Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 30 mars 2005 - 23h11: |
Oui, Davideden,
Je viens aussi de lire.
Si c'avait ete un carton rouge, ils auraient parle d'un "11 septembre".
Mais c'est pas grave, on les talonne en 2eme place du groupe et c'est deja tres bien.
On joue les "mouches du coche", ca les ennerve.
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 30 mars 2005 - 23h03: |
Resultat du match:
1 - 1
On peut dire qu'Israel n'a pas demerite.
Nos joueurs n'etaient pas aussi fatigues que Le Monde l'avait laisse entendre,
et le public encore moins (40 000 personnes debout pendant de longues minutes).
Beau match et fair-play ce soir a Ramat Gan !
Par Davideden (Davideden) le mercredi 30 mars 2005 - 22h55: |
J'ai lu sur tf1.fr les commentaires du match
http://eurosport.tf1.fr/home/pages/v4/l3/s22/e6243/live_lng3_spo22_evt6243_mtc89015.shtml
66è Nouvel attentat de Gershon sur Willy Sagnol !! Il s'en sort avec un carton jaune !
Pourquoi 'attentat", appelons cela un holocauste.
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 30 mars 2005 - 23h01: |
Resultat du match:
1 - 1
On peut dire qu'Israel n'a pas demerite.
Nos joueurs n'etaient pas aussi fatigues que Le Monde l'avait laisse entendre,
et le public encore moins (40 000 personnes debout pendant de longues minutes).
Beau match et fair-play ce soir a Ramat Gan !
Par Meyer (Meyer) le mercredi 30 mars 2005 - 22h48: |
Un texte de Dominique Vidal dans ADRA ?
Pourquoi pas aussi un article de José Bové, de Sarah Daniel ou d’Edgar Morin ? ou même des trois en même temps ?
Claudia, (ADRA le mercredi 30 mars 2005 - 19h08), a jugé bon de faire publier le commentaire de Dominique Vidal (D.V.) sur le rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme sur la lutte contre le racisme (CNCDH), réalisé sous la direction de Gérard Fellous, secrétaire général de la Commission. Dans ce rapport long de 859 pages, il est établi qu’il n’y a plus de lien entre le conflit du Proche-Orient et les actes antisémites commis en France qui ont doublé durant l’année 2004. Plus généralement il constate que «Les exactions antisémites ne semblent plus liées à l'actualité internationale».
D.V. fait le tour de France des lycées avec Leila Shahid et Michel Warshawski pour présenter LEUR vision unilatérale et partiale du conflit israélo-palestinien. Ce n'est sûrement pas le meilleur moyen de calmer "les jeunes de banlieue".
On connaît les positions politiques du journal Le Monde Diplomatique dont D.V. est le rédacteur en chef adjoint.
Dans un article sur le site de France-Palestine, D.V. avait aussi vivement critiqué le rapport Rufin remis au Ministre de l'Intérieur en octobre 2004 "Chantier sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme". Dans ce rapport est établi un lien direct entre d'une part l'anti-sionisme radical, c'est-à-dire la négation de la légitimité de l'Etat d'Israël et la lutte pour sa disparition, et d’autre part les actes antisémites commis en France. D.V., comme Pascal Boniface et bien d’autres, se pose en victime, car il n’aurait pas le droit de critiquer la politique d’Israel.
D.V., défenseur de Tariq Ramadan, tout au long de ses articles qui paraissent dans son journal ou dans des revues ou des sites farouchement anti-israéliens, ne cesse de minimiser la réalité de la montée de l’antisémitisme en France et ailleurs en Europe depuis l’an 2000. Pour lui, « circulez, ya rien à voir » ou bien « les Juifs en font trop ». Il a régulièrement commenté dans le même sens tous les rapports de la CNCDH.
Il suffit de taper ‘Dominique Vidal’ dans Google pour voir quels sont les revues et les sites qui hébergent sa prose et pour se rendre compte de sa teneur.
Je pose les questions suivantes à Claudia :
- pourquoi le journal ou le site dans lequel l’article de D.V. a paru n’est pas mentionné dans ADRA ? Accepte-t-elle de nous dire où il a été publié ?
- prend-t-elle les habitués de Harissa pour des naïfs (je reste poli) ou des masochistes au point de croire qu’ils n’y verront que du feu ? et accepteront pour parole…de tsadik ce que dit D.V. ?
Libre à Claudia d’être d’accord avec D.V., mais au moins qu’elle joue cartes sur table.
