Par Albert (Albert) le lundi 21 mars 2005 - 23h39: |
Nah’qil’qom noq’ta…. Ye ness…bél le’ghouat ââ'rabiya mkhalta b'klèm mta nah’nou…
Je vous raconte une anecdote mes amis, en langue arabe matinée de juèdo…
Baba Deidou, allah yarh’mou, qen mya’bi bkh’ar’ief…mta qbél..
Mon pére, Z’al, était plein d’histoires d'avant.
‘..Nâr yè ouldi fél ha’ra qen oue’hed ra’jel, sah’bi bou familia ou’nis’tiyè néch mneh ou me’dian….Ehnè nr qa’yâd fi ha’nou’ti mta Bab Cartagène ou jé’lli, eh’de a’bet alla eh’de…
Jit mââ kot’lou…’ Yè Mridekh ech’biq ra’sseq ou’eti ou en dalli met’ha’yar… ?’
‘…Un jour, mon fils… ! Dans notre quartier de la HARA, il y avait un monsieur, un ami, père de famille honnête, très brave et religieux…Alors que je vaquais à mes occupations, dans ma boutique de la rue Bab Carthagène, il vint me voir, l’air triste…Je lui demandais
‘…Mridekh.. ! Quelle la cause de ton état, tu sembles pérturbè… ’
‘..Yè Deidou… !’ Qalli Dem’yatou fi aï’nou… … ! En’ti narf’eq te’oue se’nè’ouét ou nar’fèq rajel.. ! En hab en qo’loq ha’jjè, ha'jè elli ra’det’ni me’ghir saq’in ou mé’ghir yi’din… !’
‘…David… !’ Me dit t’il…Avec une larme qui pointait au coin des yeux… !’ Je voudrais te dire quelque chose, une chose qui me laisse sans bras ni pieds…!'
Mrid’ekh qââd ou yah’qi él baba él mochq’la gbi’ra e’lli smâ’ââ mââd él ji’rène hou’mè…
Je’boulou khbar mchoum…Ouldou, el lekh’rèni, amrou tlèt’tèch nââm mé’chi fel tni’yè elli mouch béyè, touyiba…. ! Baba i tssa’nèt fi ou jè mââ, qif Mridekh ouffè hqai’tou, ou qallou ‘…Er’ja el da’rèq té’ouè net’là bél mou’ssiba eh’di… !’
Mridékh s’est assis et commença son récit, son souci majeur que lui ont rapporté les gens de son quartier, le voisinage sur son dernier fils de 13 ans qui suivait une mauvaise pente, celle de la pédérastie… !’
Mon père écoutait attentivement et lorsqu’il eut termine sa narration, il lui dit...
’..Rentre chez toi et je vais m’en occuper…’ !
Yé’khir nââr mél narat, ââ’la tya’dièt Maurice, ould Mridekh…. ! Jè baba mââ qa’llou...
‘…Ijjè yè ouldi, âândi hajè bél en qou’la’lèq… !’
El tflol, méghir niyè, tkhal mââ baba fél sqi’fa, ou ou'hè mézèl qif sa’qar el bab ourra ou jè baba ââ’ti triha elli amrou mââ ya’ta el louled… ! Khèlè fi hallè.. !’
Alors voilà qu’un jour, il tombe sur, ,nez à nez avec Maurice, ce fameux fils… ! Mon père lui dit’… Viens par là, j’ai une chose à t’entretenir...Le garçon, sans méfiance, suivi mon père dans un patio. Il ferma la porte derrière lui et là il lui donne une raclée mémorable, laissant le jeune homme dans un piteux état..
Ehdèq nâr ouhdè nâr… !
Depuis ce jour tout rentra l’ordre.
Passent les années et voilà qu’un jour alors que j’étais assis sur le seuil de ma boutique du faubourg du Temple, sirotant un thé avec kif et ‘ennivrance’ (baba âand bou alla francisi) , un grand monsieur s’arrête, cachant le soleil à ma vue. Je me suis levé par politesse pour le saluer. Il me dit…’…Ne serait tu pas le fils de Ayouche… ?’ ‘…Oui monsieur.. !’
Il me regarda et tout en dandinant sa tête de droite à gauche il répondit…’ Ton père m’a sauvé d’une grande chose.. !’ Je lui demandais alors…` ….De quoi t’a t’il sauvé… ? tu a été malade… ?’ Il me rétorqua…`…Non… ! Il m’a rendu un homme et aujourd’hui je suis grand-père… !’
Chef’ni ou dar’dè bra’ssou ou qa’lli el ha’jè eh’di.. ‘…Bouq, allah yar’hmou, mé’nani mél ha’jè gbira… !’ Jit kot’lou ‘…Qi’fèch men’ââq baba… ! Qent mrid.. ?’ Oue’jeb’ni ou qalli ‘…Lè.. .. ! Ra’déni ra’jèl ouel lioum âândi hfi’dat… !’
El salem ââlikom...Ou baraqat ellah..
Je vous salue en vous souhaitant, que la bénèdiction de D ieu soit sur vous.
J’avais tout compris.
Au revoir.
