Archive jusqu'au 13/mars/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mars 2005: Archive jusqu'au 13/mars/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le dimanche 13 mars 2005 - 12h09:

BRAHAM ET LALLA
c'est vrai que l'on n'allumait pas de bougies le vendredi soir, à Tunis.ma mère(zal) préparait des méches de coton qu'elle posait sur un petit morceau de journal ;cela faisait office de "flotteur"; elle le posait dans un verre d'eau dans lequel elle avait versé une bonne rasade d'huile d'olive;ce lumignon restait allumé toute la nuit...
le lundi et le jeudi(jour de sortie des séfarim,)elle allumait aussi ses lumignons en récitant des bénédictions et en formant des voeux..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 13 mars 2005 - 12h08:

LES SOUK DE TUNIS.

Les souks de TUNIS n’avaient rien a envier au Souks et Bazars de Constantinople, d’Alger ou de Fez ou de toutes les grandes villes d’orients.

J’ai répertorié a travers les CPA pas moins de 31 souks différents uniquement à Tunis, dont le plus typique de tous le fameux SOUK EL GRANA ou le SOUK DES JUIFS LIVOURNAIS.
Dont je joint une belle CPA.

Voici un extrait de texte du livre que je suis en train d’écrire « Les mémoires d’un déraciné » au sujet des Souks de Tunis :

Ce qui est intéressant à observer dans cet imbroglio de ruelles étroites au plafonds voûtés, ou a ciel ouvert de la ville arabe, et dans tous les souks de Tunis, c’est une scène quotidienne où circule, s'active, foisonne une population colorée, bariolée, parée, étincelante, douce et adulatrice de ce décor oriental unique.

Ce qui est captivant à observer dans cet imbroglio de ruelles étroites au plafonds voûtés, ou a ciel ouvert de la ville arabe, et dans tous les souks de Tunis, c’est une scène quotidienne où circule, s'active, foisonne une population colorée, bariolée, parée, étincelante, douce et adulatrice de ce décor oriental unique.

Des odeurs fortes, de mille et un parfums d’Orient, d'encens et d'épices flottent dans toutes les passages et les ruelles des souks et des bazars.

De temps en temps on entend les muezzins du haut de leurs hauts minarets rappelant mélodieusement aux fidèles musulmans qu’il est l’heure de la prière.

Dés quatre heures de l’après midi, les marchands de jasmins apparaissent et vendent des meshmoum* petits bouquets de jasmins très odorants.

Le marchand de jasmin se déplace sur les terrasses des cafés, interpelle les passants ou rentre dans les magasins, tenant d’une main un meshmoum* et de l’autre un plateau d’alfa ou de feuille de palmier tressé sur lequel plusieurs rangées de petits bouquets de jasmin ou de boutons de fleurs d’oranger sont exposées à la vente ambulante.

Victor Cohen.


un


deux


trois

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 mars 2005 - 05h42:

APPEL DU COLLECTIF « URGENCE DARFOUR »


Depuis deux ans se joue dans l’indifférence au Darfour l’une des plus graves catastrophes humanitaires que nous connaissions actuellement dans le monde.

Principalement Fur, Massalit, Zaghawa les ethnies noires de cultivateurs de cette province de l'Ouest soudanais sont la cible depuis février 2003 d'une véritable politique de nettoyage ethnique menée par les forces gouvernementales et les milices de nomades Djanjawids à leur solde.

Il y’a six mois, au Darfour, on déplorait 30 000 civils tués, un million de déplacés à l'intérieur des frontières, et 120 000 réfugiés. Aujourd’hui le nombre de civils tués dépasse les 70 000, le nombre de déplacés à l'intérieur des frontières atteint les 1 800 000 et le nombre de réfugiés au Tchad avoisine les 200 000.

Ce bilan effroyable résulte de la mise en oeuvre de méthodes particulièrement inhumaines :

- Raids aériens sur les villages et attaques de camps de déplacés.

- Utilisation du viol systématique comme arme de guerre.

- Vol du bétail, la destruction des récoltes, l’empoisonnement des sources d'alimentation en eau et incendie des villages.

- Incarcérations arbitraires et tortures.

- Harcèlement de l'aide humanitaire et de ses travailleurs.

Autant de crimes qualifiés par les organisations humanitaires et par l'ONU de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité.

Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas...

