Par Admin (Admin) le dimanche 11 août 2002 - 05h57: |
Par Mena (Mena) le vendredi 09 août 2002 - 08h07: |
Des souris et des actes. Et inversement ! (info # 010808/2)
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Dans sa livraison n°35 (hiver 1973-1974), Les Nouveaux Cahiers publiaient un article d’Henri Atlan, intitulé « Accepter Israël ». On y lisait, entre autres, que, pendant la guerre de Kippour, les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza n’avaient absolument pas bougé. « Pas la moindre grenade, alors que c’aurait été tellement facile et utile pour les organisations armées qui essayaient de combattre depuis le Liban. C’est la preuve de l’échec de l’implantation des organisations terroristes dans la population palestinienne, en même temps que le succès de la politique des ponts ouverts qui permet d’espérer qu’une cohabitation et une coopération véritables entre Israéliens et Palestiniens seront un jour possibles, si une paix véritable peut être instaurée et l’occupation militaire rendue inutile ».
Près de trente ans plus tard, la situation est totalement inversée. Les baronnies terroristes palestiniennes se multiplient en Cisjordanie et à Gaza, aidées, en cela, par les « frères intérieurs » à Israël, et les « frères extérieurs » au Liban, en Syrie, en Irak et en Iran, tandis que les ponts entre Israéliens et Palestiniens, Juifs et Arabes se referment tous les uns après les autres.
Désormais, Israël se prépare à riposter à des méga-attentats terroristes, des attentats qui ont pour but de créer des « méga-morts », tous azimuts dans sa population.
Tant que les Israéliens étaient menacés par les populations arabes des pays alentour, l’opinion publique internationale leur faisait le crédit de vouloir la paix avec les Palestiniens. Mais, dès qu’Israël a fait la paix avec au moins deux de ces pays (l’Egypte, la Jordanie), cette même opinion a commencé à basculer et à se persuader qu’Israël voulait liquider, sous une forme ou sous une autre, l’autorité politique (l’OLP, puis l’Autorité Palestinienne) qui représentait les Palestiniens, d’abord au Liban, puis, plus près de nous, en Cisjordanie et à Gaza, lors des deux Intifadas.
Les gouvernements Rabin, puis Barak, les accords d’Oslo et toutes les autres tentatives d’établir un traité de paix sont ainsi apparus à ses yeux comme des phénomènes secondaires et non viables, en regard d’un phénomène essentiel et durable : la volonté des Israéliens d’en finir avec les Palestiniens. Peu à peu, les pays arabes avoisinants ont disparu de la scène de représentation de cette opinion publique. Elle savait bien qu’ils continuaient d’exister, mais il devenait trop compliqué de comprendre lequel de ces pays était en paix avec Israël et lequel en guerre, lequel jouait double, voire triple jeu, qui finançait quoi etc. Exit la propagande arabe qui reprenait les thèmes antisémites les plus éculés et leur donnait une nouvelle apparence. En revanche, apparaissaient, sur le devant de la scène, deux diables, l’un, Ariel Sharon, détesté depuis la guerre du Liban et les massacres de Sabra et Chatila qui lui étaient imputés (à tort, on le sait depuis longtemps), l’autre, Benjamin Netannyahou, identifié comme « plus extrémiste encore » et soi-disant prêt à « massacrer » davantage.
L’opinion publique n’avait d’ailleurs pas eu à remettre en question sa tranquille assurance : récemment l’Arabie Saoudite n’avait-elle pas fait la preuve que les pays arabes avaient évolué, en proposant une paix jugée (de très loin) généreuse à Israël. Peu importait, d’ailleurs, que dans un cas, on attendait des Palestiniens et d’eux seuls qu’ils prissent leur destin entre leurs mains, tandis que dans l’autre, on le remettait sans problème entre celles des saoudiens ! Si l’opinion publique ne comprenait pas ce qui se passait, ce n’était pas grave, il suffisait de penser que les Arabes, eux, s’y retrouvaient très bien. Pour l’opinion publique, l’essentiel était d’avoir la paix, non pas tant celle qui devait s’installer entre Israéliens et Palestiniens, que celle que ceux-ci devaient lui f…….