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 21 mars 2005 - 23h17: |
Pour Ruthy Krief ( bis )
Chère Ruthy Krief,
La première émotion passée, la crise d'asthme
psychosomatique jugulée - mazar et rbibiya -.
j'ai voulu tout remettre en ordre
Mais les madeleines resurgies grâce votre magie
ne veulent plus retourner dans la boîte naphtalinée
où elles étaient bien rangées
Elles m'entourent, chantenr et dansent
Et je vous dis encore MERCI
Par Emma (Emma) le lundi 21 mars 2005 - 19h17: |
Racisme
Insultes, coups, intimidations, incendies...
La Commission nationale consultative des droits de l'homme recense les actes racistes les plus graves.
lundi 21 mars 2005 (Liberation - 06:00)
Pas une semaine sans un acte raciste. Dans son rapport, la Commission nationale consultative des droits de l'homme établit un calendrier des violences racistes et xénophobes recensées en 2004. Cette liste, non exhaustive, recense les faits les plus graves. La plupart concernent des biens. D'autres des personnes. Exemples.
Le 5 janvier à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), deux individus projettent au sol une enseignante sortant du collège israélite Ramban, profèrent à son encontre des insultes antisémites et lui brûlent quelques mèches de cheveux avant de prendre la fuite.
Le 21 janvier à Paris, une vingtaine de jeunes ultrasionistes frappent un jeune d'origine maghrébine.
Le 21 février à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), cinq skinheads, dont deux proches du mouvement d'extrême droite Jeunesses identitaires, agressent trois jeunes d'origine africaine.
Le 11 mars à Grand-Couronne (Seine-Maritime), quatre jeunes automobilistes d'origine maghrébine sont contraints de s'arrêter par un véhicule dont les passagers les frappent en proférant des insultes racistes. Parmi eux, deux sympathisants frontistes.
Le 19 avril à Villepinte (Seine-Saint-Denis), la voiture d'un Israélite est saccagée : rayures sur l'ensemble du véhicule, vitre brisée, fauteuils lacérés, feux cassés, croix gammée dessinée sur le siège passager.
Le 14 mai à Ghisonaccia (Haute-Corse), une charge explosive est placée à l'intérieur du local d'une société de travaux gérée par un Marocain. Le même jour à Bonifacio, les pneus d'un véhicule appartenant à un ouvrier marocain sont crevés et l'inscription FLNC gravée sur le capot.
Le 15 juin à Pau, un véhicule en stationnement est enfoncé et l'inscription «Judes à mort» est tracée sur la carrosserie, ainsi qu'une croix gammée.
Le 18 juillet à Lyon (Rhône), un local associatif musulman est incendié.
Le 2 août à Lille (Nord), 48 croix gammées sont tracées sur les portes intérieures de la maison d'accueil de jeunes travailleurs.
Le 20 août à Paris, un jeune homme d'origine maghrébine porte plusieurs coups à un religieux juif dans un bus.
Le 25 septembre à Antony (Hauts-de-Seine), des pierres et des bouteilles remplies d'urine sont jetées dans le jardin du secrétaire de l'association communautaire israélite de Massy.
Le 6 octobre à Schiltigheim (Bas-Rhin), une mosquée fait l'objet d'une tentative d'incendie et la référence au mouvement suprématiste américain World Church of the Creator relevée à proximité.
Le 29 octobre à Béthune (Pas-de-Calais), des coups de feu sont tirés à bout portant contre un jeune homme d'origine asiatique par un skinhead.
Le 7 novembre à Paris, un jeune juif est agressé par trois hommes d'origine maghrébine porteurs d'un casque, armés de barres de fer et accompagnés d'un molosse.
Le 13 novembre à Paris, une jeune fille est frappée avec menaces de mort, propos antisémites et références à Hitler par deux mineurs d'origines maghrébine et africaine.
Le 12 décembre à Nice (Alpes-Maritimes), une poubelle enflammée est jetée dans la cour d'une synagogue.
Le 28 décembre à Denain (Nord), une jeune femme portant le voile est insultée et frappée par un homme qui lui reproche son appartenance religieuse.
Par Henri (Henri) le lundi 21 mars 2005 - 15h54: |
Les arbres en fleurs,
Et toute la region est embaumee avec cette odeur de gan eden.
Par Braham (Braham) le lundi 21 mars 2005 - 12h20: |
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 21 mars 2005 - 12h20: |
Quand la betise atteint son paroxysme.
Ca tombe bien, c'est la semaine de Pourim pour rigoler ...
"Le Liban s'est retire du concours de l'Eurovision pour eviter l'eventuel embarras que provoquerait la diffusion d'une victoire israelienne"
You mean, you’d let Israel win?
Lebanon pulled out of the Eurovision song contest to avoid the possible embarrassment of broadcasting an Israeli victory.
“According to Lebanese national legislation, Tele-Liban is not permitted to broadcast the performance of the Israeli participant, thereby breaching the rules of the Eurovision Song Contest 2005,” said a statement posted Friday on Eurovision’s Web site. The station will pay a fine.
“Lebanon is in a state of war with Israel,” Ibrahim Khoury, Tele-Liban’s director, told The Associated Press. “If the Israeli contestant wins, we would have to show the celebrations.” Israel has won the popular European contest three times. This would have been the first time Lebanon participated.
