Par Victoria (Victoria) le mercredi 07 mars 2007 - 19h15: |
Merci cacouboulou.
Donc si j'ai bien compris la hafsia jouxtait la hara. Mais d'après ce que je déduis de différentes lectures, la hara était un ghetto dont on fermait les portes la nuit (au moins jusqu'au protectorat ou aussi après ?) mais pas la Hafsia. Pouvez-vous m'éclaircir aussi là-dessus ?
Merci d'avance
Par Braham (Braham) le mercredi 07 mars 2007 - 18h48: |
Pour Victoria et ceux qui s'interessent
H'ara et H'afsia
H'ara veut dire quarteron ou quartier, "quatre maisons". Dans le langage populaire on comptait des fois par multiples de 4, pour dire 6 on disait Hara ou Zouz (4 +2).
En Egypte (à Alexandrie et au Caire), le quartier juif s'appelait aussi H'arat El Yéhoud. Sûrement que c'était aussi le cas à Tunis. Plus tard seul le mot H'ara est resté. D'ailleurs à Djerba, nous avons 2 quartiers qui s'appellent H'ara el Kebira et H'ara es Seghira.
Les limites de ce quartier étaient très floues mais se situaient, à peu près, entre la rue Zarkoun et la rue Sidi Mah'rez d'un coté et entre la rue de la H'afsia et Bab Cartagéna, de l'autre.
Plan du quartier juif de Tunis dans les années 50.
Dans les années 30, le Protectorat détruisit une bonne partie du Quartier juif pour construire les "Immeubles de Recasements" et autres institutions juives comme L'OSE. On les a appelés "Melqat el H'afsia" (les immeubles de la H'afsia). Et pour l'école de l'Alliance, on disait "Scoulat el H'afsia".
La 2ème Guerre Mondiale arrêta ce projet et plusieurs terrains, autour de ces 3 immeubles étaient restés vides. Ils furent utilisés comme terrasses de Café, terrains de foot ou à la bonne saison, pour monter des Manèges etc.. Ces terrains s'appelaient aussi la Bath'a (terrain plat), mot qui rivalisait avec H'afsia.
La rue de la H'afsia qui a donné son nom au quartier, est l'accès au quartier arabe qui se trouve à une des limites de la H'ara. Son nom vient d'une vieille battisse Hafside qui fut plus tard une fonderie de canons.
Les Hafsides sont une dynastie qui régna en Tunisie depuis 1229 et pendant près de 350 années.
Je crois que les fonctionnaires du Protectorat adoptèrent le nom de H'afsia qui leur avait paru plus historique que le mot H'ara.
Parmi les habitants du quartier, le nom H'ara était plutôt réservé à la rue Souk el H'out, là où étaient concentrés tous les bouchers, poissonniers et marchands de légumes.
Le Ghetto fut détruit par les autorités tunisiennes, à partir de 1961, qui donnèrent officiellement le nom de H'afsia au nouveau quartier bâti sur les ruines de la H'ara.
Par Lapid (Lapid) le mercredi 07 mars 2007 - 19h34: |
Les Juifs et la France en Tunisie
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Les Juifs et la France en Tunisie
Par Lapid (Lapid) le mercredi 07 mars 2007 - 19h17: |
Les Juifs et la France en Tunisie.
Les bénéfices d’une relation triangulaire
par Claude HAGÈGE et Bernard ZARCA*
La thèse que cet article cherchera à défendre est que la dynamique culturelle a été de loin l’élément le plus décisif de la trajectoire qu’ont suivie les Juifs tunisiens dès avant et après le Protectorat de la France en Tunisie. De duelle qu’elle fut des siècles durant, la relation entre Juifs et Arabes de Tunisie s’est transformée radicalement à partir du milieu du XIXe siècle, du fait de l’irruption d’un tiers identifiable aux puissances coloniales européennes puis à la France et, secondairement, l’Italie.
Les acteurs de l’Histoire qui s’en suivit sont à l’évidence plus de trois, car chaque entité
se divise elle-même en composantes aux intérêts souvent divergents. Toutefois c’est en jouant des possibilités offertes par sa position nouvelle d’intermédiaire que la communauté juive de Tunisie a forgé son destin. Nous concentrerons nos analyses de cette relation triangulaire sur la période précédant la Première Guerre mondiale.
