Par Admin (Admin) le jeudi 25 juillet 2002 - 09h23:

Par Nao (Nao) le mercredi 24 juillet 2002 - 18h49:

Israel est bien trop gentil de se confondre en excuses sur la mort de civils "innocents" ds le raid qui a tue ce Shehadeh! Ne croyez vous pas que les raids americains en Afghanistan font aussi des victimes innocentes et dt personne ne parle?
De tte facon ces "innocents" seraient devenus des terroristes aussi!

Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 24 juillet 2002 - 18h12:

Hamas: des militants guidés par une vision extrémiste de l'Islam

JERUSALEM (AP) - Voici quelques données sur le mouvement palestinien du Hamas:

- Naissance: le Harakat al-Moukawama Islamiya (Mouvement de la résistance islamique, Hamas) est né au début de la première Intifada le 14 décembre 1987. Issu du courant des Frères musulmans, le Hamas rêve d'un Proche-Orient gouverné par l'Islam où l'Etat hébreu serait éliminé, même si les juifs auraient l'autorisation de vivre avec le statut de résidents protégés. Récemment, des dirigeants du Hamas ont déclaré qu'ils pourraient envisager une trêve si Israël se retirait de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza

- Méthodes: depuis sa création, le Hamas a choisi la voie de la violence, envoyant ses hommes tuer des centaines de civils et de soldats israéliens à coup de fusillades, d'attentats-suicide et d'explosions de bombes contrôlées à distance. Les kamikazes du Hamas ont joué un rôle majeur dans le présent conflit israélo-palestinien

- Structure: l'organisation est divisée en deux parties bien séparées: l'aile militaire composée des Brigades Ezzedine el-Kassem, des unités clandestines qui mènent des attentats anti-israéliens, et l'aile politique

- Soutien: le financement vient de contributions du monde arabe et des musulmans dans le reste du monde. Dans les zones palestiniennes, particulièrement à Gaza, le Hamas a renforcé sa position en mettant en place des "comités de charité" qui gèrent services sociaux, maternelles et écoles

- Fondateur: cheikh Ahmed Yassine, reconnu comme le guide spirituel du Hamas. Tétraplégique depuis un accident à l'adolescence et à moitié aveugle, cheikh Yassine inspire les membres du Hamas par ses prêches. Emprisonné par Israël, il a été libéré en octobre 1997 en échange de deux agents du Mossad qui avaient échoué dans leur tentative d'assassinat de Khaled Machaâl, chef du Hamas en Jordanie

- Dirigeants à l'étranger: en dehors des territoires palestiniens, Machaâl et Moussa Abou Marzouk dirigent le Hamas depuis l'étranger. Basés un temps en Jordanie avant d'être expulsés, ils sont désormais tous deux installés en Syrie. A la tête d'un réseau international de collecte de fonds, ils participent également à l'élaboration de la politique du Hamas

- Porte-parole: Mahmoud Zahar et Abdel Aziz Rantisi, deux médecins de Gaza, sont les visages les plus médiatisés du Hamas, tout en prenant une part active dans la direction du mouvement. Zahar, le médecin personnel de cheikh Yassine, et Rantisi ont été tous deux emprisonnés à plusieurs reprises par l'Autorité palestinienne lors de rafles périodiques. AP

Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 24 juillet 2002 - 04h56:

Il est necessaire que chacun prenne sur lui de reciter chaque jour des psaumes (tehilim) :
faire dix fois le tehilim 20, et une fois les tehilim 22,69,91,120,121,130,142,150, et les fasse egalement reciter dans son entourage.
Quel que soit l'engagement dans les Mitsvoth de chacun, nous devons tous nous soucier d'apporter "des defenseurs" a notre peuple en ces moments decisifs.
Il faut demander particulierement la securite de chacun, la guerison de tous nos blesses, la liberation de ceux qui ont ete kidnapes, la consolation de ceux qui ont perdu leurs proches et l'adaptation des veufs, veuves et orphelins.
Le tehilim 20 peut etre obtenu a l'adresse :
http://www.modia.org/priere/psaumiran.html#20
Voici les noms des blesses dont je dispose :
- Orit bat Nogah (12 ans)
- Tehila bat Nogah (9 ans)
- Israel ben Nogah (7 ans)
- 'Hayim Dan ben 'Haya
- Yonatan ben Braina
Parmi ceux qui se sont fait assassines, que D.ieu eleve leurs ames :
- Daniel ben Linda
Ainsi que les noms de plusieurs personnes qui ont besoin d'une guerison, suite a des accidents ou du fait de maladies graves.
- 'Haya bat Chochana
- Yossef 'Haim ben Breinda Leah (13 ans)
- Yossef ben Sarah
- Ishaya ben Sarah
- Ra'hel bat Esther
- Rivka bat Ruth (39 ans)
- Gabriel ben Ruth (40 ans)
- 'Hana Tova 'Haya bat Pecha
- Refael ben 'Haya
- Yossef 'Haim ben Sim'ha Shalbia Emma (57 ans)
- Ilan Gershen ben 'Hanna (7 ans)
- Dan ben Rachel (11 ans)
- Jeremy Hai Tsouriel Hacohen ben Ester (13 ans)
- Immanouel ben Nouna ( 72 ans)
- Hadassa Anael Sarah bat Sandrine Ilana (5ans)
- Avinoam ben Simha
- Naomie Sarah bat 'Hanna Devora
- Mezal bat Rivka
- Eliahou Mashiah ben Rahel (42 ans)
- Samuel ben Perla (74 ans)
- Hai Moshe ben Ester (70 ans)
- Jeremy Abraham Ben Yael
- 'Hava Attou bat Emma
- Mazal 'Haya bat Soultana
- Pir'ha bat 'Hana
- Yehouda David Ben Miriam
Pour les personnes dont l'age est connu, il faut reciter le tehilim correspondant a l'age + 1. Par exemple, pour un enfant de 7 ans, on recitera le tehilim 8.

Chlomo

Par Lucia (Lucia) le mercredi 24 juillet 2002 - 04h45:

Chere Rahel21, enfin la bonne nouvelle tant attendue. Je viens de lire les
Commentaires. Mabrouk, Mazal-tov, felicitations, et tout et tout; bonne chance
dans la Paix, "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants".... j'espere
que nous ne te perdrons pas comme Harissienne. Je t'embrasse.

Par Rahelina (Rahelina) le mercredi 24 juillet 2002 - 01h23:

Merci a vous Emile Tubiana,Rachco,Henry Bueno,Bebel et ma chere Mexico pour ces voeux qui me rechauffe le coeur.
Je vous souhaite a tous d'etre tous les jours de votre vie aussi heureux que moi a present.La vie est fait d'embuches,parfois tout est noir,mais un jour la lumiere...
kol touv lahem,
rahel21

Par Mexico (Mexico) le mercredi 24 juillet 2002 - 01h13:

Chers amis Harissiens,
Je vous ecrivais il y a quelques jours de ca, de vous depecher de fuir cette France pourrie.
A present, je me demande quel est l'endroit du monde entier, en dehors de notre maison ISRAEL, ou nous pourrions, nous les juifs, reellement nous trouver a l'abri.
C'est en visitant la page d'internet de la S.R.E. (Secretaria de Relaciones Exteriores de Mexico), c'est a dire du Ministere des Relations Exterieures du Mexique, que je suis arrivee a la page des Representations Autorisees du Gouvernement Mexicain:
www.sre.gob.mx/delegaciones/acreditadas/
Parmi les pays ordonnes par ordre alphabetique, se trouve a la fin de la liste, AJOUTEE: PALESTINE.
www.palestina.com.mx/
ISRAEL NE FIGURE PAS!!!
J'ai pris contact avec le Comite Central de la Communaute Juive du Mexique (Comite Central de la Comunidad Judia de Mexico) a travers son prestigieux journal "Tribuna Israelita" et je les ai informe. Ils ignoraient jusqu'alors cette grave information.

Je demande aux personnes competentes de bien vouloir faire le necessaire pour alerter les autorites diplomatiques d'Israel et exiger que le Gouvernement du Mexique nous precise sa position, d'autant plus que l'economie de ce pays se fonde primordialement sur l'apport des fonds des nombreuses entreprises JUIVES et recemment des nombreuses compagnies israeliennes qui furent encourager par FOX, President du Mexique, a s'installer sur ce territoire qui parait-il promet un avenir extraordinaire...