Ukraine hosts the contest — set for May — this year.
www.jta.org
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Sur un sujet similaire, la Francophonie:
Si, Israel -- dont le nombre de francophones est nettement superieur a celui du Liban -- ne peut toujours pas en 2005 poser sa candidature a la Francophonie, c'est parce qu'il suffit qu'un des pays deja membre mette son veto.
C'est justement ce que fait le Liban par principe, depuis plusieurs annees.
Par Maurice (Maurice) le lundi 21 mars 2005 - 09h41: |
George W. Bush et la «paix démocratique»
PAR BRUNO TERTRAIS *
[19 mars 2005]
George W. Bush lit peu, dit-on, mais ne s'est récemment pas privé de faire savoir que le dernier ouvrage de Natan (Anatolyi) Sharansky, The Case for Democracy, reflétait exactement sa vision du monde. Ex-dissident soviétique libéré sous Reagan, Natan Sharansky, aujourd'hui ministre du gouvernement Sharon, estime que «le terrorisme est avant tout un produit de l'absence de démocratie» et que les tyrannies sont naturellement belligènes, car elles ont besoin d'un ennemi extérieur pour s'affirmer. Sharansky n'hésite donc pas à plaider pour la démocratisation du monde, par les pressions sur les gouvernements en place et le soutien aux forces d'opposition.
Or il s'agit exactement là de la stratégie à long terme des Etats-Unis telle qu'elle a été définie par le président Bush dans son discours d'inauguration en janvier 2005, qui a annoncé «l'objectif ultime de mettre un terme à la tyrannie dans notre monde». Si la transformation du Moyen-Orient est pour les États-Unis un enjeu direct de sécurité, l'Administration américaine, sur sa lancée, estime que le mouvement de la démocratie ne doit pas s'arrêter à cette région. C'est ce qui explique que Mme Rice, dans ses auditions de confirmation devant le Sénat, n'ait pas seulement parlé du Moyen-Orient mais ait aussi mentionné des pays aussi divers que la Corée du Nord, Cuba, la Biélorussie, la Birmanie et le Zimbabwe.
En fait, le discours d'inauguration de M. Bush ne faisait que reprendre des thèmes déjà développés dans un autre discours prononcé le 6 novembre 2003, mais assez peu remarqué à l'époque. Pour la première fois, M. Bush mentionnait la nécessité d'une «révolution démocratique mondiale». Il reprenait le projet de M. Reagan : encourager la chute des régimes autoritaires et favoriser l'éclosion de la démocratie pour éviter la guerre et le terrorisme. M. Bush s'inscrivait même dans le droit-fil d'un discours de son lointain prédécesseur prononcé en juin 1982 à Londres, qui mérite d'être relu aujourd'hui tant il semble inspirer l'actuelle Administration. Le président de l'époque se proposait de lancer «une croisade pour la liberté qui engagera la foi et le courage de la prochaine génération». C'est à la suite de ce discours qu'avait été créée la National Endowment for Democracy... dont le budget a été récemment augmenté de 50% pour promouvoir la démocratie au Moyen-Orient.
L'idée de la démocratisation du monde a été théorisée par un personnage pittoresque, l'ambassadeur Mark Palmer, dont le dernier ouvrage, publié en 2003, s'intitule tout simplement Breaking the Real Axis of Evil : How to Oust the World's Last Dictators by 2025. Palmer, ancien de l'Administration Reagan et très actif ambassadeur en Hongrie au moment de l'ouverture du rideau de fer, est, comme Sharansky, une passerelle entre le monde de la guerre froide et le monde du post-11 Septembre. Il relève que, sur 45 dictatures identifiées par l'organisation Freedom House (dont il est l'un des dirigeants), 23 se trouvent au Moyen-Orient. Encore moins connu en France que Sharansky, Mark Palmer est ainsi au coeur de la pensée «néoreaganienne» de l'Administration Bush.
Le projet de révolution démocratique mondiale peut faire sourire. Mais ce n'est pas totalement sans raison que les néoconservateurs, qui l'ont inspiré, se targuent d'avoir contribué, sous le deuxième mandat de M. Reagan, à la démocratisation en Asie, en Amérique latine et en Europe. Ils souhaitent aujourd'hui mettre un terme à «l'exception moyen-orientale» : à la fois par intérêt et par idéalisme, l'Administration américaine veut rompre avec des décennies d'accommodement avec les dictatures de la région au nom de la stabilité (condition nécessaire, notamment, à l'accès régulier à un pétrole bon marché).
Il s'agirait en effet de gagner la «quatrième guerre mondiale», comme a été gagnée la «troisième», c'est-à-dire la guerre froide. Le pari est évidemment difficile. Pour des raisons tactiques, les États-Unis doivent aujourd'hui ménager des régimes autoritaires tels que l'Arabie saoudite, dont ils ont besoin pour la lutte antiterroriste. Et la comparaison avec la guerre froide a ses limites. Al-Qaida a frappé au coeur de l'Amérique, ce que l'Union soviétique n'avait jamais fait. La coexistence pacifique n'est pas une option face à un ennemi qui cherche la destruction absolue : il n'y aura pas de «Gorbatchev» à la tête d'al-Qaida...