Je lui renvoie en boomerang le titre de l’article qu’elle veut faire connaître
« Contre le racisme… et ses MANIPULATIONS. »
Qui manipule qui ?
Par Davideden (Davideden) le mercredi 30 mars 2005 - 21h39: |
"La politique du tout ou rien nous a conduits à la défaite. Seule la stratégie des étapes peut nous conduire au but"
c'est bien sur cela qu'Oslo a ete fonde?
Bourguiba serait a l'origine de la theories des etapes d'Arafat?
cela est possible. J'ai du mal a etre fier et je ne comprends en quoi cela devrait etre celebre par des Juifs.
Par Claudia (Claudia) le mercredi 30 mars 2005 - 19h08: |
Contre le racisme… et ses manipulations
La publication du rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme sur la lutte contre le racisme (CNCDH) est devenu un rendez-vous attendu : les statistiques et les commentaires que cet organisme respecté livre chaque année au public éclairent en effet une des questions qui taraudent la France contemporaine.
Encore faut-il prendre le temps de s’y plonger : le rapport publié le 22 mars 2005 (1) est un document de 856 pages composé de trois parties. La première, outre le « bilan des actes racistes, antisémites et xénophobes en 2004 », comporte des chapitres consacrés aux discriminations, au bilan de l’action judiciaire, à l’état de l’opinion publique, aux mesures prises et à l’action des associations (2). La deuxième traite de la propagande raciste sur Internet, fournit une série de données chiffrées (manifestations de racisme, condamnations prononcées, détail du sondage BVA) et propose des avis d’experts (3). Et la troisième présente l’activité de la commission.
Incompétence ou mauvaise foi ? Avant même d’avoir pris connaissance de cette somme, télévisions, radios et quotidiens en ont donné une version non seulement tronquée, mais faussée. Libération (4) a battu tous les records en affirmant, tour à tour, que l’antisémitisme « est beaucoup plus virulent que le racisme, essentiellement antimaghrébin » et que « les juifs seraient, eux, largement victimes des Maghrébins ». L’éditorial de Gérard Dupuy affirmait même que le rapport de la CNCDH « attribue la montée des actes antisémites aux jeunes Maghrébins ». Autant de contresens, sur lesquels il convient de rétablir l’information.
Tout tourne, comme chaque année, autour du choix de la catégorie la plus significative de l’évolution du racisme. Traditionnellement, la CNCDH en utilise deux : d’une part les « violences » et d’autre part les « menaces ». Si toutes deux éclairent une dimension du racisme, la première s’avère évidemment plus précise et concerne des faits plus graves. Comment, par exemple, mettre sur le même plan un courrier anonyme ou une insulte antisémite et une attaque contre une synagogue ou un rabbin ? A titre indicatif, le rapport précise, page 56, que, parmi les 770 « violences et menaces antisémites » recensées en 2004 figurent... 483 graffitis. Dont on aurait tort, évidemment, de minimiser la nuisance. Mais une obscénité sur un mur ou un pupitre n’a rien de commun avec une agression. Ces nuances n’ont pas empêché la plupart des médias de ne commenter, pêle-mêle, que les statistiques additionnées des deux catégories.
Une telle addition indique, certes, une tendance : en l’occurrence, avec 1 565 faits en 2004 contre 833 en 2003, soit + 132,5 %, elle souligne que les expressions du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie ont quasiment doublé en un an. Cette poussée se traduit, au-delà des violences proprement dites, par un « climat » de haine banalisée qui peut, dans certains quartiers, collèges et lycées, prendre des proportions inquiétantes. Mais, si l’on entend cerner au plus près le phénomène dans sa globalité, de toute évidence mieux vaut avoir recours aux seules « actions violentes ». Même ce faisant, on aurait d’ailleurs tort de prendre les chiffres au pied de la lettre. Secrétaire général du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Haïm Musikant observait à juste titre à propos des violences antijuives : « Comme les plaintes sont mieux considérées qu’autrefois, que la police est plus mobilisée pour retrouver les agresseurs, et la justice pour les condamner, les gens victimes d’agressions hésitent moins à déposer plainte. » Ce n’est pas le cas, loin de là, de la plupart des Maghrébins, ne serait-ce qu’en raison de l’impression moins chaleureuse qu’ils conservent, pour des raisons évidentes, de l’accueil des commissariats…
Que nous apprend le rapport de la CNCDH sur les « violences » recensées en 2004 ?