L’attraction vers la France républicaine et laïque
Dès le milieu du XIXe siècle, les Juifs de Tunisie penchèrent du côté de la France pour se soustraire à la domination des Arabes musulmans auxquels ils avaient été assujettis depuis la conquête arabe de l’Afrique du Nord. Juifs et chrétiens étaient
considérés par le droit musulman comme des infidèles soumis à un statut particulier,
celui de dhimmi (du terme dhimma qui signifie protection). A la fois tolérés et protégés,
encore que les périodes de tolérance aient alterné avec les périodes de persécutions, moins sévères cependant que celles que connurent les Juifs d’Europe, libres de pratiquer leur culte et de s’organiser collectivement de manière largement
autonome, ils ne disposaient pas cependant des mêmes droits que les Musulmans, étaient soumis à des impôts inégalitaires, à certains interdits : de posséder la terre, de porter les armes, etc., comme à une obligation vestimentaire qui pouvait les désigner à la vindicte populaire. Si les Chrétiens établis dans la Régence étaient parvenus
à échapper à cette condition en profitant des traités signés par les puissances européennes, les Juifs restèrent soumis à ce statut inférieur, au moins jusqu’à la promulgation du Pacte fondamental en 1857. Par la suite, ils essayèrent de gagner les faveurs de la puissance coloniale..........
Les Juifs et la France en Tunisie
Par Mena (Mena) le mercredi 07 mars 2007 - 18h10: |
Tournants et virevoltes de la Maison Blanche (info # 010703/7) [Analyse]
Par Laurent Murawiec, à Washington © Metula News Agency
Mlle Condoleezza Rice, secrétaire d’Etat, vient d’annoncer que les Etats-Unis participeraient à des contacts organisés à Bagdad par les autorités irakiennes avec les puissances régionales, dont l’Iran et la Syrie.
L’ « Axe du Mal » ? Désaxé ! La démocratie au Moyen-Orient ? Partie en fumée ! « Les Etats qui abritent ou orchestrent le terrorisme » ? Causons avec eux ! Comme le soulignait, commentateur chevronné, le chroniqueur Jim Hoagland dans un article du Washington Post, l’administration n’a plus d’autre branche à laquelle se raccrocher. Elle se garde du précipice en s'attachant aux serres des vautours, ses ennemis.
Rien d’autre à faire ? Mais il y a la « montée en puissance » (surge) qui, en accroissant de plus d’une vingtaine de milliers d’hommes les effectifs américains à pied d’œuvre en Irak, a permis d’aller quadriller jusque dans le vaste quartier de Bagdad qu’est Sadr-City, fief du tueur hirsute Moqtada al-Sadr. Lequel, courageux mais pas téméraire, s’est réfugié fissa à Téhéran, où sa niche est toujours garnie de paille. Plus encore que les effectifs, ce sont les méthodes de contre-insurrection, appliquées par le nouveau commandant des forces américaines, le général David Petraeus, qui « marchent. ». On ne se cantonne plus aux zones sécurisées ou à attendre, comme des figurines du stand de tir, que les patrouilles se fassent canarder ou soient victimes d’IED, les bombes « improvisées » (fabriquées en grande quantité et livrées par l’Iran aux insurgés) ; on va hardiment au devant de l’ennemi ou on le razzie, on le surprend. On s’attaque aux nœuds de vipères au lieu de se limiter à la défense de zone. On coopère avec les forces de sécurité irakiennes. Et on ne cache pas au premier ministre chiite Nouri al-Maliki - lequel a bien des faiblesses coupables envers al-Sadr et l’Iran -, qu’il pourrait bien avoir à se défendre tout seul s’il s’opposait au parti pris offensif de Petraeus. Maliki, qui semble d’ailleurs avoir saisi la teneur du message.
Mais alors, pourquoi nettoyer la tourbe pro-iranienne ici et faire là des risettes à ses commanditaires autour du tapis vert ? Pourquoi laisser paraître des informations qui établissent l’accablante complicité de l’Iran, son rôle essentiel, dans l’insurrection jihadie, puis, comme vient de le faire le chef d’état-major conjoint, le général Peter Pace, le premier soldat des Etats-Unis, s’écrier qu’on ne détient pas de preuve formelle de l’implication iranienne ?