La «théorie des dominos» ne peut pas fonctionner de la même manière qu'en Europe, où un grand Etat dominait tout un camp. Et les pays du Moyen-Orient, pour leur part, ont sans doute en tête l'issue du processus de réformes en Union soviétique !
De ce fait, Paul Wolfowitz n'a pas tort de suggérer que le combat engagé par les États-Unis durera plus longtemps que la guerre froide et sera plus dur que la Seconde Guerre mondiale.
Mais, si le résultat est incertain, le mouvement lui est bien engagé. Les révolutions pacifiques en Géorgie et en Ukraine ont été appuyées discrètement par des organisations publiques et privées américaines. Certes, ce qu'il est convenu d'appeler le «printemps arabe» repose aussi sur des dynamiques locales et a bien sûr bénéficié d'événements imprévus tels que la mort de Yasser Arafat ou l'assassinat de Rafic Hariri. Mais la pression américaine a joué un rôle non négligeable. En mai 2004, choisissant de «se couper les cheveux avant que les Américains ne les tondent» – selon les termes d'un diplomate, les dirigeants de la Ligue arabe se sont engagés à étendre les pratiques démocratiques, à élargir la participation des citoyens à la vie publique et à renforcer la société civile. Même le président Assad semble aux abois lorsqu'il dit publiquement qu'il «n'est pas Saddam Hussein» et qu'il «veut négocier»...
Le raisonnement qui sous-tend la politique américaine est-il historiquement juste ? Il est exact que les démocraties ne se font que très rarement la guerre. Mais ce qui est applicable à un paradigme (la «paix démocratique» promue par Kant) ne l'est pas nécessairement au monde réel. Or les sociétés en voie de démocratisation ne sont pas moins belligènes que les autres et les sociétés démocratisées ne renoncent pas pour autant au recours aux armes. La question géopolitique centrale de notre temps reste donc bien celle qui avait été au coeur de l'affrontement franco-américain de 2002-2003 : faut-il préférer la stabilité au risque de l'injustice, ou la démocratisation au risque du chaos ?
Optimiste et risqué, le pari américain n'en reste pas moins éthiquement défendable et met du coup l'Europe, qui se veut une «puissance morale» (si l'on en croit le président de la Commission, M. Barroso), en porte-à-faux. L'Union européenne s'est révélée être une force capable de promouvoir simultanément la stabilité et la démocratisation, mais seulement dans son environnement immédiat. Pour le reste, elle n'a pas de stratégie alternative, le «processus de Barcelone» ayant eu du point de vue politique des résultats plus que mitigés. Il lui reste donc à choisir entre approuver, s'opposer ou accompagner le combat américain.
* Maître de recherche, Fondation pour la recherche stratégique. Dernier ouvrage paru : Quatre Ans pour changer le monde(Paris, Éditions Autrement, 2005).
Par Mena (Mena) le lundi 21 mars 2005 - 08h06: |
Les bonnes nouvelles aussi méritent d’être diffusées… même si la France n’y est pour rien (info # 011903/5) [analyse]
Par Viviane Miles © Metula News Agency
Dans un Irak toujours soumis à des attaques sanglantes, livré aux attentats et aux enlèvements, s’est déroulée mercredi la première séance du nouveau Parlement irakien élu démocratiquement le 30 janvier dernier. Sur fond de guerre, la Constitution provisoire, édictée le 8 mars 2004, a permis la convocation d’un parlement représentatif de toutes les ethnies nationales ; le fait est assez exceptionnel pour mériter d’être mentionné. Afin de replacer cet événement dans le cours de l’histoire, rappelons que cette assemblée nationale a pu se réunir à peine deux ans après l’entrée en Irak des troupes de la coalition menée par les Etats-Unis et la chute de Bagdad. Du chemin parcouru, entre le joug du régime de Saddam Hussein, qui a duré plus d’un quart de siècle, et les prémices, encore hésitantes, d’une démocratie qui se fraye, mais avec entêtement et malgré les obstacles, un passage au milieu des décombres ! Il en fallait, en effet, de la persévérance et du courage, aux Irakiens, pour, après tant d’années de silence forcé, déposer, sous les bombes, un bulletin dans une urne
Les 275 députés au Parlement se sont réunis, le 16 mars, pendant plus d'une heure et demie au Palais des congrès. Et ce fut aussi pour se souvenir – lors d’un moment hautement symbolique – que dix-sept ans plus tôt, jour pour jour, avait eu lieu le gazage à Halabjah par Saddam Hussein de plus de cinq mille Kurdes. Une manière de tourner résolument la page de la dictature, comme l’exprime le Premier ministre sortant Iyad Allaoui : « Nous sommes aux portes de la démocratie et de la liberté »; quant au dirigeant kurde Jalal Talabani, candidat à la présidence, il a estimé que l’« Irak ne jouira de la stabilité que s’il est bâti sur un consensus entre toutes les composantes de son peuple ». Et Fouad Maassoum, le chef du Conseil national, d’ajouter : « Chaque composante du peuple irakien doit contribuer à ce document [la Constitution] qui est un pacte d'honneur et de coexistence devant servir à bâtir un Irak fédéral, démocratique, pluriel et uni ».
