Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 23 mars 2005 - 19h07: |
Shalom
Si c'et le FAI auquel je pense,......
Par Meyer (Meyer) le mercredi 23 mars 2005 - 19h15: |
Les gateaux de Pourim
Les yoyos
Les croquants
Hag Pourim samea'h à tous.
Par Pauline (Pauline) le mercredi 23 mars 2005 - 18h57: |
‘Israël ne peut pas rester enfermé dans des idéologies’
By ELIAS LEVY
Reporter
Né à Paris en 1957, Rabbin et Docteur en philosophie, Marc-Alain Ouaknin est directeur du Centre de Recherches et d’Études juives ALEPH de Paris et professeur associé à l’Université Bar-Ilan de Ramat-Gan, en Israël, où il enseigne la philosophie et la littérature comparée. Il vit à Jérusalem avec sa femme et leurs quatre enfants.
Auteur d’une trentaine de livres traduits en 17 langues, cet intellectuel orthodoxe -son père, le Rav Jacques Ouaknin est Grand Rabbin de Marseille-, qui a été un proche disciple du philosophe feu Emmanuel Lévinas, n’y va pas par quatre chemins lorsqu’il livre ses impressions sur la situation politique qui prévaut en Israël et les crises profondes qui lacèrent aujourd’hui le judaïsme.
Nous avons rencontré le Rabbin Marc-Alain Ouaknin lors de son récent passage éclair à Montréal, où il a été membre du jury d’une thèse de Doctorat en philosophie allemande soutenue à l’Université de Montréal.
Canadian Jewish News: Le Plan de retrait de la bande de Gaza et de certaines zones de la Cisjordanie élaboré par Ariel Sharon provoque des remous dans la société israélienne. Cette situation de tension vous inquiète-t-elle?
Israël est un pays formidable, toujours en mouvement, en remise en question, en débat, en mutation, en construction. Il y a aujourd’hui en Israël une volonté inébranlable de construire et de tabler sur un futur plus prometteur. Moi, je suis confiant en l’avenir. Je suis résolument convaincu que quelles que soient les divergences qui opposeront les différentes factions internes au peuple israélien, nous surmonterons cette rude épreuve. Mais, je suis un optimiste lucide. Ariel Sharon est un politicien pragmatique qui cherche une paix équitable et viable. Les Israéliens ont aujourd’hui en face d’eux un interlocuteur palestinien qui veut aussi faire avancer les choses.
D’un point de vue philosophique, Israël ne peut pas rester enfermé dans des préjugés et des idéologies définitives. Les Israéliens ont grandement besoin d’une pensée fonctionnelle pour sortir de leur enfermement et de leurs préjugés contre les Palestiniens. S’ils restent ancrés dans le préjugé tenace “les Arabes et les Palestiniens ne veulent pas la paix”, ce contentieux perdurera indéfiniment. Il est indéniable qu’Israël ne pourra pas avancer sur le sinueux chemin menant à la paix s’il reste enfermé dans sa propre idéologie. Nous devons prendre le risque du dialogue avec les Palestiniens. Sharon a cette grande force pour amorcer ce dialogue. C’est très courageux de sa part.
C.J.N.: Nombreux sont ceux qui prédisent des altercations physiques violentes entre les habitants des implantations juives de Gaza et les soldats de Tsahal chargés de leur évacuation. Ce scénario catastrophe est-il plausible?
Cette confrontation est toujours à craindre. Mais, je crois que le recours à la violence ne fait pas partie du scénario mental du peuple juif. Les Juifs sont suffisamment intelligents, je l’espère en tout cas, pour ne pas en arriver là. C’est une situation très douloureuse. Je n’ai pas à parler ni à juger à la place des habitants juifs de Gaza. Beaucoup d’entre eux vivent dans cette enclave depuis presque 40 ans -1967-. Deux générations d’Israéliens ont grandi à Gaza. Leur demander aujourd’hui de quitter cette terre à laquelle ils sont viscéralement attachés, c’est pour eux extrêmement douloureux. Les Israéliens sont confrontés à un problème humain et à un problème affectif.
C.J.N.: Comment sortir de cette impasse?
Les outils de la philosophie peuvent nous aider à réfléchir sur ce problème existentiel éprouvant. La pensée d’Emmanuel Lévinas devrait nous servir de cadre de référence. Ce grand philosophe, qui n’était pas antisioniste, était très préoccupé par les questions politiques, notamment le sempiternel conflit israélo-arabe. Lévinas a toujours fait une distinction, élément fondamental dans son oeuvre, entre la morale et l’éthique. Les outils philosophiques forgés par Lévinas pourraient nous aider à sortir de la crise dans laquelle nous sommes empêtrés.
Lévinas dit qu’il y a deux façons de s’engager dans la Cité, dans le politique: au niveau moral, c’est-à-dire au niveau pulsionnel, affectif, ou en forgeant une éthique.