Ni Bush ni le secrétaire à la Défense Bob Gates n’ont voulu faire état des dossiers de renseignement qui établissent de façon accablante la participation massive et systématique des forces spéciales (« Al-Qods ») des Gardes révolutionnaires iraniens, les Pasdaran, aux côtés de la guérilla anti-américaine en Irak ! Or, le président iranien Ahmadinejad s’est entouré d’officiers supérieurs issus desdits Pasdaran depuis qu’il est au pouvoir. La capture de cinq officiers d’Al-Qods en Irak, en janvier dernier, avait confirmé de façon éclatante la présence belligérante du régime iranien dans l’assaut donné aux forces coalisées et irakiennes. Mais dans ces conditions, pourquoi se taire, pourquoi ne pas accabler Téhéran ?
Une série d’articles parus dans le New York Times et Newsweek ces dernières semaines éclaircira le mystère, si mystère il y a : on y apprenait, entre autres, que les éléments d’Al-Qods opérant en Irak le faisaient à l’insu des autorités iraniennes, ou alors qu’il s’agissait tout bonnement d’une mission diplomatique iranienne chargée du bon suivi des rapports avec les milices chiites, ou encore que le dossier américain de renseignement était franchement plein de trous et équivoque, et qu’on ne pouvait rien conclure. Il faut une dose accablante de crétinisme pour croire à ce tissu de foutaises (sans parler de quiconque l’a écrit), dont l’objet unique est de semer la confusion pour venir en aide à ceux qui, à Washington, – ô surprise ! – veulent de toute force un accommodement avec l’Iran. On imagine sans peine le diplomate ou l’officier de renseignement qui dicte ces révélations loufoques au bon journaliste. J’en rencontre, hélas, tous les jours, de ces bons apôtres, pour qui la manipulation de l’opinion est une seconde nature.
La désastreuse aptitude de George W. Bush à poursuivre plusieurs lignes violemment contradictoires au risque d’en annuler tous les effets positifs et de n’en récolter que les dommages, est encore une fois mise en lumière. Ridiculisés et marginalisés par Bush lui-même il n’y a guère que trois mois, les adeptes de la tractation à tout prix, de la capitulation magouillarde et maquillarde, les amants de tous les « processus de paix » qui ne font que prolonger les affres et les massacres, James Baker en tête, triomphent de nouveau : le président avalise les causeries avec l’ennemi ! A-t-on oublié le prix qu’exige celui-ci ? La Syrie veut à nouveau ingurgiter le Liban à la sauce Nasrallah ; l’Iran veut l’Irak, les mains libres pour son programme nucléaire, l’hégémonie régionale, et que personne ne l’empêche d’exterminer Israël – toutes choses raisonnables pour un Baker, spécialiste attitré de la reddition avocassière.
Ce n’est pas que les Etats-Unis soient stratégiquement démunis : des options sérieuses sont disponibles, à condition qu’on accepte de les examiner et de les utiliser. L’attaque lancée l’été dernier par le Hezbollah contre Israël a ébauché de nouveaux alignements en effrayant les puissances sunnites, Arabie Saoudite, Koweit, Egypte et Jordanie en tête. Non que ces gouvernements soient dénués d’intentions malveillantes et malhonnêtes, mais leur effroi est utilisable, leur panique utile à la consolidation d’un front anti irano-chiite, qui comprend tacitement Israël. Quand le roi d’Arabie Saoudite fricote avec le gouvernement de l’ « entité sioniste », c’est qu’il est prêt à agir. Il ne s’agit pas de croire que les Saoudo-Wahhabites se soient magiquement transformés en gens de bien, ni qu’ils cessent la poursuite exclusive de leurs propres intérêts ; mais il est possible d’utiliser, avec le réalisme rugueux qui caractérise la vraie diplomatie, les motivations des ennemis d’ici pour les tourner contre les ennemis de là-bas. Monsieur de Bismarck, venez donc donner quelques séminaires à Washington ! Alors, en avant toute pour isoler l’Iran ?
Que nenni ! Il faut, entre autres pour complaire à Tony Blair, cet allié bien moins qu’exemplaire, dont le fauteuil vacille aujourd’hui et dont la politique iranophile est ancienne (ou celle du Foreign Office, mais peu importe ici la distinction, tant que l’action est identique), palabrer aux Nations Unies. Il faut écouter les pénibles affabulations de diplomates qui n’aiment rien tant que rouler sur les tapis verts, même quand pleuvent les bombes, sur les autres s’entend, et qui vous expliquent sans frissonner qu’il ne faut pas isoler l’Iran, qu’il n’est pas sûr du tout que Téhéran veuille vraiment se doter d’armes nucléaires, qu’après tout, l’Iran est une grande puissance régionale, et tutti quanti.