Plus que jamais, j'attends avec impatience la liberation de mon mari pour nous refugier chez nous, en ISRAEL.
CHALOM
Yael

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 24 juillet 2002 - 00h20:

Mazal Tov A Notre Rahel. Creez de la joie et remplissez le vide d'amour.
Amicalement.Emile

Par Djlachem (Djlachem) le mardi 23 juillet 2002 - 23h22:

Envoyé par courrier aux différents "signataires" du boycott anti-israélien:
Leon Schwartzenberg Constantin Costa Gavras Bertrand Tavernier François Kourilsky J-L Godard Marcel Bluwal Marin Karmitz Michel Piccoli Guy Bedos Laurent Schwartz Alain Lipietz Albert Jacquard Isabelle Adjani Axel Kahn



Paris, le 23 juillet 2002









A l’attention de (nom de chacun des signataires)







L’association « Pour une paix juste au Proche Orient » dirigée par Mme Olivia Zemor a lancé un appel ignominieux visant à faire boycotter les produits israéliens en raison de « la violation du droit international par Israël ».



Il ne vous échappe sans doute pas que cette opération n’est pas sans rappeler les premières mesures mises en place par les nazis à l’encontre des juifs à l’aube de la seconde guerre mondiale. On voyait fleurir alors sur les devantures des magasins juifs divers écriteaux comme : « Allemands, prenez garde à vous ! N’achetez pas chez les juifs ! », ou encore : « Entreprise juive ! Quiconque achète ici sera photographié ! » On sait comment cela s’est terminé et vous comprendrez avec quelle détermination nous nous devons d’étouffer dans l’œuf toute velléité de résurgence de la peste brune.



Cette association veut nous faire croire qu’aucune accusation d’antisémitisme ne peut être opposée à une action qui ne serait qu’humanitaire et qui ne viserait que le soutien à un peuple opprimé, en l’occurrence le peuple palestinien. Cela ne doit tromper personne et les motivations des instigateurs de cette pétition sont autant obscures qu’inavouables. Un antisémite en mal d’expression publique de sa haine utiliserait exactement cette méthode pour déverser sa haine sans être poursuivi pour incitation à la haine raciale.



Outre le caractère abject de cette démarche, il semble que ceux qui en sont à l’origine ont mêlé l’escroquerie à leur vilenie : il semble, en effet que la liste de signataires qu’ils ont accolé à leur appel ne soit que la copie de celle présentée pour une manifestation pour la paix d’avril dernier, faisant croire en la caution d’éminentes personnalités.



Or, votre nom est sur cette liste. Et cette liste circule sur Internet provoquant la colère de nombreux juifs qui n’ont pas eu connaissance de la supercherie.



Il me paraît très important que, publiquement, vous fassiez savoir que vous vous désolidarisez et condamnez cette entreprise. Ce courrier fait également office de lettre ouverte qui sera diffusée dès aujourd’hui sur les différents sites où votre nom est apparu et appelle donc une réponse de votre part. Bien sûr, Je me fais fort de diffuser ce démenti afin de vous laver de tout soupçon de complicité et permettre de démasquer ces fascistes doublés de falsificateurs.



Jean-Pierre CHEMLA



P.S. Prière de me répondre sur cette adresse email : jpchem@club-internet.fr

Par Mezel (Mezel) le mardi 23 juillet 2002 - 22h37:

Quel tolé, quel brouhaha, ce vacarme assourdissant autour d'un assaut israêlien contre un responsable terroriste !

Le monde entonne, le monde accourt au secours des quelques victimes au milieu desquelles s'était abrité le vaillant personnage.

- combien de millions vont être débloqués en faveur des familles de leurs victimes,

- combien calomnies les médias vont-ils proférer à l'encontre du plus petit état du monde, démocratie naissante parmi des dictatures centenaires,

quelle comédie la vie lorsqu'il est impossible de décrire son désemparement devant de tels recommmencements.

Israël aujourd'hui pense ses blessures et continue chaque jour d'éviter des attentats et en subit encore et encore, et c'est devenu routine, on ne parle jamais des centaines de blessés toujours bien plus que les civiles qui ont trouvé immédiatement la mort.

Ceux qui meurent ensuite de leurs blessures ne comptent pas dans le bilan médiatisé.

Il n'est plus possible de partir au Club med à ARZIV ou à EILAT depuis la France, c'est pareil pour tous les autres tours opérators.

