ensuite, de la propagande assimilant la violence israélienne au nazisme. Ce « travail » sur la mémoire se situe d’ailleurs exactement là, car pour défaire une légitimité tout spécialement ancrée dans la mémoire de la Shoah, c’est le crédit associé au statut spécifique de victime-de-la-Shoah qu’il faut épuiser, et même annuler ou — mieux — inverser si l’on peut.
Mais pour comprendre toute la portée de la logique de ce parenthésisme, il ne faut pas l’isoler comme visant singulièrement l’État d’Israël. Il faut l’envisager comme l’attitude inhérente à la nécessaire réforme de l’autoreprésentation d’une Europe ayant décidé de tourner la page d’un passé pour elle funeste, afin de se reconstruire à nouveau comme Weltmacht, comme « puissance mondiale ». Il s’agit d’abord d’un rapport de l’Europe à elle-même, avant d’être un rapport de l’Europe à Israël. Après avoir scellé la réconciliation des ennemis héréditaires franco-allemands (et ainsi « aboli » la guerre intracontinentale), et après s’être dûment acquitté des repentances d’usage et autres monuments et musées commémoratifs, l’Europe veut refermer définitivement la « parenthèse » regrettable de cette période criminelle de sa propre histoire, pour écrire enfin le chapitre tout neuf de l’Europe des générations nouvelles, innocentes, sur une nouvelle page vierge, la dégrevant d’une mémoire coupable et paralysante.
Il en va, avec ce dégrèvement, de l’enjeu décisif que représente la nouvelle « conscience de soi » européenne, spécialement adaptée à la 3ème génération après la Shoah (celle pour qui la mémoire n’a plus de supports vivants du témoignage). Cette période à parenthéser est d’abord et avant tout — mais pas seulement, comme on va le voir — celle d’un crime de masse, difficile à porter pour la mémoire des générations futures (3).
L’éclatement au grand jour d’une attitude, jusqu’ici semi officieuse et clandestine, consistant à vouloir enfin clore définitivement cette pénible parenthèse — ce chapitre laborieux — de l’Histoire européenne, est contemporain des déclarations troublantes de certains intellectuels, qui s’insurgèrent contre ce que pouvait avoir pour eux d’insupportable la revendication juive d’un devoir de mémoire — selon l’expression de Primo Levi —, c’est-à-dire la perspective « inassumable » d’une perpétuation indéfinie de la culpabilité, du fardeau écrasant d’une perpétuité du souvenir traumatisant d’Auschwitz. Que n’appelle-t-on à la réconciliation, sinon à l’oubli ?
Cela arriva aux alentours d’une conjoncture et dans un climat marqués par le procès Papon et l’éclatement du scandale des avoirs juifs silencieusement détournés par les banques suisses. Il semblait là que le Congrès juif s’attaquait à l’Europe. On a commencé alors à suggérer qu’en s’en prenant ainsi à la banque européenne, en dénonçant les mensonges de la pseudo neutralité helvétique, et en remettant en question les compromis douteux de l’administration de l’État français avec le personnel de Vichy, les juifs dépassaient décidément la mesure, rompaient violemment le consensus européen, qu’ils allaient trop loin, qu’ils exagéraient ! C’est à cette période que les premiers signes du ‘nouvel’ antisémitisme commencèrent à se manifester en Europe. Cela n’avait strictement rien à voir avec le « conflit » proche oriental, et il n’y avait pas encore trace d’islamisme en Europe.
Il faut d’ailleurs dire que cette expression de devoir de mémoire est ambivalente, car elle pourrait s’entendre de deux façons. A qui s’adresse ledit devoir ? Il pourrait aussi bien signifier que, pour le sujet moral universel, le devoir s’adresse à lui-même (au sens kantien : Tu dois), ou bien que, selon une tout autre signification, la vie et la culture européenne sont pour l’avenir chargées du fardeau d’une dette inextinguible que sa mémoire-obligation doit indéfiniment aux victimes (les Juifs). Devoir moral ou devoir-dette ? Parce que ce devoir de mémoire paraissait boucher l’avenir de l’Europe, il mettait déjà une certaine opinion européenne exaspérée, qui n’attendait plus que les « signaux positifs » de renforcement, en état de libre disponibilité pour l’exécration d’Israël.