- que le nombre d’« actions violentes racistes et xénophobes », qui avait quadruplé en 2002, est retombé de 119 cette année-là à 92 en 2003, mais remonté à 169 en 2004, soit une augmentation de 83 % (page 35), les actes recensés en Corse en représentant, pour la première fois, moins de la moitié. Le rapport parle au sujet des actions racistes de « niveau sans précédent depuis ces dix dernières années » (page 37) ;
- que le nombre d’« actions violentes antisémites », qui avaient sextuplé en 2002, est retombé de 195 cette année-là à 127 en 2003, mais remonté à 200 en 2004, soit une progression de 57 % (page 51), que le rapport qualifie d’« augmentation notable » ;
- que 67 de ces dernières seraient imputables à des « Arabo-Musulmans », soit 34 % du total (page 52). Dans son intervention (page 424), Jean-Christophe Rufin estime à « 30 % » les acteurs « issus de l’immigration, mais pas forcément maghrébine, avec la présence de Noirs et d’Antillais ». On notera en outre que, même s’agissant des « menaces antisémites », seules 25 % d’entre elles seraient le fait d’« individus originaires des quartiers sensibles » (page 57) ;
- que l’extrême droite, trop vite enterrée par certains analystes, est impliquée dans 7 % des « actions violentes » antisémites (page 52) et 23 % des « actions violentes » antiarabes ou antimusulmanes (page 34). Elle joue un rôle majeur dans les profanations de cimetières et de lieux de culte, dont la multiplication caractérise l’année 2004 - on en a compté 65, dont 32 antisémites et 33 islamophobes (page 28). Et le rapport ajoute d’ailleurs : « Les menées strictement islamophobes (…) représentent 21 % de la violence raciste globale en 2004 contre 15 % en 2003 et 12 % en 2002 » (page 35).
Ajoutons que la montée de cette islamophobie ne touche pas, hélas, que la France (5) : un rapport de l’association International Helsinki Federation for Human Rights vient d’établir une première analyse, pays par pays (6), des discriminations ainsi que des attaques, verbales comme physiques, que subissent les vingt millions de musulmans présents dans l’Union européenne élargie. Voilà qui, estime l’association, « menace de saper les efforts faits pour promouvoir l’intégration ». Et d’ajouter : « Le fait que les musulmans aient fait de plus en plus l’expérience de l’hostilité, de la discrimination et de l’exclusion depuis le 11-Septembre risque d’accroître leur sensibilité à la propagande d’organisation qui défendent des méthodes violentes pour protester contre les injustices subies. »
Il suffit de penser à la dérive d’un Dieudonné pour s’en convaincre à nouveau, si nécessaire : rien n’est plus absurde qu’une « concurrence des victimes » - selon le titre du beau livre du chercheur belge Jean-Michel Chaumont (7).
L’émotion profonde suscitée par la recrudescence, depuis cinq ans, des violences antijuives est bien sûr légitime, dans un pays où l’antisémitisme a contribué à la déportation de 76 000 juifs, dont seuls 2 500 ont survécu. Un demi-siècle plus tard, les violences antijuives ne s’appuient heureusement plus - contrairement aux violences antiarabes ou antimusulmanes - sur un courant politique de masse, l’antisémitisme comme idéologie s’étant marginalisé : si 90 % des sondés se disent prêts à élire un président de la République juif, ils ne sont que 36 % à affirmer la même chose d’un musulman (8). Raison de plus pour ne pas se laisser entraîner par l’émotion, aussi légitime soit-elle, à incriminer globalement une catégorie de jeunes, ni à minimiser les autres formes de racisme. Parce que tels ne sont pas les enseignements des faits recueillis et analysés par la Commission. Mais aussi parce que cela nuirait profondément à la nécessaire riposte.
Qu’on se souvienne de l’affaire Phinéas, qui, après celle du RER D, apporta la pire démonstration - par l’absurde - des dangers d’une médiatisation unilatérale et spectaculariste des violences antisémites : ce jeune néonazi, ayant attaqué des Maghrébins à coups de hachette sans faire parler de lui, décida, en août 2004, de profaner 63 tombes d’un cimetière juif de Lyon… et obtint effectivement la publicité qu’il attendait !
Sauf à glisser vers l’idéologie de ceux qu’on prétend combattre, il faut refuser de hiérarchiser les racismes – donc, qu’on le veuille ou non, les êtres humains. Il n’y a pas d’autre voie que de combattre tous les racismes – en tenant compte, bien sûr, des spécificités de chacun – et de rassembler ainsi toutes les forces démocratiques autour de toutes les victimes de tous les racismes. Qu’il soit dirigé contre les juifs, les Arabes, les musulmans, les Noirs ou les Tziganes, le racisme est également condamnable et doit être également combattu.
