Par Pinacolada (Pinacolada) le dimanche 03 avril 2005 - 17h49: |
La «grande tristesse» de l'évêque de Tunis
AP | 03.04.05
TUNIS (AP) -- L'évêque de Tunis, Mgr Fouad Twal, a fait part de sa «grande tristesse» à la suite du décès du pape Jean Paul II. «C'est un sentiment de grande tristesse qui touche tout le monde et surtout ceux qui l'ont connu», a déclaré l'évêque à l'Associated Press.
«La visite du pape en Tunisie en 1996 reste gravée dans les mémoires, tout comme le discours qu'il avait prononcé à Carthage pour appeler au dialogue, à la coopération et à l'amour du prochain», a ajouté Mgr Twal.
Il a rappelé qu'il avait lui-même travaillé directement avec le défunt pape, lorsqu'il travaillait au service diplomatique du Vatican et l'avait accompagné lors de son voyage, il y a quatre ans, en Jordanie et Palestine.
«Ses positions ne peuvent pas être oubliées ni par les Palestiniens ni par les Israéliens», a-t-il encore dit, rappelant la «la phrase célèbre» prononcée alors par le pape : «les Palestiniens n'ont pas besoin de murs, mais de pont qui relient les hommes».
«C'était le père de tout le monde, il pensait à toute l'humanité», a-t-il soupiré.
Un livre de condoléances sera ouvert à la cathédrale de Tunis, une messe sera célébrée à laquelle prendront part les représentants des autorités tunisiennes, les diplomates et «tous ceux qui partagent notre tristesse».
En février dernier, Tunis avait donné son accord à la réouverture de l'église Saint-Joseph de Djerba, île du sud tunisien où ont coexisté depuis les premiers siècles de l'ère contemporaine d'importantes communautés chrétienne, juive et musulmane. Une mesure faisant suite à des requêtes présentées par les touristes catholiques visitant Djerba en grand nombre. AP
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 03 avril 2005 - 16h56: |
Logiciel WorldWind de la NASA
qui permet de se promener sur la planete
en zoomant sur les regions de son choix.
Un peu long a telecharger tout de meme.
http://worldwind.arc.nasa.gov/download.html
Par Henri (Henri) le dimanche 03 avril 2005 - 15h36: |
LA BONTE ET L'AMOUR DU PROCHAIN
Cet homme representait la bonte et l'amour du prochain pour lesquels il a combattu non pas avec des armes, mais en colportant la bonne parole.
Que Hachem l'accueille a ses cotes, nous eclaire, et mette dans nos coeurs cet amour du prochain.
Par Albert (Albert) le dimanche 03 avril 2005 - 14h31: |
‘….TOTUS TUUS….’
Le don de soi.
La devise de ce Pape Jean-Paul II qui tout au long de son règne n’eut pour mission que de porter la bonne parole du CHRIST là où il passait. Voyageur infatigable, homme de foi, ce qui lui a valu d’être considéré comme le PELERIN DE LA PAIX , tout en considérant l’homme dans toute sa grandeur.
Homme de courage, il n’a pas recule devant ses intimes convictions et a brisé certains tabous qui ont eut le mérite de faire tomber des idéologies contraires aux valeurs chrétiennes.
Le Saint Père a toute au long de son pontificat mis en avant ce qu’il estimait être juste et vraie sans tenir compte des pensées contraires au message de Jésus.
Aime ton prochain….
Son ‘N’ayez pas peur…. !’ Lancé sur les tribunes… Dans un monde où les armes font plier les voix de la misère, il a, avec beaucoup de force et de témérité, fait basculer ce qu’il jugeait être contraire aux préceptes du christianisme. Les murs de l’incompréhension et de la division sont tombés sans coup férir.
Pour nous juifs qui avons tant souffert et qui souffrons encore par certaines images et icônes désuètes, ce pape est venu à point remettre les pendules à l’heure avec grande sérénité et convictions en rappelant que nous sommes LES FRERES AINES des CHRETIENS.
Inlassablement, il a su gagner les cœurs, par ses démarches innombrables, tous ceux qui ont compris que son message.
Qu’il repose en PAIX. AMEN.
Inspiré par la chanson de Enrico Macias…
Par Sibylle (Sibylle) le dimanche 03 avril 2005 - 12h38: |
Une profonde pensée à la communauté chrétienne en ces jours de deuil, un Grand Homme vient de nous quitter paix à son âme.