Il faut faire semblant de prendre au sérieux les insultantes saloperies du ministre russe des Affaires Etrangères, Serguéi Lavrov, qui protège l’Iran comme un mafieux protège ses clients, et celles du mafieux en chef, Poutine, qui reproche, avec un toupet d’enfer, aux Etats-Unis de relancer la Guerre froide, tout en vendant à l’Iran du savoir-faire, des technologies nucléaires et des systèmes d’armement avancés. Entre Etats voyous il faut bien s’entraider ! Il faut prétendre qu’un Conseil de Sécurité, lardé de mafieux russes et de Chinois, toujours prêts à jeter de l’huile sur le feu, pourvu qu’il soit anti-américain, sans parler de la diplomatie française, toujours accueillante pour les tyrans, pourvu qu’ils soient musulmans, lui achètent des armes et paient des commissions, que ce Conseil de Sécurité, donc, acceptera d’entrouvrir les yeux pour s’apercevoir un jour que, ciel ! inconcevable surprise ! l’Iran est un Etat terroriste et qu’il est un peu risqué de le voir manier des bombes atomiques.
Mais si la pression exercée par Blair et quelques autres, et par les nouvelles majorités démocrates du Congrès, peut avoir gain de cause, c’est aussi, c’est surtout en raison de la banqueroute intellectuelle de la Maison Blanche : Bush peut, en l’espace de quelques semaines, virevolter d’une option à son contraire, d’un rejet tranché du Plan Baker à son acceptation partielle, puis revenir en arrière, demi-tour, droite ! Il peut zigzaguer de la promotion privilégiée de la démocratie, version Sharansky, à l’amadou distribué par Baker aux potentats saoudiens. Passer des initiatives tendant à saigner les entreprises iraniennes, à la préservation des espaces dont les ayatollahs ont besoin. L’incohérence aliène les uns comme les autres. Elle interdit la constitution d’une stratégie.
A la vérité, il n’y a plus d’administration Bush : il y a une demi-douzaine de centres de pouvoir en concurrence qui ne s’inquiètent plus, comme ce fut naguère le cas, des velléités éventuelles du patron. Lequel a essentiellement abdiqué, sauf coups de menton épisodiques, et plus spasmodiques qu’efficaces. A laisser à tout le monde la bride sur le cou, quitte à resserrer les rênes de temps à autres, Bush a gaspillé son autorité, ses équipes rivales se sont éparpillées, il s’est condamné lui-même à ne pas avoir de politique. Plus s’aggravent la confusion et le va-et-vient des politiques antinomiques, plus s’alourdit le climat d’opinion aux Etats-Unis : là où une politique déterminée gagnerait à Bush le soutien populaire dont il a besoin pour faire passer ses choix, le trouble nébuleux qui entoure son action accroît la consternation de l’électorat, qui lui retire donc son soutien. Bush perd ainsi sur tous les tableaux.
De Washington émanent donc plusieurs courants différents. Mlle Rice va discuter avec l’Axe du Mal, cajoler le Saoudien et flatter le Palestinien ; Bob Gates au Pentagone va gérer en tâchant de s’épargner les dégâts, mais il est un partisan connu et traditionnel du « dialogue » avec l’Iran ; Steve Hadley, au Conseil national de sécurité, va aiguiller les dossiers sans trop se soucier de leur contenu ; la CIA mènera sa propre politique pro-sunnite et pro-saoudienne, en sabotant tout le reste pour ne pas courir de risque. Le directeur national du renseignement fera ceci, les diplomates feront cela. Bush fera de temps en temps des discours au ton martial qui rappelleront ses engagements antérieurs périmés, la crédibilité en moins. La bureaucratie fera ce qu’elle voudra. Le Congrès taillera des croupières au président en se servant des armes dont il dispose – il peut couper les fonds, convoquer les responsables, les mettre sur le gril et, le cas échéant, les envoyer à fond de cale en faisant des journalistes ses acolytes. La presse et les media continueront leur implacable travail de démolition de Bush. Dormez, bonnes gens – pendant ce temps, les ayatollahs de l’apocalypse, les prédicateurs saoudiens et les amis des Talibans dans l’armée pakistanaise auront leurs aises. Bush envoie la balle en touche ou dans les tribunes, en espérant que le coup de sifflet final retentira avant qu’elle ne soit remise en jeu.