Alors, l’opinion publique a commencé a céder sur le prix à payer par la conscience morale, pour que cette « pax palestiniana » s’installe dans les têtes de la plupart des stratèges, des politiques, et des hommes et femmes de la rue…
La corruption de l’Autorité Palestinienne, l’apprentissage scolaire au meurtre, la propagande antisémite héritière de Mein Kampf, que Docteur Yasser et Mister Arafat appréciaient tant au point d’avoir rédigé une introduction à l’édition arabe de ce torchon, tout cela ne méritait pas le moindre regard. Et lorsque la relation entre ces données mortifères et les stratégies et les tactiques issues de la deuxième Intifada était démontrée, ce n’était pas du tout cela qui était pris en compte, mais seulement le fait qu’Israël, et en particulier Sharon, auraient provoqué cette mare de sang.
Aujourd’hui encore, les observateurs, les commentateurs, les journalistes et l’opinion publique en général continuent d’admettre que les actes commis par les Palestiniens sont bien moins graves que les intentions qu’ils prêtent aux Israéliens.
Il est tout à fait caractéristique que le doute qui a plané sur l’origine des balles qui, au début de la deuxième Intifada, ont tué l’enfant palestinien Mohamed Al Dura a été transformé en certitude anti-israélienne (à l’initiative d’un journaliste de France 2, Charles Enderlin), alors que la certitude qui concerne l’assassinat de l’étudiant franco-américain David Gritz (à l’Université Hébraïque de Jérusalem) par les Palestiniens du Hamas est traitée comme un doute concernant l’intention de cette organisation (en gros, la mystification consiste à croire que le Hamas ne se comporterait pas comme ça, si Sharon n’avait pas tué le chef de sa branche armée).
On sait pourtant que l’intention est, dans la culture arabe, plus importante que l’acte, alors que, dans la culture juive, l’acte l’emporte sur l’intention. Mais, l’opinion publique s’arrange très bien de ce renversement. Il suffit de prêter aux Israéliens des intentions pour qu’elles deviennent des actes ; il suffit de partir de la réalité des actes des Palestiniens pour considérer qu’ils ne correspondent pas à de réelles intentions (mais qu’ils sont contraints, forcés, etc.).
Ce pauvre Canard Enchaîné que nous ne cessons d’étriller illustre clairement cette déformation de principe de l’opinion publique, lorsqu’il met (7 juillet 2002) dans la bouche d’Arafat la phrase suivante : « Sharon et le Hamas sont au moins d’accord sur un point…m’éliminer ». Peu importe que Sharon soit le premier Ministre d’un Etat démocratique et que le Hamas soit une organisation terroriste qui prône la destruction totale de cet Etat. Peu importe que l’Etat d’Israël n’ait que faire d’une « intention » qu’on lui prête, alors qu’il est comptable de ses actes qui, jusqu’à plus ample informé, n’ont jamais abouti à l’élimination du Raïs. Peu importe que mettre dans l’esprit du Hamas l’intention d’éliminer Arafat (ce qui n’est pas démontré), c’est signifier qu’il est déjà mort. C’est simple et ça marche ! Car la rédaction du Canard y croit, elle, comme nombre d’autres rédactions de quotidiens ou magazines qui font cette opinion publique qui s’est retournée contre Israël.
Quant au Monde, pour louable que soit sa décision de raconter l’histoire de David Gritz, elle n’atténue pas, au contraire, la vigueur de la déformation de principe de l’opinion publique. Celle-ci atteint même la désinformation, lorsque son éditorial du 7 août décrit le conflit israélo-palestinien comme un cycle de représailles israéliennes et d’attentats-suicides du Hamas. Certes, moralement parlant, Le Monde ne place pas ces deux réalités sur le même plan. Là est donc son avancée, même s’il continue de traiter à la marge le rapport d’Amnesty International sur l’équivalence attentat – suicide = crime contre l’humanité, comme s’il ne voulait pas aller jusqu’à épouser cette position. Mais, effacer la stratégie palestinienne de l’Intifada, du « porte-avion » (voir les dépêches de La Ména) et refuser d’analyser les opérations militaires israéliennes comme une réponse de légitime défense (malgré de regrettables excès) aux attentats organisés et financés avec le concours de l’Autorité palestinienne, c’est à nouveau éliminer toute trace d’intention de cette Autorité Palestinienne derrière ses actes (en dépit des preuves réelles qu’un irresponsable comme le député européen Alain Lipietz peut considérer comme du menu fretin, mais que tout responsable politique évalue à leur juste mesure), et ramener les actes des Israéliens à des intentions.