Nous refusons de rester passifs face à la poursuite du nettoyage ethnique et l'impunité des criminels.
Il est grand temps d'engager une campagne de solidarité avec les populations du Darfour.


Le Collectif "URGENCE DARFOUR"* créé le 8 février 2005 exige :

- L'arrêt immédiat des exactions, crimes et massacres racistes, crimes de guerre et crimes contre l'humanité à l'encontre des populations civiles noires du Darfour, perpétrés par le gouvernement soudanais et les milices Djanjawids.

- Le retour des réfugiés et déplacés sur leurs terres avec l'assurance de leur sécurité, et la mise en place de toutes les dispositions nécessaires à l’acheminement de l’aide alimentaire et à la reconstruction de leur agriculture dévastée.

- L’arrestation et le jugement des responsables des crimes de guerre, crimes contre l'humanité et actes avec intention génocidaire commis au Darfour.

Nous invitons l'ensemble des représentants de la société civile, les organisations humanitaires, politiques, syndicales, antiracistes et de défense des droits de l'homme, les organisations de femmes, les personnalités de tous horizons et tous nos concitoyens à rejoindre le collectif Urgence Darfour.


Premières Associations signataires de l'Appel du Collectif Urgence Darfour :

- A.I.M.E. (d’Ailleurs ou d’ici mais ensemble)
- Aircrige
- AMUF, Association des médecins urgentistes hospitaliers de France
- BGA, Braves garçons d’Afrique
- Eurosud
- FIDL
- HEVEL
- LICRA St Mandé, Vincennes, Fontenay sous Bois, Nogent sur Marne
- SOS Racisme
- Mouvement de la paix
- MPCT (Mouvement pour la paix et contre le terrorisme)
- Ni putes ni soumises Nord Essonne
- Survie

- AlgériEnsemble

Premières personnalités :

Emma Bonino, Mahor Chiche, Harlem Desir, Julien Dray, Dafroza Gauthier, André Glucksman, Samia Labidi, Jack Lang, Alain Madelin, Jacky Mamou, Philippe Morillon, Ariane Mnouchkine, Patrick Pelloux, Michel Rocard, Dominique Sopo, Simon Blumental


Pour signer l’appel : urgencedarfour@yahoo.fr


Collectif Urgence Darfour
c/o SOS Racisme
51, avenue de Flandre 75019 Paris
Contact : urgencedarfour@yahoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 13 mars 2005 - 05h34:

NOS KIFS

mon kif, c'est manger un sandwich au thon chez Manino, avenue de Londres, avec mon ami Touza qui fait 130 Kg et qui en commande le deuxième avant de finir le premier..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 13 mars 2005 - 05h30:

TUNES CELEBRES

VOUS AVEZ OUBLIE

MAITRE EMILE TAIEB DOYEN DES AVOCATS DE TUNISIE DE 1986 A 2002 DATE DE ON DECES ZAL ANCIEN COMPAGNON DE BOURGUIBA AU DESTOUR PARTI POLITIQUE

TAIEB FAMILY

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 13 mars 2005 - 05h29:

GENEALOGIE JUIVE TUNISIENNE

Pas un mot sur les familles Rossi & Angeli .
Qui peut me donner des informations concernant ces patronymes juifs ?

Merci

Rachel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 13 mars 2005 - 05h02:

Bonjour,

Je suis tunisien, je ne suis pas juif mais je suis chretien, et j'etais musulman avant et je n'aimais pas les juifs mais depuis que je suis devenu chretien, je ne sais pas comment j'ai commence a aimer les juifs, vous etes un peuple que j'admire personellement, j'aime les juifs meme plus que les arabes, s'il n'y avait pas de juifs en Tunisie il n'y aurait pas de Tunisie, la ou vous allez en Tunisie vous trouverez les traces des juifs qui ont contribue a faire leur pays la Tunisie, soit la musique, la bouffe, la culture, tout.......
J;ai meme commence a apprendre l';hebreu et en ete quand je rentre tn Tunisie j'espere aller a Jerba pour voir la synagogue, deja j'ai la photo de l'interieur comme Wall-paper sur mon ordinateur, que Dieu vous benisse pour le travail que vous faites et que Dieu Yahovah benisse tous les juifs la ou ils sont.........