Le premier à avoir fait éclater cette « révolte » européenne contre le devoir de mémoire est Paul Ricoeur, dans un… mémorable article publié (par hasard ?) dans Le Monde : "L'écriture de l'histoire et la représentation du passé", le 15 juin 2000 (4). Ricœur y distinguait trois sortes de mémoires : la mémoire empêchée, la mémoire manipulée et, last but not least, la mémoire obligée, et il mettait vivement en garde contre une obligation ou un commandement qui contraindrait à la mémoire : « Je veux dire combien il importe de ne pas tomber dans le piège du devoir de mémoire », écrivait-il. Ricœur considère que le devoir de mémoire — la mémoire « obligée » — est donc un "piège", car, par la modalité de commandement et d’impératif qui la surplombe, ce devoir ferait violence à la liberté d'exercice de l'anamnèse historique, et risquerait d’en biaiser l’objectivité (5).
Notes :
(3) Comme on le constate en observant les Verts, la préoccupation pour les générations futures est un élément déterminant de la culture politique allemande contemporaine.
(4) Cf. également : Paul Ricoeur, L’Histoire, la mémoire, l’oubli, Paris, Seuil, 2000. Voir l’épilogue en fin de 4ème partie.
(5) À l’inverse, dans la tradition juive, le souvenir est enseigné comme un devoir : Zakhor ! « Souviens-toi ! ». Le peuple juif se veut à la fois le gardien d’une mémoire et d’une promesse, à la fois d’une « fidélité » et d’une « utopie », comme dirait Gershom Scholem.
Par Richard_S (Richard_S) le vendredi 04 mars 2005 - 22h32: |
Monsieur De La Douda,
Vous ecrivez a propos de quelqu'un qui demandait l'origine du nom Taieb :
"Selon toutes probabilités, vos Ancêtres étaient des Berbères qui se convertirent au Judaïsme, à l’époque antique où des Hébreux émigrés dans la Carthage Phénicienne, pratiquèrent le prosélytisme en faisant adopter le Judaïsme aux populations autochtones de Tunisie , cela bien avant la destruction du Temple de Salomon."
Il y a plusieurs contre-verites dans ce que vous ecrivez et que j'ai confirme aupres d'un ami historien Tunisien :
1 - D'apres vous, les juifs Tunisiens etaient pratiquement tous des berberes convertis par des Juifs proselytes. Ceci est tout a fait faux et s'il est vrai que certains berberes furent convertis au Judaisme, ils ne representaient qu'une infime minorite de Juifs Tunisiens.
2 - Vous dites que les Juifs arriverent en Tunisie bien avant la destruction du Temple de Salomon et ca aussi c'est faux ou alors vous devez amener des preuves de ce que vous avancez.
En effet, il n'existe aucune trace de Juifs en Tunisie qui precede la destruction de ce Temple de Salomon.
Je pense qu'il est important de rectifier de tels faits car ils donneraient a penser que la majorite des Juifs de Tunisie seraient des Berberes convertis au lieu d'etre des purs Juifs ayant garde leur religion contre vents et marees.
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 04 mars 2005 - 18h35: |
TUNES CELEBRES
Pourriez vous ajouter à votre liste le nom de mon père Gaston Nissim Cohen (1912-2001) natif de l'Ariana et propriétaire des Patisseries Mickey et Pinocchio Avenue de Paris à Tunis célèbre pour ses glaces "Frigolo" entourées de biscuit!
Par avance merci.
Madame Levy- Dubreuil.
Par Emma (Emma) le vendredi 04 mars 2005 - 18h33: |
Le maire de Londres qualifie Ariel Sharon de «criminel de guerre»
LONDRES (AP) - Le maire de Londres Ken Livinsgtone qualifie vendredi le Premier ministre israélien Ariel Sharon de «criminel de guerre» et accuse l'Etat hébreu de nettoyage ethnique.
Dans une tribune publiée par «The Guardian», Ken Livingstone, déjà auteur d'une remarque controversée après avoir comparé un journaliste juif à un gardien de camp de concentration nazi, a également accusé Sharon d'avoir organisé le terrorisme contre les Palestiniens et mettre les Londoniens en danger en alimentant la colère dans le monde.
A Jérusalem, un responsable des services d'Ariel Sharon a déclaré que les commentaires du maire de Londres étaient «trop bas pour être relevés».