Reste alors à comprendre pourquoi ce type de raisonnement l’emporte si facilement. On ne peut l’expliquer sans faire l’hypothèse qu’il existe une sorte de caisse de résonance qui lui donne toute sa sérénité et toute sa force : l’insupportable souffrance des Palestiniens (comme si celle des Israéliens était supportable). Là encore, la dialectique de l’inversion de l’intention et de l’acte marche à fond. Il se pourrait que ce soit l’Autorité Palestinienne qui ait agi de telle sorte que finalement le peuple qu’elle représente vive dans la misère et sous « l’occupation » momentanée des troupes israéliennes, mais il n’en aurait jamais eu l’intention. Il se pourrait qu’Israël n’ait pris aucune initiative pour affamer l’Autorité Palestinienne ni pour massacrer des Palestiniens (comme cela a été démontré pour Jénine), mais cela cadre trop bien avec l’intention qu’on veut lui prêter.
Le refus de distinguer entre la réalité de l’acte et celle de l’intention est une faiblesse de l’esprit. Ainsi, lorsque Le Monde explique sa ligne éditoriale pro-palestinienne et pro-arabe par sa lutte contre le dogmatisme intérieur de l’esprit, il aboutit à éliminer le doute et à nier les certitudes. L’opinion publique « unidimensionnelle » (comme l’appelait Marcuse) s’y retrouve, mais pas le cours de l’histoire. Mutatis mutandis, le système psychorigide de l’information qui caractérise les médias occidentaux, notamment français (il y a quelques exceptions, heureusement) est hanté par la même ligne de force autodestructrice que celui de l’Agence Tass en son temps. Ce qui dissimule cette réalité, c’est que ceux qui sont aux manettes de l’information sont ceux-là mêmes qui, en leur temps, ont poussé à l’implosion du système Tass. Mais, et je sais qu’à La Ména tout le monde n’est pas d’accord avec moi là-dessus, la logique des choses fera que ce système connaîtra lui aussi sa « perestroïka » et son « Gorbatchev ». La question sera alors de gérer les retombées de cette implosion.
Par Nao (Nao) le jeudi 08 août 2002 - 23h03: |
Laissons le rever:
Saddam threatens 'Victory Over Israel with the Palestinians'
Iraqi President Saddam Hussein said today during his speech in Baghdad marking the anniversary of the end of the Iraq-Iran war of 1980-88, that he would one day celebrate a victory over Israel with the Palestinians, IDF RADIO reported. The Iraqi leader also issued veiled threats against the United States, saying that anyone who attacks his country will die in "disgraceful failure."
As Hussein spoke, about 15,000 members of the Jerusalem Army marched through Baghdad in a display of support for the President. Dressed in khaki uniforms and carrying Kalashikov rifles, the marchers bore photographs of Hussein, and Palestinian and Iraqi flags.
In the past week, the government has organized several such demonstrations by the Jerusalem Army, a force of civilians that Hussein set up in 2000 with the aim of driving the Israelis out of Jerusalem and in support of the Palestinian uprising.
In addition, according to THE JERUSALEM POST, a prominent Iranian cleric visiting Jordan has called on Palestinians to continue the current uprising and launch further homicide bombing attacks against Israel. Ayatollah Mohammed Ali Taskhiri, said that, "For the Palestinian people, who are subject to the Zionist oppression the only way is the continuation of the intifada and martyrdom operations."
The Ayatollah also warned other Islamic clergymen against prohibiting homicide attacks, saying that any attempt to ban them would be a "grave betrayal of Islam and Palestinian ideals."