Depuis le renversement de Saddam, les instances politiques irakiennes, mises en place avec l’aide des Américains, ont commencé à fonctionner. Cependant, l’enthousiasme de la reconstruction de l’Irak ne doit pas occulter les difficultés soulevées par tous les problèmes ethniques et régionaux. Les difficultés n’ont pas disparu du jour au lendemain et leur résolution exigera encore beaucoup de temps, de larmes et d’efforts, puisqu’elle doit prendre en compte les aspirations, malaisément conciliables, de toutes les composantes du pays : les chiites au sud, majoritaires, et les Kurdes au nord, ainsi que les chrétiens mais également les sunnites, même si ces derniers ont largement boycotté les élections.
L'Assemblée nationale transitoire s’est fixé jusqu’au 15 août pour rédiger une nouvelle Constitution, qui sera soumise à un référendum ; suivant un processus un peu compliqué, elle élira ensuite un "Conseil de la présidence" composé d'un président et de deux vice-présidents, qui nommeront un Premier ministre. Celui-ci composera alors son gouvernement et des élections définitives auront lieu d’ici la fin de l’année.
A observer ces avancées démocratiques, le monde est amené à constater qu’un vent de liberté souffle sur le Moyen-Orient et rejaillit, par ricochets, jusqu’à la Méditerranée, jusqu’aux rives libanaises, en passant par l’Autorité Palestinienne. L’amélioration, même relative, autorisée par l’effondrement de la dictature irakienne, a amené des transformations profondes et significatives dans toute la région. Le courant de pacification qui s’y propage, a commencé de répandre un vent de sécurité sur les Etats du Golfe ainsi que sur la Jordanie et sur Israël. L’Irak ne représente plus – comme c’était le cas jusqu’à un passé récent – une menace permanente pour ses habitants ni pour ses voisins transfrontaliers. Il n’y a guère que la Syrie à se trouver aujourd’hui isolée et à manquer d’air au milieu de cette bulle grandissante d’oxygène démocratique.
La démocratie fait donc ses premiers pas, en pays inconnu ou à reconquérir ; on n’en est qu’à ses balbutiements et l’enjeu de la partie n’est certes pas encore acquis. Mais on distingue déjà des signes encourageants. Force est ainsi de constater, même si cela ne plaît visiblement pas à tout le monde, que l’opération « Iraqi Freedom » mérite bien son nom. George W. Bush a qualifié de « moment d'espoir » le début des travaux du Parlement irakien, qu’il encourage à poursuivre. Les réactions françaises ont, quant à elles, été beaucoup plus discrètes, comme si la France rechignait à admettre que la coalition avait accompli sa mission avec succès.
Le gouvernement français – et ses médias de tutelle et de cour –, qui avaient été si prompts et si unanimes à condamner l’entreprise américaine et à se réjouir de chaque revers de la coalition, n’ont pas pris la mesure de l’aspiration et de la capacité du peuple irakien, si longtemps écrasé, à sortir du régime dictatorial. Pour les Irakiens, cependant, la chute de Saddam Hussein est une authentique libération. Eux n’oublient pas que tout au long de son règne de terreur, les victimes du despote se comptaient chaque jour par centaines – assassinats, disparitions, mutilations – sans que quiconque, en Occident, ne s’en offusque au point de réagir. La même époque était à Paris celle d’une grande amitié, qui liait le président Chirac au président irakien ; c’était la généreuse époque des cadeaux dangereux, voire complètement irresponsables, comme, par exemple, la livraison par la France au despote d’un réacteur nucléaire clefs en mains.
Puis vint l’ère des Skuds sur Koweit City et Tel-Aviv, lancés par les troupes de Saddam, et la France s’associa, au prix d’innombrables conditions, dont celle de s’abstenir de renverser Saddam Hussein, à l’opération Tempête du désert. Encore que son ministre de la défense, Jean-Pierre Chevènement, démissionna, quelques jours avant le début des hostilités, pour bien marquer sa désapprobation. La même "inspiration" élyséenne allait se traduire par l’opposition farouche et bruyante de la France à "Iraqi freedom".
Face à ce conflit, les médias français ont toujours reproduit, sans recul ni sens critique, tels des miroirs, la position de leur gouvernement. Alors que les médias outre-atlantique ont dressé une couverture équilibrée des événements ayant jalonné les deux dernières années de l’Irak [1], on ne peut pas dire qu’il en aille de même de ce côté-ci de l’Océan. La presse française, dans son ensemble, a eu une approche pour le moins partiale, voire carrément anti-américaine, de la situation. Comment justifier différemment la presque délectation manifestée par elle à l’occasion de chaque bavure américaine ? Comment expliquer autrement sa couverture journalistique lacunaire sur la progression de la démocratie en Irak, pourtant largement répercutée par les médias étrangers ; couverture inversement proportionnelle au battage médiatique auquel ont eu droit certains otages français ? A trop vouloir se focaliser exclusivement sur les explosions et le problème des otages, la France est passée à côté de l’essentiel. Et l’essentiel, c’est la naissance d’une ère nouvelle au Moyen-Orient, une ère qui s’achemine petit à petit vers la paix, un scénario pour lequel la France n’a pas décroché de rôle dans la distribution. Est-il encore temps pour elle de gagner une place sur un strapontin et d’avoir, enfin, un impact positif et constructif dans la région ?