S’engager au niveau affectif, c’est quand vous ressentez certaines choses et que vous réagissez par rapport à cet affect, souvent de manière extrêmement tripale. Par exemple, si quelqu’un dans un métro vous demande 10$, vous lui donnez parce que vous voyez qu’il s’agit d’une personne pauvre. C’est un geste moral. Mais, la morale ne peut pas sauver un être humain. Lévinas dit que l’homme mérite plus qu’une morale. Il a le droit à une éthique. Pour suivre dans la foulée de l’exemple que je viens de donner, une éthique c’est le moment où l’on décide d’aller à un ministère des Affaires sociales et que l’on est fermement déterminé à ne plus quitter ce lieu tant que la société ne sera pas transformée de fond en comble, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pauvreté dans le monde.
En Israël, la sortie de Gaza et les autres problèmes politiques sont abordés d’un point de vue moral, c’est-à-dire affectif, et pas suffisamment d’un point de vue éthique, c’est-à-dire rationalisé, pragmatique, philosophique. Il faut aborder ces problèmes hors du pulsionnel. Il faut se demander qu’est-ce qu’une véritable éthique de la paix? Mettre en oeuvre les impératifs d’une morale ne suffit plus.
C.J.N.: En Israël, les notions de gauche et de droite ne sont-elles pas désuètes et totalement déconnectées des réalités sociales?
Tout à fait. En Israël, la question de la droite et de la gauche est extrêmement préjudiciable parce que nous sommes dans des catégories inverses de celles qui déterminent en Occident ce clivage idéologique. J’ai l’impression que le fait que l’on écrive en hébreu de droite à gauche a inversé la compréhension que l’on a en Israël du politique. En Occident, on écrit de gauche à droite. Ce n’est pas une boutade! C’est essentiel pour cerner la complexité du monde dans lequel nous vivons.
Par exemple, en France, la gauche fut pendant très longtemps socialiste et communiste. Aujourd’hui, la gauche française est plutôt socialiste, c’est-à-dire du côté social, donc en faveur de réformes sociales qui devraient être bénéfiques pour les plus pauvres. En France, même s’il y a une gauche caviar, il y a une gauche qui existe.
En Israël, la gauche, qui a été socialiste et travailliste, est aujourd’hui la représentante du capitalisme le plus effréné. La gauche israélienne défend désormais les intérêts des élites les plus riches. Quant à la droite israélienne, elle n’incarne pas du tout les valeurs traditionnelles de la droite, telles qu’on les a connues d’un point de vue politique en France et en Europe. En Israël, la majorité des personnes pauvres sont politiquement à droite. Ce n’est pas étonnant que les habitants des villes défavorisées, où le taux de chômage est très élevé, soient de fervents partisans du parti de droite Likoud. Ces gens-là ne sont pas nécessairement des religieux ou des ultra-religieux. Ce sont des Am Ehad, des gens du peuple.
C.J.N.: Le conflit entre orthodoxes et laïcs se serait-il atténué depuis l’éclatement de la seconde Intifada palestinienne, il y a quatre ans et demi?
Il n’y a pas une fracture entre les religieux et les non-religieux, ou entre une gauche laïque et une droite religieuse. Il y a aujourd’hui en Israël une fracture beaucoup plus grave entre une gauche riche et une droite pauvre. Israël est devenu l’un des pays les plus inégalitaires du monde. Les écarts socioéconomiques entre les plus riches -il n’y a jamais eu autant de millionnaires!- et les plus pauvres continuent à se creuser.
La société israélienne est dramatiquement en danger. Ce n’est pas une question de religion. C’est une question sociale qui ne cesse de s’aggraver.
À partir du moment où il y a une pauvreté extrême, les gens deviennent malheureux. Désemparés, ils recherchent désespérément un repère, quelque chose pour se consoler. Qui va les consoler lorsqu’ils sont malheureux et aux abois? La religion devient alors une planche de salut. Plutôt que de traîner dans les rues, on préfère aller à la Yéchiva. Des jeunes délaissent les boîtes de nuit pour devenir des étudiants du Talmud. Le Talmud est une chose extraordinaire. Mais, beaucoup de ces étudiants talmudiques deviennent ensuite des activistes très militants dans un parti politique religieux, comme le Shass ou les autres formations politiques ultra-orthodoxes… Certains d’entre eux deviennent même farouchement antisionistes.
Au départ, cet attrait pour le religieux vient d’un désespoir social ou culturel. Un phénomène analogue sévit aussi chez les Palestiniens. On dit qu’il y a de plus en plus de Baalé Téchouva en Israël. Moi, je dirais plutôt qu’il y a de plus en plus de pauvres en Israël qui s’accrochent à la religion pour affronter les vicissitudes d’une vie quotidienne lugubre. Il faut bien qu’on se raccroche à quelque chose! Ces pauvres gens n’ont ni les moyens financiers ni la formation académique requis pour aller à l’université. Donc, pour réfléchir, pour sortir du champ idéologique conventionnel, on leur vend l’idéologie religieuse. Et ça marche!