Par Nao (Nao) le jeudi 08 août 2002 - 21h43: |
Ca chauffe entre freres arabes:
L'ambassadeur du Qatar convoqué par Amman après une émission sur la chaîne Al-Djazira
AMMAN (AP) - Le gouvernement jordanien a convoqué jeudi l'ambassadeur du Qatar à Amman pour se plaindre d'une émission diffusée par Al-Djazira jugée si offensante pour la famille royale hachémite qu'Amman a fait fermer le bureau de la chaîne de télévision qatarie.
Le chef de la diplomatie jordanienne Marouan Mouasher a informé le Cheikh Abdul-Rahman Ben Jassim Ben Mohammad Al Thani de la "forte colère" du gouvernement.
Au cours de cette émission, diffusée mardi, un universitaire palestinien basé aux Etats-Unis s'en est pris à la famille royale, et notamment au roi Hussein, père d'Abdallah II, mort en 1999. Il l'a accusé d'avoir été pro-israélien avant même la signature du traité de paix jordano-israélien en 1994, et d'avoir été un agent de la CIA, en recevant un million de dollars par an.
Selon l'agence officielle Petra, ces réflexions sont "une insulte pour tous les Jordaniens, sans distinction d'origine politique" et débordent la liberté d'expression, a expliqué le ministre à l'ambassadeur.
Le Qatar finance Al-Djazira depuis son lancement en 1996, et la chaîne d'informations continues la plus célèbre du monde arabe se qualifie elle-même de semi-officielle.
Cette émission, "Directions opposées", a souvent déclenché la polémique dans les capitales arabes, en raison du ton très libre et de l'approche critque envers leurs dirigeants. Al-Djazira a déjà eu des ennuis en Arabie saoudite, en Irak ou au Bahrein, notamment pour avoir donné la parole à des figures de l'opposition locale.
Lu sur Yahoo.fr
Par Janet (Janet) le jeudi 08 août 2002 - 18h36: |
MESSIEURS DARMON ET TUBIANA
je ne comprends plus
Oriane Fallaci est-elle une amie des israelites ou une ennemie ?
SI QUELQU'UN DIT DU BIEN DE NOUS,CA DOIT NOUS FAIRE PEUR ??
PLEASE,EXPLIQUEZ-VOUS...
CEUX QUI NE COMPRENNENT PAS LA POLITIQUE...
MERCI
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 08 août 2002 - 17h50: |
Décès de l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur en Tunisie Jean Sauvagnargues
PARIS (AP) - Jean Sauvagnargues, ancien ministre des Affaires étrangères de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976, est décédé à l'âge 87 ans, a-t-on appris mercredi auprès du Quai d'Orsay.
L'actuel ministre Dominique de Villepin a salué la mémoire de ce prédécesseur "lucide et déterminé".
"Artisan de la politique européenne du président Valéry Giscard d'Estaing, il a plaidé tout au long de sa carrière pour le développement des relations entre la France et l'Allemagne dont il a souligné le rôle central pour la construction de l'Europe. Cette conviction à laquelle il a toujours été fidèle reste plus que jamais d'actualité", a ajouté le ministre dans une déclaration.
"Je souhaite rendre hommage à son action à la tête du ministère des Affaires étrangères qui a été nourrie du sens de l'Etat et de la fidélité à ses engagements européens", a-t-il conclu.
Né le 2 avril 1915 à Paris, Jean Sauvagnargues avait fait toute sa carrière dans la diplomatie, carrière couronnée par le poste de ministre des Affaires étrangères de 1974 à 1976. Il a entamé cette longue carrière en 1941 comme attaché d'ambassade à Bucarest, avant de rejoindre le cabinet du général de Gaulle (1945-46).
Successivement directeur général des Affaires marocaines et tunisiennes (1956), ambassadeur en Ethiopie (1956-60) et directeur des Affaires africaines et malgaches (1961-62), Jean Sauvagnargues a été nommé ambassadeur en Tunisie en 1962, puis en République fédérale d'Allemagne de 1970 à 1974.
Il fut alors nommé à la tête du Quai d'Orsay, au sein du gouvernement du Premier ministre Jacques Chirac. Nommé ensuite ambassadeur de Grande-Bretagne, il pris sa retraite en 1981.