Il est certes possible que le président prenne un énième tournant, lequel rectifiera les erreurs mais pas les conséquences délétères du tournant précédent – l’accumulation des inconséquences, cependant, a tant réduit la marge de manœuvre de Washington qu’elle laisse l’Irak en proie aux tourments, l’Iran largement libre de ses mouvements, et le Moyen-Orient dans la confusion et la montée des périls. La dernière année de la présidence de George W. Bush s’annonce mal.
Par Emma (Emma) le mercredi 07 mars 2007 - 17h51: |
Affaire Barre: SOS Racisme demande à Pascal Clément d'engager des poursuites
PARIS (AP) - SOS Racisme a demandé mardi au garde des Sceaux Pascal Clément d'engager des poursuites contre l'ancien Premier ministre Raymond Barre qui, dans un entretien diffusé jeudi dernier sur France Culture, a pris la défense de Maurice Papon et Bruno Gollnisch, tout en dénonçant la campagne qu'aurait menée contre lui en 1980 le "lobby juif le plus lié à la gauche".
"L'association se réserve évidemment le droit d'engager des poursuites si les autorités devaient rester silencieuses", précise SOS Racisme dans un communiqué.
Les propos tenus par Raymond Barre "sont indignes de l'homme qui les a proférés et des hautes fonctions qu'il a exercées dans le passé", souligne l'association, en affirmant qu'il ressort de cette interview "la banalisation des crimes commis pendant la Shoah, la réhabilitation du régime de Vichy, le déni fait aux juifs d'être des victimes dans les attentats qui les visent ainsi que l'accusation à leur encontre d'organiser un lobby capable de monter des opérations indignes".
"Il y a une clique qui depuis 1979 me poursuit pour me faire apparaître antisémite. Je dois vous dire que les procédés sont très singuliers mais que cela me laisse totalement indifférent et c'est mon indifférence qui les outrage", a déclaré l'ancien Premier ministre jeudi sur RTL, réagissant aux accusations d'antisémitisme qui pèsent sur lui.
"Je dois vous dire qu'au moment du procès de Monsieur Papon, nous avons été deux à témoigner, non pas sur le passé mais sur ce que nous connaissions, c'était Olivier Guichard et moi-même. On ne peut pas nous soupçonner de quelque façon que ce soit d'être collaborationnistes, ni d'être antisémites, je tiens à le dire", a ajouté Raymond Barre.
Dans un communiqué, La Ligue des droits de l'homme (LDH) déplore pour sa part le "silence assourdissant" des "héritiers politiques de Raymond Barre". "Sans doute cinq années de lepénisation des esprits, y compris parlementaires, ont-elles fait leur preuve malfaisante. Mais ceux qui se taisent face aux propos déshonorants de leur ancien mentor en sont nécessairement complices", ajoute la LDH. AP
Par Lapid (Lapid) le mercredi 07 mars 2007 - 17h44: |
JUIFS TUNISIENS ET MONCEF BEY
"Ce que les juifs tunisiens doivent à Moncef Bey
TUNISIE - 4 décembre 2005 - par PAR ANDRÉ NAHUM *
(Paru dans Jeune afrique )
Quelques jours après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, les Allemands s'installaient en Tunisie sans coup férir. L'occupation nazie dura six mois et prit fin le 7 mai 1943 avec l'arrivée à Tunis des premiers éléments de la huitième armée britannique suivis le lendemain par les Américains.".........
JUIFS TUNISIENS ET MONCEF BEY
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 07 mars 2007 - 16h41: |
Bonjour Viviane,
Si tu veux savoir comment faire pour évaluer le soutient significatif, demande à un énarque et il va te répondre : " Mais c'est très simple, il te suffit d'appliquer les critères d'évaluation du tiket modérateur ! "
Par Lapid (Lapid) le mercredi 07 mars 2007 - 17h01: |
"Ces Tunisiens SS volontaires dans la Wermarcht..."
"C'est un sujet tabou ou oublié dont personne n'a jamais vraiment voulu parler mais qui a bel et bien existé et écrit certaines pages de l'Histoire de notre pays.
J'en parle car mon grand père tunisien fit partie de ces tunisiens qui ont choisit de servir dans l'armée allemande ou italienne durant la seconde guerre mondiale lorsque celle ci occupa la Tunisie.