C.J.N.: Comment expliquez-vous qu’une éminente personnalité rabbinique comme le Rav Ovadia Yossef, leader spirituel du Shass, tienne sans ambages des propos racistes contre les Arabes et fustige véhémentement le Premier ministre Ariel Sharon, qu’il accuse de brader la Terre d’Israël?
Ce sont des déclarations très choquantes. Ces dérapages sémantiques proviennent d’une déconnexion entre le politique et le philosophique, entre la Halakha et la Haggadah. Cette dérive ne date pas d’aujourd’hui, mais de l’époque de la Renaissance. Le Maharal de Prague a combattu vigoureusement cette fracture qui a eu lieu dans les études talmudiques entre la Halakha et la Haggadah. On s’est concentré sur ce qu’il fallait faire et ne pas faire, avec un génie pilpoulik, une sorte de finesse d’analyse qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, mais, en même temps, on a laissé tomber tout ce qui était de l’ordre de l’intelligence philosophique.
Des grands Maîtres du Talmud ont ainsi réduit la philosophie à une simple morale. Ils ont cantonné le bien et le mal dans des catégories binaires et extrêmement pauvres n’ayant pas les outils ni les capacités intellectuelles nécessaires pour réfléchir sur des questions éthiques, psychologiques, sociales… capitales. Tout cela est préjudiciable. Mais, il faut éviter les amalgames faciles. Malgré son aura et sa sommité, le Rav Ovadia Yossef, qui représente quand même beaucoup de Sépharades, n’est qu’un Rabbin parmi des milliers d’autres Rabbins. Il y a aujourd’hui en France, en Belgique, en Suisse, aux États-Unis… beaucoup de jeunes Rabbins intelligents et très ouverts d’esprit qui pratiquent avec entrain un dialogue et une approche bien plus conciliants.
C.J.N.: L’intransigeance du Grand Rabbinat orthodoxe d’Israël n’est-elle pas en train de s’avérer contre-productive?
Les divergences profondes opposant le Rabbinat orthodoxe à des mouvances non-orthodoxes sont une source permanente de conflits. En se radicalisant, en ne confrontant pas directement les problèmes et en étant dans l’ignorance de réalités sociales irrécusables, le Rabbinat orthodoxe crée des schismes et des séparations qui nourrissent beaucoup plus les animosités que le dialogue. C’est une ignorance flagrante des faits sociaux qui prévalent aujourd’hui dans le monde juif.
Il y a à peu près 13 millions de Juifs dans le monde. La majorité des Juifs vivant aux États-Unis -la plus importante Communauté juive de la Diaspora- et dans les autres pays occidentaux sont membres de mouvements conservatives ou libéraux. L’orthodoxie n’est qu’une petite minorité qui essaye de prendre le pouvoir sans dialoguer. Les représentants du Rabbinat orthodoxe disent, à juste titre, que le laxisme conduit à l’assimilation. Mais, je crois que défendre des positions réfractaires au dialogue conduit encore plus à l’assimilation puisque on ne peut intégrer personne. C’est un grand problème. Il ne s’agit pas que de l’orthodoxie israélienne, mais de l’orthodoxie tout court. La même orthodoxie se trouve à Bnei Brak, à New York, à Paris…
C.J.N.: Il me semble qu’aux États-Unis et en France les rapports entre orthodoxes, conservatives et libéraux sont moins tendus.
Vous avez raison. Le modèle français est exemplaire. À Paris, il existe deux grandes Communautés libérales et, depuis une dizaine d’années, une Communauté conservative qui connaît un essor important. Les Radios juives, qui sont très écoutées dans les Communautés juives de France, ont donné une belle place d’expression à ces courants non-orthodoxes. Elles ont montré qu’il s’agit de courants juifs importants, intéressants et intelligents qui ne devraient pas être diabolisés.
En France, il existe aujourd’hui un véritable dialogue entre les différents groupes religieux juifs. Le judaïsme hexagonal ne se vit pas dans une Communauté fermée. Moi-même, je donne tous les mois une conférence à la Synagogue de la rue Copernic de Paris, qui est une institution cultuelle libérale. Ce n’est pas parce que j’enseigne dans une synagogue libérale que je suis libéral. Personne ne m’a jamais considéré comme un Rabbin libéral. Le modèle juif français est riche à beaucoup d’égards, au niveau politique, social, de la dynamique de l’intégration…
C.J.N.: Les Israéliens ne devraient-ils pas s’inspirer du modèle juif français?
M.A. Ouaknin: Ils s’en inspirent déjà. Le fait que beaucoup d’intellectuels français ou d’origine française, anciens élèves d’Emmanuel Lévinas, vivent aujourd’hui en Israël a eu des répercussions très positives dans les milieux intellectuels religieux israéliens.