»Ariel Sharon, le Premier ministre d'Israël, est un criminel de guerre qui devrait être en prison plutôt qu'à ce poste», écrit notamment Livingstone avant de faire clairement allusion à l'implication de Sharon dans les massacres de centaines de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatilla au Liban en 1982.
»L'expansion d'Israël inclut le nettoyage ethnique», poursuit le maire de Londres avant de souligner que «Sharon continue d'organiser le terrorisme»: «Plus de trois fois plus de Palestiniens que d'Israéliens ont été tués au cours des violences actuelles».
Livingstone répondait ainsi à un autre article écrit par Henry Grunwald, le président de l'association des parlementaires juifs britanniques, exhortant le maire de Londres à présenter des excuses après sa remarque en direction du journaliste juif. AP
ma/v332
© AP - The Associated Press. Tous droits réservés.
Par Meyer (Meyer) le vendredi 04 mars 2005 - 17h00: |
En complémént du commentaire
A_Soued (A_Soued) le vendredi 04 mars 2005 - 08h35:
BRAVE, JEUNE ET MUSULMANE
un article dans Haaretz a l'occasion de la présentation en Israel par l'auteur, Irshad Manji, de la version en hébreu de son livre "Le problème avec l'Islam aujourd'hui"
http://www.haaretz.com/hasen/spages/547805.html
Par Maurice (Maurice) le vendredi 04 mars 2005 - 10h13: |
LETTRE OUVERTE AUX COMMUNAUTES NOIRES
vendredi 4 mars 2005
Du "Collectif de vigilance pour la restauration du peuple Noir" (CO.V.RE.N.) E.mail : covren@hotmail.com
Note du MMLF : Ce texte est parvenu au MMLF le 23/11/2004 et n’a pas été publié pour ne pas envenimer le débat. Aujourd’hui, il semble nécessaire que cette prise de position soit connue.
L’ANTISEMITISME : UN PIEGE TENDU AUX NOIRS CONTRE EUX-MEMES Mr. Dieudonné incarne tristement cette logique. Il tient en effet d’étranges propos, qui insultent la mémoire et la dignité de nos aïeux, victimes d’un crime contre l’humanité d’une ampleur effroyable : la Traite et l’Esclavage négriers. Insultant par là même notre mémoire collective, à nous victimes indirectes mais non moins réelles de cette catastrophe. Car il prive notre peuple de l’identification nécessaire de ses bourreaux effectifs - de tout un pan d’entre eux ! - pour leur en substituer de fantasmatiques. Il occulte en effet l’énorme responsabilité des Arabo-musulmans dans cette tragédie et attribue aux nombre insignifiant de Juifs qui ont pu y être mêlés une représentativité délirante, complétement mensongère au regard de la vérité historique. Empreintant en cela les traces exactes de la propagande antisémite promue dans le monde Arabo-musulman, qui propage le mythe du Juif comme figure de l’esclavagiste.
Nous voulons préciser à propos de la Traite et de l’Esclavage négriers, au nom du respect des victimes passées comme contemporaines du monde entier et de la spécificité de leurs histoires respectives, que nous sommes en présence d’un crime contre l’humanité qui a pour nom... "Traite et Esclavage négriers", non pas "génocide". Qu’est-ce qui les différencie ? Eh bien l’intention. Pour la "Traite et l’Esclavage négriers", l’intention fondatrice fut l’asservissement, comme force de travail gratuite - avec une brutalité et une inhumanité extrêmes - de nos aïeux déportés, spoliés au continent-mère. Pour un génocide - comme dans le cas de la Shoa - l’intention fondatrice est l’extermination - la disparition pure et simple - selon un plan concerté, de tout ou partie d’un groupe humain sur le simple critère de sa nature ethnique, nationale, religieuse ou autre.
Reconnaître la spécificité qui s’attache à chacune de ces deux catastrophes n’est en rien minimiser l’ampleur ou la profondeur de l’une ou de l’autre, ni de l’une au détriment de l’autre. C’est au contraire honorer leurs dimensions exactes respectives. Evitant ainsi des comparaisons impropres.
Car toutes les souffrances - chacune d’entre elles - sont dignes, au même titre, de la reconnaissance et du respect. Et ce ne sont pas Raphaël Gluksman, David Hazan, et Pierre Mezerette, qui viennent de réaliser un documentaire remarquable de pédagogie, de sérieux et de courage sur le génocide des Tutsis au Rwanda*(1), qui nous contrediront. Ni eux, ni tant d’autres Juifs, parmi lesquels les pionniers de la plupart des mouvements anti-racistes en France, pour ne parler que de ce pays !...