Ce diplomate avait été élevé au rang de commandeur de la Légion d'honneur de l'Ordre national du mérite. AP
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 08 août 2002 - 17h24: |
J'ai lu aujourd'hui l'échange de vues de David Eden et de Citron. Les deux points de vue m'ont enrichi puisque j'avais quitté la Tunisie très jeune. Par conséquent je ne peux juger qui avait raison et qui avait tort. Mais je peux dire que les sentiments de sécurité ne se trouvent dans les archives.
De ce fait chacun a le droit de dire ce qu'il ressent ou ce qu'il pense.
Dans les rapports humains il y a toujours eu des pourparlers pour arriver à une entente. J'espère que la Tunisie entamera un jour des pourparlers avec ses enfants lésés ou mécontents, juifs ou musulmans. En un mot: Chacun doit trouver sa dignité humaine.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 08 août 2002 - 16h47: |
Mon Kif c'est de boire le cafe chez moi tous les matin en regardant le jardin.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 08 août 2002 - 16h42: |
Merci à Darmon de nous avoir fait partager l'article sur Oriana Fallaci. Le nom en judeo-tunisien peut-être interprété comme: Nue et faux (Oriana ou Falssou). Nous ne devons pas nous associer avec tout ce qui peut semer la haine et le malentendu, même si ceci semble défendre nos causes.
Par Darmon (Darmon) le jeudi 08 août 2002 - 15h07: |
Oriana Fallaci, attention!
Son nom vous le connaissez tous, je présume!
je dis attention, son nouveau opus,qui est en fait un pamphlet anti-arabe est très dangeureux!
En effet, "La Rage et l'orgueil", best-seller, notemment dans le milieux juif ne fait que de jeter de l'huile sur le feux! et parceque les ennemis de nos ennemis ne sont pas NOS amisvoudrais vous faire part de cet article paru dans Marianne! par Guy Konopnicki!
" A Deauville et a ailleurs, la star de l'été pour de nombreux juifs français, ce n'est pas tant Patrick Bruel et ses tubes rétro que l'écrivain Italien Oriana Falacci."La Rage et l'Orgueil", son pamphlet ani-arabe et antimusulman et disposé en évidance, dépassant le sac de plage ou négligement jeté sur l'un des sièges de la voiture.
Mais ke fait de l'été est là:chacun montre et commente son éxemplaire, comme il éxhibait hier, un livre d'Elie Wiesel ou Mareh Halter.Choqués par la multiplication des agréssions antisémites, notamment dans les banlieues, prenant a partie la totalité de ola presse "déséquilibrée, propalestinienne" affirment-ils, de rendre compte du conflit qui ensenglante le Proche-Orient_,de très nombreux juifs, en France et dans l'Europe toute entière font donc un triomphe a l'opuscule de MMe Falcci.Triste-et terrible constat.
Ce Triomphe à bien le démonter, s'est établi en deux temps.C'est d'abord un article de presse qui commence à construire la popularité grandissante de la journaliste italienne auprés des communautés juives à Paris, Londres, Rome et à Amsterdam ou a Nex-York.
Le 18 avril 2002, elle publiait en effet, une tribuen au vitiol, dans l'hébdomadaire italien "Panorama";Son Titre? "La Honte de l'Europe".Dans ce texte Falacci n'bordait pas, encore,les sujets, qui après la publication de son best-seller,susciteront une plémique passionée, en France et ailleurs.Il n'y est pas question de l'immigration des musulmans, ni de l'éxpension européenne de l'islam, mais seulement du conflit Israelo-Palestinien.
L'auteur s'en prend avec une violence de plume inoïe, bien dans sa manière, au gouvernement de Silvio Berlusconi et en particulier et à l'Europe en géneral;, accusés de soutenir le terrorisme palestinien, et surtout de détester l'Etat Juif;Elle déclame un soutien éffréné au Premier Ministe Israelien, Ariel Sharon, et a sa politique.Qu'une journaliste influente (et non juive) affiche pareille solidarité inconditionnelle avec Israël, cela semble inéspéré a bien des Juifs français. LA PASSION FALACCI PEUT DEBUTER!!