Lévinas est la grande figure philosophique de l’éthique et du dialogue. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui ses livres, notamment ses Lectures talmudiques, trônent dans les listes des bests-sellers israéliens -catégorie “Essais”- les plus vendus. Lévinas, dont l’oeuvre fut ignorée pendant longtemps en Israël, est considéré comme un talmudiste issu de la tradition lituanienne éclairée et orthodoxe. L’Esprit français de l’École juive française, que l’on a appelée l’École de Paris, a désormais une grande influence dans les milieux intellectuels religieux et laïcs israéliens.
Deux figures majeures de l’ École française, Léon Ashkénazi -Manitou- et André Neher, ont grandement contribué à la diffusion en Israël de cet esprit intellectuel juif français.
Sur le plan intellectuel, nous sommes en Israël dans une période Lévinassienne et Déridienne, bien que le philosophe feu Jacques Derrida était politiquement beaucoup plus à gauche que son Maître Lévinas. On s’en va vers quelque chose de très dynamique.
C.J.N.: D’après vous, la Diaspora juive est essentielle car elle joue un rôle majeur pour assurer la pérennité du judaïsme.
Ce qui est très important, on ne le dit pas assez mais il faut vraiment le dire et le redire, c’est que l’État d’Israël existe de manière dialectique, c’est-à-dire qu’Israël n’a de sens que par la Diaspora. On ne dit pas assez aux Juifs de la Diaspora à quel point ils sont importants.
Le Sionisme doit être intelligent. La grandeur du Sionisme, c’est de reconnaître que le peuple juif ce n’est pas seulement les Israéliens. En effet, le peuple juif est à la fois un peuple qui s’appelle Israël et un ensemble de personnes qui partagent les mêmes valeurs, la même Histoire, les mêmes textes sacrés, la même passion pour la Terre d’Israël… Mais, ce peuple n’est pas Israël. Réduire le peuple juif à Israël, c’est dommageable pour le peuple juif. De la même manière que réduire le peuple juif à la Diaspora, c’est dommageable pour Israël. Ce qu’il faut faire aujourd’hui pour donner une force et une vitalité au peuple juif dans son ensemble, c’est renforcer la dialectique qui a toujours existé entre Israël et sa Diaspora, même si en Israël il y a des Juifs et des non-Juifs.
Il y a 1 million d’Arabes, musulmans et chrétiens, en Israël. Pour la continuité d’Israël, il faut se questionner sur le dialogue réel qui existe aujourd’hui entre les Israéliens juifs, les Israéliens arabes chrétiens et les Israéliens arabes musulmans. Nous devons essayer de construire un pays qui ne sera pas une Terre d’Israël que pour les Juifs. Israël doit être aussi une Terre d’accueil et de dialogue pour les autres peuples et religions. Cela a toujours été une de ses principales vocations.
The Canadian Jewish News
Par Claudia (Claudia) le mercredi 23 mars 2005 - 18h28: |
Mouammar Kadhafi en verve au sommet arabe d'Alger
ALGER (Reuters) - Le colonel Mouammar Kadhafi a profité mercredi de la tribune que lui offrait le sommet arabe d'Alger pour exposer avec la fougue qui le caractérise son point de vue très personnel sur le conflit israélo-palestinien et quelques autres questions.
Devant les 21 autres membres de la Ligue arabe, dont 13 étaient représentés à Alger au plus haut niveau, le bouillant colonel a prôné un Etat unique pour les Palestiniens et les Juifs, un point de vue officiellement minoritaire au sein de l'organisation panarabe.
Celle-ci a en effet adopté au dernier jour de son sommet un texte rappelant l'initiative de paix proposée à Israël il y a trois ans à Beyrouth: normalisation totale des relations des pays arabes avec l'Etat juif en échange du retrait total de celui-ci des territoires conquis en 1967.
Au pouvoir en Libye depuis 36 ans, Kadhafi a nié à Israël le droit à exister en raison du rejet dont il fait l'objet de la part des Arabes qui habitent ou habitaient le territoire qu'il occupe. Mais il a ajouté ne pas accepter non plus l'idée d'un Etat palestinien à ses côtés.
"Je ne peux reconnaître ni l'Etat palestinien ni l'Etat israélien", a-t-il martelé en apostrophant Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen, qui a succédé à Yasser Arafat à la présidence de l'OLP et de l'Autorité autonome palestinienne.
"Ne te fâche pas, Abou Mazen, mais les Palestiniens sont des idiots, tout comme le sont les Israéliens", a dit Kadhafi en reprochant aux premiers de ne pas avoir créé leur propre Etat en 1948 et aux seconds de se maintenir de force en Cisjordanie malgré les attentats.
BOUTEFLIKA LOUE LA "FRANCHISE" DE KADHAFI
"La solution, je pense, est d'avoir un seul Etat. On ne peut pas avoir deux Etats" sur le territoire de l'ancienne Palestine du mandat britannique, a assuré le leader de la révolution libyenne, dont le discours d'une heure a déridé ceux qu'il interpellait, à commencer par Abbas mais aussi le ministre irakien des Affaires étrangères Hochyiar Zébari.