Mettre en concurrence - comme certains le font - les souffrances de ces deux catastrophes sert-il les victimes que nous sommes, en définitive ? Nos énergies doivent-elles être mises au service de cette compétition macabre - ou doivent-elles être mises, plutôt, au service de la volonté de rapprochement de nos deux communautés, pour une solidarité bénéfique pour tous ?
Ceux des nôtres qui voudraient voir dans un tel rapprochement solidaire avec les Juifs un nouveau rapport de subordination sont encore prisonniers de leurs ignorances, qui riment souvent avec préjugés - nous le disons avec tristesse. Cependant, à eux la responsabilité de s’en libérer : ils ne sont pas les enfants irresponsables que la rhétorique esclavagiste prétendait. Nous ne pouvons pour notre part que leur livrer notre analyse, en espérant qu’elle les pousse à une introspection honnête. Mais pour peu qu’ils soient victimes , en plus, d’une propagande très généralement et complaisamment relayée par les médias occidentaux en une désinformation qui diabolise dans le même temps Israël, Juifs et sionistes à propos, notamment, du conflit israëlo-palestinien, nous craignons que le spectre d’un l’antisémitisme Noir - "prémicé" par Dieudonné, ses disciples et ses clones anonymes - étende son ombre sur des rapports entre nos deux communautés déjà affectés, encore une fois, par l’ignorance et les préjugés. Ignorance de ce que sont réellement le peuple Juif, le sionisme, l’état d’Israël, la nature du conflit avec les "palestiniens", etc... Mais nous, descendants d’esclaves - dont un Nègre éclairci à l’extrême dans sa chair par des générations de métissage - refusons de rentrer dans cette logique de concurrence. Nous refusons tout aussi catégoriquement de tenir mensongèrement les Juifs pour responsables de la sous-information/désinformation médiatique, culturelle et éducative dans laquelle se tient la mémoire de la Traite et de l’Esclavage négriers. Car comme nous venons de l’évoquer plus haut, si nous devions parler des Juifs dans leur rapport avec nos luttes et notre aspiration légitime à la reconnaissance de notre histoire, l’honnêteté intellectuelle à elle seule nous obligerait à parler d’eux en termes élogieux. Et à la France nous pourrons ajouter, entre autres, les U.S.A., où leur communauté fut la plus importante pourvoyeuse non-Noire de militants pour l’égalité des droits civiques auprès des nôtres et du regretté Martin Luther King Jr.. En 1998, de trois nations à l’initiative d’une proposition faite à l’O.N.U. pour la reconnaissance internationale de la Traite et de l’Esclavage négriers comme crime contre l’humanité et pour la réparation aux descendants victimes, Israël était la seule nation non-Noire.
Du judaïsme, du christianisme et de l’islam, il n’est qu’au judaïsme que l’on ne puisse imputer de responsabilité au regard de la Traite et de l’Esclavage négriers, parce que le peuple porteur de cette foi a comme fondement essentiel et offre précisément à l’humanité toute entière comme message la Libération de l’Esclavage, dont il a éprouvé le feu en Egypte. Les mondes occidentalo-chrétien et Arabo-musulman font quant à eux encore sérieusement défaut à la reconnaissance de leurs culpabilités au regard de ce crime, comme à celui de toutes les abjections qui en découlent en droite ligne. Et les Arabo-musulmans : par un véritable activisme.
Il fut en effet révélé très clairement à la conférence mondiale contre le racisme à Durban, en 2001, que les instances de propagande islamistes opèrent un intense travail d’intoxication sur le monde Noir. Parce que rien ne sert plus la cause des bourreaux que des victimes dressées les unes contre les autres. Nous voulons en conséquence soustraire les réalités de notre histoire passée et contemporaine à l’occultation qu’ils entretiennent et au révisionnisme violemment antisémite dont ils se rendent coupables, pour les restituer à notre travail de mémoire et de guérison. Et nous refusons d’oublier que ce sont eux qui ont commencer à pratiquer la Traite et l’Esclavage négriers, puis y ont initié les occidentalo-chrétiens. Nous ne pouvons pas davantage taire qu’au moins deux d’entre leurs états pratiquent, jusqu’à aujourd’hui, l’esclavage. Esclavage en Mauritanie - et traite, en plus de l’esclavage - au Soudan. Et comment pourrions-nous passer sous silence la catastrophe humanitaire - véritable crime contre l’humanité - qui se joue en se moment même au Darfour, province de l’ouest soudanais, où, dans une campagne de terre brulée et de déplacement de population, les forces du gouvernement et les milices Arabes tuent, violent et pillent les civils des groupes ethniques Noirs, comme les Furs, les Masaalits et les Zaghawas ?