Il est lancé en Europe des appels à boycotter les produits et services Israëliens, Israël est en état de guerre aujourd'hui et depuis peu non seulement contre les Palestiniens de Yasser Arafat, mais contre les pays qui soutiennent leurs actes de terrorisme, et ils sont plus nombreux et plus puissants contre le plus petit état démocratique du monde.

Ils n'ont pas honte, ils diabolisent ainsi notre état refuge pour justifier leur haîne envers notre peuple.

Mais Israël défend la survie des son peuple, dans le plus grand respect des conventions, et Israël se doit de mettre tous les moyens dont il dispose pour vaincre et dissuader ses énemis, c'est légitime non ?

Erev Tov.

Par Anonyme (Anonyme) le mardi 23 juillet 2002 - 22h31:

La dernière interview de Salah Chehade, commandant de la branche armée du Hamas, abattu à Gaza par Israël : « Comment nous sélectionnons nos martyrs »

Par Memri memri@erols.com


Préparation des opérations-suicides, recrutement des terroristes, entraînement militaire des enfants, coût des attentats, explications sur les armements... Salah Chehade, commandant de « l'unité Izz al-Din al-Qassem » (branche armée du Hamas) abattu dans la nuit du 22 au 23 juillet par les forces israéliennes, dresse un impressionnant état des lieux. Nous vous proposons des extraits de l'interview parue en anglais sur le site islam on line.

Comment sélectionnez-vous les candidats aux opérations martyres ?
Le choix se fait en fonction des quatre critères suivants :
D'abord, l'adhérence aux préceptes religieux.
Ensuite, nous nous assurons que le jeune martyr obéit à la volonté de ses parents et est aimé des siens, que sa mort ne portera pas atteinte à la vie familiale : le candidat ne doit pas être le chef de famille et doit avoir des frères, car nous ne voulons pas démunir la famille d'un fils unique.
Troisièmement, son aptitude à remplir la tâche qui lui incombe et à en saisir la gravité.
Quatrièmement, il faut que son martyre encourage d'autres personnes à agir de même et renforce l'amour du jihad dans le cœur de la population. Nous privilégions toujours les candidats célibataires.
La direction régionale de la branche militaire du Hamas propose son candidat, proposition qui peut être acceptée ou refusée.

Comment expliquez-vous le grand nombre de jeunes qui figurent sur vos listes de martyrs ? Est-ce un signe de mauvaise santé mentale, ou du désir de fuir la frustration et le désespoir que connaissent les Palestiniens ?

Le nombre de ces jeunes reflète la bonne santé mentale de ces derniers ainsi que la compréhension de la société palestinienne, non le dévoiement où la volonté de fuir le désespoir et la frustration. Les candidats au jihad sont nombreux ; ils sont prêts à sacrifier leur âme, qui est le bien le plus cher de l'homme. Il existe une immense différence entre faire un don en argent ou en biens et faire don de soi à Allah pour permettre le bonheur du peuple, lui épargner tourment et détresse. Malgré tout cela, nous ne pouvons satisfaire tous les candidats vu que le nombre de cibles est limité et que l'ennemi que nous cherchons à atteindre est bien protégé. Le fait qu'une partie de nos jeunes ne suive pas scrupuleusement les ordres et opère d'elle-même, sans instructions officielles de la branche militaire, montre que la nation entière mène maintenant le jihad et se trouve au seuil de la libération, refusant l'humiliation et la soumission.

Que pensez-vous du phénomène des enfants-martyrs ?

L'esprit du jihad et ce courant d'enfants-martyrs sont mal exploités. Nous n'encourageons personne à pénétrer les implantations sans être convenablement armé. Bien que ce phénomène soit en lui-même positif, il nécessite un suivi afin de rendre les enfants conscients de leurs actes et de leur permettre d'intégrer une section spécialisée de la branche militaire, où ils recevront une éducation militaire qui leur apprendra à distinguer entre ce qu'il faut faire et ne pas faire, à décider quand devenir martyr et quand user de son arme.

Comment la branche militaire choisit-elle sa cible ?

Nos groupes d'observation suivent les allées et venues des patrouilles israéliennes et surveillent les faits et gestes de l'ennemi à la frontière. Nous tirons profit de la moindre faille qui apparaît dans la barrière de sécurité de l'ennemi. Après quoi, nous définissons notre cible et notre façon de mener l'attaque, qui ne sera pas la même si nous avons affaire à des colons, à une position militaire, à des véhicules de l'armée, etc. La cible est filmée, puis le film est montré à un comité nommé par le « personnel général des opérations militaires ». Une fois la cible approuvée, l'auteur de l'opération martyre suit un entraînement… Après qu'un groupe de spécialiste a approuvé le plan d'attaque, déterminé les facteurs de réussite et d'échec, l'opération peut être lancée.