Kadhafi a par ailleurs estimé que le "terrorisme islamique" résultait de l'arrogance culturelle occidentale vis à-vis de la nationa arabe. "Etre considéré comme des enfants sans loi ni relations sociales crée des millions de Ben Laden", a-t-il affirmé.
"Ecoutez-nous", a-t-il dit en s'adressant aux Etats-Unis et à l'Europe. "Si vous nous ignorez, nous finirez par perdre. Si on veut combattre le terrorisme, on doit respecter le monde arabe."
Le sommet arabe d'Alger a décidé de soutenir la candidature de l'Egypte au Conseil de sécurité, mais Kadhafi a qualifié celui-ci, en présence du secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, d'"organisation terroriste"qui n'a pas besoin d'être renforcée, prônant plutôt un renforcement de l'autorité de l'Assemblée générale.
Le doyen des chefs d'Etat arabes a rendu enfin un hommage au rôle de la Syrie au Liban. "Quand les forces syriennes se seront retirées, vous verrez ce qui arrivera. C'est mieux d'avoir les canons syriens que les canons d'autres pays de la région."
L'hôte du sommet, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a, non sans humour, rendu hommage à la "franchise" de son voisin de l'Est, estimant que ses opinions n'étaient pas toutes dénuées de fondement, tout en laissant entendre que les exprimer si crûment n'était pas faire preuve de sens de l'Etat.
Par Douda (Douda) le mercredi 23 mars 2005 - 15h52: |
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Ami Bekhor, la réponse est encore plus simple,
Ce sont là les canons de beauté des temps anciens, voire les Belles de Tunis à la mode Rubens, les signes extérieurs de fertilité, d’abondance genre Garjouma bien fournie, et les super capacités d’allaitement nourricier,
Bon Ap !
Wnessou El Douda
Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 23 mars 2005 - 15h32: |
BAZOOKA,
As tu oublié les génes?
Mais a part cela, tous le monde sait que les tunes aimment les bonnes chaires dans les deux sens figurés du terme. (TBARKALA LIOM) que Dieu les bénis.
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 23 mars 2005 - 14h53: |
Bekhor,
Suite a votre post, sans vouloir offenser qui que ce soit, je pose la question a 1000 $ parce qu'aujourd'hui avec Pourim qui demarre, les enfants ne se prennent pas au serieux, et c'est communicatif.
Donc voila :
Pourquoi certaines de mes congeneres Tunes ont-elles toujours (en 2005) le format de nos arrieres grand-meres ?
C'est pour plaire et se marier avec qui ?
Bon, je sais, je viens de jeter un sfunj dans la bassine d'huile (a defaut d'un pave dans la mare) ...
Par Pinacolada (Pinacolada) le mercredi 23 mars 2005 - 14h30: |
Salut tout le monde! Ca fait longtemps que je ne suis plus revenu sur ce site. voici un article intéressant paru dans Le Figaro.
"En assumant le risque d'inviter chez lui Arik Sharon, ce que ne feraient ni la Grèce ni la Suède, le gouvernement tunisien et son président ont assumé un risque calculé qui mérite l'admiration"
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LA CHRONIQUE d'Alexandre Adler
Le réveil de la démocratie «andalouse»
Michel Serres nous a autorisés à faire usage des oeuvres de Hergé au même titre que des classiques de notre littérature. Sans abuser de la patience de nos lecteurs, nous évoquerons donc volontiers ici le souvenir du célèbre Secret de la Licorne qui était contenu dans trois cartes que les frères Loiseau recherchaient activement sans jamais pouvoir s'en emparer. Or c'est la superposition des trois cartes qui seule donnait la clé de l'emplacement du célèbre pirate Rackham le Rouge. En effet, le problème du Maghreb contemporain est rigoureusement le même : ce n'est qu'en superposant les trois cartes du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, que peuvent se révéler enfin les contours d'un bien plus grand trésor, celui de la démocratie «andalouse». Car le Maghreb n'est rien d'autre que l'héritier de la grande Andalousie médiévale, toute à la fois arabe, berbère et bilingue (à l'époque arabo-espagnole, aujourd'hui franco-espagnole), ouverte enfin sur le monde grâce également à la contribution de ses communautés juives.
Premier constat : le Maghreb, cet Occident de l'Orient n'a jamais été plus conscient de son indépendance vis-à-vis de l'Orient arabe. Malgré la tenue du sommet de la Ligue arabe à Alger, c'est aujourd'hui, depuis la Mauritanie à l'Ouest jusqu'à la Libye à l'Est, une véritable rupture intellectuelle avec le concept nassérien de «grande nation arabe» en voie de constitution. Le phénomène est d'ailleurs général : l'Irak à majorité chiite se tourne de plus en plus vers l'Iran, le Liban occidentaliste cherche, bien au-delà de sa composante chrétienne, à renouer avec l'Europe au prix d'un compromis historique avec sa communauté chiite et donc avec l'Iran à nouveau, tandis que la Syrie, pour surmonter sa crise économique, retrouve le partenariat turc et son passé ottoman pas si lointain.