Notes :
[1] Une étude, réalisée par un organisme affilié à l'école de journalisme de l'Université de Columbia à New York, a décortiqué près de 2.200 reportages dans les journaux et à la télévision américains. Ses travaux font apparaître que la plupart de ces médias ne peuvent être taxés de partialité. Selon les conclusions de l'enquête, 25% des reportages donnaient une vision négative de l'intervention américaine, contre 20% qui en avaient une approche positive.
Par Email (Email) le lundi 21 mars 2005 - 07h32: |
SYNAGOGUE CHARLES LICHE
14 PLACE DES VOSGES- 75004 PARIS
MAISON D’ETUDES DEDIEE A LA MEMOIRE DU RABBIN CHARLES LICHE
VENEZ NOMBREUX PARTICIPER A LA
GRANDE FETE DE POURIM
JEUDI 24 MARS 2005
- LECTURE DE LA MEGUILA a 20h
- BUFFET TRADITIONNEL
- « OREILLES D’AMAN » garanties ( OUMEN-TACHEN )
- AMBIANCE FEERIQUE
- CONCOURS DE DEGUISEMENTS
- DISTRIBUTION DE « MICHLOAH MANOT »
et la participation amicale des fideles « comediens » de la Synagogue
VENDREDI 25 MARS 2005
LECTURE DE LA MEGUILA a 7h30
NOUS VOUS ATTENDONS
DANS LA JOIE ET LE SHALOM
Pour tout renseignement : 0148877945 e-mail : synadesvosges@noos.fr
site internet : www.synadesvosges.com
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 20 mars 2005 - 19h43: |
Les Musulmans Sunnites demandent des excuses au Pape pour les Croisades:
Muslims demand papal apology for crusades
http://worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=43372
A quand des excuses des Musulmans aux Juifs, pour le Massacre des Juifs de Medine (perpetre par Mahomet et ses sbires) et pour la collaboration du Grand Mufti de Jerusalem avec Hitler ?...
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 20 mars 2005 - 19h19: |
LE CHEF SYRIEN ESSAIE DE CONSOLIDER SON POUVOIR
Par Hassan M Fattah
Article paru dans le New York Times du 19 mars 2005
Traduit par Albert Soued www.chez.com/soued
Quand Bashar el Assad a hérité de son père la présidence de la Syrie il y a 5 ans, on a commencé à parler d'une nouvelle ère. Ophtalmologiste formé à Londres, le jeune beau parleur Assad préférait l'ouverture et la réforme économique à la contestation. Il a rejeté le culte de la personnalité des dictateurs arabes, refusant de couvrir le pays de sa photo. Pourtant, la semaine dernière sa photo est apparue à tous les coins de rue pendant que Damas célébrait son pouvoir par un rallye bien orchestré.
Ces posters sont le signe le plus récent et le plus visible que M. Assad, 39 ans, venait de changer de tactique, démarrant une campagne de consolidation de son pouvoir et de soutien de sa fonction, au milieu d'une crise internationale liée à la domination du Liban depuis 3 décennies.
"Bashar est en train d'apprendre pour quelle raison son père faisait certaines choses" dit Joshua Landis de l'Université de l'Oklahoma dans le site web www.syriacomment.com, qui séjourne à Damas en 2005, "si tu dois être un dictateur, tu dois te comporter comme tel"
Des analystes et des diplomates disent ici que M. Assad a commencé à purger les rangs des militaires, à écarter les éventuels opposants et à arracher le contrôle des affaires étrangères, notamment le dossier Liban, de son vice-président.
C'était vraiment un pari. Quand M.Assad a décidé en automne dernier de pousser le parlement libanais à proroger le mandat d'Emile Lahoud, le président pro-syrien, les tensions ont commencé. Rafik Hariri, premier ministre du Liban de longue date a démissionné et a commencé à s'allier plus étroitement avec l'opposition anti-syrienne qui montait.
L'assassinat de M. Hariri le mois dernier a provoqué une explosion au Liban, les forces de l'opposition faisant porter la responsabilité sur la Syrie. Les gouvernements arabes et occidentaux ont alors demandé que la Syrie retire du Liban ses troupes et ses renseignements généraux. M. Assad a promis qu'il se retirerait et a commencé ce retrait. On se perd en conjecture pour savoir si la Syrie a réellement l'intention de quitter les lieux ou si elle veut garder son contrôle sur le pays par d'autres moyens.
Il est largement ressenti que le maintien d'un contrôle est une pièce maîtresse dans la survie du régime, du fait de l'importance du Liban dans l'économie syrienne. En parallèle, il n'y a aucun challenger sérieux au pouvoir de M. Assad dans l'opposition.
Lors des 5 dernières années, il a œuvré pour équilibrer les cadres de la sécurité, des affaires et de l'armée avec le sang neuf qu'il a introduit dans le gouvernement. Bien que considéré comme faible, personne n'a essayé de le supplanter et l'opposition est faite d'intellectuels, d'islamistes et d'affairistes. "Le problème avec l'opposition est qu'elle ne change pas avec le temps. En fin de compte les deux parties sont faibles, le régime et l'opposition; ceci signifie qu'il y a un vide et des forces extérieures pourront intervenir pour résoudre le problème" dit Riad al Turk, considéré par tous comme le grand père du mouvement d'opposition.