Par Maurice (Maurice) le dimanche 03 avril 2005 - 11h24: |
3 Avril 2005
AUDIO – Alexandre Sulzer s'entretient avec le Grand Rabbin Sirat sur la mort de Jean-Paul II
"Très jeune, il a vécu la Shoah à Cracovie, tout près d'Auschwitz. Depuis la Shoah, il a régné la moitié du temps. C'est lui qui a imposé une ligne novatrice par rapport à celle qui existait"
par LE GRAND RABBIN SIRAT
Par Maurice (Maurice) le dimanche 03 avril 2005 - 11h18: |
Dimanche 3 avril 2005
10:45 Le Conseil des communautés juives (CCJ) de Seine Saint Denis, '' ému par la disparition du Pape Jean Paul II, tient à exprimer à tous les Chrétiens sa solidarité et sa totale sympathie ''. (Guysen.Israël.News)
'' Nous demandons à Mgr Olivier de Berranger, Evêque de Saint-Denis, d'être notre interprète auprès de toute la communauté catholique et auprès du Vatican pour dire notre profonde tristesse. Le courage, l'exemple, la foi, de Jean-Paul II forcent l'admiration et le respect. Les Juifs n'oublieront pas qu'il a été le Pape de la réconciliation, le défenseur des droits de l'homme, et celui qui s'est rendu à Jérusalem en Israël et a prié devant le Mur des Lamentations. Nous prions pour que ce saint homme soit accueilli au Paradis Céleste, auprès de l'Eternel ''.
Par Mena (Mena) le dimanche 03 avril 2005 - 11h12: |
Querelle d’héritage : le positif qui fait… (info # 010104/5) [analyse]
Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency
Le landernau juif parisien est agité par un grand débat philosophique. Le « plus grand » philosophe français — c’est ainsi que BHL se désigne lui-même — anime cette gigantomachie post-mortem de la pensée : il s’agit de l’héritage de Sartre. Parmi les candidats présomptifs, les enfants de Lévinas : BL, BHL, et Cie. Alors, comme j’essaie de me tenir au courant de l’actualité de la pensée juive, je tente de prendre connaissance de ces graves questions qui occupent aujourd’hui toutes les rubriques intellectuelles de la presse juive de France. L’information Juive, le journal des communautés n° 246, Mars 2005 – ça vient de sortir –, par exemple, me tombe entre les mains, qui publie un extrait de Benny Lévy « Sartre et le messianisme juif », page 16, dans sa rubrique « Philosophie ». Un texte de BL, donc. Tout tourne autour de lui. Intéressant ! Informons-nous !
Le vieux Sartre se confie dans un entretien. On se récrie. Détournement de vieillard. Badiou dira : « Il est allé voir ce petit rabbin sectaire » (Benny Lévy se reconnaît dans cette description). Nous sommes au coeur des rivalités entre ex-maoïstes : un ex-Mao-sponte et un ex-Mao-stal — « Marxiste-léniniste » stalinoïde, ulmo-althussérien, structuraliste, à la mode J-Cl. Milner —… Les Althussériens, surdéterminés comme ils sont par la Structure antisémite (souvenons-nous : l’antisémitisme, ça vient de « l’impossible du rapport sexuel » ! ouaf ! ouaf ! [1]), ne supportent évidemment pas que le vieil historiciste existentialiste, le monstre totalisateur du pratico-inerte en fusion, parraine le Mao-sponte qui fait son Retour talmudique. Ce genre d’Événement fait désordre dans les Structures de l’Être. Vous me direz que moi, ex-trotskiste, je m’en tape la coquille ! Et d’autres diront que tout ça, ce sont des affaires d’Ex ! Bref, Benny Lévy a besoin d’une caution intellectuelle — je veux dire philosophique — pour soutenir son mythe personnel selon lequel le vieux Sartre avait une quelconque reconnaissance — je veux dire philosophique — pour son Retour. Il fait alors appel à… Lévinas. Une citation tirée des Imprévus de l’Histoire de ce dernier fera approximativement l’affaire. Lévinas donc — le premier introducteur de Husserl en France, avant Sartre, et le pitre tragi-comique de Davos 1929, l’éthologue de la « caresse » et du « visage » — y mobilise, d’un supposé point de vue juif (« Nous les survivants des camps, nous les rescapés de l’Histoire universelle… »), un Sartre retourné contre Heidegger.