Mon grand père paternel était dans l'armée allemande, totalement volontaire et il ne l'a jamais regretté, il en garde même de bons souvenirs...
Il voulait se venger et il a participé à Kasserine et à la retraite vers le Cap Bon.
Le nombre de ces tunisiens "SS" aurait oscillé entre 1400 et un peu plus de 5000 jusqu'à le depot total des armes des troupes de l'Axe en Afrique du Nord.
La plupart d'entre eux étaient jeunes et étaient motivés par diverses raisons.
Celles ci pouvaient aller du simple appat du gain , en passant par une ambition de "promotion sociale" ou de pouvoir , ou bien , plus communement , un desir tenace et inssaçiable de vengeance envers la France , puissance colonisatrice et repressive.
Il parait évident que les responsables militaires nazis et fascistes ont su grandement profiter de ce ressentiment voire de cette haine anti-français.
Il ne s'agissait pas seulement de tunisiens des campagnes ou illétrés etc...
Pour bcp , ces volontaires étaient un minimum instruits , motivés et certains possédaient un niveau d'étude surprenant parfois .
Certains venaient meme de grandes familles tunisiennes telles que les Ben Amar , les Beyani , les Bouraoui , les Ben Achour etc...
Ils etaient differement nommés.
On les appelait les SS Vaffen Araberen ( Division SS Arabe ) , les Freies Arabien ( Arabes libres ) , ou bien encore les SS Handchar Divizionen ( Divisions SS Sabre ).
Ils furent incorporés à l'Afrika Corps , l'armée allemande d'Afrique de Rommel , et servaient dans bcp de corps d'armée.
On les retrouvait dans les divisions Panzerfaust ( anti-chars ) , les Panzer-Divizionen ( blindés ) , l'infanterie , l'anti-aérien et la logistique.
Certains pouvaient etre chauffeur , d'autres faisait du renseignement de temps en temps , d'autres encore fournissaient des denrées alimentaires aux forces de l'Axe , mais d'autres étaient aussi sniper , ou incorporé dans les unités de combats commandos , dans les unités radio ou etaient mecaniciens etc etc...
Bcp furent décorés , gradés et beneficiaient d'un traitement sans comparaison avec le traitement de leurs coreligionnaires voire meme leurs propres compatriotes servant dans les forces Alliées.
On ne retrouva pas ces divisions musulmanes de l'armée allemande seulement en Tunisie.
Il y en a eu également en Albanie , en Lybie , en Palestine , en Ex-Yougoslavie et dans certaines regions du Caucase.
Apres la defaite de l'Axe , ces tunisiens furent soit emprisonnés puis libérés ensuite , soit executés pour "trahison" ( envers qui ?? ) , soit protégés par le Bey ou encore s'exilèrent dans les pays dont ils avaient servis les interets , l'Allemagne , l'Italie ou encore la Suisse.
Ils s'illustrèrent brillement dans des batailles comme Kasserine , ou le col de Sidi Melek , ou bien encore dans les combats extrement violents qui opposèrent l'armée allemande aux forces anglo-françaises.
Les américains eurent finalement le dernier mot , souvent apres plusieurs assauts repoussés.
Leur chef spirituel etait le grand Mufti de Jerusalem , principal élément de dialogue entre les forces de l'Axe et le monde musulman."
suivent quelques photos de ces tunisiens SS :
"1/Le Grand Mufti de Jerusalem passant en revue les SS Handchar tunisiens basés à Bizerte aux cotés d'Himmler lors de sa visite à Tunis en 1943 .
2/Les hommes d'infanterie des Freies Arabien tunisiens.
3/Le grand Mufti de Jerusalem passant en revue une unité d'élite tunisienne de la Wermarcht basée près du Kef.
4/Un mécanicien tunisien de la Wermarcht.
5/Le grand Mufti de jerusalem parlant avec des gradés tunisiens d'une division SS Handchar avant son depart de Tunis."
Source : Forum marhba.com
Par Girelle (Girelle) le mercredi 07 mars 2007 - 15h55: |
Bazooka, Sarkozy espère plutôt avoir les voix de le Pen au 1er tour pour arriver en tête, mais s'il a Le Pen face à lui au second tour, c'est encore mieux pour lui.
Suivez la montée de Bayrou, ce n'est pas ininteressant.