L.T
China

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le samedi 12 mars 2005 - 23h01:

Braham
je sais, pas des bougies, des kandils faits a la main ; mais pourquoi deux? je ne me rappelle pas que ma mere en mettait deux; c'est tout juste pour savoir; merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le samedi 12 mars 2005 - 17h27:

Lalla
Ma mere alumait chaque vendredi soir 2 Kandils, pas des bougies.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le samedi 12 mars 2005 - 14h52:

Moi aussi je suis redevable a la Tunisie pour ses positions.
Et si Abbas et ses 40 voleurs s'installaient a Tunis plutot.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le samedi 12 mars 2005 - 14h45:

Braham
pourquoi deux kandils?
en tout cas c'est beau cette table .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 12 mars 2005 - 09h25:

Raymond Aron, un penseur pour un XXIe siècle européen
Après les articles de Jean Baechler, Alain Gérard Slama, Stanley Hoffmann, Jean-Louis Bourlanges, Guy Sorman, Steve Fuller et Jean Daniel, LeFigaro poursuit ses réflexions sur l'héritage de Raymond Aron, à l'occasion du centenaire de sa naissance. Aujourd'hui, l'analyse du premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.
PAR JEAN-PIERRE RAFFARIN *
[12 mars 2005]

Cent ans après sa naissance, Raymond Aron est un intellectuel dont la réflexion est toujours féconde pour le responsable politique que je suis.

J'ai été élevé, formé, en lisant Aron, en l'écoutant. Il était à la fois dans et au-dessus de la société, commentant les prochaines élections mais aussi écrivant pour les prochaines générations.

C'est un philosophe de l'histoire qui a su échapper aux insuffisances collectives de son époque et être un précurseur de l'humanisme libéral. Je trouve en lui les qualités qui fondent l'humanisme dont a besoin notre temps.

Raymond Aron, c'est celui qui a eu le courage d'avoir raison quand il était plus doux d'avoir tort. Il a refusé d'être le porte-parole d'une critique radicale de l'Occident. Il a assumé l'héritage des Lumières et de tous les grands penseurs de notre modernité politique. Je pense notamment à Tocqueville et Max Weber. Il a préféré critiquer en raisonnant les situations.

C'est comme cela que j'interprète la fameuse phrase : «Mieux vaut avoir tort avec Sartre qu'avoir raison avec Aron.» Avoir raison avec Aron, c'est se placer du côté de la raison, du côté de la réalité, du côté de la responsabilité. En un mot, du côté de la liberté.

Je constate aujourd'hui, avec satisfaction, qu'une majorité d'intellectuels préfère avoir raison avec Aron que tort avec Sartre. Sa lucidité est reconnue. Qu'est-ce que les responsables politiques ont retenu des préceptes de Raymond Aron ?

Pour moi, Raymond Aron, c'est le courage et le courage aujourd'hui, c'est la réforme. Et la responsabilité, c'est la lucidité. La réforme des retraites, de la santé, le financement de la dépendance par le travail, l'assouplissement des 35 heures, le non-paiement des jours de grève... Les réformes, à leur début, sont génératrices de mécontentement. Notre histoire sociale nous montre que la limite du mécontentement, c'est la colère.

La lucidité politique conduit à l'équilibre entre l'écoute et la détermination. Le courage est autant dans l'écoute que dans la détermination. Concernant la situation sociale de notre pays, qui appelle des réponses précises, je montrerai dans les jours prochains, concrètement, que je sais mettre en pratique l'une et l'autre.

Raymond Aron donne toute sa justesse à l'engagement politique quand il affirme : «Toute ma vie en tant que journaliste, je me suis posé la question : qu'est-ce que je ferais à la place des ministres ?» Et je me dis avec nostalgie : «Pourquoi n'est-il plus là ?»

La question du responsable politique, ce n'est pas tant «quoi ?» que «comment ?». J'entends trop autour de moi des donneurs de leçons. Le problème des critiqueurs qui se prennent pour des critiques est d'ignorer la réalité du pays. Il faut refuser la tentation décliniste.

Pour moi, la politique, c'est pour reprendre la définition d'Aristote, «la recherche du bien commun», la recherche du bonheur de ceux qui vivent ensemble, plutôt que l'affrontement cher à Carl Schmitt entre «amis» et «ennemis». Et la question : c'est comment parvenir à ce bien commun ? Un homme politique, ce n'est pas celui qui décrit ce qu'il faut faire, c'est celui qui y arrive. Et le meilleur moyen d'arriver à ses fins, c'est la juste mesure.