Dans les manipulations dont son rapport a été l’objet, la Commission porte une part de responsabilité : la synthèse qu’elle-même en a rédigée comportait certaines des confusions que nous venons de souligner. Mais il y a plus. Certes, l’an dernier, le rapport se livrait à une étude révélatrice de la dégradation de l’image de l’islam, dont 66 % des sondés avouaient une perception « négative (9) ». De même, cette année, il consacre un chapitre entier, confié aux associations, aux discriminations dont sont notamment victimes les enfants de la colonisation. On sent toutefois une difficulté, voire une réticence – et pas seulement à la CNCDH – à prendre pleinement en compte la perception de centaines de milliers de jeunes Français issus de l’immigration, qui vivent au quotidien ce « deux poids deux mesures » comme une véritable violence raciste. Le sait-on ? Les jeunes Arabes des quartiers ont par exemple six fois moins de chances – avec une lettre de motivation et un cv identiques - d’obtenir un entretien d’embauche ; et surtout 50 % des jeunes des cités connaissent le chômage, soit le double de la moyenne nationale. Et n’oublions pas ce qu’écrivait Amnesty International dans son rapport 2003 sur la France : « Les cas de brutalités policières ont été le plus souvent liés à des contrôles d’identité (…) le plus souvent pratiqués dans des quartiers dits “sensibles”, dont une grande partie des habitants sont des jeunes d’origine non européenne. »
Au journaliste de L’Humanité (10), qui, au lendemain de la parution du rapport de la CNCDH, lui demandait si la France devenait raciste, la chercheuse Nonna Mayer répondait : « C’est la tendance inverse qui s’exprime ! (…) depuis plusieurs années, lentement mais sûrement, on voit décroître les opinions de rejet à l’égard toutes les minorités. Jamais les Français n’ont eu, dans leurs opinions, une attitude aussi sévère à l’égard des actes racistes. »
Avec les réserves d’usage qu’appellent les sondages, comment ne pas se réjouir des indications fournies par l’enquête réalisée par l’institut BVA auprès de 1 036 personnes, fin novembre 2004, pour la Commission ? Si on les ajoute, le racisme et l’antisémitisme arrivent au troisième rang (11) des craintes des sondés (cinquième rang en 2002) ? Et pour cause : 90 % d’entre eux (+ 3 % en un an) estiment le racisme très répandu en France. Et 67 % (59 % en 2002) pensent en conséquence qu’« une lutte vigoureuse » contre lui « est nécessaire ». D’autres réponses révèlent, de surcroît, une volonté croissante de répression des propos (12), des propagandes, des actes antisémites et, à un moindre degré, antiarabes ou simplement discriminatoires.
Cette prise de conscience est d’autant plus réjouissante qu’elle s’accompagne d’une diminution des préjugés affichés (pages 113 à 142 et 347 à 407) : 89 % des sondés (sans changement par rapport à 2002) estiment que « les Français juifs sont des Français comme les autres » et 77 % (+3 %) portent un jugement similaire sur les Français musulmans. Concernant les travailleurs immigrés, 81 % (+ 7 %) pensent qu’ils « doivent être considérés ici comme chez eux puisqu’ils contribuent à l’économie française » ; 74 % (+ 7 %) que « leur présence est une source d’enrichissement culturel » ; et 56 % (+ 6 %) qu’« il faudrait donner le droit de vote aux élections municipales pour les étrangers non européens résidant en France depuis un certain temps ».
Le sondage de BVA indique aussi une sensibilité plus vive, mais toujours inégale, aux discriminations : 68 % des personnes interrogées estiment « très grave » de refuser l’embauche d’un Noir qualifié à un poste (61 % dans le cas d’un Maghrébin) ; 60 % de ne pas louer un logement à un Noir (48 % pour un Maghrébin) ; 59 % d’interdire l’entrée d’une boîte de nuit à un Noir (47 % pour un Maghrébin)…
D’autres questions suggèrent, à long terme, une confiance majoritaire et croissante dans le « vivre ensemble » des personnes d’origine et de religion différentes. Et 80 % (contre 16 %) affirment qu’« on juge aussi une démocratie à sa capacité d’intégrer les étrangers »… Contradictoirement, seuls 47 % (contre 46 %) pensent qu’« il faut faciliter l’exercice du culte musulman », et, encore plus bizarrement, une majorité (47 % contre 43 %) refuse même de « faciliter la formation d’imams français »… Il faut dire que 35 % des sondés perçoivent négativement la religion musulmane, 21 % la religion juive, 17 % le protestantisme et 16 % le catholicisme. Pis : 41 % affirment qu’il y a « trop » d’étrangers/immigrés en France (13) …
C’est dire le chemin parcouru… et celui qu’il faut encore faire. Ensemble.