Au nom de quelles règles choisissez-vous vos cibles ? Comment jugez-vous le meurtre de citoyens israéliens ?

Nous ne prenons pas pour cible les enfants, les personnes âgées, les lieux de culte, bien que ces lieux de culte soient la cause du meurtre de musulmans. Nous n'avons pas pris pour cible les écoles, parce que nous ne commanditons pas le meurtre d'enfants. Pareil pour les hôpitaux, qui représentent pourtant une cible facile. Nous agissons conformément aux principes du jihad. Notre slogan est : nous ne nous battons pas contre les Juifs parce qu'ils sont juifs, mais parce qu'ils occupent notre terre. Si nous tuons un enfant, c'est un accident…

Combien coûte une opération martyre ?

Le coût est variable… Les attaques perpétrées à l'aide d'armes automatiques coûtent le prix de l'arme et du matériel : au moins 250 balles et une moyenne de dix grenades. Mais certaines opérations sont beaucoup plus onéreuses : elles comprennent le transport du martyr..., l'achat d'une voiture, le paiement des collaborateurs juifs. Certaines opérations coûtent vraiment cher : entre 3 500 et 50 000 dollars ; tout dépend de la cible.

Comment avez-vous développé ces armes qui distinguent les brigades Izz al-Din al-Qassem, comme les [missiles] Al-Qassem 1 et 2 et les [roquettes] Al-Bana ?

Nous disposons de scientifiques spécialisés dans l'élaboration d'armes. Ils étudient et font des essais sur la roquette Al-Bana, qui est une combinaison du RPG et du LAW [arme anti-tank légère], différant de l'Al-Qassem 2 en ce qu'elle a été conçue spécialement contre des blindés d'épaisseur moyenne. Les grenades sont fabriquées pour répondre aux besoins de la branche et de ses membres. Elles ont prouvé leur efficacité ; même le ministère sioniste de la Défense reconnaît que ce sont de puissantes grenades. Toutes les grenades et roquettes sont fabriquées sur place, grâce à des procédés simples. Les explosifs contenus dans les Al-Qassem 1 et 2 et les Al-Bana sont conçus à partir de simples matières premières. Les femmes peuvent même les confectionner chez elles…

Comment sont organisées les Brigades Izz al-Din al-Qassem ?

Les Brigades sont une petite armée soumise aux décisions politiques, comme toutes les armées du monde. Elles comprennent toutes les divisions d'une armée et sont structurées de façon semblable. Nous sommes des soldats. Les politiciens ne nous disent pas : « Faites comme ci ou comme ça » et « menez telle ou telle opération » : le dispositif politique est souverain, mais lié au dispositif militaire. Ainsi les décisions nationales passent avant les décisions militaires, sans pour autant empiéter sur ces dernières. Le succès d'une opération ne se définit pas par le nombre de morts, mais par le fait qu'elle a été correctement exécutée et a atteint sa cible. Une opération ne peut réussir sans une bonne préparation. Le nombre de morts dépend de la volonté d'Allah.

Quels sont les obstacles rencontrés par les Brigades Al-Qassem ?

Les principaux obstacles sont le manque d'armes de qualité, tels les missiles anti-aériens et les missiles à longue portée. Un autre obstacle de taille est le brouillard qui entoure la position de l'Autorité nationale palestinienne. L'Autorité ne prend pas clairement position sur la question des opérations militaires, ce qui engendre une certaine confusion. Est-elle pour ou contre ces opérations ? Se définit-elle comme l'Autorité de la libération nationale ou de l'autonomie ? Ces sujets sont source de confusion pour nombre de guerriers du jihad. De plus, ces dealers d'armes qui nous sucent le sang ont décidé une hausse du prix des armes, de sorte que le prix d'un M-16 s'élève maintenant à 5000 dollars, et que chacune de ses balles revient à 1 dollar 50 ; une Kalachnikov coûte 2000 dollars et chacune de ses balles 4 dollars. La branche militaire a réussi à relever le défi de la carence en armes grâce aux dons de gens qui veulent soutenir le jihad pour Allah. Le mouvement a aussi réussi à fabriquer une partie des armes moyennes, réduisant ainsi les frais. Le coût d'une roquette [fabriquée par le mouvement] coûte moins d'1 % de ce que nous aurions à payer si nous devions l'acheter.