Déjà, identifier l’Histoire Universelle (alias Hegel) aux camps, c’est comme qui dirait douteux, mais au point où on est des amuse-galeries philosophiques, même la Sorbonne n’est plus là pour surveiller… Mais, en prime, ne voilà-t-il pas une surprenante lecture de Sartre. Je cite Lévinas cité par BL : « Angoisse pour une liberté d’emblée vouée aux autres, et non pas… comme dans Heidegger, angoisse pour ce qui est le plus mien… ». Un Sartre de fantaisie arrimé à une lecture frivole de Heidegger, par le pontifiant Lévinas : ignorance surprenante de l’importance du Mit-Sein — l’être avec autrui — dans l’analytique du Dasein de Être et Temps ; incompréhension radicale de la Jemeinigkeit heideggerienne, ramenée à un miteux égoïsme. Faut quand même se vouer aux autres ! Non ? Bon ! Que les grands « L » de la philosophie soi-disant juive (EL, BL, BHL, BXXL, etc.) n’aiment pas les grands « H » de la philosophie allemande (Hegel, Husserl, Heidegger, etc.), ça peut se comprendre, mais cela ne les autorise pas à écrire n’importe quoi. C’est cette scène manichéenne – du vrai dessin animé philosophique, Tintin au pays de la phénoménologie — qui sert à Benny Lévy d’appel à caution pour se justifier. Le Mao-Sartrien veut emmener avec lui l’autorité de Sartre au moment où il quitte l’universel. Ça tombe bien, le vieux ne sait plus très bien où il en est… BL triomphe : « Donc Sartre contre Heidegger » - là ça devient du péplum : Maciste contre Hercule -. Quiconque pratique un peu « les textes », comme on dit, sait que cela n’a aucun sens pour une histoire un tant soit peu sérieuse de la philosophie. C’est un épiphénomène démesurément grossi de la réception française de Heidegger.
Et là-dessus, Lévinas qui trouve chez Sartre ( !) une audace pour revenir à de « vieux discours … autour des Écritures » !! Je veux dire qu’on patauge là… dans le n’importe-quoïsme à toute épreuve, élevé au rang de pitrerie philosophique suprême. Mais accrochons-nous. Benny Lévy a lui-même du mal à croire à l’énormité de ce qu’il vient de faire dire à Lévinas : « Voyez-vous ce qu’il est en train de dire ? Il est en train de dire qu’il est retourné au Talmud parce qu’il était sartrien ! ». Ce n’est pas exactement ça que je vois… un Lévinas sartrien, et motivé par Sartre pour aller y voir du côté du Talmud ? Plus c’est gros, plus ça a des chances de prendre… Ne comptez pas sur moi, chers journalistes pseudo-philosophiques plastronnants de la scène parisienne, pour mordre à cette thèse hallucinée. Mais Benny Lévy s’est fagoté comme ça un précédent, et il veut que nous mordions à cet hameçon : Lévinas l’aurait précédé - en tant que sartrien - passé par Sartre pour revenir au Talmud ! Je suis plié en quatre. Mieux, selon BL, il y a intérêt à le suivre, car celui qui ne suivrait pas cette piste sartro-lévinassienne, risque de se retrouver illico chez les « progressistes antisémites » (le pays des bébêtes à Finkielkraut). Vous voyez bien la scène ? Au début tout se passe entre Maos et sartriens à la croisées des chemins de l’Universel et du Particulier… Soit vous empruntez la voie de droite et, sur les traces du « sartrien » Lévinas, vous revenez au Talmud (alias le vrai universel qui n’est tel qu’à être ancré dans le particulier); soit, au contraire, vous empruntez la voie de gauche, et, comme ces sombres crétins de Badiou, l’universaliste paulinien, ou de cette « athée, existentialiste, bête et méchante » de Simone de Beauvoir, vous quittez l’autoroute messianique par la bretelle du faux universel sans ancrage dans le particulier, et vous vous retrouvez sans y avoir pris garde chez les « nouveaux antisémites » ! Voilà à quoi semble se résumer la philosophie juive en France aujourd’hui ! Ah ! la-vinasse ! comme dit, les yeux brillants et humides, mon vieux pote sorbonnicole au nez rouge…
Je note au passage des incongruités, des vulgarités et des inepties dans cette scène: « La pensée du retour puise une force quand elle est au niveau de la question universelle, dans la pensée de l’existence. Forcément puisque la pensée de l’existence est une pensée de l’au-delà de la fin de la philosophie » (c’est du BL dans le texte). D’abord, j’explique un peu, pour qu’on comprenne ces formules : « pensée du retour », « niveau de la question universelle », « pensée de l’existence ». La nouvelle pensée juive — post-traditionnelle — est censée non pas partir de questions juives pour leur donner des réponses universelles — ce qui est la démarche des Lumières (Haskala) —, mais partir de questions universelles pour leur donner des réponses juives — démarche du retour, dont Franz Rosenzweig est le modèle —. On le sait, Rosenzweig fait un retour brusque