S'agissant du Maghreb, la région, qui est peut-être tout simplement une nation en voie de construction, a tout à gagner de prendre conscience de la complexité et de la fécondité de son origine pluraliste. Ici, chacune des trois composantes du Maghreb a avancé de manière tout à fait décisive dans l'espace des quinze dernières années, mais jamais de manière concertée, et toujours à tâtons.
L'Algérie a connu l'évolution la plus cruelle et la plus difficile, celle d'une guerre civile impitoyable dont elle sort à présent encore scarifiée. L'Algérie qui a terrassé pour un temps le danger islamiste, c'est tout à la fois une armée de conscription dirigée par des généraux qu'on a vite qualifiés «d'éradicateurs», mais qui était surtout l'expression d'un pouvoir populaire légitimé par une vraie révolution survenue trente ans auparavant. Il n'est pas douteux que l'Algérie n'ait pas pour l'instant franchi la barre fatidique d'élections, sincères et vérifiables. Il s'agit là d'une toiture qui ne manquera pas d'être posée en son temps. Mais tous les étages du bâtiment sont là. La liberté d'expression de la presse est considérable, la possibilité pour des partis politiques aux visions contradictoires d'avoir pignon sur rue est incontestée, la légitimité du pouvoir lui-même est de plus en plus descendue vers l'opinion publique.
Dans ces conditions, la guerre civile elle-même a commencé à être conjurée avec l'intégration progressive d'islamistes ayant renoncé à la violence armée dans les structures de la vie politique. Bouteflika hérite d'un pays pacifié et parvient à intégrer pour l'avenir des islamistes eux-mêmes transformés.
Si l'on se tourne à présent vers le Maroc, lequel se rapproche très nettement de l'Algérie, on constate qu'il y existe à présent un développement là aussi tout à fait original, celui de l'État de droit. Certes, la monarchie marocaine, même modeste dans son expression, n'est toujours pas devenue une monarchie constitutionnelle pas davantage que Mohammed VI ne peut être vraiment comparé à Juan Carlos. Mais, pour le reste, la Movida marocaine est bien là. Le Maroc nous fournit ainsi le complément juridique et idéologique qui, combiné au pluralisme algérien authentique, semblerait nous conduire très directement à un modèle de démocratie andalouse.
C'est ici qu'apparaît le parent pauvre de ce processus démocratique, la Tunisie. Mais les apparences sont exactement contraires à la réalité. C'est en effet la Tunisie qui, seule, présente aujourd'hui dans la région un modèle de société civile véritablement prédémocratique. On connaît le mot célèbre du maréchal Joffre : «Je ne sais pas qui a gagné la bataille de la Marne, mais je sais qui on aurait accusé de l'avoir perdue». Je ne sais pas moi-même qui a gagné la bataille du développement économique et social tunisien (on peut invoquer l'héritage kémaliste de Bourguiba, la tradition entrepreneuriale tunisienne, l'émancipation sans égale des femmes ou bien la priorité stratégique constamment accordée à l'éducation qui engloutit chaque année 40% du budget de l'État), mais je sais qu'on aurait accusé Ben Ali de l'avoir perdue si les résultats économiques de la Tunisie, année après année, ne constituaient pas un vivant reproche, mais aussi un modèle imitable pour l'Algérie et le Maroc. Certes, la répression d'islamistes ou de nostalgiques du nassérisme, qui n'ont rien à envier en matière totalitaire à leurs homologues du Machrek et du Maghreb, n'a pas toujours été tendre. Certes, la liberté d'expression n'est pas parfaite, mais elle est compensée aux yeux de nombreux Tunisiens par des libertés encore inexistantes ailleurs. Celle d'aller et de venir, de créer son entreprise sans être accablé par une parafiscalité politique écrasante, celle même de tenir sa fiancée par la main et de se baigner avec elle sur une plage, qui fait aujourd'hui de la Tunisie la destination préférée des classes moyennes égyptiennes, le substitut du Liban occidentaliste d'autrefois. En assumant le risque d'inviter chez lui Arik Sharon, ce que ne feraient ni la Grèce ni la Suède, le gouvernement tunisien et son président ont assumé un risque calculé qui mérite l'admiration. L'émancipation démocratique de l'Andalousie nouvelle passe en effet aussi par une main tendue sans précédent avec ce monde juif qui lui est aujourd'hui extérieur, mais qui reste une composante fondamentale de son identité historique. A la différence du Machrek en effet, il n'y avait plus au Maghreb dès le IXe siècle de chrétiens autochtones. C'est bon an mal an les seuls juifs qui portaient depuis lors le fardeau de la différence et la tâche de l'ouverture sur le monde extérieur. Mutatis mutandis ce rôle historique demeure pour l'essentiel. C'est la grandeur de la politique tunisienne que de l'exprimer si clairement pour toutes les élites de cette région fondamentale, qui partage, parfois trop discrètement, la même conviction.