Mais nous ne sommes animés d’aucun esprit de vengeance. Ni envers les Arabo-musulmans, ni envers les occidentalo-chrétiens. Car notre espoir - fou ! mais nécessaire - est la réconciliation de nos peuples. Il faut briser la logique mortifère de la haine raciste, du mensonge de cette idéologie, de la double illusion que peut avoir un peuple de sa supériorité "raciale" et de son "droit" à disposer d’un autre. Car il n’y a pas plusieurs, mais une seule race : la race humaine. Une telle réconciliation s’articule en trois axes. 1) : Il faut avant tout stopper le bras des bourreaux qui sont encore à l’œuvre. 2) : Est nécessaire la repentance, réelle, sincère, des "anciens" comme des actuels bourreaux. Mais à défaut et quoiqu’il en soit, pour ces derniers, il faut qu’ils soient traduits en justice... et que justice soit rendue !...
C’est absolument indispensable pour que les victimes puissent - non pas oublier ! - mais commencer à guérir du traumatisme qui les frappe. Enfin, 3) : si la repentance est sincère, elle doit être corrélative de la mise en place de politiques de réparation, en concertation avec les parties victimes. Le chantier est énorme, mais c’est nous le savons la seule voie pour parvenir, un jour, à une véritable - et donc pérenne ! - paix entre les peuples.
*(1) Ce film documentaire est intitulé : "Tuez-les tous !" Histoire d’un génocide "sans importance" ".
Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 04 mars 2005 - 08h35: |
BRAVE, JEUNE ET MUSULMANE
Par Thomas L Friedman éditorialiste au New York Times
Article paru le 3 mars 2005 dans le New York Times
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm
Les deux dernières années n'ont été faciles pour personne, moi inclus, qui espérait que la guerre d'Irak pourrait déboucher sur une démocratie décente. Et même à la lumière des remarquables élections irakiennes, du renversement du gouvernement pro-syrien au Liban et des réformes qui se concoctent en Egypte, il est trop tôt pour que quiconque crie victoire. Nous manipulons des ingrédients chimiques instables. Ce qui me rend plus optimiste aujourd'hui, ce sont les résultats de la guerre d'Irak et surtout le nombre d'arabes et de musulmans rencontrés depuis le 11/9/01qui m'ont instamment demandé de continuer à écrire sur le besoin de réforme et de démocratie dans cette partie du monde.
Bien sûr beaucoup d'Américains sont surpris par cette situation. Il ne faut pas perdre de vue que l'Amérique a longtemps traité les états arabo-musulmans comme une série de stations-service. Touts ce qui nous intéressait, c'était que les pompes soient ouvertes, que les prix soient bas et qu'il soient aimables envers les Israéliens (?). Aussi longtemps que ces régimes nous offraient cela, peu importait ce qu'ils faisaient chez eux. Ils pouvaient maltraiter leurs femmes, ils pouvaient nous insulter dans leurs journaux et prêcher l'intolérance des autres religions autant qu'ils voulaient. Pourvu que les pompes soient ouvertes, les prix bas et qu'ils soient sympas envers les Israéliens (1).
Le 11/9/01, nous avons compris ce qui se tramait dans notre dos. À partir de ce jour, j'ai compris qu'à moins que nous les aidions à changer leurs régimes autocratiques, à créer un espace de liberté et d'expression libre des idées, devant nous ou dans notre dos, nous allions subir d'autres 11/9/01. J'ai toujours su que nous avions là bas des partenaires, mais les mouvements démocratiques qui sont nés depuis m'ont montré des jeunes gens qui souhaitaient assouvir leurs aspirations et réaliser tout leur potentiel, des choses que le pouvoir et les chefs spirituels bloquaient.