Dominique Vidal.
Par Pinacolada (Pinacolada) le mercredi 30 mars 2005 - 18h29: |
Sharon en Tunisie, invité par... Bourguiba
TUNISIE - 27 avril 2005- par SHAKER AL-NABULSI
Shaker Al-Nabulsi est un écrivain et chercheur jordanien établi aux États-Unis. Il fait partie des intellectuels progressistes et néolibéraux arabes. Il est l'initiateur de la pétition adressée à l'ONU en vue d'établir un tribunal international pour poursuivre les terroristes ainsi que les personnes et institutions, et en premier lieu des dignitaires religieux, qui encouragent le terrorisme. Il publie ses articles sur les sites arabes www.elaph.com et www.metransparent.com, d'où sont tirés les extraits de l'article publié ici.
Pour les Arabes, est-ce plus terrifiant de recevoir la visite d'un chef de gouvernement israélien que de subir le refus d'un président d'avancer sur la voie des réformes politiques [allusion à l'Égyptien Hosni Moubarak] et de toucher à l'article de la Constitution lui permettant de se présenter à sa propre succession autant de fois qu'il le voudrait, sans limitation dans le temps ?
L'invitation en Tunisie adressée par le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali à Ariel Sharon, à l'occasion du Sommet mondial des technologies de l'information en novembre 2005, n'est pas étrangère à l'approche politique tunisienne, inaugurée par Habib Bourguiba. Ce dernier fut, en effet, le premier chef d'État de la région à appeler les Arabes à reconnaître la résolution 181, adoptée en 1947 par les Nations unies, relative à la partition [de la Palestine]. « Prenez ce qu'on vous donne et demandez davantage ! » leur a-t-il dit. Avant d'ajouter : « Ne pas reconnaître l'État d'Israël est une erreur. La politique du tout ou rien nous a conduits à la défaite. Seule la stratégie des étapes peut nous conduire au but. »
Bourguiba a prévenu les Arabes : « La paix réelle n'est pas celle que signent les vainqueurs et les vaincus. On pourrait, en effet, coexister avec les Juifs. Il viendra un jour où l'on découvrira que toutes ces tragédies étaient insensées et qu'elles auraient pu être évitées. [...] La haine conduit à la confusion entre antisionisme et antisémitisme et, par ricochet, à l'exaltation et au fanatisme qui auront des conséquences négatives le jour où nous devrons enfin négocier. »
C'est, en substance, le discours prononcé par Bourguiba au camp de réfugiés de Jéricho, le 3 mars 1965. [...] Ces déclarations lui ont valu d'être accusé - par les médias panarabes et nassériens de l'époque - de trahir la cause arabe et de servir les intérêts d'Israël. Elles lui ont apporté le respect de la communauté internationale, qui l'avait alors pressenti pour le prix Nobel de la paix. Ces mêmes accusations sont aujourd'hui adressées aux hommes politiques, penseurs et analystes arabes qui font preuve de rationalisme et de réalisme. L'invitation de Ben Ali à Sharon n'est pas la première initiative tunisienne du genre, elle ne sera pas la dernière.
[...] Le président Ben Ali n'a pas invité Sharon, c'est Bourguiba qui s'est réveillé dans sa tombe et a convié le Premier ministre israélien dans son pays, après avoir constaté l'état de décadence du monde arabe. Il ne l'a pas fait pour Sharon, destiné à disparaître bientôt de la scène politique israélienne, mais pour redonner vie au legs rationaliste et réaliste bourguibien, dont les Israéliens et les Palestiniens ont beaucoup bénéficié lors des discussions ayant conduit à l'accord d'Oslo en 1993. Lequel a d'ailleurs rapporté aux Palestiniens bien moins que les propositions de Bourguiba en 1965, comme l'a souligné l'écrivain tunisien Lotfi Hajji dans son ouvrage Bourguiba et l'islam : du leadership à l'imamat (Sud-Éditions, Tunis, 2004).