Aron écrivait dans ses Mémoires : «En leurs meilleurs moments, les sociétés occidentales me paraissent accomplir un compromis exemplaire.»

Je suis un partisan de ce «compromis exemplaire» que je définis aujourd'hui comme un humanisme. Je regrette beaucoup que, face au matérialisme historique, les responsables politiques aient choisi d'opposer la pensée technicienne plutôt que la pensée fondée sur l'homme et sur les valeurs qu'avaient renouvelées en leur temps Emmanuel Mounier et Marc Sangnier.

Aron a initié l'humanisme du XXIe siècle, celui qui trouve sa force non pas dans la théorisation d'un système, ni dans une technocratie éclairée, mais dans la recherche d'une cohérence entre les valeurs, les convictions et l'action. C'est cette cohérence qui fonde ce qu'Aron avait de plus cher, sa liberté.

Cette liberté s'acquiert par la force inébranlable des valeurs. Je ne crois pas, contrairement à certains, que, pour reprendre une formule d'Aron, «il y ait les mauvais assassins et les bons». Cette liberté s'acquiert aussi par le désintéressement personnel et «la fidélité, cette forme de l'honneur», chère à André Frossard.

Aujourd'hui, je regrette que peu de responsables politiques tirent parti des leçons d'Aron et qu'ils craignent de se situer dans son sillage. Pour ma part, je n'ai pas ces craintes.

Mais, pour autant, ce n'est pas parce que nous avons fait de bons choix que nous ne devons pas réfléchir à l'évolution de notre modèle politique. Je pense qu'il appartient d'abord aux démocrates de conforter les institutions et de les améliorer. C'est dans cet esprit que j'ai souhaité conduire dès mon arrivée à Matignon une grande réforme de décentralisation pour libérer le pouvoir d'initiative dans notre pays. Aujourd'hui, les collectivités locales voient leurs compétences mieux reconnues et garanties par la Constitution.

Mais au-delà de la sphère politique, notre démocratie a aussi une dimension économique et sociale qu'il faut aussi faire évoluer. Si l'État n'a plus vocation à demeurer un producteur de biens ou de certains services, il ne doit pas pour autant se désintéresser de l'avenir industriel de notre pays : c'est pour cela que j'ai refusé de laisser le destin de grandes entreprises comme Alstom et Aventis dépendre d'aléas contraires à l'intérêt de notre pays et des salariés. La concurrence est une méthode, pas une doctrine absolue.

Le rôle du gouvernement consiste davantage à répondre aux besoins des Français qu'à suivre à la lettre un quelconque «petit livre» étatiste ou libéral. Comme le disait Tony Blair, la bonne politique, c'est celle qui avance. J'ajouterai, c'est celle qui avance et donne le plus de libertés aux Français. Il nous reste du travail à faire pour convaincre que la liberté n'est pas l'adversaire de la protection et que nous sommes capables de construire un XXIe siècle européen.

Car l'Europe est pour moi le vecteur du nouvel humanisme. Je ne cesse d'ailleurs de m'étonner que les plus ardents de ses opposants soient aussi ceux qui refusent à l'Europe son label social. C'est José Luis Zapatero, récemment à l'Assemblée nationale, qui rappelait qu'aucune autre région du monde ne pouvait se prévaloir d'un tel modèle social.

Le 29 mai, le président de la République posera aux Français une question essentielle pour l'avenir de l'Europe comme de la France. Une question qui nous concerne tous : Quelle Europe voulons-nous ?

Le traité constitutionnel n'est pas parfait, probablement. Mais, un traité, c'est un compromis. On peut critiquer un compromis, le trouver pas assez audacieux. On ne peut le refuser sous peine de se retrouver dans la situation antérieure qui, tout le monde le sait, n'est pas praticable à vingt-cinq. Avec comme conséquence, l'affaissement de la France.

Le projet européen trouve peut-être ici le second souffle qu'il doit chercher pour le XXIe siècle. Parce qu'elle est la victoire sur la guerre, l'Europe doit signifier la paix dans le monde. La paix pour les Etats, c'est aussi la liberté pour les peuples.

En prenant en charge le combat pour la survie de l'humanité, au nom de ses valeurs, l'Europe peut proposer à la planète la «paix entre les nations».

* Premier ministre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 11 mars 2005 - 19h37:

ShabatShalom