Un Véritrable phénomène
Falacci, immense vedette en Italie, lance, ainsi sans plus de manière, un appel public à la solidarité non )pas avec Israël, mais avec Sharon.
Comme si les deux étaient indéféctiblement liés.Voilà qui rassure danatage encore de nombreux juifs d'Europe, persuadés que l'Occident entier "veut le mal" d'Israël.Après l'appel de la journaliste s'ensuit par exemple une imposante manifestation a Rome que rejoignent de très nombreuses personnalités non juives.En quelques semaines de la parution de "La RAge et l'Orgueil",quelques cercles juifs a Paris commencent a observer de très près cet "effet Falacci" qui déferle du coté de Rome et Milan.
Premier Indice de ce soudain intérêt:les sites internet de différentes communautés juives locales et diverses organisations diffusent une traduction de l'article.C'est ainsi qu'Oriana Falacci acquiert un début de crédibilté au sein de la communauté juive de France, quelques temps avant que le phénomène éditorial prenne toute son empleur.Certains, savent ici; que le livre numéro un des ventes en Italie, TOMBE DANS UN INSUPPORTABELE RACISME ANTI-ARABE ET ANTIMUSULMAN.
Mais qu'importe,en ces tremps d'éxaspération chez de nombreux juifs français:dans leur ésprit le soutien d'Israël EXCUSE TOUT.Même le pire.. Sans oublier ceux, qui parmis les juifs français, qui soutiennent, avec sincérité (et c'est le plus préoccupant), les thèses antimusulmanes de Falacci
C'est pour prévenir de cette dérive que Bérnard-Henri Lévy condamne très vite, dan son 'Bloc-notes" du "Point" et avec une exceptionnelle virulence, l'ouvrage de Falacci: le philosophe avait préssenti avant tout le monde, et avec une immense inquiètude que ce livre détestable peut devenir l'étendard d'une partie-plus ou moins-importante du judaïsme français.
Lévy a(malheureusement) raison. Dès sa mise en vente, le livre atteint, par exemple des chiffres de vente astronomique, dans trois librairies juives rue des Rosiers, à Paris.Résultat, d'autant plus impressionnant que ces endrois sont ,a priori, atypiques: a l'accoutumée, la clientèle vient y chercher non pas des best-sellers qu'on trouve partout ailleurs, mais des livres proprement juifs, commentaires talmudiques, humour new-yorkais, images nostalgiques de Wilno ou de Djerba. Cette fois, les libraires voient débarquer des lecteurs monomaniaques, exigeant le livre de Falacci, sans prêter attention aux autres ouvrages. La ruée s'est d'autant amplifiée qu'a plané, soudain la menace d'interdiction ou caviardage du livre, le Mrap yant lancé une procédure juridique pour "incitation a la haine raciale". Procés ou pas, les différents textes d'Oriana Falacci, continuent, pendant ce temps, de circuler sur le Net et dans les librairies.Plus incroyable encore, des éditions pirates sont difusées dans les locaux d'organisation juives.Au début dse l'été, "La Rage et l'Orgueil" devient introuvable.
Le premier tirage épuisé, l'éditeur, Plon,attend la décision de ola justice, qui lui est dans un premier temps favorable pour réimprimer.Rien de tel qu'une rupture de stock pour renforcer la popularité de l'auteur.A l'éxellente libraire Bibliophane, rue des Rosiers, comme dans diverses manifestations littéraires, traditionnelemment organiées par par des organisations juives, les acheteurs continuent de défiler en quéte non pas de ouvrages proposés sur les étals, mais de l'opus de Falacci.Et ils enragent quand ils ne le trouvent pas.Le livre est d'autant plus rechérché qu'il provoque aussi, au sein du judaïsme français une violente polémique.