Par Nao (Nao) le mardi 23 juillet 2002 - 17h56:

Document que j'ai recu du Consulat General de France a Philadelphie (USA):

COMMEMORATION DU 60EME ANNIVERSAIRE DE LA RAFLE DU VEL' D'HIV'
DISCOURS DU PREMIER MINISTRE, M. JEAN-PIERRE RAFFARIN
Paris, 21 juillet 2002

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame la Présidente de la Fondation de la Shoah,
Monsieur l'Ambassadeur,
Monsieur le Maire de Paris,
Messieurs les Préfets,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Messieurs les Officiers généraux,
Monsieur le Président du Crif,
Messieurs les Grands Rabbins,
Mesdames et Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs,

Il y a soixante ans, ici même, à Paris, capitale de la France, capitale de la patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, des hommes mais aussi des enfants, des femmes, des vieillards, des malades étaient pourchassés, arrêtés puis rassemblés pour être déportés.
Il y a soixante ans, ici même, à Paris, mais aussi sur l'ensemble du territoire national, l'épouvantable tragédie se nouait. La marche vers
l'horreur s'accélérait. Déjà, l'ombre de la Shoah enveloppait les innocents parqués au Vélodrome d'Hiver.
Les rafles de juillet 1942 n'étaient hélas pas les premières. Mais elles marquaient par leur ampleur et leur nature un changement profond, une
aggravation dans la tragédie incommensurable vécue par les Juifs. Quelques mois auparavant, en janvier, les nazis avaient décidé à Wannsee de déporter tous les Juifs d'Europe.
L'Etat français, en organisant ces rafles systématiques, s'enfonçait dans la collaboration et trahissait les principes fondateurs de notre nation.
Oui, le président de la République a eu raison de dénoncer au nom de la France les complices des nazis. Oui, "la folie criminelle de l'occupant a
été secondée par des Français, par l'Etat français" selon ses mots, si forts, si justes et ô combien nécessaires.
Cette année, comme chaque année, nous sommes réunis en ce lieu, comme dans toutes les préfectures de France, pour nous souvenir. Pour ne rien oublier des persécutions, de la traque et du destin brisé de tant de Juifs de France. Pour regarder en face le visage hideux qui était celui de l'Etat en ces instants terribles où la capitulation, la détresse, l'humiliation le
jetèrent dans les bras de l'occupant.
Oui, le Vel' d'Hiv, Drancy, Compiègne et tous les camps de transit, ces antichambres de la mort, ont été organisés, gérés, gardés par des Français.
Oui, le premier acte de la Shoah s'est joué ici, avec la complicité de l'Etat français. Après la tragédie du Vel' d'Hiv, d'autres rafles ont suivi
: soixante-seize mille Juifs ont été déportés depuis la France. Si peu revinrent.
Dire la vérité, transmettre la mémoire, évoquer les heures sombres, c'est rappeler à chacun et d'abord aux plus jeunes, que le pire n'est jamais loin,
que la liberté, l'égalité et la fraternité sont un combat sans fin. Mais, dire la vérité, transmettre la mémoire, c'est rappeler aussi qu'en ces temps troublés et périlleux, Vichy n'était pas toute la France.
Raconter l'histoire, l'abandon des élites et la collaboration, c'est raconter aussi le courage de ceux qui ont dit non, le général de Gaulle, les
Français libres qui se battaient au même moment dans les sables de Libye et les résistants de tous bords qui s'organisaient et s'armaient pour refuser l'inacceptable.
Raconter l'histoire, c'est raconter les Justes, ces hommes et ces femmes anonymes, ces villages entiers qui ont caché des Juifs, qui se sont élevés publiquement, avec courage et efficacité, contre l'antisémitisme. Nous pensons à Mgr Saliège, au pasteur Boegner, à ces agents de l'Etat, à ces civils et à ces militaires, qui furent fidèles à leurs principes.
Des principes qui étaient ceux de leur foi ou de leur éducation. Des principes qui étaient ceux de l'humanité, et qui n'auraient jamais dû cesser
d'être ceux de la France. Des principes humanistes que nous devons inlassablement réaffirmer.