© lefigaro.fr
Par Shalom (Shalom) le mercredi 23 mars 2005 - 12h59: |
Encore une perle de hotline :
Hotline de mon FAI. 0.34 la min.
Après un quart d’heure (5.10 Euros) d’attente :
Question : Bonjour monsieur, j’ai un problème avec mon modem. Je ne capte plus la télé, l’écran et noir.
Réponse : Avez-vous brancher votre télé? Avez-vous des filtres sur vos prises? Votre modem est connecté? Le N° de votre modem? Je donne tout ça et j’exécute toutes les opérations prescrites.
Je réponds : C’est fait mais rien ne marche.
La R. à ma R. : Je pense qu’il y a un problème !
La conversation a durée 25 min. (8.50 Euros).
Shalom
Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 23 mars 2005 - 12h36: |
NOS ARRIERES GRAND MERES EN TUNISIE.
Savez vous que nos arrières grand mères en Tunisie, dans leurs adolescences, étaient gavés de toutes sortes de nourritures grasses afin d’avoir de l’embonpoint et de grossir pour trouver un mari.
Une jeune fille chétive n’était pas mariable, car nos arrières grand pères n’appréciaient que les femmes bien rondes et surtout bien grasses.
Les femmes maigres étaient considérées comme « presque malades », les futurs maris avaient la crainte de se retrouver veufs trop vite, ou a supporter une femme malade trop longtemps, donc ces femmes chétives, étaient a éviter.
Les cartes postales anciennes sont les meilleurs témoignages des illustrations des femmes juives de l’époque.
Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 23 mars 2005 - 11h38: |
Encore une histoire de hot line
-Hot line à votre service, Bonjour,
-Bonjour, j'ai un problème avec un logiciel
-Que genre de problème ?
-Tout d'abord je précise que j'utilise WINDOW
-Vous l'avez déjà dit...
Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 23 mars 2005 - 11h00: |
Merci la Douda,
Mais la parachah de Minha à Kippour c'est
Lévitique chapitre 18 verset 6 et suivants
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 23 mars 2005 - 03h21: |
Voici un florilège de situations cocasses qui vous permettront sans doute de vous sentir moins bêtes devant un écran récalcitrant...
LE BETISIER des hotlines
Client Je n'arrive pas à faire marcher votre CD-ROM d'anglais.
Hotline Mettez le CD dans le lecteur... il démarre ?
Client Non
Hotline Alors faites "Démarrer"
Client Non, ça ne marche pas, il ne se passe rien...
Hotline Euh, sous quel système d'exploitation êtes-vous ?
Client Vous voulez parler de la marque de ma chaîne hi-fi?
Secrétaire Vous me dites "pas de majuscules pour le mot de passe",c'est bien ça...?
Hotline Exact.
Secrétaire Et, les chiffres, je les mets en minuscules aussi ?
Client Bonjour, je n'arrive pas à me connecter chez vous...
Hotline D'accord, on va régler tout ça, tout d'abord, j'ai besoin de savoir si vous êtes sur 3-1, 95, 98 ou Linux.
Client Non monsieur, je suis sur Paris, 75
Secrétaire J'ai un problème avec Windows...
Hotline Qu'avez vous sur l'écran?
Secrétaire Euh...un pot de fleur.
Hotline Non, je veux dire "qu'est-ce qui est écrit?"
Secrétaire Ha d'accord...euh...Sony !
Client Mon PC a planté... j'ai un message d'erreur "message not found" (avec un accent terrible, incompréhensible)
Hotline Euh, pouvez vous m'épeler le message d'erreur s'il vous plait ?
Client Bien sur ! M comme Maman, E comme Oeuf...
Hotline Hahahaha !
Client Vous vous moquez de moi ?
Client Je ne trouve plus l'endroit où j'ai installe votre produit.
Hotline Double-cliquez sur le Poste de Travail, s'il vous plait.
Client C'est où, ça ?
Hotline A l'écran, avez-vous une icône "Poste de Travail" ?
Client Je ne comprends rien du tout, pourquoi me parlez-vous de poste de travail ?
Hotline Vous n'avez pas de poste de travail ?
Client Non monsieur ! Je suis retraité, moi...
HotLine Décrivez-moi votre écran
Client [Echap], [F1], [F2], [F3]....
HotLine Non ! Ca c'est votre clavier ! L'écran, c'est la télé...
Client Vous me prenez pour un con ou quoi ?
Client Je suis en train de m'inscrire sur votre site, mais je ne comprends pas tout...
Hotline D'accord, on va voir ça ensemble.
Client On me demande de saisir les coordonnées de l'endroit d’où j'appelle,un numéro de téléphone... Je mets quoi ?
Hotline Vous mettez le numéro de téléphone de l'endroit d’où vous vous connectez... De chez vous quoi...