Pourquoi l'opposition tunisienne fait-elle tout ce tapage, agitant, pour l'occasion, des slogans puisés dans le marché aux puces de la politique arabe ? [...] Ceux qui les entendent [...] croient que la Tunisie est devenue un acteur important du conflit arabo-israélien, alors que le pays ne possède même pas les armes pour affronter une superpuissance régionale comme Israël. [...]
À travers cette levée de boucliers, l'opposition tunisienne cherche, en réalité, à régler ses comptes avec le président Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, qu'elle accuse de vouloir y demeurer le plus longtemps possible. [...] Elle sait pertinemment que cette invitation s'inscrit dans le cadre du processus de normalisation totale des relations arabo-israéliennes, mené actuellement par l'Autorité palestinienne et certains pays arabes, unique solution au problème palestinien à la lumière des évolutions actuelles sur la scène internationale et de l'échec retentissant de la seconde Intifada, laquelle a renvoyé la cause des Palestiniens une dizaine d'années en arrière. [...]
(Traduit de l'arabe par Ridha Kéfi)
Par Mena (Mena) le mercredi 30 mars 2005 - 18h29: |
Israël-France : ce sera Marignan ou la Bérézina ! (info # 022903/5) [analyse]
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Je ne sais pas qui va gagner demain soir à Ramat-Gan ! Si l’issue d’Israël-Irlande était affaire de tactique, mercredi soir, la victoire sera affaire de cœur et de nerfs. Evidemment, sur le papier, les bleus foncés disposent d’arguments largement plus parlants que les nôtres. Le football français se situe à un niveau extraordinairement plus élevé que son pendant israélien ; cela se passe au niveau des centres de formation, du professionnalisme, des salaires, de la concurrence entre les joueurs, de la valeur du championnat national, du nombre de licenciés, de l’encadrement, de la tradition, du nombre et de la qualité des mercenaires évoluant dans les meilleures ligues européennes… J’arrête là ma liste comparative. Elle est de nature à donner le tournis à tout supporter israélien qui se respecte. Pour avoir une notion de comparaison, je dirais qu’il n’y a que trois clubs d’ici qui disposent du jeu suffisant afin d’évoluer en Ligue 1 ; encore que seul Maccabi Haïfa pourrait prétendre à une place dans les 5-7 premiers, les autres tenteraient d’échapper à la relégation. Je ne fais pas ainsi l’apologie du foot tricolore pour définir la hauteur de l’écueil qui se présentera au-devant des ambitions de la Nivkheret, mais pour dire que, si les deux formations évoluent à Ramat-Gan sur leurs valeurs réelles, la nôtre risque d’être balayée.
Mais Israël a évolué au Stade de France et elle a tenu le coup, tout comme l’Irlande et la Suisse, dont les dimensions et le fond de football sont déjà plus comparables aux siennes. Et puis, il y a le souvenir du match de qualification à une autre Coupe du Monde, qui réunissait, le 13 octobre 1993, au Parc des Princes, Israël et la France. Il est encore dans toutes les mémoires, dont celle d’Alon Harazi, bien sûr, qui fera encore partie du onze à la Ménora demain soir. Rappelez-vous… il fallait aux bleus engranger un point lors des deux dernières rencontres pour se qualifier et pourtant… Reouven Atar, à la 93ème minute, donnait la victoire à son camp. 3 buts à 2, dans ce qui reste à ce jour la plus cruelle défaite de la sélection bleu-blanc-rouge. Le soir, la Fédération tricolore avait réservé le Maxim’s pour fêter la qualification mais ce fut au contraire une réunion d’amertume qui s’y tint. La Nivkheret d’alors, qui avait été conviée aux festivités envisagées avant la rencontre, se vit refuser l’entrée du cabaret, dans le sillon de la déconvenue française au Parc. De cela aussi, on se souvient ici, ce n’est pas le genre de choses qui s’oublie.
Les Français s’appelaient alors Lama, Desailly, Roche, Lizarazu, Laurent Blanc, Emmanuel Petit, Deschamps, Le Guen, Papin, Cantona, Ginola et Djorkaeff. C’étaient les mêmes qui allaient, avec Zidane, remporter la Coupe du Monde quelques années plus tard, mais en octobre 93, ils furent à ce point sonnés par nos joueurs, qu’ils perdirent également, à Paris, leur dernière rencontre contre la Bulgarie et qu’ils regardèrent la Worldcup aux USA sur leurs moniteurs de télévision. La France n’avait pas encaissé 3 buts lors d’un match officiel depuis… 1960 et je doute que cela lui soit arrivé depuis. Avant la venue d’Israël, elle n’avait pas perdu en France depuis 1987 ! En marge de cette rencontre, Michel Platini avait pourtant affirmé qu’Israël était l’une des équipes les plus faibles à évoluer en Europe.