Des diplomates ont dit récemment que la vulnérabilité d'Assad est un sujet courant de discussion dans les arrières boutiques. Ainsi en juillet dernier M. Assad a commencé à renforcer son pouvoir. Il a commencé par instituer une limite d'âge dans l'armée, expédiant 440 officiers à la retraite, ainsi que chef d'état major, le général Imad Ali Aslan. Il a gardé des confidents et de jeunes amis en réserve, dans l'attente d'opportunités, jouant la vieille garde conter la nouvelle. Beaucoup disent que le résultat
est une position plus orientée vers les problèmes de l'intérieur plutôt que focalisée sur une stratégie de politique étrangère. Ceci est un changement par rapport au père qui voyait la Syrie comme le pays à l'avant-garde de la lutte contre Israël (1).
"Nous sommes une génération qui ne se sent pas responsable de ce qui peut se passer au Moyen Orient. Mais il y a des forces qui n'ont pas compris l'évolution de la situation internationale et ne savent pas comment réagir" dit un éminent initié de l'intérieur. Cette mauvaise lecture de la situation a mené à de nombreuses erreurs de jugement, dont les conséquences ont provoqué les événements du Liban, dès le mois d'août avec la prolongation du mandat Lahoud. Dans la dernière crise, le gouvernement a montré une mentalité d'assiégé, muselant les quelques libertés chèrement gagnées, censurant les publications et communiquant avec des phrases sibyllines que personne ne comprend à l'étranger.
En réalité, la crise a aidé M. Assad à formuler plus clairement ce qu'il veut. En fait en dépit des atermoiements le retrait du Liban, s'il se produit, a des chances d'être une des décisions les moins lourdes. M. Assad et ses conseillers font le pari qu'après leur départ le H'ezbollah et Lahoud prendront soin des intérêts syriens au Liban. Entre temps, Damas évite les sanctions internationales, imputant la responsabilité de désarmer le H'ezbollah aux Nations Unies.
Dans son discours annonçant un éventuel départ du Liban, M. Assad a envoyé des piques à ses conseillers, les blâmant pour ses erreurs et a annoncé ostensiblement des plans pour une nouvelle conférence régionale du parti Baath, ce qui est le début d'un changement. En effet on doit s'attendre à un schisme entre le parti et le gouvernement, mettant un terme à des décennies de copinage et de contrôle du gouvernement par le parti. Mais comme le parti est son principal soutien M. Assad doit marcher prudemment et inventer un nouveau mécanisme de loyauté en dehors du parti. Au bout du compte, d'éminents syriens le disent, il doit se construire un leadership personnel et renforcer suffisamment son pouvoir pour pouvoir négocier le Golan avec Israël "il n'y a plus place aux erreurs maintenant" dit Samir al Taqi, un chercheur au Centre d'études stratégiques de Damas (2).
Notes de la traduction
(1) le rêve de Hafez al Assad était d'être au centre d'un Croissant fertile, allant d'Irak à l'Egypte.
(2) selon un diplomate occidental basé à Damas et rapporté par le Jerusalem Post du 17 mars 2005 "pendant que Bashar joue au poker, Bush joue aux échecs". Le diagnostic est qu'en fin de compte, le régime de dictature Syrien risque le "mat".
Selon le correspondant du même journal, Bashar a pris des risques en confiant les "Moukhabarat" à son beau-frère Assef Shawkat, un homme ambitieux et fort.
Cela ne serait pas plutôt un moyen de quitter en douceur un pouvoir qui lui sied mal?
Syria's Leader Moves to Consolidate His Power
By HASSAN M. FATTAH
NYTimes March 19, 2005
DAMASCUS, Syria, March 16 - When Bashar al-Assad inherited the presidency of Syria from his father five years ago, there was talk of a new era. An ophthalmologist trained in England, the soft-spoken young Assad favored economic reform and openness to dissent. He shunned the personality cult of Arab dictators, declining to paper the country with his image.
Last week, though, his picture was on every street corner as Damascus held a well-orchestrated rally celebrating his rule.
The posters are the most visible and recent sign that Mr. Assad, 39, has shifted tactics, starting a campaign to consolidate power and shore up his position in the midst of the international crisis over Syria's three-decade domination of Lebanon.
"Bashar is learning that his father did things for a reason," says Joshua Landis of the University of Oklahoma and the Web site Syriacomment.com, who is spending 2005 in Damascus. "If you're going to be a dictator you're going to have to act like one."
Beginning last summer, analysts and diplomats here say, Mr. Assad purged the ranks of the military, sidelined prospective opponents and wrested control of foreign policy, especially the "Lebanon file," from his vice president.
It was clearly a gamble. When Mr. Assad decided last fall to push the Parliament of Lebanon to extend the term of Émile Lahoud, the pro-Syrian president, tensions rose. Rafik Hariri, Lebanon's longtime prime minister, quit and began to ally himself more solidly with the growing anti-Syrian opposition.
The assassination of Mr. Hariri last month produced a political explosion in Lebanon, with opposition forces blaming Syria and with governments throughout the Western and Arab worlds demanding that Syria withdraw its armed forces and intelligence officials from Lebanon.