Client D'accord... Voila... Ensuite, on me demande une ville...
Hotline Vous mettez les coordonnées de l'endroit d’où vous appelez.
Client Donc, je mets ma ville...
Hotline Oui...
Client Voila... Et maintenant on me demande un code postal..
Hotline ..
Client Allo ? je mets quoi ?
Hotline (agacé) Votre code postal !
Client (sincèrement désolé) Excusez-moi si je vous embête, mais je ne connais pas grand-chose a l'informatique, vous savez...
Hotline Monsieur, faites [CONTROL] [ALT] [SUPPR].
Client Ah oui, je connais ca. (on entend en fond click click click click…..)
Hotline Que se passe-t-il a l'écran Monsieur ?
Client Ben rien
Hotline Recommencez [CONTROL] [ALT] [SUPPR]
Client click click click click...
Hotline Et maintenant
Client Toujours rien...
Hotline Comment faites-vous la manipulation ?
Client Ben j'appuie sur les touches "C", "O","N" ,"T" ,"R","O","L" et après sur "A", "L","T" puis sur "S","U" ,"P" ,"P" et enfin "R".
Hotline (silence…)
Client Y faut peut-être l'accent sur CONTROL, non ?
Client Mon disque dur est fêlé !
Hotline Et y'a quoi a l'écran ?
Client Ben que mon disque est fêlé !
Hotline Lisez moi exactement ce qu'il y a sur l'écran.
Client Hard drive faillure !
Client Ca me met nom d'utilisateur ou mot de passe incorrect
Hotline Fermez la fenêtre Monsieur s'il vous plait.
Client Euh oui, c'est vrai qu'il y a un peu de bruit dehors...
Cliente Bonjour, j'ai mon Nescafé qui ne marche pas...
Hotline Heu je suis désole Madame, mais nous ne faisons pas de support pour les appareils électroménagers...
Cliente Non non !!! C'est Nescafé pour Internet ...
Hotline (???)... Heu ??? Vous ne voulez pas parler de Netscape par hasard???
Cliente Oui c'est bien ça ! Nescape... Nescafé... c'est la même chose...
ET ENFIN CELLE QU'ON ATTENDAIT, LA PERLE DES PERLES…..
Une petite histoire enregistrée dans un service Hot-line d'assistance
* Ridge Hall computer assistant ; que puis-je pour vous ?
* Et bien j'ai un problème avec WordPerfect.
* Quelle sorte de problème ?
* Et bien j'étais en train de taper et soudain tout est parti.
* Parti ?
* Ca a disparu.
* Mmm. Et à quoi ressemble votre écran a présent ?
* A rien.
* A rien ?
* Il est vide ; il se passe rien quand je tape.
* Vous êtes toujours dans WordPerfect ou vous en êtes sorti ?
* Comment je sais ?
* Pouvez-vous voir le prompt C:? a l'écran ?
* C'est quoi un "prompte-ce"
* Laissez tomber. Pouvez-vous bouger le curseur à l'écran ?
* Y a pas de curseur. Je vous ai dit, il se passe rien quand je tape.
* Est-ce que votre moniteur est allumé ?
* C'est quoi un moniteur ?
* Le truc avec l'écran qui ressemble à une télé. Est-ce qu'il y a une petite lumière qui vous dit qu'il est allumé ?
* Je sais pas.
* Et bien regardez à l'arrière de votre moniteur et regardez où va la prise de courant. Vous pouvez voir
* Je pense...
* Bien ! Suivez le cordon jusqu'à la prise, et dites-moi si elle est branchée.
* Oui.
* Derrière le moniteur, avez-vous remarqué qu'il y avait deux câbles branchés à l'arrière ?
* Non.
* Et bien il y en a deux. regardez à nouveau et trouvez le deuxième.
* ..Oui, c'est bon.
* Suivez-le et dites-moi s'il est solidement branché à l'ordinateur.
* Je ne peux pas l'atteindre.
* Oh. Pouvez-vous le voir ?
* Non.
* Même en vous penchant ou en vous mettant à genoux ?
* Oh non, c'est juste que je n'ai pas le bon angle, il fait si sombre.
* Sombre ?
* Oui, le bureau est éteint, la seule lumière vient de la fenêtre.
* Et bien allumez la lumière.
* Je ne peux pas.
* Pourquoi ! ?
* Parce qu'il y a une panne de courant.
* Une panne... Aha ! Voilà la raison. Est-ce que vous avez encore les manuels et les boites et l'emballage que vous avez eus avec l'ordinateur ?
* Heu... Oui, c'est dans le placard.
* Bien ! Allez les chercher, débranchez votre système, emballez-le comme c'était quand vous l'avez eu. Et apportez-le au magasin où vous l'avez acheté.
* Vraiment ? C'est si sérieux ?
* J'en ai peur.
* Et qu'est-ce que je leur dis ?
* Dites-leur que vous êtes trop con pour posséder un ordinateur.
Le type de la hot-line a été renvoyé.