Rancœur et mémoire courte ? En 76, aux Jeux Olympiques de Montréal, Platini et les bleus avaient déjà été accrochés par les bleus clairs, qui les forcèrent à partager l’enjeu sur le score de 1 à 1. Les stars tricolores d’alors avaient pour noms Battiston, Fernandez, Amisse et Rouyer.
On le comprend, un Israël-France ne constitue jamais un match de football comme un autre. Et je ne parle pas du contentieux politique existant entre les deux pays ; l’hostilité des Hébreux envers les Gaulois est très nettement exagérée par les diplomates et les journalistes de l’Hexagone. Ici, l’homme de la rue admire Zinedine Zidane et regarde les parties du championnat de France sur son petit écran. Il ne saisit pas les raisons de l'inimitié de la politique manifestement pro arabe de l’Elysée et du Quai d’Orsay et persiste à penser qu’il pourrait s’agir d’une suite de malentendus. Hors de Métula, la France n’intéresse pas particulièrement l’Israélien moyen, si ce n’est, qu’en arrière-pensée, il se souvient vaguement que Jacques Chirac a vendu une centrale nucléaire à Saddam Hussein, notre pire ennemi de l’époque et qu’il a fait rendre des honneurs officiels à la dépouille de Yasser Arafat. Les 45'000 supporters qui garniront les gradins du stade national savent, me semble-t-il, différencier l’expression gouvernementale française, qu’ils n’apprécient guère, de la France et de son peuple, pour lesquels ils ressentent traditionnellement une certaine empathie.
Reste que je ne serais pas étonné si le public sifflait la Marseillaise – pour suivre certains matchs au Stade de France, il pense peut-être qu’il s’agit d’un usage routinier ? – suite aux propos désobligeants de Fabien Barthez à propos du danger qu’il y a à se rendre chez nous : "Quand je vois ce qui se passe dans le monde, je me demande pourquoi on va jouer là-bas. Ça ne me plaît pas du tout, mais alors pas du tout. C'est l'homme et le père de famille qui parle, pas le joueur". Le gardien tricolore a simplement omis de considérer dans ses propos que "là-bas", c’est ici, que nous y vivons et que nous avons même le droit de jouer au football et de participer à la Coupe du Monde. A la veille d’un match aussi déterminant, il existe une certaine intelligence à respecter ses hôtes ; une intelligence que Barthez ne possède pas du tout, mais alors pas du tout. Encore qu’il ne faille pas généraliser les mauvaises manières de ce portier de génie et qu’on peut aussi bien vouloir prêter l’oreille aux paroles franchement amicales de Johnatan Zebina. Celui-ci a déclaré à son arrivée à Tel-Aviv : "j’espère de tout mon cœur qu’Israël accèdera au Mondial. Vous en avez besoin !"
Mais si le public siffle les bleus demain, ce sera surtout pour ajouter encore à leur inconfort, nettement perceptible à l’issue du match nul de samedi contre les Helvètes. Il y a deux équipes de France, celle du football-champagne, que nous n’avons les moyens que de regarder et d’applaudir, comme la plupart des formations du globe d’ailleurs, et celle des tâcherons, que nous avions failli battre, lors du match qualificatif pour l’Euro portugais, que la FIFA nous avait contraint de disputer à Palerme. C’est le premier grand match à l’extérieur de la France lors de cette campagne ; les trois nuls obtenus à Paris obligent les joueurs à gagner mercredi. Un nouveau nul des bleus prolongerait leur séjour au purgatoire, tandis qu’une défaite leur ferait probablement, et à nouveau, manquer la Coupe du Monde. Pas étonnant dans ces conditions que l’équipe soit tendue comme la corde d’un arc bandé, déchirée entre le désir de bien faire et la peur de sombrer. Au premier coup de sifflet de l’arbitre, les joueurs de Domenech seront hyper nerveux sur la magnifique pelouse de Ramat-Gan, croyez-en l’analyse d’Ilan. Ilan, qui les marque à la culotte depuis un certain temps, perçoit leur malaise ; il est considérable. Ce sera l’occasion pour les camarades de Yossi Benayoun de les étouffer par un premier quart d’heure cinglant. C’est d’ailleurs les plans d’Avraham Grant ; il prépare un raz-de-marée pour le début de la rencontre, avec tous les moyens à sa disposition. Si ça marche, ses hôtes, dans l’environnement mental dans lequel ils se trouvent, ne s’en remettront pas et ils multiplieront les mauvaises passes et les imprécisions ; mais si les bleus tiennent l’assaut initial, ils prendront confiance et donneront un récital de leurs talents. Avec des Wiltord – ce qu’il est impressionnant, celui-ci ! – des Trezeguet et des Steve Marlet, la France dispose des moyens de faire passer une exécrable soirée à Doudou Awat. A moins que Katan, Benayoun et Balili ne trouvent la faille avant eux, et là c’est Barthez qui regretterait d’être venu.