Si vous voulez savoir de quoi je parle, lisez le livre de la courageuse Irshad Manji "le problème avec l'Islam aujourd'hui" et les lettres, débats et chats de jeunes musulmans sur son site www.muslim-refusenik.com . Cette Canadienne musulmane et féministe de 36 ans a osé écrire un livre demandant la réforme de l'Islam. "Il n'y a pas de plus grande idée dans le monde musulman aujourd'hui que l'ouverture des portes de la pensée autonome ou "ijtihad". C'est l'idée essentielle de mon livre pour montrer que l'Islam a été une tradition pluraliste autorisant un débat critique et contradictoire et que nous Musulmans nous devons retrouver cette tradition ancienne pour moderniser l'Islam du 21 ème siècle. Ceci n'a rien de subversif; c'est l'essence de la foi" dit-elle (2).
Née en Ouganda d'un père indo-musulman et d'une mère d'origine égyptienne qui a émigré au Canada, Mme Manji fait de nombreuses conférences sur ce sujet dans les campus. "J'ai remarqué depuis longtemps qu'après mes conférences, de jeunes musulmans attendaient le départ de leurs camarades pour venir me voir et me dire "Irshad, nous avons besoin de nombreuses voix comme la tienne pour nous aider à ouvrir cette religion, sinon, nous allons la quitter". Et les sheikhs n'ont pas encore saisi cette tendance. Nous cherchons à sauver l'Islam en montrant aux jeunes générations comment elles peuvent faire partie d'un monde divers et pluriel tout en étant des croyants."
Dans ce but, Mme Manji a lancé un projet appelé "Ijtihad" dont le but est de créer un centre de leadership attirant de jeunes musulmans ayant l'esprit de réforme afin qu'ils puissent coopérer ensemble et constituer un ensemble confiant pouvant s'opposer au conformisme de l'Islam établi et apprendre qu'il y eut "un âge d'or" où les 3 religions monothéistes travaillaient ensemble pour développer la connaissance, chose dont on ne parle jamais dans les écoles, qu'elles soient religieuses ou publiques, en Islam.
À la demande des étudiants, Mme Manji a pu traduire récemment son livre en arabe et en ourdou, et l'a mis sur le net sur son site. De jeunes Arabes et Pakistanais en parlent déjà. Cette semaine un petit éditeur opérant au Liban et en Allemagne, et venant de s'installer en Irak, a proposé d'éditer son livre en Irak…(3)
"Je ne peux qu'apprécier ce symbole. Bagdad était le centre de la renaissance islamique du 8ème au 12ème siècle; c'était le carrefour des idées, des biens et des hommes" dit-elle.
Cela prendra du temps pour que ces idées cheminent et l'issue est incertaine. La bonne nouvelle est que de jeunes Arabes et Musulmans commencent à parler différemment, "derrière" et de plus en plus d'entre eux demandent à parler "devant".
Notes de la traduction
1. cette plaisanterie paraît surprenante vu la répétition de conflits provoqués par les pays arabes contre Israël
2. d'après de nombreux spécialistes de l'Islam, il y a des Musulmans modérés, mais il n'y a pas d'Islam modéré. L'argument est peut-être habile mais la réforme de l'Islam n'est pas pour demain.
3. l'Institut JJRousseau a reçu Irshad Manji à la mairie du 5ème arr. en déc 2004;
en effet il s'agit d'une personnalité frêle et brillante certainement très courageuse. Il en faudrait des centaines comme elle pour rameuter les Musulmans modérés.
BRAVE, YOUNG AND MUSLIM
By THOMAS L. FRIEDMAN
New York Times - March 3, 2005
he last couple of years have not been easy for anyone, myself included, who hoped that the Iraq war would produce a decent, democratizing outcome. And even in the wake of the remarkable Iraqi election, the toppling of the Lebanese cabinet and the reforms brewing in Egypt, it is too soon for anyone to declare victory. We're dealing with some very unstable chemicals. But what makes me more hopeful today is precisely what made me hopeful that the Iraq war might work out, and that is the number of Arab-Muslim youth I've encountered since 9/11 who have urged me to keep writing about the need for democracy and reform in their part of the world.