Habile tacticienne, Mme Falacci a, en effet choisi pour se défendre devant la justice française un avocat...Juif, et pas n'importe lequel:Me Gilles William Goldnadel, qui est aussi l'auteur d'un pamphlet soutenant la droite Israëlienne.L'avocat et sa cliente ont par ailleurs beau jeu de remarquer que l'autre organisation anti-raciste française lA LICRA qui ne suit pas le Mrap dans sa demande d'interdiction?Pour autant, il est impossible à la Licra de ne pas s'élever contre les passages authentiquement racistes du livre.Alors son président,Patrick Gaubert, personalité influente du judaïsme français, invente un détour:le réferéb en interdiction ayant échoué,la Licra proposera, elle alors lors du procés"sur le fond",
l'insert d'un avertissemnt méttant en garde le lecteur contre les dérapages de Falacci.
Faux raisonnement *
Mais la position médiane de la Licra n'a pas pou autant mis la fin du conflit d'ordre politique et idéologique.Nombre dintellectuels juifs, peu suspects de manquer de solidarité envers Isrël, considèrent,à l'instar de Bernard-Henri Lévy qu'a bien des égards "La Rage et l'Orgeuilé est "un livre abject".Ils le disent,2Cl'écriventb et le répètent dès que possible.Mais ce n'est pas l'avis d'une "rue juive" a vif, même si il faut remarquer que les soutiens puublics a Falacci sont limités et émanant,pour l'éssentiel,des cercles les plus liés a droite et a l'ultradroite Israelienne.
Toujours est-il qu'une bonne partie de cette "rue juive"% et c'est la le plus préoccupant est pérsuadée que Falacci est pérsécutée parceque elle n'hésite pas a dénoncer les arabo-musulmans.
Les épersécuteurs"? Une poignée de bien-pensants, évidamment anti-Israeliens.LE RAISONNEMENT EST FAUX,RIDICLE, même; il n'en emporte pas moins un frans succès.Il faut le relever, car la plus part des témoignages que nous avons recueillis (le journal)le confirment:les attaques de l'écrivain contre l'Immigration en Europe des musulmans rencontrent l'assentiment d'une partie non négligeable des juifs de France, notamment ceux qui furent chassés d'Afrique du Nord (NOUS,NDRL).Dans le sud-est,à Nice, Marseille, où les juifs séfarades sont nombreux,"La Rage et l'Orgueil" est un véritable phénomène de société.Dans ces trois villes, les organisations de manifestations juives sont quasiment insultés quand il ne proposent pas l'ouvrage.Ainsi a Montpellier, quelques auteurs invités, fin juin, à la journée, s'entendirent réclamer "La Rage et l'Orgueil" plutôt que leurs propres ouvrages!
Certains d'entre-eux, les malheureux, en appellaient à la paix israelo-palestinienne."
Merci d'avoir lu cet article long mais combien intéressent!
le livre est raciste et ne contribue en rien a ce que nous voulons tous, la Paix en Isrël!
Mes amis, ne tombons pas dans le piège, nous, juifs, nous avons subi les pires traitements pendant la Shoah et nous avons été victimes de haine! ne la laissons pas nous envahir au profit d'autres peuples!
Le Haine envers le peuple juifs s'est très vite répendu au cours du 20 eme sièclen entre-autre par une propagande bien orchestrée! alors ne laissons pas la haine nous envahir et ne faisons pas subire aux autres ce que nous avons subi!
Shalom et vive Israël, et vive la PAIX!
Darmon
Par Janet (Janet) le jeudi 08 août 2002 - 14h46: |
M.e-mail
vous nous dites des choses tres interessantes sur LE KIF
Pouvez -vous etre plus precis,s.v.p.?
C'est assez rare d'avouer que l'on puisse se faire un kif dans la situation actuelle,politique et autres.......
Avec vous ca a l'air tout simple !! et je voudrais en savoir plus..........
Vous devez savoir comme les femmes sont curieuses surtout quand il s'agit de plaisirs..faciles a se procurer....a ce que vous dites....
Merci.
Croyez-vous que pour faire ce genre de reflexions a plusieurs reprises,vous avez besoin de rester un inconnu pour nous,les harissiens ? decouvrez votre identite,je crois que ca nous ferait plaisir et vous pourrez etre un peu moins laconique..dorenavant.
Apres tout le but de ce site c'est de discuter,d'etre interesses et de se faire un KIF,n'est-ce pas ?????
Par Admin (Admin) le vendredi 09 août 2002 - 08h14: |