"Celui qui perdra le match n'ira pas à la Coupe du monde en Allemagne", prophétise Yossi Benayoun. "Le premier en tête qui perd est mort", répond David Trezeguet. "On peut supposer qu'il faut attendre le match d'Israël pour savoir ce que cette équipe a vraiment dans le ventre", résume Raymond Domenech, articulant un adage qui s’applique en fait aux deux équipes.
Les prévisions d’Ilan : tout va se jouer dans les premières minutes ; un goal rapide des bleus clairs et on va vers l’avalanche, un remake du Parc 93. Un but des bleus foncés entre la vingtième et la trentième minute de jeu et ce sera infiniment serré. Deux réussites successives des hommes de Domenech et nous cesserions d’exister sur le terrain. On irait vers le jeudi des gueules de bois.
Et gare devant ! Après un débat passionné entre ses neurones, Ilan donne Israël gagnante. Mais ce fut à force d’analyser les analyses des analyses. Pour le moment, il préfère rêver et se mettre à l’allemand, lentement, sans se hâter…
Par Maurice (Maurice) le mercredi 30 mars 2005 - 15h42: |
Question pour Mr Bueno Aviez vous de la famille il y 53 ans rue de Marseille ? -03-2005 Thèmes : France/Israël
Le ministre français de l’Industrie, Patrick Devedjian, a signé un accord de coopération avec son homologue israélien, Ehud Olmert, dans les secteurs de la biotechnologie et la nanotechnologie. Lors de la visite de deux jours du ministre, un autre accord a été conclu entre les Industries aéronautiques israéliennes et la société française TNI Software, qui développe des outils logiciels destinés à des systèmes électroniques embarqués pour l’aérospatial, la défense, l’énergie et l’automobile. Ce responsable a également fait état d’un projet satellitaire conjoint dont l’annonce sera faite dans les prochains jours.
(France Soir)
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 30 mars 2005 - 16h45: |
La presse francaise nous dit que les Bleus ne vont faire qu'une bouchee de l'equipe d'Israel ce soir, au stade de Ramat Gan, et la presse israelienne qu'elle va faire des "French toasts" (du pain perdu) avec les joueurs Francais.
L'essentiel, c'est de voir Thierry Henri et Yossi Benayoun se partager le gateau.
Bon appetit et b'teavon pour ceux qui seront devant leur poste ce soir a l'heure du diner !
Par Henri (Henri) le mercredi 30 mars 2005 - 14h19: |
La douda chalom,
Cher ami, il est bien evident que la religion doit EVOLUER, mais bien sur dans le cadre de la Torah qui elle est immuable.Puisqu'il est dit dans le Zohar a kaddosh qu'Achem s'en est inspire pour creer le monde.
Il serait idiot de ne pas utiliser le progres pour nous aider a vivre mieux.
Par exemple si a l'epoque les livres etaient ecris a la main, aujourdh'ui on peut tres facilement etudier derriere un ecran d'ordinateur.
Et la sagesse est d'utiliser le progres pour aller de l'avant et non pas a des fins negatives, par exemple l'utilisation de l'atome pour la medecine et non a des fins destructives.
En conclusion cette Torah qui est si precieuse, c'est elle qui doit nous guider,et c'est une grave erreur de penser qu'elle est perimee ou depassee, car elle est notre passee, notre present, et surtout notre future.
Amicalement.
Y-H Bueno
Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 30 mars 2005 - 14h41: |
L’ARCHITECTURE ORIENTALE EN AFRIQUE DU NORD.
Le témoignage que nous apporte ces trois CPA nous démontre la beauté fascinante de l’architecture orientale, faite de colonnes et de voûtes.
Les édifices de l’extérieur ou de l’intérieur sont d’une extrême beauté digne des contes des milles et une nuit, et ferait rêver ou fantasmer, le plus blasé des humains.
Cohen Victor.