au judaïsme en 1913, une nuit dramatique, alors qu’il est au seuil de sa conversion au christianisme. De cette expérience sortira L’Étoile de la Rédemption, un livre qu’on a pu comparer au Zohar et au Guide des Perplexes. Il y trace une “voie nouvelle” pour la théologie juive. Lévinas a souligné avec à-propos la singularité et la nouveauté de la démarche juive de Rosenzweig : alors que dans le judaïsme émancipé du dix-neuvième siècle, à des questions particulières (juives) on apportait des réponses universelles, chez Rosenzweig se produit un retournement étonnant, ce sont les questions qui sont universelles, portant sur le salut de l’homme en général, mais les réponses qui sont juives ! Autrement dit, loin qu’on cherche chez lui à s’émanciper du judaïsme comme d’une particularité, le judaïsme apparaît comme la réponse aux questions universelles que se pose le Juif assimilé, qui va donc y faire retour.
Mais voilà le cliché : la « fin de la philosophie » (…). Souriez ! C’est fini. Le pont-aux-ânes de la vulgarité la plus essoufflée de la pensée française la plus heideggerianisée… Benny Lévy ne semble pas se rendre compte des naïvetés philosophiques qu’il profère : l’universel après la fin de la philosophie ! Si les questions sont « universelles », où est-on sinon en pleine philosophie ? J’en connais au moins deux qui doivent bien rire dans les sous-sols : Kierkegaard et Marx ! Eux, c’est en huit, qu’ils doivent être pliés ! (ce qui fait un double quadriparti pour J-Cl. Milner… et l’impossible, il faudra l’interdire par-dessus le marché). Et Benny Lévy veut enchaîner les Juifs à cette galère lévinasso-derridienne, et il n’y a personne pour protester contre cette fumisterie ?
Mais voilà encore un mythe éculé : la soi-disant « fin de la philosophie » ! La (vraie) philosophie est vivante et se porte très bien, merci. Elle n’a pas besoin des « post-philosophes » d’après la fin de la sortie de la clôture de l’au-delà de la mort de la post-philosophie (ouf !), surtout quand ils sont eux-mêmes morts, et que ce sont des zombies post-posthumes détrousseurs d’héritages qui s’arrachent et s’arrogent leurs dépouilles.
Je note aussi en passant que Benny Lévy sollicite de façon époustouflante le sens des réponses que Sartre lui fait. Suivez ce petit dialogue, toujours tiré de l’extrait de BL publié par L’information juive, et que j’ai stylisé (sans rien en modifier) pour mieux en faire ressortir la trame fondamentale :
J-P Sartre : Pour moi le messianisme est une chose importante que les Juifs ont pensée, mais qui pourrait être utilisée par des non-Juifs pour d’autres buts.
Benny Lévy : Pourquoi d’autres buts ?
J-P. Sartre : … la révolution
B. Lévy : faux-messianisme ! …
J-P. Sartre : la réalité juive doit rester dans la révolution.
À moins de ne pas savoir lire, ce qui ressort de ce dialogue minimalisé, c’est que Sartre n’autorise pas du tout le « Retour » de Benny Lévy. Au contraire, il maintient mordicus que l’universalisation du messianisme juif, c’est la révolution. Non mais ! Et tandis que Benny Lévy lui rétorque que, nous les Juifs, on en a vu passer des faux-messianismes, et que la révolution en est un de plus, il le conjure, en tant que Juif, de « rester dans la révolution », c’est-à-dire implicitement mais clairement, de ne pas se replier dans le Retour, dans le non-universel… Je ne juge pas ici des positions respectives de l’un et de l’autre, mais du sens de leurs propos. Il m’apparaît ici simplement, d’une façon qui ne semble pas devoir faire problème, que Sartre ne dit nullement ce que Benny Lévy prétend qu’il dit pour s’assurer sa caution. Bien au contraire. Regardez comment Benny Lévy détourne le sens du propos de Sartre. Du fragment de dialogue que je viens de citer, il tire ceci : « Attention, que cherchait-il dans la réponse juive à la question universelle, dans le dialogue avec moi ? (…) il voulait le messianisme juif pour renouveler la pensée de la révolution ». Franchement, est-ce là ce que l’on comprend à la lecture de ce fragment de dialogue ? Que Sartre « cherchait la réponse juive » ? Dans « le dialogue avec moi » (BL) ? Mégalo est dans un bateau avec Parano ! De plus, il n’y a rien là à renouveler ! Seule l’arrogance de Benny Lévy a pu lui faire croire que c’était quelque chose de « nouveau » que Sartre, découvrant en lui –BL ! -, « le Juif », voulait faire sortir de son chapeau, en exploitant « le juif » (BL) ! Quand je disais que tout tourne autour de lui… Cela fait belle lurette que tout le monde sait, et Sartre le premier, que la « révolution » est un messianisme juif sécularisé et universalisé. Nul besoin de BL pour cela ! Comme si Sartre était né de la dernière pluie.