Mr. Assad has promised to do so and has begun the withdrawal. Whether he will complete it and whether Syria will simply maintain its control through other means remain matters of keen debate here.
It is widely felt that maintaining control is central to his long-term survival, because of Lebanon's importance to Syria's economy. At the same time, there is no real challenge to Mr. Assad from the opposition.
In his five years in office he has worked to balance the security, military and business elements that make up the government against some new blood he has brought in. Though seen as weak, he has stood unchallenged against a fragmented opposition made up of intellectuals, Islamists and businessmen.
"The problem with the opposition is it's not changing with the times," said Riad al-Turk, widely regarded as the grandfather of the opposition movement. "Ultimately both sides are weak - the regime and the opposition. That means there's a vacuum and outside forces will enter to solve the problem."
More recently Mr. Assad's vulnerability became a point of discussion in Syrian back rooms, diplomats say, and that was cause for alarm.
So last July Mr. Assad reached for power. He began enforcing a longstanding age limit in the military, sending some 440 senior officers into retirement. He also managed to push out his army chief of staff, Gen. Imad Ali Aslan. He kept his confidants and young friends on the margins of the government, awaiting an entry, while actively playing the last remnants of the old guard against the new guard.
The result, many say, is a more inward-looking stance, less focused on the strategic implications of foreign policy. This is a change from his father, who viewed Syria as the most important frontline Arab state standing up to Israel.
"We are a generation that doesn't feel we have to justify what is happening in the entire Middle East," said one prominent government insider. "But there are still forces in Syria who don't understand what is happening in the world and don't know how to read the situation."
That misreading, analysts say, has led to numerous errors in judgment, epitomized by events in Lebanon beginning last August with the push to extend Mr. Lahoud's term as president.
In the latest crisis, the government here has shown signs of a siege mentality, cracking down on hard-won freedoms, censoring publications and communicating in words that kept much of the international community wondering what its real intentions are.
Behind the scenes, though, the crisis appears to have helped Mr. Assad frame his campaign more clearly.
In fact, despite his foot-dragging, the pullout - if it occurs - may end up being one of his less fraught decisions. Mr. Assad and his advisers are betting that Mr. Lahoud and Hezbollah, the militant Lebanese Shiite party nurtured by Syria, will oversee Syria's interests even after it withdraws. Meanwhile, Damascus will have staved off international sanctions, pinning responsibility for disarming Hezbollah on the United Nations.
In his speech announcing Syria's eventual pullout from Lebanon, Mr. Assad aimed a few barbs at his advisers, blaming them for some of his mistakes and pointedly announcing plans for a new regional conference of the governing Baath Party, which some analysts say signals the start of a shake-up.
In effect, Syrian analysts say, he must devise a split between the party and the government, cutting the party's decades-old cronyism and control over the government. But since the party is now his prime base of support, Mr. Assad must tread carefully and invent a new loyalty mechanism outside the party.
Ultimately, several prominent Syrians say, he must build his personal leadership and strengthen his rule enough to be ready for negotiations with Israel over the Golan Heights.
"There's simply no more room for mistakes now," said Samir al-Taqi, a researcher at the Damascus Center for Strategic Studies.
voir aussi www.nuitdorient.com
Par Breitou (Breitou) le dimanche 20 mars 2005 - 19h16: |
Comme on dit Mister Rais...Dans notre beau langage..
'...Khelièm i zan'krou..!'
'..Laissez les aboyer..!'
Par Mounia (Mounia) le dimanche 20 mars 2005 - 18h32: |
Tunis déterminé à abriter le SMSI en dépit de la présence contestée d'Ariel Sharon
TUNIS (AP) - Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a réaffirmé samedi l'attachement de son pays à abriter la deuxième phase du Sommet mondial sur la société du savoir (SMSI), prévue en novembre prochain, en dépit de la vague de protestation provoquée par l'annonce de la participation du Premier ministre israélien Ariel Sharon.
Le 25 février dernier, le gouvernement israélien avait fait état de l'acceptation par M. Sharon d'une invitation adressée par le gouvernement tunisien à participer au SMSI. L'information avait aussitôt confirmée par Tunis, arguant du fait que le Premier ministre israélien avait été invité au même titre que les dirigeants de tous les pays membres de l'ONU.
Une annonce accueillie par des réactions hostiles de plusieurs partis d'opposition en Tunisie et d'ONG qui ont exprimé leur refus de voir celui qu'ils considèrent comme "un criminel de guerre" dont "les mains sont souillées de sang palestinien" fouler le sol tunisien. Des manifestations estudiantines ont été étouffées dans l'oeuf par les forces de l'ordre.
La prise de position sans ambages du chef de l'Etat tunisien coupe court à toutes les spéculations sur un éventuel désistement de la Tunisie d'abriter le SMSI.
"Notre pays est profondément fier de l'honneur qui lui échoit", a martelé le président Ben Ali. Il y voit un témoignage de "respect et de reconnaissance mondiale" pour les progrès accomplis par la Tunisie dans "ce domaine vital" des technologies de la communication et de la culture numérique.
Il a cité le classement récemment publié par le Forum économique de Davos qui a placé la Tunisie au 31e rang mondial en la matière, la situant en tête des pays africains et "devant nombre de pays européens, asiatiques et américains". AP