Of course, many Americans are surprised by this. America has treated the Arab-Muslim states for 50 years as a collection of gas stations. All we cared about was that their pumps were open and their prices low, and that they be nice to the Israelis. As long as the regimes did that, we said, they could do whatever they wanted "out back." They could treat their women however they wanted, they could write about America in their newspapers however they wanted, and they could preach intolerance of other religions all they wanted - just keep their pumps open and prices low and be nice to the Israelis. On 9/11, we got hit with everything that was going on "out back."
Since then, it's been clear to me that unless we partner with Arabs and Muslims to change their context, unless we help them create the free space for a war of ideas that will allow for a new discussion out front and out back, we're just begging for another 9/11. I always knew we had partners there, but the democratic movements that have now emerged have shown me just how many young people there want to give voice to their aspirations and achieve their full potential - something their governments and spiritual leaders have been blocking.
If you want to get a taste of what they sound like, read Irshad Manji's courageous book "The Trouble With Islam Today," and the letters and debates from young Muslims on her Web site (www.muslim-refusenik.com). Ms. Manji is a 36-year-old Canadian Muslim feminist who has dared to write a book calling for a reformation of Islam.
"There's no bigger idea for the Muslim world today - and consequently for all of us - than reopening the gates of independent thinking, or 'ijtihad,' " she said. "That's the main point of my book - to show that Islam once had a pluralistic tradition of critical debate and dissent, and that we Muslims need to rediscover this tradition to update Islam for the 21st century. That's not being radical. That's being faithful."
Born in Uganda of an Indian-Muslim father and a mother with Egyptian roots who emigrated to Canada, Ms. Manji is a frequent lecturer about diversity on college campuses. "Even before 9/11 and my book, I noticed that after my lectures young Muslims would gather at the side of the stage, wait for everyone else to leave and then walk over and say things like, 'Irshad, we need more voices to help open up this religion of ours, because if it doesn't open up we are leaving it.' That is what the clerics don't get. We're saving Islam by showing the emerging generation how they can be part of a pluralistic world and be faithful Muslims."
To that end, Ms. Manji has just launched what she calls Project Ijtihad. "The goal," she explained, "is to create a leadership center that will attract young, reform-minded Muslims to network with one another so they see that they're not alone, to develop the confidence to openly dissent with conformity in Islam and to learn about the golden age of Islam, when Muslims, Jews, Christians worked together to preserve and expand knowledge - something we're rarely, if ever, taught in our public schools or in our Islamic religious schools."
At the urging of students, Ms. Manji recently had her book translated into Arabic and Urdu and posted on her Web site. Young Arabs and Pakistanis are now downloading it in private and discussing it. This week she was approached by a small Arabic publisher who operates in Lebanon and Germany - and has just opened in Baghdad - offering to publish her book in Iraq!
"I can't help but appreciate the symbolism," she said. "Baghdad was the seat of the Islamic enlightenment from the eighth to 12th centuries. It was a crossroads of goods, services, big ideas."
This will take time to play out, and a decent outcome is not assured. But the good news is that young Arabs and Muslims are starting to have a very different conversation "out back," and more and more of them are demanding to have it out front.
Par Francois (Francois) le vendredi 04 mars 2005 - 08h12: |
Assez de juifs?
Un conférencier au collège de guerre russe dit à classe d'officiers inquiète que la Russie risque de devoir combattre la Chine durant la 3ème guerre mondiale.
"Mais, camarade général", demande un cadet, "nous sommes 140 millions et ils sont 1,3 milliards, comment pouvons-nous espérer gagner ?"
"Et bien" répond le général, "dans la guerre moderne, la clé n'est pas la quantité mais la qualité. A titre d'exemple, au Moyen-Orient, 5 millions de juifs combattent 150 millions d'arabes et les juifs ont été vainqueurs à chaque fois."
"Mon général", demande le cadet paniqué, "avons-nous assez de juifs ?"
Source: http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1109647368103&p=1006953079897
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 04 mars 2005 - 08h03: |
Papon interdit de medaille, et toc !!!
Papon can’t wear medal
http://www.jta.org
A French court rejected an appeal by Maurice Papon, who was fined for wearing a prestigious French service award.
Papon was stripped of his decorations after he was convicted of Nazi-era crimes. Now 94, Papon was sentenced in 1998 to 10 years for his role in the deportation of some 1,500 Jews from southwest France to Nazi death camps in 1942, when he was a Vichy France official. In 2002, he was released from prison on medical grounds.