Et tout ce qui prétend « penser » chez les Juifs de France de s’engouffrer dans cette comédie… dont BHL fait un plat (le seul plat philosophique d’ailleurs, à son menu). Un fois qu’il sont morts et ne peuvent plus protester, voilà un bel héritage à mettre dans son escarcelle : Sartre, Lévinas, Benny Lévy…
La seule question que je me pose, quant à moi, devant ce grand débat philosophique parisien, c’est, pour parodier un autre vieux, le vieux Marx : misère de l’imposture ou imposture de la misère ? Le spectacle des précieuses ridicules juives de la philosophie française n’est pas prêt de finir d’animer la scène. Il est vrai qu’il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent, une fois qu’on en a soupé du bavardage de la « dhimmitude » de l’Europe avec Madame Ye’or, et autres foutaises d’extrême-droite !
Alors, je propose au lecteur de faire un peu de vraie philosophie en s’exerçant l’entendement au sophisme du gruyère et du trou. C’est un exercice d’assouplissement très efficace pour les « crampes » mentales post-lévinasso-sartriennes, et ô combien allégorique de la situation fromagère de la « pensée juive » à l’époque de BHL :
(a) Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous
(b) Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère
(c) Donc, plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère
Naturellement, la conclusion de ce syllogisme sophistique [2] n’est pas acceptable, bien qu’elle décrive assez bien notre situation. Alors la Ména a décidé de lancer un concours pour déconstruire ce paralogisme. Ceux de ses lecteurs qui auront trouvé la faille logique de ce sophisme auront droit à des invitations gratuites pour les Conférences philosophiques du Landernau.
Notes :
[1] Je renvoie à mon article Les limites de la lecture psychanalytique du conflit israélo-arabe (1ère partie), à la Ména du 1er Mars 2004, qui donnait déjà un petit coup de pied dans le Landernau [lire]
[2] Pour de la philosophie sérieuse, je recommande le petit traité, récemment paru, de mon ami Frédéric Nef, Qu’est-ce que la métaphysique ? (Folio-Essais, Gallimard, 2004), et dans lequel le sophisme du gruyère est solutionné (mais où ne figurent ni BL, ni BHL, ni BXXL).
Par Braham (Braham) le dimanche 03 avril 2005 - 09h34: |
Par Albert (Albert) le dimanche 03 avril 2005 - 09h09: |
Par Henri (Henri) le dimanche 03 avril 2005 - 07h44: |
Shavoua tov,
Maurice, je n'avais pas de parent a la rue de Marseille.
Emile chalom, en traduction libre, il est dit qu'achem a "vu" dans la Thorah, et a cree le monde.Et l'on peut comprendre ainsi que la Thorah a precede la creation du monde.
Par Email (Email) le dimanche 03 avril 2005 - 08h09: |
Salut a toute l equipe d harissa
je recherche un chant de shabbat bien tunisien qui est ya galil
j ai vu qu il y avait pas de site sur les chants de shabbat mais c est ou askenaz ou marocain c est dommage que l on est rien sur les differents airs tunisien sur votre sitte est ce possible de le trouver si oui faittes le moi savoir
je vous en remercie
Fredo Berrebi
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 03 avril 2005 - 08h03: |
TUNES CELEBRES
Dr. Monique Pérez-Nahum ,( née à l'Ariana) Pédiatre-Cancérologue,à l'hôpital Rabam de Haïfa, et en cabinet privé.
Haïfa ,Israël.
C. Sarfati