Aujourd'hui, l'action des Justes comme les drames vécus par nos compatriotes nous obligent. Parce que nous assumons nos responsabilités, nous pouvons agir et ancrer le devoir de mémoire si souvent invoqué dans l'action. Il faut transmettre et témoigner encore et encore, inlassablement, parce que la mémoire ne doit pas être le "cimetière abandonné" évoqué par Marguerite Yourcenar.
Je veux saluer le rôle majeur des associations, des fondations de mémoire et de ceux qui se sont investis pour que la vérité et la justice s'affirment pleinement. Nous savons combien ils ont oeuvré, parfois bien seuls, pour savoir d'abord, pour faire prendre conscience ensuite, pour transmettre enfin. Je tiens ici à rendre hommage au travail remarquable accompli par la
commission que M. Jean Mattéoli a présidée. Reprenant ses conclusions, l'Etat s'est engagé avec détermination dans la création de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Avec sa présidente Simone Veil, son rôle pour la
perpétuation de la mémoire est essentiel. Je compte sur son action, elle peut compter sur notre soutien.
La France prend également à coeur son rôle actuel à la présidence du groupe d'action international sur la mémoire de la Shoah. Sous mon autorité, six
ministères sont mobilisés pour accomplir cette mission à laquelle j'attache une grande importance. La réunion de Strasbourg, en octobre prochain, devra permettre, avec le Conseil de l'Europe, de progresser de façon tangible dans
la transmission de la mémoire. La République ne faillira pas dans l'enseignement de la Shoah, de sa réalité et de ses causes.
Selon des modalités et des moyens diversifiés sans cesse adaptés, l'éducation nationale devra permettre aux jeunes de France de savoir et de
prendre la mesure des faits passés et des risques pour l'avenir. C'est par cet effort quotidien que nous combattrons les idéologies et les
comportements indignes de notre pays.
La France sera elle-même en regardant le passé en face, en honorant le souvenir des victimes, en assurant la transmission de la mémoire de cette
tragédie.
La France sera elle-même en prenant les moyens politiques, administratifs, diplomatiques et éventuellement militaires, pour lutter contre la terreur, la haine et l'intolérance, sur notre sol comme en Europe et dans le monde.
Il y a quelques mois, de dramatiques attentats ont endeuillé une grande démocratie, les Etats-Unis, certains souhaitant imposer par la terreur leur volonté criminelle. Nous sommes solidaires de nos alliés et amis américains comme nous le sommes de toutes les victimes du terrorisme de par le monde.La France n'acceptera jamais ces assassinats.
Depuis quelques mois, une série d'actes inadmissibles a été commis à l'encontre de la communauté juive de notre pays, de ses membres, de ses lieux de culte, de ses biens, de ses symboles.
Nous refusons cette violence et nous la condamnons avec la plus grande fermeté. Le chef de l'Etat et le gouvernement que j'ai l'honneur de diriger ont pris et prendront toutes les mesures nécessaires pour que cessent ces
agressions qui insultent notre pays. Nous poursuivrons sans relâche leurs auteurs afin qu'ils soient punis.
Agresser la communauté juive, c'est agresser la France, c'est agresser les valeurs de notre République qui ne peuvent laisser aucune place à
l'antisémitisme, au racisme, à la xénophobie. Chacun a le droit à la liberté de conscience, à la liberté de culte, à la liberté de pensée. Chaque existence a droit à la différence.
Malgré ces événements tragiques, malgré cette situation internationale difficile, aujourd'hui, je reste confiant. Dans l'action des forces de
l'autorité républicaine d'abord. Mais, aussi parce que l'immense majorité des Français a rappelé avec force son attachement indéfectible à la République, aux valeurs de la démocratie, aux principes de notre devise nationale.
Nos compatriotes, et parmi eux la foule des jeunes, ont exprimé leur refus de tout ce qui rappelle ou pourrait conduire à l'intolérance, au racisme ou à l'antisémitisme.
Le travail de mémoire porte ses fruits, la République nous rassemble.

Par Nao (Nao) le mardi 23 juillet 2002 - 16h48:

Israel s'est debarrasse de Shehadeh! Un de moins. A quand le tour du sheikh Yassine?

Par Admin (Admin) le mercredi 24 juillet 2002 - 05h05: